lundi 1 novembre 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 novembre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Lundi 15 novembre à 22h

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)
avec Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (l’amie de Sharbat), Abbas Fares (Haj Abdo, le père de Fathi), Omar el Hariri (Fouad), Thuraya Fakhry (la mère de Sharbat), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Fawzia Mohamed (la danseuse), Hassan El Baroudi (le secrétaire du père de Fathi)
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi
Musique : Attia Sharara, Mohamed Al Mogi (la musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann. Le film comporte d'autres "emprunts", on peut donc s'interroger sur la nature exacte de la participation de Messieurs Sharara et Al Mogi à la musique de ce drame : choix des disques ?)
appréciation : 4/5


Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Dimanche 14 novembre à 14h

Gawaher de Mohamed Abdel Gawwad (1949)
avec Hagar Hamdy (Gawaher, la fille d’Abdul Ghani), Mohamed Kamel El Masry (Abdul Ghani), Mahmoud El Meleigy (Docteur Fouad), Mary Moneib (la tante de Gawaher), Hassan Fayek (Zaqat, un voleur), Ismaël Yassin (Zahul, un voleur), Sana Samih (Sana, l’amie de Gawaher), Mohamed El Dib (Salah), Reyad El Kasabgy (le gangster), Ahmed Amer (le voisin), Ali Reda (Hamdy Bey), Kitty (la danseuse), Abdel Moneim Ismaïl (le policier)
D’après un récit du romancier et nouvelliste Moustapha Lutfi al-Manfaluti (1876-1924)
Scénario : Mohamed Abdel Gawad
Dialogues : Ahmed Shokry
Musique : Doria Galal, Abdel Halim Ali, Mohamed Zaki Nasr


Comédie. Abdul Ghani est un homme fortuné mais excessivement avare. Il impose à sa fille Gawaher une existence austère. Un jour, elle se rend à une fête organisée par son amie Sanah à l’occasion de son anniversaire et rentre chez elle totalement ivre. Son père est tellement choqué de la voir dans cet état qu’il perd connaissance. Toute sa famille est persuadée qu’il est mort. On l’enterre mais il recouvre ses esprits dans la tombe. Il se redresse et voit face à lui deux voleurs. Il est persuadé que ce sont des anges venus le punir de son avarice. Pour s’assurer de leur clémence, Abdul Ghani leur offre sa fortune en échange de la résurrection. Les deux voleurs se gardent bien de détromper le vieillard et acceptent le marché. Celui-ci a une faveur à leur demander avant de retourner sur terre : il souhaiterait avoir un aperçu du paradis. Les deux voleurs le conduisent alors dans un cabaret…


Samedi 13 novembre à 14h

La Gloire et les Pleurs d’Ahmed Badrakhan (Majd wa demoue, 1946)
avec Nour Al Hoda (Douria), Salwa Al Saghir (Sousou, la petite sœur de Douria), Mohamed Fawzi (Hamdi), Bishara Wakim (Handouq), Zouzou Madi (Samiha, la célèbre chanteuse), Amina Sherif (Ihsan, la fiancée de Yahya), Fouad Shafik (Bey Mestakawi), Hassan Fayek (Farid Pacha Fahmy), Thuraya Fakhry (la mère d’Hamdi), Abdel Aziz Khalil (le directeur du théâtre de Tanta), Abd El Fatah El Kosary (le propriétaire), Edmond Tuema (le directeur d’une compagnie), Mahmoud Reda (Hussein Bey Mahmoud), Mohamed Ragheb (le journaliste), Ezzedin Shaqr (Yahya, le fils d’un riche pacha)
Scénario : Youssef Gohar et Ahmed Badrakhan
Musique : Kamel El Shinnawi, Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Saleh Gawdat, Mamoun Al Shinnawi, Abd Al Aziz Salam, Riad El Sonbati, Mohamed Al Qasabji, Mohamed Fawzi, Farid Al Atrache



