dimanche 16 février 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 29 février)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Samedi 29 février à 14h30

Saad l’orphelin d'Ashraf Fahmy (saad al-yatim, 1985)
avec Farid Shawki (Al Halbawy), Nagla Fathy (Sabah Badran), Ahmed Zaki (Saad), Mahmoud Morsy (Badran), Tewfik El Deken (Musa), Shwikar (la danseuse Hosni), Karima Mokhtar (Karama), Zizi Mustafa (Zoubah), Mohamed Wafik (Fadel Al Gammal), Sayed Sadek (Abu Kaf), Hosny Abdul Jalil, Dia El Merghany, Nermin Kamal
Scénario : Abdel Hay Adib
D’après une histoire de Yousry El Gendy
Musique : Sami Noseir


Drame. Les parents de Saad ont été tués par Badran, son oncle. Il a été confié à une femme qui l’élève comme son fils. Les années passent. Saad est devenu un jeune homme et il est tombé amoureux de Sabah. Il ne sait pas que cette jeune fille est en fait sa cousine et que son père est le meurtrier de ses parents. Badran ne reconnaît pas non plus son neveu dans cet ouvrier au teint halé et à la moustache noire. Le vieil homme ne veut que le bonheur de sa fille mais Al Halbawy, un chef de clan très puissant veut aussi épouser Sabah. Ce redoutable personnage n’a pas pour habitude de renoncer facilement à ce qu’il désire. Entre les différents protagonistes de ce drame, la guerre est inévitable…


Vendredi 28 février à 16h30

Les Filles d’Eve de Niazi Mostafa (Banat Hawa, 1954)
avec Mohamed Fawzi, Madiha Yousri, Shadia, Ismail Yassin, Zinat Sedki, Abdel Moneim Ismail, Edmond Tuema, Hind Rostom, Abdel Ghany Kamar, Awatef Ramadan, Hassan Hamed, Mohamed Reda, Thuriya Salem, Ragwat Mansour, Salha Kasin, Esther Shattah, Ahmad bali, Shaladimo, Abdel Hamid Badawy, Mary Bay Bay, Fawzeya Ibrahim, Hermine
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa
Musique : Mohamed Fawzi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura
Paroles des chansons : Saleh Gawdat, Abou Al Seoud Al Ebiary
Producteur : Mohamed Fawzi


Comédie musicale. Esmat est la propriétaire des magasins Jeunesse et Beauté. C’est une féministe convaincue : dans sa société, elle n’emploie que des femmes et elle a créé une association qui lutte pour l’égalité entre les deux sexes. Elle ne veut surtout pas entendre parler de mariage au grand désespoir de sa sœur cadette : celle-ci ne pourra épouser l’homme qu’elle aime qu’une fois Esmat mariée. Un jour, alors que la femme d'affaires se rend en voiture à une réunion de son association, elle renverse un cycliste. Plus de peur que de mal : l’homme se relève sans grande difficulté. Il s’appelle Wahid et c’est un artiste peintre. Il se rendait à une exposition pour y présenter une œuvre qui a été abîmée dans sa chute. Esmat veut le dédommager mais Waid refuse : il est ébloui par la beauté de la jeune femme et souhaite faire immédiatement son portrait. Esmat accepte. Ils s’installent au bord du Nil…


Jeudi 27 février à 22h

Triste Oiseau de la Nuit de Yahia El Alamy ( Tayr el leile el hazine, 1977)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Adel), Mariam Fakhr Eddine (la femme d’Hazem), Mahmoud Morsi (Hazem Al-Mughrabi, l’officier de police), Adel Adham (Talat Morgan), Nelly (Iman, la fille d’Hazem), Nazim Sharawi (chef de la police), Salah El Sadani (Samir), Enaam Salosa (Salwa), Mohamed Hamdy (le beau-frère d’Adel), Shwikar (Derya, la femme de Talat)
Scénario : Wahid Hamed
Musique : Fouad El Zahry


Thriller. Adel est condamné pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Le fourgon qui le ramène du tribunal à la prison a un accident. L’homme en profite pour s’échapper. Il va tout faire pour prouver son innocence. Il doit d’abord retrouver la femme avec qui il a passé la soirée au moment du meurtre. Malheureusement, celle-ci est l’épouse d’un célèbre homme d’affaires et elle refuse de témoigner en sa faveur.


Mercredi 26 février à 22h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)
avec Abdel Halim Hafez, Hussein Riad, Shadia, Wedad Hamdy, Zouzou Nabil, Abdel Wareth Asr, Hassan El Baroudy, Zaki Ibrahim, May Ezz El Din, Nabil Al Zakzouky, Ali Abd El Al, Hassan Hamed, Mounir El Fangary, Ragaa Youssef, Mohamed Shawki
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia


Comédie musicale. Allam est un musicien d’âge mûr qui vit à Alexandrie. Il est seul depuis que sa femme l’a quitté. Son vieil oncle Khalil lui confie Galal, son jeune fils, avant de mourir. Allam se consacre entièrement à l’éducation de l’enfant. Il n’oublie pas pour autant sa carrière artistique. Il décide de s’installer au Caire. Après quelques expériences malheureuses, il finit par être reconnu et il prend la direction d’un grand orchestre. Les années ont passé. Galal est devenu un jeune homme. Il a fait des études de droit mais il est passionné par le chant. Il rejoint l’orchestre de son père adoptif. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Siham, une jeune chanteuse. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Le problème, c’est qu’Allam, lui aussi, s’est épris de Siham et rêve de l’épouser…


Mardi 25 février à 18h30

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum, Soliman Naguib, Abbas Fares, Fouad Shafik, Menassa Fahmy, Yehia Chahine, Ferdoos Hassan, Amal Zayed
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…


Dimanche 23 février à 18h30

Sept Jours au Paradis de Fateen Abdel Wahab (Sabaa Ayam fil Janna, 1968)
avec Nagat El Saghera, Hassan Youssef, Amin Elheneidy, Adel Imam, Youssef Fakhr El Din, Shahinaz Taha, Nadia Seif El Nasr, Tawfiq El Deken, Ali Jawhar
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fouad El Zahry, Saïd Mekawi, Mansour Rahbani, Asi Rahbani


Comédie musicale. Pour les besoins d’un reportage, un journaliste propose à une jeune fille pauvre et à son oncle qu’il a rencontrés à Alexandrie de vivre pendant sept jours l’existence des riches. Le couple accepte de mener cette expérience saugrenue. Le journaliste conduit ses deux nouveaux amis au Caire et les installent dans un hôtel luxueux. L’oncle doit se faire passer pour un millionnaire de retour du Brésil avec sa fille Houda. Un article paraît dans le journal pour annoncer leur retour…


Samedi 22 février à 18h30

Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard - 1959)
avec Hind Rostom, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Said Abu Bakr, Zizi Mustafa, Yacoub Mikhail, Ahmed Loksar, Abdel Ghani El Nagdi, Mahmoud Azmy, Naïma Wasafi, Amin Wahba
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5


Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.


Vendredi 21 février à 18h30

Je n’ai que toi d’Henry Barakat (malish gherak, 1958)
avec Farid Al Atrache, Mariam Fakhr Eddine, Amal Farid, Rushdy Abaza, Hassan Fayek, Omar El Hariri, Thuraya Fakhry, Mimi Chakib
Histoire et dialogues : Badie' Khairy
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Ahmed est un chanteur qui a la passion des chevaux et des courses. C’est dans un haras qu’un jour, il retrouve son ami Adel. Les deux camardes ne s’étaient pas vus depuis des années. Adel travaille pour un riche chef d’entreprise et il propose à Ahmed qui est sans le sou de le rencontrer. Ce patron un peu fantasque a un souci : sa fille aînée, Basimah refuse de se marier et les jeunes sœurs de cette dernière sont furieuses car elles sont contraintes de demeurer célibataires tant que leur grande sœur le restera. Lors d’un mariage, la famille et les amis du chef d’entreprise ont l’occasion d’apprécier la sensibilité et la virtuosité du jeune chanteur. Ceci va donner une idée au père de Basimah : il va utiliser le talent poétique d’Ahmed pour amener sa fille aînée à envisager l’amour avec plus de bienveillance…


