vendredi 31 décembre 2021

Les réalisateurs : Inas El-Degheidy (née en 1953)

إيناس الدغيدي

Inas El-Degheidy est une réalisatrice, scénariste et productrice égyptienne. Née en 1953 au Caire, elle sort diplômée de l’Institut supérieur du cinéma en 1975. Elle commence sa carrière comme assistante d’Henry Barakat puis passe à la réalisation en 1985 avec Désolé la Loi. Ce film qui réunit Mahmoud Abdel Aziz et Naglaa Fathy raconte le drame d’un couple confronté à l’impuissance de l’homme. Dès ce premier long-métrage, Inas El Degheidy défend une conception du cinéma à laquelle elle restera fidèle tout au long de sa carrière : le Septième Art a une fonction politique et sociale. Il doit aborder tous les problèmes que connaissent les sociétés arabes, même les plus tabous. Le combat d’Inas El Degheidy est avant tout féministe et de film en film, elle dénonce la condition des femmes dans son pays et dans les autres pays arabes. Cela lui a valu d’être régulièrement l’objet de menaces de la part des islamistes. Malgré les risques encourus, elle n’hésite pas à prendre position publiquement sur des sujets « sensibles ». Il y a quelques années elle a notamment défendu la légalisation de la prostitution.

Ses œuvres les plus marquantes sont De la Chair Bon Marché en 1995 et Dantella en 1998, ce dernier film offrant à Yousra l’un de ses plus beaux rôles. La dernière réalisation d’Inas El Degheidy date de 2009 mais elle continue à être une figure populaire en Egypte grâce à la télévision où elle apparaît régulièrement comme animatrice ou invitée d’émissions « people ».


Trois films d'Inas El Degheidy ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Loi, excuse-nous (Efwaan ayuha alqanun, 1985)
avec Nagla Fathy (Houda), Mahmoud Abdel Aziz (Ali), Farid Shawqy (Abdel Qawi, le père d’Ali), Laila Taher (Anayat, l’avocate), Hayatem (Loubna), Sayed Zayan (Salah), Saleh El Aweil (un policier), Ahmed Khamis (docteur Magdy), Shady (un enfant), Nevine (une petite fille), Amal Ibrahim (Thuraya, la sœur d’Houda), Farouk Falawkas (Mahmoud, le beau-frère de Houda), Randa (Suzanne), Ali Azzab (officier de police), Thuraya Ezz Eddin (Zinat, l’épouse d’Abdel Qawi), Shoukry Mansour (le juge), Shaaban Hussein le procureur), Khaled Khattab (Khaled)
Scénario : Ibrahim El Mougy et Inas El-Degheidy
Musique : Omar Khairat
Production : Wassef Fayez


Houda et Ali, deux professeurs de l’enseignement supérieur, ont décidé de se marier. Pour la cérémonie, ils ont invité parents et amis et la fête se prolonge tard dans la nuit. Quand les deux jeunes époux se retirent dans leur chambre, la fébrilité d’Ali est palpable. Il est obligé d’avouer à Houda qu’il souffre d’impuissance depuis de nombreuses années. La jeune femme est certes désarçonnée par cette révélation mais elle refuse toute idée de séparation. Elle veut aider son mari et elle souhaiterait qu’il consulte des médecins. Mais Ali se complait dans sa situation et ne fait rien pour guérir. Les relations entre les deux jeunes mariés se dégradent très vite au point que Houda finit par quitter le domicile conjugal. Ali part à sa recherche et finit par la retrouver chez son père à lui. Qu’Houda ait pu se confier à ce dernier met Ali hors de lui. Il l’entraîne dans une chambre et l’aurait étranglée si son père n’était intervenu. Cette explosion de violence ravive en la mémoire d’Ali un traumatisme infantile qui expliquerait son impuissance…


La Meurtrière (Al Qatila, 1992)
avec Farouk El Feshawi, Eman, Fifi Abdo, Hassan Hosny, Hisham Abdalla, Nadia Rafik, Hamdy Youssef, Tawfiq Al Kurdi, Awatif Tikla, Nahla El Khatib
Scénario et dialogues : Magda Khiralla
Musique : Rageh Daoud
appréciation : 1/5


Une petite fille en sortie scolaire dans un parc se perd. Un jardinier qui l’a repérée l’entraîne dans une cabane et la viole. Un vingtaine d’années plus tard, l’inspecteur Houssam Salem doit se rendre sur les lieux d’un crime. Un homme a été retrouvé mort dans sa voiture. Il a été poignardé dans le dos, comme la victime d’un précédent crime. Après son travail, le policier retrouve son appartement qu’il partage avec sa mère. Souvent il passe chez une fleuriste pour y acheter un bouquet. La fleuriste, madame Ragaa El Sayed est devenue une amie. Alors quand des agents de la ville annonce à celle-ci qu’elle doit fermer son kiosque car il se trouve sur un emplacement illégal, elle s’adresse à Houssam pour qu’il intervienne en sa faveur. Il obtient un délai d’un mois. L’enquête sur les mystérieux crimes se poursuit. On soupçonne d’abord des homosexuels mais cette piste ne donne rien. Le spectateur découvre la vérité avant Houssam : un soir, seule chez elle, Ragaa regarde la télévision qui diffuse un film. On voit un couple qui s’étreint violemment. Un viol ? La fleuriste est bouleversée par le spectacle et sans doute excitée. Tout son corps semble la démanger. Elle revêt une tenue de soirée hyper sexy et se rend dans un établissement de nuit.



De la Chair Bon Marché (Laham Rikhis, 1995)
avec Kamel Al Shennawi (Maître Mabrouk), Fouad Khakik (l’avocat corrompu), Elham Shahin (Tawida), Wafaa Mekky (Nagfa Hanafi), Abdel Hafiz El Tetawy (Cheikh Salem), Abdullah El Katib (Kamel, l’amoureux de Nagfa), Tarek al-Nahry (Zia Jamaan) , Mahmoud Kabil (Hecham), Mohamed Henedy (le chauffeur de taxi), Jihan Salama (Ikhalas), Osman Abdel Moneim (le père de Nagfa)
Scénario : Salah Fouad


Maître Mabrouk travaille dans l’immobilier mais une part non négligeable de ses revenus provient des jeunes paysans pauvres qu’il envoie à l’étranger. Si les garçons sont employés pour leur force de travail, les filles sont mariées à de riches et vieux arabes.
Le film raconte l’histoire de trois victimes de Maître Mabrouk, trois jeunes femmes qui viennent du même village. Il y a d’abord Nagfa Hanafi qui accepte d’épouser Cheikh Salem. Quand elle arrive chez lui, elle découvre qu’il a déjà trois épouses et plus d’une dizaine d’enfants. Ensuite, il y a Ikhalas qui devient la femme d’un homme très riche et dans un premier temps, elle savoure pleinement cette nouvelle existence uniquement dédiée aux plaisirs. Enfin, la troisième, c’est Tawida qui n’a pas accepté d’épouser un homme qu’elle n’aime pas. Elle est placée comme domestique chez un couple qui a l’habitude de recevoir et de faire la fête. Le comportement très libre des hôtes et de leurs invités choque un peu la petite paysanne mais elle s'adapte très vite à son nouveau cadre de vie…


jeudi 30 décembre 2021

Les réalisateurs : Adel Alassar (né en 1955)

عادل الأعصر

Adel Alassar est né en 1955. Il réalise son premier film en 1985, Un Pacte avec une Femme, avec dans les rôles principaux, Madiha Kamel Hussein Fahmy et Adel Adham. Il va tourner dix-sept films pour le cinéma puis après 2003, il se consacrera exclusivement à la réalisation de séries pour la télévision.

En 1993, Adel Alassar réalise La Porte du Diable, l’histoire d’une femme qui pour se venger de son ex-mari enlève la fille de celui-ci. Le rôle principal a été confié à Madiha Kamel mais celle-ci décide de se retirer définitivement du monde cinématographique en plein tournage, contraignant le réalisateur à utiliser une doublure pour les scènes qui restaient à tourner. C’est bien l’unique raison pour laquelle ce film est encore mentionné.


