mardi 1 novembre 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 novembre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Mardi 15 novembre à 22h

Fils et Tueurs d’Atef El Tayyeb (Abnaa' wa Qatala, 1987)

avec Mahmoud Abdel Aziz (Chikhoun), Nabila Ebeid (Dalal), Magdi Wahbah (colonel Ghanem), Raga Hussein (Enam), Ahmed Bedeir (Khalil), Nadia Ezzat (Samia), Sherif Mounir (Ouniss), Ahmed Salama (Zuhair), Hassan Al Dib (le propriétaire du bar), Ahmed Kamali (Omar), Nagwa Sultan (Danseuse), Mohamed Mostafa (l’étudiant révolutionnaire), Sayed Allam (officier de police), Nahed Roshdy (Soha)
Scénario : Ismail Waly Eddin, Mostafa Moharam
Musique : Mohamed Helal
Production : Shada Films


L’action commence en 1956, au moment de la nationalisation du canal de Suez. Chikhoun est serveur dans un bar mais il a d’autres ambitions : il voudrait racheter l’établissement à son patron. Malheureusement, il n’a pas la somme nécessaire. C’est alors que le destin va lui donner un coup de pouce. Une nuit alors qu’il rentre chez lui après sa journée de travail, il tombe sur Dalal, une danseuse qui fréquente le bar. Elle est en très mauvaise posture : deux hommes sont en train de l’agresser. Chikhoun intervient aussitôt et parvient à les mettre en fuite. Pour le remercier, Dalal invite son sauveur à prendre un verre dans son appartement. Ils passent la nuit ensemble. Peu après, ils se marient mais Chikhoun est toujours hanté par son rêve. Sans aucun scrupule, il vole les bijoux de sa femme et les revend. Il peut enfin acquérir le bar. Dalal est folle de rage et ce vol est le début de la mésentente qui ne va que croître entre les deux époux. Malgré cela, ils ont deux jumeaux et c’est la sœur de Chikhoun qui va s’installer chez eux pour les aider. La pauvre femme a tout perdu depuis que son mari est en prison mais elle peut compter sur le soutien de son frère. Et quand l’homme s’échappe de prison, Chikhoun n’hésite pas une seconde : il cache son beau-frère dans son établissement. Pour Dalal, c’est l’occasion rêvée de se venger. Elle dénonce son mari à la police…


Lundi 14 novembre à 18h30

La Matrone d’Hassan Reda (El moallema, 1958)

avec Taheya Carioca (Tuha), Yahia Chahine (Maître Abbas), Mahmoud El Meleigy (Maître Hafez), Omar El-Hariri (Fathi, le jeune comptable de Tuha), Wedad Hamdy (la servante de Tuha), Mohamed Tawfik (Madbouly), Nagwa Fouad (la fille de la patronne de la maison close), Rafia Al Shal (la patronne de la maison close), Roheya Jamal (une prostituée), Nawal Attia (une prostituée), Suzi Khairy (la danseuse)
Scénario : El Sayed Bedeir et Hassan Reda (d’après Othello de William Shakespeare)
Musique : Fouad El Zahry, Ahmed Fouad Hassan, Saïd Morsi
Production : les films Taheya Carioca


Maître Hafez est un commerçant véreux qui se livre au trafic de drogue. Il est amoureux de Tuha, une commerçante elle aussi. C'est une femme d'âge mûr au caractère bien trempé. Elle dirige la petite boutique d’épices que son père avait fondée. Ses affaires sont prospères et elle a toute confiance en Fathi, son jeune comptable honnête et dévoué. Maître Hafez lui a manifesté sa flamme de manière insistante mais, malheureusement pour lui, le cœur de Tuha est déjà pris : elle aime Maître Abbas. Elle l’épouse et lui trouve une place dans son affaire. Mais Hafez n’a pas dit son dernier mot. En feignant d’être un grand ami d’Abbas, il s’ingénie à briser le couple. Sous son influence pernicieuse, le mari de Tuha devient alcoolique, violent et infidèle…


