dimanche 16 juillet 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 juillet)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Lundi 31 juillet à 14h

Il a enlevé ma femme d’Hassan El Seifi (Khataf Merati, 1954)
avec Sabah (Samira), Anwar Wagdi (Anwar), Laila Fawzy (Mervat), Farid Shawqy (le cousin Farid), Wedad Hamdy (Wedad, la bonne), Thurya Salem (danseuse), Nemat Mokhtar (danseuse), Samiha Mohamed (une paysanne)
Scénario : Hassan EL Seifi et Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fayed Mohammad Fayed, Izzat El Gahely, Attia Sharara, Mounir Mourad, Riad El Sonbati, Naguib El Silahdar
Chansons : Fathy Koura, Mohamed Halawa, Hussein El Sayed
Production : les films Charles Nahas


Samira et Anwar doivent se marier alors qu’ils n’éprouvent rien l’un pour l’autre. Leurs familles respectives en ont décidé ainsi et toutes les tentatives des deux jeunes gens pour s’y opposer ont été vaines. Le jour de leurs noces, ils n’ont pu cacher leur profond dépit et, le soir, ils ont rejoint la chambre nuptiale avec tout l’enthousiasme du condamné à mort se rendant à l’échafaud. Le lendemain matin, ils ont la visite de Mervat, la cousine de Samira, et de Farid, le cousin d’Anwar. Par orgueil, ils ont décidé de faire croire à leurs visiteurs qu’ils s’aiment passionnément et qu’ils sont heureux …


Dimanche 30 juillet à 22h

Le Suicide du Propriétaire de l’Appartement  d'Ahmed Yehia (Intihar Saheb Al-shaqqa, 1986)
avec Nabila Ebeid (Farida), Kamal Al Shennawi (Abdel Aziz), Hatem Zulfikar (Hamdi), Taheya Carioca (la belle-mère de Farida), Mimi Gamal (Mervat), Wael Nour (le frère d’Hamdi), Liza (la petite fille), Amel Ibrahim (Sawsan), Samia Mohsen (Fahima, la femme de l’oncle de Farida), Hosny Abdel Jalil (l’oncle de Farida), Etedal Chahine (la directrice d’école)
Une histoire d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Mostafa MoharamMusique : Hassan Abo El Suood, Yehia Al Muji


Farida est mariée à Hamdi et tous les deux vivent encore dans l’appartement de la famille de celui-ci. Epoux à la ville, ils sont aussi devenus collègues au bureau. Mais voilà, Farida ne supporte plus l’attitude de sa belle-mère qui fait tout son possible pour monter son fils contre elle. N’y tenant plus, elle finit par quitter son mari et s’installe chez une collègue. Abdel Aziz, le directeur de la société pour laquelle elle travaille ne lui a jamais caché tout l’intérêt qu’il lui portait. Après son divorce, Farida accepte de l’épouser. Elle ne tarde pas à comprendre que son nouveau mari a non seulement un certain penchant pour l’alcool mais que c’est aussi un coureur de jupons invétéré. Après l’avoir quitté une première fois, elle revient avec une idée très précise en tête : devenir l’unique propriétaire du luxueux appartement de son mari…


Samedi 29 juillet à 18h30

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)
avec Amin El-Heinedy (Sankar), Abbas Fares (Hajj Hussein, le père de Shakshouka), Shweikar (Shakshouka), Zinat Sedky (Sonia, la mère de Shakshouka), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Reda (le riche boucher), Tawfik El Deken (Sabi le garçon boucher), Fifi Youssef (Ratiba, la mère de Fatakat), Soheir Al Baroni (Fatakat, la fille du directeur), Abdel Moneim Madbouli (le directeur de l’école), Khadiga Mahmoud (une amie de Shakshouka), Zeinat Olwi (une danseuse), Mohamed Taha (un chanteur), George Sedhom (Coucou), Abdul Moneim Abdul Rahman (le vendeur de journaux)
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi, Mohamed Taha et Mohamed Almogy
Production : Hassan El Seifi


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka, une de ses élèves, et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage car il a déjà choisi son futur gendre. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...


