jeudi 16 septembre 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 30 septembre)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Jeudi 30 septembre à 19h30

Sept Jours au Paradis de Fateen Abdel Wahab (Sabaa Ayam fil Janna, 1968)
avec Nagat El Saghera, Hassan Youssef, Amin Elheneidy, Adel Imam, Youssef Fakhr El Din, Shahinaz Taha, Nadia Seif El Nasr, Tawfiq El Deken, Ali Jawhar
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fouad El Zahry, Saïd Mekawi, Mansour Rahbani, Asi Rahbani
Production : Ramses Naguib


Comédie musicale. Pour vivre, Karouan et son oncle Amin vendent du jasmin sur la plage à Alexandrie. Afin d’attirer les clients, la jeune femme chante et Amin l’accompagne à l’accordéon. Un jour, un journaliste assiste à leur petit numéro et cela lui donne l’idée d’un nouveau reportage. Il propose au duo de vivre pendant sept jours l’existence des riches et lui relatera dans son journal cette expérience inédite. Karouan et Amin acceptent. Le journaliste conduit ses deux nouveaux amis au Caire et les installent dans un hôtel luxueux. L’oncle doit se faire passer pour un millionnaire de retour du Brésil avec sa fille Houda. Un article paraît dans le journal pour annoncer l’arrivée en Egypte de ces deux éminents personnages…


Mercredi 29 septembre à 19h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
Production : Gamal El Lithy
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Mardi 28 septembre à 19h30

La Famille de Zizi de Fateen Abdel Wahab (Aelit Zizi, 1963)
avec Soad Hosny (Sana), Fouad El-Mohandes (Sabawi), Ekram Ezo (Zizi), Aqeila Rateb (la mère), Ahmed Ramzy (Sami), Layla Sheir (Layla, la fille de l’homme d’affaires), Mohamed Sultan (le réalisateur célèbre), Adly Kasseb (l’homme d’affaires), Salwa Saïd (Fawzia), Omar Afifi (Shabrawi)
Scénario : El Sayed Bedir et Lucien Lambert
Musique : Youssef Shouki
Production : Abbas Helmy


Chronique familiale. Zizi est une petite fille de cinq ans, vive et débrouillarde. Elle nous présente sa famille. Sa mère s’occupe seule du foyer et des enfants depuis la mort du père. Ce dernier lui a légué une pension qui permet de faire vivre toute la petite tribu. Sabawi est le frère aîné. Il est ingénieur et il a transformé sa chambre en atelier où il peut réaliser un tas d’expériences. Il vient d’inventer une machine qui transforme le coton en vêtement. Le deuxième fils est Sami, un étudiant en commerce qui délaisse les études pour les bagarres et les filles. Il tombe amoureux de leur voisine Layla et pour lui plaire, il s’initie au yoga. Et enfin, il y a Sana, la grande sœur qui rêve de devenir une actrice célèbre. Elle rencontre un réalisateur dont on devine très vite les mauvaises intentions…


Lundi 27 septembre à 23h

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)
avec Amin El-Heinedy (Sankar), Abbas Fares (Hajj Hussein, le père de Shakshouka), Shweikar (Shakshouka), Zinat Sedky (Sonia, la mère de Shakshouka), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Reda (le riche boucher), Tawfik El Deken (Sabi le garçon boucher), Fifi Youssef (Ratiba, la mère de Fatakat), Soheir Al Baroni (Fatakat, la fille du directeur), Abdel Moneim Madbouli (le directeur de l’école), Khadiga Mahmoud (une amie de Shakshouka), Zeinat Olwi (une danseuse), Mohamed Taha (un chanteur), George Sedhom (Coucou), Abdul Moneim Abdul Rahman (le vendeur de journaux)
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi, Mohamed Taha et Mohamed Almogy
Production : Hassan El Seifi


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka, une de ses élèves, et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage car il a déjà choisi son futur gendre. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...