Dimanche 13 novembre à 18h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny (Madiha), Mimi Chakib (la femme de Youssef), Samir Sabri (Esmat), Samir Ghanem (Rahfat), George Sedhom (Ishmat), Ahmed El Deif (Afat), Ahmed Ramzy (Medhat, le fils de Youssef), Hoda Farid (Mona, la fille de Youssef), Ibrahim Zada (le maître d’hôtel de Youssef), Amin El Heneidy (Youssef, le propriétaire du casino)
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre.
Le groupe de musique pop « Les Fous » est composé de trois frères et de l’un de leurs amis, Esmat. Ils viennent de décrocher un contrat dans un casino d’une station balnéaire mais avant de partir, Esmat veut obtenir la main de Madiha, la sœur de ses trois partenaires. Ce n’est qu’à cette condition qu’il acceptera de poursuivre son activité au sein du groupe. Malheureusement pour lui, Madiha est une étudiante en art dramatique qui ne se laisse pas dicter sa conduite. Elle refuse catégoriquement ce mariage, Esmat restera donc au Caire. Pour honorer leur contrat, les trois frères et leur sœur ont une idée : c’est Madiha elle-même qui remplacera Esmat. Elle se déguisera en garçon et grâce à son talent de comédienne, tout le monde n’y verra que du feu. Dès leurs premiers concerts, le groupe rencontre un vif succès auprès des jeunes estivants et Madiha jongle sans peine avec ses deux identités. Tantôt elle est la sœur de ses trois frères, tantôt, elle se travestit en homme pour devenir Esmat, le guitariste des Fous. La jeune femme est néanmoins confrontée à des situations un peu délicates : Medhat, le fils du propriétaire du casino est tombé amoureux de Madiha tandis que Mona, sa soeur, éprouve une véritable passion pour Esmat…


Vendredi 11 novembre à 22h

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinîh, 1953)
avec Naima Akef (Falafel, mendiante, l’une des héritières), Mahmoud Shoukoko (le Prince, le compagnon de Falafel), Chukry Sarhan (Hosny, jeune ingénieur, fiancé à Wafaa), Abd El Fatah El Kosary (Marzouk, commerçant, l’un des héritiers), Zinat Sedki (Aïcha, l’une des héritières), Mahmoud El Meleigy (Mokhtar, homme d’affaires corrompu, l’un des héritiers), Samira Ahmed (Wafaa, hôtesse de l’air, l’une des héritières), Zouzou Chakib (ancienne danseuse, la femme de Mokhtar), Wedad Hamdy (la femme de Marzouk), Hassan El Baroudy (l’avocat), George Yordanis (l’épicier), Wahba Hasab Allah (l’officier de police), Safa El Gamil (un employé d’Aïcha)
Inspiré d’un épisode des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi
Musique : Philemon Wehbe, Ahmed Sabra, Abdel Fattah Mostafa, Mohamed Kandil, Saleh Gawdat, Izzat El Gahely, Ahmed Sedky
Production : les films Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Jeudi 10 novembre à 22h

Méfie-toi de tes voisins de Mohamed Abdel Aziz (Khally Balak Men Geranak, 1979)

avec Adel Imam (Ahmed), Lebleba (Nawal), Fouad El-Mohandes (le vieux peintre), Madiha Yousri (Fawzia, la belle-mère d’Ahmed), Mimi Gamal (Enayat, la voisine), Mokhtar El Sayed (le mari d’Enayat), Hoda Zaki (une autre voisine), Hanan (Didi la danseuse), Wahed Seif (Ibrahim Effendi), Ibrahim Kadri (le fleuriste)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) réalisé par Gene Saks en 1967.
Musique : Gamal Salama


Comédie. Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet ». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser…


Mercredi 9 novembre à 22h

Viens saluer d’Helmy Rafla (Taala salim, 1951)

