samedi 31 août 2019

Les réalisateurs : Fritz Kramp (1903-1996)

فريتز كرامب

Fritz Kramp est un réalisateur allemand né en 1903. Selon certaines sources, il serait mort le 10 décembre 1996.

Sa première contribution au cinéma date de 1932. Il est l’assistant de Romano Mengon pour son film Kavaliere vom Kurfürstendamm

Après avoir quitté l’Allemagne nazie, il réalise Meisjes in vrijheid ou Jeunes filles en liberté, une production belgo-néerlandaise de 1933. Cette comédie est tournée en deux versions : une néerlandaise et une française. 

En 1935, Fritz Kramp est embauché par les studios Misr comme conseiller technique. Il réalise la même année le tout premier film des studios, Wedad avec Oum Kalthoum. 

En 1938, Lasheen est le second long métrage qu’il dirige pour la firme. Le scénario a été écrit en collaboration avec Ahmed Badrakhan (future grand réalisateur) et les dialogues sont d’Ahmed Rami (poète et auteur de chansons notamment pour Oum Kalthoum). On retrouve au montage le réalisateur Niazi Mostafa. 
Le film, salué par la critique à sa sortie, dresse le portrait de la situation politique et sociale au temps du roi Farouk sous les apparences innocentes d’un conte médiéval. 
Dans sa première version, le film se terminait avec le meurtre du sultan. Mais Lasheen est interdit le lendemain de sa première le 17 mars 1938 pour cause de « lèse-majesté et d’atteinte au régime ». La monarchie ne pouvait tolérer la libre diffusion d’une oeuvre qui évoquait à la fois la corruption des puissants et la misère du peuple, et qui se terminait par une révolte populaire mettant à bas le régime. Les projections ne reprirent que huit mois plus tard avec un scénario modifié : le dénouement est devenu un « happy end » dans lequel on assiste à la réconciliation du sultan et du général. 
Les Studios Misr éviteront pendant très longtemps de mentionner Lasheen dans les publications recensant toutes leurs productions. A une époque, on crut même en avoir définitivement perdu les copies.
Après la sortie de ce film, on perd la trace de Fritz Kramp. Il serait retourné en Allemagne avant que n'éclate la seconde guerre mondiale.


Les deux films égyptiens de Fritz Kramp ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog.


Wedad  (1936)
avec Oum Kalthoum (Wedad), Ahmed Alam (Baher), Ahmed Al Badawy (Cheikh Badar), Menassa Fahmy (Cheikh Radouan), Fattouh Nashaty (Saïd), Kouka (Shahd), Mahmoud El Meleigy (le messager), Mokhtar Othman (Mansour, le serviteur de Baher), Mohamed Youssef (le tailleur), Hassan El Baroudi (Yazdi), Ibrahim Emara (le professeur), Alfred Haddad (le marchand syrien), Fouad Selim (le médecin), Ibrahim El Gazzar (le mendiant)
Histoire : Ahmed Rami
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Mohammed Al-Qasabji, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Wedad est le premier film produit par les studios Misr.


Baher est un riche marchand qui vit une belle histoire d’amour avec son esclave, Wedad. Celle-ci a une voix unique et elle chante souvent pour le plaisir de son maître et de ses invités. Le bonheur des deux amants serait resté sans nuage si un jour, le pillage de l’une de ses caravanes n'avait pas conduit Baher à la faillite. Pour qu’il puisse rembourser ses créanciers, le marchand revend son palais et s’installe dans une modeste maison avec Wedad et ses deux fidèles serviteurs, Mansour et Shahd. Un marchand du Levant propose à Baher de reprendre ses activités commerciales : il lui propose de lui fournir les marchandises à crédit contre un acompte de 500 guinées. Mais Baher ne dispose pas de cette somme. Wedad lui suggère de la vendre au marché aux esclaves. Grâce à sa voix d’or, elle pourra être vendue un bon prix. Baher finit par se résoudre à se séparer de son esclave préférée. C’est ainsi que Wedad est achetée par un vieillard fortuné qui l’emporte dans son pays… 

Notre avis : un pur enchantement. A l'écriture, le grand poète Ahmed Rami ; à la musique, le génial Mohamed Al Qasabji ; au chant, la diva Oum Kalthoum et à la caméra, le mystérieux Fritz Kramp (Ce cinéaste allemand réalisera deux films en Egypte, deux chefs d'oeuvre puis il disparaîtra, englouti par la seconde guerre mondiale). Avec une telle équipe, était-il possible de réaliser un film médiocre ? La réponse est non.


Lasheen (1938)
avec Nadia Nagi, Hassan Ezzat, Hussein Riad, Fouad El Rachidi, Abdel Aziz Khalil, Ahmed El Beh, Mahmoud Lotfi, Mohamed Kamel, Hassan Kamel, Ibrahim Emara, Mahmoud El Saba, Hassan El Baroudy 
Scénario : Fritz Kramp et Ahmed Badrakhan 
Musique : Abdel Hamid Abdel Rahman
appréciation : 5/5


Drame historique. L'action se passe au 12ème siècle dans un pays arabe imaginaire. Dans la capitale du Royaume c’est jour de marché et l’agitation est extrême car on s’apprête à fêter le retour de Lasheen, chef des armées, qui à la tête de ses troupes a vaincu les Mongols. Parmi la foule, un vieil homme fait de funestes prédictions : la sécheresse s’étend et la famine va s’abattre sur le Royaume. Il est aussitôt arrêté par les gardes du vizir. Peu après, on voit l’un de ces gardes passer à cheval avec au bout de sa lance la tête tranchée du vieillard. 
Lasheen et ses hommes entrent dans la ville. Au palais, le chef des armées présente au Sultan tous les trésors qu’il a rapportés de sa campagne victorieuse. Et le plus beau joyau de ce butin, c’est Kalima, la belle esclave que se disputeront le Sultan et Lasheen.

mercredi 28 août 2019

Les réalisateurs : Mohamed Khan (1942-2016) suite

محمد خان

Pour la biographie de Mohamed Khan, se reporter à l'article du mardi 26 juillet 2016.


