lundi 17 janvier 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 17 au 31 janvier)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Lundi 31 janvier à 18h30

Le Procureur Général d'Ahmed Kamel Morsi (Al-Na’ib Al-’Aam,1946)
avec Abbas Fares (le procureur général), Seraj Munir (Gamil, le fils du procureur général), Saïd Abou Bakr (Hamed Gomaa), Hussein Riad (Mahmoud Shafei), Zaki Rostom (Abdel Khaleq, le frère de Mahmoud), Madiha Yousri (Nahed), Zouzou Hamdi El Hakim (Fifi), Mahmoud El Meleigy (le procureur), Abdel-Wareth Asr (Ramadan, l’oncle de Mahmoud), Ibrahim Omara (l’imam de la mosquée), Zeinab Sedky (la mère de Mahmoud), Soad Ahmed (Oum Bata, la voisine), Fatima (Bata, la fille de la voisine), Abdel Aziz Khalil (le mari de la voisine), Fouad El Rachidi (l’inspecteur), Hassan El Baroudi (un juge)
Scénario : Ahmed Shokry
Musique : Mahmoud Abdel Rahman
Figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien.


Mahmoud est étudiant à l’université d’Al Azhar tandis que son frère Abdel Khaleq travaille dans une banque. Tous les deux vivent avec leur mère. Celle-ci tombe gravement malade et il lui faut suivre un traitement très onéreux. Les deux frères ont de plus en plus de difficultés à payer les médicaments prescrits par le médecin. Abdel Khaleq décide d’aller rendre visite à leur oncle qui possède un grand domaine agricole. Le vieil homme écoute son neveu mais prétend que la récolte sera mauvaise et qu’il ne pourra les aider. Le temps presse : il faut au plus vite trouver de l’argent pour payer le pharmacien alors qu’Abdel Khaleq ne recevra son salaire que dans quelques jours. Il décide de puiser dans le coffre de la banque. Ainsi leur mère pourra continuer à recevoir son traitement. Malheureusement pour Abel Khaleq, le lendemain un inspecteur vient à la banque pour contrôler les comptes. L’ « emprunt » est aussitôt découvert. Abdel Khaleq est arrêté et lors de son procès, le procureur général refusera de considérer les raisons de ce vol et restera intraitable…


Dimanche 30 janvier à 18h30

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
avec Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hassan), Abd El Fatah El Quossary (Hanafi, le père d’Aziza et Hamida), Zinat Sedki (Hamida), Tawfik El Deken (El Baz Effendi, négociant en bateaux et trafiquant de drogue), Nelly Mazlom (Latania, trafiquante de drogue), Soad Ahmed (Tafida, la mère d’Aziza et Hamida), Reyad El Kasabgy (l’agent de police), Nemat Mokhtar (la danseuse du cabaret), Rashad Hamed (le chef de la police locale), Hassan Atla (un soldat), Abdel Ghani El Nagdi (un soldat)
Scénario et dialogues : Abbas Kamel
Musique : Atyah Sharara


Comédie. Ibn Hamido et Hassan sont deux policiers en mission à Suez pour démanteler un important trafic de drogue. Ils se font passer pour de simples pêcheurs et c’est sur la plage, qu’ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida. Elles reviennent de la pêche avec un panier rempli de poissons. Alors que les deux jeunes femmes se baignent, Ibn Hamido et Hassan s’approchent du panier et s’emparent de deux poissons. Aziza et Hamida s’en aperçoivent. Une dispute éclate. Il faut l’intervention du père des deux sœurs pour que tout s’arrange. Le vieil homme comprend tout le parti qu’il peut tirer de ces deux garçons. Il leur loue une chambre dans sa maison et leur vend une barque portant le nom prémonitoire de « Normandy 2 ». Très vite, l’amour naît entre Hassan et Aziza ainsi qu’entre Ibn Hamido et Hamida. On parlerait déjà mariage sans Al Baz Effendi, un notable véreux qui souhaite depuis longtemps épouser Aziza…


