jeudi 4 juillet 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 3 au 15 juillet)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.

Nouveaux horaires de diffusion des films : 13h30, 15h30, 17h30, 19h30, 23h. Bonne nouvelle : on est passé de 4 films diffusés à 5.


Lundi 15 juillet à 17h30

La Rebelle de Mahmoud Zulficar (Al Moutamaridah, 1963)
avec Sabah, Ahmed Mazhar, Fouad El Mohandes, Mahmoud Morsi, Nadia El Noqrachi, Abdelkhaleq Saleh, Aziza Helmy, Edmond Tuema, Samir Sabri, Hussein Ismaïl
Scénario : Zia Eddine Bibras


Sawsan est une jeune fille très riche qui croit que tout peut s'acheter, même les êtres humains. Son père est un chef d’entreprise qui lui passe tous ses caprices. Le seul qui lui résiste, c'est Sami, un artiste peintre. Il travaille pour le père de Sawsan. C’es lui qui est chargé de concevoir de nouveaux motifs pour les tissus imprimés que produit la société. Il a accepté ce travail pour pouvoir soigner sa mère très malade. Malgré l’intérêt que lui porte la riche héritière, il refuse d’aliéner sa liberté en devenant un jouet entre ses mains...


Vendredi 12 juillet à 17h30

Mademoiselle Hanafi de Fateen Abdel Wahab (Anissa Hanafi, 1954)
avec Ismail Yassin, Magda, Soliman Naguib, Zinat Sedki, Abd El Fatah El Kosary, Omar El-Hariri, Wedad Hamdy, Reyad El Kasabgy, Gamalat Zayed, Abdel Ghani El Nagdi, Mohamed Shawky, Shafik Galal, Nemat Mokhtar, Samiha Mohamed, Motawa Oweis, Tousoun Motamad
Scénario : Galil El Bendary
Musique : Ibrahim Haggag, Mohamed El Kahlawy, Kamal Ahmed Ali


Hanafi est un jeune garçon très conservateur. Il vit avec son père, un patron boucher, sa belle-mère et la fille de celle-ci, Nawane. Hanafi exerce sur ces deux femmes une autorité sans faille, leur interdisant de sortir et même de regarder par les fenêtres. Nawane aime un jeune homme qui réside sur le toit de leur immeuble. Il s’appelle Hassan et est étudiant à l’école vétérinaire. Le père d'Hanafi l'a chargé de s'occuper des nombreux pigeons voyageurs qu'il possède. Nawane rejoint souvent Hassan sur la terrasse et ils n’imaginent pas l’avenir l’un sans l’autre. Malheureusement, selon les volontés de son beau-père et de sa mère, Nawane doit épouser Hanafi. Ce dernier ne souhaite pas non plus ce mariage mais lui aussi est obligé de se plier à la décision paternelle. Le jour des noces, le jeune marié est pris de violents maux de ventre. Il est hospitalisé et subit une intervention chirurgicale. Le médecin qui l’a opéré a commis une erreur : il l’a transformé en femme. Hanafi est devenu Fifi…


Jeudi 11 juillet à 19h30

Le coeur a ses raisons d’Helmi Halim (al-'alb lu ahkam, 1956)
avec Abd El Fatah El Quossary, Zouzou Nabil, Zinat Sedki, Abdel Salam Al Nabulsi, Ahmed Ramzy, Faten Hamama, Shafik Nour El Din, Soleiman El Gendy, Stephan Rosti, Serag Mounir, Zeinab Sedky, Samia Ayoub, Samia Mohamed, Sayed El Arabi, Lotfy El Hakim, Mokhtar El Sayed
Scénario : El Sayed Bedeir, Hassan Tawfik, Ali El Zorkani
Production : Helmi Halim
appréciation : 2/5

Karima est une jeune orpheline pauvre qui étudie à la faculté de médecine. Elle aime Hamdi, l’un de ses condisciples qui appartient à la classe aisée. Il est en outre un footballeur de renom. Toutes les tentatives de la jeune femme pour entrer en relation avec lui échouent lamentablement. Elle se confie à une vieille amie qui tient une boulangerie. Celle-ci lui donne des conseils pour attirer l’attention de celui qu’elle aime. Karima les met en pratique aussitôt et ça marche ! Hamdi lui propose un rendez-vous. Mais très vite, l’étudiante comprend qu’elle a fait l’objet d’un pari entre l’élu de son coeur et ses camarades. Elle est désespérée et refuse désormais de lui adresser la parole. Progressivement, les sentiments du jeune homme changent.