Sept films de Mohamed Khan ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog.



La Pastèque (Elbatikha, 1972)



La Pastèque est un court-métrage. Il dure 9mn30 et il est en noir et blanc. 
Interprétation : Mohamed Kinawy
Sujet : après une journée de travail, un petit fonctionnaire quitte son bureau et rentre chez lui à pied. En chemin, il achète une pastèque qu'il mangera au dîner avec sa femme et ses trois enfants. 
Ce court-métrage est très important dans la carrière de Mohamed Khan. On y trouve présentée de manière presque pédagogique sa conception d'un cinéma réaliste et on peut y relever les codes d'une esthétique qui restera la sienne jusqu'à son dernier film. 


Rendez-vous à dîner (maowid ala ashaa, 1981)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Ahmed Zaki, Zouzou Madi, Ragaa Al-Geddawy, Eglal Zaki, Enaam Salosa, Amal Ibrahim, Adawy Gheith, Sami Sarhan, Hafez Amin, Khairy Beshara, Bashir El Dik, Marwa Al-Khatib, Alia Ali‏, Hussein Al Sharif, Haridi Omran, Sayed Mostafa
Scénario : Mohamed Khan et Bashir El Dik
Musique : Kamal Bakir


Ezzat est un riche homme d’affaires qui est tombé amoureux de Nawal, une jeune étudiante. Il n’a eu aucune difficulté à persuader la mère de celle-ci d’accepter un mariage qui les sortirait toutes deux d’une certaine gêne financière. Dans les premiers temps, Nawal fait tout son possible pour être une épouse parfaite mais son mari ne lui manifeste aucune considération. Seul, son travail compte à ses yeux. Un jour, Nawal rencontre Shoukry, un peintre qui pour vivre exerce le métier de coiffeur. Elle en tombe amoureuse. Elle demande le divorce et son mari finit par accepter la séparation : il est convaincu qu’elle lui reviendra très vite. Mais Nawal est bien décidée à rompre tous les liens qui la maintenaient dans une dépendance totale envers Ezzat. Elle refuse l’appartement et la pension alimentaire et trouve un emploi de secrétaire…


Le Professionnel (El Harif, 1984)
avec Adel Imam (Fares), Ibrahim Kadri (Bakr, le père de Farès), Samiha Tawfiq (Narges, la seconde épouse de Bakr), Ferdoos Abdel Hamid (Dalal, la femme de Farès), Haneim Mohamed (la mère de Dala), Ali Qaoud (le patron de Farès), Zizi Mostafa (Aziza, la collègue de Farès), Haytham Abdel Hamid (le fis de Fares), Hosny Abdul Jalil (Anwar, un collègue de Fares), Walaa Farid (Soad, la voisine de Fares), Najah Al Muji (Abdallah), Sabry Abdel Monem (officier de police judiciaire), Abdallah Farghaly (l’entraîneur de Fares), Hafez Amin (Abdul Majid), Farouk Youssef (Shabaan, l’ancien footballeur dans reconverti dans le trafic de voitures )
Scénario : Bashir El Dik et Mohamed Khan
Musique : Hani Shenouda et Iman Younis
Voix off : Ahmed Zaki
Production : Dalia Films


Fares travaille comme ouvrier dans une usine de chaussures. Depuis son divorce, il vit seul dans un petit appartement au dernier étage d’un immeuble. Cela fait trois ans qu’il est séparé de sa femme mais il l’aime toujours. Son fils aussi lui manque et il espère qu’ils pourront un jour reprendre la vie commune. Dans son existence, Fares n’a qu’une seule passion : le football. Il joue régulièrement lors de matchs organisés dans la rue et il fait partie des meilleurs joueurs de son district. Malheureusement, le jeune homme semble avoir la guigne et sa situation ne cessera de se dégrader. Au football, il est exploité par son « manager » qui ne lui reverse qu’une part infime des sommes gagnées grâce aux paris ; à l’usine, le directeur qui ne supporte plus ses retards et ses absences finit par le licencier. Déboire supplémentaire : un meurtre a été commis dans son immeuble et il fait partie des suspects…

Notre avis : l’une des œuvres les plus accomplies de Mohamed Khan, une évocation à la fois réaliste et poétique du Caire populaire des années quatre-vingt à travers les pérégrinations d'un loser taciturne (Certaines prises de vues rappellent les photographies de Raymond Depardon.). A la sortie du film, le public fut très déçu : il découvrait Adel Imam dans un rôle dramatique, à l’opposé de ses emplois habituels. « Le Professionnel » fut un demi-échec sur le plan commercial, bien loin des autres films de la star. D’ailleurs, Adel Imam ne jouera plus jamais pour Mohamed Khan. Dommage car il est ici tout simplement fabuleux !


La Femme d'un Homme Important (Zawgat Ragol Mohim, 1988)
avec Ahmed Zaki (Hisham), Mervat Amin (Mona), Ali Ghandour (le père de Mona), Alyah Ali (la mère de Mona), Zizi Mustapha (Samiha), Hassan Hosni (le brigadier Yousri), Thuraya Ezzelddin (la femme du brigadier Yousri), Nazim Sharawi (le directeur de la sécurité de l’état), Nahed Samir (la tante d’Isham), Othman Abdel Moneim (le directeur de la sécurité de la ville), Abdel Ghany Nasser (le député), Khairy Beshara (le mari de Samiha), Mohamed Dardiry (l’écrivain Magdy Ezz Al-Arab), Tarek Mandour (le chauffeur d’Hisham)
Scénario : Raouf Tawfiq
Musique : Georges Kazazian
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Dans l'Egypte des années soixante-dix. Mona Ismaïl est une jeune fille romantique qui adore le chanteur Abdel Halim Afez. Son père est ingénieur et pour des raisons professionnelles, il a dû s’installer avec toute sa petite famille à Minieh, une ville de Haute-Egypte. C’est là que Mona rencontre Hisham, un officier de police ambitieux et autoritaire. Elle est séduite par sa personnalité et elle accepte de l’épouser. Peu après le mariage, le jeune couple s’installe au Caire. Mona découvre très vite que son mari est un jeune homme brutal et arrogant qui exige d’elle une soumission totale. Parallèlement, Hisham comprend peu à peu les règles impitoyables de l'ascension sociale et il compte bien en user sans état d’âme. Les 18 et 19 janvier 1977 des émeutes éclatent dans tout le pays à cause de la hausse subite des prix d’un grand nombre de produits de première nécessité. Hisham veut exploiter ces troubles au profit de sa carrière personnelle...