avec Farid Al Atrache (Meshmesh), Samia Gamal (Sokara, la danseuse, fille du propriétaire du cabaret), Ismaël Yassin (Samsam, le collègue et ami de Meshmesh), Abd El Fatah El Kosary (le propriétaire du cabaret), Farid Shawki (Sharif, le fiancé de Sokara), Abdel Salam Al Nabulsi (l’avocat), Mohamed El Bakkar, Zinat Sedki (la chanteuse amoureuse de Meshmesh), Wedad Hamdy (Battah), Saïd Abou Bakr (le serveur du restaurant), Mimi Chakib (cliente du café), Serag Mounir (client du café)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Meshmesh est un chanteur pauvre qui travaille comme serveur dans un cabaret. Il est amoureux de Sokara, la danseuse vedette de l’établissement qui est aussi la fille du directeur. Meshmesh a peu d’espoir d’épouser l’élue de son cœur d’autant plus qu’elle est déjà fiancée à un jeune homme très riche. Il sait pourtant que la jeune femme n’est pas insensible à son charme. Il tente alors d’éveiller sa jalousie en feignant d’être amoureux d’une autre femme mais en vain. Meshmesh s’apprête à sombrer dans le désespoir quand le destin lui devient subitement favorable : il hérite de la fortune d’un vieil oncle qui résidait en Afrique du Sud. Malheureusement, son patron entreprend de lui subtiliser une partie de son héritage avec la complicité de l’avocat chargé du dossier : alors que Meshmesh est ivre mort, les deux hommes lui font signer un contrat aux clauses abusives…


Mardi 8 novembre à 18h30

Les Femmes ne savent pas mentir de Mohamed Abdel Gawwad (El Settat Mayea'rafoush Yekdebo, 1954)
avec Shadia (Layla), Ismaël Yassin (Noah, huissier et ami de Kamal), Chukry Sarhan (Kamal), Alya Fawzy (la femme de chambre), Zinat Sedki (la cousine de Layla et la femme de Noah), Stephan Rosti (Benayoti), Tawfik El Deken (le psychiatre), Hind Rostom (Nabouhia), Thuraya Fakhry (Oum Yani), Gamalat Zayed (la nourrice), Abdel Ghani El Nagdi (le militaire)
Scénario et dialogues : Badie' Khairy et Ali Reda
Musique : Hussein El Sayed, Ibrahim Ragab, Mahmoud El Sherif


Comédie. Kamal et Layla viennent de se marier. Ils s’aiment passionnément mais le mari découvre très vite que sa femme ment en permanence. Il finit même par croire qu’elle le trompe avec un homme de leur connaissance. Cela le met tellement en colère qu’il décide de s’éloigner. Il s’installe à Paris pour travailler dans la succursale française de son entreprise. Pour faire revenir son mari, Layla a une idée : elle lui envoie une lettre dans laquelle elle annonce qu’elle est enceinte et qu’elle s’apprête à accoucher. Kamal qui a toujours rêvé d’avoir des enfants retourne aussitôt en Egypte. Avec l’aide de sa cousine et de son mari, Layla a fait en sorte qu’à son arrivée, son mari trouve près du lit conjugal un berceau avec dedans un adorable petit bébé…


Lundi 7 novembre à 22h

Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (El Mady el maghool, 1946)

avec Layla Mourad (Nadia, l’infirmière), Ahmad Salem (Ahmed Alawi), Mohamed Kamel (Idriss, le domestique d’Ahmed), Bishara Wakim (le maître Shobokshi), Amina Nour Eddin (Zouzou, la cousine d’Ahmed), Ahmed Allam (le médecin), Ferdoos Mohamed (la mère de Nadia), El Sayed Bedeir (un parent d’Ahmed), Fathia Fouad (la gitane), Victoria Hobeika (la tante d’Ahmed), Said Abou Bakr (un cousin d’Ahmed), Mohamed Attiah (le fiancé de Zouzou), Abdel Aziz Hamdy (l’oncle Zaher), Nabawya Mostafa (une danseuse), Hagar Hamdy (une danseuse)
Scénario : Ahmed Salem (inspiré des travaux du docteur Charcot)
Dialogues : Badie’ Khairy
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Mohamed Fawzi, Mohamed Abdel Wahab, Abdel Halim Noweira, Saleh Gawdat, Aboul Seoud Al Ibiary, Galil El Bendary
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Production : Les films Ahmed Salem


