روتانا كلاسيك
Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.
Emtethal d’Hassan Al Imam (1972)
avec Magda El Khatib (Emtethal Fawzy), Nour El Sherif (le metteur en scène Nagy), Naima El Saghir (la mère d’Emtethal), Mohamed Shawky (le beau-père d’Emtethal), Samir Sabri (Mohsen Bey), Nagwa Fouad (Madame Badia), Amira (Narguis), Laila Gamal (Zouzou), Adel Adham (Fouad El Shamy), Wafiq Fahmi (Ahmed Al Ghadar), Katkota (Mandy), Nabila El Sayed (Arnaba), Tousoun Mohtamad (le tueur)
Scénario : Mamdouh Al Leithy
Musique et chansons : Fouad El Zahiry, Izzat El Gahely, Ahmed Sabra, Sayed Darwish, Naguib El Silahdar
Production : Ramses NaguibBiographie de la danseuse Emtethal Fawzi qui meurt assassinée en 1936.
Emtethal vit à Alexandrie avec sa mère et son beau-père. Ce dernier est un individu sans scrupule, il veut forcer sa belle-fille à se prostituer. Emtethal refuse et s’enfuit de chez elle. Elle croise la route d’un groupe d’anglais qui abuse d’elle. La jeune femme, abattue, retourne chez ses parents et accepte de travailler pour son beau-père mais celui-ci garde tout l’argent qu’elle gagne. Révoltée, Emtethal quitte définitivement sa famille et s’installe au Caire. Pour gagner sa vie, elle devient danseuse et c’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Mohsen Bey, un fils de pacha. Grâce à lui, elle rejoint la troupe de Badia. Elle partage un appartement avec d’autres danseuses qui deviennent ses amies. Toutes ces filles sont victimes de Fouad El Shamy, un gangster qui les rackette régulièrement. Emtethal refuse de se soumettre aux exigences du malfrat. Déstabilisé par cette danseuse qui ose le défier, Fouad El Shamy tente de la séduire…
Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum (Dananir), Soliman Naguib (Jafar), Abbas Fares (le calife Haroun Al Rachid), Abdel Aziz Ahmed (Ibrahim Al Musli, le maître de chant)), Omar Wasfy (le tuteur de Dananir), Fouad Shafik (Abou Nawas), Menassa Fahmy (Ismaïl Ibn Yahya), Yehia Chahine (Zyad), Ferdoos Hassan (la reine Zubaïda), Mohamed Ibrahim (le médecin), Yahya Nagati (le gardien), Amal Zayed, Taheya Carioca (une danseuse), Edmond Tuema (le messager de Charlemagne), Imam Mohamed (l’astrologue)
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…
Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil
Production : les films Oum Kalthoum Al Hamidi
Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…
Vendredi 12 mai à 22h
avec Nour Al Hoda (Farhana), Farid Al Atrache (Farid), Soliman Naguib (Wagdi Cristal), Abdel Salam Al Nabolsi (Wagy Cristal, le neveu de Wagdi), Zinat Sedki (la femme de chambre de Farhana), Serag Mounir (Taher Al-Anfoushi), Kawthar Shafiq (la fille de Taher), Saïd Abou Bakr (cousin de Farhana), Leila al Jazairia (la danseuse Leila), Sayed Suleiman (le domestique des Cristal), Abdel Nabi Mohamed (un soldat), Mohamed Zayed (chauffer de taxi), Abdel Ghani El Nagdi (cousin de Farhana), Thuraya Fakhry (la femme de Taher), Abbas Rahmi (le directeur de la salle de spectacles)
Leila Al Jazairia (photo) est une danseuse algérienne née en 1927. Farid Al Atrache l’avait choisie pour remplacer Samia Gamal dont il venait de se séparer.