Dimanche 26 septembre à 19h30

Mademoiselle Diablesse d'Henry Barakat (Afrita Hanem, 1949)
avec Samia Gamal, Farid El Atrache (Asfour), Ismail Yassin (Booh), Ali Kamel (Qilh), Mohamed Nabi (Halaq), Abdel Salam Al Nabulsi (Mimi Bey, le rival d’Asfour), Stephan Rosti (Abou Alyah, le directeur du théâtre), Lola Sedki (Alyah, la fille du directeur du théâtre), Zeinat Sedki (Warda, la directrice de la pension), Salah Kasin (une vieille dame), Zaki Ibrahim (le vieux sage), Mohamed Sobeih (le chauffeur de taxi), Mohsen Hassanein (le cireur de chaussures)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Henry Barakat
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache/Studio Misr


Comédie musicale. Asfour est un chanteur sans le sou qui se produit sur la scène du Théâtre Crème. Il vit à la pension Warda avec ses collègues Booh, Qilh et Halaq. Il est amoureux de Alyah, sa partenaire mais aussi la fille du directeur du théâtre Crème. La jeune femme s’apprête à épouser un jeune homme riche, Mimi Bey. Asfour qui pourtant croit être aimé fait sa demande en mariage auprès du père d’Alyah. Ce dernier exige en dot une somme que le pauvre chanteur est incapable de réunir. Asfour est au désespoir mais le destin va lui porter secours. Alors qu’il erre sans but dans la campagne, un vieux sage vient à sa rencontre et lui donne rendez-vous dans une grotte. Asfour s’y rend accompagné de son ami Booh. Le vieil homme apparaît et remet au chanteur une lampe magique. En sort une petite diablesse du nom de Kahramana. Celle-ci peut exaucer tous ses vœux. Malheureusement, elle est tombée amoureuse d’Asfour et fera tout pour empêcher son mariage avec Alyah.
 

Samedi 25 septembre à 17h

L’Empire M de Hussein Kamal (emberatoriet mim, 1972)

avec Faten Hamama (Mona), Ahmed Mazhar (Ahmed Raafat), Dawlat Abyad (la grand-mère), Saif Abo El-Naga (Mustafa, le fils aîné), Ahmed Naguib (Mahmoud), Hisham Selim (Medhat), Ali Jawhar (Mohamed, le mari de Mona), Hayat Kandil (Madiha), Layla Hamada (Maha), Osama Aboul Fatah (Mamdouh), Fathia Shahine (l’amie de Mona), Hanem Mohamed (la nourrice) D’après un roman d’Ihsan Abdul Quddus
Adaptation : Naguib Mahfouz
Scénario : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Tarik Sharara apparaît au générique comme le musicien chargé d’inclure dans la bande son des compositions d’origine « internationale ». En fait, il s’est contenté de reprendre pour le générique et toutes les scènes « sentimentales » un seul et même morceau extrait du film « L’Adieu à Venise » (titre original : Anonimo Veneziano) réalisé par Enrico Maria Salerno en 1970. La partition est signée Stelvio Cipriani. Trop souvent, les producteurs et réalisateurs égyptiens ont eu tendance à considérer les BO des films étrangers comme des compositions libres de droit et ils ne prenaient même pas la peine de citer au générique le nom de leurs véritables auteurs.
L’Empire M a reçu en 1974 le prix du meilleur film au festival de cinéma du centre catholique d'Egypte.


Mona est une femme active qui appartient à la classe aisée. Elle travaille au ministère de l’éducation et depuis la mort de son mari, elle élève seule ses six enfants dont les prénoms commencent tous par M. Toute la famille vit dans une grande villa dans le quartier de Zamalek. Mona a peu de temps pour s’occuper de son propre bonheur. Pourtant un homme l’aime. C’est Ahmed Rafaat, un homme d’affaires qui est toujours en déplacement d’un continent à l’autre. A chaque fois qu’il revient au Caire, ils se revoient avec le même plaisir. Mona n’est pas insensible à son charme mais elle a toujours repoussé ses demandes en mariage. Enfin, un jour, elle finit par accepter l’idée d’une union. Elle présente Ahmed à ses enfants...

