samedi 1 octobre 2022

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 14 octobre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Vendredi 14 octobre à 23h

Dérive sur le Nil
d'Hussein Kamal (Thartharah fawq al-Nil - 1971)

avec Adel Adham (Ali Al Saïd), Mervat Amine (Sana), Magda El-Khatib (Samara), Imad Hamdi (Anis Zaki), Ahmed Ramzy (Ragab Al Qadi), Soheir Ramzy (Layla Zidane), Ahmed Tawfiq (Mustafa Rashid), Naemet Mokhtar (Sania Kamal), Salah Nazmy (Khaled Azouz), Ahmed El Gezeiry (le domestique), Aïda El Shahir (chanteuse), Mahmoud Kamal (Abou Sarih)
Adaptation d’un roman de Naguib Mahfouz publié en 1966 (traduction française en 1989)
Scénario : Mamdouh El Leithy
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 5/5


Nous sommes en 1967, pendant la guerre des Six Jours.
Anis Zaki est un vieux fonctionnaire qui travaille au Ministère de la Santé. Il ne supporte plus la société dans laquelle il vit. L’autoritarisme des uns, l’hypocrisie des autres, tout lui fait horreur. Il arpente les rues du Caire en ruminant à voix haute. Beaucoup le prennent pour un fou. C’est un vieux misanthrope solitaire et malheureux qui ne trouve l’apaisement que dans la consommation régulière de hachich.
Un jour par hasard, il rencontre Ragab El-Qadi, un ancien voisin qui est devenu acteur de cinéma. Celui-ci l’invite dans son « Royaume » : c’est une péniche où avec des amis, ils se retrouvent le soir pour fumer le narguilé...


Jeudi 13 octobre à 15h

Le Bon Chemin de Togo Mizrahi (El Tarik El-Moustakim, 1943)

avec Fatma Rouchdi (Soraya, la maîtresse de Youssef), Youssef Wahby (Youssef), Bishara Wakim (le manager de Soraya), Ferdoos Mohamed (la nourrice Oum Abdo), Amina Rizk (Amina, la femme de Youssef), Stephan Rosti (l’amant de Soraya), Mohamed Al Dib (Farid), Ismaïl Yasin (un homme ivre), Mahmoud El Meleigy (Mokhtar Bey), Mohamed Shawky (un employé de la banque), Abdel Meguid Choukry (administrateur de la banque), Menassa Fahmy (administrateur de la banque)
Scénario et dialogues : Togo Mizrahi et Youssef Wahby
Musique : Riad El Sonbati, Mohamed Al Qasabji, Mohamed Fawzi, Badie’ Khairy
Production : Bahna Films


Drame de l'adultère. Youssef est un directeur de banque prospère, un époux attentionné et un père de famille affectueux. C’est aussi un homme droit et scrupuleux. Il veille à la bonne tenue de ses employés et punit sans pitié tout écart de conduite. Pourtant, un jour, il rencontre lors d’une réception, une chanteuse dont il tombe éperdument amoureux. Ils deviennent amants. A partir de ce moment-là, Youssef commence à négliger sa famille et son travail. Il est tout à son nouvel amour sans savoir que sa jeune maîtresse, cupide et volage, va l’entraîner dans une terrible déchéance. Un jour, les administrateurs de la banque chargent Youssef de transporter une grande quantité d’or en Syrie. Il quitte l’Egypte avec Soraya et ses complices. Au Liban, la petite bande a l’idée d’une macabre mise en scène : la voiture de Youssef est précipitée dans la mer pour faire croire à un tragique accident. Soraya et ses complices se partagent le butin et laissent le banquier sans un sou. Celui-ci trouve un emploi au théâtre de Beyrouth…


Mercredi 12 octobre à 17h

À la recherche du scandale de Niaizi Mostafa (Albahth A'n Fediha, 1973)

avec Adel Imam (Magdy), Mervat Amine (Hanan), Samir Sabri (Sami), Hamdi Salem (le père de Sami), Youssef Wahby (le père d’Hanan), Ahmed Ramzy (Fakry), Imad Hamdi (le père de Sana), Zizi El Badraoui (Sana), Mohamed Reda (Abou Sari), Nawal Abou El Foutouh (la femme mariée), Salah Nazmi (le mari de la femme mariée), Tawfik El Deken (Saber), Hassan Hamed (le cambrioleur), Nagwa Fouad (elle-même), Zouzou Madi (la mère de Sana), George Sedhom (Abdel Azim), Mimi Chakib (la mère de Hanan), Angel Aram (Mona), Sayed Ibrahim (le père de Mona), Mohamed Awad (Aziz), Rakia Damati (la secrétaire), Mohamed Farid (le barman), Naguib Abdo (le dentiste)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Samir Sabri et Ahmed Hamouda
Production : Gamal Al-Leithi