Un seul film d'Adel Alassar a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


la Disparition de Gafar El Masry (Ikhtefaa Gafaar El Masr, 1998)
avec Nour Al Sherif (Gafar), Hussein Fahmy (le diable/Salem), Amr Mahdi (Hamam), Raghda (Halima), Abir Sabri (Angie), Safaa Al Toukhy (Amina), Thuraya Ibrahim (la mère d'Hamam), Yousri Al Ashmawy (Daoud)
Scénario : Basiouny Othman
adaptation de la pièce du dramaturge espagnol, Alejandro Casona, la Barque Sans Pêcheur (1945)
Musique : Rageh Daoud
appréciation : 2/5


Un riche homme d’affaires voit son principal concurrent, Gafar El Masry, connaître les pires difficultés. Les avoirs de celui-ci fondent comme neige au soleil et la faillite se profile à l’horizon. C’est un miracle ! Pas tout à fait. Un personnage étrange se présente devant l’homme d’affaires. Il lui explique qu’il est le diable et qu’il est à l’origine des soucis de son rival. Il peut poursuivre son entreprise de destruction si l’homme accepte de tuer quelqu’un pour son compte. Le chef d’entreprise refuse catégoriquement et met à la porte son visiteur. Ce dernier se rend alors chez Gafar El Masry. Il lui propose le rétablissement de sa situation contre le même petit service. Gafar hésite un peu et puis accepte quand il comprend qu’il n’aura rien à faire mais qu’il lui suffira de vouloir cette mort pour que le meurtre s’accomplisse. La victime est un pauvre pêcheur qui s’appelle Hamam. C’est la nuit et il pleut. Il fait une chute mortelle du haut de la falaise sous les yeux de son épouse. Les jours qui suivent, malgré le retour de sa fortune, Gafar est rongé par la culpabilité. Il entend constamment le cri de la femme de Hamam et croit voir partout son Tentateur. Gafar décide de se rendre dans le village du pêcheur.



vendredi 17 décembre 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 17 au 31 décembre)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Vendredi 31 décembre à 18h30

Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
avec Omar Sharif (Hussein), Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Abdel Moneim Ibrahim (Mahrous, un neveu d’Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Hussein Ismaïl (le cuisinier), Gamal Ramsis (le cousin « rocker »), Zeinat Olwy (la danseuse), Hind Rostom, Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking. Aux Etats-Unis, cette pièce avait fait l’objet d’une première adaptation cinématographique en 1926.
Musique : Ahmed Fouad Hassan


Abdel Kader, un riche entrepreneur de Port-Saïd, tente de marier son neveu Hussein, timide et sérieux, à sa fille, Samia, très moderne et dotée d'une forte personnalité. Celle-ci n'est pas du tout intéressée par Hussein. Elle est en revanche très attirée par son autre cousin qui sait chanter et danser. L'oncle va aider Hussein a conquérir le coeur de sa fille. Il est convaincu que Samia tombera amoureuse de son cousin maladroit si on parvient à la rendre jalouse. Il répand la rumeur que Hussein a une liaison avec l'actrice Hind Rostom...

 
Jeudi 30 décembre à 18h30

Jours et Nuits d'Henry Barakat (Ayyâm wa layâlî, 1955)
avec Abdel Halim Hafez (Yahia), Iman (Samia), Ahmed Ramzy (Raafat, l’ami de Yahia), Serag Mounir (Asim le père de Fathi et le beau-père de Yahia), Mahmoud El Meleigy (Kamal, le père de Yahia), Kamal Hussein (Fathi), Samia Roshdi (la mère de Samia), Thuraya Fakhry (la mère de Fatima), Abbas Rahmy (le procureur), Zeinat Olwi (la danseuse), Aqeila Rateb (Fatima, la mère de Yahia), Soheir El Barouni (Nawal, la sœur de Samia), Abdel Moneim Basioni, Adly Kasseb
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Henry Barakat
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : Films Barakat/Films Abdel Wahab


Drame. La mère de Yahia a divorcé de son père car il était alcoolique. Elle s’est remariée avec un homme qui a un fils du même âge que Yahia. Les années passent et les enfants grandissent. Ils sont très différents l’un de l’autre. A l’université, Yahia est un étudiant modèle apprécié de tous : c’est un garçon raisonnable et généreux, d’humeur toujours égale. Avec son ami Raafat, il fait partie de l’équipe d’aviron du campus et les deux camarades s’entraînent régulièrement sur le Nil. Fathi est tout le contraire : il dort en cours et passe ses nuits à boire dans les cabarets. Yahia fait la connaissance de Samia et en tombe très vite amoureux. Ils sortent souvent ensemble, accompagnés de Raafat et de Nawal, la sœur de Samia. Fathi ne tarde pas à s’immiscer dans le groupe avec une intention bien précise : séduire Samia.
Un soir, lors d’une fête, ivre comme de coutume, il essaie d’embrasser de force la jeune fille mais Yahia intervient. Fathi, furieux, décide de rentrer. Il prend le volant de sa voiture, tandis que Yahia s’installe à ses côtés. Sur la route, le chauffard renverse un piéton mais, lâche et inconscient, il poursuit sa course folle dans la nuit. Raafat qui avec son propre véhicule suivait la voiture de Fathi s’arrête pour porter secours à la victime. La police apparaît. L’ami de Yahia est accusé d’être le responsable de l’accident…


Mercredi 29 décembre à 22h

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)
avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid, le pilote d’avion), Youssef Wahby (lui-même), Naguib Al Rihani (Hamam), Stephan Rosti (le directeur du cabaret), Ferdoos Mohamed (la gouvernante), Soliman Naguib (le père de Layla), Mahmoud El Meleigy (Anwar, le séducteur malhonnête), Abdel Wareth Asr (le secrétaire du père de Layla), Abdel Meguid Choukry (un domestique), Saïd Abou Bakr (le serviteur de Youssef Wahbi), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’école), Zinat Sedki (l’ex-petite amie d’Anwar), Mohamed Abdel Wahab (lui-même), Farid Shawki (un client du cabaret), Nabila El Sayed (une écolière)
Première apparition à l’écran d’Hind Rostom comme figurante. Elle joue dans la première scène du film, le retour d’une promenade à cheval, et elle se tient à la droite de Layla Mourad.
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
Production : Anwar Wagdi
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Hamam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières d’arabe à sa fille, Layla. Cette dernière traite Hamam comme un ami et parvient à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de manifester ses sentiments.
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.

 
Mardi 28 décembre à 18h30

L’histoire d’une vie de Helmy Halim (hikayet el omr kulluh, 1965)
avec Farid Al Atrache (Farid), Leila Fawzi (Layla), Faten Hamama (Nadia), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Maha Sabry (Chouchou), Mohamed Idriss (le serviteur de Farid), Abdel Moneim Ibrahim (Moneim), Abdel Khalek Saleh (le médecin), Farhat Omar (Sami)
Scénario : Helmy Halim
Dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Farid Al Atrache et Johannes Brahms (3ème mouvement de la symphonie n°3)
Production : Ramsès Naguib


Farid est un musicien qui mène une vie intense et insouciante, entouré d’amis. Parmi eux, il y a Layla, une actrice. Elle l’aime en secret mais elle sait qu’il n’est pas disposé à renoncer à sa liberté pour le mariage. Un jour, une jeune femme se présente chez lui. Elle s’appelle Nadia et elle est la fille de son ancien professeur de musique qui vient de mourir. Farid invite l’orpheline à s’installer chez lui. Peu après, le musicien est victime d’un infarctus. Il s’en sort par miracle et c’est Nadia qui s’occupe de lui lors de sa convalescence. Progressivement, Farid tombe amoureux de sa belle infirmière. Il ne sait pas qu’elle est éprise de son jeune frère, Mamdouh, qui est rentré depuis peu de l’étranger…


Lundi 27 décembre à 18h30

Le Faux Millionnaire d’Hassan El Seifi (Al milioneer al mozayaf, 1968)

avec Fouad El Mohandes (l’ingénieur Hamdi/Sayed, le mexicain), Shwikar (Zahra, la femme d’Hamdi), Abdel Monem Madbouly (Hosny, l’avocat), Lebleba (Nifin, la fille du ferrailleur), Abbas Fares (le ferrailleur), Bader Eddin Jamgome (Afifi, le secrétaire), Nagwa Fouad (Samiha), Samir Sabri (Samir), Hassan Mostafa (le robot Mac Mac), Mohamed Shawky (l’huissier), Fifi Youssef (la belle-mère d’Hamdi), Abdel Ghani El Nagdi (l’assistant de l’avocat), Sayed Ibrahim (le policier), Anwar Madkor (le constructeur automobile)
Scénario : Abdel Monem Madbouly, Samir Khafagi, Nabil Gholam
Musique : Helmi Bakr
Paroles des chansons : Fathy Koura
Production : Hassan El Seifi, Société de production cinématographique du Caire


