dimanche 10 décembre 2017

Les robes du festival international du film de Dubaï

فساتين المهرجان


Image foochia.com

Comme il y a quelques semaines au festival du Caire, celui de Dubaï est l'occasion pour les célébrités invitées de rivaliser en glamour et en élégance. Le résultat est souvent étonnant, parfois heureux parfois moins, comme le montre cette vidéo postée par foochia.com sur sa chaîne youtube. On y voit quelques célébrités du cinéma, de la télévision et de la chanson décrire leur toilette. (reportage réalisé le 6 décembre 2017 lors de la cérémonie d'ouverture du festival.)




Sont successivement interrogées :

Nadine Njeim (actrice libanaise)

Nesreen Yousef Tafesh (actrice syrienne)

Dima Al Jundi (actrice syrienne)

Mays Hamdan (chanteuse et actrice jordanienne)

Donia Samir Ghanem (chanteuse et actrice égyptienne)

Manal Ajaj (couturière syrienne)

Menna Shalabi (actrice égyptienne)

Badria Ahmed (actrice des Emirats arabes unis)

Mai Selim (chanteuse des Emirats arabes unis)

Sheikha Al – Bader (actrice des Emirats arabes unis)

Nevin Madi (actrice syrienne)

Haifa Hussein (actrice bahreïnienne)



mercredi 6 décembre 2017

Festival international du film de Dubaï (Emirats Arabes Unis)

مهرجان دبي السينمائي الدولي بدورته الـ 14



La 14ème édition du Festival international du film de Dubaï débute aujourd'hui, mercredi 6 décembre et se terminera le mercredi 13. Pendant huit jours, seront projetés plus de 120 films venant du monde entier. Le caractère international de la manifestation est toujours aussi affirmé avec plus de quarante langues représentées! 

L'Egypte présentera en avant-première quatre films :


Accouchement Provoqué de Khaled Diab (Talq Senaey)
avec Horeya Farghaly, Maged Elkedwany, Abdelrahman Abo Zhra, Sayed Ragab, Mostafa Khater, Mai Kassab, Bayoumi Fouad
Pour enfin obtenir leur visa américain, un couple décide de donner naissance à leurs jumeaux dans l'ambassade américaine du Caire. 



Kiss me not d'Ahmed Amer (Balash Tbousny du réalisateur du remarqué Ali, la chèvre et Ibrahim)
avec Yasmine Raees, Sawsan Badr, Mohamed Mahran, Aida Riad, Salwa Mohamed Ali
Ce faux documentaire évoque les difficultés d'un réalisateur devant tourner une scène de baiser avec l'actrice vedette de son film qui est une musulmane très pratiquante.  



Fleur de Cactus d'Hala El Koussy (Zahret Al Sabar)
avec Menha El Batroui, Salma Samy, Marwan Alazab, Zaki Abdel Wahab
L'errance de deux femmes dans les rues du Caire à la recherche d'un hébergement.



En Marche Arrière de Noha Adel (Marchedaire)
avec Ahmed Essam, Mona El Namoury, Hanin Hanafy, Shady Hakim, Khaled Mamdouh
Le face-à-face houleux de deux automobilistes, un homme et une femme, pris dans les embouteillages du Caire.







lundi 4 décembre 2017

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 4 au 17 décembre)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée. La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.


Dimanche 17 décembre à 16h

L’Accusée d’Henry Barakat (El-muttahama, 1942)
avec Assia Dagher,  Zaki Rostom,  Ashraf Abaza, Yehia Chahine,  Abdel Aziz Khalil, Abd El Fatah El Kosary
Scénario et dialogues : Fattoh Nashaty et Youssef Gohar