 
Vendredi 24 septembre à 19h30

La Plus Chère à Mon Coeur
de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961)

avec Amina Rizk (Amina, la femme d’Ibrahim), Zaki Rostom (Ibrahim Effendi), Sherifa Mahear (la fiancée puis la femme d’Abdullah), Chukry Sarhan (Makhtar, le fils cadet), Soad Hosny (Kawthar, la petite amie de Makhtar), Samia Roshdi (la mère de Kawthar), Thuraya Fakhry (la servante), Hassan El Baroudi (le propriétaire du café), Nour El Demerdash (Abdullah, le fils ), Soheir Al Baroni (Soad, la fille), Mary Ezz El Din (la belle-mère d’Abdullah), Abdel Moneim Basiony (un employé), Eskandar Menassa (le mari de Soad)
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa
Production : les films Barakat


Ibrahim Effendi est un simple employé qui toute sa vie a travaillé pour que sa petite famille soit heureuse. Avec sa femme, il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les années passent. Abdullah et Soad, les deux aînés, sont maintenant en âge de se marier. Mais Abdullah doit attendre que sa sœur ait trouvé un mari avant de pouvoir à son tour convoler avec la femme qu’il aime. Malheureusement, Soad ne parvient pas à attirer les prétendants : elle a un physique ingrat et la pauvreté de son père ne permet pas de compenser ce petit défaut par des atouts sonnants et trébuchants. La jeune fille ne supporte plus cette situation et sombre dans une grave dépression. Pour la guérir, il faut beaucoup d’argent et Ibrahim Effendi n’a pas d’économies. C’est à ce moment-là que le propriétaire d’un café lui fait une proposition. Pour arrondir ses fins de mois, ce commerçant s’est lancé dans le trafic de stupéfiants et il propose au petit employé de garder chez lui des sacs remplis de drogue contre un dédommagement qui mettra fin à tous ses soucis d’argent. Ibrahim Effendi accepte. A partir de là, tout change dans la famille : non seulement, Soad est soignée mais on finit par lui trouver un mari ; Abdullah de son côté peut enfin épouser sa bien-aimée. Comble de bonheur, le plus jeune de leurs enfants obtient son diplôme d’ingénieur. Ibrahim Effendi décide qu’il n’a plus besoin de continuer à travailler pour le trafiquant. Il veut mettre un terme à leur collaboration. Mais c’est trop tard : la police surgit dans la maison pour une perquisition. Afin de sauver l’honneur de son père, le plus jeune des fils s’accuse d’être le propriétaire des sacs de drogue. Il est condamné à 5 ans de prison. Ibrahim Effendi meurt peu après…


Jeudi 23 septembre à 19h30

Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
avec Omar Sharif (Hussein), Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Abdel Moneim Ibrahim (Mahrous, un neveu d’Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Hussein Ismaïl (le cuisinier), Gamal Ramsis (le cousin « rocker »), Zeinat Olwy (la danseuse), Hind Rostom, Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking. Aux Etats-Unis, cette pièce avait fait l’objet d’une première adaptation cinématographique en 1926.
Musique : Ahmed Fouad Hassan


Abdel Kader, un riche entrepreneur de Port-Saïd, tente de marier son neveu Hussein, timide et sérieux, à sa fille, Samia, très moderne et dotée d'une forte personnalité. Celle-ci n'est pas du tout intéressée par Hussein. Elle est en revanche très attirée par son autre cousin qui sait chanter et danser. L'oncle va aider Hussein a conquérir le coeur de sa fille. Il est convaincu que Samia tombera amoureuse de son cousin maladroit si on parvient à la rendre jalouse. Il répand la rumeur que Hussein a une liaison avec l'actrice Hind Rostom...
 

