dimanche 27 avril 2014

Les 100 films les plus importants (11) Les années soixante-dix (3)

En 2006, la bibliothèque d’Alexandrie forme un comité de trois spécialistes (Ahmed El-Hadari, Samir Farid et Kamal Ramzi) afin de dresser la liste des 100 films les plus importants  de l’histoire du  cinéma égyptien. 

Les Années Soixante-dix (3) 

62) Al-Karnak (1975, Ali Badrakhan)
الكرنك
Avec Soad Hosni, Kamal El-Chanawi, Taheya Carioca, Nour El-Sherif
Après la défaite de 1967 face à Israël, tous les adversaires politiques de Nasser sont torturés dans des centres de détention. Des étudiants accusés d’être communistes sont ainsi arrêtés par le directeur du renseignement égyptien.
Scénario et dialogues : Ali Badrakhan, Mamdouh El Leithi, d’après Karnak café de Naguib Mahfouz. Ce dernier a écrit Karnak café un an après la mort de Nasser. Il y dresse un bilan très critique du «socialisme à l’égyptienne».



63) Al-Muzniboun (Les Fautifs, 1975, Saïd Marzouq)
المذنبون
Avec Adel Adham, Sohier Ramzy, Samir Ghanem, Hussein Fahmy, Kamal El Shanawi, Zubaida Tharwat, Tawfiq Aldakn
Le film dénonce la corruption qui sévit dans tous les secteurs de la société égyptienne. A sa sortie, Les Fautifs avaient provoqué la fureur des députés égyptiens et du ministre de la culture. Son exportation fut interdite et une commission fut chargée d’établir comment la censure avait pu autorisée sa réalisation. Ce qui n’empêcha pas le film d’être présenté au premier festival international de cinéma du Caire. Le film connut un succès considérable et fut nommé meilleur film de l’année 1976 par l’association des critiques égyptiens.
Le scénario est de Naguib Mahfouz.
Une actrice organise une fête chez elle. A la fin de la nuit, elle est retrouvée dans son lit, assassinée. La police interroge les dix hommes présents à cette fête. Ils sont tous innocents du crime mais l’enquête révèle qu’ils ont tous quelque chose à se reprocher. A la fin, on apprend que le meurtrier est le fiancé de l’actrice.
Les corrompus évoqués par le film sont :
-un directeur d’école qui vend les sujets d’examen à ses étudiants.
-un médecin qui pratique des avortements clandestins.
-un chef d’entreprise qui s’est enrichi grâce au marché noir et qui est devenu l’amant de la femme de son meilleur ami
-un producteur de films libanais qui fait de la contrebande d’or et qui couche avec de jeunes starlettes
-l’actrice elle-même qui jettent dans la débauche les filles dont elle a besoin pour ses fêtes.
-un directeur de coopérative gouvernementale qui utilise sa fonction pour s’enrichir et régaler ses amis.

Le réalisateur avait rétorqué à ses détracteurs : " L’industrie égyptienne du cinéma produit soixante-dix films par an. Tous affirment que la vie est merveilleuse et que notre société est en bonne santé. J’espère qu’on ne verra aucun mal dans le fait que l’un des soixante-dix films tente de présenter les vrais problèmes auxquels sont confrontées les masses."



64)  Awdat Al-Ibn Al-Dal (Le Retour de l'Enfant Prodigue, 1976, Youssef Chahine)
عودة الإبن الضال


Avec Chukry Sarhan, Hoda Soltan, Mahmoud El-Meliguy, Soheir El-Morshidy, Ali El Cherif, Hesham Selim, Ahmed Bedir, Ragaa Hussein, Sid Ali Kouiret, Magda El-Roomy, Salah Jahine, Ahmed Abdel Waress
Librement inspiré du roman d'André Gide (1907) pour le transposer dans l'Egypte de l'entre deux guerres.
Ali est libéré après 12 ans d’emprisonnement. Il est attendu dans le village de Mitchaboura par les siens, les Madbouly, propriétaires d’une petite entreprise et par les ouvriers, pour qui il représente l’espoir. Pour Ibrahim, le retour d’Ali, son oncle, doit lui permettre d’aller étudier à l’étranger, malgré l'opposition de son père. Pour Fatma, qui a tout sacrifié à l'amour qu’elle vouait à Ali absent, c’est la grande désillusion.