Histoire et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al AtracheComédie musicale. Farhana quitte sa ville natale pour commencer une carrière de chanteuse au Caire. Elle a changé de nom et désormais elle se fait appeler Nour Al Ayin. Pour rassurer sa famille, il lui faut épouser au plus vite un homme fortuné. Elle rencontre un vieil industriel très riche qu’elle entreprend de séduire. Mais peu après, elle fait la connaissance du neveu de celui-ci, un neveu qui est aussi son seul héritier. Les deux hommes rivalisent d’attentions à son égard mais Nour finit par comprendre que ni l’un ni l’autre ne souhaite l’épouser avec un véritable contrat et en respectant toutes les conventions d’usage. Elle chasse l’oncle et le neveu de chez elle. Pour se venger, elle décide de se marier avec un homme pauvre. Le hasard fait bien les choses car le soir même, elle rencontre dans un jardin public un jeune inconnu qui chante divinement en s’accompagnant de son oud…
Pardonne-moi mes péchés d'El-Sayed Ziada (aghfir li khatiyati, 1962)
avec Samira Ahmed (Leila), Kamal Al Shennawi (Hussein), Zouzou Madi (la mère d’Hussein), Hassan Hamed (Mountassir, l’ami d’Hussein), Roweda Adnan (Ahlam, la cousine d’Hussein), Fayza Fouad (la fiancée d’Hussein), Ahmed Ghanem (Mazloum, le mari d’Ahlam), Nahed Samir (Oum Khalil), Amal Yousri (Noussah, la maîtresse de Mountassir), Mohamed Shawky (Sharaf), Saïd Khalil (le père de Leila)
Scénario : Aziz Armani et El Sayed Ziada
Musique : Abdul Magid Al-SharifDrame. Hussein était resté un célibataire endurci vivant dans une villa cossue avec sa mère jusqu’à ce qu’il rencontre Leila, une jeune ouvrière. Le coup de foudre est immédiat. A partir de là, Hussein change totalement : il renonce à ses soirées arrosées avec ses amis pour se consacrer à son amour tout neuf. Il est bien décidé à épouser celle qu’il considère comme la femme de sa vie. Un jour, il décide de l’attendre à la sortie de son travail. A peine a-t-elle franchi les grilles de l’usine qu’un homme lui prend le bras et la conduit dans une voiture au volant de laquelle se trouve une second homme. La voiture disparaît. Hussein est ébranlé par ce qu’il vient de voir. Un peu plus tard, il rencontre le premier homme qui prétend être le cousin de Leila…
Le film a été censuré à sa sortie. Il n’a pu être présenté au public qu’une fois son titre changé. A l’origine, il s’intitulait « Prends-moi avec ma honte ».
Loi, excuse-nous d’Inas El-Degheidy (Efwaan ayuha alqanun, 1985)
avec Nagla Fathy (Houda), Mahmoud Abdel Aziz (Ali), Farid Shawqy (Abdel Qawi, le père d’Ali), Laila Taher (Anayat, l’avocate), Hayatem (Loubna), Sayed Zayan (Salah), Saleh El Aweil (un policier), Ahmed Khamis (docteur Magdy), Shady (un enfant), Nevine (une petite fille), Amal Ibrahim (Thuraya, la sœur d’Houda), Farouk Falawkas (Mahmoud, le beau-frère de Houda), Randa (Suzanne), Ali Azzab (officier de police), Thuraya Ezz Eddin (Zinat, l’épouse d’Abdel Qawi), Shoukry Mansour (le juge), Shaaban Hussein le procureur), Khaled Khattab (Khaled)
Scénario : Ibrahim El Mougy et Inas El-Degheidy
Musique : Omar Khairat