Comédie musicale. Hamdi est professeur à l’Institut National de Recherche mais c’est avant tout un inventeur et sa spécialité ce sont les moteurs automobiles. Il s’apprête à rendre public sa dernière invention : le moteur Nafissa 2900. Pour ses travaux, il s’est endetté auprès d’un ferrailleur qui souhaiterait devenir son partenaire. Hamdi a toujours refusé cette association car il tient à garder son indépendance. Malheureusement, sa situation financière est de plus en plus critique et pour ne rien arranger, son épouse continue à dépenser sans compter. Enfin la présentation officielle de son nouveau moteur a lieu en présence de grands constructeurs internationaux mais la démonstration vire à la catastrophe : le prototype se casse en deux dès le démarrage. Peu après cet échec cuisant, un miracle a lieu : le frère d’Hamdi, exilé au Mexique, vient de mourir et lui lègue toute sa fortune…


Dimanche 26 décembre à 14h

Ismaël Yassin dans la Marine de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassin fil ustul, 1957)

avec Ismaël Yassin (Ragab), Zahra Al Oula (Nadia), Ahmed Ramzy (Mounir), Mahmoud El Meleigy (Abbas Al Zafer), Zinat Sedki (la mère de Nadia), Abdel Wareth Asr (le père de Nadia), Zeinat Olwi (la danseuse), Abdel Moneim Ibrahim (Abdul Bar), Reyad El Kasabgy (le sergent instructeur à bord du navire), Malak El Gamal (l’entremetteuse), Layla Karim (la petite amie de Mounir), Layla Hamdy (épouse d’Abbas Al Zafer), Mary Bay Bay (épouse d’Abbas Al Zafer)
Scénario : Hassan Tawfik et El Sayed Bedir
Musique : Mounir Mourad
Production : Films Memphis/Ramsès Naguib
appréciation : 3/5


Comédie navale. Ragab est un gentil garçon dont le seul défaut est la peur de la mer. Il aime sa cousine Nadia qui est infirmière à l’Hôpital de la marine. Hanfi, le père de Nadia, accepterait que sa fille épouse son neveu, en revanche la mère souhaite que sa fille épouse Maître Abbas Al Zafer, un homme d’âge mûr riche et puissant. Nadia exhorte son amoureux à surmonter sa peur de la mer et l’incite à s’engager dans la marine pour impressionner sa mère. Ragab se rend au centre de recrutement de la Marine. Là, il rencontre deux autres engagés, Abdul Bar et Mounir, avec qui il sympathise tout de suite. Après la visite médicale, les trois jeunes gens commencent leur formation.


Vendredi 24 décembre à 22h

Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amani), Nagwa Fouad (Ragah), Moharam Fouad (Sharif), Khalil Badr El Din (Ramzy), Amal Farid (Layla), Wedad Hamdy (l’admiratrice de Sharif), Hassan El Baroudi (Mustafa), Abdel Ghany Kamar (Abdel Sattar Effendi), Samir Shedid (Magid), Saleh Al-Eskandarani (l’épicier)
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy, Mamoun Al Shinnawi, Attiah Sharara


Drame chanté. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est un immense domaine agricole. Il est reçu par Amani elle-même. Il découvre une blonde très élégante à la voix douce et au regard tendre. Elle est folle de joie de récupérer son collier mais Sharif refuse la récompense promise. Amani, impressionnée par son honnêteté, lui fait alors une proposition : prendre la direction de son exploitation agricole. Le jeune homme accepte mais son arrivée ne va pas faire que des heureux…


Jeudi 23 décembre à 18h30

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)
avec Iman (Nawal), Saad Abdel-Wahab (Sami), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Cariman, Abdel Salam El Nabolsi (Ghourab), Serag Mounir, Mimi Chakib, Nelly Mazlom (Mimi, la directrice de l’école de danse), Thuraya Fakhry (la directrice de l’école), Cariman (camarade de classe de Nawal), Serag Mounir (le père de Nawal), Mimi Chakib (la mère de Nawal)
Histoire : Amin Youssef Ghorab (qui s’est inspiré de Cyrano de Bergerac du dramaturge français Edmond Rostand)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab


Comédie musicale. Sami s’installe au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Il est hébergé par son ami Ghourab. Très vite, il est attiré par Nawal, l’une de ses étudiantes mais il n’ose se déclarer. Malheureusement, Mamdouh, un autre de ses amis, est aussi très intéressé par cette jeune personne depuis qu’il sait qu’elle est la fille d’un industriel fortuné. Pour la séduire, Mamdouh demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Mercredi 22 décembre à 22h

La Fille du Voisin de Mahmoud Zulficar (Bint al-guiran, 1954)
avec George Yordanis (le père de Rita), Shadya (Layla), Zahrat Al Oula (Souad), Fouad El-Mohandes (Jamel), Omar El Gizawy (Antar Abdel Bassat), Abdelsalam El Nabolsi (Roushdy), Kittie (Rita), Thuraya Fakhry (la mère de Layla), Wedad Hamdy, Shafik Nour El Din (le père d’Esther), Gamalat Zayed (la mère d’Antar), Sumaya Tawfiq (Esther), Esther Shattah, Hussain Ismael,Khayria Ahmed, Abdelmonem Basiony, Abdelhamid Badawy (le père de Yousri) , Ibrahim Hechmat, Abdel Mona'em Saoudi, Khristo Kladakis (danseur), Wahba Hasab Allah, Elham Zaki, Aida Kamel (Zinat), Omar El-Hariri (Yousri)
Scénario : Mahmoud Zulficar, Abdel Aziz Salam, Rashad Hejazy
Musique : Ahmed Sedky


Comédie musicale. Jamel est resté un Dom Juan invétéré bien qu’il soit déjà marié avec Souad et qu’il soit père de famille. Il a hérité d’une entreprise et d’une grosse fortune, ce qui lui vaut un certain succès auprès des femmes. Il s’est d’ailleurs constitué un secrétariat exclusivement féminin dans lequel il puise pour ses amours extraconjugales. A la direction de son entreprise, Jamel manque singulièrement de rigueur. En fait, celui qui dirige la société, c’est l’ingénieur Yousri qui à ses moments perdus est aussi auteur de chansons. La passion de Jamel va lui attirer bien des déconvenues : Esther, une ancienne maîtresse le fait chanter en exigeant le mariage et un ancien camarade de classe avec la complicité d’une danseuse a conçu un plan machiavélique pour s’emparer de sa fortune. Malgré cela, Jamel reste incorrigible et il entreprend de séduire une jeune voisine du nom de Layla.


Mardi 21 décembre à 22h

Le Voyage des Jours d’Henry Barakat (Rehlet El Ayam, 1976)
avec Soheir Ramzy (Yasmine), Samir Sabri (Magdy), Mona Gabr (Mona), Hassan Mostafa (Abdo), Wahid Seif (le directeur de troupe), Imad Hamdi (le père de Magdy), Younes Shalaby (Sayed), Ahmed El Gazeiry (Basioni, l’oncle de Yasmine), Nabila El Sayed (Afiza, la femme de Basioni), Maryam Fakhr Eddine (Sonia, la mère de Yasmine), Kadreya Kadry (la tenancière de la maison close), Taghrid El Bishbishy (la femme d’Abdo), Tamer El Masry (le fils de Magdy et de Yasmine), Saleh Al Eskandarani (le portier), Aleia Abdel Moneim (la mère de Mona), Hala El Safi (la danseuse lors du mariage)
Scénario : Farouk Sabry
Musique : Ammar El Sheray et Baligh Hamdy