Notre avis : l’un des meilleurs films de Mohamed Khan. Bien qu’il soit question des émeutes qui ébranlèrent le régime d’Anwar El Sadate en 1977 et que le personnage principal soit un officier de police cynique et violent, «La Femme d’un Homme Important » est davantage un drame psychologique qu’un film politique. Le réalisateur s’est surtout intéressé à la lente décomposition d’un couple et la situation sociale et politique du pays n’est évoquée que pour montrer comment elle influe sur la vie personnelle des deux héros. Ahmed Zaki et Mervat Amine sont impressionnants de justesse et de vérité dans des rôles particulièrement difficiles. On pourra regretter le caractère excessivement mélodramatique du dénouement.
 

Les Rêves de Hind et Camilia (Ahlam Hind wa Camilia,1988)
avec Nagla Fathy, Ahmed Zaki, Ayda Reyad, Hassan El Adl, Mohamed Kamel, Othman Abdel Moneim, Muhja Abdel Rahman, Khairy Beshara
Scénario : Mohamed Khan
Dialogues : Mostafa Goma
Musique : Ammar El Sherei
figure dans la liste des cent films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


L'histoire de deux amies qui malgré les difficultés n'ont pas renoncé au bonheur. 
Hind est une jolie jeune veuve qui travaille comme servante. Elle rêve de trouver l’homme parfait qui l’aidera à sortir de la misère. Elle rencontre Eid. C’est un escroc. Elle tombe enceinte au moment même où il est incarcéré. Ils n’ont pas eu le temps de se marier. 
Camilia est une femme divorcée qui travaille aussi comme servante. Elle vit dans un appartement avec son frère et toute sa famille. Camilia ne supporte plus cette situation. Elle épouse un vieil homme cupide qui la contraint à voler. C’est grâce à elle qu’Hind et Eid vont pouvoir se marier. 
Hind accouche d’une petite fille qu’elle prénomme Ahlam (Rêve). Malheureusement, Eid retourne en prison après avoir volé une grosse somme d’argent. Hind et Camilia trouvent le butin que l'homme avait caché. Elles décident de l'utiliser pour enfin passer du bon temps. Avec Ahlam, elles prennent un taxi pour Alexandrie. Le chauffeur de taxi parvient à les droguer et s’enfuit avec leur argent. Quand elles se réveillent sur la plage, elles ont tout perdu.


Monsieur Karaté (Mister Karate, 1993)

avec Ahmed Zaki (Salah), Nahla Salama (Nadia), Ibrahim Nasr (Hassan, l’entraineur), Mamdouh Wafi (l’ingénieur Sherif), Othman Abdel Moneim (Omar, l’ancien collègue du père de Salah), Nader Nour Alddin (Samir), Amr Mohammed Ali (Fathi), Zouzou Nabil (la vieille dame), Azza Kamel (la fille de la vieille dame), Wagih Agamy (Mahmoud), Hassan El Adl (un policier corrompu), Adawy Gheith (Monsieur Aziz), Moustafa Darwish (un mari jaloux), Fouad Farghaly (le fonctionnaire)
Scénario : Raouf Tawfik
Musique : Yasser Abdul Rahman
Production : les films El Sobky


Salah quitte son village natal pour travailler au Caire. Il trouve un emploi dans le garage où son défunt père avait lui aussi travaillé. Près du garage, il y a un vidéo club tenu par Nadia, une jeune femme très jolie. Salah sympathise rapidement avec elle. Le matin, il l’aide à ouvrir sa boutique tout en conversant. Nadia lui fait découvrir les films de karaté. Salah est subjugué par les exploits des héros de ces films et il rêve de devenir lui aussi un champion de karaté comme Bruce Lee. Il fait alors la connaissance d’un ancien entraineur qui l’initie à cet art martial. C’est lui qui donne à Salah le surnom de «Mister Karaté». Malheureusement, un terrible accident va mettre un coup d’arrêt aux rêves et aux projets du jeune homme. En essayant d’arrêter un véhicule conduit par un adolescent, il fait une chute et une roue de la voiture lui broie l’une de ses jambes. Il est hospitalisé. La convalescence sera longue, il pourra à nouveau marcher sans béquilles mais en boîtant...

Notre avis : une réflexion intéressante sur le caractère aliénant d’un certain cinéma commercial véhiculant des mythes trompeurs et des modèles illusoires. Après son accident, le héros du film devra abandonner ses rêves de gloire et affronter la misère et la corruption qui gangrènent la société. Le réalisateur nous invite à suivre son personnage dans ses pérégrinations à travers une capitale dont les rues et les bâtiments ne sont que décrépitude et délabrement, une capitale qui est devenue le terrain de jeu des trafiquants et des corrompus. En fait, Mohamed Khan dans ce film nous raconte l’histoire d’un homme simple qui s’est libéré de ses chimères pour se convertir au réel et à l’action.