Comédie musicale. Le puissant Bey Mestakawi est tombé amoureux de la jeune chanteuse et danseuse Douria mais elle a toujours repoussé ses avances. Alors qu’elle se retrouve dans une situation très difficile, elle n’a plus ni emploi, ni logement, elle fait la rencontre de Hamdi, un jeune admirateur qui l’invite chez lui. Prêt à tout pour aider la jeune artiste, il l’accompagne au Caire où il la met en relation avec un directeur de compagnie. Ce dernier est aussitôt conquis par la voix de Douria, il l’engage. Hamdi doit retourner à Tanta pour son travail. Son patron, c’est Bey Mestakawi et quand celui-ci apprend que son employé est devenu un intime de celle dont il voudrait faire sa maîtresse, il décide de les séparer : il fait muter Hamdi à Assouan. Les deux jeunes gens ne se reverront pas de sitôt. Douria se jette alors dans le travail et devient une chanteuse célèbre. Parmi ses nouveaux amis, elle compte Yahia, le fils d’un riche Pacha. Elle est séduite par le jeune homme et on parle déjà de fiançailles…


Vendredi 12 novembre à 18h30

Train de Nuit d'Ezzel Dine Zulficar (Ketar el Lail, 1953)
avec Imad Hamdy (Adel), Samia Gamal (Samia), Stephan Rosti (Aboul Azz), Serag Mounir (Malaty), Soleiman Naguib (l’inspecteur de police), Aly Abd El Al (le directeur du cabaret), Abdel Moneim Ismail (membre du gang d’Aboul Azz), Reyad El Kasabgy (membre du gang d’Aboul Azz), Mohamed Reda (conducteur de train), Fakher Fakher (le second de l’inspecteur), Hussein Issa (membre du gang d’Aboul Azz), Salah Nazmi (membre du gang d’Aboul Azz), Zaki Ibrahim (le père de Samia), Tawfiq Ismaïl (directeur de la gare de Tanta)
Scénario : Stephan Rosti, Ezzel Dine Zulficar, Zaki Saleh
Musique : Ibrahim Saleh
Production : Abdel Hamid Zaki
appréciation : 4/5


Samia aime Adel mais celui-ci disparaît brusquement. Elle croit qu’il l’a abandonnée. Au même moment, son père est plongé dans des difficultés financières inextricables. Pour le sauver, Samia épouse Aboul Azz, un redoutable gangster qui l’oblige à danser dans son club. Mais Adel se manifeste à nouveau. Samia et lui se donnent rendez-vous dans un restaurant. On apprend que l’homme n’avait pas fui mais qu’il avait été blessé dans un accident de la route et qu’il est resté hospitalisé plus de deux mois. Leurs retrouvailles sont brèves car Samia doit retourner au club pour son numéro de danse. Malgré le danger, Adel se présente dans l’établissement. Il retrouve sa bien-aimée dans sa loge. Aboul Azz, caché (fort mal !) dans la penderie, se jette sur Adel et l’assomme. Il s’empare de l’argent que sa victime avait réuni pour venir en aide à Samia et à son père. Une fois le gangster parti, Adel recouvre ses esprits. Les deux amoureux peuvent se confier l’un à l’autre. Samia doit rejoindre ses danseuses sur scène. Dans la salle se trouve Malaty, un ami de son mari. Il est envoûté par la sensualité de Samia.


Autre film à voir :

-à 22h : Le Monstre de Salah Abu Seif (1954), avec Samia Gamal comme dans le film précédent. 


Jeudi 11 novembre à 18h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif (Ahmed), Faten Hamama (Houda), Abdel Halim Hafez (Ali), Ahmed Ramzy (Ramzy), Zahrat Al Oula (Salwa, la cousine d’Ahmed), Zinat Sedky (Zenobia), Serag Mounir (Oncle d’Ahmed), Aziza Helmy (la folle), Saïd Khalil (le médecin), Ibrahim Hechmat (le chirurgien), Ahmed Saïd (docteur Shouqi Yassin), Fifi Sayed (la tante d’Houda), Abel Moneim Ismaël (Monsieur Gomah), Ali Rushdy (le frère de la folle)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi
Production : Helmy Halim
C‘est la deuxième fois qu’Omar Sharif et Faten Hamama se retrouvent pour un tournage. Ils se sont rencontrés l’année précédente sur le tournage de Ciel d’Enfer de Youssef Chahine.


