lundi 31 juillet 2017

Festival international du film arabe d'Oran (Algérie)

مهرجان وهران الدولي للفيلم العربي 2017   



La dixième édition du festival international du film arabe d'Oran s'est tenue du 25 au 31 juillet 2017. Une trentaine de films étaient en compétition (des longs et courts métrages ainsi que des documentaires).
Quatre films égyptiens étaient présentés  : 

In the Last Days of the City (Akher ayam el madina) de Tamer El Said
avec Khalid Abdalla, Laila Samy, Hanan Youssef


En 2008, au Caire, Khalid se bat pour réaliser un film sur sa ville. Il voudrait en restituer la vitalité protéiforme sous la chape de plomb que le régime de Moubarak fait peser sur l’ensemble du pays depuis plus de trente ans. Les difficultés s’accumulent tandis que sur le plan personnel il doit affronter un drame : sa mère est en train de mourir à l’hôpital. Des amis lui envoient des images de Beyrouth, de Bagdad et de Berlin, ce qui l’encourage à poursuivre son travail.
 Un film qui a été de nombreuses fois primé mais qui n'a pas encore été projeté en Egypte. Le réalisateur paie ainsi ses déclarations très critiques à l'égard du président Al-Sissi.


Manwala de Magdi Ahmed Ali
avec Amr Saad dans le rôle principal



C'est l’adaptation d’un roman  du journaliste Ibrahim Issa. C’est l’histoire du Cheikh Hatem Shenawi, un prédicateur  islamiste devenu une star grâce à ses émissions de télévision. Sa crédibilité chute brusquement quand le public apprend ses liens très étroits avec le pouvoir. 


Nous sommes des Egyptiens arméniens (Ehna El-Masreyin El Arman) de Waheed Sobhi, Eva Dadrian et Hanan Ezzat 

 

Ce documentaire évoque l'histoire de la communauté arménienne en Egypte. 


Les Constructeurs (Al bananwa), un court-métrage de Naji Ismaël
avec Mahmoud Gomaa, Khaled Al Fishawy, Saleh Abo Zaid, Fadel Aljarhy



L'année dernière, le festival d'Oran avait récompensé trois films égyptiens, cette année, aucun. Le jury, présidé par le cinéaste tunisien Férid Boughedir (Halfaouine, l'enfant des terrasses et Un Eté à la Goulette), a décerné son "Whir d'or" à En Attendant les Hirondelles du jeune réalisateur algérien, Karim Moussaoui.

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