Production : Wassef FayezHouda et Ali, deux professeurs de l’enseignement supérieur, ont décidé de se marier. Pour la cérémonie, ils ont invité parents et amis et la fête se prolonge tard dans la nuit. Quand les deux jeunes époux se retirent dans leur chambre, la fébrilité d’Ali est palpable. Il est obligé d’avouer à Houda qu’il souffre d’impuissance depuis de nombreuses années. La jeune femme est certes désarçonnée par cette révélation mais elle refuse toute idée de séparation. Elle veut aider son mari et elle souhaiterait qu’il consulte des médecins. Mais Ali se complait dans sa situation et ne fait rien pour guérir. Les relations entre les deux jeunes mariés se dégradent très vite au point que Houda finit par quitter le domicile conjugal. Ali part à sa recherche et finit par la retrouver chez son père à lui. Qu’Houda ait pu se confier à ce dernier met Ali hors de lui. Il l’entraîne dans une chambre et l’aurait étranglée si son père n’était intervenu… Cette explosion de violence ravive en la mémoire d’Ali un traumatisme infantile qui expliquerait son impuissance…
Mardi 9 mai à 14h
Tuha d’Hassan El Seifi (1958)
avec Hind Rostom (Tuha), Mohsen Sarhan (Rashad, le chauffeur de bus), Zahrat Al Oula (Safaa, la sœur de Rachad), Mahmoud Ismail (Fagla, l’assistant de Tuha), Mohamed Sobeih (Sayed, le boulanger), Mohamed El Sabaa (Nahla), Abdel Ghani El Nagdi (Baqlaz, l’épicier), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Abdel Moteleb (le chanteur), Mohamed Tawfiq (Daqa, le boulanger), Qadria Kamel (la femme de Fagla), Abdel Moneim Ismail (Alula, le gérant de la compagnie de taxis), Ahmed Saïd (Cheikh Ibrahim), Abd Al Azim Kamel (le médecin de Tuha), Aly Abd El Al (le serveur du restaurant), Hussein Ismael (le vendeur de fruits et de légumes), Ali Kamal (le voisin de Tuha)
Scénario : Mahmoud Ismail
Tuha est une jeune femme belle et puissante. Elle règne sur tout un empire : elle possède une boulangerie, une épicerie et une compagnie de taxi. Dans le quartier, on la craint et elle exige une soumission totale de tous les hommes qui travaillent pour elle. Elle mène sa vie amoureuse comme sa vie professionnelle. Elle ne supporte pas qu’un homme sur lequel elle a jeté son dévolu puisse lui résister. Elle a été mariée onze fois et elle s’attaque aussi bien aux célibataires qu’aux hommes mariés. Rashad est un jeune homme qui vient de s’installer dans le quartier avec sa jeune sœur. Tuha a tout de suite repéré ce nouveau résident. Elle n’a plus qu’une idée en tête : le séduire. Malheureusement Rashad n’est pas du tout attiré par cette Dom Juan en jupons et il n’a de cesse de repousser ses avances. Tuha devient folle de désir : avec l’aide de son assistant Fagla elle est prête à tout pour conquérir le nouvel élu de son cœur…
Voix du Passé d'Atef Salem (Saut min el madi,1956)
avec Eman (Fifi, la fiancée d’Hamdy), Ahmed Ramzy (Hamdy), Abdel Wares Asar (le père d’Hamdy), Amina Risk (la mère d’Hamdy), Nadia El Shennawy (Fifi enfant), Nelly Mazlom (la danseuse), Wagih Al Atrache (Hamdy, enfant), Farouk Agrama (Hussein, le fiancé de Samira), Ferdoos Mohamed (Oum Ali, la gouvernante), Elham Zaki (Samira, la sœur d’Hamdy), Zaki Ibrahim (un malade), Thuraya Fakhry (la mère de Fifi), Nadia Habib (Samira enfant), Mohamed Nabih (un ophtalmologiste)
Scénario : Youssef Ezzedine Issa, Mohamed El Tabei, Fathy Ghanem
Production : les Films Al Shams
appréciation : 4/5Hamdi est un jeune garçon qui vient de perdre sa mère. Un soir, surpris par la pluie, il trouve refuge dans une maison inconnue. Il est accueilli par le fantôme de sa mère. Elle lui révèle trois événements dramatiques que l’avenir lui réserve : il survivra par miracle à un accident de train ; sa sœur mourra avec son époux, un officier de l’armée, dans un accident de voiture, le jour de son mariage ; lui-même trouvera la mort le jour de son vingt-cinquième anniversaire. Quand, de retour chez lui, il fait le récit de sa rencontre, tout le monde croit que c’est un délire provoqué par la fièvre. Pour aider Hamdi à recouvrer la santé, son père fait disparaître le portrait de la mère qui était accroché dans le salon. Les années passent.