Comédie sentimentale. Magdy est le fils d’un très riche entrepreneur d’Alexandrie. Il revient d’Allemagne où il a passé plusieurs années pour ses études. Il doit épouser sa cousine Mona pour qui il a beaucoup de sympathie mais dont in n’est pas vraiment amoureux. Un jour, en sortant d’un magasin, il bouscule une jeune femme très séduisante et au fort tempérament. Après un échange de paroles peu aimables, le ton de la conversation se fait très vite plus enjoué, voire complice. On comprend que ce premier entretien est le prélude à une véritable histoire d’amour. La jeune femme s’appelle Yasmine et elle est comédienne dans une troupe de théâtre. Elle a prétendu être issue d’une famille de Pachas. En réalité, après la disparition de sa mère, elle a été élevée par son oncle et sa tante, un couple très modeste qu’elle a perdu de vue depuis des années. De son côté, Magdy n’a pas avoué à sa bien aimée qu’il était le fils d’un homme puissant. Il a prétendu qu’il travaillait comme chauffeur et que son père était un gangster. Ces mensonges ne sont pas un frein à leur amour, bien au contraire, et ils décident de se marier. Magdy veut faire sa demande en bonne et due forme à l’oncle de Yasmine. Cette dernière est obligée de reprendre contact avec son parent. Lui et sa femme travaillent comme domestiques dans une grande villa dont le propriétaire est la plupart du temps à l’étranger. Yasmine demande à son oncle de recevoir Magdy dans la villa et de prétendre qu’il en est le propriétaire. Le vieil homme refuse tout net de cautionner une telle imposture…


Dimanche 19 décembre à 18h30

Les Filles d’Eve de Niazi Mustafa (Banat Hawa, 1954)

avec Mohamed Fawzi (Wahid), Madiha Yousri (Esmat), Shadia (Hekmat, la sœur d’Esmat), Ismail Yassin (Ananas, l’amoureux d’Hekmat), Zinat Sedki (le garde du corps d’Esmat), Abdel Moneim Ismail (l’infirmier), Edmond Tuema (le directeur de la galerie de peinture), Hind Rostom (l’une des secrétaires), Hassan Hamed (le professeur de judo), Mohamed Reda (le modèle en tenue de pêcheur), Thuriya Salem (une danseuse), Hamid Badawy (l’oncle d’Esmat), Fawzya Ibrahim (employée du magasin), Mounria Abdel Mohsen (la directrice du camp artistique)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa
Musique : Mohamed Fawzi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura
Paroles des chansons : Saleh Gawdat, Abou Al Seoud Al Ebiary
Producteur : Mohamed Fawzi


Comédie musicale. Esmat est la propriétaire des magasins Jeunesse et Beauté. C’est une féministe convaincue : dans sa société, elle n’emploie que des femmes et elle a créé une association qui lutte pour l’égalité entre les deux sexes. Elle ne veut surtout pas entendre parler de mariage au grand désespoir de sa sœur cadette : celle-ci ne pourra épouser l’homme qu’elle aime qu’une fois Esmat mariée. Un jour, alors que la femme d'affaires se rend en voiture à une réunion de son association, elle renverse un cycliste. Plus de peur que de mal : l’homme se relève sans grande difficulté. Il s’appelle Wahid et c’est un artiste peintre. Il se rendait à une exposition pour y présenter une œuvre qui a été abîmée dans sa chute. Esmat veut le dédommager mais Wahid refuse : il est ébloui par la beauté de la jeune femme et souhaite faire immédiatement son portrait. Esmat accepte à contre-coeur. Ils s’installent au bord du Nil et en quelques minutes, Wahid réalise un portrait au crayon de sa belle inconnue. Cette dernière, exaspérée par cette situation finit par quitter Wahid en lui laissant un chèque. Grâce à ce chèque, le peintre parvient à retrouver la femme d’affaires. Il se présente au siège de sa société mais elle refuse de le recevoir…


Samedi 18 décembre à 18h30

Coiffeur pour Dames de Fateen Abdel Wahab (Hallak El Sayedat, 1960)
avec Ismail Yassin (Termos), Abdel Salam El Nabolsi (Zizou), Karima (Ahlam), Zinat Sedki (Ashgan, la femme très riche), Stephan Rosti (Rachid, le mari d’Ashgan), Layla Karim (Hoda, l’amie d’Ashgan), Imthethal Zaki (danseuse), Layla Yousry (danseuse), Abdel Ghani El Nagdi (Oukal), Khayria Ahmed (Amina), Mahmoud Lotfi (le père de Zizou), Gamal Zayed (la fiancé d’Oukal et la servante d’Ashgan)
Scénario : Abdel Salam El Nabolsi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Production : les films Abdel Salam El Nabolsi


Comédie. Zizou, Termos et Oukal viennent de terminer leur service militaire. Ils reprennent la vie civile. Zizou travaille dans le salon de coiffure de son père et Oukal a repris son métier de vendeur ambulant. Termos reste sans emploi. Pour lui venir en aide, Zizou a l’idée de créer une nouvelle division dans son salon et c’est son ami qui en aura la responsabilité : il s’occupera des animaux. Un jour, une femme très riche contacte Zizou et Termos sur les conseils de sa servante qui est aussi la fiancée d’Oukal. Elle souhaite faire coiffer son petit chien de compagnie. Quand les deux amis pénètrent dans le palais de la dame, ils sont impressionnés par le luxe du lieu. Mais ils comprennent très vite qu’ils sont tombés en pleine crise conjugale. Le mari souhaite épouser une très une jeune femme et la dame enrage de devoir s’effacer devant celle qu’elle considère comme une petite intrigante. Zizou lui propose de changer sa coiffure afin que son mari la trouve à nouveau désirable et oublie les autres femmes. Mais c’est un échec. La dame alors a une idée : elle invite à une soirée Zizou et le fait passer pour un richissime propriétaire de puits de pétrole. Et cette fois-ci, ça marche : la maîtresse de son mari se jette dans les bras du faux millionnaire…


Vendredi 17 décembre à 18h30

La Maison n°13 de Kamal El Sheikh (Al-Manzel Raqam 13, 1952)
Faten Hamama (Nadia, la fiancée de Sharif Kamal), Imad Hamdy (Sharif Kamal), Lola Sedky (Sonia Chahine, la maîtresse du docteur Assim Ibrahim), Mahmoud El Meleigy (le docteur Assim Ibrahim), Tawfik Ismail (Saber Amin), Serag Mounir (l’enquêteur), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharif Kamal), Wedad Hamdy (la femme de chambre de Nadia), Zaki Ibrahim (le père de Nadia), Fawzia Mostafa (l’infirmière), Alia Ali (la danseuse)
Une histoire de Kamel Attya et de Kamal El Sheikh
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Production : les Studios Misr


Thriller. Un homme arrive en voiture près d’une villa isolée. Il se gare devant le portail et sort de son véhicule. Il gravit les marches qui mène jusqu’à la porte d’entrée. Il sort une clé de sa poche et l’introduit dans la serrure. La porte s’ouvre, il entre. L’individu se retrouve face à un autre homme qui lit son journal. Il l’abat de plusieurs coups de revolver. On retrouve dans son lit le meurtrier qui vient de se réveiller. Il s’appelle Sharif Kamal et il vit avec sa mère dans un grand appartement. On comprend que la scène du meurtre était un rêve. Mais Sharif reste troublé par ce rêve étrange dont les moindres détails lui sont restés en mémoire. Son malaise grandit encore quand il constate qu’il a une blessure à la main et que dans sa poche, il y a une clé qui ne lui appartient pas. Il se précipite à la clinique du docteur Assim Ibrahim, un psychiatre qui le soigne pour troubles nerveux. Il ne sait pas que c’est ce dernier qui par hypnose lui a ordonné de commettre ce crime car en effet, il a bien tué cet inconnu, ce n’était pas un rêve…



Les réalisateurs : Abdel Moneim Shoukry (1922-1998)

عبدالمنعم شكري

Abdel Moneim Shoukry a fait des études d’histoire mais dès les années quarante, il se tourne vers le cinéma. Il commence sa carrière comme accessoiriste et décorateur. A partir de 1949, il devient l’assistant de grands réalisateurs de l’époque. Dans les années soixante, il se rend en Europe et en Union Soviétique pour parfaire sa formation de cinéaste et de retour en Egypte, il tourne son premier film, Jeunes Mariés, Ne Pas Déranger avec Hassan Youssef et Nahed Sherif (1968).
Il va réaliser dix-huit longs-métrages et un grand nombre de séries pour la télévision. L’essentiel de sa production est constituée de comédies sans grand relief, voire, pour certaines, d’une rare médiocrité.