Mercredi 19 février à 22h

Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi


Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…


Mardi 18 février à 12h30

Monsieur Bahbouh de Youssef Maalouf (Bahbouh Efendi, 1954)
Avec Ismail Yassin, Zahrat Al Oula, Fouad Shafik, Reyad El Kasabgy, Gawaher , Gamalat Zayed, Said Khalil, Rafeaa El Shal, Mohamed Al Dib, Samia Roshdi, Abd El Nabi Mohamed, Mary Ezz El Din, Edmond Tuema, Abdel Ghani El Nagdi, Mohamed Ahmed Al Masry, Fouad Rateb
Scénario : William Basily


Monsieur Babouh et son partenaire Eways Al Ajali sont des marchands de bestiaux installés dans un petit village. Ils décident de prendre quelques jours de vacances pour se rendre au Caire. Depuis longtemps, ils rêvent de rencontrer des jeunes et jolies jeunes femmes comme ils en voient dans les magazines. Les voilà partis dans une vieille voiture branlante, direction la capitale. Ils arrivent à la nuit tombée et leur première visite est pour un cabaret qu’on leur a conseillé. Ils s’installent à une table et assistent au spectacle donné par les danseuses de l’établissement. Ils sont ravis. A côté d’eux, il y a une femme seule assise à une table. Elle semble mal à l’aise. Elle est rejointe par une danseuse qui peu après invite Monsieur Babouh et Eways à partager un verre avec elles. La première jeune femme s’appelle Namat. Elle est veuve et élève seule son fils. Elle a des problèmes d’argent et elle ne peut plus payer son loyer. La danseuse est sa voisine et c’est elle qui lui a trouvé ce travail d’entraîneuse. Monsieur Babouh et Eways sont ses premiers clients…


Lundi 17 février à 22h

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)
avec Hoda Soltan, Rushdy Abaza, Tawkik El Deken, Wedad Hamdy, Abbas Fares, Omar el Hariri, Thuraya Fakhry, Khaireya Khairy, Fawzia Mohamed, Hassan El Baroudi
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi 
Musique : Mohamed Fawzy et Attiah Chararah
appréciation : 4/5



Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Dimanche 16 février à 18h30

Le Tigre d’Hussein Fawzi (Al Nimr, 1952)
avec Naima Akef, Anwar Wagdi, Zaki Rostom, Lola Sedky, Farid Shawki, Elias Moaadab, Kamal Hussein, Aziza Helmy, Riad El Kasabgy, Abdel Moneim Basiony, Eskandar Menassa, Samira Ahmed, Mary Bay Bay, Abdel Ghani El Nagdi 
Scénario : Ahmed Farouk, Hussein Fawzi, William Basile
Musique : Mohamed Abdel Wahab Production : les films Hussein Fawzi
C’est le neuvième film qu’Hussein Fawzi tourne avec l'actrice et danseuse Naima Akef. Cette même année, ils se marient malgré leur grande différence d'âge : elle a 23 ans, il en a 48.


Comédie musicale. Darwiche travaille dans un casino. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. En fait, derrière cette apparence honorable, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. Salah est un policier qui est chargé d’enquêter sur le « Tigre ». Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier. Elle est danseuse et se produit dans l’établissement. Il fait aussi la connaissance de Houda qui est l’une des serveuses. Celle-ci a un frère qui connaît la vraie identité de Darwich. Il s’apprête à tout révéler à la police mais malheureusement, il est tué avant d’avoir pu le faire...




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