Mercredi 22 septembre à 17h

La Vierge et le Scorpion de Nagui Anglo (Al Azraa Wal Aqrab, 1990)
avec Youssef Shaban (Sultan, le propriétaire du café), Sabrina (Fatima Hanafi), Mahmoud El Gendy (Jaber, le plombier), Mohsen Sarhan (Hanafi, le père de Fatima), Nuha Al Amrousy (Nawal, une amie de Fatima), Thuraya Ezz Eddin (Nargis), Atef Rezk (Soka, le coiffeur), Mahmoud Amer (l’employé de Sultan), Souad Fahmy (la danseuse), Mohammed El Shershaby (l’avocat), Sherifa Saïd (la femme de Sultan), Amr Mohammed Ali (le jeune apprenti de Jaber)
Scénario : Atef Rezk
Musique : Hani Shenouda
Production : Screen 2000 et Atef Resk


Fatima est ouvrière dans une usine de prêt-à-porter. Elle vit avec son père, un modeste menuisier qui a toutes les peines du monde à joindre les deux bouts. Fatima est amoureuse de Jaber, le plombier du quartier. Sultan est le propriétaire du café. Il est riche mais sa vie n’est guère réjouissante : sa femme, malade, ne quitte jamais le lit. Il est fasciné par la beauté de Fatima et il rêve de s’unir avec elle en secondes noces. Pour s’assurer du soutien du père, il a remboursé les dettes de celui-ci. Mais les efforts du cafetier ont été vains : Jaber a déjà demandé la main de Fatima et le père a accepté. Sultan ne va pas renoncer pour autant. Peu de temps après son mariage, il tend un piège à la jeune femme avec la complicité d’une amie…


Mardi 21 septembre à 19h30

Le Fils de Hamido
de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)

avec Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hassan), Abd El Fatah El Quossary (Hanafi, le père d’Aziza et Hamida), Zinat Sedki (Hamida), Tawfik El Deken (El Baz Effendi, négociant en bateaux et trafiquant de drogue), Nelly Mazlom (Latania, trafiquante de drogue), Soad Ahmed (Tafida, la mère d’Aziza et Hamida), Reyad El Kasabgy (l’agent de police), Nemat Mokhtar (la danseuse du cabaret), Rashad Hamed (le chef de la police locale), Hassan Atla, Abdel Ghani El Nagdi, Hassan Hamed
Scénario et dialogues : Abbas Kamel
Musique : Atyah Sharara


Comédie. Ibn Hamido et Hassan sont deux policiers en mission à Suez pour démanteler un important trafic de drogue. Ils se font passer pour de simples pêcheurs et c’est sur la plage, qu’ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida. Elles reviennent de la pêche avec un panier rempli de poissons. Alors que les deux jeunes femmes se baignent, Ibn Hamido et Hassan s’approchent du panier et s’emparent de deux poissons. Aziza et Hamida s’en aperçoivent. Une dispute éclate. Il faut l’intervention du père des deux sœurs pour que tout s’arrange. Le vieil homme comprend tout le parti qu’il peut tirer de ces deux garçons. Il leur loue une chambre dans sa maison et leur vend une barque portant le nom prémonitoire de « Normandy 2 ». Très vite, l’amour naît entre Hassan et Aziza ainsi qu’entre Ibn Hamido et Hamida. On parlerait déjà mariage sans Al Baz Effendi, un notable véreux qui souhaite depuis longtemps épouser Aziza…


Lundi 20 septembre à 23h

La Ville du Silence de Kamal Attiya (Madinat alsamt, 1973)
avec Nelly (Sania), Nour El Sherif (Ahmed Lotfy), Mahmoud El Meleigy (le chef de la police), Salah Nazmi (Gab Allah), Mohamed El Dafrawi (Azouz Fadl), Gamal Ismail (Ashour), Aleya Abdel Moneim (la mère de Sania), Hafez Amin (le père de Sania), Nadia Shoukry (la fille du couple d’amoureux), Ahmed Abdel Wareth (le garçon du couple d’amoureux)
Scénario : Kamal Atteya, Mohamed Ismail Radwan
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Silver Star Films, Mahmoud El Meleigy


