vendredi 14 mai 2021

Les réalisateurs : Elhamy Hassan (1926-2001)

إلهامي حسن

Elhami Hassan a éprouvé très jeune une passion ardente pour l’art dramatique mais son désir de devenir acteur s’est heurté à l’opposition catégorique de son père. Ce dernier souhaitait que son fils fasse des études en agriculture afin de reprendre la direction du domaine familial. Pour lui faire oublier le théâtre, il envoie Ellhami en Angleterre terminer sa formation. Las ! Celui-ci retourne en Egypte avec un diplôme de l’ Académie Royale d’Art Dramatique. En 1951, Elhami Hassan rejoint les studios Misr (Le fondateur de ces fameux studios est Talaat Harb, l’oncle de sa mère.) et l’année suivante il crée sa propre société de production. C’est ainsi qu’il peut réaliser quatre films entre 1953 et 1956. Par la suite, il deviendra enseignant et publiera un certain nombre d’ouvrages sur l’histoire du théâtre et du cinéma.


Un seul film d'Elhami Hassan a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Mon Compagnon (Chariq Hayati, 1953)
avec Hussein Riad (Magdy), Amina Rizq (Nabila), Shokry Sarhan (Medhat, le fils aîné de Magdy et de Nabila), Sanaa Gamil (Sohair, la fille de Magdy et de Nabila), Zahrat Al Oula (Layla), Abdel Rahim El Zarakany (le docteur Saleh), Mohamed Abdel Quddus (Quandil Al Maqsas, le père de Layla), Thuraya Fakhry (la mère de Layla), Wedad Hamdy (la servante), Nabouya Fahmy (une danseuse)
Scénario : Youssef Gohar et Ali Ezzat Saqr
Musique : Abdel Halim Noweira


Nabila mène une vie confortable. Elle est mariée à Magdi, un officier de justice qui travaille jour et nuit, et elle a deux enfants, Medhat et Soheir. Le premier est ingénieur, la seconde s’apprête à épouser le jeune homme qu’elle aime. Nabila a consacré toute son existence à l’éducation de ses deux enfants et elle n’envisage pas de gaité de cœur de les voir quitter la maison familiale. Elle doit se résigner à voir partir Soheir mais elle a l’espoir de garder près d’elle son fils encore de nombreuses années. Las ! Medhat tombe amoureux de Layla, la fille des voisins. Nabila fera tout pour s’opposer à leur mariage…

samedi 1 mai 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 mai)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Samedi 15 mai à 17h30

Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
avec Rushdy Abaza (docteur Hassan), Madiha Salem (Nadia, la sœur d’Amira), Abdel Moneim Ibrahim (Limaï), Aziza Helmy, Awatif Tikla (Fatia, la servante), Hussein Riad (le grand-père d’Amira), Loubna Abdel Aziz (Amira), Hussein Ismaïl (l’assistant du docteur Hassan), Nahed Sabri (danseuse)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Ali Ismaïl
Production : Ramses Naguib


Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare. Docteur Hassan Shukri est un vétérinaire qui doit s’installer chez un riche propriétaire terrien pour soigner les animaux du domaine. Sur la route, il porte secours à une jeune femme dont la grosse voiture est tombée en panne. La conductrice se montre agressive, traitant le docteur Hassan comme un domestique. Celui-ci découvre peu après que cette charmante personne est Amira, la petite-fille de son employeur. Le vétérinaire fait aussi la connaissance de Nadia, la jeune sœur du dragon qui, contrairement à Amira, est une fille douce et agréable. Nadia a un petit ami mais son grand-père refuse qu’elle se marie tant que l’aînée n’a pas trouvé un époux. Malheureusement, le mauvais caractère d’Amira décourage tous les prétendants qui se présentent. Le docteur Hassan promet au grand-père de l’aider à dresser sa petite-fille. Il la traite tout de suite sans ménagement ce qui déconcerte Amira habituée à plus d’égards. L’attitude cavalière du vétérinaire finit même par l’exaspérer, à tel point qu’un soir elle accuse le docteur Hassan de l’avoir agressée et d’avoir tenté de la violer. Son grand-père sait que c’est faux. Avec le vétérinaire, il monte alors une petite comédie pour donner à la menteuse une bonne leçon : afin de laver l’honneur de la famille, Amira doit épouser son agresseur !


Vendredi 14 mai à 23h

Le Chant Immortel d’Henry Barakat (Lahn Al-Khuloud, 1952)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Faten Hamama (Wafaa Riad Hamdy), Salah Nazmi (Rashad Riad Hamdy), Serag Mounir (Abdel Halim, le père de Siham), Magda (Sana Riad Hamdy), Madiha Yousri (Siham Abdel Halim), Zaki Ibrahim (Riad Hamdy), Thurya Salem (la danseuse Houria, maîtresse de Rashad), Kittie (danseuse), Adly Kasseb (le cardiologue), Abdel Hamid Zaki (le barman)
Scénario : Henri Barakat et Youssef Issa
Musique : Farid Al Atrache et Abdel Aziz Salam
Auteurs des chansons : Mamoun El Shenawy et Saleh Jawdat
figure dans la liste des cent films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.


Wahid est musicien et pour trouver l’inspiration il se rend souvent chez son vieil ami Riad Hamdy qui habite une grand maison au bord de la mer. C’est là qu’il retrouve les deux filles de son hôte, Wafaa et Sanah ainsi que son fils Rashad. Les trois enfants sont devenus de jeunes adultes et l’amour que Wafaa éprouve pour Wahid n’a fait que croître au fil des ans. Malheureusement pour elle, le musicien continue à la considérer comme la petite fille d’autrefois. De son côté, Rashad est devenu un jeune homme peu recommandable. Il a sans cesse besoin d’argent notamment pour gâter sa maîtresse, la danseuse Houria. Il a promis la main de Wafaa à l’un de ses créanciers mais celui-ci s’impatiente et se montre moins généreux. Le drame survient : Riad Hamdy est retrouvé mort dans son bureau. Le tiroir de la table a été fracturé et l’argent qui s’y trouvait a disparu. Cet argent était destiné à financer le mariage de Wafaa et de Sanah. C’est ce vol qui a causé l’arrêt cardiaque dont est mort Riad Hamdi. Wahid prévient l’oncle des trois enfants. Celui-ci accueille ses nièces et son neveu dans sa grande maison. Avec lui, vit sa fille, Siham, une ravissante demoiselle qui est tombée sous le charme du musicien. Ce dernier n’est pas non plus insensible à la beauté de Siham. On parle de mariage, au grand désespoir de Wafaa…


Un autre film à voir :

-à 17h30 : Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (1959), une comédie qui offre à Abdel Moneim Ibrahim un rôle principal pour la seule et unique fois de toute sa carrière.


Mercredi 12 mai à 13h30 

La Mère de la Mariée d'Atef Salem (Oum el Aroussa, 1963)
avec Youssef Chaban (Galal), Madiha Salem (Nabila), Taheya Carioca (Zeinab), Imad Hamdi (Hussein), Abdel Rahman Al Arabi (Murad), Samira Ahmed (Ahlam, la fille aînée), Adly Kasseb (Mustafa, le père de Galal), Soleiman El Gendy (Sami), Inas Abdullah (Sawsan), Atef Makram (Munir), Khayria Ahmed (Fawzia, l'amie d'Ahlam), Ihsan Sherif (la mère de Jalal), Hassan Youssef (Shafiq)
Scénario : Abdel Hay Adib
Histoire : Abdel Hamid Gouda El Sahar
Musique du générique : Jungle Drums de Marty Gold
Production : Naguib Khoury
figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien.


Comédie. Zeinab et Hussein sont les parents d’une famille nombreuse qui compte sept enfants. La vie quotidienne n'est pas toujours facile. La mère doit répondre aux incessantes sollicitations de tous ses enfants et n'a pas un instant à elle. Heureusement le père, toujours tendre et attentionné fait tout son possible pour l'aider. Hussein est agent comptable dans une entreprise nationalisée. Son petit salaire ne permet aucune folie. Dans cette famille, on vit modestement mais l'amour ne fait jamais défaut et cela suffit au bonheur de tous. Un événement va soudain tout bouleverser. Lors des fiançailles de l'une de ses amies, la fille aînée rencontre un jeune garçon de bonne famille. C’est le coup de foudre immédiat. Ils veulent se marier. Tout irait pour le mieux si les parents du futur époux ne formulaient pas des demandes extravagantes. Zeinab et Hussein sont embarrassés : il leur faut trouver au plus vite les fonds qui leur permettront d’organiser des noces dignes des deux familles.


Mardi 11 mai à 19h30

Ismaël Yassin à l'armée de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassine fil geish, 1955)
avec Reyad El Kasabgy (Attiya), Ismaël Yassin (Termis), Samira Ahmed (Samira), Abdel Salam Al Nabulsi (Zizou), Gamalat Zayed (la mère de Samira), Soad Ahmed (la mère de Termis), Abdel Ghany Al Nagdi (Okal), Hassan Atla (Hussein), Mahmoud Lotfi (le père de Zizou)
Scénario : Fateen Abdel Wahab
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fouad El Zahry, Fathy Qoura, Mounir Mourad
Production : Al Hilal Films
appréciation : 3/5


Comédie patriotique. Des hommes résidant dans le même quartier sont convoqués par le ministère de la défense pour une session d’entraînement militaire. Parmi eux, nous trouvons Okal, un vendeur ambulant, Zizou, le coiffeur, Termis qui était chargé de distribuer les convocations sans savoir que lui aussi était le destinataire de l’une d’entre elles et enfin, Hussein, le mari d’Oum Abdo. Celle-ci est la mère de Samira, la jeune fille dont est amoureux Termis. Malheureusement, il a un rival : l’officier Attiya qui est justement chargé de la formation des nouveaux appelés...


