mardi 16 janvier 2024

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 janvier)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Mercredi 31 janvier à 14h

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom (Nargis, la danseuse), Rushdy Abaza (Mujahed), Omar Sharif (Muhasab), Mohamed Kandil (le chanteur), Hassan El Baroudi (le maire du village et le père de Muhasab), Tahani Rashid (Warda, la fiancée de Muhasab), Fathia Ali (la tante de Warda), Nazim Sharawi (Abou Safaan), Hassan Hamed (Hicham), Ali Kamal (un voleur), Kamal Anwar (un voyou), Abdel Ghani El Nagdi (un membre d’équipage), Abdel Hamid Badawy (un villageois), Mahmoud Lotfi (un villageois), Mohsen Hassanein (un voyou)
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab est un jeune homme naïf qui réside en Haute Egypte. Son père, qui est aussi le maire du village, lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouque municipale « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent.
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Mais cette équipée ne fait pas que des heureux. Abu Safaan,possède des voiliers et il craint par-dessus tout la concurrence de ce nouveau bateau à moteur. Avec ses complices, il va tenter de faire capoter le projet des villageois. Parmi les membres d’équipage, il a placé Hicham, l’un de ses hommes. Lors d’une escale dans un village où a lieu la fête du Mouled, Muhasab est fasciné par le numéro de Nargis, une danseuse du ventre. Le lendemain la jeune femme fait son apparition sur le bateau. Elle demande à Muhasab et à Mujahed de l’aider à fuir un beau-père violent. Les deux hommes acceptent de la prendre à bord. Ils ne savent pas qu’elle a été chargée par Hicham de séduire Muhasab et de s’emparer du magot. Si le garçon est une proie facile, en revanche mettre la main sur l'argent des villageois s'avère une entreprise beaucoup plus ardue que prévu. En effet, c'est Mujahed qui l'a caché et il reste très méfiant à l'égard de la jeune femme. Celle-ci décide alors de le séduire. L'ombrageux capitaine succombe à son tour…

Notre avis : Un classique. Atef Salem a adapté de manière très habile toutes les recettes du western (Rushdy Abaza fait irrésistiblement penser à John Wayne !) pour réaliser une oeuvre unique qui mêle genres et registres : histoire d’amour, thriller, chronique villageoise, comédie, drame, tragédie. Jamais Hind Rostom n’a été aussi belle et ses scènes de baisers avec Omar Sharif comptent parmi les plus torrides de toute l’histoire du cinéma égyptien. Les danses et les chansons qui accompagnent le périples des personnages créent une atmosphère magique, hors du temps. On admire aussi la splendeur des images avec ce noir et blanc sublime qui célèbre la beauté des êtres et des paysages.


Mardi 30 janvier à 18h30

Jusqu’à ce que nous nous rencontrions d’Henry Barakat (Hataa nultaqii, 1958)
avec Faten Hamama (Amal), Imad Hamdy (Mamdouh Galal), Ahmed Mazhar (Ahmed, le metteur en scène), Omar El Hariri (Salah, un acteur), Zahrat Al Oula (Nawal, la femme de Mamdouh), Serag Mounir (Sharif, le père d’Alma, Aliya Fawzy (Fatima), Zaki Ibrahim (le vieux conteur du palais en ruine), Nelly (Amal enfant), Aziza Helmy (la mère d’Alma), Nadia Habib (la fille de Mamdouh), Monir El Fangary (Hussein), Mokhtar El Sayed (Abdo), Essmat Mahmoud (Warda, la servante d’Amal)
Scénario : Youssef Issa
Production : Ramsès Naguib


Amal est une petite fille qui vit avec sa mère. Ses parents ont divorcé et elle souffre beaucoup de cette séparation. Son père a une nouvelle compagne et il poursuit sa carrière de comédien célèbre. Sa mère a renoncé au théâtre pour s’occuper de son enfant. Même si Amal n’apprécie pas sa belle-mère, elle continue de voir régulièrement son père qu’elle aime toujours autant. Grâce à lui, elle va faire ses premiers pas au cinéma et elle va adorer ça. Les années passent. Amal est devenue une actrice célèbre. Sa mère est morte mais elle a toujours son père. Ce dernier aurait souhaité qu'elle vive avec lui mais elle a refusé  à cause de la présence de sa belle-mère. Amal a préféré habiter seule dans un grand appartement. Pourtant, l’un des acteurs avec qui elle travaille lui a dit à plusieurs reprises qu’il l’aimait et qu’il souhaitait l’épouser. Malgré l’affection qu’elle lui porte, elle s’est toujours refusée à lui. L’histoire de ses parents l’a convaincue que l’amour n’apportait que chagrin et désillusion et elle est bien décidée à ne jamais y succomber. Un jour, par le plus grand des hasards, elle se retrouve dans la voiture du célèbre écrivain Mamdouh Galal. Elle est séduite par l’intelligence et la culture de celui-ci. Après plusieurs rencontres, un baiser finit par être échangé. Problème : Mamdouh Galal est déjà marié et il a une petite fille…