Samedi 29 janvier à 18h30

Oum Ratiba d’El Sayed Bedeir (1959)
avec Mary Moneib (Oum Ratiba), Omar El-Hariri (le jeune frère d’Oum Ratiba), Thurya Fakhry (la mère de Sayed et de Souad), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur), Abdel Moneim Ismaïl (le boucher), Wedad Hamdy (Sonia, la servante), Mahmoud Shoukoko (le boucher), Emad Hamdy (, Nagwa Fouad (Safia, l’amie de Souad), Ahmed Mazhar (l’inspecteur), Farid Shawki (un faux mage), Hussein Riad (un faux mage), Amal Farid (Souad), Fouad Shafik (le frère aîné d’Oum Ratiba), Hassan Fayek (Sayed, le frère de Souad)
Scénario et dialogues : Youssef Al Sebaï
Musique : Attya Sharara


Comédie. Oum Ratiba et son frère Suleiman vivent sous la coupe de leur frère aîné, Abdel. A l’égard de son entourage, ce dernier exerce une tyrannie de chaque instant. Il interdit même à sa sœur d’épouser leur voisin qui l’aime passionnément. Abdel est obsédé par la sorcellerie. Avec des amis, il organise des séances de magie noire auxquelles doivent se joindre son jeune frère et leur domestique Zenham. Suleiman souffre d’insuffisance cardiaque et il lui est impossible de mener une vie normale. Abdel a donc eu une idée : ils vont entrer en communication avec l’esprit du docteur Al Banasawi afin qu’il leur propose un remède. Soad, la jeune femme amoureuse de Suleiman, est révoltée par ces pratiques superstitieuses. Avec la complicité d’une amie danseuse, elle interrompt brusquement la petite cérémonie…


Vendredi 28 janvier à 16h

Prends Garde à Toi, Ami de Mohamed Abdel Aziz (Lak Youm Ya Baih, 1984)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Mamdouh), Lebleba (Wafa, la femme de Mamdouh), Eman (Nana, la maîtresse de Mamdouh), Abu Bakr Ezzat (Morsi), Zizi Mostafa (Zizi, la femme de Morsi), Faten Fouad (la maîtresse de Morsi), Lotfi Mansour (le mari trompé), Salah Nazmi (Adham Wali, le chef d’entreprise), Enaam Salosa (Nafisa, la secrétaire), Ali El Sherif (Abdel Fatah, le père de Wafa), Naima El Soghayar (la femme d’Abdel Fatah), Saïd Tarabik (le dentiste), Ibrahim Kadri (Ibrahim, le portier), Samiha Mohamed (la propriétaire de la maison)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Mohamed Ali Soliman
Production : United Brothers


Comédie. Morsi et Mamdouh sont deux amis qui travaillent dans la même agence de publicité. Ils partagent aussi la même passion pour les femmes. En plus de leurs épouses légitimes, ils entretiennent tous deux une relation adultère. La maîtresse de Mamdouh est Nana, le mannequin vedette de l’agence. Un jour, les deux hommes sont confrontés à une situation délicate : l’un et l’autre sont contraints de rentrer chez eux en sous-vêtements. Il leur faudra beaucoup d’ingéniosité pour étouffer la suspicion dans l’esprit de leurs femmes respectives. Nana est une jeune femme très ambitieuse et elle ne veut pas se contenter de faire de la publicité. Un chef d’entreprise fortuné qui n’est pas insensible à son charme lui promet de produire un film dans lequel elle jouera. Le mannequin et son « producteur » ne se quittent plus, ce qui rend fou de jalousie Morsi…