Jeudi 27 juillet à 22h

La Foire de Samir Séif (Al Mouled, 1989)
avec Adel Imam (Ibrahim/Hema), Yousra (Amara), Amina Rizk (Baraka), Mostafa Metwali, Eman (Didi), Ahmed Samy Abdallah (Idriss, le mari de Baraka), Gamal Ismaïl (Abou Al Nazar), Abdallah Farghaly (Ali, le boiteux), Karim Al Husseini (le plus jeune fils de Baraka), Saïd Tarabiq (Sawi, membre du gang), Ahmed Salama (Saïd, membre du gang), Ali Qaoud (Ismaïl, membre du gang), Nour al-Demerdash (le Pacha, chef de gang), Aziza Rachid (Suzy)
Scénario : Mohammed Galal Abdel Kawy
Musique : Hany Shenouda
Production : Wasef Fayez


Thriller. Lors d’une fête religieuse, des parents perdent leur petit garçon dans la foule. Il est recueilli par un vendeur ambulant qui va l’élever avec sa fille dans un bidonville. L’enfant grandit au milieu des bandits et des voyous et devenu adulte, il a entamé une carrière de délinquant. Mais il finit par se repentir et souhaite mener une vie honnête. Malheureusement, la police l’arrête pour un délit qu’il n’a pas commis. Avec l’aide de sa « sœur » (la fille de son ravisseur), il parvient à s’échapper. Parce qu’il a besoin d’argent, il décide faire un dernier cambriolage. Il a choisi une luxueuse villa et la nuit venue, il parvient sans peine à s’y introduire. Il ne sait pas que cette belle maison appartient à Didi, une jeune femme blonde très séduisante qui dirige une bande de malfaiteurs spécialisée dans la contrebande. Le jeune homme est tout de suite repéré par la propriétaire et ses hommes de main. La confrontation est violente mais Didi est impressionnée par l’audace et le courage de son voleur. Elle veut en faire son associé…


Mercredi 26 juillet à 18h30

Qui est l'assassin ? d'Hassan El Seifi (Man Alqatil, 1956)
avec Samira Ahmed (Samira, la jeune épouse de Saïed), Rafia Al Shal (la mère de Samira), Gamil Ezz Eddin (Magdy, le cousin de Samira), Wedad Hamdy (Zakia, la femme de Nabi), Mohsen Sarhan (Saïed, le directeur de l’entreprise de Souad), Hussein Riad (Suleiman, le père de la mariée), Mahmoud El Meleigy (Salim, le frère de Souad Hanem), Rushdy Abaza (Rushdy, l’enquêteur), Adli Kasseb (le procureur), Ismaïl Yassin (Nabi), Amina Nour Eddin (Souad Hanem, la victime)Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan al Muhami
Production : les Films du Lotus


Film policier. A la mort de son mari, Souad Hanem a hérité de la société qu’il avait fondée. Elle en a confié la direction à Saïd, un jeune homme pour qui elle éprouve de tendres sentiments. Alors que la veuve séjourne à l’étranger, son frère lui apprend que Saïd s’apprête à épouser une autre femme. Souad rentre précipitamment en Egypte. Elle découvre qu’on lui a volé ses bijoux qui se trouvaient pourtant dans un coffre-fort. Le voleur ne peut être que Saïd. Au combe du désespoir, Souad brûle toutes les photos de son ex-protégé. Malgré cela, elle décide de se rendre au mariage de Saïd. C’est ainsi qu’elle apprend que le père de la mariée est dans une situation financière catastrophique et qu’il compte bien utiliser l’argent de son futur gendre pour éponger ses dettes. La petite enquête de Souad s’interrompt brusquement : on retrouve son corps sans vie dans le jardin de la propriété. Un inspecteur arrive sur place. Il devine qu'un certain nombre de présents ont de bonnes raisons d'en vouloir à la victime...


Mardi 25 juillet à 18h30

Chagrin d'amour de Salah Abou Seif (Lawet el hub, 1960)
avec Shadia (Amal), Omar Sharif (Hassan), Ahmed Mazhar (Mahmoud), Salwa Ezz Eddin (la femme de ménage), Shafiq Nour El Din (le médecin de l’hôpital), Esmat Mahmoud (Awatif), Abdel Ghani El Nagdi (Abdo), George Youranides (Manoli), Aziza Helmy (la mère d’Amal), Thuraya Fakhry (la mère d’Hassan), Abdel Moneim Ismaïl (le marchand de meubles), Abdel Azim Kamel (le gynécologue), Saïd Khalil (Ibrahim Effendi), Layla Karim (Soad), Nahed Azmy (Mervat), Hussein Ismaïl (Darsh)
Scénario : Salah Abou Seif, Galil El Bendary, El Sayed Bedeir
D’après le roman d’Emile Zola, la Bête Humaine (le film s'inspire du roman de l'écrivain naturaliste mais on ne peut pas vraiment le considérer comme une adaptation au sens strict.)
Musique : Fouad El Zahry
Production : les Films Mohamed Afifi


