lundi 2 juillet 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 juillet)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Dimanche 15 juillet à 23h

Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956)
avec Taheya Carioca, Mohsen Sarhane, Mahmoud El-Meliguy, Stephan Rosty, Serag Mounir, Mahmoud Ismaïl, Mohsen Sarhan, El Sayed Bedeir, Awatef Youssef, Hussein Ismaïl, Riad El Kasabgy, Shafik Nour El Din
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Thriller. Soltan, un important trafiquant de drogue, épouse Samara et l’initie à ses affaires. Elle devient une pièce maîtresse du gang. Mais la police parvient à introduire dans le réseau un indicateur. Samara en tombe aussitôt amoureuse. La situation se complique encore quand le patron de Soltan s’éprend de la jeune femme…


Samedi 14 juillet à 19h30

La Rebelle de Mahmoud Zulficar (Al Moutamaridah, 1963)
avec Sabah, Ahmed Mazhar, Fouad El Mohandes, Mahmoud Morsi, Nadia El Noqrachi, Abdelkhaleq Saleh, Aziza Helmy, Edmond Tuema, Samir Sabri, Hussein Ismaïl
Scénario : Zia Eddine Bibras


Sawsan est une jeune fille très riche qui croit que tout peut s'acheter, même les êtres humains. Le seul qui lui résiste, c'est Sami, un artiste peintre. Il refuse de devenir un jouet entre les mains de cette héritière capricieuse...


Vendredi 13 juillet à 19h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra), Salwa Mahmoud (Naboui), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (professeur Sultan)
Scénario : Sabri Ezzat
Musique : André Ryder
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman. 
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison. 
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, in n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Mercredi 11 juillet à 19h30

Je vous en prie, éclairez-moi d'Al Sayed Ziyada (Dellouni Ya Nas, 1954)
avec Dorya Ahmed, Chukry Sarhan, Olwiya Gamil, Mahmoud El Meleigy, Abdel Salam Al Nabulsi, Kitty, Mahmoud Shoukoko, Zinat Sedki, Omar El Gizawy, Hussein Issa, Hind Rostom, Abd El Nabi Mohamed, Tawfik El Deken, Ahmed Abdel Fattah
Scénario : Al Sayed Ziyada
Musique : Ibrahim Hussein, Mahmoud Shoukoko, Mohamed Fawzy, Attiah Sharara, Al Sayed Zyada


Nahed est la fille d’une femme très riche, célèbre pour sa rudesse et sa sévérité. Elle est amoureuse de Hassan mais sa mère refuse toute idée de mariage. Un jour, cette dernière surprend Nahed en compagnie d’Hassan dans une cabane au milieu des champs. Pour échapper au courroux maternel, Nahed fuit à travers la campagne et fait une chute. Elle perd connaissance. Quand elle recouvre ses esprits, elle n’ a plus aucun souvenir de sa vie présente ou passée. Elle est seule et ne sait plus où aller. Dans son errance, elle fait la rencontre d’un inconnu qui joue de la flûte au bord de l’eau. Cet homme se propose de l’aider : il l’emmène avec lui au Caire où il s’occupe d’un cabaret. C’est lui qui va la mettre en contact avec le Docteur Ezzat, un mystérieux hypnotiseur…


Mardi 10 juillet à 23h

Le Peloton d’Exécution d'Atef El Tayyeb (katibat al l’dam, 1989)
avec Nour El Sherif , Maaly Zayed, Mamdouh Abdelalim, Shawqi Shamekh, Salwa Khattab, Aziza Rached, Abdallah Meshref, Ibrahim El Shamy, Maaly Zayed
Scénario : Osama Anwar Okasha
Musique : Saïd Hejab et Amar El Sherei


Drame. A Suez, un groupe de résistants à l’occupation israélienne est dénoncé et tous ses membres sont exécutés sauf un. Ce survivant est accusé d’avoir trahi ses compagnons et de les avoir volés. Il est condamné à quatorze ans de prison. Après avoir purgé sa peine, l’ancien résistant se lance dans un long et difficile combat pour prouver son innocence.


Lundi 9 juillet à 19h30

Sans un Adieu d'Ahmed Diaa Eddine (Min ghair wadaa, 1951)
avec Aqila Rateb, Imad Hamdi, Madiha Yousri, Soheir Fakhry, Abdel Aziz Al Ahmed, Zinat Sedki, Mohamed Tawfik, Mahmoud El Sabaa, Rashad Ahmed
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy


Drame. Magdi Abdel Hamid est un chef d’entreprise. Il est condamné à plusieurs années de prison pour retard de paiement. Lors de sa détention, il apprend que sa maison a été détruite par un raid allemand. Sa femme serait morte et sa fille a disparu. Quand Magdi sort de prison, il recherche partout sa fille, en vain. Il accepte un emploi dans un grand domaine agricole. La propriétaire tombe amoureuse de lui. Ils se marient…


Dimanche 8 juillet à 17h

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)
avec Oum Kalthoum, Hassan Fayek, Stephan Rosti, Fouad Shafik, Mary Moneib et Zaki Toleimat
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.
Ismail abandonne sa femme Amal, la laissant seule avec leur fille Salwa. Celle-ci tombe malade et Alwa consulte le docteur Assem . Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique.


Samedi 7 juillet à 23h

Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine, Nagwa Fouad, Moharam Fouad, Amal Farid, Wedad Hamdy, Hassan El Baroudi
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy


Drame. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est une ferme. Il refuse la récompense mais accepte la proposition que lui fait la jeune femme : prendre la direction de l’exploitation agricole…


Vendredi 6 juillet à 23h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Imad Hamdi, Karima Mokhtar, Samir Ghanem, Hassan Mostafa, Nabil Badr, Mahmoud Shoukoko, Mahmoud El Tony
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich


Comédie musicale. Adel Naguib est cadre dirigeant dans une grande entreprise et il a épousé Nabila, la fille du PDG de la société. Adel tombe amoureux d’une modeste employée, Amira. Il révèle à la jeune femme ses sentiments et lui explique qu’il a épousé Nabila sans l’aimer, uniquement par ambition. A son tour, Amira avoue qu’elle s’est éprise de lui. Ils se marient en secret…


Jeudi 5 juillet à 19h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom, Rushdy Abaza, Omar Sharif, Ahmed El Haddad, Mohamed Kandil, Saïd Khalil, Hassan El Baroudi, Nazim Sharawi, Kamal Anwar, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassaneim
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab (Omar Sharif) est un jeune homme qui réside en Haute Egypte. Son père aveugle lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouk du village « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed (Rushdy Abaza) qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent. 
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Muhasab, Mujahed et les quatre membres d’équipage ne s’aperçoivent pas qu’ils sont suivis : Abu Safaan, un mauvais garçon du village, et ses complices sont bien décidés à tout faire pour récupérer l’argent. Ils mettent en place un stratagème : ils chargent une danseuse de leur connaissance (Hind Rostom) de s’introduire dans la felouk afin de séduire Muhasab et récupérer l’argent.