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins trois étudiants, Ahmed, Ramzy et Ali. Ils sont immédiatement conquis par la beauté et la gentillesse de la jeune femme et elle devient aussitôt le quatrième membre de la petite bande. Progressivement, Houda et Ahmed vont être attirés l’un par l’autre, ce qui va provoquer la jalousie de Ramzy. Mais la jeune femme tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…


Mercredi 10 novembre à 22h

Mes amoureux sont nombreux de Kamal Attiya (Habibi Katir, 1951)
avec Ragaa Abdo (Nabila), Souad Ahmed (la mère de Nabila), Abdel Moneim Ismaïl (Ghandour Bey, le propriétaire de la salle de jeu), Kamal El Shennawi (Rouf), Magda (Magda, la sœur de Rouf), Ismaël Yassin (Ismaël, le cousin), Farid Shawki (Farid, le frère de Nabila), Abdel Aziz Al Ahmed (riche propriétaire foncier, père de Rouf), Abdel Halim Khattab (Salim), Samir Ezzat (Samir, un chanteur amoureux de Magda), Fathia Shahin (Anwar, la fiancée de Rouf), Thouraya Fakhry (la mère d’Anwar), Ibrahim Fawzy (le père d’Anwar)
Scénario et dialogues : Abdel Aziz Salam
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Ahmed Abdel Kader


Nabila est une chanteuse célèbre. Elle vit avec sa mère et son frère. Celui-ci est un individu sans scrupules qui prend tout l’argent de sa sœur pour assouvir sa passion du jeu. Nabila a de nombreux soupirants mais c’est en faisant des courses dans un magasin de vêtements qu’elle rencontre l’homme de sa vie. Il s’appelle Rouf et c’est le fils d’un riche propriétaire foncier. Le jeune homme est déjà fiancé mais il ne s’entend guère avec Anwar, sa future épouse : les disputes succèdent aux disputes. L’irruption de Nabila dans sa vie est un miracle : il sait enfin ce qu’est l’amour véritable et il veut épouser celle qui lui inspire un sentiment si tendre. Malheureusement, le frère de la chanteuse a d’autres projets : ses dettes se sont accumulées et pour échapper à la prison, il a promis à son principal créancier la main de sa sœur…


Mardi 9 novembre à 22h

Cimetières meublés à louer d’Ali Abdel Khalek (Madafen Mafrosha Lligar, 1986)
avec Naglaa Fathy (Nabila, la femme d’Ahmed Bachir), Mahmoud Yassin (Ahmed Bachir), Sabrina (la sœur d’Ahmed Bachir), Wael Abdel Latif (le fils d’Ahmed Bachir), Hassan Al Imam (le propriétaire de l’immeuble), Hosny Saqr (un juge), Nagah El Mogy (Khachabah, le trafiquant de drogue), Naima El Soghaiar (Nabawia), Fouad Khalil (directeur des services du logement), Nadia Rafik (la tante de Nabila), Soso Mustafa (la danseuse), Hassan El Asmar (le chanteur)
Scénario et dialogues : Ibrahim Massoud
Musique : Hassan Abu El Saud, Yahya Al Muji
Production : Al Rania Films


Satire sociale. Ahmed Bachir est ingénieur agronome et il a épousé Nabila, une femme issue d’un milieu bien supérieur au sien. Ensemble, ils ont eu un fils. Avec eux, vit aussi la sœur d’Ahmed qui poursuit des études de médecine. L’existence de la petite famille est bouleversé le jour où une décision de justice les contraint à quitter le grand appartement qu’ils louaient. Le propriétaire a prétendu que la vétusté de l’immeuble nécessitait l’expulsion immédiate de tous les locataires. En fait, il souhaite réaliser une opération immobilière très juteuse. Ahmed Bachir et sa famille trouvent refuge dans un meublé d’une saleté repoussante. Nabila ne supporte pas cette situation, il faut trouver un logement décent au plus vite. Mais toutes leurs démarches échouent. C’est ainsi qu’ils vont devoir s’installer dans un bâtiment funéraire d’un cimetière de la ville…