Drame sentimental. Mahmoud est un conducteur de train. Il est marié à Amal, une jeune brodeuse. C’est un mari peu aimant. Il passe ses soirées au café pour boire de l’alcool avec ses amis et quand il rentre, il attend de sa femme une soumission totale. Il n’hésite pas à la brutaliser et à lui imposer des rapports sexuels auxquels elle essaie vainement de se soustraire. Mahmoud traite Amal comme une esclave qui doit le servir en tout. Dans son malheur, la jeune femme n’a qu’une consolation : la présence de son chat, présence qui naturellement irrite le despote domestique. Un jour, Mahmoud doit partir pour une mission qui le tiendra éloigné un certain temps de la ville. Il charge son collègue Hassan de prendre soin de sa femme. La complicité entre l’ami et l’épouse est immédiate, une complicité qui au fil des jours se change en passion amoureuse.


Lundi 24 juillet à 14h

La Vendeuse de Pommes d’Hussein Fawzi (Bayaaet Eltofah, 1939)
avec Aziza Amir (Farahna/Fifi), Mahmoud Zoulficar (Murad), Hassan Mokhtar Saqr (Omar), Anwar Wagdi (Kamal), Ferdoos Mohamed (Nahna), Hassan Fayek (Mohsen), Amal Zayed (Mimi), Mohamed Kamel, Ahmed El Haddad (un voisin de Farahna), Abdel Salam El Nabolsi (Hamdy)
Scénario : Hussein Fawzy et Aziza Amir
D’après la pièce de théâtre de George Bernard Shaw, Pygmalion (1912)
Musique : Hassan Mokhtar Saqr
Production : Aziza Amir Films

Avant cette version d’Hussein Fawzi, il y eut trois adaptations de la pièce du dramaturge irlandais. La première est celle d’Erich Engel tournée en 1935, en Allemagne. La deuxième est réalisée aux Pays-Bas en 1937 par Ludwig Berger. Enfin la troisième sort en 1938, c’est un film britannique d’Anthony Asquith.
Rappelons que cette pièce inspira aussi les auteurs de la célèbre comédie musicale My Fair Lady.

Mourad et Kamal sont deux amis appartenant à la meilleur société. Ils consacrent leur vie aux plaisirs et aux divertissements. Ils aiment se faire des farces et se lancer des défis. Pour lui prouver que les apparences sont parfois trompeuses, Mourad va tendre un piège à Kamal. Il va transformer une fille du peuple en une demoiselle de l’aristocratie et ensuite il la présentera à son ami, qui fidèle à sa réputation de Dom Juan, voudra la conquérir . Le choix de Mourad s’est porté sur une vendeuse de pommes qu’il a entendu chanter dans la rue. Elle s’appelle Farahna. Pour obtenir sa collaboration, Mourad lui promet de lui acheter un petit commerce de fruits et légumes. Il la soumet à une formation accélérée sur les codes et les règles qui régissent la société mondaine. La première sortie de Farahna dans le monde aura lieu lors d’une fête donnée au casino d’Alexandrie. Tous les amis de Mourad sont séduits par cette jeune inconnue si élégante et parmi ceux-ci, Kamal n’est pas le moins impressionné…



Dimanche 23 juillet à 18h30

Mademoiselle Diablesse d'Henry Barakat (Afrita Hanem, 1949)
avec Samia Gamal (Kahramana), Farid El Atrache (Asfour), Ismail Yassin (Booh), Ali Kamel (Qilh), Mohamed Nabi (Halaq), Abdel Salam Al Nabulsi (Mimi Bey, le rival d’Asfour), Stephan Rosti (Abou Alyah, le directeur du théâtre), Lola Sedki (Alyah, la fille du directeur du théâtre), Zeinat Sedki (Warda, la directrice de la pension), Salah Kasin (une vieille dame), Zaki Ibrahim (le vieux sage), Mohamed Sobeih (le chauffeur de taxi), Mohsen Hassanein (le cireur de chaussures)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Henry Barakat
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache/Studio Misr