Mercredi 4 juillet à 19h30

Abou Al Dahab d’Helmy Rafla (1954)
avec Hoda Soltan, Farid Shawki, Mahmoud El Meleigy, Qout El Qoloub, Mohsen Hassanein, Mohamed Sobeih, Monir El Fangary, Zaki Mohamed Hassan, Rashad Hamed
Scénario : Zoheir Bakir
Dialogues : Abdullah Ahmed Abdullah et El Sayed Bedeir
Musique : Mahmoud Al Sharif, Ibrahim Hussein, Izzat El Gahely, Mohamed Abdel Wahab


Thriller. Hassan Bari est à la tête d’un important trafic de drogue qu’il dissimule derrière la vitrine honorable d’une entreprise de vente de fournitures médicales. Sa maîtresse Amina a donné naissance à un garçon. Pourtant, il refuse de l’épouser et de reconnaître l’enfant. Furieuse, la jeune femme se rend chez lui pour le tuer. Mais elle est devancée par Sabiet Al Atara qui s’était introduit dans l’appartement. Il a supprimé Hassan pour prendre la direction du trafic de drogue. Sous la contrainte, il fait signer à Amina une reconnaissance écrite stipulant que c’est elle seule qui a tué son amant. Désormais, elle devra exécuter tous les ordres de Sabiet sous peine d’être livrée à la police. Le malfrat pense qu’il va pouvoir conquérir sans difficulté la tête de l’organisation criminelle mais les autres membres du gang ne l’entendent pas de cette oreille. Ils lui préfèrent Abu Dahab. La rivalité entre les deux hommes va être sans merci, d’autant plus qu’ils se disputeront aussi le cœur d’une chanteuse…


Mardi 3 juillet à 19h30

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinîh, 1953)
avec Naima Akef, Mahmoud Shoukoko, Chukry Sarhan, Abd El Fatah El Kosary, Zinat Sedki, Mahmoud El Meleigy, Samira Ahmed, Zouzou Chakib, Wedad Hamdy, Aziza Helmy, Hassan El Baroudy, Safa El Gamil
D’après un récit de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Lundi 2 juillet à 23h

Héros jusqu'au bout de Houssam Al Din Mustafa (Batal lil Nihaya (1963)
avec Lotfy Abdel Hamid, Farid Shawki, Laila Taher, Mahmoud El-Meleigy, Tawfik El Deken, Nahed Samir, Ali Roshdy, Helen, Nazim Sharawi, Mohamed El Dafrawi, Khristo Kladakis, Abdel Badi El Arabi, Badr Nofal, Mohsen Hassanein
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani

Thriller. Hafez Amin dirige un orphelinat à Alexandrie. C’est un homme estimé. En fait cette honorable fonction au sein d’une œuvre de bienfaisance est une couverture pour dissimuler ses activités criminelles : il est à la tête d’un gang dont la spécialité est le kidnapping des enfants de familles fortunées. Il s’en prend notamment aux personnalités qui composent le conseil d’administration de son orphelinat. Il les menace d’enlever leur enfant s’ils refusent de payer la rançon demandée. La plupart des familles accepte le marché et se garde bien de prévenir la police. Cette dernière finit par être alertée. On fait appel à Ibrahim, un ancien gangster qui a payé sa dette à la société, pour qu’il s’infiltre dans l’organisation criminelle…


Dimanche 1er juillet à 23h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)
avec Abdel Halim Hafez, Hussein Riad, Shadia, Wedad Hamdy, Zouzou Nabil, Abdel Wareth Asr, Hassan El Baroudy, Zaki Ibrahim, May Ezz El Din, Nabil Al Zakzouky, Ali Abd El Al, Hassan Hamed, Mounir El Fangary, Ragaa Youssef, Mohamed Shawki
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia


Comédie musicale. Allam est un musicien célèbre qui souffre d'avoir été abandonné par sa femme. Il est attiré par Siham, une jeune chanteuse, mais n'ose lui déclarer sa flamme. Un de ses amis lui demande de prendre son fils Galal à ses côtés pour lui enseigner le chant. Très vite, Galal et Siham vont tomber amoureux l'un de l'autre, au grand désarroi d'Allam.



mardi 26 juin 2018

Festival des Cinéma Arabes à l'IMA

معهد العالم العربي
مهرجان السينما العربية



La première édition du Festival des Cinémas Arabes se tiendra du 28 juin au 6 juillet à l'Institut du Monde Arabe (Paris). 
La présidente d'honneur de la manifestation est la réalisatrice et comédienne palestinienne Hiam Abbass.

Dix films égyptiens concourront pour les différents prix remis lors du festival :


2 longs-métrages de fiction


KISS ME NOT de Ahmed Amer (2017)
Scénario : Ahmed Amer
avec Yasmin Raeis, Mohamed Mahran, Salwa Mohamed Ali
Synopsis : Ibrahim, qui réalise un documentaire sur le déclin des baisers au cinéma, filme les coulisses du film de Tamer, dans lequel deux comédiens doivent s’embrasser lors d’une scène déterminante. Mais Fagr, l’actrice principale, refuse de la tourner...
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 19h00



PHOTOCOPIE de Tamer Ashry (2017)
Scénario : Haitham Dabbour
avec Mahmoud Hemeda, Sherine Reda, Aly Eltayeb, Ahmed Dash
Synopsis : Mahmoud est retraité, à la tête d’un petit magasin de photocopies qui connaît des difficultés financières. N’ayant jamais connu l’amour, il tombe un jour sous le charme de sa voisine, Safeya, une veuve atteinte d’un cancer. Avec l’aide de son entourage, il tente alors de la séduire en multipliant les attentions délicates.
Projection : jeudi 5 juillet 2018 à 21h00




4 Courts-métrages de fiction


AFFABILITÉ de Ahmed Nader (2017)
Scénario et montage : Ahmed Nader
avec Abdel Rahman, Abou Zahra, Ragaa Hussein 
Synopsis : Nabila et Mahmoud, un couple de personnes âgées, vivent au rythme des films que diffuse leur télévision.
Projection : lundi 2 juillet 2018 à 16h30



MARCHE ARRIÈRE de Noha Adel (2017)
avec Ahmed Essam, Mona El Namoury, Hanin Hanafi, Shadi Hakim, Khaled Mamdouh
Synopsis : Un matin, deux automobilistes, une femme et un homme, s’engagent en sens inverse dans une petite rue du Caire. Ni l’un ni l’autre ne veut reculer… C’est l’embouteillage, qui se transforme en véritable spectacle.
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 16h30