Drame. Ahmed Alawi est un homme très riche. Un jour il décide de partir en voyage seul vers une destination qu’il veut garder secrète. Le train dans lequel se trouve Ahmed déraille et dans l’accident, il perd connaissance. Il est transporté à l’hôpital où il subit une opération délicate au cerveau. Quand Ahmed recouvre ses esprits, il n’a plus aucun souvenir de sa vie passée. Nadia est la jeune infirmière qui s’occupe de lui. Elle a tout de suite éprouvé de la sympathie pour ce patient amnésique et elle veut l’aider à reconstituer son identité. Elle fait publier une photo d’Ahmed dans le journal pour tenter de retrouver sa famille. Celle-ci n’est guère attristée par la disparition brutale de l’entrepreneur. Au contraire : chacun de ses membres espère bien obtenir la part d’héritage qui lui revient…


Dimanche 6 novembre à 18h30

Les Trois Voyous d’Houssam Al Din Mustafa (Al-Ashqiya Al-Thalatha, 1962)

avec Shokry Sarhan (Hussein), Ahmed Ramzy (Ramzy), Youssef Fakhr El Din (Fathy), Soad Hosny (Mervat), Salwa Saïd (Hanan), Abdel Khalek Saleh (le père de Fathy), Houda Shams El Din (la danseuse), Nahed Samir (la mère de Ramzy), Ali Roushdy (l’oncle de Ramzy), Eskandar Mansy (le père de Hussein), Ahmed Shawqi (l’officier de police), Mimi Gamal (la belle-mère de Fathy), Abu Bakr Ezzat (Adel), Fayek Bahgat (Farid), Qadria Kamel
Scénario :Houssam Al Din Mostafa, Lucien Lambert, Kamel Abdel Salam
Production : Union Films (Abbas Helmy)


Hussein, Fathy et Ramzy sont trois amis. Le premier s’est inscrit à l’université mais c’est un étudiant peu assidu , le deuxième a hérité de la fortune de son père et, choyé par sa mère, mène sa vie comme il l’entend, le troisième est le fils d’un grand avocat qui vit avec sa mère depuis le divorce de ses parents. Ce qui réunit les trois garçons, c’est le goût pour le plaisir et le divertissement. Dans leur vie, ils n’ont qu’un seul but : s’amuser. Une nuit, après avoir passé toute la soirée à boire, ils rentrent chez eux dans la voiture de Fathy. C’est Hussein qui conduit. Fathy est à l’arrière et il dort profondément. Hussein a bien du mal à rester éveillé et soudain, le véhicule percute un passant. Ramzy veut prévenir les secours mais Hussein l’en empêche. Ramzy est le premier à rentrer chez lui. Hussein, resté seul avec Fathy qui dort toujours, a une idée. Une fois arrivé devant le domicile de son camarade, il parvient à mettre Fathy à la place du conducteur. Ainsi tout le monde pensera que le responsable de l’accident c’est lui… Mais c’est sans compter Ramzy qui dans sa chambre est rongé par la culpabilité…


Samedi 5 novembre à 18h30

La Grande Dame d’Hassan El Seifi (Sahibat El Esma, 1956)
avec Ismail Yassin (Ghazal), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud, frère de Munira), Zinat Sedki (Zenouba, la première femme de Ghazal et la mère de son fils), Taheya Carioca (Munira), Hassan Atla (un acteur, ami de Ghazal), Zeinat Elwy (danseuse), Adly Kasseb (le procureur), Hassan Fayek (Hassan, frère de Munira), Ibrahim Hechmat (le juge), Abdel Halim Elqalawy (le metteur en scène), Ellen Deatto (une danseuse), Abdel Moneim Basiony (un journaliste), Fahmy Aman (Fahmy, frère de Munira), Abdel Ghani El Nagdi (un paysan), Zaki Mohamed Hassan (le propriétaire du cabaret)
Scénario : William Basely, Hassan El Seifi, Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fouad El-Zahiry, Attya Sharara, Mahmoud El Sherif, Mounir Mourad, Fathy Qoura
Production : Hassan El Seifi


Munira est une jeune veuve dont le mari lui a laissé une grosse fortune. Ses trois frères espèrent un jour en hériter mais, pour leur malheur, leur sœur est bien décidée à se remarier et avoir un enfant. Elle a trouvé son prochain mari : c’est Ghazal, un artiste de cabaret qui n’est certes pas très beau mais qui a des qualités de cœur. Dans un premier temps, Ghazal refuse de se marier mais il finit par accepter quand Munira promet de faire de lui une star de cinéma. Le mariage a lieu et Ghazal devient un homme riche. Les trois frères dépossédés n’ont pas dit leur dernier mot. Ils décident de tuer leur beau-frère lors du tournage du premier film que leur sœur produit pour son bien-aimé mari…