Mercredi 26 janvier à 18h30

Abu Al-Layl de Houssam Al Din Mustafa (1960)
avec Samia Gamal (Doha, la danseuse), Ahmed Ramzy (Ahmed), Zizi El Badrawi (Fatma), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Layl), Adli Kasseb (le chef de la police), Mohamed Reda (le procureur), Fahmy Aman (le père de Fatma), Qadria Kamel (la mère de Fatma), Lotfi El Hakim (le maire), Zaki Ibrahim (un villageois), Badr Nofal (la voix d’Abou Layl), Nahed Samir (la femme du chef de la police et la mère d’Ahmed), Ashwaq (danseuse), Abdel Moneim Ismail (un homme du peuple)
Scénario : Adly El Mowalid, Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Ali Ismaïl. La musique du générique est tirée de la BO du film Comme un Torrent (1958) de Vincente Minnelli, composée par Elmer Bernstein. On retrouve aussi Morton Gould dont on utilise un extrait de ses fameux Spirituals for Strings, Choir and Orchestra (1941) qui servit aussi de générique à l’émission de la télévision française, Les Dossiers de l’Ecran.
Production : Mahmoud El Meleigy


Abou Al Layl (Le père des Ténèbres) est un mystérieux personnage qui fait régner la terreur parmi les habitants d’un petit village. Il apparaît toujours le visage masqué et tout de noir vêtu. Armé d’un fusil et accompagné d’un berger allemand, il rançonne les paysans. On apprend qu’il agit ainsi pour se venger de la mort de son père : celui-ci a été tué par le pacha qui régnait autrefois sans partage dans la région. Désormais c’est lui le maître. Abou Al Layl a une maîtresse, Doha qui est danseuse dans le café du village. Le chef de la police locale tente de l’arrêter mais personne ne souhaite collaborer ou témoigner dans la crainte de subir des représailles. Il décide d’arrêter Doha pour savoir où se cache Abou Al Layl. Ce dernier kidnappe alors le fils de l’officier de police et le confie à un paysan en lui promettant une mort certaine s’il parle. Ce paysan a une fille, Fatma, l’institutrice de l’école du village. Elle soigne et nourrit leur « invité » avec une sollicitude à laquelle celui-ci n’est pas insensible...
Cette intrigue, inspirée du film de Salah Abou Seif, Le Monstre, sera reprise par le réalisateur en 1969 pour Le Fils de Satan. Les deux films ont le même scénariste.


Mardi 25 janvier à 22h

Le Suspect
de Samir Seif (Al Mashbouh, 1981)

avec Soad Hosny (Batta), Adel Imam (Maher), Said Saleh (Bayoumi, le frère aîné de Maher), Farouk El Feshawi (Tarek, l’officier de police), Fouad Ahmed (Hamouda, le complice des deux frères), Ali El Sherif (Afyonah, un bandit), Saïda Galal (une prostituée), Karim Abdel Aziz (l’enfant de Maher), Mona Abdallah (l’infirmière), Kasem El Daly (le mazoun), Mohamed Ashoub (le barman), Hamdi Youssef (le père de l’officier de police)
Scénario et dialogues : Ibrahim El Mougy et Samir Seif
Adaptation du film Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief, 1965) du réalisateur américain Ralph Nelson avec Alain Delon et Jack Palance
Musique : Hany Shenouda


Chronique sociale. Maher est un voleur. Alors qu’il est en train de cambrioler un appartement, il fait la connaissance de Batta, une prostituée qui y reçoit ses clients. Les policiers font leur apparition. Pour leur échapper, Maher se bat comme un beau diable et blesse l’officier de police Tarek. Il parvient à s’enfuir. Maher et Batta se revoient. Ils décident de se marier et de commencer une nouvelle vie. Ils s’installent à Port-Saïd. C’est dans cette ville que Maher se retrouve nez à nez avec Tarek, le policier qu’il avait blessé. Tandis que Batta s’apprête à donner naissance à leur enfant, Maher est incarcéré…