PUNCHLINE de Christophe M. Saber (2017)
Scénario et montage : Christophe M. Saber 
avec Mehdi Djaadi, Alain Borek, Laurent Baier
Synopsis : Deux apprentis gangsters ont enlevé un homme et sont chargés de le tuer. Mais quelle est la meilleure « phrase choc », punchline, à proférer avant de passer à l’acte ? Les deux compères ne parviennent pas à se mettre d’accord !
Projection : jeudi 5 juillet 2018 à 16h30



SACRILÈGE de Christophe M. Saber (2017)
Scénario : Christophe M. Saber
avec Mehdi Djaadi, Jérémie Saber, Nassim Kheroufi, Kamel Kheroufi Samir Kherouf, Abdeloued
Synopsis : Saoud est le chef d’une bande de jeunes de Saint-Étienne. Il a l’habitude d’être au centre de l’attention. Mais un jour, il est accusé d’avoir volé l’argent de la mosquée. Tout le monde lui tourne le dos…
Projection : jeudi 5 juillet 2018 à 16h30





2 longs-métrages documentaires


NOUS N’AVONS JAMAIS ÉTÉ ENFANTS de Mahmoud Soliman (2016)
Scénario et image : Mahmoud Soliman
Synopsis : Ce documentaire retrace sur treize ans l’histoire de Nadia, une mère de famille égyptienne élevant seule ses quatre enfants. En dépit de la misère dans laquelle elle vit, elle tente d’inculquer des valeurs à ses enfants et de leur donner une bonne éducation. Le Printemps arabe fait renaître en elle une lueur d’espoir, mais elle déchantera très vite...
Projection : lundi 2 juillet 2018 à 11h



KHAN, LE MENTOR de Ahmed Rashwan (2018)
Scénario : Ahmed Rashwan 
Synopsis : Mohammed Khan est le chef de file de la génération des années quatre-vingt du cinéma égyptien, qui a eu un grand impact sur la scène artistique et l’histoire du cinéma arabe. Dans ce documentaire, Ahmed Rashwan, qui fut son élève, révèle les détails de son parcours et de sa collaboration avec cette figure emblématique.
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 11h 




2 courts-métrages documentaires


MA FENÊTRE de Bahaa El Gamal (2016)
Scénario, image et montage : Bahaa El Gamal
Synopsis : Au Caire, on ne peut distinguer le bruit des feux d’artifices de celui des bombes. Dans cette foule et ce vacarme incessants, certains, privés de toute harmonie, préfèrent émigrer. Mais un jeune homme semble avoir trouvé sa mélodie…
Projection : lundi 2 juillet 2018 à 14h 



SCULPTING IN TIME de Youssef Nasser (2017)
Scénario : Youssef Nasser
Synopsis : Nagui Shaker, un artiste avant-gardiste égyptien nous livre ses sources d’inspiration, ses influences, et détaille les différents supports qui ont accompagné les phases successives de son œuvre. 
Projection : mardi 3 juillet 2018 à 11h




Les textes de présentation des films sont extraits du programme officiel du festival.  


mercredi 20 juin 2018

Amal Farid (1938-2018)

آمال فريد


L'actrice égyptienne Amal Farid est morte ce matin au Caire.
Photo : Femmes Interdites de Mahmoud Zulficar (1959)

Amal Farid tourne son premier film en 1954 à l'âge de seize ans (Rendez-vous avec le Bonheur d'Ezzel Dine Zulficar) et elle met un terme à sa carrière en 1968 pour se consacrer à son mari, un ingénieur égyptien travaillant à Moscou. En une quinzaine d'années, elle va jouer dans vingt-neuf films et marquer durablement le public égyptien par son charme et son talent.

dimanche 17 juin 2018

Les réalisateurs : Youssef Chahine (1926-2008)

يوسف شاهين

Youssef Chahine est né à Alexandrie en 1926. Il effectue une grande partie de sa scolarité à Victoria Collège, une institution prestigieuse crée par les Britanniques au début du siècle. 

Après son baccalauréat, il part en Californie : il est fasciné par les grandes stars américaines et souhaite devenir acteur. En fait, au Pasadena Playhouse (un théâtre qui abrite une école d’art dramatique), il va surtout étudier la réalisation. 

Quand il rentre en Egypte, son diplôme en poche, le réalisateur Alevise Orfanelli l’aide à faire ses débuts dans l’industrie cinématographique. 

A vingt-quatre ans, il tourne son premier film, Papa Amin (Baba Amin) qui connaît un grand succès. L’année suivante, il est invité au festival de Cannes pour présenter Fils du Nil (Ibn al-Nil). 

En 1954, il donne son premier rôle à Omar Sharif dans Ciel d’Enfer (Sira` fi al-Wadi). C’est d’ailleurs sur le tournage de ce film que le jeune acteur fait la connaissance de celle qui deviendra sa femme un an plus tard, Faten Hamama. 

En 1958, il réalise Gare Centrale (Bab al-Hadid) que l’on peut considérer comme son premier chef d’œuvre. Il y tient aussi le rôle principal. A sa sortie, ce film sera un échec commercial retentissant. 

La même année, il tourne Djamila l’Algérienne (Djamila Bouhired), un film de propagande à la gloire de la combattante nationaliste Djamila Bouhired qui était à l’époque en prison. 

En 1963, il tourne Saladin (Al Nasser Salah Ad-Din), une superproduction « hollywoodienne » qui évoque l’une des plus célèbres figures de l’histoire égyptienne. On peut y voir aussi en filigrane un panégyrique du Raïs Gamal Abdel Nasser. 

En 1970, c’est La Terre (Al-Ard), adaptation d’un roman d’Abdel Rahman Al Charkaoui. Cet hymne aux paysans égyptiens est souvent présenté comme son plus grand film juste après Gare Centrale

A la fin des années soixante-dix, Youssef Chahine réalise le premier volet de sa trilogie autobiographique : Alexandrie… pourquoi ? (Iskandariyah.. lih?, Ours d’Argent au Festival de Berlin) 

En 1986, il fait jouer Dalida dans l’adaptation d’un roman d’Andrée Chédid, Le Sixième Jour ( al-Yawm al-Sadis). La chanteuse se suicidera l’année suivante. 

En 1994, il réalise L’Emigré (Al-Mohagir) avec Miche Piccoli et Yousra. Ce sera son plus grand succès commercial dans son pays. Ce récit d’inspiration biblique qui prône la tolérance sera néanmoins interdit en Egypte à la demande de certains cercles intégristes. Il faudra un procès pour que sa diffusion soit à nouveau autorisée. 