Mélodrame. Un procureur parvient à faire condamner lourdement un trafiquant de drogue. Pour se venger, la femme de ce dernier parvient grâce à deux complices à lui faire croire que son épouse le trompe. Le magistrat, aveuglé par la colère, chasse sa femme du domicile conjugal. Il est bien décidé à éduquer seul leur fils ! La mère injustement accusée erre dans les rues de la ville. Au comble du désespoir, elle se jette dans le fleuve. Un peu plus tard, le procureur apprend la vérité. Il fait rechercher sa femme par la police. On retrouve son sac près du Nil. Pour le mari, il n’y a plus aucun doute : elle est morte, noyée. Il est effondré… 


Samedi 16 décembre à 16h

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
avec Ismail Yassin, Hind Rostom, Ahmed Ramzy, Abd El Fatah El Quossary, Zinat Sedki, Tawfik El Deken
Scénario et dialogues : Abbas Kamel


Comédie. Ibn Hamido est un pêcheur et avec son collègue Hassan, il a décidé de pêcher dans une zone située près de Suez. Cet endroit est le cadre d’un trafic de drogue important. Ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida et ils louent une chambre dans la maison du père des deux jeunes filles. Naturellement, l’amour naît entre les quatre jeunes gens et on parlerait déjà de mariage sans un certain Abaas Effendi qui souhaite épouser Aziza. Pour se débarrasser des deux garçons, le rival d’Hassan cache de la drogue dans leurs affaires et il appelle la police... 


Vendredi 15 décembre à 22h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)

 avec Farid Shawki, Kouka, Said Abou Bakr, Abdel Alim Khattab, Samar Ateia, Ferdoos Mohamed 


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a  eu avec son esclave noire Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie laborieuse auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition.  A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui  a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…


Jeudi 14 décembre à 18h30

Femmes Interdites de Mahmoud Zulficar (Nessa muharramat, 1959)
avec Salah Zulficar, Hussein Riad, Amal Farid, Wedad Hamdy, Amina Rizk, Hoda Soltan


Drame. Tawfiq (Hussein Riad) est un riche commerçant d’âge mûr qui a réussi en affaires. Une seule chose le chagrine : lui et sa femme Hafida (Amina Rizk) n’ont jamais pu avoir d’enfant. Malgré l’amour qu’il porte à son épouse, il décide de prendre une seconde femme. Une entremetteuse à la langue bien pendue (Wedad Hamdy) lui présente Mahasen (Hoda Soltan), une « artiste » de cabaret qui le séduit immédiatement. L’affaire est conclue : sa seconde épouse emménage chez lui. La première doit s’effacer et s’installe dans un autre appartement de l’immeuble. Mahasen est rejointe par sa fille Leïla (Amal Farid), une jolie étudiante dont l’attitude simple et réservée tranche avec le comportement exubérant de sa mère...


Mercredi 13 décembre à 16h

Je crois en Dieu de Mahmoud Zulficar (Amin bi Allah,1953)
avec Aziza Amir,  Madiha Yousri,  Mahmoud El Meleigy,  Ismail Yassin,  Nabil El Alfy, Stephan Rosti, Wedad Hamdy, Kitty
Scénario et dialogues : Aziza Amir, Youssef Gohar, Mohamed El Said Shusha


Drame. Un homme vend son fils nouveau né à une jeune femme mariée à un homme plus âgé. Pour récupérer la fortune de son mari elle a prétendu qu’elle était enceinte et il lui faut maintenant présenter un bébé à la famille . Lorsque la mère s’aperçoit de la disparition de son fils, elle devient folle. Quant au père, il est arrêté par la police et jeté en prison. La porte de la cellule s’est à peine refermée qu’il meurt dans les bras d’un autre détenu à qui il a eu le temps d’avouer son forfait…