Les délits et les crimes se multiplient dans la ville. Malgré toute sa bonne volonté, le chef de police est réduit à l’impuissance car aucune victime ne veut témoigner. La peur des représailles est la plus forte. Ahmed est un jeune journaliste très dynamique. Dans ses articles, il déplore le manque de résultat de la police tandis que le sentiment d’insécurité ne cesse de croître parmi la population. Un jour, pour les besoins d’une enquête, Ahmed prend un taxi en compagnie d’un homme et d’une jeune femme. L’homme est le premier à descendre du véhicule. Il ne s’est pas aperçu que la passagère, qui est en fait pickpocket, lui a subtilisé son portefeuille. Le taxi reprend sa course et peu après, c’est le chauffeur lui-même qui décide de s’arrêter au milieu de ruines antiques. Il prétend aller récupérer d’autres passagers. En fait, il veut vérifier que la mallette remplie d’antiquités en or qu’il a cachée sous une colonne est toujours à sa place. Il est rassuré, elle est toujours là, mais il est aussitôt exécuté par un inconnu qui s’enfuit avec le trésor. Après avoir fait leur déposition au commissariat, Ahmed et la jeune femme se retrouvent à la terrasse d’un restaurant. L’interlocutrice du journaliste s’appelle Sania et elle lui apprend que par peur de la police, elle avait dissimulé le portefeuille volé dans la poche de son veston. C’est ainsi qu’Ahmed et Sania vont se rendre chez le propriétaire de l’objet et découvrir que cet individu est à la tête d’une petite entreprise de contrebande...


Dimanche 19 septembre à 19h30

Madame Fayrouz d’Abbas Kamel (Firouz Hanem, 1951)
avec Taheya Carioca (Aziza, la maîtresse d’Adel Bey), Hassan Fayek (Adel Bey), Fayrouz (Fayrouz), Stephan Rosti (Younes, le secrétaire d’Adel Bey), Ferdoos Mohamed (la mère d’Aziza), Adel Abbas (Hussein, le frère d’Aziza), Abdel Moneim Ismail (Zachariah), Abdel Fatah El Kosary (le plombier), Mohamed El Bakkar (le fiancé de Sadia), Mahmoud Reda (le coiffeur), Lola Abdou (Sadia, la sœur d’Aziza), Hassan Attalah (le chauffeur de taxi)
Scénario : Abbas Kamel
Musique : Fathy Qoura, Mohamed El Bakkar, Ali Farraj


Comédie musicale. Fayrouz a neuf ans, elle est orpheline et elle a hérité de la fortune de son père. Adel Bey est son tuteur et c’est lui qui s’occupe de ses affaires. En fait, cet homme est un escroc qui avec l’aide de son secrétaire falsifie les comptes afin de capter l’héritage de sa pupille. Il a besoin de beaucoup d’argent notamment pour satisfaire une maîtresse très exigeante. Mais malgré son jeune âge, Fayrouz ne va pas se laisser faire et quand Adel Bey, pour dissimuler ses propres turpitudes, accuse de vol un petit garçon pauvre avec qui elle avait sympathisé, la fillette va elle-même au commissariat pour obtenir la libération de son ami….


Samedi 18 septembre à 19h30

La Mère de la Mariée d'Atef Salem (Oum el Aroussa, 1963)
avec Youssef Chaban (Galal), Madiha Salem (Nabila), Taheya Carioca (Zeinab), Imad Hamdi (Hussein), Abdel Rahman Al Arabi (Murad), Samira Ahmed (Ahlam, la fille aînée), Adly Kasseb (Mustafa, le père de Galal), Soleiman El Gendy (Sami), Inas Abdullah (Sawsan), Atef Makram (Munir), Khayria Ahmed (Fawzia, l'amie d'Ahlam), Ihsan Sherif (la mère de Jalal), Hassan Youssef (Shafiq)
Scénario : Abdel Hay Adib
Histoire : Abdel Hamid Gouda El Sahar
Musique du générique : Jungle Drums de Marty Gold
Production : Naguib Khoury
figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien.