Lundi 10 mai à 19h30

Le Monstre de Salah Abu Seif (El Wahsh, 1954)
avec Anwar Wagdi (l’enquêteur), Samia Gamal (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (Abdel Sabour), Abbas Fares (Radwan Pacha), Samiha Ayoub (la femme de l’enquêteur), Mohamed Tawfik (le mari de la danseuse), Omar El Gizawi (le domestique de l’enquêteur), Tousoun Motamad (homme de main du monstre), Ibrahim Moheb (le maire), Ahmed El-Hamaky (Hindawi), Fifi Sayed (la femme d’Hindawi), Ibrahim Hechmat (le chef de la police locale), Soleiman El Gendy (le fils de l’enquêteur)
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abu Seif, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Thriller rural. Abdel Sabour est à la tête d’un gang qui fait régner la terreur dans un petit village de Haute-Egypte. Il force les paysans à lui vendre leurs terres à vil prix. Si ceux-ci résistent, il fait enlever leurs enfants et réclame une rançon. Abdel Sabour jouit d’une totale impunité car il est protégé par Radwan Pacha à qui il rend de précieux services lors des élections. Les autorités finissent par s’émouvoir d’une telle situation. Un officier de police s’installe avec femme et enfant dans le village. Sa mission : démanteler le gang et rétablir l’ordre…


Dimanche 9 mai à 19h30

Ça c’est l’amour de Salah Abou Seif (Haza Howa al Hob, 1958)

avec Lobna Abdelaziz (Sharifa), Yehia Chahine (Hussein), Hussein Riad (le père de Sharifa), Mahmoud Azmy (Fouad l’architecte qui était amoureux de Sharifa), Abdel Moneim Ibrahim (Toufik, un ami d’Hussein), Zeinat Olwi (la danseuse lors du second mariage de Sharifa), Mary Moneib (la mère d’Hussein), Omar El Hariri (Bhagat, un ami d’Hussein), Soheir El Baouni (une amie d’Hussein), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharifa)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Musique : Fouad El Zahry
Production : Ramses Naguib


Drame. Hussein est un ingénieur qui travaille pour la ville du Caire. Sur le plan des valeurs, il est très conservateur. Il souhaiterait épouser une femme qui n’a jamais connu d’homme avant lui. Il pense avoir trouvé l’épouse idéale en Sharifa, une jeune fille qui réside avec ses parents dans un appartement en face du sien. Souvent, il l’observe de sa fenêtre et elle manifeste toutes les qualités qu’il souhaite trouver chez une femme. Avec l’aide de ses amis, il entre en contact avec Sharifa puis après les tractations traditionnelles entre parents, c’est le mariage. Le jeune couple part en voyage de noce à Fayoum mais le séjour est soudain gâché par une découverte que fait Hussein : il apprend que sa femme avait déjà vécu une première histoire d’amour avant leur rencontre. Il ne supporte pas cette idée. De retour au Caire, il demande le divorce…


Un autre film à voir :

-à 17h30 : La Porte Ouverte de Henry Barakat (1963) avec Faten Hamama dans l'un des rôles les plus marquants de sa carrière. 


Samedi 8 mai à 19h30

Salama va bien de Niazi Mostafa (Salama fi Kheir, 1937)
avec Naguib al Rihani (Salama), Amina Zehni (la belle-mère de Salama), Raqiya Ibrahim (Jihan Rostom), Hussein Ryad (le Prince Kindahar), Menassa Fahmy (l’assistant du prince), Mohamed Kamel Al Morsi (Bayoumi Morgan, le voisin de Salama), Rawhiya Khaled (Nahid, la servante de Jihan), Hassan Fayek (Fayek Rostom), Stephan Rosty (Rostom Pacha), Fouad Shafik (Khalil Hindawi, le propriétaire du magasin de tissus), Ferdoos Mohamed (la femme de Salama), Omar El Hariri (l’enfant), Fouad Al Masry (le directeur de l’hôtel), Edmond Tuema (un vendeur de tissus), Emile Asahiso (le comptable), Madame Gerbis (la mère de famille nombreuse, voisine de Salama)
Scénario : Badie Khairy et Naguib Al Rihani
Musique : Abdul Hamid Abdul Rahman et Mohamed Hassan Al Shugai
Production : les Studios Misr
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Comédie. Salama, employé dans un grand magasin de tissus, doit porter à la banque une grosse somme d’argent. Un incident sur le parcours le contraint à rester plusieurs heures au commissariat. Une fois libéré, il reprend sa course mais trop tard : la banque est déjà fermée. Il retourne au magasin et comble de malchance, la grille de l’entrée est baissée. Un panneau annonce une fermeture exceptionnelle en raison d’un heureux événement survenu dans la famille du directeur. Son domicile n’étant pas sûr, Salama décide de passer la nuit dans le luxueux Nefretiti Palace Hotel et de déposer sa précieuse sacoche dans le coffre de l’établissement. La situation se complique lorsqu’à la suite d’un quiproquo, il est pris pour le richissime Prince Kindahar du Baloudestan…


Vendredi 7 mai à 17h30

Filles d'aujourd'hui d'Henry Barakat (Banat Al Youm, 1956)
avec Ahmed Ramzy (Fathi), Abdel Halim Hafez (Khaled), Magda Al Sabahi (Salwa), Serag Mounir (le docteur Lotfi), Amal Farid (Layla), Cariman (Buthaïna, la meilleure amie de Layla), Thuraya Fakhry (la mère de Buthaïna), Nawal Mustafa (Najwa), Ellen Diato (Sonia)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les Films Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Suleiman Lotfi est un gynécologue qui a trois filles. Salwa est l’aînée, c’est une fille douce et raisonnable qui depuis la mort de leur mère s’occupe de ses deux sœurs plus jeunes, Layla et Najwa. Si la seconde est encore une enfant, la première est une jeune fille insouciante et frivole qui ne pense qu’à s’amuser avec Buthaïna, sa meilleure amie. Fathi, un artiste peintre, est tombé amoureux de Salwa et son ami Khaled veut l’aider à conquérir la jeune fille. Celui-ci est d’autant mieux placé pour le faire qu’il connaît personnellement le docteur et que tous les deux fréquentent le même club. Mais Fathi va progressivement comprendre que Khaled et Salwa sont irrésistiblement attirés l’un vers l’autre…


Un autre film d'Henry Barakat à voir :

-à 23h : C’est encore ma chance (1950) avec Zaki Rostom et Shadia


Jeudi 6 mai à 19h30

Serment d’amour d'Ahmed Badrakhan (ahdil hawa, 1955)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Mariam Fakhr Eddine (Nadia), Eman (Lily, la sœur de Wahid), Serag Mounir (Bahjat, l’amant de Nadia), Youssef Wahby (le père de Wahid), Mimi Chakib (la mère maquerelle), Zeinab Sedky (la mère de Nadia), Abbas Rahmi (le médecin), Ehsan El Qalaawy (la femme de chambre), Nadia Gamal (danseuse), Lola Abdo (danseuse), Kawthar Shafik (la fleuriste), Abdel Salam El Nabolsi (Ezzat), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur de Wahid), Zaki Ibrahim (Cheikh Saleh)
Scénario : Ali Al Rozqani
D’après la Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas
Musique : Farid Al Atrache (pour le générique, l’Ouverture de La Traviata de Verdi)
Production : les films Farid Al Atrache


Wahid a passé plusieurs années en Italie pour ses études. En plus de ses cours dans une école d’agriculture pour plaire à son père, il a poursuivi sa formation dans ce qui constitue sa vraie passion : la musique. Il est enfin revenu en Egypte et après un court séjour au domaine familial, il s’est rendu au Caire pour prendre un poste dans une compagnie agricole. Chez un vendeur d’instruments de musique, il fait la rencontre de Nadia, une jeune femme dont la beauté l’éblouit. Il l’invite à une soirée où il doit chanter. A son tour, Nadia est sous le charme. Les deux jeunes gens se retrouvent régulièrement pour de courtes excursions. Wahid pense déjà au mariage mais il apprend la terrible vérité sur Nadia : elle est sous la coupe d’une mère maquerelle qui vend les charmes de sa protégée aux plus offrants et l’homme qu’il avait pris pour son père est en fait l’un de ses riches amants…


Mercredi 5 mai à 23h

Le Prince de la Vengeance d'Henry Barakat (Amir Al Intiqam, 1950)
avec Anwar Wagdi (Hassan Hilali), Madiha Yousri (Yasmina), Samia Gamal (Zumoroda), Farid Shawki (Jaafar), Hussein Riad (Cheikh Jalal), Kamal Al Shennawi (Chahine le Mamelouk), Mahmoud El Meleigy (Metwali), Serag Mounir (Badran, chef de la police), Abdul Aziz Ahmed (cheikh Fadel), Zaki Ibrahim (le père d’Hassan Hilali), Mohamed Alwan (le frère de Badran), Reyad El Kasabgy (Cheikh Al Mansour Ghurab), Zaki El Fayomi (Hisham, le fils de Yasmina), Ali Al Kassar (Nour, l’esclave)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Youssef Gohar, Henry Barakat, Youssef Issa
D'après le roman Le Comte de Monte Cristo d'Alexandre Dumas
Musique : Ahmed Sedky, Farid Al Atrache
Production : Les Films du Lotus (Assia Dagher)