Mardi 12 décembre à 18h30

L’Histoire de mon Amour d’Henry Barakat (Kesat Hoby, 1955) 
avec Farid Al Atrache, Iman, Serag Mounir, Abdel-Wareth Asar, Berlanti Abdel Hamid, Wedad Hamdy
Scénario et musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Un chanteur célèbre tombe amoureux d’une jeune aristocrate qu’il rencontre dans une fête.  Celle-ci est en fait amoureuse de lui depuis longtemps mais jamais elle n’avait osé se déclarer.  Ils se fréquentent régulièrement et les parents de la jeune fille sont très heureux de cette relation. Mais le jour où l’artiste veut faire sa demande en mariage officielle il apprend que l’élue de son cœur est déjà fiancée au roi. Le chanteur est fou de chagrin. Il tombe malade…


Lundi 11 décembre à 13h

La Vierge et les cheveux blancs d'Hussein Kamal (Al A'zraa wal Shaar Al Abyad, 1983)
avec Nabila Obeid,   Mahmoud Abdel Aziz, Sherihan, Mariam Fakhr Eddine, Mamdouh Abdel Alim, Mahmoud El Qala'awy
d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus


Dawlat quitte son mari car il est stérile. Elle se remarie avec un jeune homme pauvre qu’elle transforme en homme d’affaires avisé. Mais nouvelle déception pour Dawlat : elle découvre qu’elle aussi est stérile. Elle se résout à adopter une petite fille. Les années passent. La petite fille devient une ravissante adolescente. La situation se complique quand elle tombe amoureuse de son père adoptif.


Dimanche 10 décembre à 18h30

Oum Ratiba d’El Sayed Bedeir (1959)
avec Mary Moneib, Omar El-Hariri,  Abdel Moneim Ibrahim,  Wedad Hamdy,  Mahmoud Shoukoko,  Emad Hamdy, Nagwa Fouad


Comédie. Oum Ratiba et son frère Suleiman vivent sous la coupe de leur frère aîné, Abdel. Celui-ci est obsédé par la sorcellerie. Avec des amis, il organise des séances de magie noire. A l’égard de son entourage, il exerce une tyrannie de chaque instant.  Il interdit même à sa sœur d’épouser leur voisin.  Abdel a prévenu  Oum Ratiba et Suleiman : même mort, il ne les laissera pas en paix ; devenu fantôme, il restera près d’eux pour vérifier qu’ils continuent à obéir à ses ordres. Peu après, il meurt… 


Samedi 9 décembre à 18h30

Poursuite amoureuse de Nagdy Hafez (Moutarada gharamia, 1968)
avec Fouad El-Mohandes, Shweikar, Madiha Kamel, Hassan Mostafa, Abdel MoneIm Madbouly


Comédie. Adaptation de la pièce à succès « Boeing Boeing » du dramaturge français Marc Camoletti (1960). Mounir un contrôleur aérien est un dom juan impénitent qui entretient une relation amoureuse avec cinq hôtesses en même temps. Il a une fiancée officielle, Mona, une hôtesse égyptienne. Cette dernière menace de le quitter s’il ne renonce pas à sa vie de play-boy. Mounir, plein de bonne volonté, demande de l’aide à un psychiatre...


Vendredi 8 décembre à 17h

Un Cœur dans la Nuit d’Adly Khalil (Kalb fi zalam, 1961)
avec Rushdy Abaza,  Nagwa Fouad,  Mohamed Tawfik,  Mahmoud El Meleigy, Iman


Ilham est une jeune fille très modeste qui vit avec sa sœur et sa mère. Elle a un amoureux, Raafat, un garçon sans emploi. Pour Ilham et sa sœur, la situation devient préoccupante : leur mère est tombée malade et il faut trouver de l’argent pour l’opérer. Ilham parvient à réunir la somme demandée par le chirurgien mais leur mère décède pendant l'opération. Peu après, Ilham décroche un emploi dans un grand hôtel. Elle fait la connaissance de Mokhtar, un client d’âge mûr, très riche. Ce dernier qui a récemment perdu sa femme est tout de suite séduit par la personnalité de notre héroïne. Ils se revoient régulièrement et sortent ensemble. Ilham commence à rêver d’un beau mariage qui lui apporterait le confort matériel auquel elle aspire. Peu après, la jeune femme découvre que Raafat a été embauché par Mokhtar…