Trois films d'Abdel Moneim Shoukry ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Bonjour, ma chère épouse (sabah al khayr ya zawjati aleaziza, 1969)
avec Salah Zulficar (Hassan), Nelly (Samia), Taheya Carioca (la mère de Samia), Nabil El Hegrassy (Hanafi), Fathia Shahin (la directrice de l’école), Fahmy Amman (Oncle Rajab), Kawthar El Assal (Karima, une employée de la société), Hussein Ismaïl (le directeur du bureau de placement), Layla Yousry (une baby-sitter), Hassan Hussein (le portier), Wasila Hussein (une collègue de Samia), Seif Allah Mokhtar (le passager dans le bus), Zeinat Olwy (la danseuse)
Scénario : Sami Amin
Musique : Ahmed Abou Zeid
Production : les films Samaha
appréciation : 3/5


Hassan occupe un poste de direction dans une entreprise. C’est un homme très rigoureux qui ne supporte pas que ses subordonnés arrivent en retard au bureau. Samia, sa femme, est institutrice. Tous les deux forment un couple heureux et ils ont hâte après une longue journée de travail de se retrouver dans leur petit appartement pour une soirée en amoureux. Leur bonheur n’est troublé que par les visites de la mère de Samia. Celle-ci n’a jamais vraiment accepté ce mariage car elle souhaitait que sa fille épouse un cousin. Elle ne rate pas une occasion pour manifester son hostilité à l’égard de son gendre. Tout se complique quand arrive l’enfant. Samia a le plus grand mal à concilier ses impératifs professionnels avec ses devoirs maternels. Dans un premier temps, elle est obligée de faire appel à sa mère qui s’installe chez eux avec son neveu...



Criminel à l’essai (Mogrem Taht Al-Ekhtebar,1969)
avec Hassan Youssef (Medhat Souleiman), Nelly (Nadia), Soheir El Morshedi (Aziza, la maîtresse d’Abdel Maqsoud), Hassan Hamed (Abdel Maqsoud/l’acteur Fawzi Salem), Hassan Mostafa (Abdel Khaleq, le producteur), Nabil El Hagrassy (le réalisateur), Seif Allah Mokhtar (Barai’), Hassan Hussein (le photographe de presse), Ahmad Abu Abiya (un membre du gang d’Abdel Maqsoud), Salama Elias (le directeur de la prison), Lola Mohamed (la danseuse), Mohamed El Helwa (un membre du gang), Galal El Masry (l’assistant du metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le portier de la société de production)
Scénariste : Ahmed Abdel Wahab
Musique : Salah El Din Mustafa



Abdel Maqsoud est un dangereux chef de gang. Lui et ses hommes sont poursuivis par tout un groupe de policiers et ils se retrouvent piégés dans la montagne. Abdel Maqsoud n’hésite pas à sacrifier ses hommes pour sauver sa peau. Le lendemain sa mort fait les gros titres de la presse. Il aurait péri dans l’incendie de sa voiture. En fait, c’était un stratagème d’Abel Maqsoud pour pouvoir vivre tranquillement dans la clandestinité avec sa maîtresse. Les seuls à le savoir, ce sont ses anciens complices qui sont bien décidés à se venger. Lors de l’affrontement avec la police, un jeune journaliste était présent sur les lieux avec son photographe. Il s’appelle Medhat Souleiman et l’histoire de ce terrible gangster l’a tellement impressionné qu’il décide d’en tirer un scénario. La maîtresse d’Abdel Maqsoud sera jouée par Nadia, sa fiancée qui travaille comme dompteuse et acrobate dans un cirque. Pour interpréter le gangster lui-même, il a trouvé un acteur du nom de Fawzi Salem. Il n’a aucun talent et il est d’une intelligence médiocre mais c’est le parfait sosie du héros. Dans sa planque, Abdel Maqsoud apprend le projet du film et pour en savoir plus, il fait enlever l’acteur qui doit jouer son rôle. Quand celui-ci lui révèle le cachet qu’il touchera pour sa prestation, le vrai gangster décide de séquestrer son double et de se présenter à sa place dans les bureaux du producteur…

Notre avis : l’idée de départ du scénario n’est pas mauvaise : un gangster en cavale joue dans un film qui évoque sa propre histoire mais le tournage sera bouleversé par le caractère très mouvementé de son existence. On devine les potentialités comiques d’une telle situation mais le résultat est bien décevant. On se retrouve devant une petite comédie mal filmée et mal jouée. Le double rôle du gangster et de son sosie a été confié à Hassan Hamed plutôt habitué aux seconds rôles et le film a sans doute pâti de son jeu limité. Mais le plus gênant ce sont les gags gâchés par une réalisation d’une rare maladresse. Dans le rôle de la maîtresse du gangster, Soheir El Morshedi constitue la bonne surprise de cette comédie mais c’est bien la seule.


L'Important, c'est l'Amour (Al Mohem El Hob, 1974)
Adel Imam, Sayed Zayan, Nahed Sherif, Samir Ghanem, Imad Hamdi, Safaa Abou El Saoud, Osama Abbas, Ahmed Nabil, Zizi Moustapha, Louis Youssef, Mohamed Shawky
Scénario : Farouk Saïd
Musique : Taghrid El Beshbishy
appréciation : 2/5


Shahinaz (Nahed Sherif) est une fille de bonne famille qui est atteinte d’alcoolisme sévère. Elle est suivie par le docteur Fekry (Imad Hamdi), Celui-ci doit s’absenter et il confie sa malade à son assistant Fahmy (Adel Imam) qui a pour consigne de ne jamais la contrarier et de satisfaire ses moindres désirs. Shahinaz tombe amoureuse de Fahmy qui est pourtant déjà fiancé à Nanahé (Safaa Abou El Saoud). Pour continuer à voir elle-ci en présence de Shahinaz, il la fait passer pour sa sœur. Il n’empêche qu’il doit se plier à tous les caprices de la patiente de son patron et la situation devient explosive quand celle-ci lui demande de l’épouser et qu’il accepte.


jeudi 16 décembre 2021

Bonjour, ma chère épouse (sabah al khayr ya zawjati aleaziza, 1969)

صباح الخير يا زوجتي العزيزة
ﺇﺧﺮاﺝ : عبدالمنعم شكري


Abdel Moneim Shoukry a réalisé Bonjour, ma chère épouse ! en 1969.
Distribution : Salah Zulficar (Hassan), Nelly (Samia), Taheya Carioca (la mère de Samia), Nabil El Hegrassy (Hanafi), Fathia Shahin (la directrice de l’école), Fahmy Amman (Oncle Rajab), Kawthar El Assal (Karima, une employée de la société), Hussein Ismaïl (le directeur du bureau de placement), Layla Yousry (une baby-sitter), Hassan Hussein (le portier), Wasila Hussein (une collègue de Samia), Seif Allah Mokhtar (le passager dans le bus), Zeinat Olwy (la danseuse)
Scénario : Sami Amin
Musique : Ahmed Abou Zeid
Production : les films Samaha

Salah Zulficar et Nelly






Fathia Shahin



Kawthar El Assal



Nelly et Salah Zulficar



Nabil El Hegrassy



Taheya Carioca



Hussein Ismaïl



Salah Zulficar et Fahmy Ammam

















Résumé

Hassan occupe un poste de direction dans une entreprise. C’est un homme très rigoureux qui ne supporte pas que ses subordonnés arrivent en retard au bureau. Samia, sa femme, est institutrice. Tous les deux forment un couple heureux et ils ont hâte après une longue journée de travail de se retrouver dans leur petit appartement pour une soirée en amoureux. Leur bonheur n’est troublé que par les visites de la mère de Samia. Celle-ci n’a jamais vraiment accepté ce mariage car elle souhaitait que sa fille épouse un cousin. Elle ne rate pas une occasion pour manifester son hostilité à l’égard de son gendre. Tout se complique quand arrive l’enfant. Samia a le plus grand mal à concilier ses impératifs professionnels avec ses devoirs maternels. Dans un premier temps, elle est obligée de faire appel à sa mère qui s’installe chez eux avec son neveu. Le soir, tous les deux jouent au backgammon tandis que Samia et Hassan tentent de dormir. Et ce qui irrite le plus le mari dans cette nouvelle situation, c’est qu’ils ont dû mettre entre parenthèses leur vie de couple. Heureusement, la cohabitation ne dure pas. Après un intermède pendant lequel Hassan prend un congé pour s’occuper de son fils, Samia trouve enfin une baby-sitter mais celle-ci se comporte en véritable souillon et met à sac l’appartement. Les jeunes parents préfèrent s’en débarrasser au plus vite. Une seconde baby-sitter fait son apparition mais elle a un gros défaut aux yeux de Samia : elle est très jolie et elle porte des tenues qui ne cachent rien de ses charmes. Pour l’épouse, c’est insupportable : elle est renvoyée. Hassan pense avoir trouvé la solution. Il embauche un vieux domestique mais celui-ci est si faible et si fatigué qu’il est incapable de faire quoi que ce soit. D’autres servantes vont se succéder mais à chaque fois c’est un même constat d’échec. Hassan et Samia finissent par en convenir tous les deux : pour que leur couple retrouve un équilibre et que leur vie de famille soit enfin heureuse, il faut que Samia cesse de travailler dans son école. Elle démissionne mais ouvre une crèche avec l’aide de sa mère et de son cousin. Elle pourra ainsi concilier travail et vie de famille.