Film d'aventure. Hassan Al Helali est un capitaine de navire. Il dirige le Mansoura qui appartient à Cheikh Fadel. Il vit avec son vieux père et aime une jeune femme, Yasmina, qu’il doit très prochainement épouser. Mais Hassan a un rival, Chahine le Mamelouk qui est prêt à tout pour l’écarter. Avec deux complices, celui-ci échafaude un complot diabolique. C’est ainsi que le jour de son mariage, Hassan est jeté en prison sans procès. Ses ennemis ont la voie libre : l’un épousera sa fiancée, les deux autres prendront le commandement du Mansoura pour se livrer à la contrebande. En prison, Hassan rencontre un vieil homme qui avant de mourir lui indique l’endroit où il a caché un trésor. Hassan parvient à s’évader et retrouve le coffre de son compagnon d’infortune. Il décide de se venger de tous ceux qui ont voulu l’éliminer…


Mardi 4 mai à 19h30

La Lanterne Magique de Fateen Abdel Wahab (Al Fanous Al Serhi, 1960)
avec Ismaël Yassin (Moustafa), Abdel Salam Al Nabulsi (Morsi, le directeur du magasin), Sherifa Mahear (Mimi, la femme de Morsi), Cariman (Nahed, la secrétaire), Ikram Ezzo (la petite fille), Mahmoud Farag (le génie), Khayria Ahmed (la femme de chambre), Nazim Sharawi (le président du conseil d’administration), Omar Afifi (le père de Nahed), Mohamed Reda (le psychiatre), Badr Nofal (le client qui souhaite acheter un pyjama), Nemat Mokhtar (danseuse), Zeinat Olwi (danseuse), George Yordanis (le serveur), Mimi Gamal (invitée à la fête donnée par Morsi)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
appréciation : 3/5


Comédie fantastique. Moustafa travaille comme homme d’entretien dans un grand magasin. Il est amoureux de l’une des employées qui s’est toujours montrée gentille à son égard. Malheureusement, le directeur du magasin, homme autoritaire et irascible, ne cesse de le persécuter. Un soir, Moustafa rapporte chez lui une lanterne. En sort un génie qui lui promet de réaliser tous ses rêves. D’abord incrédule, Moustafa finit par tenter l’expérience. Il commande un repas pantagruélique qui lui est aussitôt servi. Le génie n’a pas menti. Pour le petit employé, c’est la belle vie qui commence. Les soirs suivants, il sort dans des boîtes de nuit où il s’enivre et distribue des liasses de billets à tous ceux qu’ils rencontrent. Il finit par demander à prendre la place de son directeur. Evidemment, il l’obtient aussitôt. Mais l’ex-directeur n’est pas homme à se laisser faire sans réagir et Moustafa est trop bavard. Lors d’une soirée, ce dernier explique comment son destin a subitement changé grâce à une lanterne magique. Le directeur déchu s’introduit dans l’appartement du nouveau. Il dérobe la lanterne et le lendemain, il retrouve son fauteuil de direction. Mais le génie ne laissera pas tomber Moustafa…


Un autre film à voir :

-à 23h : La Femme d'un Homme Important de Mohamed Khan (1988), un film qui figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps.


Lundi 3 mai à 19h30

Amour et Exécution de Kamal El Sheikh (Hub wa idam, 1956)
avec Imad Hamdy (Magdi Shaker), Samira Ahmed (Amira), Mahmoud El Meleigy (Morsi, l’amant de la belle-mère d’Amira), Aida Helal (Souad, la belle-mère d’Amira), Wedad Hamdy (Jamila, la servante de la voisine), Adly Kasseb (le procureur général), Abbas Fares (le père d’Amira), Amina Rizk (la mère d’Amira), Aziza Helmy (l’infirmière), Fattoh Nashaty (le médecin), Amal Wahid (Zakia, la voisine)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamel Hassan Mouhami
Musique : Abdel Aziz Amer et Mohamed Kamel Hassan Mouhami


Thriller. Amira vit avec sa mère atteinte d’une maladie incurable. Son père les a quittées pour épouser Souad, une ancienne danseuse. Le vieil homme ne sait pas que cette femme ne l’aime pas mais qu’elle est uniquement intéressée par sa fortune. Elle a aussi un amant, Morsi, qu’elle fait passer pour son frère. L’état de santé de la mère d’Amira se dégrade et il faut absolument trouver de l’argent pour payer les soins supplémentaires. Amira décide de s’adresser à son père. Quand elle arrive chez lui, il est en compagnie de sa nouvelle épouse et du « frère » de celle-ci. Le ton monte très vite, le père refuse de donner quoi que ce soit. Furieuse, Amira quitte l’appartement en lançant des paroles menaçantes. Morsi comprend très vite le parti qu’il peut tirer de la situation : il va pouvoir se débarrasser définitivement du mari de sa maîtresse en faisant accuser la fille de celui-ci…


Dimanche 2 mai à 17h30

Abou Al Dahab d’Helmy Rafla (1954)
avec Hoda Soltan (Ihsan), Farid Shawki (Abou Al Dahab), Mahmoud El Meleigy (Sabya Al Atara), Qout El Qoloub (Amina), Ahmed Mokhtar (le père d’Ihsan), Mohsen Hassanein (Bunduq), Mohamed Sobeih (un second de Sabya Al Atara), Zaki Mohamed Hassan (Hassan Baraï)
Scénario : Zoheir Bakir
Dialogues : Abdullah Ahmed Abdullah et El Sayed Bedeir
Musique : Mahmoud Al Sharif, Ibrahim Hussein, Izzat El Gahely, Mohamed Abdel Wahab


Thriller. Hassan Baraï est à la tête d’un important trafic de drogue qu’il dissimule derrière la vitrine honorable d’une entreprise de vente de fournitures médicales. Sa maîtresse Amina a donné naissance à un garçon. Pourtant, il refuse de l’épouser et de reconnaître l’enfant. Furieuse, la jeune femme se rend chez lui pour le tuer. Mais elle est devancée par Sabya Al Atara qui s’était introduit dans l’appartement. Il a supprimé Hassan pour prendre la direction du trafic de drogue. Sous la contrainte, il fait signer à Amina une reconnaissance écrite stipulant que c’est elle seule qui a tué son amant. Désormais, elle devra exécuter tous les ordres de Sabya sous peine d’être livrée à la police. Le malfrat pense qu’il va pouvoir conquérir sans difficulté la tête de l’organisation criminelle mais les autres membres du gang ne l’entendent pas de cette oreille. Ils lui préfèrent Abu Al Dahab. La rivalité entre les deux hommes va être sans merci, d’autant plus qu’ils se disputeront aussi le cœur de la chanteuse Ihsan…


Samedi 1er mai à 19h30

Ali Baba et les quarante voleurs de Togo Mizrahi (Ali Baba wel Arba'in Haramy, 1942)
avec Ali Al Kassar (Ali Baba), Mohamed Abdel Moteleb (Hassan), Ismael Yassin (Belout), Abdel Meguid Choukry (Barakat), Zakeya Ibrahim (femme d’Ali Baba), Reyad El Kasabgy (Hafez Shaalan, le chef de gang), Zaki Ibrahim (Prince Nasser), Hassan Baroudi (le frère d’Ali Baba), Rafia Al Shaal (la belle-sœur d’Ali Baba)
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Izzat El Gahely et Riad El Sonbati
Production : Bahna Films


L'adaptation cinématographique du célèbre conte tiré des Mille et Une Nuits.
Ali Baba mène une existence miséreuse tandis que son frère Qassim vit dans l’opulence. Un jour, avec son compagnon, il découvre dans la forêt une grotte appartenant à des voleurs. Il a entendu le chef de la bande prononcer le mot de passe permettant l’ouverture de la grotte. Quand les voleurs sont repartis, les deux hommes peuvent explorer le repaire. Les voleurs y entreposent tous les trésors qu’ils ont amassés grâce à leurs activités coupables. Ali Baba et son ami s’emparent de tout ce qu’ils peuvent et rentrent vite chez eux…


Un autre film à voir :

-à 17h30 : J’ai failli détruire mon foyer d’Ahmed Kamel Morsi (1954), un drame de la jalousie avec Raqya Ibrahim et Mohsen Sarhan



vendredi 30 avril 2021

Un Jour de Ma Vie (yom men omri, 1961)

يوم من عمري
إخراج : عاطف سالم


Atef Salem a réalisé Un Jour de ma Vie en 1961.
Distribution : Abdel Halim Hafez (Salah), Zubaida Tharwat (Nadia), Abdel Salam Al Nabulsi (Younes), Mahmoud El Meleigy (le rédacteur en chef du journal), Zouzou Madi (Zouzou, la belle-mère de Nadia), Zaki Tolimat (Hanafi Abu Ajila, le père de Nadia), Abdel Aziz Ahmed (Abbas l’épicier), Soheir El Babli (Aïcha, la fille d’Abbas), Salah Nazmi (Shafiq, le frère de Zouzou), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (rédacteur du journal), Sohair El Barooni, Amal Zayed (la femme d’Abbas), Rashwan Mustafa (l’inspecteur), Monir El Fangary (marchand de journaux), Mokhtar El Sayed (un journaliste), Abdel Moneim Basioni (un journaliste)

Scénario : Seif El Din Shawkat et Youssef Gohar
d'après Vacances Romaines (1953) de William Wyler avec Gregory Peck et Audrey Hepburn. Ce film est lui-même inspiré de New-York-Miami (1934) de Frank Capra. Ce dernier avait été sollicité pour réaliser Vacances Romaines mais il avait décliné la proposition.

