dimanche 1 avril 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 avril)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Dimanche 15 avril à 19h30

Nuits de Noces de Mostafa Hassan (Leilat al Dokhla, 1950)
avec Ismail Yassin, Hassan Fayek, Samiha Tawfik, Magda, Abd El Fatah El Kosary, Zakeya Ibrahim, Aziza Badr, Ragaa Mohamed, Ragwat Mansour, Bahiga Roshdy, Hassan Kamel, Ali Ahmed
Scénario : Ali El-Zorkani et Mostafa Hassan


Comédie. Deux amis qui travaillent dans le même salon de coiffure rêvent de trouver l’âme sœur. Le célibat leur est devenu insupportable. Un jour, ils font la connaissance de deux sœurs, aussi jolies l’une que l’autre. Les deux camarades chargent une entremetteuse d’arranger leur mariage. Mais celle-ci est en relation avec une dame qui a aussi deux filles à marier. Leur physique ingrat a fait fuir tous les prétendants. L’entremetteuse va intriguer pour qu’elles prennent la place des fiancées des deux coiffeurs. 


Samedi 14 avril à 23h

Une Lettre d’une Femme Inconnue de Salah Abou Seif (Resalah min emraa maghoula, 1962)
avec Farid Al Atrache, Lobna Abdel Aziz, Amina Rizk, Marie Munib, Abdel Moneim Ibrahim, Fakher Fakher, Nawal Abul Foutouh
Scénario : Fathi Zaki et El Sayed Bedir
Musique : Farid Al Atrache
D’après la nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig publiée en 1922, Lettre d’une inconnue.
Cette nouvelle a fait l’objet d’une première adaptation réalisée en 1948 par Max Ophuls avec Joan Fontaine et Louis Jourdan.


Le musicien Ahmed Sameh reçoit une lettre le jour de son anniversaire. L’auteur en est une femme qu’il ne connaît pas. Elle s’appelle Amal et elle lui raconte son histoire. Elle habitait en face de chez lui et l’aimait à la folie. Ils passeront une nuit ensemble puis Ahmed la quittera pour d’autres aventures. Il ne saura jamais que suite à cette brève liaison, Amal donnera naissance à un petit garçon… 


Vendredi 13 avril à 18h

Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (Kafir el Derk, 1936)
avec Ali Al Kassar, Zouzou Labib, Zakeya Ibrahim, Bahiga El Mahdy, Lutfya Nazmy, Amina Mohamed, Ahmed El Haddad, Ibrahim Hechmat, Taheya Carioca
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Musique : Izzat El Gahely


Comédie. Othman est un pauvre homme sans emploi. Il est naïf, gentil mais surtout terriblement parresseux. Son activité préférée est la sieste. Sa femme doit user de la manière forte pour qu’il daigne sortir du lit et chercher un travail. Il en trouve un chez une riche étrangère comme homme à tout faire. Ce jour là, il doit aider à la cuisine car sa patronne reçoit des invités. Elle charge Othman de la cuisson du plat principal. Pour cela, il doit se rendre au four du village. Voilà notre héros cheminant par les rues, le plat sur la tête. Soudain, il est attaqué par des oiseaux qui s’emparent de tous les morceaux de viande du ragoût. Furieux, il va au commissariat. L’officier refuse d’enregistrer sa plainte et le chasse. Dans la bousculade, Othman fait tomber son plat et les pommes de terre qui restaient roulent sur le sol. L'employé malchanceux retourne chez sa patronne avec un frichti bien piteux. Evidemment, il est renvoyé. Deuxième tentative : il devient vendeur ambulant de hummus. Las ! Il s’endort au coin d’une rue et des poules dévorent toute sa marchandise. Enfin, il est embauché comme vigile par un commerçant. Le jour même, la boutique est dévalisée…


Jeudi 12 avril à 23h

Le Prince de la Ruse d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)
avec Farid Shawki , Shweikar, Tawfik El Deken, Naima Akef , Mahmoud Morsi, Hussein Asar, Khadiga Mahmoud, Abdel Moneim Basiony
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat de Monté Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky


Hassan El Hilaly a été emprisonné sans jugement suite à une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Dans sa cellule, il sympathise avec un vieil homme qui lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Le vieil homme meurt, Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son compagnon de captivité et retourne dans son village pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé.


Mercredi 11 avril à 23h

Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (El Mady el maghool, 1946)
avec Layla Mourad, Ahmad Salem, Bishara Wakim, Amina Nour Eddin,, Ahmed Allam, Ferdoos Mohamed
Dialogues : Badie’ Khairy
Paroles des chansons : Ahmed Rami


Drame. Ahmed Alawi est un homme très riche. Un jour il décide de partir en voyage seul vers une destination qu’il veut garder secrète. Le train qu’il a pris déraille. Dans l’accident, Ahmed a perdu connaissance. Il recouvre ses esprits à l’hôpital mais il n’a plus aucun souvenir de sa vie passée. Il tombe amoureux de l’infirmière qui le soigne. Celle-ci fait publier une photo de lui dans le journal pour tenter de retrouver sa famille…


Mardi 10 avril à 19h30

Je ne peux pas le faire d'Ahmed Badrakhan (ma akdarshi, 1946)
avec Farid Al Atrache, Tayea Carioca, Fouad Shafik, Abdel Salam El Nabolsi, Mohamed Kamel, Hassan Fayek
D'après une histoire de Soliman Naguib
Dialogues : Badie' Khairy
Musique : Farid Al Atrache
  
Comédie musicale. Un jeune homme n’a qu’une passion : la musique et le chant. Son père exige qu’il y renonce mais il ne peut se résigner à un tel sacrifice. Quand son père comprend que son fils lui a désobéi, il le chasse de sa maison. Le jeune homme se retrouve dans un petit appartement. Il mène une vie misérable mais il est soutenu par un ami qui croit en lui. Pour vivre, il chante dans une boite de nuit. Là, il fait connaissance d’une danseuse. Les deux jeunes artistes tombent amoureux l’un de l’autre. Cela déplaît au patron de l’établissement. Il renvoie notre jeune chanteur…


Lundi 9 avril à 19h30

Poursuite amoureuse de Nagdy Hafez (Moutarada gharamia, 1968)
avec Fouad El-Mohandes, Shweikar, Madiha Kamel, Hassan Mostafa, Abdel MoneIm Madbouly
Scénario : Farouk Sabry


Comédie. Adaptation de la comédie à succès « Boeing Boeing » de Marc Camoletti. Mounir un contrôleur aérien est un dom juan impénitent qui entretient une relation amoureuse avec cinq hôtesses en même temps. Il a une fiancée officielle, Mona, une hôtesse égyptienne. Cette dernière menace de le quitter s’il ne renonce pas à sa vie de play-boy. Mounir, plein de bonne volonté, demande de l’aide à un psychiatre...


Dimanche 8 avril à 14h

La Mariée du Nil de Fateen Abdel Wahab (A'roos El Nil, 1963)
avec Loubna Abdel Aziz, Rushdy Abaza, Shweikar, Abdel Moneim Ibrahim, Fouad Shafik Abdel khalek Salah, Esmat Mahmoud, Hussein Ismaïl, Soheir Magdi
Scénario : Kamel Youssef
Sur une idée de Lobna Abdel Aziz
Musique : Ali Ismaïl