65) Da’irat Al-Intiqam (Le Cercle de la Vengeance, 1976, Samir Seif)
دائرة الانتقام


Avec Nour Al-Sherif, Mervat Amine, Shwikar, Youssef Chaabane
Quatre voleurs réussissent à s’emparer d’une somme d’argent considérable. Mais Gaber Abdel Wared, celui qui a réussi à percer le coffre-fort, est trahi par les trois autres. Il se retrouve en prison. Ses anciens camarades se sont partagé le butin et pendant des années ils vont mener l’existence heureuse des nouveaux riches. Quand Gaber sort enfin de prison, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger.


66) Al-Saqa Matt (Le porteur d'eau est mort, 1977, Salah Abu Seif)
السقا مات


Avec Taheya Carioca, Ezzat El Alaili, Hassan Hussein, Nahid Jabr, Amina Rizk
L’hédoniste et le dépressif. Ce film évoque l’amitié entre deux hommes qui ont des visions de la vie totalement opposées.
L’un est un porteur d'eau dont la femme est morte il y a plus de vingt ans. Il s’est réfugié dans le souvenir et le deuil. Le second, employé aux pompes funèbres,  passe sa vie à  jouir de tous les plaisirs que cette existence lui offre car il sait que la mort viendra tout arrêter.



67)  Al-Mahfaza Mi’aya (Le portefeuille est avec moi, 1978, Mohamed Abdel-Aziz)
المحفظة معايا


Avec Noura (Naima), Adel Imam (Atwa), Samir Sabri (Shoukry), Salaah Nazmy (Fouad, le secrétaire), Omar El Hariri (Morsi), Tawfik Aldakn (Zizou) 
Atwa est un voleur à la tire qui opère dans tous les lieux où se presse la foule : dans les bus, dans les salles de cinéma ou au stade. Un jour, il retrouve Shoukry, un ami de jeunesse qui a une belle situation. Atwa lui demande de l’embaucher dans sa société. Shoukry refuse. Pour se venger, Atwa s’introduit dans les bureaux de la compagnie de son ami et parvient à dérober un document très compromettant.



68) Iskendriya Leih? (Alexandrie Pourquoi ? 1979, Youssef Chahine)
سكندرية ليه؟



Avec Mohsen Mohieddine (Ibrahim), Naglaa Fathy (Sarah), Farid Shawqi (le père de Mohsen), Mahmoud El-Meliguy (Qadry), Ezzat El Alaili (Shaker), Zouzou Hamdi El Hakim (La tante), Antic Melkior (Inspecteur Reagle)
Premier volet de la trilogie du réalisateur dans lequel il raconte sa jeunesse au sein de sa famille, de son école et de sa ville. 1942, Alexandrie. L'Egypte, sous la domination britannique, s'attend a la prochaine arrivée de troupes allemandes la bataille d'El-Alamein est imminente. Yehia, un adolescent passionné par le cinéma américain, veut devenir acteur et prépare un spectacle avec ses camarades du lycée catholique.



vendredi 25 avril 2014

Le Domicile Conjugal (Bayt Al Taha, 1953)

بيت الطاعة
إخراج : يوسف وهبي



Le Domicile Conjugal a été réalisé par Youssef Wahby en 1953.
Distribution : Youssef Wahby, Ismaël Yassin, Mary Mounib, Ali Diab, Farid Shawki, Hoda Soltan, Hager Hamdy, Gamalat Zayed, Kitty Fotsaty, Zouzou Madi, Fakher Fakher,  Shafik Nour El Din
Musique : Youssef Wahby, Farid Ghosn, Fathy Qoura, Abdel Aziz Salam, Ahmed Sabra, Ali Farag
Scénario : Youssef Wahby
Production : Ramses Naguib

