lundi 30 novembre 2015

La Fin du Chemin (Nihâyat al tariq, 1960)

نهاية الطريق
إخراج : كمال عطية


Kamal Attiya a réalisé La Fin du Chemin en 1960.
Distribution : Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (Bita), Abbas Fares (Haj Abdo), Omar el Hariri (Fouad), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Thuraya Kakhry (la mère de Sharbat), Fawzia Mohamed (danseuse)
Scénario : Kamal El Hefnawi
Musique : des emprunts divers Mogi (La musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann.)
Musique de danse : Attia Sharara
Chansons : Mohamed Al Mogi
Abbas Fares et Hoda Soltan

Rushdy Abaza et Hoda Soltan

Hoda Soltan

Hoda Soltan et Wedad Hamdy

Tawfik El Deken

Hoda Soltan

Omar El Hariri et Hoda Soltan

Hoda Soltan et Rushdy Abaza

Hoda Soltan

Hoda Soltan

Résumé

Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat. Elle fait tout son possible pour l’aider. Le jour où Hussein doit recevoir son diplôme, Sharbat a réuni des voisines dans leur salon pour fêter l’événement. Le retour du futur avocat se fait attendre. Alors que les convives ont quitté l’appartement, Hussein reparaît enfin. Il annonce qu’il a échoué à l’examen. Sharbat entre dans une rage folle. Tous ses rêves d’ascension sociale sont brisés. Elle éclate en imprécations méprisantes à l’encontre de son mari. Ce dernier est terrassé. Peu après ils divorcent. La jeune femme a renoué avec Fathi, le jeune homme riche. Celui-ci est en mauvais termes avec son père qui lui reproche son oisiveté. Il doit travailler et quitter pour quelque temps la ville. Pendant son absence, Sharbat fait la connaissance du père du jeune homme. Séduite par la fortune de l’entrepreneur, elle l’épouse. Fathi n’apprend la nouvelle du mariage qu’à son retour. Il est désespéré. Après avoir passé la soirée à boire dans un cabaret, il retourne au domicile paternel et tente de violer Sharbat. Son père s’interpose. Dans la bagarre, le vieil homme fait une chute mortelle. Fathi est arrêté et condamné à mort. Devenue veuve, Sharbat vit dans la grande maison du défunt avec une amie. Le soir, elles sortent dans les cabarets à la mode. Un jour, un homme se présente chez elle. Il s’appelle Fouad et prétend être un homme d’affaires fortuné, ami de son mari. En fait, c’est un escroc. Il parvient à gagner la confiance de Sharbat et lui propose de s’occuper de ses affaires. La jeune veuve accepte. Quand elle comprend qu’il s’est accaparé sa fortune, il est trop tard. Elle tente de renouer avec Hussein qui est devenu un brillant avocat. Malheureusement, il a refait sa vie et ne peut plus rien pour elle. Désormais, elle est seule et pauvre.