Ce film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Magdy quitte son village pour travailler au Caire comme ingénieur. Avant son départ, son père lui donne ses dernières instructions : pour l’honneur de la famille, il faut qu’il se marie au plus vite. Dans la capitale, c’est son collègue Sami qui va l’aider à trouver une fiancée. Celui-ci invite Magdy à l’accompagner dans un club de loisirs qu’il fréquente régulièrement. Le petit provincial repère aussitôt une jeune fille très belle. Il en tombe amoureux fou. Ce sera sa future femme ! Sami lui conseille d’abord de s’assurer qu’elle est bien libre. Après une petit enquête, ils apprennent que la jolie inconnue s’appelle Hanan, qu’elle est célibataire et qu’elle vit chez ses parents. Détail plus embêtant : sa mère souhaite qu’elle épouse l’un de ses cousins.
Sami propose à Magdy une première méthode d’approche. Alors que la jeune femme quitte le parking du club au volant de sa voiture, il s’agit de se jeter devant le véhicule, de rouler sur le capot et enfin de tomber à terre en feignant d’éprouver mille souffrances. Rien ne se passe comme prévu : la chute de Magdy est si maladroite que Hanan n’a aucune pitié pour sa « victime ». Elle est même furieuse. Pire encore : deux jeunes hommes qui ont assisté à la scène prennent notre héros pour un fâcheux sans éducation et le rossent de façon sévère. Evidemment, l’aspirant au mariage et son conseiller ne s’avouent pas vaincus.


Mardi 11 octobre à 15h

La Gitane d’ El-Sayed Ziada (Al-Ghagrya, 1960)
avec Hoda Soltan (Salma), Chukry Sarhan (Fathy), Karima (Maha), Hussein Riad (l’avocat Hosni Shaban), Fatheia Shahin (Hafida, la femme de l’avocat Hosni Shaban), Mahmoud El Meleigy (le gitan Abou Douma), Qadrya Kamal (la femme d‘Abou Douma), Fifi Sayed (Atrysia), Wedad Hamdy (Wedad), Hassan Hamed (le gitan amoureux de Salma), El Sayed Ziada (le bossu), Abdel Salam El Nabolsi (Rouqi), Mahmoud Shoukoko (Abbas), Nagwa Fouad (danseuse)
Scénario : El Sayed Ziada
Musique : Atya Sharara
Production : Aflam Misr Algadida


Hosni Shaban et sa femme Hafida mènent une existence aisée mais il leur manque quelque chose pour être complètement heureux : un enfant. Ils ont adopté Fathy le neveu d’Hosni et, malgré ses fausses couches à répétitions, Hafida n’a pas perdu espoir d’en avoir un à elle. Miracle : cette fois-ci, sa grossesse va à son terme et elle met au monde une petite fille. Dans la maison, c’est l’allégresse. Mais ce bonheur est de courte durée : l’enfant est enlevé dans la nuit et les infortunés parents découvrent au matin un berceau vide. Ils ne savent pas que la ravisseuse est une gitane qui travaille pour eux. Elle a remis le nourrisson à Abou Douma, son mari, qui s’est spécialisé dans le rapt d’enfant. Le même soir, une femme confie aux deux gitans une petite orpheline du même âge que le premier bébé. Abou Douma décide d’en garder une et de revendre l’autre. Peu après, le criminel apprend qu’Hosni et sa femme promettent une très forte récompense à quiconque leur permettrait de retrouver leur enfant. Grâce à un savant déguisement, Il le leur restitue sans éveiller leurs soupçons. Problème : Abou Douma a confondu les deux nourrissons et a remis la petite orpheline à Hosni et à Hafida. Les années passent…


