lundi 16 janvier 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 janvier)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Mardi 31 janvier à 18h30

Immortalité d’Ezzel Din Zulficar (Khuloud, 1948)

avec Faten Hamama (Layla/Amal), Ezzel Din Zulficar (Mahmoud), Kamal Al Shennawi (Hassan/Nabil), Bishara Wakim (docteur Ibrahim), Mahmoud El Sabbaa (Ali Pacha Adham, le père d’Hassan), Ismail Yassin (le serviteur), Kitty (la danseuse), Thuraya Fakhry (la femme d’Ahmed Bey Adham), Houda Chams Eddin (une danseuse de la cérémonie nuptiale), Soheir Fakhry (la petite Amal), Ahmed Helmy (Ahmed Bey Adham, le père de Mahmoud), Fifi Mustafa (Nadia, la femme d’Hassan)
Scénario : Ezz Eddin Zulficar
Dialogues : Galil El Bendary
Musique : Abdel Aziz Mahmoud et Galil El Bendary
Production : les Films du Nouveau Monde


Drame. Layla et Mahmoud sont cousins. Ils ont passé toute leur enfance dans le grand domaine familial, partageant les jeux et les plaisirs d’une vie insouciante. Au fil des années, l’amour est né entre eux et les familles ont convenu qu’ils se marieraient. Mais, Hassan, un autre cousin, n’a jamais accepté cette situation car lui-même depuis qu’il est enfant aime Layla. Bien qu’il ait épousé une autre femme qui lui a donné un fils, il continue de nourrir dans son cœur une passion dévorante pour celle qui s’apprête à se marier avec Mahmoud. Aveuglé par la haine, Hassan tente de tuer son rival lors de la cérémonie nuptiale mais la balle de son arme atteint Layla en plein cœur. La jeune femme meurt dans les bras de son mari tandis qu’Hassan est abattu un peu plus tard. Les années passent. Mahmoud est resté seul avec son chagrin dans le château qui fut autrefois le cadre de son bonheur. Il a reporté toute son affection sur la fille de sa sœur qu’il considère comme son propre enfant. En grandissant, la petite fille est devenue la réplique exacte de Layla. Elle fait la connaissance de Nabil, le fils d’Hassan, et elle en tombe amoureuse. Mahmoud veut à tout prix empêcher cette union…


Lundi 30 janvier à 16h

L’Enfer d’une femme
de Tarek El Nahry (Jahim aimra'a, 1992)

avec Fifi Abdo (Badria), Youssef Mansour (Ahmed), Ashraf Abdel Baky (le pickpocket Shalata), Nahla Salama (Hyam, la femme d’Abou Jabal), Ibrahim Nasr (Abou Jabal), Mohamed Nagi (Zaki), Alaa Morsy (le garçon de café)
Scénario : Faiçal Nada
Musique : Hani Shenouda
Production : AL Ahram for cinema and video


Zahran a refusé de se soumettre au racket que voulait lui imposer le truand Abu Jabal. Il en est mort. Ahmed, son tout jeune fils, a assisté à son assassinat et il s’est juré de le venger. Il s’inscrit dans un club d’arts martiaux. Son objectif : devenir un combattant exceptionnel. Les années ont passé, Ahmed est devenu un jeune homme à la musculature impressionnante et il travaille comme mécanicien dans un garage. Son seul ami, c’est son co-locataire, Shalata, le pickpocket. Un jour, il demande à celui-ci d’obtenir des informations sur Badria, la propriétaire d’un café car il sait que la jeune femme, veuve depuis peu, est en conflit avec Abu Jabal. Shalata a réussi à voler le portefeuille de Badria mais Ahmed le lui rapporte aussitôt. C’est ainsi que les deux jeunes gens font connaissance et vont s’unir pour lutter contre Abu Jabal…