Critique


Tout le film est construit autour de l’actrice principale, Hoda Soltan.
On peut diviser la carrière de cette grande artiste en trois périodes : dans la première, au début des années cinquante, elle joue les jeunes filles modestes un peu naïves ; dans la seconde, la plus intéressante, elle devient une séductrice sans scrupules détruisant les hommes qui ont le malheur de croiser son chemin ; à la fin de sa vie, elle sera dans de nombreuses séries télévisées la mère très pieuse qui protège et console (Rappelons que Hoda Soltan a pris le voile au milieu des années quatre-vingt, comme beaucoup de ses consœurs vieillissantes.)
La Fin du Chemin qui appartient à la seconde période est un très bon film injustement oublié. Le réalisateur nous dépeint un cas de bovarysme à l’égyptienne. Sharbat est une jeune fille qui rêve d’ascension sociale. Elle croit que son premier mari va lui permettre de réaliser ses ambitions. Hussein est un jeune homme qui travaille dur afin de devenir avocat. Dans ce rôle de garçon gentil, volontaire et un peu laborieux, on trouve Roshdy Abaza. Un contre-emploi étonnant pour cet acteur habitué à jouer les séducteurs hédonistes un peu veules mais il s’y révèle très à l’aise avec un jeu tout en nuance. Comme Emma se lasse de Charles, Sharbat abandonne très vite son étudiant pour le fils puis le père d’une famille fortunée. C’est là que s’arrêtent les similitudes entre le film de Kamal Attia et l’œuvre de Flaubert. Emma et Sharbat éprouvent au départ la même insatisfaction mais la première rêve d’une existence aristocratique et « romantique » alors que la seconde n’aspire qu’à un confort petit-bourgeois avec grosse voiture et maison moderne.
Dans la seconde partie de la Fin du Chemin, l’étude psychologique bascule dans le drame avec la séquence la plus réussie du film : le meurtre du père. L’atmosphère n’est pas sans rappeler celle des films noirs américains. C’est la nuit, les visages sont violemment éclairés tandis que tout autour l’espace est envahi par des ombres mouvantes. Il y a d’abord la scène du café dans lequel Fathi, le fils (l’excellent Tewfik El Dekn), s’est réfugié après avoir appris son infortune. Il est seul à une table, il boit et fume, les yeux mi-clos comme pris d’une torpeur mauvaise. Dans la scène suivante, il est dans la chambre de sa « belle-mère ». L’air hagard, il regarde Sharbat qui dans son lit est plongée dans un profond sommeil. Tentative de viol puis lutte entre le père et le fils sous les yeux épouvantés de la jeune femme. Des scènes brèves sans dialogues avec un crescendo dans la violence et la folie.
Dans la dernière partie, le film semble emprunter la voie de la comédie sentimentale pour évoquer l’existence insouciante de la jeune veuve. Mais c’est au moment même où celle-ci pense retrouver l’amour qu’elle va être piégée et vaincue par un homme d’affaires trop séduisant. Morale on ne peut plus conventionnelle : malheur à la femme qui se joue des hommes !
La Fin du Chemin est un film brillant avec des comédiens au sommet de leur art. Il offre l’un de ses plus beaux rôles à Hoda Sultan, la plus hollywoodienne des actrices égyptiennes.

Appréciation : 4/5
****
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mercredi 25 novembre 2015

Pomme d'Adam (Touffahat adam,1966)

تفاحة آدم
إخراج : فطين عبد الوهاب 


Pomme d'Adam a été réalisé par Fateen Abdel Wahab en 1966.
Distribution : Hind Rostom, Yehia Chahine, Hassan Youssef, Salah Mansour, Naima Wasfy, Nahed Sabri, Mohamed Al Ezaby, Malak Elgamal
Scénario : Fathi Zaki, Ismaël Al Qadi, Seif El Din Shawkat
Musique : Mohamed Al Mogi, Ali Farag et Andre Ryder
Production : Abdul Aziz Fahmi

Malak Elgamal

Hind Rostom

Hind Rostom

Mohamed Al Ezaby

Salah Mansour et Hind Rostom

Hassan Youssef

Naima Wasfy

Nahed Sabri

Nahed Sabri

Yehia Chahine

Hind Rostom


Résumé

Galila et sa sœur Nakawa travaillent dans le cabaret de leur beau-père. Tandis que Nakawa danse, Galila sert les clients. Son beau-père l’oblige à les voler et il n’hésite pas à battre la jeune femme quand le butin n’est pas à la hauteur de ses attentes. Un soir, elle se révolte et s’enfuit du cabaret. Elle atteint un petit village et s’endort dans un parc. Sans le savoir, elle est dans la propriété d’un notable de la commune, Youssef Bey. Celui-ci décide de la prendre à son service. Tous les hommes de la maison tombent sous son charme : Youssef Bey, bien sûr, mais aussi le régisseur et son propre fils, Hassan, qui est étudiant en école de vétérinaire.
Repoussant les avances du régisseur, tenant a distance son pressant patron, Galila n’est pas insensible au charme du fils de la maison. Malheureusement, sa présence finit par créer une situation explosive. Youssef Bey et son épouse se déchirent. Prévenu par le régisseur, le beau-père fait irruption dans la propriété et menace tout le monde. Galila décide de fuir à nouveau. Craignant qu’elle ne commette un acte désespéré, tout le monde se lance à sa poursuite. Hassan est le premier à la retrouver. Il lui déclare son amour mais toutes ses espérances s’effondrent brusquement. Son père et la sœur de Galila les ont rejoints. Ils sont accompagnés d’un inconnu : c’est le mari de sa bien-aimée. Elle doit repartir avec lui. Hassan est désespéré.