Vendredi 4 novembre à 18h30

Monsieur Omar de Niazi Mostafa (Si Omar, 1941)

avec Zouzou Chakib (Lola, la sœur d’Omar), Naguib Al Rihani (Gaber/Omar), Mohamed Kamal El Masry (Gamil Bey, l’oncle d’Omar), Abd El Fatah El Kosary (Abdul Majid Sattour, le complice de Berlanta), Mimi Chakib (Berlanta), Stefan Rosti (l’avocat), Serag Mounir (le cousin d’Omar), Eglal Zaki (la chanteuse), Ali Kamal (l’employé indélicat), Mary Moneib (la tante d’Omar), Victoria Hobeika (la mère d’Omar), Abdel Aziz Khalil (le directeur de la pension), Abdel Aziz El Gahely (le vieux serviteur), Ali Abd El Al (le commerçant), Ahmed Shoukry (l’astrologue indien), Abdel Aziz Al Ahmed (Kawara, le voleur de rue), Eskandar Menassa (le traducteur de l’astrologue)
Scénario : Naguib Al Rihani et de Badie Khairy d’après la pièce du premier Si j’étais beau (1938). Musique : Mohamed Hassan Al Shugai, Riad Al Sonbati, Badyah Sadek, Ibrahim Hussein, Mohamed El-Kahlawy
appréciation : 3/5


Gaber est un modeste employé travaillant dans l’exploitation agricole du très puissant Omar Al Alfy. Un jour il découvre dans les comptes du domaine de nombreuses irrégularités. Il en informe la direction. On le licencie aussitôt. Gaber décide de monter au Caire pour trouver du travail. Dans le train il se retrouve en compagnie d’une jeune femme très séduisante et d’un homme à la mine patibulaire. Ce dernier est un chef de gang du nom d’Abdel Majid Satour. Il est recherché par la police et pour échapper à l’arrestation en gare du Caire, il glisse un collier de très grande valeur dans la poche de Gaber. La jeune femme a surpris la manœuvre du voleur. En descendant du train, Abdel Majid Satour est intercepté par la police. La jeune femme en profite pour entraîner chez elle Gaber afin de récupérer le collier. Elle parvient à faire croire au pauvre employé qu’elle est la propriétaire de ce bijou et qu’elle pourrait très bien le dénoncer pour ce vol. Gaber la supplie de n’en rien faire. Cette femme qui se prénomme Berlanta est à la fois amusée et intriguée par sa « victime ». Elle est amusée par sa naïveté mais aussi intriguée par sa ressemblance frappante avec le milliardaire Omar Al Alfy dont elle prétend être l’épouse mais qui vit depuis plus de vingt en Inde. Elle est bien décidée à exploiter cette similitude. En attendant, Gaber se retrouve à la rue, ne sachant où dormir, et c’est la malchance qui le poursuit impitoyablement : il tombe entre les griffes d’un voleur qui le dépouille de tout ce qu’il possède, puis il se retrouve nez à nez avec Abdel Majid Satour. Ce dernier est très heureux de cette rencontre : il a cherché Gaber dans tous les hôtels de la ville afin de récupérer son collier. Quand Satour comprend que Gaber ne l’a plus, il décide de le séquestrer dans son repaire. Il va même le forcer à devenir un voleur comme lui. Un jour, Gaber voit par la fenêtre Berlanta monter dans une voiture. Avec Satour, il décide de la suivre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent devant le palais de la famille d’Omar Al Alfy. Les domestiques qui les reçoivent sont convaincus d’être en présence de leur maître de retour après une si longue absence…