Critique

Dans Bonjour, ma chère épouse, le téléspectateur français retrouvera un peu le ton de la série les Saintes Chéries que diffusa l’O.R.T.F à partir de 1965 et qui évoquait sur le ton de la comédie légère la vie quotidienne d'Ève et Pierre Lagarde, un couple de Français moyens.

Abdel Moneim Shoukry nous offre ici un film divertissant bien mené avec, dans les rôles principaux, Salah Zulficar et Nelly qui jouent avec énergie les jeunes parents débordés. Leur complicité est réelle et le couple qu’ils forment est tout à fait crédible bien que Nelly sorte à peine de l’adolescence, elle a tout juste vingt ans lors du tournage du film et que son partenaire en ait quarante-trois ! 23 ans les séparent mais si cette différence d’âge n’apparaît pas à l’écran, on le doit sans doute à leurs talents respectifs . Il est vrai que malgré son jeune âge, Nelly n’est plus une débutante en 1969 : elle tourne son premier film en 1953, à l’âge de quatre ans ! Dans les seconds rôles, on louera la prestation de Taheya Carioca qui est toujours épatante en belle-mère maussade et cynique.

Bien sûr, il y a des gags convenus notamment dans la séquence où l’on voit le jeune père s’occuper seul de son enfant : une série de maladresses trop prévisibles pour être vraiment drôles. Mais reconnaissons à cette comédie le mérite de poser la question du travail féminin et de la répartition des tâches au sein du couple et sur ce sujet le scénariste fait preuve d’une certaine audace pour l’époque, puisque le héros ne rechigne pas à s’occuper du ménage et du bébé et même consent à s’absenter de son travail pour que son épouse puisse exercer le sien.

Ce n’est pas la première fois que Salah Zulficar incarne le mâle égyptien qui voit ses habitudes bouleversées par la situation professionnelle de son épouse. En 1966, dans Ma Femme, directrice générale de Fateen Abdel Wahab, il joue un cadre qui ne sait comment gérer le fait que sa femme soit devenue la dirigeante de son entreprise.

Alors Bonjour, ma chère épouse, une comédie féministe ? Dans un sens oui, et justement le film vaut surtout pour ses nombreux portraits de femmes, des portraits d’égyptiennes ordinaires (les collègues de Samia, la secrétaire d’Hassan, les employées de maison etc.) mêlant avec une certaine finesse, humour et empathie.

Remarque cinéphilique : au début du film, le héros rentre chez lui après une journée de travail. Il traverse la ville et en chemin il achète une énorme pastèque. Cette situation a semble-t-il inspiré Mohamed Khan puisqu’il la reprend à son compte pour son célèbre court-métrage La Pastèque (1972).

Appréciation : 3/5
***

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin


jeudi 2 décembre 2021

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 2 au 15 décembre)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.

Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine  fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.


Mercredi 15 décembre à 18h30

Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Fakher Fakher, Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Scénario : Youssef Wahby
Une histoire inspirée du Cid, la célèbre tragédie du dramaturge français Pierre Corneille (1606-1684)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse réputation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par Inayat, l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger…
Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film, ce qui contraint Youssef Wahby à modifier le dénouement de son scénario.


Mardi 14 décembre à 18h30

La Chanson de mon amour d’Ahmed Badrakhan (Lahn Hobbi, 1953)
avec Farid Al Atrache (Ali), Sabah (Banilia, la fille du professeur de musique), Hussein Riad (Ramzy, le vieux professeur de musique), Zouzou Chakib (Aroua, la femme du professeur de musique), Ismail Yassin (Manzoum), Abdel Salam Al Nabulsi (le peintre Abou Zayd), Mahmoud El Meleigy (Shawki, le propriétaire du théâtre et l’amant d’Aroua), Zaki Ibrahim (le propriétaire du casino), Abbas Rahmy (l’homme chez qui Ali et Banilia doivent chanter), Layla Al Jazarya (Nora, la danseuse), Abdel Hamid Zaki (le propriétaire de la boutique d’instruments de musique), Liz et Lynn (danseuses)
Scénario : Ahmed Badrakhan
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache. On peut aussi entendre des extraits de Carmen, l’opéra du compositeur français Georges Bizet.
Production : les films Farid Al Atrache


Comédie musicale. Ali est un musicien sans le sou. Depuis des mois, il ne parvient plus à payer le loyer de la petite chambre qu’il loue au sous-sol d’une grande maison. Cette demeure appartient à Ramzy, un vieux professeur de musique très malade et à sa femme. Cette dernière ne porte pas Ali dans son cœur et souhaite l’expulser au plus vite. De son côté, le jeune musicien craint par-dessus tout de devoir quitter son logement : il s’entend très bien avec le professeur de musique et il est amoureux de sa fille, Banilia. Mais la mère de famille qui par ailleurs entretient une relation adultère avec un directeur de théâtre ne lui manifestera aucune indulgence. Alors qu’Ali passe la soirée à l’extérieur, sa chambre est louée à un peintre et quand il regagne son logis, passablement éméché, il tombe nez à nez avec le nouveau locataire. Le ton monte très vite mais les deux artistes finissent par s’entendre et conviennent de se partager la chambre. Peu après, Banalia, qui à l’occasion chante dans des fêtes privées, invite Ali à se joindre à elle pour animer une réception chez un particulier. Malheureusement, Ali a « emprunté » un smoking qui ne lui va pas du tout et dès qu’il apparaît, tous les invités s’esclaffent tandis que les musiciens de l’orchestre expriment leur indignation. Le propriétaire des lieux le chasse aussitôt…


Lundi 13 décembre à 18h30

La Mère de la Mariée d'Atef Salem (Oum el Aroussa, 1963)

avec Youssef Chaban (Galal), Madiha Salem (Nabila), Taheya Carioca (Zeinab), Imad Hamdi (Hussein), Abdel Rahman Al Arabi (Murad), Samira Ahmed (Ahlam, la fille aînée), Adly Kasseb (Mustafa, le père de Galal), Soleiman El Gendy (Sami), Inas Abdullah (Sawsan), Atef Makram (Munir), Khayria Ahmed (Fawzia, l'amie d'Ahlam), Ihsan Sherif (la mère de Jalal), Hassan Youssef (Shafiq)
Scénario : Abdel Hay Adib
Histoire : Abdel Hamid Gouda El Sahar
Musique du générique : Jungle Drums de Marty Gold
Production : Naguib Khoury
figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien.


Comédie. Zeinab et Hussein sont les parents d’une famille nombreuse qui compte sept enfants. La vie quotidienne n'est pas toujours facile. La mère doit répondre aux incessantes sollicitations de tous ses enfants et n'a pas un instant à elle. Heureusement le père, toujours tendre et attentionné fait tout son possible pour l'aider. Hussein est agent comptable dans une entreprise nationalisée. Son petit salaire ne permet aucune folie. Dans cette famille, on vit modestement mais l'amour ne fait jamais défaut et cela suffit au bonheur de tous. Un événement va soudain tout bouleverser. Lors des fiançailles de l'une de ses amies, la fille aînée rencontre un jeune garçon de bonne famille. C’est le coup de foudre immédiat. Ils veulent se marier. Tout irait pour le mieux si les parents du futur époux ne formulaient pas des demandes extravagantes. Zeinab et Hussein sont embarrassés : il leur faut trouver au plus vite les fonds qui leur permettront d’organiser des noces dignes des deux familles.