En 1997, il poursuit son combat pour un Islam des Lumières avec Le Destin (Al Massir), un biopic consacré au savant Averroès, personnalité centrale d’Al Andalous. 

Avec son dernier film en 2007, il revient au Caire pour un thriller : le Chaos (Hiya fawda) est l’histoire d’un flic corrompu harcelant une jeune femme dont il est fou amoureux. 

Youssef Chahine : une œuvre hétéroclite, un style fluctuant (quelque part entre Sergueï Eisenstein et Claude Lelouch) mais le seul réalisateur égyptien ayant obtenu une reconnaissance internationale.


Treize films de Youssef Chahine ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Le Grand Bouffon (Al Moharrag el Kabir, 1952)
avec Youssef Wahbi (Shahtout), Faten Hamama (Asrar), Nabil Al Alfi (Saïd, le mécanicien), Hassan Fayek (Hosni, le secretaire), Mary Ezz Eddin (Almaz Hanim), Ferdoos Mohamed (Madame Karima, la mère d’Asrar), Serag Mounir (Al Antabli Bey), Ibrahim Hechmat (le médecin), Hassan Al Baroudi (Cheikh Saleh Al-Baqal), Wedad Hamdy (une cuisinière), Sana Samih (une cuisinière), Nadia Al Sabei (une cuisinière), Abdel Hamid Zaki (le mazoun), Goma Edriss (le chauffeur), Samia Roshdi (mère de l’enfant errant)
Scénario : Mohamed Abou Youssef, Mahmoud Ismaïl, Youssef Chahine
D’après une histoire de l’auteur britannique Shelley Smith
Musique : Ibrahim Hussein, Hussein Janid, Ibrahim Haggag
Production : Abdel Halim Nasr


Shahtout est employé dans une grande entreprise dirigée par une femme énergique, Almaz Hanim. Cette dernière et son mari, Al Antabli Bey, ne s’entendent pas. Les querelles sont fréquentes et ils ont déjà divorcé trois fois. Al Antabli Bey ne peut renoncer à la fortune de sa femme et il souhaite se remarier au plus vite. Mais la loi coranique est formelle : après trois divorces, la femme doit épouser un autre homme puis divorcer avant de pouvoir à nouveau convoler avec son ancien mari (le Coran, sourate de la vache : « S’il divorce d’avec elle la troisième fois, alors elle ne lui sera plus licite tant qu’elle n’en aura pas épousé un autre »). On demande donc à Shahtout d’épouser sa patronne, de passer une nuit au domicile conjugal puis de divorcer dès le lendemain matin. Le petit employé a accepté cette mission bien qu’il soit amoureux d’Asrar, la fille de sa logeuse. Lors de la nuit de noce, un événement incroyable survient : Almaz Hanim meurt et Shahtout devient le seul héritier de sa fortune. Le nouveau veuf se jette alors sur tous les plaisirs que la richesse permet : il mène une vie de pacha, entouré de danseuses et de chanteuses aussi séduisantes les unes que les autres. Mais il n’a pas oublié pour autant la jeune Asrar qu’il espère bien conquérir grâce à sa fortune tombée du ciel !

Notre avis : dans la filmographie de Youssef Chahine, ce film est souvent oublié et c’est bien dommage. « Le Grand Bouffon » est une excellente comédie musicale avec des numéros chantés et dansés réalisés avec une virtuosité sans égale. Le célèbre cinéaste semble mener toute son équipe comme un chef d’orchestre dirige son orchestre, avec fougue et sensibilité tout en ne lâchant rien sur la rigueur et la précision dans l’exécution. Pendant les deux premiers tiers du film, le tempo adopté est celui des opéras de Rossini ou de Mozart : allegro, vivace, et parfois prestissimo. Certes Youssef Wahbi dans le rôle du veuf bienheureux cabotine un peu mais il possède l’énergie et la truculence qui conviennent au personnage. Dans la dernière partie, la comédie s’efface pour laisser la place au drame. Les danses et les chansons disparaissent, restent la souffrance, l’angoisse et le spectre de la mort. Sur le plan artistique, cette dernière partie du film nous a moins convaincu que la première mais reconnaissons la hardiesse du cinéaste qui ose évoquer la maladie et la mort dans ce qui se présentait au départ comme un aimable divertissement.


La Dame du Train (Sayedat al Qitar, 1952)
avec Yehia Chahine (Farid), Layla Mourad (Fakria Fawzi/Nadia), Saïd Abou Bakr (l’assistant de Farid), Zinab Mohamed (la servante), Imad Hamdi, Ferdoos Mohamed (Khalia), Mimi Assaf (Nadia enfant, la fille de Farid et de Fakria), (Abdul Aziz Ahmed (le mari de Khalia), Seraj Mounir (Ahmed Al-Shamashji, le directeur de l’usine), Emad Hamdi (Essam, le fils d’Ahmed)
Scénario : Nairouz Abdel Malak et Youssef Chahine 
Musique : Ibrahim Hajaj, Hussein Guenid, Mahmoud El Sherif
appréciation : 3/5


Drame. Zakia est une célèbre chanteuse. Elle est mariée à Farid qui passe toutes ses nuits dans les casinos où il dépense des sommes considérables. Quand elle rentre de ses concerts, Zakia retrouve sa petite fille et sa fidèle gouvernante dont l’affection la console de ses déboires conjugaux.
Un soir elle prend un train qui en pleine nuit déraille. La catastrophe et le décès de Zakia font les gros titres de la presse. Son mari s’empresse de récupérer l’argent de l’assurance afin de rembourser des dettes de jeu. En fait, la chanteuse n’est pas morte. Elle a été recueillie par un vieux couple de paysans qui veille sur elle jusqu’à son rétablissement. Une fois sur pied, elle téléphone à son mari pour lui annoncer son retour. Celui-ci est atterré. Il exige de son épouse qu’elle se cache dans une maison isolée pour lui laisser le temps de régler ses problèmes d’argent. Mais très vite, Zakia ne supporte plus cette situation. Elle veut pouvoir vivre avec sa fille. Farid décide de la supprimer.



Siraa fil-Wadi (Ciel d'Enfer, 1954)
avec Faten Hamama, Omar Sharif, Zaki Rostom, Farid Shawki , Zaki Ibrahim, Menassa Fahmy
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Fouad El Zahry
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.


Drame. Ahmed, un jeune ingénieur, entretient une relation amoureuse avec Amal. Leur idylle doit rester secrète car leurs pères respectifs sont deux riches exploitants agricoles qui se livrent une concurrence sans merci. Pour se débarrasser de son rival, Taher Pasha, le père d’Amal, parvient à lui faire endosser la responsabilité d’un crime qu’il na pas commis. Le père d’Ahmed est condamné à mort par la justice. Après son exécution, Selim, le fils de la victime se lance à la poursuite d’Ahmed pour se venger. Le jeune ingénieur est obligé de se cacher dans un ancien temple en plein désert. ..