Musique : Ali Ismaïl, Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mamoun Al Shinnawi

Abdel Halim Hafez chante quatre chansons parmi les plus célèbres de son répertoire :
Khayef Marra Aheb (paroles : Mamoun Al Shinnawi ; musique : Baligh Hamdy)
Dehk We Lea'b (paroles : Morsi Gamil Aziz ; musique : Kamal El Tawil)
Be Amr El Hob (paroles : Morsi Gamil Aziz ; musique : Mounir Mourad)
Baad Eh (paroles : Mamoun Al Shinnawi ; musique : Kamal El Tawil)

Production : Subhi Fahrat

Abdel Halim Hafez et Abdel Salam Al Nabulsi


Salah Nazmi


Abdel Aziz Ahmed


Zubaïda Tharwat et Abdel Halim Hafiz



Amal Zayed



Mahmoud El Meleigy


Zubaïda Tharwat et Abdel Halim Hafez


Thuraya Fakhry

 
Soheir El Babli


















Résumé

Salah et Younes partagent le même appartement et travaillent dans le même journal, le premier comme reporter, le second comme photographe. Ils ont bien du mal à payer leur loyer et doivent inventer mille stratagèmes pour ne pas rencontrer leur propriétaire. Heureusement, Aïcha, la fille de ce dernier est amoureuse de Younès et elle fait tout son possible pour les aider. Le rédacteur en chef du journal confie une mission à Salah et Younès : ils doivent couvrir l’arrivée à l’aéroport de Nadia, la fille du célèbre millionnaire Hanafi Abu Ajila. Elle revient pour la première fois en Egypte après avoir résidé plusieurs années en Suisse. Malheureusement, sur la route, la vieille voiture des deux amis tombe en panne alors que la jeune héritière fait son apparition dans le hall de l’aéroport. Pour ,l’accueillir, il y a son père, sa belle-mère, Shafiq, le jeune frère de celle-ci, et sa vieille nourrice. Toute à la joie des retrouvailles, Nadia apprend que son père et sa belle-mère ont décidé de la marier à Shafiq. Pour Nadia, il est hors de question d’épouser quelqu’un qu’elle n’aime pas. Elle décide de s’enfuir. Elle se précipite aux toilettes et en ressort par la porte de derrière. Elle quitte l’aéroport en bus. Mais peu après, celui-ci est arrêté par une voiture qui lui barre le passage. C’est le véhicule de nos deux journalistes. Avec l’aide du chauffeur du bus, ils poussent la voiture sur le bas-côté puis Salah monte dans le car pour retourner au Caire et chercher un dépanneur. Il s’assoit auprès de Nadia. Le jeune homme est ébloui par la beauté de sa voisine mais il perçoit tout de suite sa grande anxiété. Sans révéler son identité, la jeune fille explique à Salah qu’elle a fui de chez elle car son père veut la marier à un homme contre son gré. Elle prétend résider à Alexandrie. Salah lui conseille de rentrer chez elle et de se battre afin que son père renonce à son projet. En attendant de reprendre le train, Nadia passera la soirée au Caire avec son nouvel ami. Younès et Aïcha les ont rejoints et la petite bande se rend à la fête foraine. Entre Salah et la jeune inconnue, l’entente est parfaite et ils ne peuvent cacher les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Les heures filent et il est temps de raccompagner Nadia à la gare. Les deux amoureux ont bien du mal à se quitter. Le train part enfin mais, à sa grande stupéfaction, Salah s’aperçoit que Nadia est sur l’autre quai, affalée sur un banc et profondément endormie. Elle devra donc passer la nuit dans leur appartement. Le lendemain matin, Salah et Younès laissent leur protégée seule, toujours endormie, pour se rendre au journal. Leur rédacteur en chef est furieux : ils sont revenus sans article et sans photos alors que la disparition de la fille du millionnaire fait la une de tous les autres quotidiens. C’est ainsi que les deux journalistes découvrent la véritable identité de leur nouvelle amie. Ils retournent aussitôt à leur appartement mais Nadia n’y est plus. Elle a été chassée par les propriétaires. Heureusement, elle n’est pas bien loin : elle s’est cachée dans le poulailler de l’immeuble. Les trois jeunes gens passent la journée ensemble. Younès prend des centaines de photos. Leur rédacteur en chef sait maintenant que la jeune fugitive a trouvé refuge chez ses deux reporters. Il a prévu de sortir une édition spéciale avec des photos exclusives qui révéleront au monde entier l’idylle entre la jeune héritière et l’un de ses journalistes. Pour Salah, la situation devient intenable et, la mort dans l’âme, il conseille à Nadia de retourner auprès de son père. Ce dernier, quand il apprend toute l’histoire, tente d’intervenir auprès du rédacteur en chef pour qu’il renonce à publier ces photos scandaleuses. L’homme de presse refuse. Salah et Younès décident de sauver l’honneur du millionnaire et de sa fille. Ils volent à l’imprimerie tous les clichés qui devaient paraître le lendemain et pour preuve de leur loyauté les transmettent à Nadia et à son père. Touché par ce geste, le millionnaire décide de faire le bonheur de sa fille : Salah sera son gendre.


Critique

Un Jour de Ma Vie est un remake de Vacances Romaines de William Wyler avec Audrey Hepburn et Gregory Peck. Le scénariste égyptien suit assez fidèlement la trame du film original, il en reprend les principales péripéties tout en opérant certaines modifications afin de séduire le public arabe. On pourrait presque parler d'un travail d' « acclimatation » visant à faire passer le récit d'une culture à une autre. Malgré cela (ou à cause de cela), on peine à retrouver dans le film d'Atef Salem le charme de la comédie américaine. Envolées, la grâce et la légèreté ! Disons-le d'emblée, Un Jour de Ma Vie est un film honnête, pas un grand film.
Le spectateur qui a déjà vu Vacances Romaines sera tout d'abord frappé par une absence : la ville. Dans le film de William Wyler, Rome est le troisième personnage. Avec Ann et Bradley, juchés sur leur vespa, on découvre la plus belle ville du monde (au moins pour Ann puisqu'elle y fait l'expérience de la liberté et de l'amour) avec ses rues, ses places, ses bâtiments et ses monuments. Dans le remake égyptien, Le Caire est à peine évoqué, un fantôme aux contours indistincts. Il faut se contenter d'une scène nocturne se déroulant dans une fête foraine et de la vue panoramique d'une place du Caire projetée derrière les héros qui sont assis dans un café reconstitué en studio (l'image est d'une qualité si médiocre qu'on se demande bien qui cela peut tromper!). Il est vrai que pour les producteurs du film, l'essentiel est ailleurs. En fait, Un Jour de Ma Vie a été conçu pour servir d'écrin aux chansons de la star de l'époque, Abdel Halim Hafez. Dans ce film, il ne chante pas moins de trente minutes, c'est donc bien un récital auquel on assiste, un récital enrobé dans une jolie petite histoire sentimentale. Tout doit tourner autour de l'idole et on demande à Zubaïda Tharwat d'incarner la jeune fille qui se pâme d'amour et d'admiration pour son partenaire. On se doute qu'elle ne joue pas ici l'un de ses rôles les plus mémorables.
Le ton et l'histoire du film font irrésistiblement penser à ceux tournés à la même époque en France avec les vedettes de la chanson yéyé. Abdel Hamid Hafez et Zubaïda Tharwat sont les petits cousins des Sylvie Vartan, Johnny Hallyday et consorts. Même si Abdel Hamid Hafez au moment du tournage a dépassé la trentaine (alors que Zubaïda a juste vingt ans), son visage et sa silhouette juvéniles donnent l'illusion qu'il est à peine plus âgé que sa partenaire. Ensemble, ils forment un couple de très jeunes gens dont l'amour devra affronter la méchanceté des parents et des adultes. Comme dans les chansons et les films des yéyés français, Un Jour de Ma Vie fait la part belle au sentimentalisme et à la puérilité : dans la scène de la fête foraine, les personnages gagnent une petit ours en peluche qui deviendra le symbole de leur amour naissant.
Dans ce bain de sirop, la fonction d’Abdel Salam El Nabolsi est d'apporter un peu de drôlerie et de frénésie mais l'énergie éruptive de l'acteur ne parvient pas à secouer la léthargie ambiante et le cours des choses se dirige avec mollesse vers le happy end obligé. Ce qui là encore est une différence de taille avec le modèle puisque dans Vacances Romaines, les deux héros finissent par convenir qu'ils appartiennent à deux mondes radicalement différents et que leur amour n'a pas d'avenir. Un dénouement désenchanté inconcevable dans la comédie égyptienne de l'époque.
A la cérémonie des Oscars de 1954, Vacances Romaines avaient obtenu pas moins de sept récompenses. Il est clair qu'Un Jour de Ma Vie ne peut sur aucun point rivaliser avec son modèle. Restent la voix unique d'Abdel Halim Hafez et les yeux magnifiques de Zubaïda Tharwat.