Lundi 10 octobre à 19h30

Une fenêtre sur le Paradis d’Ahmed Diaa Eddine (nafiza alal janna, 1953)

avec Mariam Fakhr Eddine (Samiha Farid), Mohsen Sarhan (Magdy Abdel Hamid), Omar El-Hariri (Tawfiq, le secrétaire de Farid Bey), Abdel-Wareth Asr (Farid Bey, le père de Samiha), Wedad Hamdy (Shalabiya), Zahrat Al Oula (Nadia Hanem, l’amie de Samiha), Thuraya Fakhry (la tante de Samiha), Soheir Fakhry (Aïcha, la sœur de Samiha), Abdel Aziz Al Ahmed (Suleiman), Abbas Rahmy (le médecin), Aziza Badr (la nourrice)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Production : Paul Moradian


Drame. Samiha et son père, Farid Bey, sont les victimes d'un escroc. Celui-ci était le secrétaire particulier de Farid Bey et grâce à sa situation, il a non seulement dérobé la fortune de la famille mais il a abusé de la fille. Le père porte plainte pour le vol mais on préfère ne rien dire concernant le viol. Le secrétaire a fui à l’étranger si bien qu’il échappe à toute condamnation. Samiha donne naissance à une petite fille aveugle. L’enfant est confié à une nourrice qui doit l’élever dans le plus grand secret. Le temps passe. La jeune mère rencontre Magdy, un homme honnête qui l'aime sincèrement, mais elle le repousse pour ne pas avoir à révéler son lourd passé. C’est alors qu’elle apprend le retour en Egypte du père de sa fille…


Dimanche 9 octobre à 23h

Héros de Papier de Nader Galal (Batal Men Warq, 1988)

avec Mamdouh Abdel Alim (Ramy Qashoo), Athar El Hakeim (Sawsan), Salah Kabil (l’inspecteur Adel), Ahmad Bedir (Samir), Amaal Ibrahim (Soheir Wagdi), Youssef Dawood (le directeur de la banque), Hamdy Youssef (vice-ministre de l’intérieur), Youssef El Assal (le réalisateur)
Scénario : Ibrahim Al Garwani
Musique : Hassan Abou Al Souad
Production : Hussein Al Qala


Comédie policière. Ramy Qashoo est un jeune scénariste d’origine paysanne, un peu naïf. Il découvre que son dernier scénario a été volé. Le voleur est un déséquilibré qui a entrepris de commettre tous les crimes imaginés par Ramy. Ce dernier se rend à la police pour qu’elle se lance à la poursuite du fou dangereux et qu’elle l’arrête au plus vite mais l’inspecteur qui le reçoit n’accorde aucun crédit à son histoire. Avec l’aide de Sawsan, une jeune journaliste, Ramy décide de mener lui-même l’enquête...


Samedi 8 octobre à 19h30

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)

avec Tawfik El Deken (le bijoutier Amin), Berlanti Abdel Hamid (Lola, la maîtresse d’Amin), Abdel Moneim Ibrahim (Asfour), Mohamed Abdel Qodoos (le père d’Asfour), Ahmed Farahat (le frère d’Asfour), Zahrat Al Oula (Amal), Gamalat Zayed (la mère d’Asfour), Adli Kasseb (Salem, le rédacteur en chef), Samia Roshdi (la mère d’Amal)
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora
Production : Khalil Diab


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état.
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or.
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré.
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour.
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal…


Vendredi 7 octobre à 19h30

La Fille des Aristocrates d'Anwar Wagdi (Bint Al Akkabir, 1953)

avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Anwar), Ismail Yassin (Chafchaq, le collègue d’Anwar), Zaki Rostom (Shawkat, le grand-père de Layla), Soliman Naguib (l’oncle Toufiq), Zinat Sedki (Alawyat, sœur d’Anwar), Ibrahim Emara (l’avocat), Mohamed Abdel Moteleb (chanteur), Kitty (danseuse), Mohamed Kamel (Idriss le serviteur)
Scénario : Abou Al Saoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Ryad Al Sonbati et Hussein El Sayed
Production : Anwar Wagdi


Layla vit avec son grand-père dans un immense palais. Elle souffre de la solitude qui lui est imposée : les visites et les sorties sont rares. Un jour son grand-père lui annonce qu’il doit s’absenter pour faire le pèlerinage. Il la confie à l’un de ses oncles. Quand celui-ci s’installe au palais après le départ du pacha, il constate que le téléphone fonctionne mal. Il prévient la compagnie des télécommunications qui lui envoie deux réparateurs. Entre Layla et Anwar, l’un des deux ouvriers, c’est le coup de foudre instantané. Le jeune homme cache d’autant moins ses sentiments qu’il pense avoir affaire à l’une des domestiques de la maison.
Dernier film que Layla Mourad et Anwar Wagdi tournent ensemble. Ils divorcent la même année pour la troisième et dernière fois.