Notre avis : une intrigue de roman à l'eau de rose mais le film a un charme indéniable. L'évocation des coulisses de théâtre et des plateaux de cinéma  est assez réussie. Et puis il y a quelques chose de très émouvant à voir jouer ensemble la toute jeune Nelly à l'aube de sa carrière -elle n'a que neuf ans !- et l'immense Serag Mounir dont ce sera le dernier film. 


Lundi 29 janvier à 22h

Sept Jours au Paradis de Fateen Abdel Wahab (Sabaa Ayam fil Janna, 1968)
avec Nagat El Saghira (Karouan), Hassan Youssef (Hussein Mahmoud), Amin Elheneidy (oncle Amin), Adel Imam (Shukry, le journaliste), Salama Elias (le rédacteur en chef), Youssef Fakhr El Din (Youssef), Shahinaz Taha (Mervat), Nadia Seif El Nasr (Effat Qamar Dar), Tawfiq El Deken (le frère d’Effat Qamar Dar), Abdul Moneim Saudy (le mazoun)
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fouad El Zahry, Saïd Mekawi, Mansour Rahbani, Asi Rahbani
Production : Ramses Naguib


Comédie musicale. Pour vivre, Karouan et son oncle Amin vendent du jasmin sur la plage à Alexandrie. Afin d’attirer les clients, la jeune femme chante et Amin l’accompagne à l’accordéon. Un jour, un journaliste assiste à leur petit numéro et cela lui donne l’idée d’un nouveau reportage. Il propose au duo de vivre pendant sept jours l’existence des riches et lui relatera dans son journal cette expérience inédite. Karouan et Amin acceptent. Le journaliste conduit ses deux nouveaux amis au Caire et les installent dans un hôtel luxueux. L’oncle doit se faire passer pour un millionnaire de retour du Brésil avec sa fille Houda. Un article paraît dans le journal pour annoncer l’arrivée en Egypte de ces deux éminents personnages. Flairant la bonne affaire, des escrocs et des séducteurs investissent aussitôt l’hôtel. Heureusement, le journaliste veille sur ses deux protégés…

Notre avis : une comédie musicale qui est aussi une vraie comédie avec un scénario bien ficelé. Les deux rôles principaux sont tenus par Amin El Heneidy et Nagat El Saghira. Le jeu du premier manque toujours autant de sobriété mais celui beaucoup plus réservé de sa partenaire permet à leur duo de fonctionner parfaitement.
La célèbre chanteuse Nagat El Saghira, demi-soeur de Soad Hosni, n'a joué que dans onze films et celui-ci est l'un des derniers. On est frappé par son naturel et son aisance au milieu d'acteurs chevronnés qui accumulent les tournages. Les chansons qu'elle interprète sont parmi les plus belles de son répertoire. Surtout, ne pas manquer la séquence en couleur d'un kitsch indépassable !


Dimanche 28 janvier à 22h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
avec Farid Shawki (Antar), Kouka (Abla), Said Abou Bakr (Chiboub), Abdel Halim Khattab (le père d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zabida, la mère d’Antar), Mohamed Abaza (le roi Al Numan), Wedad Hamdy (l’amie d’Abla), Fakher Fakher (le père d’Abla), Ahmed Khamis (le frère d’Abla), Nour El Demerdash (Emara Ibn Zyad), Badr Nofal (le frère d’Emara), Abdel Khalek Saleh (le prince Zohair), Yasmine (la danseuse)
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl
Production : Aflam Misr Al Jadida


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…

Notre avis : énième adaptation de la légende d'Antar et Abla par Niazi Mostafa, sans doute pour faire plaisir à sa femme Kouka qui de film en film depuis 1945 incarne Abla, la jeune bédouine amoureuse de son cousin. Dans cette version en couleur, elle a quarante-trois ans et c'est la dernière fois qu'elle endosse ce rôle. Pour les amateurs du genre.