Appréciation : 2/5
**

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

jeudi 22 avril 2021

Histoire du cinéma égyptien - Le cinéma parlant, deuxième période (1953-1973)

تاريخ السينما المصرية

Histoire du cinéma égyptien

Le cinéma parlant, deuxième période (1953-1973)


Chronologie


1953
La République est proclamée en Égypte le 18 juin 1953. Le premier ministre Mohammed Naguib en devient le premier président.

Atef Salem réalise son premier film, la Misère avec la jeune Fayrouz et ses deux soeurs

L’Egypte présente 3 films au Festival de Berlin :

-deux films de Salah Abou Seif : Ton Jour viendra, une adaptation de Thèrèse Raquin d’Emile Zola avec Faten Hamama et Raya et Sakina, inspiré de l’histoire des deux tueuses en série qui sévirent à Alexandrie au début du XXe siècle.

-un film d’Ahmed Dia Eddine : Sans un adieu, un drame avec Imad Hamdi et Madiha Yousri

Raya et Sakina de Salah Abou Seif


1954
Gamal Abdel Nasser fait arrêter le général Mohammed Naguib et devient premier ministre le 25 février 1954.

Des films importants sortent cette année-là :

Le Monstre de Salah Abou Seif, Ciel d’Enfer de Youssef Chahine (Ces deux films représenteront l’Egypte au festival de Cannes), Vie ou Mort de Kamal Al Cheikh.

Ciel d’Enfer est le premier film d’Omar Sharif. C’est lors du tournage que lui et Faten Hamama tombent amoureux. Ils se marieront l’année suivante.

Le gouvernement de la révolution interdit l’entrée des salles de cinéma aux mineurs de moins de seize ans.


1955
L‘acteur et réalisateur Anwar Wagdi meurt le 14 mai 1955. Il avait cinquante ans.

Le chanteur Abdel Halim Hafez fait sa première apparition sur les écrans de cinéma avec La Chanson de la Fidélité d’Ibrahim Emara.

Une nouvelle loi concernant l’organisation de la censure est promulguée. Elle remplace les décrets de 1947.

Vie ou Mort de Kamal Al Cheikh est présenté au Festival de Cannes.

Vie ou Mort de Kamal Al Cheikh

 
1956
Les dernières troupes britanniques quittent l'Égypte et Nasser est élu Président de la République. Nationalisation du canal de Suez qui entraîne l’intervention militaire d’Israël, du Royaume-Uni et de la France.

Création du premier ciné-club égyptien.

Houssan Al Din Mostafa sort son premier film, Ne pleurez plus, mes yeux, un drame réunissant Magda et Kamal Al Shennawi. La chanson qui donne son nom au titre du film est signée Farid Al Atrache.

Sortie de Dalila, le premier film égyptien en cinémascope réalisé par Mohamed Karim avec Abdel Halim Hafez et Shadia.

Promulgation d’une loi obligeant les salles de cinéma à projeter de manière régulière des films égyptiens.

L’Egypte présente au Festival de Cannes La Sangsue de Salah Abou Seif avec Taheya Carioca. Dans le Temps, François Truffaut rédige une critique très élogieuse de ce film.

La Sangsue de Salah Abou Seif


1957
Sortie du Costaud de Salah Abou Seif avec Taheya Carioca et Farid Shawki. Le scénario est de Naguib Mahfouz.

Création de l’Organisme de Soutien du Cinéma qui œuvre à la promotion du cinéma égyptien sur le plan national et international.


1958
Union de la Syrie et de l’Egypte sous le nom de République Arabe Unie.

Youssef Chahine présente Gare Centrale avec Hind Rostom. Ce film qui deviendra un classique du cinéma égyptien est un échec commercial à sa sortie. Youssef Chahine sort cette même année Djamila, un film qui dénonce l’action de la France en Algérie à travers l’histoire de la combattante Djamila Bouhired.

L’Organisme de Soutien du Cinéma change de nom. Il devient l’Organisme égyptien public du cinéma.


1959
Souad Hosni fait ses débuts à l’écran dans Hassan et Naïma de Henry Barakat. Elle a 16 ans.

Henry Barakat sort l'Appel du courlis, adapté du roman de Taha Hussein, avec Faten Hamama et Ahmed Mazhar. C'est sans conteste l’un des plus beaux films de l’histoire du cinéma mondial.

L'Appel du courlis de Henry Barakat

Autre chez d’œuvre : Salah Abou Seif présente Entre ciel et terre, sur un scénario de Naguib Mahfouz. C’est un échec commercial pour l’un des plus grands films du réalisateur.

L'Institut supérieur du cinéma ouvre ses portes en octobre.


1960
L’Appel du Courlis de Henry Barakat est présenté au Festival de Berlin.

Mort parmi les vivants de Salah Abou Seif est la première adaptation d’un roman de Naguib Mahfouz.

La banque Misr est nationalisée. Les Studios Misr deviennent la propriété de l’Etat.


1961
La Syrie se retire de la République arabe unie.

0 Islam (Ou L’Epée de l’Islam), réalisé par Enrico Bomba et Andrew Marton et produit par Ramsès Naguib, reçoit l'appui de l'Organisme général égyptien pour le cinéma.

Au concours organisé par l'État pour la production de 1958-1959, Djamila de Youssef Chahine obtient 15 prix dont celui du meilleur film.

Djamila de Youssef Chahine

Création du premier club de cinéastes amateurs, "l ’association populaire du cinéma".


1962
Nagdi Hafez et Hassan Tewfik réalisent leur premier film.

Sortie de L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab avec Shadia et Rushdy Abaza

Sortie de l'adaptation d'un roman de Naguib Mahfouz,  L'Impasse des Deux Palais,  par Hassan Al Imam.


1963
Sortie de Saladin, film de Youssef Chahine, produit par Assia Dagher avec l'appui de l'Organisme de soutien du cinéma. 

Sortie de La Porte ouverte de Henri Barakat avec Faten Hamama. Ce film raconte le combat d’une jeune femme pour son émancipation.

Hassan Al Imam sort une deuxième  adaptation d'un roman de Naguib Mahfouz :  Le Passage des Miracles avec Shadia, Samia Gamal et Youssef Shabane

Atef Salem présente l’une de ses comédies les plus réussies, la Mère de la mariée avec Taheya Carioca et Emad Hamdi.


1964

Sortie d'une nouvelle adaptation d'un roman de Naguib Mahfouz, la Quête réalisée par Houssam Al Din Mostafa. 

La Quête de Houssam Al Din Mostafa

Henry Barakat tourne Le Prince de la Ruse, un remake en couleur de son film le Prince de la vengeance (1950) adapté du Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas.

Au concours de l'État pour le cinéma, La Dernière Nuit, réalisée par Kamal al-Cheikh, obtient 10 prix.


1965
Le 18 mars 1965, l’ex-roi Farouk meurt à Rome.

Le secteur public prend de plus en plus d’importance en produisant plus de la moitié des films sortis cette année.

Sortie de l’un des plus grand films de Henry Barakat, Le Péché avec Faten Hamama d'après le roman de Youssef Idriss. Ce film est présenté au Festival de Cannes.


1966
Sortie de deux nouvelles adaptations de romans de Naguib Mahfouz : Le Caire 30 de Salah Abou Seif et Khan al-Khalili d’Atef Salem.

Création de l'École égyptienne générale du cinéma, sous la direction de Naguib Mahfouz.


1967
Israël remporte la guerre des six jours contre trois états arabes. Nasser démissionne puis, sous la pression populaire, revient au pouvoir.

Le Maréchal Abdel Hakim Amer est accusé de complot contre Nasser : il est arrêté et emprisonné, puis se suicide. Il avait épousé en secondes noces l’actrice Abdel Hamid Berlanti.

Sortie de la Seconde Épouse de Salah Abou Seif avec Soad Hosny

La Seconde Epouse de Salah Abou Seif

 
1968

Salah Abou Seif est violemment pris à parti par les partisans du régime pour avoir critiqué le pouvoir dans son film Le Procès 1968.

Le dernier film de Tewfik Saleh, Les Révoltés, a dû être profondément remanié pour obtenir de la censure son autorisation de sortie sur les écrans.

Deux futures grandes stars font leur première apparition au cinéma : Nagla Fathy (dans Joies d’Ahmed Badrakhan) et Mervat Amine (dans Ames Perdues d’Ahmed Mazhar)


1969

Tewfik Saleh tourne Journal d'un substitut de campagne, d'après le roman de Tewfik al-Hakim

Mon père est perché sur l'arbre de Hussein Kamal reste à l’affiche plusieurs mois. Cette comédie musicale à l’ambiance estivale réunit Abdel Halim Hafez, Mervat Amine et Nadia Lotfi.

Création de l'Agence arabe du cinéma, dirigée par Ahmed al-Masri.

L'Egypte présente deux films au Festival international de Moscou : Un soupçon de peur de Hussein Kamal et la Terre de Youssef Chahine.

La Terre de Youssef Chahine

Création au Caire de l'Académie des arts.

Création de l'Institut supérieur de la critique artistique.

