jeudi 1 mars 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 14 mars)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mercredi 14 mars à 18h30

Pardonne-moi mes péchés d'El-Sayed Ziada (aghfir li khatiyati, 1962)
avec Samira Ahmed, Kamal Al Shennawi, Zouzou Madi, Hassan Hamed, Fayza Fouad, Wedad Hamdy, Mohamed Shawky, Saïd Khalil
Musique : Abdul Magid Al-Sharif


Drame. Hussein était resté un célibataire endurci jusqu’à ce qu’il rencontre Leila. Le coup de foudre est immédiat. Quelque temps avant leur mariage, il découvre que la jeune femme avait été une prostituée. Il est bouleversé mais il décide de lui pardonner... 


Mardi 13 mars à 16h

Les Deux Frères de Hassan El Seifi (Al Shaqiqan, 1965)
avec Aziza Helmy, Ahmad Ramzy, Hassan Youssef, Imad Hamdy, George Sedhom, Samir Ghanem, Soheir Zaky, Shweikar
Scénario et dialogues : Mahmoud Ismail


Abdel Samiah est marié depuis des années avec Aziza, une femme douce et attentionnée mais qui n’a jamais pu lui donner d’enfant. Dans le cadre de ses activités professionnelles, il fait la connaissance d’une jeune femme avec qui il sympathise. L’amitié se transforme en amour et ils décident de se marier. Neuf mois plus tard, Abdel Samiah devient enfin père. Peu après, sa première épouse dont il s’est définitivement séparé donne elle aussi naissance à un petit garçon. Les deux enfants grandissent séparément. Ils se retrouvent dans la même université sans savoir qu’ils sont frères. Ils pratiquent tous les deux la boxe et s’affrontent dans un combat…


Lundi 12 mars à 22h

La Chair de Hassan Al Imam (El Gassad, 1955)
avec Hind Rostom, Kamal El Shennawy, Hussein Riad, Serag Mounir, Aliya Fawzy, Thuraya Fakhry, Hussein Ismail, Mohamed Shawky
Scénario et dialogues : El Sayed Bedeir


Comme le titre et surtout l’affiche (visible sur de très nombreux sites) ne le suggèrent peut-être pas, ce film est un mélodrame de facture on ne peut plus classique. C’est l’histoire d’un pauvre homme, maltraité par son patron et méprisé par sa femme, qui se bat pour sauver sa fille de la déchéance dans laquelle elle est tombée à cause d’une mère cupide et ambitieuse. Il connaîtra la solitude, l’humiliation, la misère et même la prison. .. 


Dimanche 11 mars à 22h

Yasmine d’Anwar Wagdi (1950)
avec Anwar Wagdi, Madiha Yousri, Zaki Rostom, Abdelhalim Nasr, Feyrouz
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary


Comédie musicale. Yasmine a été abandonnée à la naissance. Elle est recueillie par une bande de pickpockets qui l’élèvent et l’initient à leur « art ». Avec ses compagnons, Yasmine chante et danse dans des cabarets. Et tandis que les clients sont tout attendris par cette petite fille si talentueuse, elle en profite pour s’approcher d’eux et leur subtiliser argent et objets de valeur. Un jour, elle rencontre Wahid, un trompettiste au chômage. Il lui propose de créer un numéro à deux et lui demande surtout de ne plus voler. Yasmine accepte mais cette vie « honnête » finit par l’ennuyer et elle retourne chez ses amis pickpockets. Entre temps, Wahid découvre que Yasmine est la fille d’un homme très riche…


Samedi 10 mars à 16h

Le Tigre d’Hussein Fawzi (Al Nimr, 1952)
avec Naima Akef (Faten), Anwar Wagdi (Salah), Zaki Rostom (le Tigre), Lola Sedky (Houda), Farid Shawqi (Afifi), Aziza Helmy (la mère de Faten), Kamal Hussein (Yahya, le frère de Houda), Elias Moaadab (Nassi)
Musique : Mohamed Abdel Wahab (parmi les dix artistes qui ont collaboré à l’écriture de la musique et des chansons)


Comédie musicale. Darwich est serveur dans le casino où sa fille travaille comme danseuse. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. Il est aussi bon père que bon époux : il se dévoue sans compter pour sa femme qui est alitée depuis une quinzaine d’années, elle est très malade et a perdu l’usage de la parole. 
En fait, derrière cette image exemplaire, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. 
Salah est un policier qui est chargé de démasquer ce grand criminel. Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier, avec qui il sympathise immédiatement...