Factory Girl (Fatat El Masnaa, 2014)
avec Yasmin Raeis, Hany Adel, Salwa Mohamed Ali, Salwa Khattab, Ebtehal El Sority, Khairy Beshara, Souad El Kady, Batool Al Haddad, Raghda Saïd, Gehad Mahdy, Samar Abdel Wahab
Une histoire de Wesam Soliman
Musique : Yousra El Hawary, Georges Kazazian


Hiyam est une jeune femme de 21 ans qui travaille dans une usine de vêtements. Un nouveau directeur arrive à la tête de l’entreprise. Il s’appelle Salah, il est jeune, beau et célibataire. Hiyam en tombe aussitôt amoureuse. La complicité entre les deux jeunes gens croît très rapidement. Un baiser est échangé. Hiyam est heureuse même si elle sait qu’il lui sera difficile de se faire accepter par la famille de Salah. Son destin bascule quand on retrouve dans une poubelle de l’usine un test de grossesse. Ses collègues sont persuadées qu’il lui appartient et qu’elle a donc eu des relations sexuelles avant d’être mariée. Hiyam refuse de se défendre…


Avant la cohue de l'été ( Kabl Zahmet el Seif, 2015)
avec Maged El Kedwany, Hana Shiha, Ahmed Dawood, Lana Mushtaq, Hany El Metnawy, Lana Mushtaq, Salwa Mohamed Ali, Khairy Beshara
Scénario : Ghada Shahbander
Dialogues : Nora El Sheikh
Musique : Layal Watfeh


Nous sommes dans une petite station balnéaire de la côte nord, au mois de mai. Face à la plage, des chalets. Deux sont déjà occupés par des vacanciers souhaitant fuir la cohue de l’été. Dans le premier, nous trouvons le docteur Yahya al Qadi et sa femme Magda. Dans le second, une jeune divorcée qui est rejointe par son amant, un comédien sans talent. Pour veiller à leur quiétude, il y a bien évidemment un gardien, serviable et toujours présent. On découvre progressivement que tous ces personnages ont un point en commun : leur frustration et leur insatisfaction. On sent bien qu’ils sont tous là pour échapper, même un court instant au malheur qui pourtant ne manquera pas de les rattraper…




jeudi 22 août 2019

Le Pardon (Al Ghofran, 1971)

الغفران
ﺇﺧﺮاﺝ: عبدالرحمن شريف



Le Pardon a été réalisé par Abdel Rahman Sherif en 1971.
Distribution : Ahmed Ramzy, Mervat Amine, Salah Kabil, Tawfik El Deken, Mona Ibrahim, Wafiq Fahmi, Mohsena Tawfik, Khalid Macheal, Nayra Wali
Une histoire de Wali El Sayed 
Scénario : Ahmad Abdel Wahab 
Musique : Baligh Hamdy


Mohsena Tawfik

Salah Kabil

Mona Ibrahim

Tawfik El Deken

Mona Ibrahim et Ahmed Ramzy

Wafiq Fahmy et Salah Kabil

Tawfik El Deken et Ahmed Ramzy

Khalid Macheal et Nayra Wali

Mervat Amine et Salah Kabil

Ahmed Ramzy et Mervat Amine


Résumé

Abdul Rahman meurt laissant toute sa fortune à sa femme Inahyat et à son fils unique Mohsen. Inahyat voue un amour sans borne à son fils. Elle ne peut rien lui refuser et le garçonnet en profite. Ses plus proches compagnons sont ses cousins Samira et Magdy. Ce sont les deux enfants d’Abdel Gawad et ils sont en tous points opposés à Mohsen : ils vivent modestement avec leur père mais ce sont des élèves très studieux. Et puis, Mohsen tombe gravement malade. Le médecin lui annonce qu’il n’y a plus d’espoir. Alors, Inahyat accuse Dieu de l’avoir abandonnée puis elle s’effondre, inanimée. Quand elle se réveille, elle apprend que son fils est à l’hôpital et qu’il est sorti d’affaire. Elle se précipité hors de chez elle pour rejoindre Mohsen. Dans sa chambre, elle retrouve Abdel Gawad et ses deux enfants. Tout le monde a bien changé : Samira, Magdy et Mohsen sont devenus des jeunes gens. Samira est médecin tandis que Magdy est devenu officier de police. Mohsen a eu un accident de voiture. C’est la troisième automobile qu’il casse à cause de son imprudence. Il demande aussitôt à Inahyat de lui en racheter une autre en lui promettant d’être plus sage au volant. Samira est effarée par le comportement de Mohsen. Elle l’aime, ils doivent se marier et lui continue à se comporter comme un enfant gâté. Il ne travaille pas mais préfère passer ses jours et ses nuits à jouer aux cartes et à boire de l’alcool. Evidemment, dès qu’il est sur pied, il reprend sa vie de noceur, dépensant sans compter. C’est ainsi que tout son héritage s’est volatilisé et il commence à entamer les économies de sa mère. Dans le cabaret qu’il fréquente, il est en relation avec Layla, une danseuse. Cette dernière lui présente son frère, un escroc. Tandis que la sœur joue de ses charmes pour séduire Mohsen, le frère lui propose d’investir son argent dans une affaire qui, selon ses dires, peut rapporter très gros. Le garçon ne comprend pas qu’on veut lui ravir tout ce qu’il possède. Il n’hésite pas à engager le nom et les économies de sa mère dans le projet de ses nouveaux amis. Les conséquences seront dramatiques : Inahyat est ruinée et doit vendre sa villa. Elle trouve refuge chez Abdel Gawad. Mohsen réalise enfin l’étendue du désastre pour lui et sa mère. Fou de rage, il se rend chez le frère de Layla et l’étrangle puis il se précipite au domicile de la danseuse pour la tuer elle aussi mais les cris de la domestique et l’arrivée d’un groupe de personnes le contraignent à fuir. Mohsen rejoint sa mère chez Abdel Gawad. Le lendemain matin Layla se rend à la police pour dénoncer son agresseur qui est aussi le meurtrier de son frère. C’est Magdy lui-même qui a ordre d’arrêter Mohsen. Quand il arrive avec ses hommes chez son père, Mohsen s’est enfermé dans la maison avec sa mère. Cette dernière le supplie de se rendre. Il refuse et sort un revolver. Quelqu’un entre. Il tire. C’et Samira. Elle s’effondre. C’est à cet instant qu’on retrouve Inahyat dans son fauteuil. Toute cette histoire n’était qu’un rêve. Son enfant est bien mort. Mais maintenant, elle accepte les décrets divins.



samedi 17 août 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 17 au 31 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Samedi 31 août à 19h30

Mademoiselle Diablesse d'Henry Barakat (Afrita Hanem, 1949)
avec Samia Gamal, Farid El Atrache, Lola Sedki, Ismail Yassin, Abdel Salam Al Nabulsi, Stephan Rosti, Zeinat Sedki, Salah Kasin, Zaki Ibrahim, Mohsen Hassanein
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Henry Barakat
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache


Comédie musicale. Asfour est un chanteur sans le sou. Il est amoureux de Aliya, sa partenaire mais aussi la fille du directeur du théâtre où il se produit. Asfour fait sa demande en mariage mais le père de la jeune femme exige en dot une somme qu’il est incapable de réunir. Au bord du désespoir, il trouve sur son chemin une lampe d’où sort une petite diablesse du nom de Kahramana. Celle-ci peut exaucer tous ses vœux. Malheureusement, elle est tombée amoureuse d’Asfour et fera tout pour empêcher son mariage avec Aliya.