Mort du réalisateur Ahmed Badrakhan

Création du Centre expérimental des films d'avant-garde.

Le ''Groupe du Nouveau cinéma'' apparaît avec la volonté de se dissocier du cinéma étatique


1970
Mort de Nasser le 28 septembre. Anouar el-Sadate devient président.

Chadi Abdel Salam réalise son chef-d'œuvre, la Momie.

La Momie de Chadi Abdel Salam

L’Egypte présente La Terre de Youssef Chahine au Festival de Cannes

La Cinémathèque française organise une semaine des films de Youssef Chahine en janvier.

La Momie de Chadi Abdel Salam est présenté au Festival de Venise

Youssef Chahine reçoit le Ier prix au Festival de Carthage (Tanit d'or) pour l'ensemble de son œuvre


1971
L'acteur Hassan Youssef réalise son premier film, Un garçon, une fille et le diable, avec dans les rôles principaux, lui-même et Nagla Fathy.

Mort de Helmi Halim, réalisateur, producteur et, pendant un temps, professeur à l'Institut du cinéma.


1972
Mort à Beyrouth du réalisateur du Marché noir, Kamel al-Telemssani (57 ans).

Mort des réalisateurs Fateen Abdel Wahab (59 ans), Ibrahim Emara (62 ans) et Mohamed Karim (76 ans).

Méfie-toi de Zouzou de Hassan al-lmam, avec Souad Hosni et Hussein Fahmi reste à l’affiche près d’une année.

 L’acteur comique Ismaïl Yassin meurt à l'âge de 59 ans. Les dernières années de son existence furent éprouvantes : endetté, malade, boudé par les producteurs, il avait dû s'installer un temps au Liban pour continuer à travailler. Il était revenu en Egypte en 1970 et il était parvenu à décrocher de petits rôles dans trois films avant de succomber à une crise cardiaque.  

L'Association égyptienne des critiques de cinéma est créée en juin, au siège du Centre technique des images.

Mohamed Khan fait une entrée éclatante dans le monde du cinéma avec un court-métrage, La Pastèque.

La Pastèque de Mohamed Khan


1973
Déclenchement de la "guerre du Kippour" entre les Égyptiens et les Syriens d'une part et les Israéliens d'autre part. Sadate veut reprendre le Sinaï perdu en 1967.

La censure interdit la projection du Moineau de Youssef Chahine.




Références

Egypte, 100 ans de cinéma, catalogue de l'exposition de l'I.M.A, sous la direction de Magda Wassef

Naissance et développement du cinéma égyptien (1922-1970) de Samir Farid

Dictionnaire des cinéastes africains de long métrage de Roy Armes

Site elcinema

Site Alex cinema





vendredi 16 avril 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 30 avril)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Vendredi 30 avril à 19h30

Princesse Aziza de Tolba Radwan (El Safira Aziza, 1961)

avec Wedad Hamdy (la femme du boucher), Soad Hosny (Aziza), Abdel Moneim Ibrahim (le professeur de langue arabe), Chukry Sarhan (Ahmed), Adli Kasseb (Abbas), Kamal Anwar (Metwali), Abdel Monahem Saoudi (Khalil), Suzy Khairy (danseuse), Layla Yousri (danseuse), Mohamed Taha (chanteur), Eskandar Menassa (un habitant du quartier)
Une histoire d’Amin Youssef Ghorab
Scénario : Tolba Radwan
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 4/5


Comédie. Ahmed est professeur. Il emménage dans un appartement qui appartient à Abbas le boucher. Celui-ci vit avec sa femme enceinte et sa sœur, Aziza, dans l’appartement situé sur le même palier. Ahmed tombe très vite amoureux d’Aziza. Bien que son propriétaire soit un homme violent et un commerçant sans scrupules, le jeune professeur n’a de cesse de se faire bien voir de lui pour obtenir la main de sa sœur. Il finit par l’obtenir mais Aziza exige de lui qu’il réclame à son frère sa part d’héritage.


Un autre film à voir : 

-à 17h30 : Ashour, Coeur de Lion d'Hussein Fawzi (1961), une comédie dans laquelle l'immense Abdel Salam Al Nabulsi joue le rôle d'un jeune étudiant amoureux de la plus belle fille de son école alors qu'il a plus de 60 ans !


Jeudi 29 avril à 13h30

Train de Nuit d'Ezzel Dine Zulficar (Ketar el Lail, 1953)
avec Imad Hamdi (Adel), Samia Gamal (Samia), Stephan Rosti (Aboul Azz), Serag Mounir (Malaty), Soleiman Naguib (l’inspecteur de police), Aly Abd El Al (le directeur du cabaret), Abdel Moneim Ismail (membre du gang d’Aboul Azz), Reyad El Kasabgy (membre du gang d’Aboul Azz), Mohamed Reda (conducteur de train), Fakher Fakher (le second de l’inspecteur), Hussein Issa (membre du gang d’Aboul Azz), Salah Nazmi (membre du gang d’Aboul Azz), Zaki Ibrahim (le père de Samia), Tawfiq Ismaïl (directeur de la gare de Tanta)
Scénario : Stephan Rosti, Ezzel Dine Zulficar, Zaki Saleh
Musique : Ibrahim Saleh
Production : Abdel Hamid Zaki
appréciation : 4/5


Samia aime Adel mais celui-ci disparaît brusquement. Elle croit qu’il l’a abandonnée. Au même moment, son père est plongé dans des difficultés financières inextricables. Pour le sauver, Samia épouse Aboul Azz, un redoutable gangster qui l’oblige à danser dans son club. Mais Adel se manifeste à nouveau. Samia et lui se donnent rendez-vous dans un restaurant. On apprend que l’homme n’avait pas fui mais qu’il avait été blessé dans un accident de la route et qu’il est resté hospitalisé plus de deux mois. Leurs retrouvailles sont brèves car Samia doit retourner au club pour son numéro de danse. Malgré le danger, Adel se présente dans l’établissement. Il retrouve sa bien-aimée dans sa loge. Aboul Azz, caché (fort mal !) dans la penderie, se jette sur Adel et l’assomme. Il s’empare de l’argent que sa victime avait réuni pour venir en aide à Samia et à son père. Une fois le gangster parti, Adel recouvre ses esprits. Les deux amoureux peuvent se confier l’un à l’autre. Samia doit rejoindre ses danseuses sur scène. Dans la salle se trouve Malaty, un ami de son mari. Il est envoûté par la sensualité de Samia.


Un autre film à voir :

-à 19h30 : C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (1954), un drame avec Hoda Soltan et Mohsen Sarhan


Mercredi 28 avril à 23h

Sans un Adieu d'Ahmed Diaa Eddine (Min ghair wadaa, 1951)
avec Aqila Rateb (Samia, la seconde épouse de Magdi), Imad Hamdi (Magdi), Madiha Yousri (Fatima, la première femme de Magdi), Soheir Fakhry (Magda, enfant), Mohamed Fadel (Mounir Bey, le beau-père de Magdi), Awatef Ramadan (Aïcha, la femme de chambre), Ibrahim Hechmat (le premier mari de Samia), Abdel Aziz Al Ahmed (Abdel Aziz), Zinat Sedki (Ghandoura), Mahmoud El Sabaa (Tawfiq), Mohamed El Dib (Salim), Abbas El Daly (le juge), Tawfiq Ismaïl (le médecin)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy


Drame. L’action se passe durant la seconde guerre mondiale dans la région d’Alexandrie. Magdi Abdel Hamid est un chef d’entreprise à qui tout réussit. Ses affaires sont florissantes, il a épousé la femme qu’il aime et ensemble ils ont eu une adorable petite fille. Malheureusement, la chance tourne soudain. A cause d’irrégularités commises dans le plus grand secret par son ami Tawfiq, Magdi est condamné à plusieurs années de prison pour retard de paiement. Lors de sa détention, il apprend que sa maison a été détruite par un raid allemand. Sa femme serait morte et sa fille a disparu. Quand Magdi sort de prison, il recherche partout sa fille, en vain. Il accepte un emploi dans un grand domaine agricole. La propriétaire est la sœur de Tawfiq. Elle est veuve et souffre de graves problèmes cardiaques. Grâce à l’arrivée de Magdi, elle retrouve goût à la vie et sa santé s’améliore. Ils finissent par tomber amoureux l’un de l’autre et ils se marient…


Un autre film à voir :

-à 17h30 : Les Filles d’Eve de Niazi Mustafa (1954), une comédie musicale avec Mohamed Fawzi et Shadia.


Mardi 27 avril à 19h30

Avec les Souvenirs de Saad Arafa (Mahal zekrayat,1961)
avec Ahmed Mazhar (Sharif), Nadia Lutfi (Amal), Mariam Fakhr Eddine (Ilham), Salah Mansour (Madbouli), Fattoh Nashaty (le médecin), Mokhtar El Sayed (l’assistant réalisateur), Saïd Khalil (le réalisateur), Ahmed Loxer (Hamdy)
Scénario : Saad Arafa
Musique : André Ryder
Production : les films Al Shams


Drame. Sharif est un acteur célèbre. Il file le parfait amour avec Ilham, une jeune actrice qui grâce à lui est devenue une vedette. Dans sa vie, il y a une autre jeune femme : Amal. Elle est orpheline et il l’a prise sous sa protection. Après ses études, elle est revenue vivre auprès de lui. Elle l’aime secrètement mais Sharif ne lui manifeste qu’une affection paternelle. Le bonheur de Sharif et d’Ilham serait complet si cette dernière n’était pas sans cesse importunée par Madbuli, un technicien du studio dans lequel ils tournent un nouveau film. L’homme est bossu, boiteux et sans doute simple d’esprit. Une nuit, il s’introduit dans la chambre d’Ilham et tente de la violer. Heureusement, Sharif, alerté par les cris, fait irruption dans la pièce et chasse l’agresseur.
 