Lundi 24 janvier à 18h30

Mon Coeur pour mon Enfant d'Henri Barakat (Qalbi ala Waladi, 1953)

avec Kamal Al Shennawi (Rachad, le fils de Zahira Hanem), Nazha Younes (Wafaa, la fille de Taher), Hiam Younes (Bassimah, la dernière fille de Taher), Zaki Rostom (Taher), Samia Tawfik (Siham, la maîtresse de Taher), Amina Rizk (Ratiba, la femme de Taher), Thuraya Fakhry (Zahira Hanem), Ali Al Kassar (le vieux voisin), Fakher Fakher (Hafez), Chukry Sarhan (Raouf, l’un des fils de Taher), Samiha Ayoub (la danseuse dont est amoureux Raouf), Kittie (une danseuse), Abdel Hamid Zaki (le directeur de la société), Ali Abd El Al (le directeur du théâtre)
Histoire : Youssef Issa
Dialogues : Badie' Khairy
Scénario : Henry Barakat
Musique : Youssef Saleh, Ahmed Sabra, Ali Farag, Ahmed Sedky, Fathy Qoura, Hassan Abou Zayed


Mélodrame. Taher est comptable dans une société, il est marié et a trois enfants. Pour le malheur de tous les siens, il a fait la connaissance d’une danseuse dont il est tombé fou amoureux. Cette maîtresse est exigeante et il dépense tout son argent pour elle. Un jour, il la surprend dans les bras d’un autre homme. Taher se jette sur ce rival qui en tombant se heurte violemment la tête contre le coin d’une table. Il meurt sur le coup. Taher est condamné à une lourde peine de prison. Sa femme pour subvenir aux besoins de leurs enfants doit travailler : elle devient couturière à domicile. Les années passent. Les deux ainés sont maintenant de jeunes adultes. Wafa est une fille sérieuse qui aide sa mère et fréquente un jeune homme de bonne famille. En revanche, Raouf, le fils ainé, passe son temps dans un cabaret à jouer aux cartes. C’est ainsi qu’il fait la connaissance d’une bande de malfrats. Mais un nouveau malheur s’abat sur la petite famille : la mère devient subitement aveugle. Il faut trouver au plus vite de l’argent pour payer l’opération…


Dimanche 23 janvier à 18h30

Poisson d'avril de Mohamed Abdel Gawwad (Kidbet April, 1954)
avec Ismaël Yassin (Amchir), Chukry Sarhan (Hosny Sharkas, le fils de Rostam), Abdel-Fatah Al Kosary (Qandil, le mari de Zafarana), Aïda Othman (Soso, la fille d’Amchir), Stéphan Rosti (Rostam Sharkas), Al Sayed Bedeir (Abdel Mawgoud, le fils du maire), Mohamed El Tabei (le maire), Aziza Badr (la femme du maire), Mary Moneib (la femme d’Amchir), Wedad Hamdi (Zafarana), Sanaa Gamil (Nargis, la danseuse), Mohsen Hassanein (le serveur), Malak Al Gamal (la femme de chambre), Zouzou Nabil (la mère d’Hosny), Hermine (danseuse), Lola Abdo (danseuse)
Scénario et dialogues : Badie' Khairy et Mohamed Abdel Gawwad
Musique : Ahmed Sabra
Production : Abbas Helmy


Comédie. Amchir est marié à une femme turque très riche. Avec leur fille, ils vivent dans un immense domaine à la campagne. Amchir fréquente les cabarets de la capitale et il a pris soin de prendre un pseudonyme pour pouvoir agir à sa guise. Il est tombé amoureux de Nargis, une danseuse, malheureusement, il n’est pas le seul à courtiser la jeune femme et il lui faut beaucoup d’argent pour espérer l’emporter. Alors pour obtenir de sa femme la somme dont il a besoin, il feint d’être au désespoir et prétend vouloir se pendre. Il explique à son épouse qu’avant de la connaître, il avait déjà été marié et qu’il avait eu un fils. Sa première femme était morte et c’était lui qui devait assurer l’entretien de l’enfant mais que faute d’argent, il n’en était pas capable. Sa femme touchée par ce récit pathétique accepte de l’aider. Mais peu après, l’épouse généreuse découvre une photo de Nargis dans la poche du veston de son mari. Ce dernier prétend que cette Nargis est en fait la fille cachée de l’un de leur parent. Ces premiers mensonges vont en entraîner bien d’autres et plonger le héros dans des situations inextricables…