Dimanche 29 janvier à 22h

Fils et Tueurs d’Atef El Tayyeb (Abnaa' wa Qatala, 1987)

avec Mahmoud Abdel Aziz (Chikhoun), Nabila Ebeid (Dalal), Magdi Wahbah (colonel Ghanem), Raga Hussein (Enam), Ahmed Bedeir (Khalil), Nadia Ezzat (Samia), Sherif Mounir (Ouniss), Ahmed Salama (Zuhair), Hassan Al Dib (le propriétaire du bar), Ahmed Kamali (Omar), Nagwa Sultan (Danseuse), Mohamed Mostafa (l’étudiant révolutionnaire), Sayed Allam (officier de police), Nahed Roshdy (Soha)
Scénario : Ismail Waly Eddin, Mostafa Moharam
Musique : Mohamed Helal
Production : Shada Films


L’action commence en 1956, au moment de la nationalisation du canal de Suez. Chikhoun est serveur dans un bar mais il a d’autres ambitions : il voudrait racheter l’établissement à son patron. Malheureusement, il n’a pas la somme nécessaire. C’est alors que le destin va lui donner un coup de pouce. Une nuit alors qu’il rentre chez lui après sa journée de travail, il tombe sur Dalal, une danseuse qui fréquente le bar. Elle est en très mauvaise posture : deux hommes sont en train de l’agresser. Chikhoun intervient aussitôt et parvient à les mettre en fuite. Pour le remercier, Dalal invite son sauveur à prendre un verre dans son appartement. Ils passent la nuit ensemble. Peu après, ils se marient mais Chikhoun est toujours hanté par son rêve. Sans aucun scrupule, il vole les bijoux de sa femme et les revend. Il peut enfin acquérir le bar. Dalal est folle de rage et ce vol est le début de la mésentente qui ne va que croître entre les deux époux. Malgré cela, ils ont deux jumeaux et c’est la sœur de Chikhoun qui va s’installer chez eux pour les aider. La pauvre femme a tout perdu depuis que son mari est en prison mais elle peut compter sur le soutien de son frère. Et quand l’homme s’échappe de prison, Chikhoun n’hésite pas une seconde : il cache son beau-frère dans son établissement. Pour Dalal, c’est l’occasion rêvée de se venger. Elle dénonce son mari à la police…


Samedi 28 janvier à 18h30

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
avec Tawfik El Deken (le bijoutier Amin), Berlanti Abdel Hamid (Lola, la maîtresse d’Amin), Abdel Moneim Ibrahim (Asfour), Mohamed Abdel Qodoos (le père d’Asfour), Ahmed Farahat (le frère d’Asfour), Zahrat Al Oula (Amal), Gamalat Zayed (la mère d’Asfour), Adli Kasseb (Salem, le rédacteur en chef), Samia Roshdi (la mère d’Amal)
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora
Production : Khalil Diab


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état.
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or.
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré.
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour.
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal…


Vendredi 27 janvier à 22h

Lettre d’Amour d’Henry Barakat (Risalat Gharam, 1954)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Maryam Fakhr Eddine (Elham/Widad), Kamal Al Shennawi (Rafaat), Hussein Riad (Professeur Sami), Abdel Salam El Nabolsi (Dabour), Omar El-Hariri (Samir), Zomoroda (Mimi), Thuraya Fakhry (Anayat Haneim), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Ilham), Hind Rostom (Latifa), Aly Abd El Al (oncle de Wahid), Abbas Rahmy (le bijoutier)
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
D’après un roman de l’écrivain français, Alphonse Karr, Sous les Tilleuls (1832)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Saleh Gawdat
Production : Films Farid Al Atrache


Wahid, un vieux chanteur couvert de gloire, se souvient de sa jeunesse et de son seul amour : la jeune femme s’appelait Elham et ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils s’étaient juré une fidélité éternelle et rêvaient de se marier. Wahid fit sa demande en mariage au père de sa bien-aimée mais celui-ci s’opposa catégoriquement à ce projet : Wahid, qui rêvait de faire carrière dans la chanson, était trop pauvre. Il décida alors de se consacrer entièrement à son art pour gagner la gloire et la fortune et ainsi obtenir la main d’Elham. Malheureusement, l’un de ses amis, profitant de son retrait parvint à conquérir la jeune femme et à l’épouser…


Jeudi 26 janvier à 22h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)

avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil
Production : les films Oum Kalthoum Al Hamidi


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Mercredi 25 janvier à 18h30

J'avais annoncé ce film d'Hussein Fawzi pour mardi comme l'indiquait la page Facebook de Rotana Classic. En fait, le rédacteur de la page avait  donné le programme d'aujourd'hui mercredi comme étant celui de mardi. Avec toutes mes excuses...

Le Tigre
d’Hussein Fawzi (Al Nimr, 1952)
avec Naima Akef (la fille de Darwich), Anwar Wagdi (Salah), Zaki Rostom (Darwich), Lola Sedky (Houda), Farid Shawki (Afifi, un complice de Darwich), Elias Moadab (Naseh, un employé du casino), Said El Maghrabi (Faleh, un employé du casino), Kamal Hussein (Yahia, un homme ruiné que Darwich oblige à travailler pour lui), Aziza Helmy (la femme de Darwich), Reyad El Kasabgy (un gangster), Abdel Moneim Basiony (un inspecteur), Rashad Hamed (un inspecteur), Mary Bay Bay (un membre du gang), Lotfi El Hakim (le pharmacien)
Scénario : Ahmed Farouk, Hussein Fawzi, William Basile
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les films Hussein Fawzi
C’est le neuvième film qu’Hussein Fawzi tourne avec l'actrice et danseuse Naima Akef. Cette même année, ils se marient malgré leur grande différence d'âge : elle a 23 ans, il en a 48.



Comédie musicale. Darwich travaille dans un casino. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. En fait, derrière cette apparence honorable, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. Salah est un policier qui est chargé d’enquêter sur le « Tigre ». Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier. Elle est danseuse et se produit dans l’établissement. Il fait aussi la connaissance de Houda qui est l’une des serveuses. Celle-ci a un frère qui connaît la vraie identité de Darwich. Il s’apprête à tout révéler à la police mais malheureusement, il est tué avant d’avoir pu le faire…


Lundi 23 janvier à 14h

Lawahiz de Hassan El Imam (Lawahiz, 1957)

avec Shadia (Lawahiz Mahmoud), Kamal El Shennawi (Salah Mahmoud), Zouzou Nabil (Bahia, la mère de Lawahiz), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud, le père de Salah et de Lawahiz), Mahmoud Ismail (Azab, le mari Bahia), Kariman (Soad Mahmoud), Fakher Fakher (Hanafi, l’oncle de Lawahiz), Aziza Helmy (Fatima, la mère de Salah), Shafik Nour El Din (le père de Fatima et l’oncle de Mahmoud), Salwa Sami (une employée du cabaret), Abdel Moneim Ibrahim (Fouad Mahmoud)
Scénario : Mohamed Mostafa Sami
Production : Film Al Mansourah


Lawahiz est une jeune chanteuse qui est devenue célèbre dans le cabaret où elle se produit chaque soir. L’établissement appartient à ses parents qui sont tous les deux en prison. Son père, le gangster Azab, a chargé Hanafi de la surveiller. Un soir, un policier se présente à l’entrée du cabaret. Lawahiz doit se rendre au chevet de sa mère qui agonise. La chanteuse n’a aucune affection pour la vieille femme qui l’a exploitée depuis son enfance et elle ne lui manifeste aucune compassion. Sa mère lui révèle qu’Azab n’est pas son vrai père mais elle meurt avant de dire le nom de l’homme à qui sa fille doit la vie. De retour au cabaret, Lawahiz se dispute violemment avec Hanafi. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de Salah, un jeune officier de police. Après son service, Salah retrouve ses parents, sa sœur Soad et son frère Fouad. Il raconte à son père l’histoire de Lawahiz. En entendant ce récit, le père semble de plus en plus bouleversé. Il finit par avouer à son fils que Lawahiz est sa fille…


Dimanche 22 janvier à 14h

Wedad de Fritz Kramp (1936)
avec Oum Kalthoum (Wedad), Ahmed Alam (Baher), Ahmed Al Badawy (Cheikh Badar), Menassa Fahmy (Cheikh Radouan), Fattouh Nashaty (Saïd), Kouka (Shahd), Mahmoud El Meleigy (le messager), Mokhtar Othman (Mansour, le serviteur de Baher), Mohamed Youssef (le tailleur), Hassan El Baroudi (Yazdi), Ibrahim Emara (le professeur), Alfred Haddad (le marchand syrien), Fouad Selim (le médecin), Ibrahim El Gazzar (le mendiant)
Histoire : Ahmed Rami
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Mohammed Al-Qasabji, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Wedad est le premier film produit par les studios Misr.


Baher est un riche marchand qui vit une belle histoire d’amour avec son esclave, Wedad. Celle-ci a une voix unique et elle chante souvent pour le plaisir de son maître et de ses invités. Le bonheur des deux amants serait resté sans nuage si un jour, le pillage de l’une de ses caravanes n'avait pas conduit Baher à la faillite. Pour qu’il puisse rembourser ses créanciers, le marchand revend son palais et s’installe dans une modeste maison avec Wedad et ses deux fidèles serviteurs, Mansour et Shahd. Un marchand du Levant propose à Baher de reprendre ses activités commerciales : il lui propose de lui fournir les marchandises à crédit contre un acompte de 500 guinées. Mais Baher ne dispose pas de cette somme. Wedad lui suggère de la vendre au marché aux esclaves. Grâce à sa voix d’or, elle pourra être vendue un bon prix. Baher finit par se résoudre à se séparer de son esclave préférée. C’est ainsi que Wedad est achetée par un vieillard fortuné qui l’emporte dans son pays…


Samedi 21 janvier à 14h

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)

avec Iman (Nawal), Saad Abdel-Wahab (Sami), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Abdel Salam El Nabolsi (Ghourab), Nelly Mazlom (Mimi, la directrice de l’école de danse), Thuraya Fakhry (la directrice de l’école), Cariman (camarade de classe de Nawal), Serag Mounir (le père de Nawal), Mimi Chakib (la mère de Nawal)
Histoire : Amin Youssef Ghorab (qui s’est inspiré de Cyrano de Bergerac du dramaturge français Edmond Rostand)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab
Production : les Films Mohamed Abdel Wahab et les Films Barakat


Comédie musicale. Après deux ans d’absence, Sami revient au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Dans la capitale, il retrouve deux amis d’enfance. D’abord Ghourab qui va l’héberger. Ghourab tient une boutique d’oiseaux exotiques et il très amoureux de Mimi, la directrice de l’école de danse qui se trouve en face de son appartement. Autre particularité : il possède une petite voiture à trois roues qu’il appelle sa Torpedo. Le second ami de Sami est Mamdouh. Il travaille dans la verrerie de son oncle et c’est un véritable Dom Juan qui collectionne les conquêtes féminines. Les trois jeunes gens sont heureux d’être enfin réunis et ils organisent dans l’appartement de Ghourab une grande fête à laquelle ont été conviées Mimi et ses amies. Au lycée, l’ambiance est moins détendue pour Sami. Il doit affronter l’insolence et l’agitation de certaines élèves. Heureusement parmi elles, il y a Nawal, la fille d’un grand parfumeur, qui partage sa passion pour la musique. Très vite le professeur tombe amoureux de son élève mais il n’ose se déclarer. Entretemps, Mamdouh a lui aussi fait la connaissance de Nawal grâce à son père qui lui a passé commande du verre nécessaire à la fabrication de ses flacons de parfum. Mamdouh trouve la jeune fille charmante et il se verrait bien devenir gendre d’un industriel fortuné. Pour séduire Nawal, il demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Vendredi 20 janvier à 22h

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)

avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid, le pilote d’avion), Youssef Wahby (lui-même), Naguib Al Rihani (Himam), Stephan Rosti (le directeur du cabaret), Ferdoos Mohamed (la gouvernante), Soliman Naguib (le père de Layla), Mahmoud El Meleigy (Anwar, le séducteur malhonnête), Abdel Wareth Asr (le secrétaire du père de Layla), Abdel Meguid Choukry (un domestique), Saïd Abou Bakr (le serviteur de Youssef Wahbi), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’école), Zinat Sedki (l’ex-petite amie d’Anwar), Mohamed Abdel Wahab (lui-même), Farid Shawki (un client du cabaret), Nabila El Sayed (une écolière)
Première apparition à l’écran d’Hind Rostom comme figurante. Elle joue dans la première scène du film, le retour d’une promenade à cheval, et elle se tient à la droite de Layla Mourad.
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
Production : Anwar Wagdi
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille, Layla. Cette dernière est une jeune fille qui aime chanter, monter à cheval et papoter avec ses amies. En revanche, elle ne manifeste guère d’intérêt pour ses études. Himam est chargé de reprendre en main son éducation et de la faire progresser dans la maîtrise de la langue arabe. Quand il pénètre pour la première fois dans le palais de son futur employeur, le vieil instituteur est ébahi par le luxe qui l’environne. Mais pour lui, les choses commencent fort mal : à cause de sa tenue misérable, il est pris pour un voleur qui aurait dérobé un bracelet. Le malentendu est vite dissipé et Himam peut prendre son poste auprès de Layla qui se révèle une élève agréable, toujours gaie. Elle traite son professeur comme un ami et elle parvient même à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de lui manifester ses sentiments…
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.


Jeudi 19 janvier à 14h

Fatma d'Ahmed Badrakhan (1947)

avec Oum Kalthoum (Fatma), Anwar Wagdi (Fathy, le plus jeune frère du pacha), Suleiman Naguib (le pacha), Hassan Fayek (Fatouh, le frère cadet du pacha), Zouzou Chakib (la petite amie de Fathy), Saneya Shawky (la danseuse), Abdel Fatah El Kosary (Maître Mustafa, le boulanger), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Nabil Khairy (le cousin de Fatma), Mohamed Al Dib (Munir), Mohamed Kamel, Hussein Asar (le cuisinier), Edmond Tuema (le réceptionniste de l’hôtel), Mohamed Kamel EL Masry (le professeur Fasih)
Scénario : Mustafa Amin, Badie Khairy
Musique et chansons : Abdul Hamid Abdel Rahman, Abdel Halim Noweira, Riad El Sonbati, Zakaria Ahmed, Mohammed Al-Qasabji, Ahmed Rami, Bayram Al-Tunsi
Dernière apparition d’Oum Kalthoum à l’écran.


Drame. Fatma est infirmière chez un pacha dont l’état nécessite un traitement lourd. Fathy, le frère cadet du maître de maison, est tombé amoureux de la jeune femme. Il multiplie les tentatives pour la séduire mais Fatma reste de marbre. Fou de désir, Fathy se résout à la demander en mariage. L’infirmière accepte. Après un voyage de noces qu’ils passent à Alexandrie, ils sont obligés de s’installer dans le modeste logement des parents de Fatma. En effet, le père de Fathy n’a pas accepté ce mariage et il est furieux contre son fils. Très vite, le jeune marié se lasse de cette existence austère dans un quartier populaire. Le luxe et les plaisirs de sa vie d'antan lui manquent. Il finit par abandonner Fatma pour retourner dans sa famille. Quelques mois plus tard, l’épouse délaissée donne naissance à un enfant. Fathy refuse de le reconnaître…


Mercredi 18 janvier à 18h30

Abu Al-Layl de Houssam Al Din Mustafa (1960)
avec Samia Gamal (Doha, la danseuse), Ahmed Ramzy (Ahmed), Zizi El Badrawi (Fatma), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Layl), Adli Kasseb (le chef de la police), Mohamed Reda (le procureur), Fahmy Aman (le père de Fatma), Qadria Kamel (la mère de Fatma), Lotfi El Hakim (le maire), Zaki Ibrahim (un villageois), Badr Nofal (la voix d’Abou Layl), Nahed Samir (la femme du chef de la police et la mère d’Ahmed), Ashwaq (danseuse), Abdel Moneim Ismail (un homme du peuple)
Scénario : Adly El Mowalid, Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Ali Ismaïl. La musique du générique est tirée de la BO du film Comme un Torrent (1958) de Vincente Minnelli, composée par Elmer Bernstein. On retrouve aussi Morton Gould dont on utilise un extrait de ses fameux Spirituals for Strings, Choir and Orchestra (1941) qui servit de générique à l’émission de la télévision française, Les Dossiers de l’Ecran
Production : Mahmoud El Meleigy