Les eaux noires de Youssef Chahine (Seraa Fel Minaa, 1956)
avec Faten Hamama (Hamidah), Omar Sharif (Ragab), Ferdoos Mohamed (la mère de Ragab), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Hussein Riad (le père de Mamdouh), Tawfiq El Deken (l’ancien directeur de la compagnie maritime), Aziza Helmy (la mère de Mamdouh), Abdel Hamid Badaoui (chef d’une équipe de dockers), Reyad El Kasabgy (chef d’une équipe de dockers), Mohamed Sobeih (Munhim), Tousoun Motamad (un docker), Metawea Oweis (un docker)
Scénario : Youssef Chahine, Lisette Fayed, El Sayed Bedeir, Mohamed Refaat
Musique : Fouad El ZahiryProduction : Gabriel Talhami


Après trois ans d'absence, Ragab, un jeune marin, rentre chez lui, à Alexandrie. Il retrouve sa mère qui tient un petit café sur le port et sa cousine Hamidah. Cette dernière est devenue une jeune fille ravissante. Elle fréquente Mamdouh, le fils du propriétaire d’une grande compagnie maritime. Ragab est très irrité par la complicité qui règne entre Mamdouh et sa cousine. Il est depuis toujours amoureux d’Hamidah et, avec l’argent qu’il avait gagné, il espérait bien pouvoir l’épouser. Mamdouh est un rival d’autant plus sérieux qu’il est devenu le directeur de la compagnie maritime. Cette nomination n’est pas du goût d’Izzat, l’ancien directeur qui se sent floué : alors que cela faisait plus de vingt ans qu’il travaillait au sein de la compagnie, on lui retire subitement son poste pour le confier au fils du propriétaire. Izzat ne va pas se laisser faire et va s’ingénier à compliquer la tâche de Mamdouh…


Tu es Mon Amour (Anta Habibi, 1957)
avec Farid Al Atrache, Shadia, Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mimi Chakib, Serag Mounir, Abdel Moneim Ibrahim, Zinat Sedki, Abdel Aziz Al Ahmed
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid A Atrache 
appréciation : 4/5


Comédie. Yasmina et Farid sont cousins. Bien qu’ils se méprisent, ils sont obligés de se marier pour se conformer aux dernières volontés du grand-père : pas de mariage, pas d’héritage. A l’insu de ses parents, Farid passe toutes ses nuits dans un club où il chante. Il a une liaison avec Nana, une danseuse orientale qui se produit dans le même établissement. C’est dire si ce mariage ne l’enchante guère. Avec Yasmina, ils conviennent que leur union restera de pure forme. En voyage de noces, ils se rendent à Aswan accompagnée de Nana et de Zaher, un ami de Farid. Malgré leurs incessantes disputes, les deux époux finiront par tomber amoureux l’un de l’autre.



Djamila l'Algérienne (Jamila, 1958)
avec Magda (Jamila Bouhired), Ahmed Mazhar (Youssef), Salah Zulficar (Azam), Zahrat Al Oula (Bouazza), Rushdy Abaza (Bigeard), Kariman (Hassiba), Farida Fahmy (Simone), Hussein Riad (le juge Habib), Mahmoud El Meleigy (l’avocat français Jacques Verges), Fakher Fakher (Mustapha, l’oncle de Jamila), Adly Kasseb (chef de la résistance algérienne)
Scénario : Youssef El Sebaï, Naguib Mahfouz, Abd El Rahman El Sharqawy, Ali El Zorkani, Wajih Najib
Le film a été produit par Magda, son interprète principale.


Biographie de la combattante algérienne Jamila Bouhired. Elle naît en 1935 et vit dans la Casbah. Etudiante, elle rejoint les membres du FLN. Elle commet plusieurs attentats contre la présence française à Alger. Elle est arrêtée en 1957. Après avoir été torturée, elle est condamnée à mort. Grâce à une campagne médiatique orchestrée par son avocat Jacques Vergès pour informer l’opinion internationale du sort de sa cliente et de ses amis, elle est graciée en 1962. 
Début du film : Jamila et son frère Hadi ont quitté la campagne pour vivre chez leur oncle dans le quartier populaire de la Casbah. Ainsi, Jamila peut aller à l’école et s’instruire. Très vite, elle comprend la profonde injustice que constitue le colonialisme : les Français vivent dans le luxe tandis que les Algériens sont réduits à la misère. Les années passent. Jamila est devenue une jolie étudiante, intelligente et studieuse. Avec ses amies, elle évoque souvent la situation politique du pays. Certaines de ses camarades ne cachent plus leur haine de l’occupant et s’en prennent à l’une de leurs condisciples, Hassiba, la fille du juge Habib qui collabore avec les autorités françaises. Jamila adopte une position modérée : elle réprouve le recours à la violence, en paroles comme en actes. Mais la suite des événements va la contraindre à changer radicalement de point de vue.


Gare centrale (Bab El Hadid, 1958)
avec Youssef Chahine (Kenaoui) , Hind Rostom (Hanouma) , Farid Chawki (Abou Siri), Hassan El Baroudi (Madbouli), Abdel Aziz Khalil (Abou Gaber), Hussein Ismaïl (le passager du train), Safia Tharwat (Alawatim), Ahmed Abaza (Mansour), Abbas El Dali (Abbas Al Shayyal)
Scénario : Abdel Hai Adib
Musique : Fouad El Zahry
figure dans la liste des 15 films les plus importants du cinéma égyptien


Classique. Le boiteux et simple d’esprit Kenaoui vend des journaux à la gare centrale du Caire. Incapable de séduire une femme, il vit dans une frustration sexuelle permanente. Il a couvert les murs de sa cabane d’images de pin-ups et de femmes dénudées. Dans la gare, il rencontre régulièrement Hanouma, la pulpeuse vendeuse de limonade et il en est tombé follement amoureux. Malheureusement pour Kenaoui, Hanouma n’a d’yeux que pour Abou Siri, un bagagiste costaud et fort en gueule. Un jour, les deux amoureux se disputent en présence du vendeur de journaux. Ce dernier pense que la voie est libre : il déclare sa flamme à Hanouma et lui offre un bijou qui avait appartenu à sa mère. La jeune femme le rabroue sans ménagement. Kenaoui veut se venger…

Notre avis : le meilleur film de Youssef Chahine. Si aujourd’hui « Gare Centrale » est considéré comme une réussite incontestable par le public et les critiques, il n’en fut pas de même à sa sortie. Sans doute est-ce dû au fait que le cinéaste avait osé provoquer la morale traditionnelle et les conventions du cinéma commercial des années cinquante en choisissant comme personnage principal un handicapé obsédé sexuel. Non sans un certain panache, Chahine décida d’incarner lui-même cet être difforme et déconcertant. Autre objet de scandale : la puissance érotique du personnage joué par Hind Rostom. Ce film contribua grandement à faire de l’actrice « la Marylin Monroe » égyptienne. « Gare Centrale » est une œuvre unique, en ce sens où elle reprend certains thèmes familiers du cinéma de l’époque tout en rompant avec les codes et les stéréotypes de celui-ci. Pour la réalisation de son douzième film, le jeune cinéaste de trente-deux ans a revendiqué et obtenu une liberté totale. Il a ainsi montré la voie aux grands réalisateurs des décennies suivantes.


