vendredi 1 mai 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 mai)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 15 mai à 17h30

Une Ville se déchaîne d’Helmy Rafla (Thawrat el madina,1955) 
avec Sabah (Fatima), Mohamed Fawzi (Ahmed), Hussein Riad (le père de Fatima), Qadria Kamel (la tante de Fatima), Ahmed Allam (Haj Saber, le propriétaire de l’usine), Doha Amir (Fatima enfant), Wedad Hamdy (la servante), Suleiman al-Guindy (le petit garçon Al Wadi Galal), Abdel Moneim Ismail (le père de Al Wadi), Ragaa Youssef (la danseuse), Horeya Hassan (la chanteuse)
Scénario : Nairuz Abdel Malek 
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Fathy Qoura, Riad El Sonbati, Mohamed Fawzi, Ali Farraj
Production : les films du Lotus (Assia Dagher)


Mélodrame musical. La mère de Fatima est morte en lui donnant naissance. Sa tante et sa grand-mère avaient perdu la vie dans les mêmes circonstances. Depuis ce drame, Salim, son père, est convaincu que toutes les femmes de la famille sont condamnées à subir le même sort. Il a décidé que Fatima ne se marierait jamais et qu’elle n’aurait jamais d’enfant. Dès son plus jeune âge, il lui a interdit de fréquenter les garçons et lui a imposé une éducation d’une grande sévérité. Un jour, ils partent tous les deux pour une courte escapade au Caire. A leur retour, ils découvrent que leur maison et l’atelier de verrerie du père ont été totalement détruits par un incendie. Ils n’ont plus rien. Heureusement, le riche propriétaire d’une usine de verrerie propose à Salim une place comme contremaître dans son établissement et il lui offre même un logement dans son domaine. Le père de Fatima accepte le travail mais refuse le logement : il sait que l’industriel a un fils de l’âge de sa fille. Les années passent. Fatima est devenue une jeune femme et Ahmed, le fils du propriétaire de l’usine qui avait séjourné à l’étranger pour ses études, est de retour…


Jeudi 14 mai à 19h30

La Porte Ouverte de Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)

avec Faten Hamama (Layla), Saleh Selim (Hussein), Mahmoud Morsi (Fouad, le professeur de philosophie de Layla), Jacob Michaël (le père de Layla), Hassan Youssef (Isam, le cousin de Layla), Shweikar (Djamila, la cousine de Layla), Mimi Chakib (la tante de Layla), Mahmoud El Hedini (Mahmoud, le frère de Layla), Seham Fathy (une camarade de Layla), Nahed Samir (la mère de Layla), Nawal El Saghira (la petite fille), Hussein Ismail (le mari de Djamila), Khadiga Mahmoud (Saïda, la servante), Ali Mostafa (l’un des révolutionnaires arrêtés), Samir Shedid (Sedky, l’amant de Djamila)
d'après un roman de Latifa Al Zayyat 
Scénario : Youssef Issa, Henry Barakat, Latifa Al Zayyat
Musique : André Ryder
Production : Henry Barakat


Nous sommes en 1951, à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…


Mercredi 13 mai à 23h

Histoire d'Amour d'Helmy Halim (Hekayat hub, 1959)
avec Abd El Halim Hafez, Mariam Fakhr Eddine, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Ferdoos Mohamed, Thuraya Fakhry, Ahmed Yehia, Saïd Khalil, Edmond Tuema, Abbas Rahmy, Kamal Anwar, Ibrahim Khan
Scénario : Ali El-Zorkani et Helmy Halim
Musique : André Ryder, Kamal El Tawil, Mohamed Al Mogi, Mounir Mourad, Morsi Gamil Aziz
Production : Helmy Halim


Ahmed Sami est professeur de musique dans une école primaire d’Alexandrie. Grâce à son salaire, il peut subvenir aux besoins de sa mère aveugle et de son petit frère Samir. Ses moments de loisir, il les consacre à chanter et à composer. Son rêve serait de devenir un chanteur célèbre. La chance semble enfin lui sourire. Son voisin l’a conduit dans une soirée mondaine pour qu’il s’y produise. A peine commence-t-il à chanter qu’il est brusquement interrompu par un ivrogne. Profitant de cet incident, quelqu’un met un disque de jazz. Toute la petite société se lance dans une danse endiablée. Ahmed est humilié. Nadia, une jeune et belle aristocrate vient le consoler...


