روتانا كلاسيك
Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.
La Lumière de la Nuit de Raymond Nassour (Nour El Liel, 1959)
avec Mariam Fakhr Eddine (Layla), Ahmed Mazhar (Adel), Salah Zulficar (Sami), Ragaa El Geddawy (Samia), Ehsan Sherif (la mère de Samia), Kamal Hussein (Talaat Suleiman), Hussein Qandil (Mansour), Helmy Halim (Achour), Fatima Omara (l’infirmière), Abdel Azim Kamal (docteur Hussein), Abdel Rahim El Zarakany (le docteur)
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Raymond Nassour
Production : Raymond NassourMélodrame. Adel, un pilote d’avion, fréquente régulièrement une bibliothèque. Il est très attiré par Layla, l’une des employées de l’établissement. Cette jeune femme est aussi secrètement amoureuse du pilote mais ni l’un ni l’autre n’ose se déclarer. En revanche, Samia, la cousine d’Adel a compris ce qui unissait les deux jeunes gens. Souhaitant devenir la femme de ce parent plein d’avenir, elle fait tout pour les séparer. Elle parvient à convaincre son cousin que l’élue de son cœur aime un autre homme. Peu après, Adel part à la guerre où il est gravement blessé. Il a perdu la vue. Samia rompt aussitôt toute relation avec lui : il est inconcevable qu’elle puisse épouser un infirme. Layla de son côté décide de quitter son métier de bibliothécaire pour devenir infirmière. Elle pourra ainsi s’occuper de celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer…
Notre avis : c’est le tout premier film que réalise Raymond Nassour après avoir travaillé comme assistant pendant plus d’une dizaine d’années. Un mélodrame convenu avec des personnages tellement stéréotypés qu’on frise parfois l’autoparodie. Un dénouement sans surprise qui émouvra les cœurs (très) sensibles et qui fera sourire tous les autres. Le film reçut en 1959 le prix du centre catholique. C’est tout à fait mérité !
L’Ennemi de la Société d’Ibrahim Emara (Adouw Al Mougtama, 1947)
avec Abbas Fares (Baghadi), Mahmoud El Meleigy (Khalil), Mahmoud Reda (Monsieur Mabrouk), Salah Nazmi (Magdi), Zeinab Sedky (Fatima, la femme de Baghadi),Mokhtar Othman (Ibrahim Bey), Abdel Aziz Khalil (Arafat, le contremaître), Said Khalil (Hamada), Reyad El Kasabgy (un prisonnier), Nemat Sami (la mère de Magdi), Sophie Dimitri (Oum Daoud), Rashad Hamed (un gangster), Abdel Moneim Ismail (le gardien de prison), Hussein Asar (le procureur), Mohamed El Sebai (un ouvrier), Mohsen Hassanein (un gangster), Gina (une danseuse), Houda Shams El Din (une danseuse), Aziza Badr (la sage-femme), Sayed Farag Sayed (le chanteur), Aqeila Rateb (Fathia adulte)
Scénario : Youssef Gohar
Musique : Abdel Halim Noweira, Mahmoud El Sherif, Ibrahim Hussein
Production : les Films NourBaghadi est un ouvrier qui travaille dans une forge. Tout le monde reconnaît son courage et sa droiture. Il n’aime pas l’injustice et refuse de payer la redevance qu’exige le contremaître de tous les ouvriers. Il incite même tous ses collègues à en faire autant. Le contremaître le dénonce auprès de la direction et Baghadi est licencié. Par solidarité son ami Hamada quitte aussi l’usine. Baghadi se retrouve dans une situation difficile. Il n’a plus de revenus et sa femme vient de donner naissance à une petite fille. Désespéré, il décide de cambrioler la maison de l‘usurière du quartier, Oum Daoud. Profitant de son absence, il s’introduit chez elle et s’empare de l’argent qui était caché dans une armoire. Alors qu’il s’apprête à quitter les lieux, la propriétaire rentre dans son logis et tombe nez à nez avec son voleur. Affolé, Baghadi se jette sur elle et l’étrangle. Tandis qu’il s’enfuit dans la nuit, Hamada, son ami, se présente chez l’usurière pour lui emprunter de l’argent. C’est lui qui découvre le cadavre de la vieille femme et il est accusé de l’avoir tuée. Malgré ses protestations, Hamada est aussitôt jeté en prison en attendant son procès. Peu après, Baghadi déménage avec sa petite famille pour mener une nouvelle vie. Grâce à l’argent de l’usurière, il offre aux siens une existence enfin heureuse mais sa conscience ne lui laisse aucun repos. Il assiste au procès de son ami et il ne supporte pas de le voir condamner à sa place, il se dénonce. Baghadi est condamné aux travaux forcés à perpétuité…
Notre avis : le péché et la rédemption sont les marottes d’Ibrahim Emara. D’ailleurs, le film se termine par une lecture du Coran, verset 53 de la sourate Az Zumar (les groupes). Nous sommes dans une atmosphère très proche de celle de "Crime et Châtiment" de Fiodor Dostoïevski. Ce n’est sans doute pas un hasard si le héros de "L’Ennemi de la société" tue une vieille usurière comme Raskolnikov dans le roman russe. Un film édifiant qui nous permet d’apprécier l’immense talent d’Abbas Fares, un acteur un peu oublié aujourd’hui.