Vendredi 30 août à 23h

La Plus Chère à Mon Coeur de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961)
avec Amina Rizk, Zaki Rostom, Sherifa Mahear, Chukry Sarhan, Soad Hosny, Samia Roshdi, Thuraya Fakhry, Hassan El Baroudi, Nour El Demerdash, Mary Ezz El Din, Abdel Moneim Basiony, Eskandar Menassa
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa
Production : les films Barakat


Ibrahim Effendi est un simple employé qui toute sa vie à travaillé pour que sa petite famille soit heureuse. Avec sa femme, il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les années passent. Abdullah et Soad, les deux aînés, sont maintenant en âge de se marier. Mais Abdullah doit attendre que sa sœur ait trouvé un mari avant de pouvoir à son tour convoler avec la femme qu’il aime. Malheureusement, Soad ne parvient pas à attirer les prétendants : elle a un physique ingrat et la pauvreté de son père ne permet pas de compenser ce petit défaut par des atouts sonnants et trébuchants. La jeune fille ne supporte plus cette situation et sombre dans une grave dépression. Pour la guérir, il faut beaucoup d’argent et Ibrahim Effendi n’a pas d’économies. C’est à ce moment-là que le propriétaire d’un café lui fait une proposition. Pour arrondir ses fins de mois, ce commerçant s’est lancé dans le trafic de stupéfiants et il propose au petit employé de garder chez lui des sacs remplis de drogue contre un dédommagement qui mettra fin à tous ses soucis d’argent. Ibrahim Effendi accepte. A partir de là, tout change dans la famille : non seulement, Soad est soignée mais on finit par lui trouver un mari ; Abdullah de son côté peut enfin épouser sa bien-aimée. Comble de bonheur, le plus jeune de leurs enfants obtient son diplôme d’ingénieur. Ibrahim Effendi décide qu’il n’a plus besoin de continuer à travailler pour le trafiquant. Il veut mettre un terme à leur collaboration. Mais c’est trop tard : la police surgit dans la maison pour une perquisition. Afin de sauver l’honneur de son père, le plus jeune des fils s’accuse d’être le propriétaire des sacs de drogue. Il est condamné à 5 ans de prison. Ibrahim Effendi meurt peu après…


Jeudi 29 août à 17h30

La Petite Poupée d'Ahmed Badrakhan (El aroussa el saghira, 1956)
avec Saïd Mekawi, Saïd Abou Bakr, Yehia Chahine, Mahmoud El Meleigy, Wedad Hamdy, Salah Sarhan, Mariam Fakhr Eddine, Serag Mounir
Scénario et dialogue : Youssef Gohar
Musique : André Ryder
appréciation : 3/5


Mélodrame. Kamel est un modeste employé. Il vit avec sa femme Siham et sa petite fille Nadia. Un jour, son directeur l’invite, lui et sa petite famille, à une soirée dans un cabaret. Après le dîner, le chef d’entreprise demande à Kamel de retourner au bureau pour y effectuer un travail urgent. Une fois son subordonné parti, il en profite pour courtiser Siham. En reconduisant la femme et sa fille chez elles, il a un geste déplacé à l’égard de Siham. Elle le repousse. Vexé, il dépose dans la rue ses deux passagères qui doivent continuer leur route sous une pluie battante. Quand elles regagnent enfin leur petit appartement, Siham raconte tout à son mari. Le lendemain matin, Kamel fou de rage veut corriger son patron. Il est maîtrisé par ses collègues et il est aussitôt licencié. Peu après, Nadia tombe malade...


Mercredi 28 août à 15h30

Jouer dans la Cour des Grands de Sherif Arafa (Allaeb ma'a alkebar, 1991)
avec Adel Imam, Hussein Fahmy, Mahmoud El Gendy, Abdulhadi Anwar, Saïd Al Saleh, Zayed Fouad, Ahmed El Boraei, Abu Al Futouh Om, Adel Khalaf, Hamdy Salem, Ezzat Al Mashad, Hassan Al Dib, Tawfiq Al Kurdi, Ahmad Kamali, Wahid Hamed, Hendeya, Abdel Jawad Metwalli, Hussein Arar, Adel Hilal, Sayed Hatem, Mustafa Metwalli, Abdel Hafiz El Tetawy, Ahmed Loxer
Scénario : Wahid Ahmed
Musique : Moudy Al Imam


Hassan Bahloul est un égyptien ordinaire. Il est au chômage et mène une existence morose. Sans ressources, il lui est impossible d’épouser la femme qu’il aime et il doit vivre chez son père qui est coiffeur. Hassan Bahloul est un fervent patriote et un matin, alors qu’il se trouve dans le café où il a ses habitudes, il téléphone au bureau de la sécurité civile pour annoncer un incendie qui aura lieu le lendemain dans une usine de la ville. Tous les clients de l’établissement sont ébahis par ce qu’ils entendent. Quelques instants après, deux agents viennent chercher Hassan. Il va être interrogé par un officier. Quand celui-ci lui demande comment il a appris une telle nouvelle, il prétend qu’il a tout vu dans un rêve. Et la prédiction d’Hassan va s’avérer exacte. C’est ainsi qu’entre les deux hommes va débuter une collaboration spéciale mais fructueuse… 