Jeudi 3 novembre à 14h

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)

avec Hoda Soltan (Aïda), Mohsen Sarhan (Rushdi, l’agresseur d’Aïda, et son frère jumeau), Kamal Al Shennawi (Hamdy), Aida Kamel (Mahasen, l’amie d’Aïda), Abdel Rahim El Zarakany (l’ami d’Hamdy), Abdel Aziz Hamdi (le père d’Hamdy), Abdel Hamid Zaki (le directeur de la pension), Zaki Ibrahim (le juge), Thuraya Salem (une danseuse), Neimat Mokhtar (une danseuse), Ibrahim Emara (l’imam de la prison)
Histoire : Fathi Abou El Fadl
Scénario : Henry Barakat
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabji


Hamdy, un jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre, malgré l’opposition de son père. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert. Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…

 

Mercredi 2 novembre à 18h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom (Nargis, la danseuse), Rushdy Abaza (Mujahed), Omar Sharif (Muhasab), Mohamed Kandil (le chanteur), Hassan El Baroudi (le maire du village et le père de Muhasab), Tahani Rashid (Warda, la fiancée de Muhasab), Fathia Ali (la tante de Warda), Nazim Sharawi (Abou Safaan), Hassan Hamed (Hicham), Ali Kamal (un voleur), Kamal Anwar (un voyou), Abdel Ghani El Nagdi (un membre d’équipage), Abdel Hamid Badawy (un villageois), Mahmoud Lotfi (un villageois), Mohsen Hassanein (un voyou)
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab est un jeune homme naïf qui réside en Haute Egypte. Son père, qui est aussi le maire du village, lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouque municipale « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent.
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Mais cette équipée ne fait pas que des heureux. Abu Safaan,possède des voiliers et il craint par-dessus tout la concurrence de ce nouveau bateau à moteur. Avec ses complices, il va tenter de faire capoter le projet des villageois. Parmi les membres d’équipage, il a placé Hicham, l’un de ses hommes. Lors d’une escale dans un village où a lieu la fête du Mouled, Muhasab est fasciné par le numéro de Nargis, une danseuse du ventre. Le lendemain la jeune femme fait son apparition sur le bateau. Elle demande à Muhasab et à Mujahed de l’aider à fuir un beau-père violent. Les deux hommes acceptent de la prendre à bord. Ils ne savent pas qu’elle a été chargée par Hicham de séduire Muhasab et de s’emparer du magot. Si le garçon est une proie facile, en revanche mettre la main sur l'argent des villageois s'avère une entreprise beaucoup plus ardue que prévu. En effet, c'est Mujahed qui l'a caché et il reste très méfiant à l'égard de la jeune femme. Celle-ci décide alors de le séduire. L'ombrageux capitaine succombe à son tour…


Mardi 1er novembre à 18h30

Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)

avec Shadia (Hamida), Salah Kabil (Abbas), Hassan Youssef (le fil de Maître Karsha), Youssef Chabane (Farag), Samia Gamal (Shukria), Hussein Riad (le professeur Darwish), Aqeila Rateb (Adilah, l’amie chez qui vit Hamida), Abdel Moneim Ibrahim (Sangar, un employé de Maître Karsha), Abdel Wareth Asr (Hadj Kamal), Mohamed Reda (Maître Karsha, le propriétaire du café), Thoraya Helmy (Hassaniah, trafiquante de drogue), Adli Kasib (Salim Alwan, l’homme le plus riche du passage), Hussein Ismaïl (Salim Alwan), Hassan El Baroudy (un commerçant), Mahmoud Shoukoko (dans son propre rôle), Tawfik El Deken (Maître Zeita), Victoria Cohen (la voisine)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba
Musique et chansons : Hussein El Sayed, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismaïl
Production : Naguib Ramsès


D'après un roman de Naguib Mahfouz paru en 1947. L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale alors que l’Egypte est toujours occupée par les Britanniques. Hamida vit avec sa mère dans une rue pauvre du Caire. Elle rêve de quitter son quartier pour accéder à une vie meilleure. Abbas le coiffeur souhaiterait l’épouser mais il est trop pauvre. Alors pour accroître ses revenus et obtenir la main de la jeune fille, il se résigne à travailler dans un camp militaire britannique. Malheureusement, Abbas n’est pas le seul homme à convoiter Hamida. Farag, un homme corrompu, s’intéresse aussi à la jeune femme. Il lui propose de quitter le quartier pour se marier. Un jour, Hamida disparaît…






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