A Toi pour Toujours (Hob Ila Abad, 1959)
avec Ahmad Ramzy, Nadia Lotfi, Mahmoud El Meleigy, Sayed Suleiman, Khaireya Khairy, Hassan Al Dweni, Abbas El Daly, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassanein, Badr Nofal, Abdel Azim Kamel, Anwar Madkor, Hussein Asar, Zaki Ibrahim, George Yordanis
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef et Waji Naguib 
Production : Ramsès Naguib


Thriller. Ashraf travaille comme comptable dans une entreprise. Il est accusé d’avoir volé de l’argent alors que c’est sa collègue Amal la coupable. Il le sait mais il refuse de la dénoncer. Il est renvoyé. Peu importe : Ashraf et Amal tombent amoureux l’un de l’autre. Ils sont heureux jusqu’au jour où l’ancien compagnon de la jeune femme fait irruption chez elle. L’homme est très agressif : il vient de sortir de prison et il a besoin d’argent. Ashraf intervient. Il l’assomme d’un formidable coup de poing. L’homme s’effondre et meurt. Catastrophé, Ashraf se rend chez son frère Mahmoud pour lui demander de l’aide. Ce dernier est un avocat ambitieux qui se présente aux prochaines élections législatives. Il craint par-dessus tout le scandale. Il interdit à son frère de se rendre à la police pour se dénoncer. Peu après, un innocent est accusé du crime.


Saladin (Al-Nasser Saleheddin , 1963)
avec Ahmed Mazhar (Saladin), Omar El-Hariri (Philippe II de France), Mahmoud El-Meliguy (Conrad de Montferrat), Leila Fawzi (Virginie, princesse de Kerak), Hamdi Geiss (Richard Cœur de lion), Nadia Lutfi (Louise de Lusignan), Laila Taher (La reine Bérengère de Navarre), Salah Zulfikar (Issa) 
Scénario: Mohamed Abdel Gawad, Youssef Chahine, Abdel Rahman Charkaoui, Youssef El Sebai, Ezzel Dine Zulficar, Naguib Mahfouz
appréciation : 3/5
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.


Fresque historique. A la fin du XIIe siècle, Saladin, vizir d’Egypte, libère Jérusalem occupée par les chrétiens. Les Rois de France et d’Angleterre lancent la troisième croisade afin de récupérer la ville sainte.



Al Ard (Youssef Chahine, 1970)
avec Hamdy Ahmed, Yehia Chahine, Ezzat El Alaili, Mahmoud El Meligi, Najwa Ibrahim, Tawfiq Aldakn, Fatima Oumara
adapté d'un roman d'Abd al-Rahman al-Charqawi
Dans le la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps, La Terre est classée troisième.


Drame. Dans un village du delta du Nil, les paysans vivent difficilement. Un jour, les autorités décident de restreindre les permis d’irrigation. Au même moment, le seigneur local se construit un palais et projette de faire tracer une route qui va spolier les paysans de leurs terres. Accablés, ceux-ci tentent de se révolter.


Le Moineau (Al Usfour, 1974)
avec Ali El Cherif, Mahmoud El-Meleigy, Seif El Din, Mariam Fakhr Eddine, Habiba, Mohsena Tewfik, Salah Kabil, Habiba, Saïf Abdel Rahman, Mahmoud Qabil, Hassan El Baroudy, Hamdy Ahmed, Salah Mansour, Mohamed Abou Ashish
Scénario : Youssef Chahine et Lotfy El Kholy
Musique : Ali Ismaïl et Al Sheikh Imam
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.


L’action se passe en 1967 pendant la guerre des six jours. Un jeune policier est envoyé à la campagne pour arrêter un voleur mais très vite il comprend que celui-ci n’est qu’un pion dans un jeu dirigé par de puissants mafieux. Le policier découvre alors que toute la société égyptienne est gangrénée par une corruption généralisée.
Dans la dernière partie de son film, Chahine critique l’attitude de Nasser qui, après la défaite, annonce sa démission à la télévision. Ceci vaudra au Moineau une interdiction de sortie qui ne sera levée qu’un an plus tard.


Le Retour de l'Enfant Prodigue (Awdat Al-Ibn Al-Dal, 1976)
avec Chukry Sarhan, Hoda Soltan, Mahmoud El-Meliguy, Soheir El-Morshidy, Ali El Cherif, Hesham Selim, Ahmed Bedir, Ragaa Hussein, Sid Ali Kouiret, Magda El-Roomy, Salah Jahine, Ahmed Abdel Warss
Librement inspiré du roman d'André Gide (1907) pour le transposer dans l'Egypte de l'entre deux guerres.
Scénario : Farouk Blofa, Salah Gahin, Youssef Chahine
Musique : Saïd Makawi, Abou Zeid Hassan, Kamal Al Tawil, Baligh Hamdy
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.


Ali est libéré après 12 ans d’emprisonnement. Il est attendu dans le village de Mitchaboura par les siens, les Madbouly, propriétaires d’une petite entreprise et par les ouvriers, pour qui il représente l’espoir. Pour Ibrahim, le retour d’Ali, son oncle, doit lui permettre d’aller étudier à l’étranger, malgré l'opposition de son père. Pour Fatma, qui a tout sacrifié à l'amour qu’elle vouait à Ali absent, c’est la grande désillusion.


Alexandrie Pourquoi ? (Iskendriya Leih?, 1979)
avec Leila Fawzi, Yehia Chahine, Youssef Wahby, Mohsena Tawfik, Ahmed Zaki, Naglaa Fathy, Farid Shawqi, Mahmoud El-Meleigy, Ezzat El Alaili, Zouzou Hamdi El Hakim, Antic Melkior, Zeinab Sedky, Saïf Abdel Rahman, Aqeila Rateb 
Scénario : Mohsen Zayed et Youssef Chahine
Musique : Fouad El Zahry
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien. 