Lundi 26 avril à 13h30

Fatma d'Ahmed Badrakhan (1947)
avec Oum Kalthoum (Fatma), Anwar Wagdi (Fathy, le plus jeune frère du pacha), Suleiman Naguib (le pacha), Hassan Fayek (Fatouh, le frère cadet du pacha), Zouzou Chakib (la petite amie de Fathy), Saneya Shawky (la danseuse), Abdel Fatah El Kosary (Maître Mustafa, le boulanger), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Nabil Khairy (le cousin de Fatma), Mohamed Al Dib (Munir), Mohamed Kamel, Hussein Asar (le cuisinier), Edmond Tuema (le réceptionniste de l’hôtel), Mohamed Kamel EL Masry (le professeur Fasih)
Scénario : Mustafa Amin, Badie Khairy
Musique et chansons : Abdul Hamid Abdel Rahman, Abdel Halim Noweira, Riad El Sonbati, Zakaria Ahmed, Mohammed Al-Qasabji, Ahmed Rami, Bayram Al-Tunsi
Dernière apparition d’Oum Kalthoum à l’écran.


Drame. Fatma est infirmière chez un pacha dont l’état nécessite un traitement lourd. Fathy, le frère cadet du maître de maison, est tombé amoureux de la jeune femme. Il multiplie les tentatives pour la séduire mais Fatma reste de marbre. Fou de désir, Fathy se résout à la demander en mariage. L’infirmière accepte. Après un voyage de noces qu’ils passent à Alexandrie, ils sont obligés de s’installer dans le modeste logement des parents de Fatma. En effet, le père de Fathy n’a pas accepté ce mariage et il est furieux contre son fils. Très vite, le jeune marié se lasse de cette existence austère dans un quartier populaire. Le luxe et les plaisirs de sa vie d'antan lui manquent. Il finit par abandonner Fatma pour retourner dans sa famille. Quelques mois plus tard, l’épouse délaissée donne naissance à un enfant. Fathy refuse de le reconnaître…


Un autre film à voir :

-à 23h : La Faute de Mon Bien-Aimé d'El Sayed Bedeir (1958) avec Shadia et Omar Sharif


Dimanche 25 avril à 17h30

Si j'étais riche d'Henry Barakat (Law kunt ghani, 1942)
avec Ehsane El Gazaerli (la femme de Mahrous), Abd El Fatah El Kosary (Younis, le cousin de Mahrous), Ibrahim Mostafa (le propriétaire de l’imprimerie), Beshara Wakim (Mahrous), Yehia Chahine (Kamal, l’amoureux de Wahiba), Samira Kamal (Wahiba, la fille de Mahrous), Mohamed Al Dib (Rachid, le fils de Mahrous), Thoraya Helmy (la chanteuse), Ibrahim Moheb (le serviteur)
Scénario et dialogues : Abou Al Saoud Al Ibiary
Musique et chansons : Izzat El Gahely et Ahmed Sabra
Production : les Films du Lotus (Assia Dagher)


Comédie. Mahrous est un modeste coiffeur qui vit dans un quartier populaire du Caire. Il a une femme et deux enfants. Son fils Rachid travaille comme ouvrier dans l’imprimerie du quartier, tout comme Younis son cousin. Sa fille Wahiba est en âge de se marier. Elle est tombée amoureuse d’un jeune homme qui se rend régulièrement dans le salon de Mahrous uniquement pour apercevoir sur son balcon l’élue de son cœur. Malheureusement, les parents de Wahiba refusent de les marier. Mahrous rêve de faire fortune et peste contre le destin qui l’oblige à vivre dans la pauvreté. Comme tous les habitants du quartier, il est révolté par l’égoïsme des riches. Si lui avait de l’argent, il n’hésiterait pas aider les nécessiteux. Un jour, ce rêve devient réalité. Un de ses cousins vient de mourir chez lui. L’homme vivait seul et Mahrous doit s’occuper de toutes les formalités. En entrant dans l'appartement, il découvre le corps sans vie de son parent et tout autour des liasses et des liasses de billets de banque. C’est ainsi que Mahrous devient un homme riche. Avec toute sa famille il s’installe dans une maison de maître à Zamalek…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : Ismaïl Yassin dans l'aviation de Fateen Abdel Wahab (1959), une comédie dans laquelle le Fernandel égyptien a comme partenaire la pétulante Nagwa Fouad.


Samedi 24 avril à 23h

Mission à Tel-Aviv de Nader Galal (Muhimat fi tal 'abib, 1992)
avec Nadia El Gendy (Amal Al Kayal), Sayed Abdel Ghani (Bouta, l’officier du Mossad),Kanan Wasafi (un officier du Mossad), Kamal Al Zeiny (l’ambassadeur d’Egypte en France), Mohamed Mokhtar (l’officier égyptien), Kamal El Shennawy (Bakar, directeur du service de renseignements égyptien), Youssef Fawzi (Hazem, officier égyptien), Hassan Hussein (Gabi, agent du Mossad), Adel Ammar (combattant palestinien) Othman Mohamed Ali (chef du renseignement égyptien)
Scénario : Bashir El Dik


L’histoire commence à l'hiver 1973. Amal Al Kayal qui a quitté l’Egypte après la défaite de 1967 et la mort de son mari vit à Paris et travaille pour le Mossad. Elle décide de se repentir et offre ses services à l’Egypte. Sa position d’agent double lui permet de se rendre à Tel-Aviv. Sa mission : récupérer toutes les informations concernant les préparatifs commandités par les autorités israéliennes dans la perspective d’une nouvelle guerre contre l’Egypte.


Vendredi 23 avril à 23h

Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amani), Nagwa Fouad (Ragah), Moharam Fouad (Sharif), Khalil Badr El Din (Ramzy), Amal Farid (Layla), Wedad Hamdy (l’admiratrice de Sharif), Hassan El Baroudi (Mustafa), Abdel Ghany Kamar (Abdel Sattar Effendi), Samir Shedid (Magid), Saleh Al-Eskandarani (l’épicier)
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy, Mamoun Al Shinnawi, Attiah Sharara


Drame chanté. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est un immense domaine agricole. Il est reçu par Amani elle-même. Il découvre une blonde très élégante à la voix douce et au regard tendre. Elle est folle de joie de récupérer son collier mais Sharif refuse la récompense promise. Amani, impressionnée par son honnêteté, lui fait alors une proposition : prendre la direction de son exploitation agricole. Le jeune homme accepte mais son arrivée ne va pas faire que des heureux…


Jeudi 22 avril à 23h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
avec Farid Shawki, Kouka, Said Abou Bakr, Abdel Alim Khattab, Samar Ateia, Ferdoos Mohamed, Hassan Hamed, Wedad Hamdy, Fakher Fakher, Nour El Demerdash, Layla Fahmy, Abdel Khalek Saleh
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl
Production : Aflam Misr Al Jadida


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…


Mercredi 21 avril à 19h30

Des Bouches et des Lapins d’Henry Barakat (Afwah We Araneb, 1977)
avec Faten Hamama (Naema), Mahmoud Yassin (Mahmoud Bey), Farid Shawki (Abdel Maged), Magda El-Khatib (Raguia), Ali El Sherif (Maître Al Batawi), Ragaa Hussein (Gamalat), Abou Bakr Ezzat (Youssef), Hussein Asar (Oncle Mustafa), Wedad Hamdy (Fayza, l’amie de Naema), Hassan Mostafa (Fathy Al Faki), Mohamed Al Saqqa (Khalil), Ahmed Abaza (le marchand de fruits), Salah Nazmi (Ahmed), Enas El Dighade (Noha), Aleya Abdel Moneim (la mère de Noha)
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Gamal Salamah
Production : Compagnie des Films Unis


Naema est une femme qui vit dans un petit village, près de Mansoura. Elle réside dans la même maison que sa sœur Gamalat, son beau-frère Abdel Maged, et leurs neuf enfants. Abdel Maged est sans emploi et passe toutes ses journées à boire. C’est donc Naema qui entretient toute la famille grâce à son travail dans une usine de glaces. Un jour, le plus âgés de ses neveux vole deux poulets chez le marchand de volailles du village. Il s’est fait prendre par le commerçant et Naema intervient pour obtenir sa libération. Le marchand accepte de retirer sa plainte mais, en échange, il souhaite épouser la jeune femme. Bien que l’homme ait déjà trois femmes et vingt-deux enfants, la sœur et le beau-frère de Naema voient d’un très bon œil cette union car elle permettrait de résoudre les difficultés financières de la famille. Pour échapper à ce mariage dont elle ne veut pas, Naema quitte le village. Elle devient la gouvernante d’un riche et séduisant propriétaire terrien. La servante et le maître tombent amoureux l’un de l’autre…


Un autre film à voir :

-à 23h : L’espoir de ma vie de Seif El Din Shawkat (1955), un drame sentimental avec Magda.