Lundi 8 novembre à 22h

L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar (l’ingénieur), Zaki Ibrahim (le père de l’ingénieur), Faten Hamama (Amina), Zahrat Al Oula (Hanadi), Amina Rizq (Zarah), Edmond Tuema (le professeur de français), Ragaa El Geddawy (la fille du commissaire), Hussein Asar (le commissaire de la ville), Nahed Samir (la femme du commissaire), Abdel Halim Khattab (l’oncle), Mimi Chakib (Zenouba)
Adaptation du roman de Taha Hussein, L'Appel du Courlis (1934)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Gohar
Musique : André Ryder
Production : les films Barakat
Figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps.
appréciation : 5/5


Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes où vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. Cette famille de bédouins mène une existence laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père est un débauché qui dépense tout son argent dans les plaisirs. Un jour, c'est le drame : il est assassiné. L'oncle Khal Jaber ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.. Hanadi doit travailler chez l’ingénieur en charge de l’irrigation tandis qu’Amina entre au service du commissaire de la ville, de sa femme et de sa fille Khadija. Cette dernière a le même âge qu’Amina. Entre les deux jeunes filles, la complicité est totale. Khadija apprend à Amina la lecture et l’ouvre à la culture. Le sort d’Hanadi est moins heureux. Son maître est célibataire et il a profité de son inexpérience pour abuser d’elle.
 

Dimanche 7 novembre à 18h30

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinîh, 1953)
avec Naima Akef (Falafel, mendiante, l’une des héritières), Mahmoud Shoukoko (le Prince, le compagnon de Falafel), Chukry Sarhan (Hosny, jeune ingénieur, fiancé à Wafaa), Abd El Fatah El Kosary (Marzouk, commerçant, l’un des héritiers), Zinat Sedki (Aïcha, l’une des héritières), Mahmoud El Meleigy (Mokhtar, homme d’affaires corrompu, l’un des héritiers), Samira Ahmed (Wafaa, hôtesse de l’air, l’une des héritières), Zouzou Chakib (ancienne danseuse, la femme de Mokhtar), Wedad Hamdy (la femme de Marzouk), Hassan El Baroudy (l’avocat), George Yordanis (l’épicier), Wahba Hasab Allah (l’officier de police), Safa El Gamil (un employé d’Aïcha)
Inspiré d’un épisode des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi
Musique : Philemon Wehbe, Ahmed Sabra, Abdel Fattah Mostafa, Mohamed Kandil, Saleh Gawdat, Izzat El Gahely, Ahmed Sedky
Production : les films Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Samedi 6 novembre à 18h30

L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (al-Zaawgah raqam talata'ch, 1962)
avec Rushdy Abaza (Mourad), Shadia (Aïda), Abdel Moneim Ibrahim (Ibrahim, l’ami de Mourad), Shwikar (Karima, l’ancienne fiancée de Mourad), Hassan Fayek (le père d’Aïda), Shihab Nassim (Kamal), Zeinat Olwi (Nani), Wedad Hamdy, Zeinab Sedky (la mère de Mourad), Mahmoud Lotfi (Abdel Ghafour), Helen (Sonia), Ahmed Amer (le directeur de l’hôtel)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Ali El-Zorkani
Musique : Fouad El Zahry
Production : Gamal El Leithy Films
appréciation : 3/5


Comédie. Mourad est un homme d’affaires qui dirige une usine de textile. C’est aussi un véritable Dom Juan. A Alexandrie, il rencontre Aïda, fille d’un ancien ministre. Il entreprend de la séduire mais celle-ci résiste à ses assauts répétés. Il décide alors de s’attirer les bonnes grâces du père : il l’aide à régler de petites dettes, l’invite au restaurant et lui demande la main de sa fille. Mourad a bien l’intention de divorcer aussitôt qu’il aura obtenu les faveurs de la belle. Aïda ne pouvant lutter contre la coalition formée par son père et son amoureux, finit par accepter le mariage. A peine mariée, elle a la visite de Karima, une ancienne épouse de Mourad qui lui apprend qu’elle est la treizième jeune femme à convoler avec celui-ci.


