lundi 12 février 2024

Je m'en vais ('Iiniy rahila, 1955)

إني راحلة
إخراج : عز الدين ذو الفقار


Ezzel Dine Zulficar a réalisé Je m'en Vais en 1955.

Distribution : Imad Hamdi (Ahmed), Madiha Yousri (Aïda), Serag Mounir (le père d’Aïda), Zinat Sedqy (la nourrice), Zeinab Sedky (la grand-mère d’Aïda), Mahmoud Azmy (Ali, le frère d’Aïda), Rushdy Abaza (Toto, le fils de Zaki Pacha), Ibrahim Hechmat (Zaki Pacha, le premier ministre), Abdel Aziz Ahmed (Fayek Bey, le confident de Aïda), Salah Nazmi (Houda, l’ami de Toto), Ellen Deatto (Tamtam, la maîtresse de Toto et la femme de Houda), Ibrahim Hechmat (Zaki Pacha, le premier ministre)
Scénario : Youssef El Sebai
Production : Madiha Yousri

Madiha Yousri et Serag Mounir


Imad Hamdi et Madiha Yousri


Zinat Sedki


Madiha Yousri et Mahmoud Azmy


Abdel Aziz Ahmed


Rushdy Abaza et Ellen Deatto



















Résumé

Aïda est la fille de Mostafa Pacha Abdul Rahman. Elle vit avec son père, sa grand-mère et son frère. Leur mère est partie alors qu’elle était enfant pour vivre avec un autre homme. Son père a voulu la préserver en lui donnant une éducation rude qui n’accordait aucune place à l’amour et à la sensibilité. Régulièrement, ils avaient la visite d’Ahmed, leur cousin. Aïda aimait jouer et se chamailler avec lui.

Les années ont passé. Aïda est devenue une jeune femme. Un jour, Ahmed qui avait disparu pour se consacrer à ses études refait son apparition. Il porte l’uniforme d’officier de cavalerie. Les deux jeunes gens reprennent leurs conversations aigres douces d’autrefois mais ils finissent par reconnaître l’un l’autre qu’ils s’aiment. Mostafa Pacha voit d’un très mauvais œil cette idylle naissante et il exige de sa fille qu’elle rompe immédiatement avec son cousin. Mais Aïda ne peut y consentir. Les jours suivants, Ahmed ne donne plus signe de vie et Aïda tombe gravement malade. Enfin Ahmed reparaît, il était parti en voyage. Tous les deux sont heureux de se retrouver et la jeune fille se rétablit aussitôt. Ils reprennent leurs promenades et leurs discussions. Enfin, ils échangent leur premier baiser.

Ahmed décide d’affronter son oncle pour lui demander la main de sa cousine mais celui-ci refuse tout net de la lui donner. Mostafa Pacha Abdul Rahman considère que la situation de son neveu est trop modeste et il souhaite pour sa fille un mariage avec un garçon fortuné. Pour lui, c’est une nécessité pressante : il a été imprudent en bourse et il a perdu une grande partie de sa fortune. Son salut viendra de son ami Zaki Pacha qui s’apprête à devenir premier ministre. Cet éminent personnage a un fils Toto et il serait tout à fait favorable à ce que celui-ci épouse Aïda.

Les premières rencontres entre les deux promis sont désastreuses. Tout les sépare. Toto est un jeune homme superficiel qui ne pense qu’â s’amuser. Ahmed partage le jugement sévère d’Aïda mais l’un et l’autre ne peuvent rien contre la volonté du père. D’autant plus que Mostafa Pacha a menacé de s’en prendre à Ahmed si sa fille n’acceptait pas le mari qu’on lui imposait. Contre son gré, Aïda épouse donc Toto. De son côté, Ahmed se marie avec une voisine.

Aïda ne va pas bien. Son existence de femme mariée est triste à mourir. Son mari n’a aucune attention pour elle et elle apprend très vite qu’il entretient une relation adultère avec la femme de son meilleur ami. Ce dernier lui propose même de devenir son amant à titre de compensation. La corruption de ce milieu la dégoûte. Un soir elle se rend là où elle avait coutume d’aller avec Ahmed, un lieu retiré plein de souvenirs heureux. Et comme par miracle, elle y retrouve l’officier de cavalerie qui avait eu la même idée qu’elle. Il lui apprend que sa femme est morte en accouchant d’un enfant mort né.

Ils décident de ne plus jamais se quitter. Ils trouvent refuge dans un chalet près de la mer mais leur bonheur sera bien court. Le lendemain, Ahmed est pris de vives douleurs à l’abdomen et il meurt. Aïda n’accepte pas que la mort les sépare. Elle répand de l’essence dans tout le chalet et provoque un incendie dans lequel elle périra auprès de celui qu’elle aime.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire