mercredi 1 juin 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 juin)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Mercredi 15 mai à 19h30

La Maison Hantée d’Hassan Reda (Al Qasr Al Maleoun, 1962)

avec Mariam Fakhr Eddine (Yusria), Salah Zulficar (Hassan), Mahmoud El Meleigy (Fahmy Bey, le châtelain/Farid, son frère jumeau), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, l’ami d’Hassan), Olwiyya Gamil (la sœur de Fahmy Bey), Mahmoud El Sabba (Morsi, le serviteur de Fahmy), Nahed Sabry (la danseuse), Kadreya Kadry (la tenancière de la maison close), Abdel Ghani El Nagdi (un client ivre dans la maison close), Thuraya Fakhry (la gouvernante), Ibrahim Hechmat (le docteur)
D’après une histoire d’Adly El Moled
Scénario : Hassan Reda
Musique : Hussein Afifi, Naguib Al Selhdar


Hassan est un jeune avocat. Il se rend à Mansoura pour régler une affaire d’héritage mais aussi pour voir son vieil ami Fathy. Ce dernier lui déconseille de se rendre chez le client qui l’a contacté. Son manoir jouit d’une sinistre réputation dans la région. Malgré l’avertissement de son camarade, Hassan se présente tout de même à la porte du château. Il est accueilli froidement par le maître d’hôtel du propriétaire et par sa sœur Nagia. Enfin, le châtelain fait son apparition : c’est un vieil homme sympathique qui se déplace en fauteuil roulant. Celui-ci souhaite établir un testament qui garantisse que toute sa fortune reviendra après sa mort à sa fille Yusria. Cette dernière apparaît à son tour. Hassan la connaît déjà car ils se sont rencontrés dans le train qui les conduisait à Mansoura. C’est une jeune fille gaie, intelligente et jolie. Malheureusement, elle va devenir la proie de visions macabres, ce qui conduira son entourage à s’interroger sur son équilibre mental. Hassan et son ami Fathy vont tenter de l’aider…


Mardi 14 juin à 15h

La Maison n°13
de Kamal El Sheikh (Al-Manzel Raqam 13, 1952)

Faten Hamama (Nadia, la fiancée de Sharif Kamal), Imad Hamdy (Sharif Kamal), Lola Sedky (Sonia Chahine, la maîtresse du docteur Assim Ibrahim), Mahmoud El Meleigy (le docteur Assim Ibrahim), Tawfik Ismail (Saber Amin), Serag Mounir (l’enquêteur), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharif Kamal), Wedad Hamdy (la femme de chambre de Nadia), Zaki Ibrahim (le père de Nadia), Fawzia Mostafa (l’infirmière), Alia Ali (la danseuse)
Une histoire de Kamel Attya et de Kamal El Sheikh
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Production : les Studios Misr


Thriller. Un homme arrive en voiture près d’une villa isolée. Il se gare devant le portail et sort de son véhicule. Il gravit les marches qui mène jusqu’à la porte d’entrée. Il sort une clé de sa poche et l’introduit dans la serrure. La porte s’ouvre, il entre. L’individu se retrouve face à un autre homme qui lit son journal. Il l’abat de plusieurs coups de revolver. On retrouve dans son lit le meurtrier qui vient de se réveiller. Il s’appelle Sharif Kamal et il vit avec sa mère dans un grand appartement. On comprend que la scène du meurtre était un rêve. Mais Sharif reste troublé par ce rêve étrange dont les moindres détails lui sont restés en mémoire. Son malaise grandit encore quand il constate qu’il a une blessure à la main et que dans sa poche, il y a une clé qui ne lui appartient pas. Il se précipite à la clinique du docteur Assim Ibrahim, un psychiatre qui le soigne pour troubles nerveux. Il ne sait pas que c’est ce dernier qui par hypnose lui a ordonné de commettre ce crime car en effet, il a bien tué cet inconnu, ce n’était pas un rêve….


Lundi 13 juin à 19h30

Sultan de Niazi Mostafa (1958)
avec Farid Shawki (Sultan), Rushdy Abaza (Essam, le fils d’Ahmed Shokry), Berlanti Abdel Hamid (Zakia, la servante), Nadia Lutfi (Sawsan, la journaliste fiancée d’Essam), Tawfik El Deken (Abu Sunnah Al Makuji), Mohamed Farag (le chef du gang de la montagne), Samiha Tawfik (la maîtresse du chef de gang), Adly Kasseb (le général Ahmed Shokry), Aziza Helmy (la femme d’Ahmed Shokry), Fakher Fakher (Awad), Nahed Samir (la mère de Sultan), Reyad El Kasabgy (le beau-père de Sultan), Mohamed Rushdy (chanteur)
Scénario : Niazi Mostafa et Abdel Hay Adib
Dialogues : El Sayed Bedir
Musique : Mohamed Roshdy, Sonia Abdel Wahab, Naguib Al Selhdar, Fathy Qora


Sultan est un jeune homme pauvre qui depuis son enfance n’a connu que sévices et humiliations. A l’âge adulte, il est entré dans l’armée mais il continue à travailler comme homme à tout faire au domicile du général Ahmed Shokry. Le militaire et sa femme l’emploient depuis son plus jeune âge et l’ont toujours traité avec rudesse. Un jour, Sultan demande à s’absenter pour se rendre au chevet de sa mère gravement malade. Ses patrons refusent de lui donner l’argent nécessaire au voyage. Il parvient tout de même à prendre le train pour son village natal mais il arrive trop tard. Sa mère est morte. A la fin de la cérémonie funèbre, Sultan est arrêté : on l’accuse d’un vol commis chez le général. Il est condamné à trois mois de prison. Quand il en sort, il tente de prouver son innocence et se rend chez le teinturier qui l’a accusé. Le ton monte. Sultan s’empare d’un fer à repasser et assomme l’artisan. Il croit l’avoir tué. Il ne lui reste plus qu’à fuir. C’est ainsi que Sultan se retrouve dans le repaire du gang de la montagne.
Le premier film de Nadia Lutfi


Dimanche 12 juin à 17h

Al Hanakish d’Ali Abdel Khalek (1986)
avec Nabila Ebeid (Wataf), Kamal Al Shennawi (Taher Soleiman), Farouk El Feshawi (Essam, le fils de Taher), Hatem Zulficar (Omar, le fils de Taher), Abdulla Meshref (l’épicier), Abdel Ghany Nasser (Ibrahim, l’assistant de Taher), Ahmad Abdul Kader (l’oncle Sayed Soleiman), Sanaa Lamlum (Samiha, la femme de Taher), Shafiq Al Shayeb (Officier de la sécurité), Suleiman Hussein (le chauffeur)
Scénario : Ahmed Samir
Musique : Hassan Abou El Saoud et Yahia Al Muji


Taher Soleiman revient en Egypte après des années d'exil. Il retrouve ses deux fils, Omar et Essam, et il leur révèle que dans le jardin de la villa qui autrefois lui appartenait, il a enterré un sac contenant tout un trésor. Le souci, c’est que désormais cette maison est occupée par de nouveaux propriétaires. Essam, l’un des deux fils de Taher va tenter de séduire Wataf, la servante du lieu pour accéder au sac tant convoité…


Samedi 11 juin à 23h

La Vierge et les cheveux blancs d'Hussein Kamal (Al A'zraa wal Shaar Al Abyad, 1983)
avec Nabila Obeid (Dawlat), Mahmoud Abdel Aziz (Medhat), Mohamed Al Ramly (l’homme d’affaires), Sherihan (Buthaina, la fille adoptive de Dawlat et de Mehdat), Hayat Salah El Din (Buthaina, petite fille), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Dawlat), Mamdouh Abdel Alim (Adel), Mahmoud El Qala'awy (Muhy, le mari d’Afaf), Afaf Rashad (Afaf, l’amie de Dawlat), Mervat Kazem (la mère de Buthania), Afaf Wagdi (la mère d’Adel), Hamdy Youssef (le médecin), Hanem Mohamed (Aziza), Medhat Ghaly (Othman), Ibrahim Kadri (le portier)
d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Kawthar Heikal
La musique est de Tarek Sharara mais on peut aussi entendre à plusieurs reprises celle composée par Philippe Sarde pour Les Choses de la Vie de Claude Sautet.


Le premier mariage de Dawlat a été un échec en raison de son incapacité à avoir un enfant. Peu après son divorce, Dawlat fait la connaissance de Medhat, un jeune homme pauvre qui vit sur le toit d’un immeuble appartenant à sa mère. Ils sympathisent puis très vite l’amitié se transforme en amour. Ils se marient. Grâce à Dawlat, Medhat devient un homme d’affaires avisé. Pour que son bonheur soit complet, le couple adopte une petite fille. Les années passent. La petite fille devient une ravissante adolescente. La situation se complique quand elle tombe amoureuse de son père adoptif.


Vendredi 10 juin à 23h

La Colère des Parents
d'Hassan Al Imam (ghadab el waldeen, 1952)

avec Shadia (Nahemat), Mohsen Sarhan (Wahid), Amina Rizk (la mère de Wahid), Hussein Riad (Imam Mohamed, le père de Wahid), Samia Tawfik (Kawthar, la maîtresse de Wahid), Zouzou Hamdi El Hakim (la tante de Nahemat), Chukry Sarhan (Mahmoud), Ahmed Allam (le directeur d’Imam Mohamed), Fakher Fakher (le jeune homme riche), Mohamed El Dib (l’amant de la tante de Nahemat), Thuraya Fakhry (Oum Mahmoud), Abdel Moneim Ismail (le patron du café), Nadia El Shennawy (Nahemat, petite fille), Awatef Youssef (une danseuse)
Scénario : Hassan Al Imam et Hassan Abdel Wahab
Dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Mahmoud Al Sharif, Fathy Qora, Ibrahim Haggag


Mélodrame. Imam Mohamed est un homme vertueux et travailleur qui a tout sacrifié à la réussite de Wahid, son fils unique. Lui et sa femme ont hypothéqué leur maison afin de financer ses études dans une école de commerce et un fois que le jeune homme a obtenu son diplôme, Imam lui a trouvé une place dans la société qui l'emploie.
Mais le fils ne manifeste aucune gratitude à l’égard de ses parents. Il a toujours souffert d’appartenir à une famille modeste face à ses condisciples plus aisés. A son père et à sa mère, il réclame sans cesse davantage afin de mener une existence conforme à ses désirs. Et ses exigences se font encore plus pressantes depuis qu’il a pris pour maîtresse une danseuse. Contre l’avis de son père, il l’épouse. Erreur fatale : elle le conduira au crime…
En 1976, Hassan El Imam réalisera un remake de ce film avec Farid Shawki dans le rôle du père et Samir Sabri dans celui du fils.


Jeudi 9 juin à 23h

Méfie-toi de tes voisins de Mohamed Abdel Aziz (Khally Balak Men Geranak, 1979)
avec Adel Imam (Ahmed), Lebleba (Nawal), Fouad El-Mohandes (le vieux peintre), Madiha Yousri (Fawzia, la belle-mère d’Ahmed), Mimi Gamal (Enayat, la voisine), Mokhtar El Sayed (le mari d’Enayat), Hoda Zaki (une autre voisine), Hanan (Didi la danseuse), Wahed Seif (Ibrahim Effendi), Ibrahim Kadri (le fleuriste)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) réalisé par Gene Saks en 1967.
Musique : Gamal Salama


Comédie. Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet ». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser…


Mercredi 8 juin à 23h

Le Divorce de Madame Souad d'Anwar Wagdi (Talak Souad Hanim, 1948)
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Abdel Hamid Zaki (le mathoun)
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Abdel Halim Noweira
Production : Anwar Wagdi


Comédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…


Dimanche 5 juin à 15h

Parole d’Honneur d’Houssam El Din Mostafa (Kalima Sharaf, 1973)
avec Farid Shawki (Salem Abu El Naga), Ahmed Mazhar (le général Sharif Sadiq), Nour Al Sherif (Kamal), Rushdy Abaza (le chef de l’administration pénitencière), Hind Rostom (Nahed, la femme de Salem), Nelly (Mona), Kamel Al Zaini (le gynécologue), Aziza Rached (la cousine de Nahed), Samy El Adl (un ami de Kamal), Magdi Wahba (un officier de police), Samir Rostom (un ami de Kamal), Ahmed Loxer (le procureur), Ali Ezz Eddin (le médecin)
Scénario : Farid Shawki et Farouk Sabry
Production : Samir Mohieddin Tantawi et Farid Shawki


Drame. Des prisonniers particulièrement dangereux sont transférés dans la prison de Tora au sud du Caire. Parmi eux, il y a Salem Abu El Naga, un condamné qui s’est évadé cinq fois et qui purge une peine de trente ans de réclusion. Dès son arrivée, il est placé à l’isolement. Flashback : en fait, Salem Abu El Naga est un ancien avocat très réputé qui menait sa vie professionnelle comme sa vie privée selon des principes moraux très rigoureux. Il enseignait même le droit à l’école de police. Il avait épousé Nahed, une femme dont il était très épris. Nahed a un jeune frère que Salem considérait comme son fils. Il s’appelle Kamal et, à vingt ans, il menait l’existence un peu folle des jeunes de sa génération. Il flirtait avec une étudiante prénommée Mona et il insistait pour qu’elle consente à coucher avec lui. Une nuit, n’y tenant plus, il la viola. Comble de malheur, elle tomba enceinte et Kamal refusa de l’épouser. Alors Mona se confia à Salem. Pour lui éviter le déshonneur, l’avocat se fit passer pour son père et signa l’autorisation qui lui permit de se faire avorter. Elle mourut pendant l’opération. Salem et le médecin furent arrêtés…


Samedi 4 juin à 19h30

La Dernière des Folies d’Issa Karama (Akhar Genan,1965)
avec Ahmed Ramzy (Monem), Mohamed Awad (Fathi, le frère de Monem), Zizi El Badraoui (Nabila), Imad Hamdi (Docteur Hamdi), Abdel Monem Madbouly (le père de Nabila), Thuraya Fakhry (tante Sherbat), Amal Zayed (tante Khaira),George Sedhom (Ezzat, le frère de Monem), El Deif Ahmed (El Deif, un fou), Samir Ghanem (Samir, un fou), Zakaria Mowafy (l’officier de police)
Scénario : Hussein Abdel Nabi, Abdel Moneim Madbouly
Inspiré d’Arsenic et Vieilles Dentelles (1941) du dramaturge américain Joseph Kesselring qui en 1944 fera l’objet d’une première adaptation au cinéma réalisée par Frank Capra
Musique : Michel Youssef
Production : les films Karama


Après trois ans passés à l’étranger pour ses études, Moneim est de retour en Egypte. Pendant ce séjour, il s’est lié avec sa condisciple Nabila qui elle aussi a terminé ses études. Ils ont fait le voyage ensemble et ils se séparent à l’aéroport du Caire. Moneim promet à sa fiancée de venir la voir à Alexandrie pour faire auprès de son père sa demande officielle. Il sera accompagné de ses deux tantes et de son frère Fathi. Moneim retrouve ses deux vieilles parentes qui fêtent son retour avec allégresse. Malheureusement, il découvre que son frère Fathi a sombré dans une démence profonde : il se prend tantôt pour Hitler, tantôt pour Napoléon ou bien encore pour Ramsès II. Moneim est d’autant plus bouleversé par cette nouvelle que son autre frère, Ezzat, est toujours interné en hôpital psychiatrique. Ce qu’il craint le plus au monde, c’est lui aussi un jour de devenir fou. Il se rend chez un médecin qui le rassure. L’entrevue avec le père de Nabila se passe au mieux. Moneim avait pris soin de ne venir accompagné que d’une seule de ses tantes. Mais peu après, Nabila et son père se présentent au domicile des deux tantes alors que Moneim est à son travail. Les deux visiteurs font la connaissance de Fathi en pleine crise de démence…
 
 
Vendredi 3 juin à 23h

Plus fort que l’amour d'Ezzel Dine Zulficar (Aqwa Men Al Hob, 1953)

avec Shadia (Samira)), Imad Hamdi (Magdi), Madiha Yousri (Amina), Zinat Sedki (Zinat, l’amie de Samira), Hassan El Baroudy (Awani, directeur de la galerie), Mohamed Shawky (passager du train), Mimi Gamal (Aïcha, la petite fille), Thuraya Fakhry (Zakia Al Dada), Abdel Monahem Saoudi (le notaire) Abdel Hamid Badawy (Souleiman, le portier)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mohamy
Musique : Abdel Halim Nowira


Drame. Magdi, un officier de police, a perdu son bras gauche à la suite d’un accident. Il est licencié et se retrouve sans emploi. Amina, sa femme, est médecin à l’hôpital. Désormais, c’est à elle seule d’assurer l’entretien du foyer et répondre aux besoins de leurs trois enfants. Ces derniers ne manquent de rien sur le plan matériel, en revanche ils souffrent du peu de disponibilité de leur mère, totalement accaparée par ses activités professionnelles. Pour occuper ses journées, Magdi se consacre à la peinture. Un jour, dans le train qui le ramène d’Alexandrie, il rencontre Samira. Profitant du sommeil de la jeune femme, il fait son portrait. A son réveil, il lui montre son travail. Samira est impressionnée par la qualité du dessin. Elle travaille comme secrétaire pour un directeur de galerie d’art et elle veut aider Magdi à se faire connaître. Elle organise peu après une rencontre entre le peintre encore amateur et son patron…


Jeudi 2 juin à 13h

Adham El Sharkawy d’Houssam Al Din Mostafa (1964)

avec Abdullah Gheith (Adham), Loubna Abdel Aziz (Salma), Shwikar (Al Hanim, la fille du ministre de l’intérieur), Samiha Ayoub (la femme de Shalabi), Salah Mansour (Shalabi, le sheikh de la mosquée),Tawfik El Deken (Maghawari), Zein El Ashmawy (Abdul Ghaffar), Abdel-Wareth Asr (le professeur d’histoire), Mohamed Reda (le maire du village), Aziza Helmy (la mère d’Adham), Hussein Asar (Cheikh Abdul Halim, le père d’Adham), Abdul Aziz Khorshid (Al Haj Ismaël), Zeinat Elwy (danseuse), Abdel Halim Hafez (chanteur)
Scénario : Saad Eddin Wahba, Zakaria Hijjawi
Musique : Aly Ismail, Abdel Halim Hafez, Morsi Gamil Aziz, Mohammed Al Mogi
Production : Ramses Naguib


Biographie d’Adham El Sharkawy (1898-1921) : Adham El-Sharkawy a été dès sa jeunesse un opposant à l’occupation anglaise et sa participation aux manifestations pour l’indépendance lui ont valu d’être renvoyé de son école. Il est donc retourné dans son village et c’est là qu’il a constaté combien les paysans étaient exploités par les notables et les riches propriétaires de la région. Adham El Sharkawy décide d’inciter les paysans à se battre pour faire valoir leurs droits. Mais face à eux, il y a une adversaire redoutable : Al Hanim, la fille du ministre de l’Intérieur qui est prête à tout pour défendre ses privilèges. Elle a un plan : elle sait qu’Adham est amoureux de Salma et elle décide de proposer à la jeune femme un emploi de femme de chambre pour approcher le chef de la rébellion et peut-être le soumettre…


Mercredi 1er juin à 23h

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)

avec Hind Rostom (Nargis, la danseuse), Rushdy Abaza (Mujahed), Omar Sharif (Muhasab), Mohamed Kandil (le chanteur), Hassan El Baroudi (le maire du village et le père de Muhasab), Tahani Rashid (Warda, la fiancée de Muhasab), Fathia Ali (la tante de Warda), Nazim Sharawi (Abou Safaan), Hassan Hamed (Hicham), Ali Kamal (un voleur), Kamal Anwar (un voyou), Abdel Ghani El Nagdi (un membre d’équipage), Abdel Hamid Badawy (un villageois), Mahmoud Lotfi (un villageois), Mohsen Hassanein (un voyou)
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab est un jeune homme naïf qui réside en Haute Egypte. Son père, qui est aussi le maire du village, lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouque municipale « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent.
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Mais cette équipée ne fait pas que des heureux. Abu Safaan,possède des voiliers et il craint par-dessus tout la concurrence de ce nouveau bateau à moteur. Avec ses complices, il va tenter de faire capoter le projet des villageois. Parmi les membres d’équipage, il a placé Hicham, l’un de ses hommes. Lors d’une escale dans un village où a lieu la fête du Mouled, Muhasab est fasciné par le numéro de Nargis, une danseuse du ventre. Le lendemain la jeune femme fait son apparition sur le bateau. Elle demande à Muhasab et à Mujahed de l’aider à fuir un beau-père violent. Les deux hommes acceptent de la prendre à bord. Ils ne savent pas qu’elle a été chargée par Hicham de séduire Muhasab et de s’emparer du magot. Si le garçon est une proie facile, en revanche mettre la main sur l'argent des villageois s'avère une entreprise beaucoup plus ardue que prévu. En effet, c'est Mujahed qui l'a caché et il reste très méfiant à l'égard de la jeune femme. Celle-ci décide alors de le séduire. L'ombrageux capitaine succombe à son tour…



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