Vendredi 5 novembre à 18h30

Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
avec Omar Sharif (Hussein), Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Abdel Moneim Ibrahim (Mahrous, un neveu d’Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Hussein Ismaïl (le cuisinier), Gamal Ramsis (le cousin « rocker »), Zeinat Olwy (la danseuse), Hind Rostom, Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking. Aux Etats-Unis, cette pièce avait fait l’objet d’une première adaptation cinématographique en 1926.
Musique : Ahmed Fouad Hassan


Abdel Kader, un riche entrepreneur de Port-Saïd, tente de marier son neveu Hussein, timide et sérieux, à sa fille, Samia, très moderne et dotée d'une forte personnalité. Celle-ci n'est pas du tout intéressée par Hussein. Elle est en revanche très attirée par son autre cousin qui sait chanter et danser. L'oncle va aider Hussein a conquérir le coeur de sa fille. Il est convaincu que Samia tombera amoureuse de son cousin maladroit si on parvient à la rendre jalouse. Il répand la rumeur que Hussein a une liaison avec l'actrice Hind Rostom...


Jeudi 4 novembre à 22h

Le Puits de la Trahison d’Ali Abdel Khalek (Bir El-Khyana, 1987)
avec Nour El Sherif (Jaber Abdel Ghaffar), Ezzat Al Alaily (colonel Ahmed Ezzat), Dalal Abdel Aziz (Ghazala, la femme de Jaber), Hoda Ramzi (Bossi, la secrétaire, agent du Mossad), Abdel Aziz Makhyoun (officier du Mossad), Ahmed Loxer (un dirigeant du Mossad), Marwa Al Khatib (employée du Mossad à Rome), Hosny Abdul Jalil (sergent dans l’armée égyptienne), Mohamed Abu Hashish (Maître Anwar), Tamer Ashraf (Khamis, le fils de Jaber), Ibrahim Masoud (directeur du renseignement égyptien), Ahmed Al Adal (le beau-frère de Ghazala)
Scénario : Ibrahim Masoud
Musique : Mohamed Ali Soliman
Production : Saad Chahab


Jaber est un pauvre homme sans emploi qui vit dans une misérable baraque avec son fils et sa femme. Pour nourrir sa famille, il erre sur le port d’Alexandrie à la recherche de quelques sous ou d’un peu de nourriture. La plupart du temps, il vole, ce qui révulse sa femme. La police finit par l’arrêter. C’est ainsi qu’on découvre qu’il n’a jamais accompli son service militaire. Il est aussitôt affecté dans la marine. Jaber n’y reste pas longtemps. Il déserte et part pour l’Italie avec un faux passeport. Il s’installe à Rome dans un petit hôtel mais ne trouve aucun travail. Il erre dans les rues de la capitale italienne et pour gagner un peu d’argent, il organise des parties de bonneteau. Il est rapidement repéré par la police qui tente de l’interpeller. Il fuit et trouve refuge à l’ambassade d’Israël. Il ne se doute pas encore qu’il vient de faire son premier pas sur le chemin de la trahison au profit d’une puissance ennemie…


Mercredi 3 novembre à 16h

La Mariée du Nil de Fateen Abdel Wahab (A'roos El Nil, 1963)
avec Loubna Abdel Aziz (Hamis, la mariée du Nil), Rushdy Abaza (le géologue Sami Fouad), Shweikar (Didi, la fiancée de Sami), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, le collègue de Sami), Fouad Shafik (Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités), Abdel Khalek Salah (le président de la société pétrolière), Esmat Mahmoud (Layla, l’assistante du docteur Hassan), Hussein Ismaïl (Rashwan, le chef de chantier), Farhat Omar (Docteur Chedid)
Scénario : Kamel Youssef et Saad Eddin Wahba
Sur une idée de Loubna Abdel Aziz
Musique : Ali Ismaïl, Abdul Hamid Abdul Rahman, Ahmed Shafek Abou Auf
Production : Ramsès Naguib


Comédie. Sami est un géologue qui s’installe pour quelque temps à Louxor afin de superviser le forage d’un puits de pétrole en plein milieu d’un site archéologique. Dès sa première journée de travail, il doit affronter le Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités ainsi que son assistante. Les deux personnages tentent de dissuader Sami d’entamer son œuvre de destruction et le menacent d’en informer le ministère. Le lendemain, un autre souci attend le géologue : les ouvriers refusent de continuer à creuser ; ils craignent d’abîmer les tombes qui sont dans le sous-sol et d’être ensuite frappés par la malédiction du Pharaon. Et dernier désagrément : une femme du temps des Pharaons apparaît au milieu des ruines. Seul, Sami peut la voir. Cette séduisante personne est venue du monde des morts pour empêcher tout forage sur le prestigieux domaine construit par ses ancêtres. Elle entreprend de rendre la vie impossible au géologue…