Abou Al Layl (Le père des Ténèbres) est un mystérieux personnage qui fait régner la terreur parmi les habitants d’un petit village. Il apparaît toujours le visage masqué et tout de noir vêtu. Armé d’un fusil et accompagné d’un berger allemand, il rançonne les paysans. On apprend qu’il agit ainsi pour se venger de la mort de son père : celui-ci a été tué par le pacha qui régnait autrefois sans partage dans la région. Désormais c’est lui le maître. Abou Al Layl a une maîtresse, Doha qui est danseuse dans le café du village. Le chef de la police locale tente de l’arrêter mais personne ne souhaite collaborer ou témoigner dans la crainte de subir des représailles. Il décide d’arrêter Doha pour savoir où se cache Abou Al Layl. Ce dernier kidnappe alors le fils de l’officier de police et le confie à un paysan en lui promettant une mort certaine s’il parle. Ce paysan a une fille, Fatma, l’institutrice de l’école du village. Elle soigne et nourrit leur « invité » avec une sollicitude à laquelle celui-ci n’est pas insensible...
Cette intrigue, inspirée du film de Salah Abou Seif, Le Monstre, sera reprise par le réalisateur en 1969 pour Le Fils de Satan. Les deux films ont le même scénariste.


Mardi 17 janvier à 22h

Le Four d'Ibrahim Afify (El Forn, 1984)

avec Adel Adham, Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim, Sherifa Mahear, Nadia Al Kilany, Nabil Al Hegrassy, Abdel Salam Mohamed, Hassan Al Dib, Samia Amin, Kassim Al Daly
Scénario : Ahmed Abdel Salam
Musique : Samir Noseir
Production : les films Al-Maqbadi


Al Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Maître Dagher. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Maître Dagher. En fait, il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire. Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils retournent dans leur village.
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi. Sa mère meurt à son tour. Mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote…


Lundi 16 janvier à 14h

Je n’ai que toi d’Henry Barakat (malish gherak, 1958)

avec Farid Al Atrache (Ahmed), Mariam Fakhr Eddine (Basimah), Amal Farid (une soeur de Basimah), Aleya Bassim (une soeur de Basimah), Rushdy Abaza (Fathy), Hassan Fayek (Fayzi Bey, le patron de Fathy et le père de Basimah), Omar El Hariri (le fiancé de l’une des soeurs de Basimah), Farouk Agrama (le fiancé de l’une des soeurs de Basimah), Mimi Chakib (la femme de Fayzi Bey), Suzi Khairy (la danseuse), Adly Kasseb (le médecin)
Histoire et dialogues : Badie' Khairy
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Un remake de la comédie musicale américaine Ô toi ma charmante (titre original : You Were Never Lovelier) réalisée par William A. Seiter 1942 avec Rita Hayworth et Fred Astaire.
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Ahmed est un chanteur qui a la passion des chevaux et des courses. C’est dans un haras qu’un jour, il retrouve son ami Fathy. Les deux camarades ne s’étaient pas vus depuis des années. Fathy travaille pour un riche chef d’entreprise et il propose à Ahmed qui est sans le sou de le rencontrer. Ce patron un peu fantasque a un souci : sa fille aînée, Basimah refuse de se marier et les jeunes sœurs de cette dernière sont furieuses car elles sont contraintes de demeurer célibataires tant que leur grande sœur le restera. Lors d’un mariage, la famille et les amis du chef d’entreprise ont l’occasion d’apprécier la sensibilité et la virtuosité du jeune chanteur. Ceci va donner une idée au père de Basimah : il va utiliser le talent poétique d’Ahmed pour amener sa fille aînée à envisager l’amour avec plus de bienveillance. Chaque jour, elle recevra une lettre enflammée d’un amoureux anonyme et c’est Ahmed qui sera chargé de l’écrire…


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