Samedi 27 janvier à 18h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat), Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre.
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat au casino de la plage de Mamoura à Alexandrie mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…

Mon avis : une comédie « yéyé » avec des jeunes qui dansent sur la plage et une poignée de comiques qui chantent avec entrain. Ironie mise à part, un très bon divertissement. Soad Hosny est irrésistible et les Trois Lumières du Théâtre moins crispantes que de coutume. L’un des rôles principaux est tenu par Amin El Heneidy qui à cette époque fait partie du petit nombre de prétendants à la succession d’Ismaïl Yassin comme roi de la comédie (son concurrent le plus sérieux est Fouad El Mohandes.). Dans ce film on le retrouve fidèle à lui-même, tout en grimaces et vocalises burlesques, mais on sent que le réalisateur a cherché à le tempérer.
A noter que « Jeunesse très Folle » sort en septembre 67, trois mois après la guerre des six jours qui s’est conclue par une lourde défaite de l’Egypte.

 
Vendredi 26 janvier à 16h

Le Drogué de Youssef Francis (Al Modmen, 1983)

avec Nagwa Ibrahim (Layla, la fille du docteur Ahmed Halim), Ahmed Zaki (khaled Abdel Hamid), Adel Adham (Docteur Ahmed Halim), Laila Taher (Docteur Souad), Moshira Ismail (Iman), Ihab Nafia (le docteur Samy), Aziza Helmy (une malade), Salah Nazmi (l’antiquaire), Neima El Soghaiar (Mounira), Ahmed Hussein (médecin à l’hôpital), Hafez Amin (un vieux malade), Raafat Maher Labib (Hamada, le fils de Khaled Abdel Hamid), Adib El Trabelsy (le pharmacien)
Scénario : Youssef Francis
Musique :Gamal Salamah
Production : Les films Héliopolis


Le docteur Ahmed Halim qui est psychiatre à l’hôpital fait réparer sa voiture dans un garage tenu par Khaled Abdel Hamid. Ce dernier est un de ses anciens étudiants en médecine mais son amour de la mécanique a été plus forte et il a préféré abandonné ses études. Khaled s’est marié et a eu un petit garçon. Ce bonheur sera de courte durée car la petite famille sera victime d’un terrible accident de la route dans lequel la femme de Khaled et son fils perdront la vie. Pour le survivant, la douleur, physique comme psychologique, est si intense que les médecins lui prescrivent au des doses massives de morphine. C’est ainsi que le jeune homme devient toxicomane et une fois sorti de l’hôpital, il erre dans les rues à la recherche de la drogue dont il ne peut plus se passer. Un jour, il est arrêté par la police qui le confie au docteur Ahmed Halim. Celui-ci le prend en charge dans son établissement. Le docteur a une fille, Layla, qui travaille avec lui. La jeune femme a aussi beaucoup souffert. Son fiancé l’a abandonnée pour une autre femme et il lui a fallu de longs mois pour se remettre d’une terrible dépression. Layla décide d’aider Khaled à sortir de l’enfer dans lequel il vit depuis le décès de sa femme et de son fils…

Notre avis : un film qui montre l’enfer vécu par un toxicomane  avec un souci constant de vérité mais en se gardant de tout sensationnalisme. Ahmed Zaki est incroyable de justesse dans un rôle où plus d’un se serait laissé aller à l’outrance et au pathos.



Jeudi 25 janvier à 22h

Le Prince de la Ruse d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)
avec Farid Shawki (Hassan/le Prince de la Ruse), Abdel Halim Khatab (Abdul Jalil), Shweikar (Yasmine), Tawfik El Deken (Jafar), Naima Akef (Zumarad), Mahmoud Morsi (le chef de la police), Hussein Asar (Sheikh Fadel), Omar Afifi (Sheikh Al Mansour), Abdel Rahim El Zarakany (le gouverneur), Ahmed Loxer (Chahine), Hassan Al Baroudi (Metwali), Ibrahim Hechmat (le père d’Hassan), Mohamed Faraj (l’assistant du Prince de la Ruse), Kanaan Wasfy (Raïs Ismaïl), Shafik Nour El Din (Sheikh Galal), Shaladimo (le gardien de prison)
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat du Comte de Monté Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa et Henry Barakat
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky
Production : Henry Barakat


Hassan El Hilaly est arrêté le jour de son mariage à la suite d’une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Il est emprisonné sans jugement dans un cachot. En creusant un trou dans l’un des murs de sa cellule, il parvient à entrer en communication avec un autre prisonnier. C’est un très vieil homme à la vaste culture. Pendant toutes ses années de détention, Hassan va acquérir grâce à lui des connaissances dans tous les domaines du savoir. Avant de mourir, son compagnon lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son ami et retourne dans sa ville pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé.