Premier volet de la trilogie du réalisateur dans lequel il raconte sa jeunesse au sein de sa famille, de son école et de sa ville. 1942, Alexandrie. L'Egypte, sous la domination britannique, s'attend a la prochaine arrivée de troupes allemandes la bataille d'El-Alamein est imminente. Yehia, un adolescent passionné par le cinéma américain, veut devenir acteur et prépare un spectacle avec ses camarades du lycée catholique.

samedi 16 juin 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 29 juin)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 29 juin à 18h

Le Fils du Forgeron de Youssef Wahby (Ibn el haddad, 1944)
avec Youssef Wahby, Madiha Yousri, Fouad Shafik, Olwiyya Gamil, Mahmoud El Meleigy, Mohamed Kamel, Zaki Ibrahim, Mohamed El Dib, Mohamed Shawki, Nabawya Mostafa
Scénario et dialogues : Youssef Wahby


Adaptation du roman de l’écrivain français Georges Ohnet, le Maître des Forges (1882)
Taha est le fils d’un simple ouvrier mais grâce à l’éducation qu’il a reçue, il a obtenu un diplôme d’ingénieur et est devenu chef d’entreprise. Il épouse la fille d’un aristocrate. Très vite, il comprend que sa jeune femme est un être égoïste qui n’a que mépris pour lui…


Jeudi 28 juin à 19h30

Le Monstre de Salah Abu Seif (El Wahsh, 1954)
avec Anwar Wagdi, Samia Gamal, Mahmoud El Meleigy, Abbas Fares, Samiha Ayoub, Mohamed Tawfik, Kamal Anwar, Ibrahim Moheb, Ahmed El-Hamaky, Ibrahim Hechmat, Soleiman El Gendy
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abu Seif, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry
  
Thriller rural. Abdel Sabour est à la tête d’un gang qui fait régner la terreur dans un petit village de Haute-Egypte. Il force les paysans à lui vendre leurs terres à vil prix. Si ceux-ci résistent, il fait enlever leurs enfants et réclame une rançon. Abdel Sabour jouit d’une totale impunité car il est protégé par Radwan Pacha à qui il rend de précieux services lors des élections. Les autorités finissent par s’émouvoir d’une telle situation. Un officier de police s’installe avec femme et enfant dans le village. Sa mission : démanteler le gang et rétablir l’ordre…

Mercredi 27 juin à 23h

Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim, Salah Zulficar, Zahrat Al Oula, Nahed Sharif, Fathia Chahine, Fayza Ahmed, Amal Farid, Zaki Rostom, Samia Roshdy, Ali Kamal, Ahmed Bali
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi


Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…


Mardi 26 juin à 17h

Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (El Mady el maghool, 1946)
avec Layla Mourad, Ahmad Salem, Bishara Wakim, Amina Nour Eddin, Ahmed Allam, Ferdoos Mohamed, El Saïd Bedeir, Souad Hussein, Fathia Fouad, Victoria Hobeika, Mohamed Attiah, Abdel Aziz Hamdy
Dialogues : Badie’ Khairy
Paroles des chansons : Ahmed Rami


Drame. Ahmed Alawi est un homme très riche. Un jour il décide de partir en voyage seul vers une destination qu’il veut garder secrète. Le train qu’il a pris déraille. Dans l’accident, Ahmed a perdu connaissance. Il recouvre ses esprits à l’hôpital mais il n’a plus aucun souvenir de sa vie passée. Il tombe amoureux de l’infirmière qui le soigne. Celle-ci fait publier une photo de lui dans le journal pour tenter de retrouver sa famille…


Lundi 25 juin à 23h

Sultan de Niazi Mostafa (1958)
avec Farid Shawki, Rushdy Abaza, Berlanti Abdel hamid, Nadia Lutfi, Tawfik El Deken, Samiha Tawfik, Adly Kasseb, Fakher Fakher, Nahed Samir
Scénario : Niazi Mostafa et Abdel Hay Adib
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Mohamed Roshdy, Sonia Abdel Wahab, Naguib Al Selhdar, Fathy Qora


Un jeune homme pauvre réussit à faire carrière dans l’armée. Un jour, il doit s’absenter de la brigade sans en avoir l’autorisation car sa mère est gravement malade. Elle meurt dans ses bras. A son retour dans sa caserne, il est injustement accusé de vol, un délit qui signifie le renvoi de l’armée et la prison. Ne pouvant prouver son innocence, il déserte et se lance dans la carrière du crime…


Dimanche 24 juin à 23h

La Colère des Parents d'Hassan Al Imam ( ghadab el waldeen, 1952)
Shadia, Mohsen Sarhan, Amina Rizk, Hussein Riad, Samia Tawfik, Zouzou Hamdi El Hakim, Chukry Sarhan, Ahmed Allam, Fakher Fakher, Mohamed El Dib, Thuraya Fakhry, Abdel Hamid Zaki
Scénario : Hassan El Emam et Hassan Abdel Wahab
Dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Mahmoud Al Sharif, Fathy Qora, Ibrahim Haggag


Mélodrame. Imam Mohamed est un homme vertueux et travailleur qui a tout sacrifié à la réussite de son fils unique. Lui et sa femme ont hypothéqué leur maison afin de financer ses études dans une école de commerce et un fois que le jeune homme a obtenu son diplôme, Imam lui a trouvé une place dans la société qui l'emploie. 
Mais le fils ne manifeste aucune gratitude à l’égard de ses parents. Il a toujours souffert d’appartenir à une famille modeste face à ses condisciples plus aisés. A son père et à sa mère, il réclame sans cesse davantage afin de mener une existence conforme à ses désirs. Et ses exigences se font encore plus pressantes depuis qu’il a pris pour maîtresse une danseuse. Contre l’avis de son père, il l’épouse. Erreur fatale : elle le conduira au crime… 
En 1976, Hassan El Imam réalisera un remake de ce film avec Farid Shawki dans le rôle du père et Samir Sabri dans celui du fils.


Samedi 23 juin à 19h30

Sous le Ciel de la Ville d’Hussein Helmy El Mohandes (Tahta Samaa Almadina, 1961)
avec Eman, Kamal El Shennawy, Hussein Riad, Zouzou Chakib, Sherin, Lotfi Abdel Hamid, Nahed Sharif, Tawfiq El Deken, Amira Amir, Abdel Moneim Basiony, Nagwa Fouad, Mohamed Abdel Moteleb, Dalal
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq


Drame social. Histoires croisées de trois femmes. Soad a épousé un jeune avocat réputé pour son honnêteté, une qualité qu’elle considère comme un frein à son ambition. Elle finit par le quitter. Bassima a été chassée de chez elle par son beau-père. Elle est recueillie par un couple de proxénètes qui va la forcer à se prostituer. Et enfin, Mona qui a été abandonnée par son amant, un homme d’affaires corrompu. Elle se retrouve dans la maison de passe que dirige Bassima pour le compte de ses deux « employeurs ».