Jeudi 7 décembre à 16h

Je ne peux pas le faire  d'Ahmed Badrakhan ( ma akdarshi, 1946)
avec Farid Al Atrache, Tayea Carioca, Fouad Shafik, Abdel Salam El Nabolsi, Mohamed Kamel
Musique : Farid Al Atrache
 

Un jeune homme n’a qu’une passion : la musique et le chant. Son père exige qu’il y renonce mais il ne peut se résigner à un tel sacrifice. Quand son père comprend que son fils lui a désobéi, il le chasse de sa maison. Le jeune homme se retrouve dans un petit appartement. Il mène une vie misérable mais il est soutenu par un ami qui croit en lui. Pour vivre, il chante dans une boite de nuit. Là, il fait connaissance d’une danseuse. Les deux jeunes artistes tombent amoureux l’un de l’autre. Cela déplaît au patron de l’établissement. Il renvoie notre jeune chanteur…


Mercredi 6 décembre à 18h30

 L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar, Hussein Ismail, Faten Hamama, Abdelalim Khattab, Mimi Shakib
appréciation : 5/5


Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes. Y vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. C’est une famille de bédouins. Leur existence est laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père mène une vie dissolue. Il est assassiné. Apparaît Khal Jaber, le frère de Zarah : il ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.


Mardi 5 décembre à 16h

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)
avec Hoda Soltan, Mohsen Sarhan, Kamal Al Shennawi, Aida Kamel, Abdelrahim El Zarakany, Hind Rostom


Malgré l’opposition de son père, Hamdy, un  jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme  bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert.  Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…


Lundi 4 décembre à 16h

La Jeune Fille de 17 ans de Kamal Attiya (Bint Sabaatashar, 1958)
avec Zubaida Tharwat, Ahmad Ramzy, Hussein Riad, Zouzou Madi, Abdel Moneim Ibrahim ,Wedad Hamdy 
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes


Safaa, étudiante en droit, est amoureuse de son condisciple Kamal mais son père ne veut pas entendre parler de mariage car la mère du jeune homme loue son appartement à des joueurs de poker. Il demande à son ami Refaat de l’aider à briser cette idylle.






dimanche 3 décembre 2017

Sous le Ciel de la Ville (Tahta Samaa Almadina, 1961)

تحت سماء المدينة
ﺇﺧﺮاﺝ: حسين حلمي المهندس


Hussein Helmy El Mohandes a réalisé Sous le Ciel de la Ville en 1961.
Distribution : Iman (Soad), Samia Roshdi (la mère de Soad), Kamal El Shennawy (Ahmed Kamal), Hussein Riad (Amin Azmy), Zouzou Chakib (Fayqa), Sherin (Bassima), Fatheia Chahine (Sharifa), Nahed Sharif (Layla), Tawfiq El Deken (Wahid), Amira Amir (Mona Hassan), Abdel Hamid Badawy (le portier), Abdel Moneim Basiony (Hamed), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Abdel Moteleb (le chanteur), Dalal (la chanteuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq


Sherin et Iman








Kamal Al Shennawi et Amira Amir

















Iman et Tawfik El Deken

















Hussein Riad












Sherin, Samia Rosshdi, Iman






Résumé

Histoires croisées de trois femmes : Mona, Soad et Bassima
Mona Hassan est devenue la maîtresse de son patron, Amin Azmi, un homme d’affaires corrompu qui lui a promis le mariage puis s’est désisté. Celui-ci vient de signer un contrat avec une société qui va lui faire gagner beaucoup d’argent. Pour conclure l’affaire, il a besoin d’un avocat  qui apporte sa caution. Il se tourne vers Ahmed Kamal, un jeune juriste à peine sorti de l’université. Dans un premier temps, celui-ci refuse. Mais sa fiancée, Soad, a des goûts de luxe et  rêve d’une vie fastueuse. Pour la satisfaire, Ahmed finit par accepter la proposition malhonnête mais lucrative d’Amin Azmi. Soad et Ahmed peuvent se marier.
Bassima vit avec son beau-père qui est tapissier. Les affaires de celui-ci marchent bien et il a coutume de fumer du hachich avec son ami Hamid. Ce dernier est très intéressé par Bassima. Un jour que le beau-père s’est endormi, Hamid en profite pour déclarer sa flamme à la jeune femme qui le repousse. Il se jette sur elle mais  elle lui échappe et se précipite sur son beau-père pour qu’il intervienne. Contre toute attente celui-ci prend la défense de son ami et chasse Bassima de chez lui. La jeune fille erre sans but dans les rues de la ville. Elle est recueillie par un couple de proxénètes, Fayqa et Qarni.
Ahmed regrette de s’être associé à Amin Azmi.  Il se rend dans l’entreprise spoliée par l’escroc et promet de rembourser tout l’argent  indûment perçu.  Cette décision met en rage Soad. Elle décide de retourner vivre chez sa mère et demande le divorce. Ahmed prie son ami Wahid d’intervenir auprès de sa femme pour qu’elle renonce à son projet.  Malheureusement l’ami devient un traître car il souhaite conquérir la jeune femme. Il l’incite à divorcer et à réclamer une pension alimentaire qui lui permettra de vivre comme elle l’entend. Wahid  emmène Soad danser dans un cabaret. Elle revient chez sa mère au milieu de la nuit, totalement ivre. Furieuse, sa mère la frappe violemment. Soad  s’enfuit et s’installe dans un appartement que lui a trouvé Wahid.  Au retour d’une fête, ce dernier tente d’abuser de sa protégée. Elle se débat et s’effondre, inconsciente. La croyant morte, Wahid s’enfuit.  
Amin Amzi envoie sa maîtresse chez Ahmed pour qu’elle récupère des documents.  Mais Mona  sympathise avec l’avocat et lui révèle ce que trame l’homme d’affaires véreux.  Apprenant la trahison de la jeune femme, Amin la chasse de chez lui. C’est ainsi que Mona retrouve Bassima dans l’établissement qu’elle gère pour le compte du couple de proxénètes, Fayqa et Qarni.  Elle lui raconte son histoire. Bassima décide de faire chanter Amin Amzi. Elle se rend ensuite chez Soad qui est complètement seule. La jeune divorcée a essayé de renouer avec Ahmed puis avec sa mère mais les deux l’ont rejetée.  Elle devient à son tour une pensionnaire de Fayqa et Qarni.
 Un jour, la police fait irruption dans la « pension ».  Tout le monde est arrêté. On retrouve les trois héroïnes au tribunal, accompagnées d’Ahmed, avocat de la défense. Dans sa plaidoirie, le jeune homme dénonce  Amir Azmi qui prend conscience du mal qu’il a fait. Même chose pour Wahid qui est venu témoigner en faveur de Soad.  Bref, on regagne le droit chemin et on se réconcilie. Bassima a été condamnée à trois ans de prison mais Mona et Soad ont été acquittées. 




samedi 2 décembre 2017

Shadia en quelques films, en quelques dates

شادية

Nous ne Plantons pas des Epines (1970)

Shadia est l’une des actrices les plus célèbres des années cinquante, soixante et soixante-dix, une figure emblématique de l’âge d’or du cinéma égyptien. Elle a tourné dans plus de 112 films.

Sa carrière commence en 1947 alors qu’elle a tout juste 16 ans. C’est le réalisateur Ahmed Badrakhan qui la découvre lors d’un concours de chant et de comédie qu’il avait organisé pour repérer de nouveaux talents..

Shadia est un pseudonyme trouvé par le metteur en scène Helmy Rafla qui lui donne l’un de ses tout premiers rôles dans Ma Tête est en Vacances (al aql fi agazah, 1947) .