Notre avis : Henry Barakat propose une nouvelle version de son film de 1950, en technicolor et avec tout le faste des superproductions hollywoodiennes. Naïma Akef , l'une des plus grandes stars de la comédie musicale des années 50, y fait sa dernière apparition à l'écran et elle est tout simplement magnifique. Elle meurt deux ans plus tard, vaincue par le cancer à l'âge de trente-six ans.


Mercredi 24 janvier à 16h

Fiché Dangereux de Samir Seif (Musagal Khatar, 1991)
avec Adel Imam (Sayed Kabaka), Salah Kabil (Mustafa), Sayed Abdel Ghani (le proxénète Badr Salim), Mustafa Metwalli (Tariq Shahin), Sanaa Shafea (Safwat Shalabi), Hadel (Yasmine, la fille de Mustafa), Nadia Rafik (Madame Salima, la voisine de Mustafa), Fouad Farghaly (le marchand d’armes), Mohamed Abou El Enein (le trafiquant de drogue), Hatem Zulficar (Toto, l’assistant de Badr), Mohamed El Dafrawi (l’ancien tueur à gages), Hend Akef (la secrétaire), Bardees (la danseuse)
Scénario : Wahid Hamed
Musique : Hani Shenouda


Sayed, Mustafa et Badr se sont connus en prison. Sayed est un ancien mécanicien qui a trouvé une activité plus lucrative en volant dans les voitures, Badr est un proxénète flamboyant et enfin Mustafa avait accepté d’être condamné tout seul pour cambriolage afin que ses deux complices échappent à la justice. En échange ceux-ci avaient promis de s’occuper de sa fille mais aussi de sa femme qui était gravement malade. Ils s’étaient engagés à payer tous les frais médicaux que son état exigeait. Sayed, Mustafa et Badr sont libérés en même temps. Sayed reprend aussitôt ses vols et Badr renoue avec sa vie de nabab entouré de toutes ses filles. Pour Mustafa, le retour est plus dramatique : en rentrant chez lui, il retrouve un appartement vide. Sa vieille voisine lui apprend que sa femme est morte et que sa petite fille a été placée dans un orphelinat. Il comprend que ses deux "amis" n’ont pas tenu leur parole. Mustafa a décidé de se venger. Il recontacte Badr, le proxénète…

Notre avis : assurément, pas le meilleur film d’Adel Imam. Un thriller poussif qui nous propose une vision très folklorique du proxénétisme et de la prostitution. On notera que les personnages sont très souvent au volant de leurs voitures : comme dit la chanson, ça fait passer le temps…


Mardi 23 janvier à 22h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil
Production : les films Oum Kalthoum Al Hamidi


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…

Notre avis : trois ans après "Méfie-toi de Zouzou", Hassan Al Imam réunit à nouveau Soad Hosny et Hussein Fahmy dans une comédie musicale. C’est encore une très belle réussite même si, à notre goût, l’intrigue sentimentale prend une place excessive et nuit un peu au rythme du film.


Lundi 22 janvier à 22h

La Ville du Silence de Kamal Attiya (Madinat alsamt, 1973)
avec Nelly (Sania), Nour El Sherif (Ahmed Lotfy), Mahmoud El Meleigy (le chef de la police), Salah Nazmi (Gab Allah), Mohamed El Dafrawi (Azouz Fadl), Gamal Ismail (Ashour), Aleya Abdel Moneim (la mère de Sania), Hafez Amin (le père de Sania), Nadia Shoukry (la fille du couple d’amoureux), Ahmed Abdel Wareth (le garçon du couple d’amoureux)
Scénario : Kamal Atteya, Mohamed Ismail Radwan
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Silver Star Films, Mahmoud El Meleigy