Mardi 9 juillet à 17h30

Je ne peux pas le faire d'Ahmed Badrakhan ( ma akdarshi, 1946)
avec Farid Al Atrache, Taheya Carioca, Fouad Shafik, Abdel Salam El Nabolsi, Mohamed Kamel, Hassan Fayek, Aziza Badr, Nagwa Salem, Gamalat Zayed, Philip Kamel, Ahmed El Haddad
D'après une histoire de Soliman Naguib
Dialogues : Badie' Khairy 
Musique : Farid Al Atrache, Youssef Badrous, Mamoun Al Shinnawi, Mahmoud Fahmy Ibrahim
Production : les films Ahmed Darwish


Comédie musicale. Farid Zaher n’a qu’une passion : la musique et le chant. Son père exige qu’il y renonce mais il ne peut se résigner à un tel sacrifice. Quand son père comprend que son fils lui a désobéi, il le chasse de sa maison. Le jeune homme se retrouve dans un petit appartement au Caire. Il mène une vie misérable mais il est soutenu par un ami qui croit en lui. Pour vivre, il chante dans une boite de nuit où travaille Ilham, une danseuse dont il est amoureux. La jeune femme est aussi tombée sous le charme de Farid mais cette idylle est peu goûtée par le patron de l'établissement. Il renvoie Farid. Ilham s’insurge contre cette décision et préfère démissionner. Les deux amoureux se retrouvent sans emploi…


Lundi 8 juillet à 19h30

Princesse Aziza de Tolba Radwan (El Safira Aziza, 1961)

avec Wedad Hamdy, Soad Hosny, Abdel Moneim Ibrahim, Chukry Sarhan, Adli Kasab, Kamal Anwar, Eskandar Menassa, Abdel Moneim Basiony, Abdel Monahem Saoudi, Sayed El Araby, Kawthar Hanafy, Suzy Khairy, Laïla Yousri, Mohamed Taha, Ali El Moawen
Une histoire d’Amin Youssef Ghorab
Scénario : Tolba Radwan
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 4/5



Comédie. Ahmed est professeur. Il emménage dans un appartement qui appartient à Abbas le boucher. Celui-ci vit avec sa femme enceinte et sa sœur, Aziza, dans l’appartement situé sur le même palier. Ahmed tombe très vite amoureux d’Aziza. Bien que son propriétaire soit un homme violent et un commerçant sans scrupules, le jeune professeur n’a de cesse de se faire bien voir de lui pour obtenir la main de sa sœur. Il finit par l’obtenir mais Aziza exige de lui qu’il réclame à son frère sa part d’héritage.


Dimanche 7 juillet à 19h30

Jours et Nuits d'Henry Barakat (Ayyâm wa layâlî, 1955)
avec Abdel Halim Hafez (Yahia), Iman (Samia), Hamed Ramzy (Raafat, l’ami de Yahia), Serag Mounir (Asim le père de Fathi et le beau-père de Yahia), Mahmoud El Meleigy (Kamal, le père de Yahia), Kamal Hussein (Fathi), Samia Roshdi (la mère de Samia), Thuraya Fakhry (la mère de Fatima), Abbas Rahmy (le procureur), Zeinat Olwi (la danseuse), Aqeila Rateb (Fatima, la mère de Yahia), Soheir El Barouni (Nawal, la sœur de Samia), Abdel Moneim Basioni, Adly Kasseb
Scénario et dialogues : Youssef Gohar rt Henry Barakat
Musique : Mohamed Abdel Wahab 
Production : Films Barakat/Films Abdel Wahab


Drame. La mère de Yahia a divorcé de son père car il était alcoolique. Elle s’est remariée avec un homme qui a un fils du même âge que Yahia. Les années passent et les enfants grandissent. Ils sont très différents l’un de l’autre. A l’université, Yahia est un étudiant modèle apprécié de tous : c’est un garçon raisonnable et généreux, d’humeur toujours égale. Avec son ami Raafat, il fait partie de l’équipe d’aviron du campus et les deux camarades s’entraînent régulièrement sur le Nil. Fathi est tout le contraire : il dort en cours et passe ses nuits à boire dans les cabarets. Yahia fait la connaissance de Samia et en tombe très vite amoureux. Ils sortent souvent ensemble, accompagnés de Raafat et de Nawal, la sœur de Samia. Fathi ne tarde pas à s’immiscer dans le groupe avec une intention bien précise : séduire Samia. 
Un soir, lors d’une fête, ivre comme de coutume, il essaie d’embrasser de force la jeune fille mais Yahia intervient. Fathi, furieux, décide de rentrer. Il prend le volant de sa voiture, tandis que Yahia s’installe à ses côtés. Sur la route, le chauffard renverse un piéton mais, lâche et inconscient, il poursuit sa course folle dans la nuit. Raafat qui avec son propre véhicule suivait la voiture de Fathi s’arrête pour porter secours à la victime. La police apparaît. L’ami de Yahia est accusé d’être le responsable de l’accident…


Samedi 6 juillet à 19h30

Aie Pitié de Moi ou Ismaël Yassin rencontre Frankenstein (Haram Alek, 1953)
avec Ismaïl Yassin, Lola Sedky, Abdel El Fatah El Qosary, Stephan Rosty, Sanaa Jamil, Nabil El Alfy, Abdel Hamid Zaki, Mohamed Sobeih, Wahba Hasab Allah
Scénario : Gamal Hamdy