Les Hommes ne vivent qu'une fois de Simon Saleh (El Ensan Yaaesh Mara Wahda, 1981)
avec Adel Imam (Hani), Yousra (Amel), Hatem Zoulfakar (le fiancé d’Amel), Ahmed Abaza (le directeur de l’école du Caire), Shawki Shamekh (le frère d’Hani), Ali Al Sherif (le gardien de l’école), Zein El Ashmawy (docteur Tariq), Badr Nofal (le directeur de la nouvelle école d’Hani), Samia Sami (la mère d’Amel), Ahmed Khamis (le directeur du cabinet du ministre de la santé), Hatem Zulficar (docteur Moataz)
Scénario : Wahid Hamed
Musique : Gamal SalamahHani Ali Soltan est professeur d’histoire. Sa vie lui semble vide et sans intérêt. Il passe son temps libre à jouer tout son argent aux cartes. Mais un jour, Hani fait l’objet d’une procédure disciplinaire et il est contraint de muter à Sollum, un petit village à la frontière libyenne, loin de ses amis. Dans le train qui l’emmène vers sa nouvelle affectation, il fait la connaissance d’Amel. Cette jeune femme est médecin et elle aussi se rend à Sollum pour s’y installer. Elle vient de perdre son fiancé dans un accident de voiture et elle se considère comme responsable de cette mort. Elle quitte Le Caire pour refaire sa vie…
Samedi 6 mai à 14h
Le Secrétaire de Maman d’Hassan El Seifi (Sikritir mama, 1969)
avec Farid Shawqy (Shalabi Abu Dabbeh / Zaatar Bey) ,Nadia Lotfi (Camilia),Tawfiq El Deqen (Monsieur Haridi, l’intendant de Camilia), Nevin (Amal),Abdel Ghani El Nagdi (le concierge), Ibrahim Kamal (un policier), Zaki Mohamed Hassan (le chauffeur de taxi), Sayed Ibrahim (un policier), Anwar Madkour (le chef de la police), Abdel Moneim Basiony (un officier de police), Nawal Abou El Foutouh (la maîtresse de Zaatar Bey), Hassan Atla (le propriétaire du cirque), Zeinat Elwy (danseuse), Nabila El Sayed (la cuisinière de Camilia), Sayed El Araby (un artiste du cirque)
Scénario : El Sayed Bedeir et Anwar Abdullah
Production : Ehab El LithiCamilia est une jeune veuve très riche qui vit seule avec sa petite fille Amal. Cette dernière se rend un jour au cirque et assiste à un numéro de moto en cage. A la fin de l’attraction, l’enfant est frappée de stupeur : l’artiste est le sosie de son père ! Pour Amal, il n’y a aucun doute : Shalabi, le motard, est bien son père et personne ne parvient à la convaincre du contraire. Camilia qui ferait tout pour le bonheur de sa petite fille décide d’embaucher Shalabi comme secrétaire. Amal est aux anges : elle a retrouvé un papa. Quant à l’ancien artiste de cirque, il apprécie sa nouvelle existence même s’il doit parfois gérer des situations un peu délicates. Il fait aussi la connaissance de Monsieur Haridi, l’intendant de Camilia qui gère son patrimoine immobilier. Shalabi ne tarde pas à s’apercevoir que l’intendant se livre à des détournements de fonds, spoliant sans scrupules sa patronne et sa fille…
Vendredi 5 mai à 22h
C'est toi que j'aime d'Ahmed Badrakhan (Ahebbak Inta, 1949)
avec Farid Al Atrache (Mounir), Samia Gamal (Nadia), Ismaïl Yassin (Hikmat Al Far), Abdel Salam Al Nabulsi (le chorégraphe), Zeinat Sedki (la propriétaire de la pension), Thoraya Helmy (Zaynab), Lola Sedky (Rasmia), Mahmoud Shoukoko (Darwich Al Nims), Hassan Fayek (Basioni Bey), Abdel Moneim Ismaïl (le marin), Zaki Ibrahim (Ibrahim Bey), Mahmoud Reda (un danseur), Rifaat El Gamal (un danseur), Abdel Aziz Hamdy (l’employé du télégraphe)
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Ahmed Badrakhan