Les délits et les crimes se multiplient dans la ville. Malgré toute sa bonne volonté, le chef de police est réduit à l’impuissance car aucune victime ne veut témoigner. La peur des représailles est la plus forte. Ahmed est un jeune journaliste très dynamique. Dans ses articles, il déplore le manque de résultat de la police tandis que le sentiment d’insécurité ne cesse de croître parmi la population. Un jour, pour les besoins d’une enquête, Ahmed prend un taxi en compagnie d’un homme et d’une jeune femme. L’homme est le premier à descendre du véhicule. Il ne s’est pas aperçu que la passagère, qui est en fait pickpocket, lui a subtilisé son portefeuille. Le taxi reprend sa course et peu après, c’est le chauffeur lui-même qui décide de s’arrêter au milieu de ruines antiques. Il prétend aller récupérer d’autres passagers. En fait, il veut vérifier que la mallette remplie d’antiquités en or qu’il a cachée sous une colonne est toujours à sa place. Il est rassuré, elle est toujours là, mais il est aussitôt exécuté par un inconnu qui s’enfuit avec le trésor. Après avoir fait leur déposition au commissariat, Ahmed et la jeune femme se retrouvent à la terrasse d’un restaurant. L’interlocutrice du journaliste s’appelle Sania et elle lui apprend que par peur de la police, elle avait dissimulé le portefeuille volé dans la poche de son veston. C’est ainsi qu’Ahmed et Sania vont se rendre chez le propriétaire de l’objet et découvrir que cet individu est à la tête d’une petite entreprise de contrebande...

Notre avis : un thriller sympathique dans lequel Nour El Sherif incarne un reporter à la Tintin poursuivant les méchants ave toute sa juvénile candeur. A voir aussi pour la qualité esthétique de l'image : "la Ville du Silence" est l'un des deniers films égyptiens tournés en noir et blanc.


Dimanche 21 janvier à 18h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes (Magdi), Shwikar (Layla), Nagwa Fouad (Elham), Salah Nazmi (Sabri, le mari d’Elham), Naima Wasfi (Zahira), Hassan Mostafa (Ahmed Papadopoulou), Mohamed Shawky (le portier), Ragaa Sadiq (Adila), Hussein Ismaïl (Attia), Mary Bay Bay (Bahija)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité est immédiate. Le lendemain, Layla est toujours à l’hôpital. Le soir venu, Magdi met les enfants au lit après le dîner puis prépare une petite collation pour sa femme qui ne devrait plus tarder à rentrer. Il l’imagine déjà en train de danser pour lui. Soudain la sonnerie de l’entrée retentit. C’est sa voisine en déshabillé. Elle entre prétendant qu’il lui faut téléphoner alors que son appareil est en panne. En fait elle est venue avec la ferme intention de séduire son voisin. Ce dernier s’apprête à céder aux avances de la pulpeuse Elham quand la sonnerie de l’entrée retentit à nouveau. Cette fois-ci, c’est le concierge. Pour expliquer la présence de la jeune femme chez lui, Magdi explique qu’elle est passée pour téléphoner car son appareil est en panne. Pas de chance : on entend le téléphone sonner chez Elham…

Notre avis : la question du couple dans la société de son temps est la grande affaire de Mahmoud Zulficar et il l'aborde avec le même talent aussi bien sous l'angle du drame que de la comédie. "Vacances d'Amour" est une comédie de moeurs à l'américaine. On sent l'influence de Billy Wilder dans ce portrait d'un petit bourgeois à l'épreuve de la tentation. Distrayant 


Vendredi 19 janvier à 22h

Quatre filles et un officier d'Anwar Wagdi (Arba banat wa dabit, 1954)

avec Negma Ibrahim (Sakina, la directrice de la maison de correction), Naïma Akef (Naïma), Anwar Wagdi (Wahid), Zinat Sedki (Oum Samaka), Wedad Hamdy (une pensionnaire de la maison de correction), Abdel Wares Asr (Marzouk), Amina Risk (Amina Hanem), Ragaa Youssef (Ragaa), Awatef Youssef (Awatef), Fouad Fahim (Abdel Kader), Ahmed Darwich (le juge), Zizi El Badraoui (une petite fille), Lebleba (Suzanne)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Mounir Mourad, Ahmed Sabra, André Ryder, Fathy Qoura
Production : Ramsès Naguib et Anwar Wagdi

Quatre filles et un officier est le dernier film d’Anwar Wagdi. Il sort en mars 1954. Peu après, Anwar Wagdi divorce de Layla Mourad et se rend en Suède afin d’être soigné pour la maladie qui l’emportera l’année suivante. Il meurt le 14 mai 1955 à Stockholm. Il s’était remarié quelques mois auparavant avec Layla Fawzi.