Comédie. Sami est un géologue qui s’installe pour quelque temps à Louxor afin de superviser le forage d’un puits de pétrole en plein milieu d’un site archéologique. Dès sa première journée de travail, il doit affronter le Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités ainsi que son assistante. Les deux personnages tentent de dissuader Sami d’entamer son œuvre de destruction et le menacent d’en informer le ministère. Le lendemain, un autre souci attend le géologue : les ouvriers refusent de continuer à creuser ; ils craignent d’abîmer les tombes qui sont dans le sous-sol et d’être ensuite frappés par la malédiction du Pharaon. Et dernier désagrément : une femme du temps des Pharaons apparaît au milieu des ruines. Seul, Sami peut la voir. Cette séduisante personne est venue du monde des morts pour empêcher tout forage sur le prestigieux domaine construit par ses ancêtres. Elle entreprend de rendre la vie impossible au géologue…


Samedi 7 avril à 19h30

Mademoiselle Diablesse d'Henry Barakat (Afrita Hanem, 1949)
avec Samia Gamal, Farid El Atrache, Lola Sedki, Ismail Yassin, Abdel Salam Al Nabulsi, Stephan Rosti, Zeinat Sedki, Salah Kasin, Zaki Ibrahim, Mohsen Hassanein
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Asfour est un chanteur sans le sou. Il est amoureux de Aliya, sa partenaire mais aussi la fille du directeur du théâtre où il se produit. Asfour fait sa demande en mariage mais le père de la jeune femme exige en dot une somme qu’il est incapable de réunir. Au bord du désespoir, il trouve sur son chemin une lampe d’où sort une petite diablesse du nom de Kahramana. Celle-ci peut exaucer tous ses vœux. Malheureusement, elle est tombée amoureuse d’Asfour et fera tout pour empêcher son mariage avec Aliya.


Vendredi 6 avril à 19h30

L'Amour en 1970 de Mahmoud Zulficar (Hob al Sanat 70, 1969)
avec Ahmed Ramzy, Mohamed Awad, Nawal Abou El Foutouh, Habiba, Nahed Yousri , Mohamed Shawki, Kanan Wasfy, Hassan Hafify, Mimi Gamal
Scénario : Hami Saif El Nasr
Musique : Orchestre Al Masiah


Comédie. Sherif a quitté son village natal pour étudier au Caire. En fait, il mène grande vie, accumulant les conquêtes féminines. Il travaille dans un bureau s’occupant du fret aérien. Il peut ainsi rencontrer des hôtesses de toutes nationalités. Un jour son cousin, un paysan un peu fruste, sonne à sa porte…


Jeudi 5 avril à 17h

Tu le Mérites bien d’Isa Karama (Halal Alyek, 1952)
avec Ismail Yassin, Hoda Shams El Din, Elias Moaadab, Thoraya Helmy, Stephan Rosty, Omar El Gizawy , Salah Kasin
Scénario : Isa Karama
Dialogues : Gamal Hamdy


Comédie burlesque. Un homme très riche vient de mourir. Son secrétaire réunit tous les héritiers pour leur faire lecture du testament. Le défunt a dissimulé toute sa fortune dans un endroit secret, quelque part dans son château. Celui qui découvrira le premier la cachette deviendra l’unique détenteur de tout son argent. Toute la famille se lance à la recherche du pactole mais il faudra aussi compter avec le secrétaire du défunt et sa maîtresse : eux aussi ont bien l’intention de s’accaparer le fabuleux héritage…


Mercredi 4 avril à 17h

La Maison n°13 de Kamal El Sheikh (Al-Manzel Raqam 13, 1952)
Faten Hamama, Imad Hamdy, Lola Sedky, Mahmoud El Meleigy, Serag Mounir, Ferdoos Mohamed, Wedad Hamdy, Zaki Ibrahim
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani


Thriller. Un homme arrive en voiture près d’une villa isolée. Il se gare devant le portail et sort de son véhicule. Il gravit les marches qui mène jusqu’à la porte d’entrée. Il sort une clé de sa poche et l’introduit dans la serrure. La porte s’ouvre, il entre. L’individu se retrouve face à un autre homme qui lit son journal. Il l’abat de plusieurs coups de revolver. On retrouve dans son lit le meurtrier qui vient de se réveiller. Il s’appelle Sharif Kamal et il vit avec sa mère dans un grand appartement. On comprend que la scène du meurtre était un rêve. Mais Sharif reste troublé par ce rêve étrange dont les moindres détails lui sont restés en mémoire. Son malaise grandit encore quand il constate qu’il a une blessure à la main et que dans sa poche, il y a une clé qui ne lui appartient pas. Il se précipite à la clinique du docteur Assim Ibrahim, un psychiatre qui le soigne pour troubles nerveux. Il ne sait pas que c’est ce dernier qui par hypnose lui a ordonné de commettre ce crime car en effet, il a bien tué cet inconnu, ce n’était pas un rêve…


Mardi 3 avril à 23h

Monsieur le Concierge d'Hassan Ibrahim (El Beih El Bawwab, 1987)
avec Ragaa Al-Gidawy, Safia El Emari, Fouad El-Mohandes, Mohamed Reda, Sayed Zayan, Ahmed Zaki
Scénario : Youssef Gohar
Musique : Hani Mehanna


Abdel Samia et sa petite famille ont quitté la Haute-Egypte pour s’installer au Caire dans l’espoir d’une vie meilleure. Leur aventure commence très mal : dans le train, un escroc leur a dérobé leur argent et une partie de leurs affaires et, une fois arrivés dans la capitale, ils errent dans les rues à la recherche d’un travail et d’un logement. Après avoir essuyé de nombreux refus, ils finissent par rencontrer un garagiste qui aide Abdel Samia à obtenir un emploi de concierge dans une luxueuse résidence. La petite famille retrouve espoir. Abdel Samia gagne très vite la confiance des résidents de l’immeuble et il devient même le courtier officieux de certains d’entre eux…


Lundi 2 avril à 23h

La Bonne Terre de Mahmoud Zulficar (el ard el tayeba, 1954)
avec Mariam Fakhr Eddine, Kamal Al Shennawi, Hussein Riad, Zouzou Madi, Abdel Salam Al Nabulsi, Omar El-Hariri
Scénario et dialogues : Youssef Gohar


Drame. Une jeune fille nommée Saadia vit avec sa tante et son oncle dans une ferme. Elle ne sait pas que son père est un homme fortuné qui avait contracté avec sa mère un mariage secret. L’homme meurt en laissant toute sa fortune à sa fille. Saadia se rend au Caire pour prendre possession de son héritage. Mais Bahiga, sa tante, échafaude avec son amant un plan machiavélique pour lui prendre tout son argent…


Dimanche 1er avril à 23h

Layla dans les ténèbres de Togo Mizrahi (Leila fil zalam, 1944)
avec Layla Mourad, Hussein Sedky, Anwar Wagdi, Amina Rizk, Samiha Tawfik, Abdel Salam El Nabolsi, Hassan Fayek, Mahmoud El Meleigy, Thuraya Fakhry
Musique : Mohammed Al-Qasabji
Le cinquième et dernier film que Layla Mourad tourne avec Togo Mizrahi. 


Layla et Hassin sont deux enfants qui se fréquentent régulièrement. Leurs parents sont de grands propriétaires terriens qui font des affaires ensemble. Quand le film commence, les parents de Layla ont invité ceux de Hassin à une grande fête donnée dans leur château. Tous les enfants jouent dans le parc. Hassin et Layla se sont isolés et pour lui signifier son amour, le garçonnet offre à la fillette une rose rouge. Malheureusement, après le déjeuner, des fermiers font croire au père de Layla qu’il a été trahi par son partenaire, le père d’Hassin. La rupture est immédiate : le garçon et ses parents doivent quitter le domaine sur le champ. Les années passent. Layla est devenue une séduisante jeune fille. Son cousin, Samir, qui rentre d’un voyage en Europe souhaiterait l’épouser. Layla décline l’offre du jeune homme car son cœur appartient toujours à Hassin qu’elle n’a pourtant pas vu depuis des années…



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