Mardi 12 mai à 17h30

Tu es Ma Vie de Youssef Maalouf (Hayati Inta, 1952)

avec Shadia (Ilham), Kamal Al Shennawi (Samir), Abdel Rahim El Zarakany (Hafez Bey, le beau-père d’Ilham), Chukry Sarhan (Rushdy), Mona (Ragah, la secrétaire), Kitty (la danseuse), Aziza Helmy (la mère d’Ilham), Ali Abdel Al (Barakat Bey, l’ami du père de Samir), Lotfi El Hakim (l’employé du beau-père d’Ilham), Rashad Hamed (un complice de Rushdy) 
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Abdel Aziz Salam et Ahmed SedkyProduction : les films du Lotus


Samir est un jeune étudiant sérieux. Il a obtenu son diplôme d’ingénieur. Il a toujours refusé d’épouser Ilham, sa bien-aimée, tant qu’il n’avait pas de situation solide. Celle-ci s’arrange pour qu’il travaille dans la grande propriété de sa mère. Le domaine est géré par son beau-père, Hafez avec l’aide de Rachid, le cousin d’Ilham. Ce dernier est un garçon très ambitieux qui rêve de s’approprier toutes les terres de sa tante. Il ne s’embarrasse d’aucun scrupule : il fait chanter le beau-père d’Ilham grâce aux lettres qu’il a récupérées et qui prouvent que ce dernier a eu une liaison avec sa secrétaire….


Lundi 11 mai à 17h30

Ça c’est l’amour de Salah Abou Seif (Haza Howa al Hob, 1958)
avec Lobna Abdelaziz (Sharifa), Yehia Chahine (Hussein), Hussein Riad (le père de Sharifa), Mahmoud Azmy (Fouad l’architecte qui était amoureux de Sharifa), Abdel Moneim Ibrahim (Toufik, un ami d’Hussein), Zeinat Olwi (la danseuse lors du second mariage de Sharifa), Mary Moneib (la mère d’Hussein), Omar El Hariri (Bhagat, un ami d’Hussein), Soheir El Baouni (une amie d’Hussein), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharifa)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Musique : Fouad El Zahry
Production : Ramses Naguib


Drame. Hussein est un ingénieur qui travaille pour la ville du Caire. Sur le plan des valeurs, il est très conservateur. Il souhaiterait épouser une femme qui n’a jamais connu d’homme avant lui. Il pense avoir trouvé l’épouse idéale en Sharifa, une jeune fille qui réside avec ses parents dans un appartement en face du sien. Souvent, il l’observe de sa fenêtre et elle manifeste toutes les qualités qu’il souhaite trouver chez une femme. Avec l’aide de ses amis, il entre en contact avec Sharifa puis après les tractations traditionnelles entre parents, c’est le mariage. Le jeune couple part en voyage de noce à Fayoum mais le séjour est soudain gâché par une découverte que fait Hussein : il apprend que sa femme avait déjà vécu une première histoire d’amour avant leur rencontre. Il ne supporte pas cette idée. De retour au Caire, il demande le divorce…


Dimanche 10 mai à 23h

Battement de Cœur de Mohamed Abdel Aziz (Daqet Qalb, 1976)
Mahmoud Yassin (Imad Abdel Aziz), Mervat Amine (Mona Fahmy), Samir Sabri (Kamal Abdel Fattah), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique de Mahmoud et Kamal), Samir Aziz (le docteur Fawzy), Imad Hamdi (docteur Fahmy), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Mona), Azza Sherif (danseuse)
Scénario : Farouk Sabry 
Remake du film américain Deux Minets pour Juliette de Norman Panama (Not with My Wife You Don't, 1966)
Musique : Tarek Sharara