Critique

De la part du maître de la comédie qu’est Fateen Abdel Wahab, cette Pomme d’Adam a un goût bien étrange. En effet, le film oscille sans cesse entre différents tons :
au début, nous avons un drame social avec deux jeunes femmes exploitées par leur beau-père handicapé;
au milieu, une comédie centrée sur le personnage de Hind Rostom qui joue du décolleté et du déhanchement pour affoler tous les hommes du domaine dans lequel elle a trouvé refuge ;
au dénouement, un drame psychologique avec une scène de séparation dans les dunes fouettées par les vents.
Mais in fine, c’est quand même la comédie qui l’emporte avec en guise de générique, une présentation des comédiens sur la scène d’un théâtre. Tout le monde est en tenue de soirée et a un petit mot spirituel pour ses partenaires et les spectateurs qui applaudissent à tout rompre. Encore plus incongru, ce final est en couleur alors que le film est en noir et blanc.
L’interprétation est sans surprise : Hind Rostom se prend pour Marilyn Monroe, Yehia Chahine surjoue le gentleman farmer débonnaire possédé par le démon de midi, Hassan Youssef fait ce qu’il sait faire avec toujours le même entrain (Je ne connais pas d’acteur ayant un jeu plus limité.) 
La Pomme d’Adam offre quelques séquences divertissantes. On pourra s’amuser du quiproquo inspiré des vaudevillistes français Feydeau et Labiche : l’épouse de Youssef Bey est cachée dans le lit de Galila, attendant son mari. Survient le régisseur qui s’introduit dans le lit pour abuser de la jeune citadine. L'épouse n'offre aucune résistance aux avances de l'homme puisqu'elle est convaincue que c'est son mari qui l'honore ainsi. Ce dernier arrive enfin : comme le régisseur, il veut posséder Galila. Son désappointement est extrême quand il découvre sa femme dans les bras de son employé. Autre scène réjouissante par sa perversité à peine voilée : en présence de son épouse, Youssef Bey se fait masser les pieds par Galila tandis qu’il contemple les photos de charme d’un numéro de la revue Esquire. Buñuel n’est pas loin !
Ce que je retiens du film : la participation de Nahed Sabri à qui le réalisateur a confié toutes les danses. Il a bien fait car elle est extraordinaire.
Ceci dit, on a connu Fateen Abdel Wahab plus inspiré.

Appréciation : 2/5
**

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

jeudi 19 novembre 2015

Madiha Salem (1944-2015)

مديحة سالم



Madiha Salem est morte aujourd’hui à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie. Cette actrice égyptienne est née en 1944 au Caire. Adolescente encore, elle interrompt ses études pour se lancer dans le cinéma. Elle tourne son premier film en 1961. C’est Le Vieil Adolescent de Mahmoud Zulficar avec Hind Rostom et Emad Hamdy. Ensuite elle va jouer dans une quarantaine de films, le plus souvent dans des seconds rôles. Elle met un terme à sa carrière au début des années 80 pour se consacrer à sa vie de famille.

 


 

Méfie-toi de Hawa "Ah min Hawwa" de Fateen Abdel Wahab (1962) 
La mère de la mariée "Oum El Aroussa" d'Atef Salem (1963) 
La dernière nuit "El laila el akhira" de Kamal El Sheikh (1964)
Le dernier message "El resala el akhira" de Muhammad Kamel Hassan (1965)
La Reine de la Nuit "Malikat el layl" de Hassan Ramzy (1971)
Les Gens du Nil "Al Nass wa Al Nile" de Youssef Chahine (1972)

dimanche 15 novembre 2015

jeudi 12 novembre 2015

Festival International du Film du Caire (Egypte)


مهرجان القاهرة السينمائي الدولي في دورته الـ37


La 37e édition du festival international du Film du Caire a ouvert ses portes hier. Pour la première fois de son histoire, cette prestigieuse manifestation est présidée par une femme, Wagda Wassef.