Mardi 27 août à 17h30

La Bande du Diable d’Houssam Al Din Mustafa (Esabat Al Shaytaan, 1971)
avec Farid Shawki, Nelly, Youssef Chaban, Ibrahim Khan, Mahmoud El Meleigy, Tawfik El Deken , Kamal Sarhan, Mohamed Sobeih
Scénario et dialogues : Faysal Nada
D’après le film américain Charade de Stanley Donen (1963) avec Gary Grant et Audrey Hepburn 
Musique : Mohamed Abdel Halim et Mohamed Halawa 


Thriller. Après la mort de son mari, une femme découvre que celui-ci était membre d’un gang de redoutables malfaiteurs. Sa vie devient un enfer car elle est sans cesse persécutée par ses anciens acolytes : ils veulent récupérer leur part du butin que son mari aurait caché quelque part sans en rien dire à personne. Heureusement, la jeune femme sera protégée sans le savoir par un officier de police dont elle ne découvrira la véritable identité qu’à la toute dernière scène du film. 


Lundi 26 août à 17h30

La Gloire et les Pleurs d’Ahmed Badrakhan (Majd wa demoue, 1946)
avec Nour Al Hoda, Mohamed Fawzi, Bishara Wakim, Zouzou Madi, Amina Sherif, Fouad Shafik, Hassan Fayek, Thuraya Fakhry, Abdel Aziz Khalil, Abd El Fatah El Kosary, Hassan Kamel, Mohamed Al Dib, Edmond Tuema
Scénario : Youssef Gohar et Ahmed Badrakhan
Musique : Kamel El Shinnawi, Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Saleh Gawdat, Mamoun Al Shinnawi, Abd Al Aziz Salam, Riad El Sonbati, Mohamed Al Qasabji, Mohamed Fawzi, Farid Al Atrache


Drame. Le puissant bey Mestakawi est tombé amoureux de la jeune chanteuse et danseuse Douria. Malheureusement pour lui, son cœur est déjà pris : elle aime un jeune employé du nom d’Hamdi. Tous les deux projettent de se marier mais Mestakawi parvient à faire muter le garçon à Assouan. Il a désormais la voie libre. Pour supporter cette séparation, Douria se jette dans le travail. Elle devient une chanteuse célèbre mais elle n’oublie pas celui qu’elle aime toujours…


Dimanche 25 août à 17h30

Je suis la Justice d’Hussein Sedky (Ana El Adala, 1961)
avec Hussein Sedky (l’avocat Ahmed Sami), Maha Sabry (Fathia Kamal), Abbas Fares (Maher Salem, un avocat à la retraite), Nagwa Fouad (Ilham Alawi, la danseuse), Mohamed Reda (Hassan Al Kharboutli, le trafiquant de drogue), Nazim Sharawy (Mounir Wahid), Ahmed Loxer (docteur Medhat Abdel Azim), Ali Roushdy Aziza Helmy (Amina, la femme de Maher), Nadia Al Sabei (Nafisia, la servante de Fathia), Shawky Baraka (le secrétaire Hassanein Abdel Tawab) Mohamed Shawky (le chauffeur), Salwa Ezz Eddine (la servante, épouse du secrétaire)
D’après les Dix Petits Nègres d’Agatha Christie (non créditée au générique !)
Scénario : Hussein Sedky 
Dialogue : Abdel Aziz Salam
Musique : Mohamed Dia Eddine
Production : Hussein Sedky 

 
Thriller. Pour le réveillon du nouvel an, Izzat Amin a invité dans sa maison de campagne un certain nombre de ses amis. : l’avocat Ahmed Sami, la veuve Fathia Kamal, le docteur Medhat Abdel Aziz, la danseuse Ilham Alawi, le commerçant Hassan Al Kharbouli, l’avocat à la retraite Maher Salem. Quand les invités arrivent ils sont accueillis par les deux serviteurs de la maison, engagés depuis peu. Ils sont surpris de découvrir que leur hôte est absent mais qu’il a laissé pour eux un discours enregistré sur un magnétophone. Les convives sont réunis dans le salon tandis que la voix d’Izzat Amin s’élève. Celui-ci a décidé de révéler les fautes et les crimes dont se sont rendus coupables tous les personnages présents. Ces derniers ne savent pas encore que pour la plupart ce sera leur dernière nuit…
Une petite devinette : sachant qu'Hussein Sedky est le scénariste, producteur, metteur en scène de ce film, quel est le seul personnage masculin qui échappera à la mort ? Un indice : Hussein Sedky s'est aussi octroyé le rôle principal, celui de l'avocat Ahmed Sami qui mène l'enquête afin de démasquer l'assassin.  


Samedi 24 août à 19h30

Ismaïl Yassin dans la maison des fantômes de Fateen Abdel Wahab (Ismail Yassin fi bayt al-ashbah, 1951)
avec Ismaïl Yassin, Kamal El Shennawy, Thoraya Helmy, Mimi Chakib, Serag Mounir, Abdel Fatah El Kosary, Ahmed El Beh, Reyad El Kasabgy, Mohsen Hassanein, Zaki Mohamed Hassan
Scénario : Ali El-Zorkani et Fateen Abdel Wahab
Musique : Ibrahim Haggag
Production : les films Gabriel Telhami


Le Pacha Farid Omar Saltah vient de mourir. Mourad Effendi, son notaire, a convoqué tous ses héritiers dans son manoir planté au milieu des montagnes pour leur faire la lecture du testament. Ils apprennent qu’ils hériteront de la fortune du défunt à une seule condition : ils doivent passer un mois ensemble dans cette maison afin d’apprendre à se connaître. La plupart des héritiers ne sont guère enchantés car l’endroit est sinistre mais ils acceptent de se plier aux dernières volontés de leur parent richissime. Très vite, des phénomènes étranges se produisent dans la maison. La terreur submerge les résidents quand ils constatent qu’un gorille mangeur d’hommes rôde dans les parages et tente de pénétrer à l’intérieur du manoir. On charge le cousin Morsi, chasseur professionnel, de l’éliminer mais celui-ci ne se montre pas plus courageux que les autres. Pendant ce temps-là, une idylle s’ébauche entre Sherif et Aziza, les deux plus jeunes membres de la famille…