Dimanche 12 décembre à 18h30

Le Tigre d’Hussein Fawzi (Al Nimr, 1952)
avec Naima Akef (la fille de Darwich), Anwar Wagdi (Salah), Zaki Rostom (Darwich), Lola Sedky (Houda), Farid Shawki (Afifi, un complice de Darwich), Elias Moadab (Naseh, un employé du casino), Said El Maghrabi (Faleh, un employé du casino), Kamal Hussein (Yahia, un homme ruiné que Darwich oblige à travailler pour lui), Aziza Helmy (la femme de Darwich), Reyad El Kasabgy (un gangster), Abdel Moneim Basiony (un inspecteur), Rashad Hamed (un inspecteur), Mary Bay Bay (un membre du gang), Lotfi El Hakim (le pharmacien)
Scénario : Ahmed Farouk, Hussein Fawzi, William Basile
Musique : Mohamed Abdel Wahab 
Production : les films Hussein Fawzi
C’est le neuvième film qu’Hussein Fawzi tourne avec l'actrice et danseuse Naima Akef. Cette même année, ils se marient malgré leur grande différence d'âge : elle a 23 ans, il en a 48.


Comédie musicale. Darwich travaille dans un casino. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. En fait, derrière cette apparence honorable, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. Salah est un policier qui est chargé d’enquêter sur le « Tigre ». Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier. Elle est danseuse et se produit dans l’établissement. Il fait aussi la connaissance de Houda qui est l’une des serveuses. Celle-ci a un frère qui connaît la vraie identité de Darwich. Il s’apprête à tout révéler à la police mais malheureusement, il est tué avant d’avoir pu le faire…


Samedi 11 décembre à 14h

La Petite Poupée d'Ahmed Badrakhan (El aroussa el saghira, 1956)
avec Saïd Mekawi (le chanteur aveugle), Saïd Abou Bakr (le compagnon du chanteur aveugle), Yehia Chahine (Kamel), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud Fahmy), Wedad Hamdy (Wedad), Salah Sarhan (le peintre), Mariam Fakhr Eddine (Siham), Nadia El Shennawi (Nadia), Serag Mounir (le patron), George Yordanis (le barman), Metawa Oweis (le vendeur de billets de loterie), Abbas Rahmy (le docteur)
Scénario et dialogue : Youssef Gohar
Musique : André Ryder
Production : les studios Misr
Appréciation : 3/5


Mélodrame. Kamel est un modeste employé. Il vit avec sa femme Siham et sa petite fille Nadia. Un jour, son directeur l’invite, lui et sa petite famille, à une soirée dans un cabaret. Après le dîner, le chef d’entreprise demande à Kamel de retourner au bureau pour y effectuer un travail urgent. Une fois son subordonné parti, il en profite pour courtiser Siham. En reconduisant la femme et sa fille chez elles, il a un geste déplacé à l’égard de Siham. Elle le repousse. Vexé, il dépose dans la rue ses deux passagères qui doivent continuer leur route sous une pluie battante. Quand elles regagnent enfin leur petit appartement, Siham raconte tout à son mari. Le lendemain matin, Kamel fou de rage veut corriger son patron. Il est maîtrisé par ses collègues et il est aussitôt licencié. Peu après, Nadia tombe malade...


Vendredi 10 décembre à 18h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)

avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
Production : Gamal El Lithy
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Jeudi 9 décembre à 22h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
avec Farid Shawki (Antar), Kouka (Abla), Said Abou Bakr (Chiboub), Abdel Halim Khattab (le père d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zabida, la mère d’Antar), Mohamed Abaza (le roi Al Numan), Wedad Hamdy (l’amie d’Abla), Fakher Fakher (le père d’Abla), Ahmed Khamis (le frère d’Abla), Nour El Demerdash (Emara Ibn Zyad), Badr Nofal (le frère d’Emara), Abdel Khalek Saleh (le prince Zohair), Yasmine (la danseuse)
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly IsmaïlProduction : Aflam Misr Al Jadida


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…
 
 
Mercredi 8 décembre à midi

Un Jour sans Lendemain d’Henry Barakat (Youm bela ghad, 1962)
avec Farid El Atrache (Mamdouh), Maryam Fakhr Eddin (Layla), Zizi El Badraoui (Souad), Youssef Fakhr El Din (Adel), Mohamed Sultan (Hussein, l’amoureux de Souad), Nahed Sabry (la danseuse), Zaki Rostom (Taher), Ahmed Loxer (Saleh), Abdel Khalek Saleh (le médecin)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Youssef Issa
D’après la pièce du dramaturge germano-britannique Rudolf Wilhelm Besier (1878-1942), The Barretts Of Winpoile Street. Cette pièce qui raconte la vie de la poétesse et essayiste Elizabeth Barrett Browning (1806-1861) a été adaptée à deux reprises par le réalisateur américain Sidney Franklin, la première fois en 1934, la seconde en 1957.
Musique : Farid Al Atrache
Paroles des chansons : Fathy Qoura, Kamel Al Shennawi, Morsi Gamil Aziz
Production : Les films Farid Al Atrache


Layla est une jeune femme handicapée qui a perdu sa mère alors qu’elle était enfant. Son beau-père lui a toujours manifesté une grande affection. Il veille sans relâche sur sa santé et son bien-être. Layla est passionnée par l’écriture et elle compose des poèmes. Elle a envoyé certains d’entre eux à Mamdouh, un célèbre chanteur qui, impressionné par la beauté de ces textes, décide de les mettre en musique. Malgré les réticences de Layla, les deux artistes finissent par se rencontrer et ils tombent aussitôt amoureux l’un de l’autre. Cet amour a des effets bénéfiques sur l’état physique de Layla : elle commence à retrouver l’usage de ses jambes. Mais cette situation déplait fortement à son beau-père. On comprend que celui-ci est secrètement amoureux de Layla et qu’il entend repousser sans ménagement tout prétendant qui se présentera à son domicile…


Mardi 7 décembre à 22h

Battement de Cœur de Mohamed Abdel Aziz (Daqet Qalb, 1976)

avec Mahmoud Yassin (Imad Abdel Aziz), Mervat Amine (Mona Fahmy), Samir Sabri (Kamal Abdel Fattah), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique de Mahmoud et Kamal), Samir Aziz (le docteur Fawzy), Imad Hamdi (docteur Fahmy), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Mona), Azza Sherif (danseuse)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Deux Minets pour Juliette de Norman Panama (Not with My Wife You Don't, 1966)
Musique : Tarek Sharara


Kamal et Imad sont deux amis qui travaillent comme ingénieur dans le même organisme. Ils consacrent tout leur temps libre à séduire les jolies femmes . Leur existence de joyeux célibataires leur vaut une réputation sulfureuse auprès de leurs chefs et de leurs collègues. Un jour, dans le club de loisirs qu’ils fréquentent arrive une belle inconnue qui éveille aussitôt leur intérêt. L’un et l’autre tentent d’établir un contact avec elle mais sans succès : la jeune femme les traite comme des importuns venus troubler sa quiétude. Elle leur répond sans ménagement et s’enfuit. Le lendemain, à l’occasion d’une soirée dansante organisée par le club, Imad retrouve la jeune femme assise à la table de l’un de ses amis, le docteur Fawzy. Il les rejoint et s’installe à leurs côtés. C’est ainsi qu’il apprend le nom de la belle inconnue, Mona Fahmy. Elle est la fille du docteur Fahmy, le nouveau directeur de l’hôpital, et elle travaille comme institutrice. Le bonheur d’Imad est de courte durée car Kamal arrive à son tour et invite Mona à danser. Dès lors les deux amis deviennent d’impitoyables rivaux. Le temps passe. Imad et Kamal sont devenus des intimes de Mona et de sa famille. La jeune fille sort régulièrement avec les deux garçons mais elle ne parvient pas à choisir lequel des deux sera son futur époux. Soudain, tout se précipite : les deux ingénieurs sont envoyés en Allemagne par leur patron pour une mission de longue durée. Alors qu’ils montent dans l’avion, Imad rebrousse chemin à l’insu de son camarade. Il retrouve Mona et lui demande de l’épouser. Elle accepte…


Lundi 6 décembre à 14h 

Les Trois Fous d’Hassan El Seifi (El Maganeen el Talata, 1970)
avec Nagla Fathy (Samira, la belle-sœur du docteur Tawfiq)), Zahrat Al Oula (Sonia, la femme du docteur Tawfiq), Samir Ghanem (le docteur Tawfiq), George Sedhom (le journaliste), El Deif Ahmed (le fiancé de Samira), Tawfik El Deken (officier de police), Ibrahim Saafan (le médecin), Kawthar Shafik (une journaliste), Seif Allah Mokhtar (l’unique patient du psychiatre), Zakaria Mowafy (un policier), Adel Nassif (le propriétaire des lapins), Abdel Ghani El Nagdi (Mahmoud), Abdel Moneim Basiony (le voisin), Ahmed Nabil (l’assistant du psychiatre), Soheir Zaky (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (le rédacteur en chef)
Scénario : Ali Salem
Musique : Baligh Hamdy, Helmy Bakr, Fathy Qoura
Production : Hassan El Seifi
L’un des derniers films d’El Deif Ahmed qui meurt le 6 avril 1970, à l’âge de 34 ans.