Kamal et Imad sont deux amis qui travaillent comme ingénieur dans le même organisme. Ils consacrent tout leur temps libre à séduire les femmes . Leur existence de joyeux célibataires leur vaut une réputation sulfureuse auprès de leurs chefs et de leurs collègues. Un jour, dans le club de loisirs qu’ils fréquentent arrive une belle inconnue qui éveille aussitôt leur intérêt. L’un et l’autre tentent d’établir un contact avec elle mais sans succès : la jeune femme les traite comme des importuns venus troubler sa quiétude. Elle leur répond sans ménagement et s’enfuit. Le lendemain, à l’occasion d’une soirée dansante organisée par le club, Imad retrouve la jeune femme assise à la table de l’un de ses amis, le docteur Fawzy. Il les rejoint et s’installe à leurs côtés. C’est ainsi qu’il apprend le nom de la belle inconnue, Mona Fahmy. Elle est la fille du docteur Fahmy, le nouveau directeur de l’hôpital, et elle travaille comme institutrice. Le bonheur d’Imad est de courte durée car Kamal arrive à son tour et invite Mona à danser. Dès lors les deux amis deviennent d’impitoyables rivaux. Le temps passe. Imad et Kamal sont devenus des intimes de Mona et de sa famille. La jeune fille sort régulièrement avec les deux garçons mais elle ne parvient pas à choisir lequel des deux sera son futur époux. Soudain, tout se précipite : les deux ingénieurs sont envoyés en Allemagne par leur patron pour une mission de longue durée. Alors qu’ils montent dans l’avion, Imad rebrousse chemin à l’insu de son camarade. Il retrouve Mona et lui demande de l’épouser. Elle accepte…


Samedi 9 mai à 17h30

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)
avec Hoda Soltan, Mohsen Sarhan, Kamal Al Shennawi, Aida Kamel, Abdelrahim El Zarakany, Hind Rostom, Zaki Ibrahim, Thuraya Salem
Histoire : Fathi Abou El Fadl
Scénario : Henry Barakat
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabji


Hamdy, un jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre, malgré l’opposition de son père. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert. Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…


Vendredi 8 mai à 17h30

La Vérité de Fateen Abdel Wahab (Kalimat alhaqi, 1953)
avec Serag Mounir (Amin), Shadia (Samira, la fille d’Amin), Omar El-Hariri (Hassan, le neveu d’Amin), Ismail Yassin (Fayek, neveu d’Amin), Mimi Shakib (Aziza, la femme d’Amin), Serag Mounir (Amin), Thuraya Fakhry (la nièce d’Amin), Shafik Nour El Din (Abdul Hamid Al Sharbatly, le président de l’association qui lutte contre les bars et les cabarets), Thoraya Helmy (Souad, la maîtresse d’Amin), Aziza Helmy (Salwa Hanem), Soleiman El Gendy (le fils de Salwa)
Scénario : Ali El-Zorkani, Fateen Abdel Wahab,
Production : Mostafa Hassan


Amin est un homme d’une cinquantaine d’années, il est marié et il a une fille prénommée Samira. Il dirige une société spécialisée dans les placements financiers, il est aussi le trésorier d’une association qui lutte contre la fréquentation des bars et des cabarets. Mais derrière cette façade honorable Amin se livre à des agissements que la morale réprouve et que la loi interdit. Il entretient une liaison adultère avec la danseuse d’un cabaret et pour pouvoir combler tous les désirs de la jeune femme, il n’hésite pas à escroquer ses clients. Deux de ses neveux travaillent avec lui dans sa société sans être au courant de ses manipulations frauduleuses. L’un d’eux, Hassan, est l’amoureux de sa fille et Amin a promis de les marier. Malheureusement, les difficultés s’accumulent pour le chef d’entreprise indélicat. Il est au bord de la faillite. Pour son salut, il ne voit qu’une solution : qu’Hassan épouse sa nièce Qamar, une fille laide et simplette vivant sous son toit. Son père lui a légué une fortune, à condition qu’elle se marie…


Jeudi 7 mai à 13h30

La Folie de l’Amour de Mohamed Karim (Gounoun al hob, 1954)
avec Raqiya Ibrahim Nadia et Soheir), Anwar Wagdi (docteur Hussein), Imad Hamdi (l’écrivain Mohamed Iman), Suleiman Naguib (le chef de gare), Abdel Wares Asr (Oncle Ibrahim), Ferdoos Mohamed (Oum Raouf), Ferdoos Hassan, Hussein Asar (le gardien de la villa)
Scénario : Mohamed Karim et Abdel Wares Asr
Production : Ramses Naguib et Mohamed Karim