Vendredi 23 août à 17h30

L’Histoire de mon Amour d’Henry Barakat (Kesat Hoby, 1955)
avec Farid Al Atrache, Iman, Serag Mounir, Abdel-Wareth Asar, Berlanti Abdel Hamid, Wedad Hamdy, Kawthar Shafik, Ehsan El Qalawy, Mary Ezz Eddin, Thuraya Fakhry, Nelly Mazlom, Ali Kamal
Scénario : Youssef Assi, Henry Barakat, Farid Al Atrache
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Un chanteur célèbre tombe amoureux d’une jeune aristocrate qu’il rencontre dans une fête. Celle-ci est en fait amoureuse de lui depuis longtemps mais jamais elle n’avait osé se déclarer. Ils se fréquentent régulièrement et les parents de la jeune fille sont très heureux de cette relation. Mais le jour où l’artiste veut faire sa demande en mariage officielle il apprend que l’élue de son cœur est déjà fiancée au roi. Le chanteur est fou de chagrin. Il tombe malade…


Jeudi 22 août à 13h30

Parole d’Honneur d’Houssam El Din Mostafa (Kalima Sharaf, 1973)
avec Farid Shawki, Ahmed Mazhar, Nour Al Sherif, Rushdy Abaza, Hind Rostom, Nelly, Aziza Rached, Ibrahim Kadri, Samy El Adl, Magdi Wahba, Kanaan Wasfi, Moktar El Sayed, Ahmed Loxer
Scénario : Farid Shawki et Farouk Sabry


Drame. Des prisonniers particulièrement dangereux sont transférés dans la prison de Tora au sud du Caire. Parmi eux, il y a Salem Abu El Naga, un condamné qui s’est évadé cinq fois et qui purge une peine de trente ans de réclusion. Dès son arrivée, il est placé à l’isolement. Flashback : en fait, Salem Abu El Naga est un ancien avocat très réputé qui menait sa vie professionnelle comme sa vie privée selon des principes moraux très rigoureux. Il enseignait même le droit à l’école de police. Il avait épousé Nahed, une femme dont il était très épris. Nahed a un jeune frère que Salem considérait comme son fils. Il s’appelle Kamal et, à vingt ans, il menait l’existence un peu folle des jeunes de sa génération. Il flirtait avec une étudiante prénommée Mona et il insistait pour qu’elle consente à coucher avec lui. Une nuit, n’y tenant plus, il la viola. Comble de malheur, elle tomba enceinte et Kamal refusa de l’épouser. Alors Mona se confia à Salem. Pour lui éviter le déshonneur, l’avocat se fit passer pour son père et signa l’autorisation qui lui permit de se faire avorter. Elle mourut pendant l’opération. Salem et le médecin furent arrêtés…


Mercredi 21 août à 17h30

La Photo de Mariage de Hassan Amar (Soreat al zefaf, 1952)
Fayrouz (Hoda), Mohsen Sarhan (Salah), Zahrat Al Oula (Tuha), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Dahab, le riche marchand), Mary Moneib (la belle-mère), Wedad Hamdy, Ismail Yassin, Naima Wasfi, Abdel Moneim Basiony, Soheir Fakhry, Abde Moneim, Ismail Khayria, Samira Ahmed, Riad El Kasabgy
Scénario : Galil El Bendary, Docteur Hakim, Hassan Amar
Musique : Ahmed Sedky


Salah, un jeune ingénieur, est marié à Tuha. Les deux époux mènent une existence modeste mais ils seraient parfaitement heureux si avec eux ne vivait pas la mère de la jeune femme. Le comportement déplaisant de la vieille dame finit par conduire le couple au bord de la rupture. Un jour, on propose à Salah un poste au Soudan avec un très gros salaire. La belle-mère exige que sa fille reste avec elle en Egypte. Malgré l’insistance de Salah pour que sa femme l’accompagne, rien n’y fait. Ils divorcent et le jeune ingénieur se rend seul au Soudan. Tuha découvre peu après qu’elle est enceinte. Elle envoie aussitôt un message à son ex-mari mais elle ne reçoit aucune réponse. Elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme Hoda. Les années passent. Malgré ses lettres, la jeune mère n’a plus eu aucune nouvelle de Salah. Quand ce dernier revient enfin en Egypte, il ne sait toujours pas qu’il est le père d’une enfant. Il se rend à son ancien domicile pensant y trouver Tuha mais celle-ci a déménagé sans laisser d’adresse. En fait, elle réside dans une maison qui appartient à un riche commerçant, Abou Al Dahab. Ce dernier souhaiterait épouser la jeune femme mais elle a constamment repoussé ses avances, espérant toujours retrouver un jour le père de sa petite fille. Pour son malheur, elle va découvrir qu’Abou Al Dahab n’est pas un homme qui renonce facilement…


Mardi 20 août à 19h30

A la Porte du Ministre de Mohamed Abdel Aziz (Ala bab el wazir,1982)
avec Adel Imam (Kamal), Youssra (Nora), Tawfik El Deken (le père de Kamal), Salah Nazmi (le père de Nora), Saïd Saleh (Khamis, le meilleur ami de Kamal), Safia El Emary (la voisine)
Scénario : Samir Abdel Aziz
Musique : Ezzat Abou Houf et Mohamed Sultan


Kamal et Noura sont deux étudiants en médecine. Bien qu’ils n’appartiennent pas à la même classe sociale, ils sont tombés amoureux l’un de l’autre et ils projettent de se marier, une fois obtenu leur doctorat. Mais c’est sans compter le père de Noura. Ce dernier dirige une importante boucherie et quand il apprend que Kamal est le fils du contrôleur qui lui a infligé plusieurs amendes, il refuse toute idée de mariage. Pour empêcher cette union, il va jusqu’à faire accuser le père de Kamal de corruption, ce qui conduit celui-ci en prison. L’étudiant en médecine et ses amis vont se battre pour prouver l’innocence du vieux fonctionnaire intègre…