Comédie musicale. Naima est une jeune orpheline qui a été placée dans une maison de correction dirigée d’une main de fer par Madame Sakinah. Elle est tombée amoureuse de Wahid, l’officier chargé de la discipline et de la sécurité au sein de l’établissement. Celui-ci s’oppose aux méthodes brutales de la direction et fait preuve de bienveillance et de générosité à l’égard de toutes les pensionnaires. Naïma trouve tous les prétextes pour se retrouver en tête-à-tête avec Wahid. Un soir au dortoir, Naima montre à ses trois meilleures camarades la photo que l’élu de son cœur a accepté de lui donner. Pour échapper à la surveillance de la gardienne, elles se sont réfugiées sous un lit et l’une des filles tient une bougie allumée. Soudain, la literie s’embrase. En quelques secondes, les flammes se propagent à l’ensemble des lits du dortoir. C’est l’incendie…

Notre avis : Anwar Wagdi est un homme de spectacle et il le démontre une dernière fois ici. Dans « Quatre filles et un officier », l'influence de la comédie musicale américaine est patente. Une séquence du film est clairement inspirée d'"Un Jour à New-York" de Gene Kelly et Stanley Donen (1949). A voir pour Naïma Akef bien sûr mais aussi pour les deux soeurs Ragaa et Awatef Youssef qui sont épatantes au point d'éclipser leur célèbre consoeur dans certaines scènes. En revanche je serai beaucoup plus réservé sur la prestation de la toute jeune Lebleba qui nous rappelle un peu trop sa petite collègue Fayrouz.


Jeudi 18 janvier à 14h

Un Américain de Tanta d'Ahmed Kamal Morsi (Americani min Tanta, 1955)

avec Hussein Riad (Ibrahim Effendi), Soliman Naguib (Mahrous, le millionnaire), Chukry Sarhan (Ali, le fils d’Ibrahim Effendi), Cariman (Lola, la fille de Mahrous), Zouzou Madi (la femme de Mahrous), Ferdoos Mohamed (Amina, la femme d’Ibrahim Effendi), Wedad Hamdy (Aziza), Abdel Salam El Nabolsi (Irfan, le millionnaire ruiné), Saïd Abou Bakr (Saïd Effendi, le collègue d’Ibrahim), Adly Kasseb (l’épicier), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur d’Irfan), Houda Shams Eddin (la danseuse de cabaret)
Scénario : Mohamed Ali Nasif
Musique : Ibrahim Haggaïg et Toufik Al Laïli
Production : les studios Misr


Ibrahim Effendi est un petit employé qui vit avec sa femme et son fils dans une ville ouvrière. Un jour, il lit dans le journal qu’un millionnaire américain d’origine égyptienne du nom de Mahrous Al Tantawi souhaite visiter l’Egypte pour rencontrer les membres de sa famille. Ibrahim envoie à ce riche personnage un télégramme dans lequel il prétend qu’ils sont parents et qu’il l’invite à s’installer chez lui le temps de son séjour. L’Américain accepte l’invitation. Ibrahim loue un appartement confortable pour recevoir cet hôte de marque. Mahrous arrive enfin à Tanta. Il est accompagné de sa femme et de sa fille Lola. Comme prévu, la petite famille américaine est hébergée par leur prétendu cousin. Ali, le fils d’Ibrahim s’entend immédiatement avec Lola. L’un comme l’autre désapprouve la comédie jouée par leurs pères respectifs : Ibrahim voulant se faire passer pour un parent d’un éminent homme d’affaires et Mahrous affirmant être à la tête d’une fortune alors qu’il n’a pas un sou…

Notre avis : une comédie savoureuse sur la vanité et le désir de paraître. L'occasion de revoir Cariman qui nous a quittés il y a quelques mois. Dans "Un Américain de Tanta", elle crève déjà l'écran alors qu'elle vient d'avoir tout juste dix-huit ans et que c'est son deuxième film.


