mercredi 25 mars 2020

Vie Obscure ( Hayat el zalam, 1940)

حياة الظلام
إخراج: أحمد بدرخان



Ahmed Badrakhan a réalisé Vie Obscure en 1940.
Distribution : Mimi Chakib (Zahira), Mohsen Sarhan (Ahmed), Rawheya Khaled (Rawya, la cousine d’Ahmed), Ferdoos Mohamed (Khadija, la mère d’Ahmed), Thoraya Helmy (Mimi, la chanteuse), Lola Sedky (Fifi, une amie de Mahmoud et de Zahira), Fouad Shafik (Salomon Bey, l’amant de Zahira), Menassa Fahmy (Ali, le père d’Ahmed), Anwar Wagdi (Mahmoud), Abd El Fatah El Kosary (le cafetier, client du cabinet d’avocats), Abdel Meguid Choukry (l’avocat Abel Kader El Sharkawi), Yahya Nagati (le directeur du magazine Al Asr), Edmond Tuema (Adham Bey, le nouveau « protecteur de Zahira), Mustafa Al Jazzar (le juge)
Scénario : Ahmed Badrakhan, Mahmoud Kamal Hassan
Musique : Abdul Hamid Abdul Rahman, Izzat El Gahely, Mohamed El-Kahlawy
Production : Mohamed Jamal Al-Din Refaat

Mimi Chakib et Fouad Shafik

















Rawheya Khaled

















Mimi Chakib et Rawheya Khaled

















Mustafa Al Jazzar

















Anwar Wagdi et Mimi Chakib

















Mohsen Sarhan et Mimi Chakib

















Yahya Nagati


















Ahmed Alwa est diplômé de la faculté de droit mais il n’a aucun goût pour le métier d’avocat. Il a toujours manifesté un penchant pour les arts et plus particulièrement pour la littérature : il écrit des histoires qu’il publie dans le magazine Al Asr. Il vit avec son père, Ali Alwa, un employé des chemins de fer à la retraite, sa mère, Khadija, et sa jeune cousine qui est amoureuse de lui. Le rêve de sa mère, c ‘est qu’ils se marient. Pour contenter son père, Ahmed est contraint de travailler dans le cabinet de son ami l’avocat Abdel Kader El Sharkawi. C’est à lui qu’Ali Alwa a confié le dossier qu’il veut déposer au ministère des finances afin de recevoir une prime exceptionnelle pour services rendus à l’Etat. Avec cet argent, le vieil homme souhaiterait, dans le souci de préserver la santé de sa femme, s’installer dans un appartement à Helwan, petite ville de la banlieue du Caire. 
Ahmed menait une existence simple et discrète parmi les livres jusqu’au jour où le directeur du magazine Al Asr lui donne une invitation à une fête costumée très chic. C’est pour le jeune homme, l’occasion de découvrir la haute société. A cette soirée, il retrouve son ancien condisciple, Mahmoud Al Shimy, un jeune oisif qui n’a jamais eu besoin de travailler et qui consacre son existence aux plaisirs. Il lui présente Zahira, une jolie jeune femme très séduisante. Elle est accompagnée de son amant, Salomon Bey qu’elle fait passer pour son oncle. Ahmed ne sait pas que Zahira est une femme aux mœurs dissolues qui vit grâce à l’argent des hommes qu’elle a pris dans ses filets. Apprenant qu’Ahmed écrit pour le magazine Al Asr, elle l’invite à se rendre chez elle : elle lui racontera son histoire et peut-être trouvera-t-il matière à en faire un roman. Ahmed se rend à plusieurs reprises chez sa nouvelle amie et ils deviennent amants. Zahira l’initie au luxe et à l’élégance. Elle lui apprend à aimer les bonnes choses, à bien se conduire dans les lieux à la mode, à se comporter comme un véritable homme du monde. Ahmed est émerveillé par tout ce qu’il découvre. Il n’a plus que mépris pour l’humble existence de ses parents. Il a même écrit un roman qu’il a intitulé Zahira.
Se consacrant totalement à sa nouvelle existence, il néglige son travail dans le cabinet d’avocats. Beaucoup de ses clients se plaignent de son manque de professionnalisme. Plus grave encore : Il a récupéré la pension qui a été attribué à son père mais il l’a jouée aux courses alors qu’il séjournait à Alexandrie avec Zahira et son ami Mahmoud. Quand son père l’apprend, il le chasse de la maison. Peu après, il perd aussi son travail et le directeur de la revue Al Asr refuse de publier ses dernières nouvelles. Il finit tout de même par vendre son roman à un théâtre mais c’est Zahira qui utilise les 50 guinées reçues pour rembourser ses dettes. Rien ne va plus : il a trouvé une chambre dans un petit hôtel mais Zahira s’est éloignée de lui et cherche un nouvel amant qui pourra l’entretenir. Avec l’aide de Mahmoud, elle ne tarde pas à trouver un nouveau pigeon.
Pendant ce temps-là, la santé de la mère d’Ahmed empire de jour en jour. Le jeune homme est prévenu par Rawya que Khadija souhaite le revoir avant de mourir. Apprenant que celle-ci se rend tous les après-midis chez le médecin, il en profite pour s’introduire chez ses parents à ce moment-là. Il pénètre dans leur chambre et s’empare des bijoux de sa mère mais cette dernière le surprend en pleine action. Il s’enfuit avec son butin et se rend directement chez Zahira. Il tombe sur Salomon Bey qui lui révèle qu’il est depuis toujours l’amant de celle dont Ahmed pensait naïvement être le seul à profiter des faveurs. Il décide de rompre et il retourne chez ses parents pour restituer les bijoux. Mais c’est trop tard, sa mère est morte. Son père ne veut plus le voir et exige qu’il sorte immédiatement. Comble de malheur, ne pouvant plus payer sa chambre, Ahmed doit quitter la pension où il résidait. Il erre dans les rues du Caire et pense à se suicider. Il passe devant le théâtre où se donne la première du spectacle adapté de son roman Zahira. La pièce vient de se terminer et  il assiste à la sortie des spectateurs. Parmi eux, il aperçoit Mahmoud et son ancienne maîtresse. Passant près de lui sans le voir, ils montent dans une superbe voiture, l’air heureux. Ahmed devient fou de désespoir tandis qu’une pluie torrentielle se met à tomber sur la ville. Son comportement de dément attire des policiers qui l’arrêtent. Au même moment, Mahmoud au volant de son véhicule fait une mauvaise manœuvre pour échapper à une collision. La voiture va s’écraser contre un arbre. Zahira et lui meurent sur le coup. Ahmed a été interné en hôpital psychiatrique. Mais grâce à l’amour et à la persévérance de Rawya, il recouvrera un équilibre, prêt à refaire sa vie avec celle qui l’a toujours aimé.


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