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al AtracheComédie musicale. Mounir travaille comme employé aux télécommunications. Il arrive souvent en retard au bureau car il consacre ses soirées et ses nuits à la musique. Malgré tous ses efforts, il n’a jamais réussi à percer. Un jour, Nadia, une danseuse se présente à son guichet. Elle souhaite envoyer un télégramme à Ghazal, son chorégraphe, pour lui apprendre une terrible nouvelle : son petit chien vient de mourir. Bouleversée, elle montre à Mounir une photo du « défunt » puis disparaît aussi vite qu’elle était apparue. Le musicien télégraphiste a été vivement impressionné par la beauté de Nadia. Pour la revoir, il a une idée. Comme elle lui a laissé la photo de son chien, il en trouve un identique et se présente avec à son domicile. C’est ainsi que commencent à la fois leur histoire d’amour et leur collaboration artistique. Mounir connaît enfin le succès grâce aux musiques qu’ils composent pour Nadia. Mais très vite, le compositeur devient extrêmement jaloux de la complicité qui unit Nadia et son chorégraphe. Il préfère rompre…
Jeudi 4 mai à 22h
Un Inconnu dans ma maison de Samir Seif (Ghareeb fi Baity, 1982)
avec Soad Hosny (Afaf), Moamen Hassan (le fils d’Afaf), Nour El Sherif (Shehata Abou Kaf), Ali El Sherif, Ibrahim Kadri (l’agent immobilier), George Sedhom (Saad Marzouk, l’ancien propriétaire de l’appartement), Hassan Mostafa (Ali Nachif, l’entraîneur du club), Nabila El Sayed (Kaouther, la collègue d’Afaf), Wahid Seif (le réceptionniste de l’hôtel de passe), Seif Allah Mokhtar (l’assistant d’Ali Nachif), Hayatem (la séductrice), Mohamed Abou Dawoud (l’officier de police)
Scénario et dialogues : Wahid Hamid
Remake d’Adieu, je reste (The Goodbye Girl), un film américain réalisé par Herbert Ross en 1977.
Musique : Hany Shenouda
Comédie. Shehata est un jeune footballeur d’Al Minya, la capitale de la Moyenne-Egypte. Il a reçu un télégramme du prestigieux club de Zamalek qui a décidé de l’engager et qui lui demande de rejoindre au plus vite Le Caire. C’est la première fois que Shehata se rend dans la capitale et les difficultés commencent dès sa sortie de la gare. Il hèle un taxi et s’apprête à y monter mais une jeune femme prétend qu’elle lui avait fait signe avant lui. Tandis que la discussion s’envenime, un voleur s’empare du porte-monnaie de l'une et du portefeuille de l'autre puis s’enfuit en prenant le taxi que Shehata et Afaf se disputaient. Les deux antagonistes constatent la disparition de leur argent et s’accusent mutuellement. Ils se retrouvent au commissariat pour s’expliquer. L’officier de police décide de mettre Shehata en cellule. C’est l’entraîneur du club de Zamaleck lui-même qui vient délivrer son nouveau joueur. L’officier de police est confus d’avoir rudoyé une future étoile du football. Shehata et Afaf ressortent libres du commissariat.
Afaf est une infirmière qui depuis la mort de son mari élève seule son fils. Après les mésaventures de la journée, la mère et l’enfant retrouvent la petite chambre qu’ils occupent dans une pension modeste. De son côté, Shehata s’est installé dans un hôtel sans savoir que celui-ci accueille essentiellement des prostituées et leurs clients. Le soir même, des policiers investissent l’établissement et embarquent tout le monde. C’est ainsi que le footballeur se retrouve encore une fois en cellule.