Ismaël Yassin

Fakher Fakher

Shafik Nour El Din et Youssef Wahby

Farid Shawki, Youssef Wahby et Fakher Fakher

Mary Mounib

Hoda Soltan



Résumé

La vie de Gamil (Youssef Wahby), médecin fortuné, est devenue un véritable enfer. Sa femme (Hoda Soltan) éprouve une tendresse maternelle exclusive pour son petit chien, Bibi. Elle lui consacre tout son temps et dépense sans compter pour son bien-être. Sa passion est encouragée par sa mère (Mary Mounib) qui hait son gendre et par Fikria (Zouzou Madi), une amie qui a été mariée six fois. Toutes les trois se retrouvent pour médire des hommes en général et de Gamil en particulier. La belle mère et l’amie parviennent à convaincre la jeune femme que son mari la trompe avec toutes ses patientes. Elle décide de divorcer et en informe aussitôt Gamil qui refuse toute idée de séparation. Il tente d’obtenir de l’aide auprès de son beau-père (Shafik Nour El Din) mais celui-ci est totalement soumis à sa femme. Il demande alors conseil à un ami (Farid Shawki) qui lui présente un avocat, Maître Fokaa (Fakher Fakher). Grâce à ce dernier, Gamil gagne son procès malgré tous les faux témoignages fournis par sa femme et ses beaux-parents. Les juges condamnent  l’épouse à résider au domicile conjugal. Gamil pourra ainsi se venger en rendant insupportable le quotidien du clan des adorateurs de Bibi.  Pour cela, il sera aidé par son fidèle serviteur (Ismaël Yassin) qui n’est jamais à court d’idées.


Critique

Youssef Wahby fut comédien, directeur de théâtre, auteur, scénariste, réalisateur. Il joua dans une centaine de films et en réalisa plus d’une trentaine. Dans l’histoire du cinéma et du théâtre égyptiens, c’est une figure éminente,  un monstre sacré comme on dit. Alors, que penser du « Domicile Conjugal », film que le maître réalisa en 1953 avec de grandes vedettes de l’époque ? Malheureusement, pas du bien. Youssef Wahby s’est pris pour Sacha Guitry. Il a voulu faire une comédie légère qui se moque des petits travers des femmes. Pourquoi pas ? Mais très vite la misogynie grossière du discours et la pauvreté affligeante du scénario  deviennent insupportables. A cet égard, le dénouement ne manquera pas de déconcerter le pauvre spectateur qui pour arriver jusque là a dû avaler une succession de scènes « comiques »  tout droit sorties de l’imagination d’un enfant de dix ans. Dans ce happy end, les deux époux se réconcilient (Il était temps !) et décident de partir pour un nouveau voyage de noce à Alexandrie. Voilà une fin bien conventionnelle me direz-vous. Certes, mais la suite l’est un peu moins. Les deux tourtereaux courent rejoindre les beaux-parents de Gamil pour les informer de la bonne nouvelle. A leur arrivée, ils constatent qu’eux aussi ont renoué avec le bonheur : le beau-père est en train de corriger son épouse. Les gifles s’abattent sur le visage de la femme qui ne cache pas sa satisfaction de retrouver en son mari un homme viril et autoritaire. L’ordre est rétabli, la joie est générale.  

Appréciation : 1/5
*
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mercredi 23 avril 2014

Danse : Taheya Carioca, 1945

تحية كاريوكا  ١٩٤٥ 


Cette photo est extraite de Lailat el Juma (La Nuit de Vendredi), un film de Kamal Selim sorti en 1945. Taheya Carioca a vingt-six ans. Elle danse en compagnie d'Ibrahim Hamouda qui chante "Qalbi yehebek" (Mon coeur vous aime).
Lailat el Juma est l'avant-dernier film de Kamal Selim rendu célèbre en 1939 par son chef d'oeuvre, La Volonté. Il meurt en 1945 d'une crise cardiaque. Il avait trente deux ans.
On retrouve Taheya Carioca dans deux autres films de ce cinéaste : Rêves de jeunesse (Ahlam al Chabab) en 1942, et Hanane en 1944.