Ma Tête est en Vacances (1947)

Elle va tourner avec les plus grands acteurs de son temps : Rushdy Abaza, Mohamed Fawzy, Anwar Wagdy, Kamal El-Shennawy (avec qui elle va jouer dans plus de 25 films) et Imad Hamdi. Ce dernier fut son premier mari. Il avait vingt ans de plus qu’elle. Leur union durera trois ans. Son troisième mari fut aussi un acteur célèbre : Salah Zulficar avec qui elle jouera de très nombreux films au début des années soixante.. 
Au sommet de sa gloire, elle enchaînera les tournages à un rythme démentiel. En 1952, elle jouera dans treize films ! 

En 1953, elle commence une carrière de chanteuse. Elle se constitue un répertoire pléthorique et ses chansons sont encore aujourd’hui très populaires. En 2011, sa chanson Ya Habibti ya Masr (Mon Amour, Mon Egypte) est devenue l’hymne des révolutionnaires qui se sont dresssés contre Hosni Moubarak. 
Elle accompagnera les grands chanteurs de son époque dans des comédies musicales restées dans la mémoire collective. La plus célèbre d’entre toutes est peut-être L’Idole du Public (Maaboudat El Gamahir) d’Helmy Rafla avec Abdel Halim Hafez en 1967.

L'Idole du Public (1967)

Pendant toue sa carrière, elle va s’illustrer dans la comédie comme dans le drame. On la retrouve aussi bien dans des œuvres légères de pur divertissement que dans des œuvres plus ambitieuses sur le plan artistique.

Parmi ces dernières citons deux adaptations de romans de Naguib Mahfouz  :

Le Voleur et les Chiens (El less wal kilab) de Kamal El Sheikh en 1962

Le passage des Miracles
( Zouqâq Al-Midaq) d’Hassan Al Imam en 1963

Le Voleur et les Chiens (1962)

Mais le public populaire goûtait surtout ses participations dans des comédies où son entrain et sa verve faisaient merveille comme dans : 

C'est toi mon amour (Enta Habibi), une comédie musicale de Youssef Chahine en 1957 

L'épouse n°13 (al-Zaawgah raqam talata'ch) réalisé par Fateen Abdel Wahab en 1962 


L'Epouse n°13 (1962)

A travers ses multiples rôles, Shadia a toujours défendu une certaine idée de la femme. A l’instar de Faten Hamama, elle fut une féministe convaincue qui à l’écran aimait incarner les femmes modernes luttant pour leur liberté et leur dignité. Son talent lui permit de jouer avec la même conviction des personnages féminins issus de toutes les classes sociales, paysannes comme aristocrates et de toutes les conditions, femmes d’affaires comme prostituées. 

Shadia ne s’est guère aventurée dans le monde théâtral. Néanmoins, en 1982, elle monte sur les planches pour la comédie Rayya et Sakina qui connaît un succès phénoménal. La pièce sera donnée pendant plus de trois ans, en Egypte et dans tout le monde arabe. 

Elle tourne son dernier film en 1984, Ne me demande pas qui je suis (La Tasalouni Min Ana) d' Achraf Fahmi.

Ne me demande pas qui je suis (1984)

Shadia met un terme sa carrière artistique en 1986 après une dernière apparition publique lors d’un concert où elle n’interprète que des chants religieux. C’est aussi à cette époque qu’elle décide de prendre le voile.

Elle déclare alors : « Je ne veux pas jouer des rôles de vieilles mamans alors que les gens m’ont toujours vue jouer les jeunes femmes. Je ne veux pas que le public voit les rides sur mon visage. »

Après son retrait, elle se consacre à la religion et à des actions caritatives en direction des orphelins (elle n’a jamais eu d’enfant).

Il y a quelques semaines elle avait été hospitalisée pour un AVC. Elle est morte le mardi 28 novembre 2017.