Wagda Wassef est critique et historienne du cinéma arabe. Elle est aussi Présidente du Festival du cinéma égyptien et européen de Louxor. Pendant près de 20 ans elle a dirigé le département cinéma de l'Institut du monde arabe (IMA) et elle a enseigné à la Sorbonne. C'est elle qui a organisé en 1995 à l'IMA l'exposition  Egypte, 100 ans de cinéma. 
Le festival a débuté par la projection de courts-métrages consacrés aux trois grands acteurs disparus cette année : Nour Al Sherif, Faten Hamama et Omar Sharif. Lors de la cérémonie d'ouverture, le prix Faten Hamama a été remis à Claudia Cardinale et à Hussein Fahmy.
L'actrice italienne était déjà présente à la première édition du festival en 1976. Elle y avait reçu un prix d'honneur.

photo Ahramonline

Le journal Ahram propose toujours sur son site un article paru l'année dernière sur cette première édition : Ahram On Line.

dimanche 8 novembre 2015

El Ott (2014)

القط 
إخراج: إبراهيم البطوط


Ibrahim El Batout a réalisé El Ott (le Chat) en 2014.
Distribution : Farouk El Feshawi (l’homme mystérieux), Amr Waked (le Chat), Salah Elhanafi (le trafiquant Fathy), Salma Yaqout (la femme du Chat), Sarah Shahin (l’assistante de l’homme mystérieux), Amr Farouk (le frère du Chat).
Scénario : Ibrahim El Batout
Musique : Bassem Wadie


Farouk El Feshawi et Amr Waked

Amr Waked et Amr Farouk

Farouk El Feshawi

Salah Elhanafi

Sarah Shahin

Sarah Shahin

Amr Waked et Salma Yaqout



Résumé

El Ott est un petit gangster qui s’est séparé de sa femme après la disparition de sa fille Amina. Elle a été kidnappée et on n’a jamais su ce qu’elle était devenue. El Ott a découvert que Fathy, le chef d’un réseau de trafic d’organes, a récemment enlevé des enfants de son quartier. Il se lance à sa poursuite avec l’aide de son frère El Ghagary. Lors de son enquête il rencontre un homme mystérieux qui lui propose une grosse somme d’argent pour détruire Fathy et ses complices.


Critique

El Ott a été tourné en 2013, une année charnière dans l’histoire récente de l’Egypte. Les manifestations et les affrontements se multiplient, Morsi est destitué et les militaires reviennent au pouvoir. De cette situation, on ne trouvera nul écho dans ce thriller sépulcral signé Ibrahim El Batout. Ce dernier tourne le dos à l’actualité immédiate pour ausculter les chancres qui rongent la société contemporaine. El Ott embarque le spectateur pour un voyage cauchemardesque dans les bas-fonds du Caire. Les individus qui y prospèrent se moquent des vicissitudes politiques du pays tant qu’ils peuvent poursuivre leurs très lucratives entreprises criminelles. Dans ce monde obscur, la vie d’un homme, d’une femme ou d’un enfant n’est jugée qu’à l’aune de sa valeur marchande. Les corps deviennent des produits que l’on transforme et que l’on revend. Toute une économie souterraine s’est développée autour de cette industrie de l’humain.
Ce que montrent les auteurs de ce film, c’est que la société égyptienne comme toutes les sociétés modernes est tombée dans un consumérisme délirant. Les débats idéologiques qui agitent le monde ne sont que l’écume des choses. Dans les entrailles des mégapoles, on trouve des hommes qui peuvent impunément tirer profit d’autres hommes tandis que les gouvernants et les peuples tournent leur regard loin de cette sinistre réalité. 
El Ott comporte des allusions récurrentes à l’Egypte pharaonique. Cette civilisation considérait le corps comme un élément essentiel de l’être. Après le décès il fallait tout faire pour le conserver afin que le défunt puisse accéder à l’éternité. Dans l’antiquité, on élabore les techniques les plus sophistiquées pour sauvegarder l’enveloppe corporelle de l’individu. Aujourd’hui, on la dégrade, on la dépèce, on la mutile afin de satisfaire les désirs les plus monstrueux. Terrible régression que plus personne ne semble en mesure d’enrayer.
Ibrahim El Batout fait de son personnage principal incarné par l’extraordinaire Amr Waked un fantôme qui erre au milieu des ruines à la poursuite du principal responsable d’un trafic d’organes. Il finira par le retrouver et par le tuer. Maigre victoire qui ne mettra pas un terme à son désespoir. Jamais il ne retrouvera sa fille et jamais la violence et l’injustice ne pourront être éradiquées de ce monde. 
El Ott, un constat glaçant sur nos sociétés à la dérive.

L’un des grands mérites des auteurs, c’est d’avoir réussi à tenir un discours politique et philosophique d’une grande profondeur sans négliger l’aspect esthétique de l’oeuvre. Un exemple à suivre pour le cinéma non-commercial qui peine à survivre dans l’Egypte d’aujourd’hui. 