Samedi 22 janvier à 18h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes (Magdi), Shwikar (Layla), Nagwa Fouad (Elham), Salah Nazmi (Sabri, le mari d’Elham), Naima Wasfi (Zahira), Hassan Mostafa (Ahmed Papadopoulou), Mohamed Shawky (le portier), Ragaa Sadiq (Adila), Hussein Ismaïl (Attia), Mary Bay Bay (Bahija)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître…
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !

 
Vendredi 21 janvier à 22h

Avec les Souvenirs de Saad Arafa (Mahal zekrayat,1961)
avec Ahmed Mazhar (Sharif), Nadia Lutfi (Amal), Mariam Fakhr Eddine (Ilham), Salah Mansour (Madbouli), Fattoh Nashaty (le médecin), Mokhtar El Sayed (l’assistant réalisateur), Saïd Khalil (le réalisateur), Ahmed Loxer (Hamdy)
Scénario : Saad Arafa
Musique : André Ryder
Production : les films Al Shams


Drame. Sharif est un acteur célèbre. Il file le parfait amour avec Ilham, une jeune actrice qui grâce à lui est devenue une vedette. Dans sa vie, il y a une autre jeune femme : Amal. Elle est orpheline et il l’a prise sous sa protection. Après ses études, elle est revenue vivre auprès de lui. Elle l’aime secrètement mais Sharif ne lui manifeste qu’une affection paternelle. Le bonheur de Sharif et d’Ilham serait complet si cette dernière n’était pas sans cesse importunée par Madbuli, un technicien du studio dans lequel ils tournent un nouveau film. L’homme est bossu, boiteux et sans doute simple d’esprit. Une nuit, il s’introduit dans la chambre d’Ilham et tente de la violer. Heureusement, Sharif, alerté par les cris, fait irruption dans la pièce et chasse l’agresseur.


Jeudi 20 anvier à 22h

Wakalet Al Balah de Houssam Al Din Mustafa (1982)
avec Nadia El Gendy (Naïma), Mahmoud Yassin (Abdallah), Mahmoud Abdel Aziz (Abdoun), Wahid Seif (Maître Riad Al-Dabash), Sayed Zayan (Maître Haloumi Al Gach), Somaya El Alfy (Mervat), Ahmed Loxer (Amgad Bey), Mohamed El Shewihy (le sorcier), Hafez Amin (Cheikh Makhlouf), Medhat Ghaly (le médecin)
Scénario : Mostafa Moharam
D’après une nouvelle de Naguib Mahfouz (tirée du recueil L’Amour au Pied des Pyramides)
Musique : Gamal Salamah
Production : Les Films Mohamed Mokhtar


Naïma est une commerçante fortunée qui domine le grand marché de Wekalet Al Balah. C’est une femme dure en affaires et elle est prête à tout pour se débarrasser d’un concurrent. Malgré sa réussite professionnelle, elle n’est pas heureuse : la solitude lui pèse. Elle jette son dévolu sur Abdallah, un jeune homme pauvre qui est l’un de ses employés. Elle l’épouse et lui confie la direction de ses affaires. Progressivement, Abdallah découvre la vraie personnalité de Naïma et il décide de la quitter…


Mercredi 19 janvier à 18h30

Le Fauve de la Nuit d'Hassan El Seifi (Sabah Al Leila, 1971)
avec Roshdy Abaza (Hassan), Mervat Amine (Salwa), Nagwa Fouad (la danseuse Shaza), Tawfik El Deken (le serviteur du père de Salwa), Ahmed Al Haddad (le chauffeur de Taxi), Salah Nazmi (le père de Salwa), Magdi Wahba (l’inspecteur), Mohamed Shawky (le propriétaire du café), Galal El Masry (le barman), Ahmed Abou Abya (le policier), Helmy Abdel Wahab, Ali Arabi (l’informateur), El-Toukhy Tawfiq (le directeur du casino)
Scénario : Adly Al Mouled
Production : Gomhouria Film