Comédie. Zeinab et Hussein sont les parents d’une famille nombreuse qui compte sept enfants. La vie quotidienne n'est pas toujours facile. La mère doit répondre aux incessantes sollicitations de tous ses enfants et n'a pas un instant à elle. Heureusement le père, toujours tendre et attentionné fait tout son possible pour l'aider. Hussein est agent comptable dans une entreprise nationalisée. Son petit salaire ne permet aucune folie. Dans cette famille, on vit modestement mais l'amour ne fait jamais défaut et cela suffit au bonheur de tous. Un événement va soudain tout bouleverser. Lors des fiançailles de l'une de ses amies, la fille aînée rencontre un jeune garçon de bonne famille. C’est le coup de foudre immédiat. Ils veulent se marier. Tout irait pour le mieux si les parents du futur époux ne formulaient pas des demandes extravagantes. Zeinab et Hussein sont embarrassés : il leur faut trouver au plus vite les fonds qui leur permettront d’organiser des noces dignes des deux familles.


Vendredi 17 septembre à 19h30

Complot de Kamal El Sheikh (Muamara, 1953)
avec Madiha Yousri, Zaki Ibrahim, Amina Nour Eddin, Samia Roshdi, Rushdy Abaza, Serag Mounir, Mohamed El Sabaa, Soad Ahmed, Adli Kasseb, Zeinab Sedky, Abdel Ghany Kamar, Abdel Rahim El Zarakany, Ali Abd El Al, Abbas Rahmy, Waguih Al Atrache, Yehia Chahine
Scénario : Ali El-Zorkani


Après la mort de son père, Amina, une jeune femme simple et honnête, doit trouver du travail. Elle est embauchée comme secrétaire par Mourad, un jeune chef d’entreprise. Ce dernier est tout de suite séduit par sa nouvelle employée au point qu’il envisage de l’épouser. Mais c’est sans compter Salwa la cousine de Mourad. Elle aussi aurait voulu devenir la femme du jeune chef d’entreprise pour profiter de sa fortune. Salwa parvient à mettre de son côté le père de Mourad qui exige le licenciement d’Amina. Mourad est obligé de s’exécuter mais sa passion pour la jeune femme est toujours aussi vive. Il décide de l’épouser. Le jour du mariage, son père exprime sa colère en présence d’Amina. Cette dernière est bouleversée par l’hostilité du vieil homme. Peu après, la santé d’Amina se détériore brutalement. Elle perd la vue. Pendant ce temps-là, Salwa et sa mère poursuivent leurs manœuvres contre la jeune mariée. Elles font croire qu’Amina trompe son mari grâce à la complicité d’un ami qui accepte d’endosser le rôle d’amant…


Jeudi 16 septembre à 19h30

L’Amour de mon Cœur (ou l’Eternel Amour) d'Anwar Wagdi (Habib El Rouh, 1951)
avec Layla Mourad (Layla), Youssef Wahby (Youssef Fahmy), Anwar Wagdi (Wahid), Wedad Hamdy (Fatima), Ibrahim Omara (Cheikh Taha), Mimi Chakib (Sawsan Hanem), Samira Ahmed (Zouzou), Salah Mansour (un invité de la fête), Abdel Monem Basioni (un invité de la fête), Ferdoos Mohamed (la servante), Abdul Nabi Mohamed (le cuisinier), Abdelbadie El Arabi (le journaliste)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary, Anwar Wagdi
Musique : Ahmed Sedky, Riad El Sonbati, Abdel Aziz Mahmoud
Production : Anwar Wagdi


Comédie sentimentale. Layla est une jolie femme, très élégante. Elle mène une existence heureuse et sans souci avec son mari, Wahid, qui est propriétaire d’un grand garage automobile en ville. Elle a aussi un talent qui fait l’admiration de tout son entourage : elle chante merveilleusement bien. Un jour, l’une de ses amies organise une réception chez elle. Evidemment, elle a demandé à Layla de chanter. Ce que cette dernière ne sait pas, c’est que parmi les invités, se trouve Youssef Fahmy, un musicien célèbre et quand celui-ci entend sa voix, il est tout de suite conquis. Il est certain que la jeune femme peut devenir une grande chanteuse et il lui propose une collaboration artistique afin de réaliser ce projet. Wahid, le mari, ne goûte guère cette proposition mais Layla l’accepte…





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