Drame. Nadia a tenté de se suicider en se jetant dans le canal. Elle raconte au docteur Hussein et à son ami Mohamed ce qui l’a conduite à ce geste désespéré. Cela remonte à l’enfance. Entre elle et sa sœur jumelle Soheir, les tensions sont apparues très tôt. Leurs parents manifestaient une affection beaucoup plus grande pour Nadia que pour Soheir. Cette dernière avait fini par croire que le monde entier la détestait. Et quand elles sont devenues des jeunes filles, les garçons qui courtisaient Soheir se détournaient d’elle dès qu’ils faisaient la connaissance de Nadia. Au fil des années, la rancœur de Soheir a viré à la haine et après la mort de leurs parents, elle a perdu toute mesure et s’est comportée comme un véritable tyran à l’égard de sa sœur. Le désarroi de Nadia n’a cessé de croître et son équilibre mental a été fragilisé par la situation. Elle a fini par croire que non seulement elle était responsable des malheurs de sa sœur mais qu’elle avait été la cause de la mort de ses parents…


Mercredi 6 mai à 19h30

Entrevue Confidentielle de Mohamed Abdel Aziz (El Galsa Sereya, 1986)
avec Mahmoud Yassine (Abdel Kader), Yousra (Zahira, la femme d’Abdel Kader), Karim Yousri (le fils d’Abdel Kader), Samir Sabri (Lotfa, l’ami d’Abdel Kader), Shahir (Ihsan, la mère de l’enfant), Soheir Taha Hussein (la femme de Lotfa), Farouk Youssef (le cousin d’Ihsan), Adel Borahm (Salah), Medhat Morsi (un avocat), Rashwan Mostafa (un avocat), Nahim Issa (l’oncle d’Ihsan)
Scénario et dialogues : Nabil Asmat
Musique : Ammar El Sherei


Comédie. Abdel Kader est un riche homme d’affaires. Il vit dans une demeure luxueuse avec sa femme et son fils de neuf ans. Un soir, alors qu’il rentre chez lui en voiture, il est arrêté par une femme enceinte qui lui demande de la conduire à l’hôpital car elle est sur le point d’accoucher. Quelques jours plus tard, Abdel Kader découvre que le nouveau-né a été enregistré sous son nom par l’administration de l’hôpital et que la mère affirme qu’il est le père du bébé…


Mardi 5 mai à 19h30

Vous êtes témoins d'Hassan El Seifi (Eshado ya nas, 1953)
avec Shadia (Fatima), Mohsen Sarhan (Hassan), (Mahmoud El Meleigy (Fadhel), Ismail Yassin (l’ami d’Hassan), Mimi Chakib (la femme de Khalid), Serag Mounir (Khalid Abdel Wahab), Kitty (la danseuse), Amina Rizk (Hassania, la femme de Fadhel), Soheir Fakhry (Amal, la sœur de Fatima), Zaki Ibrahim (le comptable de la société), Wedad Hamdy (Hamida la servante), Adly Kasseb (un partenaire de jeu de Fadhel), Lotfi El Hakim (le médecin), Kawthar Shafik (l’amie de Fatima)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mounir Mourad, Kamal Al Tawil, Mahmoud Al Sharif, Fathy Qoura, Abou Al Seoud Al Ebiary
Production : Aflam Misr Algadida