Mardi 20 avril à 17h30

Le Mariage Moderne de Salah Karim (Alzawaj a'ala altariqat alhaditha, 1968)
avec Soad Hosny (Noha), Hassan Youssef (Ahmed, le cousin de Noha), El Deif Ahmed (Atris), Samir Ghanem, (Samir), George Sedhom (Makhimar), Mohamed Reda (le père de Noha), Fatima Mostafa (la mère de Noha), Abdel Moneim Ibrahim (Kamal), Abbas Fares (le professeur Shafi), Hassan Mostafa (le cheikh Hassan), Alya Abdel Moneim (Aziza, la sœur de Noha), Atef Makram (un enfant), Inas Abdallah (la petite fille), Eskandar Menassa (Hussein, le mari de la mère d'Ahmed)
Scénario : Salah Karim
Musique : Saïd Salama, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismail
Production : les films Shéhérazade
Le réalisateur Salah Karim est le premier mari de Soad Hosny.


Comédie musicale. Noha et son cousin Ahmed sont étudiants dans la même école d’ingénieur. Cet été, ils ont décidé de passer leurs vacances dans un camp près de la mer avec un petit groupe de leurs condisciples. Un jour, Ahmed part à la pêche sur un petit canot à moteur. Il tombe en panne en pleine mer et doit rejoindre le rivage à la nage. Noha est terriblement inquiète. Quand enfin Ahmed reparaît, elle comprend combien il lui est cher. C’est ainsi qu’entre les deux cousins va se nouer une tendre idylle. Ils ont décidé de se marier après les vacances mais les parents de Noha ne l’entendent pas ainsi. Un autre prétendant a leur faveur…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : Les Jolies Belles-Mères d’Helmy Rafla (1953), une comédie avec Kamal el-Shennawi, Cariman et Ismaïl Yassin


Lundi 19 avril à 19h30

L’Horreur de Mahmoud Farid (Al Roub, 1969)
avec Farid Shawqy (Hassan), Mahmoud El Meleigy (le colonel Khalil), Tawfiq El Deken (Tawfiq), Mohamed Reda (Bayoumi), Youssef Shabaan (le journalise Samir Ezzat), Soheir Zaky (Soheir, la danseuse), Nazim Sharawy (Ibrahim, membre du gang de Tawfiq), Wasila Hussein (première épouse de Bayoumi), Hafez Amin (Oncle Hafez, le propriétaire du magasin), Saïd Khalil (membre du gang de Tawfiq), Samiha Mohamed (la mère de la seconde épouse de Bayoumi), El-Toukhy Tawfiq (membre du gang de Tawfiq), Anwar Madkor (le directeur de l’enquête policière), Hussein Orabi (un inspecteur), Angel Aram (la seconde épouse de Bayoumi), Abu Al Futouh Amara (Salem), Sayed Abdallah Hafez (le directeur du centre de recherche atomique), Abdallah Mourad (membre du gang de Tawfiq)
Scénario : Mohamed Ismael Radwan, Kamal Abdel Salam, Farouk Sabry
Production : Silver Star Films, Mahmoud El Meleigy


Grâce à la complicité d’un employé du Centre de Recherche Atomique, Tawfiq, chef de gang et propriétaire d’un cabaret, parvient à mettre la main sur une boîte de radium qu’il veut revendre à une puissance étrangère. Pour échapper aux recherches, lui et ses hommes cachent leur précieuse cargaison dans un entrepôt commercial situé dans un village reculé. Par tout un enchaînement de circonstances, un villageois s’introduit dans l’entrepôt et découvre la boîte. Il la rapporte chez lui et la cache sous le lit de sa première femme. Sa seconde épouse a tout vu. Avec l’aide de sa mère, elle s’empare du paquet et le fait disparaitre dans l’intention de mettre en difficulté sa rivale auprès de son mari. La tâche des enquêteurs pour retrouver la trace du produit hautement radioactif va se révéler d’une très grande complexité…


Dimanche 18 avril à 13h30

Le Cinquième Prétendant d’Ahmed Galal (El-arris el-khamis, 1942)
avec Assia Dagher (Bahira Hanem, la riche veuve), Hussein Sedky (Ahmed Effendi/Jafar Bey), Abbas Fares (le premier prétendant), Beshara Wakim (le deuxième prétendant), Fouad Shafik (le troisième prétendant), Mohsen Sarhan (le quatrième prétendant), Samia Sami (Amina, une amie de Bahira Hanem), Lotfya Nazmy (la femme du deuxième prétendant), Thuraya Fakhry (la femme de chambre de Bahira Hanem), Zouzou Chams Eddin (chanteuse), Thuraya Elmy (Soso, chanteuse)
Scénario : Ahmed Galal
Production : Les Films du Lotus (Assia)


Après la mort de son mari dans un naufrage, Bahira hérite d’une fortune colossale. Elle est courtisée par quatre hommes qui rêvent de l’épouser. Ne supportant plus leurs tendres sollicitations qui ne lui laissent aucun répit, elle décide de partir en voyage. Elle annonce qu’elle reviendra dans un mois, le jour de son anniversaire. Lors de la fête qu’elle donnera à cette occasion, elle révélera le nom de celui qu’elle aura choisi comme deuxième mari.

 
Samedi 17 avril à 17h30

Adham El Sharkawy d’Houssam Al Din Mostafa (1964)
avec Abdullah Gheith (Adham), Loubna Abdel Aziz (Salma), Shwikar (Al Hanim, la fille du ministre de l’intérieur), Samiha Ayoub (la femme de Shalabi), Salah Mansour (Shalabi, le sheikh de la mosquée),Tawfik El Deken (Maghawari), Zein El Ashmawy (Abdul Ghaffar), Abdel-Wareth Asr (le professeur d’histoire), Mohamed Reda (le maire du village), Aziza Helmy (la mère d’Adham), Hussein Asar (Cheikh Abdul Halim, le père d’Adham), Abdul Aziz Khorshid (Al Haj Ismaël), Zeinat Elwy (danseuse), Abdel Halim Hafez (chanteur)
Scénario : Saad Eddin Wahba, Zakaria Hijjawi
Musique : Aly Ismail, Abdel Halim Hafez, Morsi Gamil Aziz, Mohammed Al Mogi
Production : Ramses Naguib


Biographie d’Adham El Sharkawy (1898-1921) : Adham El-Sharkawy a été dès sa jeunesse un opposant à l’occupation anglaise et sa participation aux manifestations pour l’indépendance lui ont valu d’être renvoyé de son école. Il est donc retourné dans son village et c’est là qu’il a constaté combien les paysans étaient exploités par les notables et les riches propriétaires de la région. Adham El Sharkawy décide d’inciter les paysans à se battre pour faire valoir leurs droits. Mais face à eux, il y a une adversaire redoutable : Al Hanim, la fille du ministre de l’Intérieur qui est prête à tout pour défendre ses privilèges. Elle a un plan : elle sait qu’Adham est amoureux de Salma et elle décide de proposer à la jeune femme un emploi de femme de chambre pour approcher le chef de la rébellion et peut-être le soumettre…


Un autre film à voir :

-à 19h30 : Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (1959), une comédie fantastique avec Berlanti Abdel Hamid et Abdel Moneim Ibrahim


Vendredi 16 avril à 23h

Un Américain de Tanta d'Ahmed Kamal Morsi (Americani min Tanta, 1955)
avec Hussein Riad (Ibrahim Effendi), Soliman Naguib (Mahrous, le millionnaire), Chukry Sarhan (Ali, le fils d’Ibrahim Effendi), Cariman (Lola, la fille de Mahrous), Zouzou Madi (la femme de Mahrous), Ferdoos Mohamed (Amina, la femme d’Ibrahim Effendi), Wedad Hamdy (Aziza), Abdel Salam El Nabolsi (Irfan, le millionnaire ruiné), Saïd Abou Bakr (Saïd Effendi, le collègue d’Ibrahim), Adly Kasseb (l’épicier), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur d’Irfan), Houda Shams Eddin (la danseuse de cabaret)
Scénario : Mohamed Ali Nasif
Musique : Ibrahim Haggaïg et Toufik Al Laïli
Production : les studios Misr

Ibrahim Effendi est un petit employé qui vit avec sa femme et son fils dans une ville ouvrière. Un jour, il lit dans le journal qu’un millionnaire américain d’origine égyptienne du nom de Mahrous Al Tantawi souhaite visiter l’Egypte pour rencontrer les membres de sa famille. Ibrahim envoie à ce riche personnage un télégramme dans lequel il prétend qu’ils sont parents et qu’il l’invite à s’installer chez lui le temps de son séjour. L’Américain accepte l’invitation. Ibrahim loue un appartement confortable pour recevoir cet hôte de marque. Mahrous arrive enfin à Tanta. Il est accompagné de sa femme et de sa fille Lola. Comme prévu, la petite famille américaine est hébergée par leur prétendu cousin. Ali, le fils d’Ibrahim s’entend immédiatement avec Lola. L’un comme l’autre désapprouvent la comédie jouée par leurs pères respectifs : Ibrahim voulant se faire passer pour un parent d’un éminent homme d’affaires et Mahrous affirmant être à la tête d’une fortune alors qu’il n’a pas un sou…



Un autre film à voir :

-à 19h30 : Une Ville se déchaîne d’Helmy Rafla (1955), un mélodrame musical avec Sabah et Mohamed Fawzi