Comédie musicale. Le docteur Tawfiq est vétérinaire. Il a décidé de quitter son emploi au ministère de la santé pour se consacrer à des recherches personnelles dans le laboratoire qu’il a aménagé à son domicile. Il a construit une machine capable de prolonger l’existence des êtres vivants. Pour tester son invention, il fait des essais sur des animaux qu’il vole dans le quartier. Les activités de l’ancien vétérinaire ne plaisent pas beaucoup à sa femme Sonia et elle s’en plaint à sa sœur Samira. Cette dernière demande à son fiancé qui est psychiatre d’intervenir. Dans le même temps, le directeur d’un magazine envoie un reporter enquêter sur le mystérieux docteur…


Dimanche 5 décembre à 14h

Ma belle-mère est une bombe atomique d’Helmy Rafla (hamati kombola zorria, 1951)
avec Taheya Carioca (Batta), Ismail Yassin (Zaher), Abd El Fatah El Kosary (Maître Hassouna), Aziza Helmy (Soheir Hanim, la voisine), Wedad Hamdy (la servante), Mohamed El Genedy (Madbouly le chanteur), Shadia (Halawa, la belle-fille de Maître Hassouna), Gamal Fares (Kris, l’amoureux de Halawa), Abdel Moneim Ismail (l’agent de police), Nabawya Mostafa (danseuse), Mary Moneib (la mère de Batta)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mahmoud Al Sharif, Fathy Qoura et Ahmed Sedky


Comédie musicale. Zaher est marié à la danseuse Batta. Il serait le plus heureux des hommes si sa belle-mère ne s’était pas installée dans leur foyer. Celle-ci se comporte en tyran domestique et la vie à la maison devient un enfer. La vieille femme a aussi un projet : elle veut que sa fille divorce de Zaher qu’elle considère comme un raté pour épouser Maître Hassouna, un riche marchand de sa connaissance. Un jour, elle rencontre chez le coiffeur une ancienne voisine de Zaher. Cette dernière lui fait des confidences et lui apprend qu’elle a été mariée il y a très longtemps avec Zaher : l’homme qu’elle aimait avait déjà divorcé trois fois et elle devait impérativement se marier puis divorcer au moins une fois pour être autorisée à convoler avec l’élu de son cœur. Zaher avait accepté d’être ce premier époux de « convenance ». Evidemment, ils avaient divorcé le lendemain. Cette histoire enflamme l’imagination de la belle-mère : elle fait croire à son gendre qu’il a eu de cette première union, une fille et que celle-ci s’apprête à faire son apparition. Zaher est abasourdi…


Samedi 4 décembre à 18h30

Le Fantôme de ma femme de Fateen Abdel Wahab (Ifrit meraty, 1968)
avec Shadia (Aïda), Salah Zulficar (Salah, un employé de banque, mari d’Aïda), Imad Hamdy (Raef), Adel Imam (un collègue de Salah), Hassan Hussein (un collègue de Salah), Amal Zayed (la mère d’Aïda), Hassan Mostafa (le directeur de la banque), Hala Fakher (Inayat, la sœur de Salah), Hussein Ismaïl (le serviteur de Raef), Nabila El Sayed (Anisa), Soheir Reda (la femme du directeur de banque), Ibrahim Safaan (un client d’Irma la Douce), Sayed Abdallah Hafez (Docteur Sami)
D’après une histoire de Lucien Lambert
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mounir Mourad, Michel Youssef, Hussein El Sayed


Comédie. Le bonheur conjugal d’un jeune couple est mis à rude épreuve à cause d’une étrange maladie qu’a contractée la femme. A chaque fois qu’elle va au cinéma voir un film, elle rentre chez elle convaincue d’être l’incarnation de l’un des personnages dont elle vient de suivre les aventures. Les médecins ont averti le mari qu’il ne doit en aucun cas s’opposer au comportement délirant de sa compagne. Au contraire, il lui faut collaborer en jouant les rôles que dans ses divagations elle lui aura attribués. Tout se gâte quand elle se prend pour Irma la douce (célèbre personnage de prostituée) alors qu’elle et son mari reçoivent des invités…


Vendredi 3 décembre à 22h

Zanuba d'Hassan El Seifi (1956)
avec Samia Gamal (Zanuba), Chukry Sarhan (Hosny), Mahmoud Ismail (Attya), Mohsen Sarhan (le cousin d’Hosny et de Nana’a), Stephan Rosti (le second d’Attya), Abdel Wareth Asr (Abdel Rahman), Samira Ahmed (Nana’a), Mohamed Tawfik (un membre du gang d’Attya), Reyad El Kasabgy (un membre du gang d’Attya), Abdel Moneim Ismaïl (un membre du gang d’Attya), Ferdoos Mohamed (la mère d’Hosny et de Nana’a), Hassan Fayek (le chauffeur de taxi), Anwar Madkour (le chef de la police)
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara


Thriller. Attya est le chef d’un gang spécialisé dans le cambriolage et le trafic de drogue. Dans la bande, il y a Zanuba, une danseuse qui a été sa maîtresse mais depuis quelque temps, il la délaisse car il est tombé amoureux d’une jeune fille de son quartier, Nana’a. Celle-ci est fiancée à son cousin, un soldat qui part avec son régiment sur le front en Palestine. Ce départ arrange bien les affaires d’Attya. Pour conquérir la jeune fille, lui et ses complices mettent à exécution un plan diabolique. Ils approchent le frère de Nana’a et Zanuba est chargée de le séduire. Le garçon offre peu de résistance aux charmes de la danseuse. Il ne sait pas qu’il est tombé dans un piège…


Un autre film à voir :

-à 18h30 : Lutte sur le Nil (1959), l'un des plus grands films d'Atef Salem, avec Hind Rostom, Rushdy Abaza et Omar Sherif. 


Jeudi 2 décembre à 14h

Tue-moi, s’il te plait d'Hassan El Seifi (Iktilny minfadlak, 1965)
avec Fouad El-Mohandes (Adel), Shweikar (Amina, la fiancée d’Adel), Abdel Moneim Madbouly (le père d’Amina), Abu Bakr Ezzat (docteur Nabih, le frère d’Adel), Abdel Salam Mohamed (le jeune domestique), Hassan Hamed (le voleur), Salama Elias (le docteur Lewis), Hussein Ismaïl (le client ivre du cabaret), Abdel Ghany El Nagdi (le portier), Soheir Magdi (la danseuse), Mukhtar Al Sayed (le procureur), Galal El Masry (le chauve)
Scénario : Ahmed Al Mula
D’après une histoire d’Hassan Hamed
Musique : Fathy Qora et Izzat Al Jahili


Comédie. Adel croit qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Il devait se marier prochainement avec Amina. Pour ne pas faire subir à la jeune femme un inutile calvaire, il décide se suicider chez lui. Alors qu’il s’apprête à mettre à exécution son funeste projet, il est interrompu par un cambrioleur. Adel a une idée : il paie son visiteur pour que celui-ci le tue à une date et dans un lieu que lui seul aura choisi. Ainsi, notre héros passera de vie à trépas sans s’en apercevoir. Peu après, Adel apprend que le diagnostic était une plaisanterie et qu’en réalité, il est en excellente santé. Malheureusement, il ne sait pas comment joindre son cambrioleur pour lui signifier l’annulation du contrat.