Comédie musicale. Asfour est un chanteur sans le sou qui se produit sur la scène du Théâtre Crème. Il vit à la pension Warda avec ses collègues Booh, Qilh et Halaq. Il est amoureux de Alyah, sa partenaire mais aussi la fille du directeur du théâtre Crème. La jeune femme s’apprête à épouser un jeune homme riche, Mimi Bey. Asfour qui pourtant croit être aimé fait sa demande en mariage auprès du père d’Alyah. Ce dernier exige en dot une somme que le pauvre chanteur est incapable de réunir. Asfour est au désespoir mais le destin va lui porter secours. Alors qu’il erre sans but dans la campagne, un vieux sage vient à sa rencontre et lui donne rendez-vous dans une grotte. Asfour s’y rend accompagné de son ami Booh. Le vieil homme apparaît et remet au chanteur une lampe magique. En sort une petite diablesse du nom de Kahramana. Celle-ci peut exaucer tous ses vœux. Malheureusement, elle est tombée amoureuse d’Asfour et fera tout pour empêcher son mariage avec Alyah.


Vendredi 21 juillet à 16h

L’Oppresseur et l’Opprimé d’Houssam El Din Mostafa (Alzaalim wal Mazlum, 1989)
avec Nour El Sherif (Jaber/Morsi, le fils de Jaber), Elham Shahine (Badour), Hassan Hosny (Ibrahim Al Nas, l’ami de Jaber), Gamal Ismail (Al-Qusi Abdul Salam), Youssef Dawood (Salem), Farouk Naguib (Birouqouq), Sarah (le docteur Wafa, la fille de Salem), Ahmed Abdel Hady (le docteur Nazia), Youssef Fawzy (le chef de la police), Kamal El Zeiny (le directeur de la prison), Moheb Kaser (le serviteur d’Al Qusi), Hussein Arar (l’aveugle)
Scénario : Farouk Sabry
Inspiré du Comte de Monté Cristo d’Alexandre Dumas
Musique : Abdel Hamid Toutou
Production : Farouk Sabri
Le film a été tourné en 1989 mais il n’est sorti sur les écrans que dix ans plus tard.


Jaber travaille sur le port d’Alexandrie comme grutier. Il a épousé une jeune fille prénommée Badour et ils ont un fils Morsi. Ils avaient tout pour être heureux. Malheureusement, Badour a croisé le chemin de Salem, un notable de l’Union, Socialiste qui depuis se consume de désir pour elle. Grâce à ses hommes de main, celui-ci parvient à l’enfermer dans une chambre et à la violer. Une fois le forfait commis, Badour parvient à se réfugier sur la terrasse de l’immeuble mais un complice de son violeur la jette dans le vide. Elle meurt sur le coup. Jaber paraît. Il se rue sur les criminels mais il est très vite maîtrisé. La police puis la justice s’en mêlent. C’est la version du notable qui prévaut : Jaber a tué sa femme car il l’avait surprise en compagnie de son amant. Il est condamné à vingt-cinq ans de détention. Quand il est enfin libéré, Jaber n’a qu’une seule idée en tête : se venger.


Jeudi 20 juillet à 22h

Les Frères Etrangers d’Hassan El Seifi (Alghoua Alghoraba, 1980)
avec Farid Shawki (Abdel Wadoud Hamid), Imad Abdel Halim (Wahid, le fils d’Aziza), Shwikar (Layla), Wagdi Al Arabi (Omar, le fils de Layla), Zahrat Al Oula (Aziza, la femme d’Abdoul), Athar El Hakim (Olfat Sabri, fille d’un industriel et condisciple de Wahid et d’Omar), Farouk Youssef (Younes), Hamdy Youssef (le père d’Olfat), Wahid Seif (Bayoumi)
Scénario et dialogues : Mostafa Kamal Hassan, Hassan El Seifi
Musique : Amaar El Sheraiey et Mohamed Ali Soliman