Vendredi 9 mars à 17h

Gare centrale de Youssef Chahine (Bab El Hadid, 1958)
avec Youssef Chahine (Kinawi) , Hind Rostom (Hanouma) , Farid Chawki (Abou Sari), Hassan El Baroudi (Madbouli), Abdel Aziz Khalil (Abou Gaber), Hussein Ismaïl (le passager du train), Safia Tharwat (Alawatim), Ahmed Abaza (Mansour), Abbas El Dali (Abbas Al Shayyal)
Scénario : Abdel Hai Adib
Musique : Fouad El Zahry

Classique. Le boiteux et simple d’esprit Kinawi est vendeur de journaux à la gare centrale du Caire. Incapable de séduire une femme, il vit dans une frustration sexuelle permanente. Il a couvert les murs de sa cabane d’images de pin-ups et de femmes dénudées. Dans la gare, il rencontre régulièrement Hanouma, la pulpeuse vendeuse de limonade et il en est tombé follement amoureux. Malheureusement pour Kinawi, Hanouma n’a d’yeux que pour Abou Sari, un bagagiste costaud et fort en gueule. Un jour, les deux amoureux se disputent en présence du vendeur de journaux. Ce dernier pense que la voie est libre : il déclare sa flamme à Hanouma et lui offre un bijou qui avait appartenu à sa mère. La jeune femme le rabroue sans ménagement. Kinawi veut se venger…


Jeudi 8 mars à 13h

L’Amulette de Mohamed Shebl (Al Tawidhah, 1987)
avec Abla Kamel,  Mahmoud Yassin, Yousra, Taheya Carioca, Tarek Al Desouki, Marwa El Khatib , Naïma El Soghaiar, Fouad Khalil
Scénario et musique : Mohamed Shebl


Film d’horreur "grand guignol". C’est l’histoire d’une famille ordinaire composée d’un couple, de ses deux enfants, de la grand-mère et d’une tante. Tous les six vivent dans la vielle demeure familiale. Mahmoud, le père, est professeur d’histoire et son modeste salaire ne permet pas d'entretenir l'antique bâtisse qui se délabre année après année. Une nuit, toute la famille est réveillée par des phénomènes étranges. Ceux-ci ont été provoqués par un serviteur du Démon qui souhaite acquérir la maison. Un jour, il se rend au domicile de Mahmoud : il se présente comme un homme d’affaires investissant dans l'immobilier et très intéressé par leur propriété. Il ouvre la mallette qu'il tenait à la main : elle est bourrée de gros billets. C'est assez pour convaincre la grand-mère mais les enfants refusent catégoriquement d’abandonner un bien que leur ont légué leurs ancêtres. A partir de là, les incidents maléfiques vont se multiplier : les meubles prennent feu, l'eau se transforme en sang etc.


Mercredi 7 mars à 16h

Fils à Louer d'Helmy Rafla (Ibn Lil Igar, 1953)
avec Mohamed Fawzi, Leila Fawzi, Taheya Carioca, Mary Moneib, Hassan Fayek, Aziz Othman, Farid Shawki, Zouzou Chakib, Wedad Hamdy
Scénario : Badie Khairy
Musique : Mohamed Fawzi et Mamoun Al Shinnawi


Comédie. Nagati Pasha a perdu la trace de son fils Mounir depuis plus de vingt ans. Un hypnotiseur et son assistante qui présentent un numéro de voyance dans un spectacle de cabaret lui font croire qu’il réside au Maroc. Nagati Pasha demande aux deux artistes de se rendre là-bas, de trouver son fils et de le ramener en Egypte. Pour empocher la récompense promise, l’homme et la femme ont une idée : ils proposent à Zaatar, un des chanteurs du cabaret, de se faire passer pour Mounir. Celui-ci accepte… 


Mardi 6 mars à 18h30

Dahab d'Anwar Wagdi (1953)
avec Anwar Wagdi (le musicien), Fayrouz (Dahab), Ismaël Yassin (le propriétaire du théâtre), Serag Mounir (Mounir, le père de Dahab), Magda (la cousine de Dahab), Zinat Sedki (Baltia), Mimi Chakib (la femme de Mounir), Aziza Helmy (Fatima, la mère de Dahab), Mohamed Kamel, Mohamed Shawki
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary


Mélodrame musical. Le film s'ouvre sur la naissance de Dahab. Sa mère est une servante qui avait épousé en secret son patron alors que celui-ci était déjà marié. La jeune accouchée meurt peu après la naissance de l'enfant. Quand la première femme de Mounir apprend la vérité, elle exige que son mari se débarrasse du nouveau-né. L'homme y consent et ordonne à sa nièce de le jeter dans le Nil. Cette dernière ne peut s'y résoudre et dépose le nourrisson dans la rue.  C'est ainsi que Dahab est recueillie par un musicien au chômage qui l’élève et la forme au chant et à la danse…