Mardi 29 août à 16h
avec Poussy (Aziza), Thuraya Ezzelddin (la sœur d’Aziza), Elham Shahin (Lawahez), Wasila Hussein (la mère de Lawahez), Dalal Abdel Azziz (Gamalah), Mohamed Abu Hashish (le beau-frère d’Aziza), Farida Saif Al Nasr (Shahira), Ahmed Bedir (Harbi, l’assistant de Shahira), Naima Al Saghir (la commerçante, Madame Nazaga), Mimi Gamal (Madame Laroche), Wahid Seif (Yorgo, l’assistant de Madame Laroche), Samir Rostom (l’officier de police), Hussein Al Sharif (le douanier), Sonya Salama (la chanteuse), Zeyad Makok (le second de Madame Laroche), Mouis Youssef (un douanier), Hussein Al Sharif (le douanier)
Scénario et dialogues : Salama Hassan et Hassan El Seifi
Musique et chansons : Ammaar El Sheray, Bakhit Bayoumi, Farouk Salama
Production : les films El Seifi
Aziza, Lawahez et Gamalah sont trois amies qui vivent dans le quartier « Al Qalaa » au Caire. Toutes les trois travaillent pour subvenir aux besoins de leurs proches. Elles ont été embauchées par une commerçante qui leur demande de s’occuper de la branche import/export de son activité. Pour cela, elles se rendent régulièrement à l’étranger. Un jour, elles sont contrôlées par les douaniers de l’aéroport. Ceux-ci découvrent qu’elles ont dissimulé dans leurs bagages des appareils électriques. Elles doivent payer une lourde amende. Leur patronne l’apprenant les licencie sur le champ. Heureusement, une autre commerçante les engage aussitôt. Les trois amies sont aux anges. Elles ne savent pas qu’elles viennent d’intégrer un gang de trafic de drogue et qu’à leur insu on leur confiera le transport de la précieuse marchandise…
Notre avis : une comédie sympathique qui doit beaucoup au trio de choc formé par trois excellentes actrices : Poussy, Elham Shahin et Dalal Abdel Aziz. Elles incarnent avec une belle énergie, ces trois amies qui grâce à leur complicité et leur culot parviennent à échapper à leur condition et découvrent le monde de la fête et du luxe. Les trois actrices semblent beaucoup s’amuser et nous aussi.
Dans l’une des dernières scènes, nos héroïnes reprennent le costume masculin dont s’étaient affublées Nadia Lutfi et Soad Hosny dans « Pour Hommes Seulement » de Mahmoid Zulficar (1964). Pas la meilleure idée du film !
Sous le Ciel de la Ville de Hussein Helmy El Mohandes (Tahta Samaa Almadina, 1961)
avec Iman (Soad), Samia Roshdy (la mère de Soad), Kamal El Shennawy (Ahmed Kamal), Hussein Riad (Amin Azmy), Zouzou Chakib (Fayqa), Sherin (Bassima), Fatheia Chahine (Sharifa), Nahed Sharif (Layla), Tawfiq El Deken (Wahid), Amira Amir (Mona Hassan), Abdel Hamid Badawy (le portier), Abdel Moneim Basiony (Hamed), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Abdel Moteleb (le chanteur), Dalal (la chanteuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq
Drame social. Histoires croisées de trois femmes. Soad a épousé un jeune avocat réputé pour son honnêteté, une qualité qu’elle considère comme un frein à son ambition. Elle finit par le quitter. Bassima a été chassée de chez elle par son beau-père. Elle est recueillie par un couple de proxénètes qui va la forcer à se prostituer. Et enfin, Mona qui a été abandonnée par son amant, un homme d’affaires corrompu. Elle se retrouve dans la maison de passe que dirige Bassima pour le compte de ses deux « employeurs ».
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