vendredi 18 avril 2014

Haïfa Wehbe censurée

حلاوة روح


La star libanaise, Haïfa Wehbe, est la tête d'affiche du nouveau film d'Ahmad Abdel-Azziz, Halawet Rooh.
C'est une adaptation libre de Malena réalisé en 2000 par l'Italien Giuseppe Tornatore et mettant en scène Monica Bellucci.
Haïfa Wehbe incarne une jeune femme, Rooh, qui déclenche les passions parmi les hommes de son quartier. Halawet Rooh est sorti sur les écrans égyptiens au début du mois. Le gouvernement vient de suspendre sa diffusion pour obscénité. Les salles de cinéma doivent le retirer de leur programmation jusqu'à ce que le comité de censure du ministère de la Culture donne son avis sur le contenu du film, selon un communiqué du cabinet du Premier ministre Ibrahim Mahlab.
 Le Conseil national égyptien pour l'enfance et la maternité, qui dépend du ministère de la Famille, estime que le film présente "un danger moral" et qu'il pourrait influencer "négativement la morale publique".
Source : L'Orient Le Jour 17/04/2014

Dans cet extrait du film, Haïfa Wehbe accompagne en dansant le chanteur Rida El Bahraoui,




Dénouement : Le chef de la censure, le réalisateur Ahmed Awad, avait autorisé la diffusion du film mais l'état égyptien a annulé cette décision. Le film reste interdit. Pour protester contre ce fait du prince, Ahmed Awad a démissionné de son poste. (source : l'AFP)

lundi 14 avril 2014

Les 100 films les plus importants (10) Les années 70 (2)

En 2006, la bibliothèque d’Alexandrie forme un comité de trois spécialistes (Ahmed El-Hadari, Samir Farid et Kamal Ramzi) afin de dresser la liste des 100 films les plus importants  de l’histoire du  cinéma égyptien. 

Les Années Soixante-dix (2)

56) Al-Usfour (Le Moineau, 1974, Youssef Chahine)
 العصفور 


Avec Ali El Cherif, Mahmoud El-Meleigy, Seif El Din, Mariam Fakhr Eddine, Habiba, Mohsena Tewfik, Salah Kabil, Habiba, Saïf Abdel Rahman, Mahmoud Qabil, Hassan El Baroudy, Hamdy Ahmed,  Salah Mansour, Mohamed Abou Ashish
L’action se passe en 1967 pendant la guerre des six jours. Un jeune policier est envoyé à la campagne pour arrêter un voleur mais très vite il comprend que celui-ci n’est qu’un pion dans un jeu dirigé par de puissants mafieux. Le policier découvre alors que toute la société égyptienne est gangrénée par une corruption généralisée.
 Dans la dernière partie de son film, Chahine critique l’attitude de Nasser qui, après la défaite, annonce sa démission à la télévision. Ceci vaudra au Moineau une interdiction de sortie qui ne sera levée qu’un an plus tard.


57) Abnaa Al-Samt (Les Fils du Silence, 1974, Mohamed Radi)
أبناء الصمت


avec Mervat Amine (Nabila), Mahmoud Morsi (le rédacteur en chef du journal), Madiha Kamel (Raïfa Mansour, la maîtresse du rédacteur en chef), Nour El-Sherif (Magdi), Ahmed Zaki (Mahmoud), Mohamed Sobhi (Samir), Hamdy Ahmed (Sabri), Sayed Zayan (Shalabi), Fathia Shahin (la mère de Nabila), Elhamy Fayed (le commandant), Farida Saif Al Nasr (Sanaa, la femme de Mahmoud), Nabila Afaf El Baz (Elham, la fiancée de Samir)
Scénario : Magid Tubia
Musique : Baligh Hamdi
Production : les Films Radi
Mohamed Radi a tourné trois films sur la guerre de 67 et celle de 73. Dans les Fils du Silence, on suit un groupe de soldats qui vont se battre de manière héroïque pour venger la défaite de 1967. Ils sont six jeunes hommes en première ligne face à une position tenue par des israéliens. A l’occasion de leurs permissions, on fait la connaissance de leurs proches restés au Caire. L’un d’eux, Magdi, retrouve sa fiancée qui est journaliste…