Lundi 5 mars à 18h30

Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
avec Rushdy Abaza, Madiha Salem, Abdel Moneim Ibrahim, Aziza Helmy, Hussein Riad, Loubna Abdel Aziz, Hussein Ismaïl
Scénario : Mohamed Abou Youssef
Musique : Ali Ismaïl


Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare. Docteur Hassan Shukri est un vétérinaire qui s’installe chez un riche propriétaire terrien pour soigner les animaux du domaine. Il fait la connaissance de la petite fille de son hôte. Le mauvais caractère de celle-ci accable son entourage et a fait fuir tous les prétendants qui se sont présentés. Le Docteur parviendra-t-il à la dompter ?


Dimanche 4 mars à 18h30

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)

avec Ismail Yassin, Hind Rostom, Ahmed Ramzy, Abd El Fatah El Quossary, Zinat Sedki, Tawfik El Deken
Scénario et dialogues : Abbas Kamel


Comédie. Ibn Hamido est un pêcheur et avec son collègue Hassan, il a décidé de pêcher dans une zone située près de Suez. Cet endroit est le cadre d’un trafic de drogue important. Ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida et ils louent une chambre dans la maison du père des deux jeunes filles. Naturellement, l’amour naît entre les quatre jeunes gens et on parlerait déjà de mariage sans un certain Abaas Effendi qui souhaite épouser Aziza. Pour se débarrasser des deux garçons, le rival d’Hassan cache de la drogue dans leurs affaires et appelle la police... 


Samedi 3 mars à 22h

Méfie-toi de tes voisins de Mohamed Abdel Aziz (Khally Balak Men Geranak, 1979)
avec Adel Imam, Lebleba, Fouad El-Mohandes, Madiha Yousri, Mimi Gamal, Wahed Seif
Scénario : Farouk Sabry


Comédie. Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet ». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser… 


Vendredi 2 mars à 17h 

Sur la Scène de la Vie d’Ahmed Badrakhan (Ala Masrah Al Hayat, 1942)
avec Hussein Riad, Rawheya Khaled, Zeinab Sedky, Ferdoos Mohamed, Anwar Wagdi , Edmond Tuema, Samia Gamal
Scénario et dialogues : Hassan Helmy et Ahmed Badrakhan
Musique : Abdel Halim Ali


Drame. Rushdy Kamal est un homme engagé qui souhaite œuvrer pour le bien de la société. Il posséde un journal et dirige un orphelinat. Il vit dans une immense demeure avec sa femme, Ramzia, sa jeune belle-sœur, Wafia, et sa belle-mère. Toute la famille est dans une grande agitation car c’est le jour du mariage de Wafia. Elle doit épouser Amin. Ce garçon est en fait un bon à rien qui a dilapidé la fortune de son père dans les plaisirs auxquels il s’adonne sans compter avec toute une bande d’amis. Il a une maîtresse qui le convainc de ne pas épouser Wafia. Alors qu’on n’attend plus que lui pour débuter la cérémonie, il téléphone à sa mère pour dire qu’il ne peut pas se marier car il est atteint de la tuberculose. Le mariage est annulé. Peu après, Wafia fait une tentative de suicide. Pour essayer de lui redonner goût à la vie, la femme de Rushdy a une idée : elle souhaiterait que son mari s’occupe de sa sœur comme s’il était son chevalier servant, qu’il sorte avec elle, qu’ils fassent ensemble les activités les plus diverses. Au début très réticent, Rushdy finit par accepter. ..


Jeudi 1er mars à 18h30

L’Empire de Satan de Salah Abou Seif (Al Bedaya, 1986)
avec Ahmed Zaki, Yousra, Safia El Emary, Gamil Rateb, Hamdy Ahmed, Souad Nasr, Nagat Ali
Scénario : Salah Abou Seif et Lenin El Ramly


Fable politique pataude. Un avion s’écrase dans le désert. Il y a douze survivants : quatre membres d’équipage (le pilote, le copilote, le steward et l’hôtesse) et huit passagers (un artiste peintre, une journaliste, un homme d’affaires, un paysan, une danseuse, un champion de boxe, une universitaire et un enfant, champion de natation). Après une longe marche dans le sable brûlant, ils finissent par atteindre une oasis. Ils décident de s’installer là en attendant les secours. L’homme d’affaires parvient à prendre la direction du groupe et au fil des jours, il se transforme en un dictateur, exigeant de ses compagnons d’infortune une soumission totale. L’artiste peintre s’insurge contre cette tyrannie et il organise la résistance…



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