Mardi 2 novembre à 18h30

Le bien aimé inconnu d’Hassan El Seifi (El habib El-Majhoul, 1955)
avec Layla Mourad (Layla), Olwya Gamil (la mère de Layla), Hussein Sedky (le docteur Hussein Yousri), Kamal El Shennawi (Wahid), Mokhtar Othman (le grand-père de Wahid), Serag Mounir (le docteur Mounir), Ragaa Youssef (la danseuse Ragaa), Abdel Salam El Nabolsi (Mehran), Lebleba (la petite sœur de Layla), Thuraya Fakhry (la grand-mère de Wahid), Thuraya Salem (une danseuse), Rashwan Mustafa (le chirurgien), Abdel Ghani El Nagdi (le portier)
Scénario : Abdoul Rahman Al Sharif
Musique : Fathy Qoura, Mamoun Al Shinawi, Riad El Sonbati, Kamal Al Tawil, Mounir Mourad


Drame sentimental. Le docteur Hussein et Wahid son cousin cardiologue se retrouvent dans l’ascenseur avec une inconnue. Celle-ci s’évanouit subitement. Les deux hommes la transportent aussitôt dans le cabinet du docteur Hussein. La jeune femme qui s’appelle Layla reprend conscience. C’était un simple malaise sans gravité. Les deux cousins peuvent alors se rendre dans le cabaret où ils projetaient de passer la soirée. C’est dans cet établissement que danse Ragaa, la jeune artiste dont Wahid est follement amoureux. Quelque temps après, Layla est à nouveau victime d’un malaise. Sa mère fait venir le docteur Hussein qui prescrit une série d’examens. Les résultats sont sans appel : la jeune femme est gravement malade du cœur et ses jours sont en danger. Le docteur Hussein a décidé de tout faire afin de sauver cette patiente pour qui il éprouve des sentiments de plus en plus tendres…


Lundi 1er novembre à 18h30

La Maîtresse de Maison
d’Ahmed Kamal Morsi (Sitt al Bayt, 1949)

avec Faten Hamama (Elham), Imad Hamdy (Nabil), Zeinab Sedky (la mère de Nabil), Mona (Madiha, l’amie d’Elham), Thuraya Fakhry (la mère de Bashir), Mohamed Kamel (Bashir, le serviteur de Nabil), Hosna Suleiman (la servante d’Elham) , Naima Akef (la danseuse), Mahmoud Shoukoko (le chanteur), Soad Mekawy (la chanteuse), Abdel Mona'em Saoudi (le docteur), Zaki Ibrahim (le directeur de la société)
Une histoire d'Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Henry Barakat et Ahmed Kamel Morsi
Musique : Morsi Gamil Aziz, Hiram Ghamarawy, Abdel Aziz Mahmoud, Hassan Al Imam, Izzat El Gahely, Mahmoud Shoukoko


Nabil est un ingénieur qui vit avec sa mère très malade. Un jour, il demande à son médecin de lui envoyer une infirmière parce que sa mère se sent très fatiguée. C’est une jeune femme douce et charmante qui se présente. Elle s’appelle Elham. Au fil de ses visites, Nabil apprend qu’Elham est une jeune fille de bonne famille qui travaille bénévolement comme infirmière pour le Croissant Rouge. Les deux jeunes gens sympathisent et sortent régulièrement ensemble. L’amour s’en mêle et ils se marient. Elham s’installe peu après dans la maison de sa belle-mère. Avec cette dernière, les relations sont tendues. La vieille dame la considère comme une intruse qui veut prendre sa place. Elle essaie de convaincre son fils d’épouser une autre femme car elle croit qu’Elham est stérile. Celle-ci ne supporte plus le comportement de sa belle-mère : elle décide de quitter la maison. Dans sa précipitation, elle tombe dans l’escalier…


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