Après avoir dilapidé toute sa fortune au jeu, Fadhel trouve une place de directeur dans une entreprise de construction. Cette société appartient à une grande compagnie dirigée par Khalid Abdel Wahab, un homme à la fois rigoureux et bienveillant. Malgré ses revers, Fadhel n’a pas changé sa manière de vivre : il continue à négliger sa femme et ses deux filles et il passe ses soirées à boire dans un cabaret où il retrouve une danseuse qui qui l’a littéralement ensorcelé. Pour lui complaire, il dépense sans compter et à la table de jeu, engage des sommes importantes. Afin de financer ses « menus plaisirs », il détourne les fonds de son entreprise. Entre temps, Fatima, sa grande fille, fait la connaissance d’Hassan, le fils de Khalid Abdel Wahab. Le jeune homme étudie la médecine en France et il est revenu en Egypte pour les vacances. Les deux jeunes gens tombent très vite amoureux l’un de l’autre et ils projettent de se marier. C’est à cet instant que le drame se noue : Khalid Abdel Wahab est informé par l’un de ses employés des irrégularités qui apparaissent dans les livres de comptes de Fadhel. Le chef d’entreprise veut en avoir le cœur net. Il se rend dans le bureau de son directeur et surprend celui-ci alors qu’il vient de mettre dans la poche de son veston toute une liasse de billets…


Lundi 4 mai à 19h30

Parole d’Honneur d’Houssam El Din Mostafa (Kalima Sharaf, 1973)
avec Farid Shawki, Ahmed Mazhar, Nour Al Sherif, Rushdy Abaza, Hind Rostom, Nelly, Aziza Rached, Ibrahim Kadri, Samy El Adl, Magdi Wahba, Kanaan Wasfi, Moktar El Sayed, Ahmed Loxer 
Scénario : Farid Shawki et Farouk Sabry



Drame. Des prisonniers particulièrement dangereux sont transférés dans la prison de Tora au sud du Caire. Parmi eux, il y a Salem Abu El Naga, un condamné qui s’est évadé cinq fois et qui purge une peine de trente ans de réclusion. Dès son arrivée, il est placé à l’isolement. Flashback : en fait, Salem Abu El Naga est un ancien avocat très réputé qui menait sa vie professionnelle comme sa vie privée selon des principes moraux très rigoureux. Il enseignait même le droit à l’école de police. Il avait épousé Nahed, une femme dont il était très épris. Nahed a un jeune frère que Salem considérait comme son fils. Il s’appelle Kamal et, à vingt ans, il menait l’existence un peu folle des jeunes de sa génération. Il flirtait avec une étudiante prénommée Mona et il insistait pour qu’elle consente à coucher avec lui. Une nuit, n’y tenant plus, il la viola. Comble de malheur, elle tomba enceinte et Kamal refusa de l’épouser. Alors Mona se confia à Salem. Pour lui éviter le déshonneur, l’avocat se fit passer pour son père et signa l’autorisation qui lui permit de se faire avorter. Elle mourut pendant l’opération. Salem et le médecin furent arrêtés…


Dimanche 3 mai à 17h30

Le Monstre de Salah Abu Seif (El Wahsh, 1954)
avec Anwar Wagdi (l’enquêteur), Samia Gamal (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (Abdel Sabour), Abbas Fares (Radwan Pacha), Samiha Ayoub (la femme de l’enquêteur), Mohamed Tawfik (le mari de la danseuse), Omar El Gizawi (le domestique de l’enquêteur), Tousoun Motamad (homme de main du monstre), Ibrahim Moheb (le maire), Ahmed El-Hamaky (Hindawi), Fifi Sayed (la femme d’Hindawi), Ibrahim Hechmat (le chef de la police locale), Soleiman El Gendy (le fils de l’enquêteur)
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abu Seif, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Thriller rural. Abdel Sabour est à la tête d’un gang qui fait régner la terreur dans un petit village de Haute-Egypte. Il force les paysans à lui vendre leurs terres à vil prix. Si ceux-ci résistent, il fait enlever leurs enfants et réclame une rançon. Abdel Sabour jouit d’une totale impunité car il est protégé par Radwan Pacha à qui il rend de précieux services lors des élections. Les autorités finissent par s’émouvoir d’une telle situation. Un officier de police s’installe avec femme et enfant dans le village. Sa mission : démanteler le gang et rétablir l’ordre…