Jeudi 6 octobre à 23h

Le Peloton d’Exécution d'Atef El Tayyeb (katibat al iedam, 1989)
avec Nour El Sherif, Maaly Zayed, Mamdouh Abdelalim, Shawqi Shamekh, Salwa Khattab, Aziza Rached, Abdallah Meshref, Ibrahim El Shamy, Ahmed Khalil, Ola Ramy, Samira Mohsen, Hassan Hussein, Adel Hilal, Fayek Azab, Mohamed Radwan
Scénario : Osama Anwar Okasha
Musique : Saïd Hejab et Amar El Sherei


A Suez, un groupe de résistants à l’occupation israélienne est dénoncé et tous ses membres sont exécutés sauf un. Ce survivant est accusé d’avoir trahi ses compagnons et de les avoir volés. Il est condamné à quatorze ans de prison. Après avoir purgé sa peine, l’ancien combattant se lance dans un long et difficile combat pour prouver son innocence.


Mercredi 5 octobre à 19h30

Les Méchants de Houssam Al Din Mustafa (Al-Ashrar, 1970)

avec Rushdy Abaza, Nahed Sherif, Adel Adham, Ibrahim Khan, Salah Nazmi, Amira, Abdel Khalek Saleh, El-Toukhy Tawfiq, Saleh El Aweil
Scénario : Faysal Nada et Houssam Al Din Mustafa
Musique : Baligh Hamdy


Thriller. L’action du film se déroule dans le désert, sur le site d’Alamein qui fut le théâtre de l’un des épisodes les plus fameux de la seconde guerre mondiale. Hatem, Diaa, Irfan sont trois malfaiteurs. Ils viennent de commettre un coup qui leur a rapporté beaucoup d’argent. Hatem et Diaa décident de se débarrasser d’Irfan pour récupérer sa part du butin. Alors qu’ils roulent dans le désert, Hatem plante un couteau dans la nuque d’Irfan et le pousse hors de la voiture. Une fois dans la villa qui leur sert de planque, les deux complices tentent chacun à son tour d’accaparer le magot pour lui tout seul. Mais ils s’aperçoivent que tous les billets qu’ils ont récupérés sont des faux, sans doute une ruse d’Irfan pour les tromper. Hatem retourne à l’endroit où doit se trouver son complice : avec un peu de chance, il n’est pas mort. Une fois sur les lieux, Hatem constate qu’il y a bien des traces de sang sur le bas-côté mais qu’Irfan a disparu. Il ne sait pas qu’il a été secouru par un jeune homme prénommé Khaled qui l’a transporté à l’hôpital. Le blessé demande à son sauveur de prévenir sa fille, Zahra. Il a juste le temps d’indiquer à celle-ci où se trouve le trésor car il meurt peu après. Avec Khaled, la jeune fille va tenter de mettre la main sur l’argent mais Hatem est à leurs trousses…


Lundi 3 octobre à 17h

Le Drogué de Youssef Francis (Al Modmen, 1983)

avec Nagwa Ibrahim (Layla, la fille du docteur Ahmed Halim), Ahmed Zaki (khaled Abdel Hamid), Adel Adham (Docteur Ahmed Halim), Laila Taher (Docteur Souad), Moshira Ismail (Iman), Ihab Nafia (le docteur Samy), Aziza Helmy (une malade), Salah Nazmi (l’antiquaire), Neima El Soghaiar (Mounira), Ahmed Hussein (médecin à l’hôpital), Hafez Amin (un vieux malade), Raafat Maher Labib (Hamada, le fils de Khaled Abdel Hamid), Adib El Trabelsy (le pharmacien)
Scénario : Youssef Francis
Musique :Gamal Salamah
Production : Les films Héliopolis


Le docteur Ahmed Halim qui est psychiatre à l’hôpital fait réparer sa voiture dans un garage tenu par Khaled Abdel Hamid. Ce dernier est un de ses anciens étudiants en médecine mais son amour de la mécanique a été plus forte et il a préféré abandonné ses études. Khaled s’est marié et a eu un petit garçon. Ce bonheur sera de courte durée car la petite famille sera victime d’un terrible accident de la route dans lequel la femme de Khaled et son fils perdront la vie. Pour le survivant, la douleur, physique comme psychologique, est si intense que les médecins lui prescrivent au des doses massives de morphine. C’est ainsi que le jeune homme devient toxicomane et une fois sorti de l’hôpital, il erre dans les rues à la recherche de la drogue dont il ne peut plus se passer. Un jour, il est arrêté par la police qui le confie au docteur Ahmed Halim. Celui-ci le prend en charge dans son établissement. Le docteur a une fille, Layla, qui travaille avec lui. La jeune femme a aussi beaucoup souffert. Son fiancé l’a abandonnée pour une autre femme et il lui a fallu de longs mois pour se remettre d’une terrible dépression. Layla décide d’aider Khaled à sortir de l’enfer dans lequel il vit depuis le décès de sa femme et de son fils…


