jeudi 4 décembre 2014

Les Trois Prisonniers (Al Masajin Al Thalatha, 1968)

المساجين الثلاثة
إخراج : حسام الدي مصطفى



Les Trois Prisonniers a été réalisé par Houssam Al Din Mustafa en 1968.
Distribution : Chams Al Baroudi (Rita), Rushdy Abaza (Joe), Mohamed Awad (Abdalsamiah), Ahmed Loxer (le directeur de la prison), Nawal Abou El Foutouh (la femme de ménage), Nahed Yousri (Hoda), Nadia Seif El Nasr (Rosa), Youssef Chaban (Essam), Samir Sabri (Farid), Salah Nazmi (Rini), Abdel Moneim Madbouly (Khandor), Zouzou Chakib (la femme de Khandor), Nadia Shoukri (la présentatrice de la télévision), Ibrahim Hechmat (le père de Hoda)
Scénario : Faysal Nada
Production : Abbas Helmy

Rushdy Abaza et Chams Al Baroudi

à droite, Salah Nazmi
 
Nawal Abou El Foutouh et Samir Sabri

Rushdy Abaza et Chams Al Baroudi

Chams Al Baroudi

Rushdy Abaza

Nadia Seif El Nasr

Mohamed Awad

Youssef Chaban


Résumé

Joe, Abdalsamiah et Essam sont trois détenus qui parviennent à s’évader de la prison où ils purgeaient leur peine. Après un long périple en train, ils se séparent afin de régler des affaires personnelles. A la suite d’un malheureux concours de circonstances, Joe vole la voiture d’un membre d’un gang spécialisé dans la contrebande et rencontre Rita, la jeune femme qui devait accueillir le propriétaire du véhicule. Ils deviennent amants mais les gangsters veulent se venger de celui qui a agressé leur complice. Ils retrouvent très vite la trace de Joe.
Essam se rend chez la jeune fille qu’il aime. Il veut empêcher son mariage avec un autre homme. Il parvient à prouver que son rival est un escroc qui n’en veut qu’à l’argent du père de sa dulcinée.
Abdalsamiah, le troisième évadé, veut récupérer le magot qu’il a caché sous un arbre du jardin d’une villa bourgeoise. Toutes ses tentatives se terminent par un échec. En revanche, il gagne l’amour de la jeune domestique qui sert dans la maison.
Les trois amis se retrouvent pour affronter les contrebandiers qui veulent éliminer Joe. Ils sacrifieront leur liberté pour aider la police à arrêter ces dangereux malfaiteurs qui sont dirigés par une femme.


Critique

Il n’y a pas grand-chose à sauver dans cette très laborieuse parodie de thriller (N'est pas Lautner qui veut !). On y retrouve les poncifs et les procédés sur lesquels va prospérer une partie non négligeable de la production cinématographique égyptienne à partir de la fin des années soixante. Tout est à minima : le scénario, la mise en scène, le jeu des acteurs, les décors. Le résultat est un produit bas de gamme destiné à satisfaire le public le moins exigeant. Et ce qui subsiste de ce film, quarante-cinq ans après sa sortie, c’est sa laideur et sa platitude. On a l’impression qu’Hussam Al Din Mustafa a posé sa caméra dans un no man’s land suburbain puis s’en est allé vaquer à d’autres occupations, laissant la direction du tournage à son assistant le moins dégourdi. La présence de Mohamed Awad nous vaut quelques gags pénibles et on a rarement vu à l’écran Chams Al Baroudi manquer à ce point de sex-appeal. 
Appréciation : 1/5
*

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