Vendredi 22 juin à 19h30

La Mère Célibataire d'Elmy Rafla (al-anisa mama, 1950)
avec Ismaël Yassin, Sabah, Mohamed Fawzy, Soliman Naguib, Hagar Hamdy, Zinat Sedki, Hussein Ibrahim, Salah Mansour, Souad Ahmed
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Fawzy


Comédie musicale. Nimra rêve d’être chanteuse mais en attendant que la chance veuille bien lui faire signe, elle est vendeuse dans un magasin de disques. Un jour, elle lit dans le journal une annonce publiée par Monir Yousri, un musicien célèbre qu’elle admire. Il prépare une nouvelle comédie musicale et recherche des chanteuses. Nimra décide de monter au Caire pour se présenter aux auditions. Son talent séduit aussitôt Monir et son père mais un malentendu conduit leur assistant à la renvoyer du théâtre. Heureusement, Nimra ne s’avoue pas vaincue et son chemin ne va pas tarder à croiser de nouveau celui des deux hommes…


Jeudi 21 juin à 23h

Hadi Badi d’Hassan El Seifi (1984)
avec Farid Shawki, Noura, Samir Ghanem, Dalal Abdel Aziz , Said Abdel Ghani , Zahrat Al Oula, Tareq Hassan, Badrya Abdel Gawad, Shafiq Galal, Nagwa Soltan
Scénario et dialogues : Nabil Gholam
Musique : Ammar El Sherei


Comédie. Docteur Saber et Docteur Laïla se sont connus à Londres et s’y sont mariés. Ils rentrent en Egypte. Dans un premier temps ils ont décidé de dissimuler leur mariage à leurs proches. Saber craint surtout de devoir l’annoncer à son oncle Radir. Ce dernier a depuis longtemps le projet de marier son neveu à sa fille Sobhia. La situation de Saber est délicate car son oncle est un riche commerçant qui l’a élevé et qui a financé ses études de médecine. Un proche du couple fait une suggestion : Saber épouse sa cousine et vit avec elle jusqu’au décès de l’oncle, ensuite il divorce et retrouve sa première femme ; l’épreuve ne devrait pas durer trop longtemps car Radir est gravement malade du cœur. Saber et Laïla finissent par souscrire à cet arrangement un peu particulier… 


Mercredi 20 juin à 23h

La Branche de l’Olivier
d’El Sayed Bedeir (Ghosn el zaytoun, 1962)

avec Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Omar El-Hariri, Abdel Waress Asr, Abdel Moneim Ibrahim, Kamal Anwar, Shokoko El Soghayar
Scénario : El Sayed Bedeir et Mohamed Mostafa Samy
D’après un récit de l’écrivain Mohamed Abdel Halim Abdallah


Drame. Le professeur Abdo enseigne dans un lycée de filles au Caire. Il vit seul et souhaiterait se marier. Il est tombé amoureux d’une élève, Atteya. Mais des rumeurs qui courent dans tout le lycée évoquent une relation amoureuse entre elle et un autre enseignant, Jamal. Ce dernier quitte brusquement l’établissement pour s’installer à Alexandrie. Il était l’un des professeurs de la classe d’Atteya et la direction demande à Abdo de le remplacer. Celui-ci s’empresse d’accepter. Il a désormais toutes les cartes en main ! Entre lui et la jeune fille, les liens ne cessent de se resserrer mais une idée l’obsède : a-t-elle eu une histoire d’amour avec Jamal ? 


Mardi 19 juin à 23h

Le Défenseur des Pauvres Gens de Niazi Mostafa (Fetewet Elnas Elghalaba, 1984)
avec Farid Shawki, Boussy, Samir Sabri, Salah El Saadani, Mona Ismail, Layla Fahmy, Ali El Sherif, Amal Ramzi, Hassan El Sobki, Hussein Ibrahim, Youssef Fawzy
Scénario : Niazi Mostafa et Ahmed Abdel Wahab
Musique : Mohamed Ali Soliman


Comédie fantastique. Kamel tient une petite bouquinerie. Il adore vivre au milieu des livres et il serait parfaitement heureux si son propriétaire ne cessait de le persécuter : ce dernier veut l’expulser pour installer à la place de sa librairie une boutique de vêtements. Un jour, Kamel trouve dans un vieux livre un collier aux pouvoirs magiques (il rend invisible celui qui le porte.). Le vieux bouquiniste compte bien s’en servir pour venir en aide à tous ses voisins qui sont dans le besoin...


Lundi 18 juin à 23h

Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera, Hassan Youssef, Youssef Fakhr El Din, Samia Shokri, Samir Ghanem, George Sedhom
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed
Musique : Mohamed Abdel Wahab

 
Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles partir seules en vacances au bord de la mer. Craignant pour elles, il demande au fils de son meilleur ami de les accompagner pour les surveiller discrètement. Mais celui-ci tombe amoureux de Norah , l’une des deux filles. L’amour est réciproque jusqu’au jour où les deux soeurs découvrent la raison de la présence du garçon auprès d’elles. Norah décide de se venger…


Dimanche 17 juin à 23h

Agent n°13 de Medhat El Sebaie (El Ameel Raqam 13,1989)
avec Mohamed Sobhy, Eman, Sabreen, Nabil El Halafawi, Shaaban Hussein, Afaf Rashad, Samir Wahid, Zouzou Nabil, Ali El Gandour, Hussein El Sherif, Saïd Mostafa
Scénario : Mahmoud Fahmy
Musique : Hany Shenouda


Thriller. Charif est un agent des douanes très expérimenté qui suscite la jalousie de bon nombre de ses collègues. Un jour, il est approché par la police. On souhaiterait qu’il infiltre une bande de trafiquants de drogue. Charif est très réticent au début mais il finit par accepter la mission. Il doit se faire passer pour un malfaiteur proposant ses services et on lui loue un appartement de luxe pour qu’il puisse recevoir les membres du gang. Son premier contact est Basma, une blonde très séduisante…


Samedi 16 juin à 19h30

Ismaël Yassin dans l'aviation de Fateen Abdel Wahab (Ismail Yassine fil tayyaran, 1959)
avec Ismaël Yassin, Amal Farid, Nagwa Fouad, Youssef Chahine, Abdel Moneim Ibrahim, Mohamed Shawky, Gamalat Zayed, Zaharat Al Oula, Aïda Kamel
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary


Comédie. Ismaël et Hussein sont frères jumeaux. Le premier travaille dans le cinéma, le second dans l’aviation. Ismaël tombe amoureux d’une danseuse mais celle-ci l’ignore complètement car elle rêve d’épouser un pilote d’avion. Pour la conquérir, Ismaïl usurpe l’identité de son frère et se fait passer pour un aviateur.