L’histoire de deux frères qui grandissent séparément et se retrouvent à la faculté sans savoir qui ils sont l’un pour l’autre. Ils vont durement s’opposer car tous les deux sont amoureux de la même jeune femme.
Ce film est en fait le remake de celui intitulé les Deux Frères qu’Hassan El Seifi avait réalisé en 1965. La seule différence notable est que dans la première version, les deux frères s’affrontent à la boxe alors que dans la seconde, c’est au judo.
A noter que Shwikar joue dans les deux films (comme Zahrat Al Oula) et qu’elle interprète le même rôle. Dans le premier, elle pouvait incarner une jeune maman avec une certaine crédibilité ; en revanche, dans le second… Même difficulté pour Zahrat Al Oula : dans le film de 1965, elle joue la jeune fille que les deux garçons courtisent, dans celui de 1980, elle est la mère de Wahid. Zahrat Al Oula est née en 1934. Lors du tournage, elle a donc quarante-six ans et fait bien plus que son âge. Pour incarner une future maman, c’est peut-être un handicap.



Mercredi 19 juillet à 18h30

Le Chevalier Noir de Niazi Mustafa (Al fares al aswad, 1954)
avec Kouka (Feraha), Awataf Ramadan (Djamila), Yehia Chahine (le cousin de Feraha), Farid Shawqi (Saïb), Fouad Fahim (Sheikh Agil), Samiha Tawfik (May Bint Amer), Said Abou Bakr (Bahloul), Rafea El Shal (la tante de Feraha), Mahmoud Ismail (le frère de Salma), Nemat Mokhtar (la danseuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Dialogues : Bayram Al Tunisi
Musique : Fouad Al Zahry, Abdel Salam Khafajah, Fayed Mohamed Fayed, Abdel Ghani Sheikh
Production : Films de la Flèche d’Or (Kouka)


Feraha, une jeune bédouine travaille dans un cirque comme acrobate. Djamila, la femme qui l’a élevée est à l’agonie mais avant de mourir, elle révèle à sa fille adoptive son origine. Ses parents, Salma et Talal, appartenaient à deux tribus différentes. Pour pouvoir se marier, ils avaient dû fuir et se cacher loin des leurs et c’est elle qui leur avait offert l’hospitalité. Mais quelque temps après la naissance de Feraha, le frère de Salma avait tué les deux jeunes parents. Djamila avait réussi à sauver l’enfant. Comme elle travaillait dans un cirque, elle a donc très tôt formé la petite fille à l’acrobatie. C’est ainsi qu’elle est devenue une artiste accomplie. Djamila termine son récit en demandant à Feraha de retourner dans la tribu de son père pour réclamer son héritage. Grâce au cheval que lui ont offert tous ses compagnons, la jeune orpheline part en direction de la tribu paternelle mais alors qu’elle atteint enfin le but de son voyage, elle est arrêtée par un homme qui tente d’abuser d’elle. Elle parvient à le repousser mais pour se venger l’inconnu abat son cheval. Elle termine son périple à pied. Dans la tribu de son père, elle est accueillie par sa tante et son cousin mais les autres membres du groupe lui manifestent une franche hostilité.


Mardi 18 juillet à 18h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)

avec Hind Rostom (Nargis, la danseuse), Rushdy Abaza (Mujahed), Omar Sharif (Muhasab), Mohamed Kandil (le chanteur), Hassan El Baroudi (le maire du village et le père de Muhasab), Tahani Rashid (Warda, la fiancée de Muhasab), Fathia Ali (la tante de Warda), Nazim Sharawi (Abou Safaan), Hassan Hamed (Hicham), Ali Kamal (un voleur), Kamal Anwar (un voyou), Abdel Ghani El Nagdi (un membre d’équipage), Abdel Hamid Badawy (un villageois), Mahmoud Lotfi (un villageois), Mohsen Hassanein (un voyou)
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab est un jeune homme naïf qui réside en Haute Egypte. Son père, qui est aussi le maire du village, lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouque municipale « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent.
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Mais cette équipée ne fait pas que des heureux. Abu Safaan possède des voiliers et il craint par-dessus tout la concurrence de ce nouveau bateau à moteur. Avec ses complices, il va tenter de faire capoter le projet des villageois. Parmi les membres d’équipage, il a placé Hicham, l’un de ses hommes. Lors d’une escale dans un village où a lieu la fête du Mouled, Muhasab est fasciné par le numéro de Nargis, une danseuse du ventre. Le lendemain la jeune femme fait son apparition sur le bateau. Elle demande à Muhasab et à Mujahed de l’aider à fuir un beau-père violent. Les deux hommes acceptent de la prendre à bord. Ils ne savent pas qu’elle a été chargée par Hicham de séduire Muhasab et de s’emparer du magot. Si le garçon est une proie facile, en revanche mettre la main sur l'argent des villageois s'avère une entreprise beaucoup plus ardue que prévu. En effet, c'est Mujahed qui l'a caché et il reste très méfiant à l'égard de la jeune femme. Celle-ci décide alors de le séduire. L'ombrageux capitaine succombe à son tour…