Appréciation : 4/5
****

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mercredi 4 novembre 2015

Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec (France)


La 4ème édition du festival du film franco-arabe de Noisy Le Sec se tiendra du 6 au 17 novembre 2015. La manifestation est parrainée par Ludivine Sagnier et Mouloud Achour. Le programme compte une quarantaine de projections qui se dérouleront au cinéma Le Trianon à Romainville.
Rappelons que ce festival est l'édition française de celui qui se tient chaque année à Amman en Jordanie.
Cette année, on pourra voir  ou revoir de très grands films comme : Much Loved de Nabil Ayouch (Maroc), Fatima de Philippe Faucon (France), les Terrasses de Merzak Allouache (Algérie) etc.
L'Egypte sera présente avec le documentaire de Anna Roussillon Je suis le Peuple

http://www.cinematrianon.fr/

mardi 3 novembre 2015

Les films à la télé (Rotana Classic du 4 novembre au 14 novembre)

روتانا كلاسيك

 Les films qui ont été cités dans ce blog et qui sont diffusés sur Rotana Classic (heure de Paris).


1) Un Homme dans Notre Maison d'Henry Barakat (Fi Batina Rajul, 1961)
    Avec Rushdy Abaza, Omar Sharif, Zubaïda Tharwat, Hussein Riad


Mercredi 4 novembre à 22h


2) Monsieur Omar de Niazi Mostafa (Si Omar, 1941)
    Avec Zouzou Chakib, Naguib Al Rihani, Mohamed Kamal El Masry, Abd El Fatah El Kosary, Mimi Chakib, Stefan Rosti


Lundi 9 novembre à 12h 
Mardi 10 novembre à 4h30


3) Ice-Cream à Glim de Khairy Bishara (Ice-Cream fi Gleam, 1992)
   Avec Amr Diab, Simon, Ahsraf Abdelbaky, Hussien Elemam, Ali Hasaneen, Gehan Fadeel, Ezzat Abo Ouf 


Lundi 9 novembre à 18h30 
Mardi 10 novembre à 9h30

   
4) Des Bouches et des Lapins d'Henry Barakat (Afwah wa aranib, 1977)
    Avec Inas Al DegheidyFaten Hamama, Ragaa Hussein


Mardi 10 novembre à 14h30
Mercredi 11 novembre à 7h


5) Une rumeur d'amour  de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
      avec Omar Sharif, Soad Hosny et Youssef Wahby


 Mardi 10 novembre à 18h30
Mercredi 11 novembre à 9h30

  
 6)  Le Prince Habile de Henry Barakat (Amir El Daha, 1964) 
       Avec Farid  Shawki, Naïma Akef, Mahmoud Azmy, Hassan El Baroudi


Mardi 10 novembre à 22h


 7) La Femme et le Pantin  de Wali Eddine Sameh (Li'bat al Sitt, 1946)
     Avec Taheya Carioca et Naguib al Rihani
 

 Mercredi 11 novembre à 18h30
Jeudi 12 novembre à 9h30
 

8) La faute de mon bien-aimé d'El Sayed Bedeir (Ghaltet habibi, 1958)
    Avec Shadia, Omar Sharif et Hussein Riad


Jeudi 12 novembre à 12h
 Vendredi 13 novembre à 4h30


9) Le Mari Célibataire de Hassan El Seif ( El zoj el azeb, 1966)
   AvecFarid Shawki, Hind Rostom, Mahmoud El-Meliguy et Naemet Mokhtar


Vendredi 13 novembre à 2h


 10) Lettre d'une femme inconnue de Salah Abou Seif (Ressala Min Emraa Maghoula, 1962)
        Avec Farid Al Atrache, Laïla Karim, Abdel Moneim Ibrahim, Loubna Abdel Aziz


Vendredi 13 novembre à 18h30
Samedi 14 novembre à 9h30


11) Vie ou Mort de Kamal El Sheikh (Haya aw Maut, 1954)
       Avec Imad Hamdi, Madiha Youssry


Samedi 14 novembre à 2h


12) La Prière du Rossignol  de Henry Barakat (Doaa Al-Karawan, 1959)
    avec Faten Hamama et Ahmed Mazhar


Samedi 14 novembre à 18h30