Dimanche 2 octobre à 19h30

Adieu mon amour d’Omar Gomai (Wadaan Ya Gharami, 1951)
avec Faten Hamama (Fikrya), Imad Hamdy (Rashad), Abbas Fares, Zeinab Sedky (la mère de Rashad), Farid Shawki (Soleiman Effendi, le représentant de la compagnie d’assurance et le deuxième mari de la mère de Rashad), Thuraya Fakhry (la mère de Fikrya), Omar El-Hariri (Shawkat, le beau-frère de Fikrya), Sanaa Samih (une voisine, amie de Rashad), Zaki Ibrahim (Mansour Effendi, le père de Rashad), Aziza Helmy (la confidente), Mahmoud Reda (l’oncle de Fikrya), Shafik Nour El Din (Cheikh Al Hara Tawfiq), Abbas Fares (le vieil officier qui épouse Fikrya), Kitty (la danseuse qui danse sur In The Mood, le standard du musicien américain, Glenn Miller), Lola Abdo (la femme de ménage)
Scénario : Omar Gomai
Musique : Mahmoud Al Sharif et Fathy Qoura
Production : les studios Misr


Drame. Rashad et Fikrya sont deux jeunes voisins qui sont tombés amoureux l’un de l’autre (Faten Hamama et Imad Hamdy qui jouent ces deux jeunes gens ont quand même vingt-deux ans de différence : lors du tournage, l’actrice a tout juste vingt ans mais l’acteur en a quarante-deux !). Ils projettent de se marier mais Rashad est appelé sous les drapeaux. Pour qu’il puisse rester près de celle qu’il aime et poursuivre ses études, il lui faut obtenir un report de son service militaire. Malheureusement son père meurt et sa mère devient la maîtresse d’un escroc qui dilapide tout l’argent de la famille. Rashad tente de protéger sa mère, mais son compagnon parvient à faire échouer la demande de sursis et le jeune homme doit rejoindre son régiment. Plus question de mariage entre Rashad et Fikrya. Les années passent. La jeune femme a fini par accepter d’épouser un vieil officier qu’elle n’aime pas. Elle vit dans l’opulence mais elle n’est pas heureuse. Un jour, elle aperçoit au volant de la voiture de son mari un nouveau chauffeur : c’est Rashad…


Samedi 1er octobre à 19h30

La Famille de Zizi de Fateen Abdel Wahab (Aelit Zizi, 1963)

avec Soad Hosny (Sana), Fouad El-Mohandes (Sabawi), Ekram Ezo (Zizi), Aqeila Rateb (la mère), Ahmed Ramzy (Sami), Layla Sheir (Layla, la fille de l’homme d’affaires), Mohamed Sultan (le réalisateur célèbre), Adly Kasseb (l’homme d’affaires), Salwa Saïd (Fawzia), Omar Afifi (Shabrawi)
Scénario : El Sayed Bedir et Lucien Lambert
Musique : Youssef Shouki
Production : Abbas Helmy


Chronique familiale. Zizi est une petite fille de cinq ans, vive et débrouillarde. Elle nous présente sa famille. Sa mère s’occupe seule du foyer et des enfants depuis la mort du père. Ce dernier lui a légué une pension qui permet de faire vivre toute la petite tribu. Sabawi est le frère aîné. Il est ingénieur et il a transformé sa chambre en atelier où il peut réaliser un tas d’expériences. Il vient d’inventer une machine qui transforme le coton en vêtement. Le deuxième fils est Sami, un étudiant en commerce qui délaisse les études pour les bagarres et les filles. Il tombe amoureux de leur voisine Layla et pour lui plaire, il s’initie au yoga. Et enfin, il y a Sana, la grande sœur qui rêve de devenir une actrice célèbre. Elle rencontre un réalisateur dont on devine très vite les mauvaises intentions…




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