Samedi 2 mai à 23h

La Belle et le Vagabond d’Hussein Emara (Al-Fatina W al-Sahlouq, 1974)  
avec Hussein Fahmy (Abdo), Mervat Amin (Nagwa), Aqeila Rateb (Gamalat, la propriétaire d’Abdo), Abdallah Farghaly (Madbouly), Abdallah Farghaly (Madbouly, le complice d’Abdo), Tawfik El Deken (Hanafi, le chef de gang),  Aziza Rachid (la femme d’Hanafi), Salah Nazmi (le chef de la police), Said Abdel Ghani (Samsam, le policier infiltré dans le gang d’Hanafi), Soheir Zaky (la danseuse), Ibrahim Saafan (Toufik, le contremaitre du port)
Scénario : Hussein Emara
Production : Mohamed Emara


Abdo n’a plus un sou et il s’est résolu à voler des voitures pour le compte d’un mécanicien vereux. Son premier essai est une réussite. Devant une maison où se déroule un mariage, il tombe sur une voiture de luxe dont les portes sont restées ouvertes. Il entre dans le véhicule et il s’apprête à la faire démarrer quand il entend des coups de feu. Au même moment, une femme en robe de mariée sort en courant de la maison et se précipite vers la voiture d’ Abdo. Elle s’installe à son côté, le supplie de partir immédiatement puis perd connaissance. Elle est blessée, elle a reçu une balle dans le bras. Abdo part en trombe. Notre apprenti voleur habite un appartement sur le toit d’un immeuble. Il y transporte sa passagère et l’installe dans son lit. Elle ne se réveille que le lendemain. Tandis qu’il soigne sa blessure, elle lui raconte son histoire : ses parents sont décédés et pour vivre elle est devenue vendeuse dans une boutique de vêtements. C’est ainsi qu’elle a fait la connaissance de Fathi, un homme d’affaires. Il lui a dit qu’il l’aimait et qu’il souhaitait l’épouser. Elle a accepté. Mais en fait, ce Fathi était un chef de gang et hier, en pleine noce, un de ses rivaux a fait irruption avec ses hommes dans leur maison. Il y a eu échanges de coups de feu et son mari, atteint par une balle, est mort…


Vendredi 1er mai à 19h30

La Rue du Polichinelle de Salah Abou Seif (Share'e Al-Bahlawan, 1949)
avec Camellia (Amina Shawkat), Kamal El Shennawi (Saïd), Lola Sedky (Mervat), Hassan Fayek (Kamel), Ismail Yassin (Khamis), Zinat Sedki (Zahira), Abdel Hamid Zaki (Ibrahim), Elias Moadab (le propriétaire de l’appartement), Hassan Kamel (le médecin), Gracia Qassin (la tante de Saïd), Mohamed Abu El Saoud (le chef cuisinier), Abde Moneim Ismail (le policier), Hosna Solomon (la servante), Aly Abd El Al (l’amoureux d’Amina) 
Scénario : Salah Abou Seif, Ali El-Zorkani, Abdel Halim Morsy
Musique : Fathy Qoura, Mohamed Hassan Al Shugai
Production : les films Gabriel Talhami


Saïd, Kamel et Ibrahim sont trois amis appartenant à la bourgeoisie aisée et travaillant dans l'immobilier. Quand le film commence, Ibrahim, qui est un homme d'âge mûr plutôt corpulent, se marie avec une très jeune femme prénommée Mervat. C’est le jour de la cérémonie. On découvre d’abord Saïd et son épouse Amina dans leur villa. Ils s'habillent. Amina est une jeune femme très séduisante et Saïd manifeste en toutes occasions une jalousie féroce. On assiste donc à une dispute, Saïd reprochant à sa femme de tout faire pour susciter le désir des autres hommes. Pendant ce temps-là, la noce bat déjà son plein. Kamel est là avec sa femme Zahira. Quand il découvre la jeune épouse de son ami Ibrahim, il en tombe instantanément amoureux et a toutes les peines du monde à contrôler ses gestes d’affection. Arrivent enfin Saïd et Amina. Immédiatement, Amina attire le regard des hommes présents. Très vite, un certain nombre d’invités fait cercle autour d’elle. Saïd, fou de rage, se jette sur les admirateurs de sa femme. La bagarre est générale. Le lendemain, Saïd, Kamel et Ibrahim se retrouvent au bureau. La suite de l'histoire montrera au spectateur l'importance de l'hypnose et de l'écriture épistolaire pour encourager ou déplorer l'infidélité des épouses.  




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