Lundi 17 juillet à 18h30

Le Cri de Mohamed El Naggar (Al Sarkha, 1991)
avec Nour El Sherif (Omar), Abdel Hafez El Tetawy (Mahmoud, le père d’Omar), Nahla Salama (Mazouza), Othman El Hamamsi (Salem, le père de Mazouza), Abdel Rahim Hassan (Fouad, l’ami d’Omar), Wafaa El Hakim (l’institutrice), Maaly Zayed (Mahmoudi), Ahmed Abou Abiya (Moussa), Amal El Sawy (Wafaa), Abir El Saghir (Fikriya)
Scénario : Karam El Naggar
Musique : Rageh Daoud
Production : Al Arham


Omar est un jeune homme sourd et muet qui vit seul avec son père, un modeste employé des chemins de fer. Dans le quartier, c’est une figure familière et il gagne quelques sous en travaillant pour un carrossier. Le père d’Omar ne s’est jamais résolu à l’handicap de son fils et ils ont consulté les plus grands spécialistes. Malheureusement, à chaque fois, leur verdict fut sans appel : la surdité du jeune homme est irrémédiable. Depuis un certain temps, Omar est amoureux d’une jeune fille, Mazouza. Un jour, il ose même lui proposer le mariage mais celle-ci rejette l’offre de manière méprisante. Dépité, Omar rentre chez lui et découvre le corps de son père gisant au sol : il est mort. Après l’enterrement, le jeune orphelin est expulsé de son logement qui appartient à la compagnie pour laquelle travaillait son père. Heureusement, il peut compter sur l’aide de son ami Fouad qui souffre du même handicap que lui. Ce dernier le conduit à l’institut des sourds-muets et le présente à deux responsables de l’établissement…


Dimanche 16 juillet à 18h30

Ne le Dites à Personne d'Henry Barakat (Ma Takulshi la hada, 1952)

avec Farid Al Atrache (Wahid), Samia Gamal (Walaa), Nour Al Hoda (Noussa), Stephan Rosty (Ghazal Bashraf, l’oncle de Noussa), Abdel Salam Al Nabolsi (le professeur de danse), Aziz Othman (Amin Bashraf, le père de Noussa), Omar El Hariri (Nabil, l’amoureux de Noussa), Aïda Kamal (Aïda), Lotfy El Hakim (le producteur), Talaat Alam (le directeur du théâtre), Abdel Moneim Basiony (le présentateur du théâtre), Ali Kamal (Lulu, l’avocat), Alya Fawzy (Fatima, la bonne), Abdel Badih El Arabi (le directeur de l’hôtel), Mahmoud Azmy (l’inspecteur), Ibrahim Fawzy (le professeur de chant)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl Abdel Mahin
Production : les Films Farid Al Atrache
appréciation : 3/5


Comédie musicale. Wahid, un chanteur réputé, est tombé amoureux de Walaa, une célèbre danseuse. Celle-ci doit s'absenter deux mois pour se produire à Paris et ils ont décidé de se marier à son retour. Mais c’est sans compter la ténacité d’une jeune admiratrice qui est prête à tout pour devenir la femme de Wahid. Cette jeune personne s’appelle Noussa Amin Bashraf. C’est une jeune étudiante en musique et en chant et elle est aussi la fille de l’ancien professeur de Wahid, défenseur sans concession de la tradition musicale. Noussa n’a de cesse de poursuivre son chanteur bien-aimé, tant est si bien que des photos compromettantes finissent par paraître dans la presse. Wahid est bel et bien pris : il doit épouser Noussa. A la plus grande satisfaction de l’oncle de la jeune fille qui nourrit une passion dévorante pour Walaa. C’est alors qu’est annoncé le retour de la danseuse…




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