Remake égyptien de la comédie américaine Abbott and Costello Meet Frankenstein réalisée par Charles Barton en 1948 
Ismaïl et Abdel travaillent dans un magasin d’antiquités. Un jour, on leur apporte une caisse bien mystérieuse. En l’ouvrant dans l’arrière-boutique, ils découvrent qu’elle contient le corps momifié de Frankenstein. Un autre personnage a assisté à la scène, c’est le professeur Assem, sosie de Dracula. Pour échapper à l’attention des deux employés, il s’est caché dans un sarcophage. Avant de rejoindre Abdel qui a déjà quitté la pièce, Ismaïl ouvre le sarcophage et tombe nez à nez avec le visiteur. Ce dernier l’hypnotise puis se dirige vers la grande caisse contenant la momie du monstre. Grâce à un collier magique datant des pharaons, il parvient à réveiller le corps de celui-ci et à en prendre les commandes. Quand Abdel reparaît avec leur patron, le monstre et le professeur ont disparu tandis qu’Ismaïl recouvre progressivement ses esprits. Le professeur Assem a un projet diabolique : il veut redonner vie au monstre en lui greffant un cerveau humain. Pour cela, il besoin de l’aide du fiancé de sa nièce, le docteur Mourad, un médecin spécialisé en neurologie. Celui-ci refuse. Mal lui en a pris : peu après, à la nuit tombée, il se transforme en loup-garou… 


Vendredi 5 juillet à 17h30

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)
avec Iman, Saad Abdel-Wahab, Ahmed Ramzy, Cariman, Abdel Salam El Nabolsi, Serag Mounir, Mimi Chakib, Nelly Mazlom, Thuraya Fakhry
Histoire : Amin Youssef Ghorab
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab


Comédie musicale. Sami s’installe au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Il est hébergé par son ami Ghourab. Très vite, il est attiré par l’une de ses étudiantes mais il n’ose se déclarer. Malheureusement, Mamdouh, un autre de ses amis, est aussi très intéressé par cette jeune personne depui qu’il sait qu’elle est la fille d’un homme important. Pour la séduire, Mamdouh demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Jeudi 4 juillet à 17h30

Rendez-vous avec un inconnu d’Atef Salem (Maweed maa maghoul, 1959)
avec Omar Sharif (Magdi), Samia Gamal (Nana, auxiliaire de police), Hala Shawkat (Nadia), Fakher Fakher (Soubhy), Youssef Fakhr El Din (Rachad), Omar Al Hariri (officier de police), Reyad El Kasabgy (le gardien de l'usine), Kamal Hussein, Thuraya Fakhry (mère de Rachad), Salah Nazmi (le médecin)
Scénario : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab
appréciation : 3/5


Amin est un industriel. Depuis qu’il a constaté que son entreprise était l’objet d’importants détournements de fonds, il reçoit des lettres anonymes lui enjoignant de garder le silence. Amin veut lui-même enquêter avant de prévenir la police. Il convoque Rachad, son jeune comptable. Lors de leur entretien, Amin explique à son interlocuteur qu’il est certain de son innocence mais que quelqu’un a tenté de le faire accuser en falsifiant ses livres de comptes. Tandis qu’ils discutent, un homme s’est introduit dans la voiture de Rachad pour se saisir du revolver qui se trouve dans la boîte à gants. L’inconnu pénètre dans les locaux de l’entreprise et tire sur Amin qui s’effondre mortellement blessé. Poursuivi par le gardien, Rachad se sauve. Sur la route il est arrêté par un étrange personnage qui lui garantit l’impunité bien que tout l’accuse. Il doit disparaître et garder le silence sur tout ce dont il a été le témoin. Après avoir fait ses adieux à sa mère et à sa sœur, Rachad s’envole pour le Soudan. La police a pris l’affaire en main mais elle ne parvient pas à identifier un coupable. Magdi est le jeune frère d’Amin qui fait des études à l’étranger. Il rentre en Egypte pour mener sa propre enquête.


Mercredi 3 juillet à 23h

Dérive sur le Nil (Thartharah fawq al-Nil - 1971)
avec Adel Adham, Mervat Amine, Magda El-Khatib, Imad Hamdi, Ahmed Ramzy, Soheir Ramzy, Ahmed Tawfik, Naemet Mokhtar, Salah Nazmy, Ahmad Tawfiq, Ahmed El Gezeiry, Aïda El Shahir, Mahmoud Kamal
Adaptation d’un roman de Naguib Mahfouz
Scénario : Mamdouh El Leithy
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 5/5


Nous sommes en 1967, pendant la guerre des Six Jours. 
Anis Zaki est un vieux fonctionnaire qui travaille au Ministère de la Santé. Il ne supporte plus la société dans laquelle il vit. L’autoritarisme des uns, l’hypocrisie des autres, tout lui fait horreur. Il arpente les rues du Caire en ruminant à voix haute. Beaucoup le prennent pour un fou. C’est un vieux misanthrope solitaire et malheureux qui ne trouve l’apaisement que dans la consommation régulière de hachich. 
Un jour par hasard, il rencontre Ragab El-Adi, un ancien voisin qui est devenu acteur de cinéma. Celui-ci l’invite dans son « Royaume » : c’est une péniche où avec des amis, ils se retrouvent le soir pour fumer le narguilé..



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