Mercredi 17 janvier à 22h

Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)

avec Shadia (Hamida), Salah Kabil (Abbas), Hassan Youssef (le fil de Maître Karsha, frère de lait d’Hamida), Youssef Chabane (Farag), Samia Gamal (Shukria), Hussein Riad (le professeur d’anglais), Aqeila Rateb (Adilah, l’amie chez qui vit Hamida), Abdel Moneim Ibrahim (Sangar, un employé de Maître Karsha), Abdel Wareth Asr (Hadj Kamal), Mohamed Reda (Maître Karsha, le propriétaire du café), Thoraya Helmy (Hassaniah, trafiquante de drogue), Adli Kasseb (Salim Alwan, l’homme le plus riche du passage), Hassan El Baroudy (un commerçant), Mahmoud Shoukoko (le chanteur), Tawfik El Deken (Maître Zeita), Victoria Cohen (la voisine)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba
D'après le roman éponyme de Naguib Mahfouz paru en 1947. Cette œuvre traduite en français en 1970 évoque le quotidien d’une ruelle du quartier Khan Al Khalili pendant la seconde guerre mondiale.
Musique et chansons : Hussein El Sayed, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismaïl
Production : Naguib Ramsès


L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale alors que l’Egypte est toujours occupée par les Britanniques. Hamida est une jeune ouvrière qui vit avec Adila, une amie de sa mère décédée. Elle rêve de quitter son quartier pour accéder à une vie meilleure. Abbas le coiffeur souhaiterait l’épouser mais il est trop pauvre. Alors pour accroître ses revenus et obtenir la main de la jeune fille, il se résigne à travailler dans un camp militaire britannique. Malheureusement, Abbas n’est pas le seul homme à convoiter Hamida. Salim Alwan, l’homme le plus riche du quartier lui aussi est séduit par la jeune femme. Il finit même par la demander en mariage bien qu’il ait déjà une première épouse. Adila et Hamida sont aux anges. Malheureusement, le bonheur des deux femmes est de courte durée : le riche commerçant est terrassé par un malaise. Un autre homme tourne autour d’Hamida : Farag, un séducteur aux intentions louches. Il lui fait miroiter une existence luxueuse et insouciante. Un jour, Hamida disparaît…

Notre avis : le roi du mélodrame se lance dans l'adaptation de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. On pouvait craindre le pire mais il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas reconnaître toutes les qualités de ce film. Hassan Al Imam est un très grand directeur d'acteurs et il permet à ses deux actrices principales, Shadia et Samia Gamal, de déployer toute l'étendue de leur immense talent. Les admirateurs de la première nous pardonneront d'avoir un faible pour la seconde, bouleversante en vieille maîtresse bafouée.


Mardi 16 janvier à 22h

A la Porte du Ministre de Mohamed Abdel Aziz (Ala bab el wazir, 1982)

avec Adel Imam (Kamal), Yousra (Nourah), Tawfik El Deken (le père de Kamal), Salah Nazmi (le père de Nourah), Saïd Saleh (Khamis), Safia El Emari (Anhar), Hanem Mohamed ( la tante d’Anhar), Ahmed Rateb (Azouz), Ahmed Abdallah (Magdy), Samia Mohamed (la mère de Magdy), Safia Al Omary (Anhar), Lucy (la danseuse Sandy)
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Fouad El Zahry


Kamal et Noura sont deux étudiants en médecine. Bien qu’ils n’appartiennent pas à la même classe sociale, ils sont tombés amoureux l’un de l’autre et ils projettent de se marier, une fois obtenu leur doctorat. Mais c’est sans compter le père de Noura. Ce dernier dirige une importante boucherie et quand il apprend que Kamal est le fils du contrôleur qui lui a infligé plusieurs amendes, il refuse toute idée de mariage. Pour empêcher cette union, il va jusqu’à faire accuser le père de Kamal de corruption, ce qui conduit celui-ci en prison. L’étudiant en médecine et ses amis vont se battre pour prouver l’innocence du vieux fonctionnaire intègre…

Notre avis : Mohamed Abdel Aziz fut le cinéaste officiel d’Adel Imam. Ensemble, ils ont réalisé un nombre incroyable de comédies à succès pendant plus d’une quinzaine d’années. Dans ce film, le ton est moins léger, plus âpre qu’à l’ordinaire : c’est à la fois un drame social et un thriller. On y retrouve Tawfik El Deken, vieilli et amaigri, dans l’un de ses très rares rôles de gentils.






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