Afaf cherche à acheter un appartement qui puisse l’accueillir elle et son fils. Elle l’a enfin trouvé et a hâte de s’y installer. Pour le récompenser de ses bons résultats, le club de Zamaleck offre à Shehata un logement. Mais ce que vont découvrir Afaf et Shehata, c’est qu’ils ont été victimes d’un escroc et qu’ils vont devoir cohabiter dans le même appartement…
Le Divorce de Madame Souad d'Anwar Wagdi (Talak Souad Hanim, 1948)
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Abdel Hamid Zaki (le mathoun)
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Abdel Halim Noweira
Production : Anwar WagdiComédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…
Mardi 2 mai à 14h
L’Etranger de Kamal El Sheikh (Al Gharib, 1956)
avec Magda (Yasmina), Yahia Chahine (Gharib), Mohsen Sarhan (Mahrez), Hazem Ezzat (Gharib enfant), Kamal El Shennawy (Anwar), Zahrat Al Oula (Layla), Hussein Riad (Kamal Al Haj), Serag Mounir (Al Sawalhi), Abdel-Wareth Asar (le serviteur), Ehsan Sherif (la gouvernante), Salah Nazmi (le médecin), Nabil Al Ashri (Mahrez, le fils de Kamal Al Haj enfant), Nawal Mustafa (Yasmina la fille de Kamal Al Haj enfant)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Adaptation du roman Les Hauts de Hurlevent d’Emily Bronte (1847)
Musique : André Ryder
Production : les films Yahia ChahineKamal Al-Haj a recueilli un petit orphelin du nom de Gharib. Il l’installe dans son domaine, bien décidé à l’élever comme ses deux enfants, Mahrez et Yasmina. Très vite, Gharib sait se rendre utile et il s’occupe notamment des chevaux de la propriété. Kamal Al Haj manifeste confiance et affection à l’égard de son petit protégé, ce qui déplaît à son fils Mahrez. Ce dernier ne cesse de multiplier des marques d’hostilité à l’égard de Gharib à tel point que son père doit le punir. Mahrez ne supporte plus la situation : il demande à son père de partir en pension, loin du domaine familial. Les années passent. La complicité entre Gharib et Yasmina n’a cessé de croître. Ils font ensemble de longues promenades à cheval et la jeune fille veille sur l’éducation de son compagnon en lui faisant découvrir le monde de la poésie et de la littérature. Mahrez n’est toujours pas revenu au domaine. Il est parti à l’étranger pour terminer ses études supérieures. Malheureusement, la santé de Kamal Al Haj décline. Il meurt subitement. Mahrez reparaît. Il est accompagné d’un petit garçon : c’est son fils. La mère est morte. Dès qu’il revoit Gharib, il ne lui cache pas la haine qu’il éprouve toujours à son égard. Il refuse de lui serrer la main et quand vient l’heure du repas il exige qu’il aille manger avec les domestiques…
Le Miroir d’Ahmed Diaa Eddine (El Meraya, 1970)
avec Nour Al Sherif (Ahmed, le jeune ingénieur), Nagla Fathy (Karima), Adel Imam (Hamdi), Samir Sabri (Kamal), Abdel Moneim Madbouly (Karim), Abdel Moneim Ibrahim (Cheikh Younes), Hassan Mostafa (Mathar Kamal), Ibrahim Saafan (Hanafi), Amal Ramzi (Safaa), Zouzou Chakib (la mère de Karima), Malak Sokar (Mervat), Mimi Chakib (la mère de Mervat), Ibrahim Nasr (Hanafi), Zizi Mostafa (Hoda, la sœur de Karima), Soheir Ahmed (danseuse)
Scénario : Mohi Eddine Aref
Musique : Ahmed Abou Zeid
Production : Films Al Masry
Comédie sentimentale. Karim, haut fonctionnaire, a deux filles, Karima et Hoda. Hoda, la cadette, est une jeune fille sage et studieuse qui s’apprête à épouser le garçon qu’elle aime depuis toujours. Karima, l’aînée, est toute l’opposée de sa sœur. C’est une fille à la fois séduisante et frivole, sans cesse préoccupée par son apparence. Elle est attirée par deux garçons mais elle ne parvient pas à arrêter son choix sur l’un ou l’autre. Ses deux prétendants sont Kamal et Ahmed. Le premier est un jeune homme riche, le second est son cousin, un ingénieur sérieux et travailleur. Malheureusement pour Karima, ses deux soupirants finissent par s’éloigner, lassés de son indécision…
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