58) Al-Mummiya’ (la Momie, 1975 ou 1969, Shadi Abdel-Salam) 
المومياء

Avec Ahmed Marei, Ahmad Hegazi, Mohamed Khairi, Mohamed Morshed, Abdelazim Abdelhack, Abdelmonen Aboulfoutouh, Mohamed Nabih, Shafik Noureddin, Zouzou Hamdy El-Hakimm, Nadia Lutfi, Gaby Karraz
Au Caire, à la fin du XIXè siècle, l'égyptologue Maspero s'aperçoit que des tombes pharaoniques ont été pillées près de Thèbes. Une mission se rend à Louxor et découvre qu'une tribu, depuis des siècles, vit du pillage des tombes dont elle seule connait l'emplacement.
Dans la liste des 15 meilleurs films égyptiens de tous les temps, La Momie occupe la première place.
Je ne sais pour quelle raison cette oeuvre de Shadi Abdel Salam apparaît dans la sélection des 100 films égyptiens les plus importants comme une réalisation de 1975 alors qu'elle est sortie en 1969. Dans le catalogue de l'exposition de l'institut du monde arabe "100 ans de cinéma égyptien", elle est aussi rangée dans les productions de 1975. Enfin, sur le site arabe Elcinema, on trouve les deux dates. Mystère...


59) Za’ir Al-Fagr (Le Visiteur de l'Aube, 1975, Mamdouh Shoukri)
زائر الفجر


Avec Magda al Khatib, Ezzat al Alayli, Youssef Chaabane
Un procureur enquête sur la mort de la journaliste Nadia Sharif. Le rapport d’autopsie affirme qu’elle a succombé des suites d’une crise cardiaque. Il recueille des renseignements sur Nadia. Il apprend qu’elle appartenait à un groupe révolutionnaire et qu’elle avait été incarcérée en raison de ses opinions subversives. Un jour, il reçoit l’ordre de cesser ses investigations…


60)  Uridu Hallan (Je veux une solution, 1975, Saïd Marzouq)
أريد حلاً


Scénario sur une idée de Faten Hamama
Avec Faten Hamama, Rushdy Abaza, Amina Risk, Ragaa Hussein, Laila Taher, Yulius Zagoni
La vie commune est devenue impossible entre Doria et son mari. Elle demande le divorce, il refuse. Elle lance tout de même la procédure. Les choses se compliquent quand son mari présente au tribunal de faux témoignages.
Ce film fut la cause directe de la réforme des lois concernant le mariage et la vie familiale.


61) ’Ala man Nutliq Al-Rasas (Sur qui tire-t-on ?, 1975, Kamal El-Sheikh)
على من نطلق الرصاص


Avec Soad Hosny, Gamil Ratib, Mahmoud Yassine
Mostafa tire sur Rushdy, dirigeant d'une entreprise de construction. Après son forfait, il prend la fuite. En traversant une rue, il est renversé par une voiture. C’est la même ambulance qui transporte à l’hôpital Mostafa et Rushdy.  Adel, chargé de l'enquête, interroge Tahani, la femme de l’entrepreneur Au fil de ses investigations il découvre que Rushdy avait accusé Sami, l’un de ses ingénieurs d’être à l’origine de l’effondrement d’un immeuble et l’avait fait condamner à une peine de prison. Fait troublant : Sami est l’ancien fiancé de la femme de Rushdy. Adel veut alors comprendre ce qui unit Mostafa et l’ingénieur.





mardi 8 avril 2014

Danse : Hourriyya Mohamed, 1944

حورية محمد

Cette photo est extraite de Hassan wa Hassan que Naizi Mostafa tourne en 1944. Houriyya Mohamed a 26 ans. Elle joue le rôle de la jeune fille dont sont tombés amoureux les deux cousins Hassan et Hassan.
Hourriya Mohamed est l’une des danseuses les plus célèbres des années quarante. Sa carrière commence très tôt : en 1932, elle apparaît dans le film d’Ibrahim Lama, El Dahayat (Les Victimes)
Le chanteur habillé en bédouin est Mohamed Al Kahlawi (1912-1982).