Thriller. La mère de Salwa a quitté son mari et s’est installée en France avec sa petite fille. Les années passent. La mère meurt laissant seule Salwa qui est devenue une jeune femme. L’orpheline décide de rentrer en Egypte pour rechercher son père. En attendant, elle trouve un emploi comme hôtesse dans un casino. Elle ne sait pas que celui-ci appartient à un redoutable trafiquant de drogue qu’on surnomme le Fauve de la Nuit. Personne ne connaît son identité, même pas les membres de son gang car il ne quitte jamais sa cagoule qui lui dissimule entièrement le visage. Un jour, Salwa décide de se rendre à Alexandrie. Son patron lui propose un de ses véhicules. En fait, lui et ses hommes ont dissimulé de la drogue dans la carrosserie de la voiture. Salwa prend la route d’Alexandrie suivie de près par le trafiquant qui a pris place dans un camion de chantier conduit par l’un de ses complices.
Au bout d’un certain temps, Salwa s’arrête à une station-service mais quand elle veut repartir, la voiture refuse de démarrer. Hassan, le mécanicien du garage fait un examen rapide du moteur et déclare qu’il faudra plus d’une journée de réparation. Salwa laisse donc le véhicule au bon soin de l’homme de l’art et s’en va. Le lendemain, Hassan découvre la drogue placée dans la roue de secours. Il décide de la mettre dans un sac et de dissimuler le tout dans un champ. A peine s’en est-il débarrassé qu’il tombe nez à nez avec trois des hommes du Fauve de la Nuit. Hassan refuse de leur laisser la voiture. Une bagarre s’ensuit qui tourne à la correction sévère pour le pauvre mécanicien. Les malfrats reprennent possession du véhicule et, croient-ils, de sa précieuse cargaison...


Mardi 18 janvier à 16h

Le Berger et les Femmes d’Ali Badrakhan (Al-raii wa al nesaa, 1991)
avec Soad Hosny (Wafaa), Ahmed Zaki (Hassan), Yousra (Azza), Merna Walid (Salma)
Scénario : Mohamed Sharshar, Essam Ali, Ali Badrakhan
Musique : Ragah Daoud
Production : Mamdouh Youssef
D’après la pièce de théâtre L’Ile aux Chèvres (1950) du dramaturge italien Ugo Betti.
Au moment même où est tourné ce Berger et les Femmes, une autre adaptation de la pièce de théâtre d’Ugo Betti est réalisée par Khairy Beshara avec Nadia Al Gendy et Mahmoud Hemeida sous le titre plus « vendeur » de Désir Sauvage.
Des deux versions, celle d’Ali Badrakhan est sans conteste la plus réussie.
Le Berger et les Femmes est  le dernier film que tourne Soad Hosny, la maladie l’obligeant à mettre un terme à sa carrière.


Drame. Wafaa est une veuve d’une quarantaine d’années. Elle vit avec sa fille unique, Salma, une adolescente réservée mais travailleuse, et sa belle-sœur Azza. Les trois femmes habitent une ferme isolée et tentent de survivre en cultivant la terre et en élevant quelques moutons. Un jour, un homme se présente à elles comme un ancien ami du mari de Wafaa. Ils se sont connus en prison et entre eux, ils parlaient souvent de la ferme. Ils s’étaient même promis d’y travailler ensemble, une fois libérés. Effectivement, l’étranger qui s’appelle Hassan connaît tout de la vie des trois femmes. Au début, ces dernières sont très méfiantes mais elles finissent par accepter que l’homme s’installe chez elles pour les aider à exploiter la ferme. Très vite, l’hôte devient l’ami et le confident de Wafaa, d’Azza et même de la jeune Salma…


Lundi 17 janvier à 22h

Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi


Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…



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