Lundi 19 août à 23h

Je veux me marier d’Ahmed Badrakhan (Aiza atgawiz, 1952)
Nour Al Hoda, Farid Al Atrache, Soliman Naguib, Abdel Salam Al Nabolsi, Zinat Sedki, Serag Mounir, Saïd Abou Bakr, Leila al Jazairia, Sayed Suleiman, Abdel Nabi Mohamed, Mohamed Zayed, Abdel Ghani El Nagdi, Thuraya Fakhry, Abdel Hamid Zaki
Leila Al Jazairia (photo) est une danseuse algérienne née en 1927. Farid Al Atrache l’avait choisie pour remplacer Samia Gamal dont il venait de se séparer.
Histoire et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Farhana quitte sa ville natale pour commencer une carrière de chanteuse au Caire. Elle a changé de nom et désormais elle se fait appeler Nour Al Ayin. Pour rassurer sa famille, il lui faut épouser au plus vite un homme fortuné. Elle rencontre un vieil industriel très riche qu’elle entreprend de séduire. Mais peu après, elle fait la connaissance du neveu de celui-ci, un neveu qui est aussi son seul héritier. Les deux hommes rivalisent d’attentions à son égard mais Nour finit par comprendre que ni l’un ni l’autre ne souhaite l’épouser avec un véritable contrat et en respectant toutes les conventions d’usage. Elle chasse l’oncle et le neveu de chez elle. Pour se venger, elle décide de se marier avec un homme pauvre. Le hasard fait bien les choses car le soir même, elle rencontre dans un jardin public un jeune inconnu qui chante divinement en s’accompagnant de son oud…


Dimanche 18 août à 17h30

Le Grand Bouffon de Youssef Chahine (Al Moharrag al Kabir, 1952)
avec Youssef Wahbi, Faten Hamama, Nabil Al Alfi, Hassan Fayek, Ferdoos Mohamed, Serag Mounir, Wedad Hamdy, Samia Roshdi, Mohamed Shawkiy, Ragaa Youssef
Scénario : Mohamed Abou Youssef, Mahmoud Ismaïl, Youssef Chahine
D’après un roman de l’auteur britannique Shelley Smith


Comédie musicale. Shihata est employé dans une grande entreprise dirigée par une femme. Celle-ci pour pouvoir épouser à nouveau son précédent mari dont elle a été divorcée déjà trois fois, demande à Shihata de se marier avec elle (le Coran, sourate de la vache : « S’il divorce d’avec elle (la troisième fois), alors elle ne lui sera plus licite tant qu’elle n’en aura pas épousé un autre »). Il accepte. A peine sont-ils mariés que la femme décède. Shihata hérite de sa fortune…


Samedi 17 août à 23h

Monsieur Kishta d’Ibrahim Afify (El Sayyed-Qeshta, 1985)
avec Adel Adham, Soheir El Bably, Mohsen Mohy Eddin, Elham Chahine, Sayed Zayan, Neima El Soghaiar, Ahmed Bedir, Mohamed Reda, Amel Ibrahim, Mona Darwish, Hassan El Deib, Wahid Hamdy, Youssef Dawood, Nasr Hammad, Abdel Moneim El Marsfy, Zizi Fared, Sayyed el Arabi 
Scénario : Ahmed Abdel Salam et Ibrahim Afify 
Musique : Sami Noseir


Monsieur Kishta est un commerçant prospère. Lui et sa femme Shukry sont mariés depuis plus de 25 ans. Leur drame : ils n’ont jamais pu avoir d’enfant et Monsieur Kishta veut absolument un héritier. Dans sa parfumerie, travaille Ahmed, un garçon sérieux et honnête. En plus de son emploi, il suit des cours à l’université. Il est amoureux de Gamalat, une jeune fille pauvre qui vit avec sa mère et son beau-père au chômage. Par l’intermédiaire d’Ahmed, Gamalat entre en contact avec Monsieur Kishta et elle parvient à le séduire. Le commerçant divorce et commence une nouvelle vie avec Gamalat dans l’espoir de devenir père très rapidement. Il n’a pas compris que sa jeune compagne n’en veut qu’à son argent et n’a nulle intention de devenir mère…


samedi 3 août 2019

Les réalisateurs : Adly Khalil (1922-2002)

عدلي خليل

Adly Khalil entre au Studios Misr en 1945. Il fait l’essentiel de sa carrière comme assistant auprès de nombreux cinéastes. Il réalise son premier film en 1960 (Un Cœur dans la Nuit). Onze autres suivront à un rythme très irrégulier puis en 1994, il se retire définitivement.


Un seul film d'Adly Khalil a fait l'objet d'une présentation dans ce blog : 


Un Cœur dans la Nuit d’Adly Khalil (Kalb fi zalam, 1960)
avec Rushdy Abaza, Nagwa Fouad, Mohamed Tawfik, Mahmoud El Meleigy, Iman, Samir Shedid, Layla Nasr, Edmond Tuema, Kittie, Fifi Sayed, Mohamed Toufiq
Scénario et dialogues : Nairouz Abdel Malak et Adly Nour


Ilham est une jeune fille très modeste qui vit avec sa sœur et sa mère. Elle a un amoureux, Raafat, un garçon sans emploi. Pour Ilham et sa sœur, la situation devient préoccupante : leur mère est tombée malade et il faut trouver de l’argent pour l’opérer. Ilham parvient à réunir la somme demandée par le chirurgien mais leur mère décède pendant l'opération. Peu après, Ilham décroche un emploi dans un grand hôtel. Elle fait la connaissance de Mokhtar, un client d’âge mûr, très riche. Ce dernier qui a récemment perdu sa femme est tout de suite séduit par la personnalité de notre héroïne. Ils se revoient régulièrement et sortent ensemble. Ilham commence à rêver d’un beau mariage qui lui apporterait le confort matériel auquel elle aspire. Peu après, la jeune femme découvre que Raafat a été embauché par Mokhtar…

jeudi 1 août 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 2 au 16 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 16 août à 17h30

Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
avec Rushdy Abaza, Madiha Salem, Abdel Moneim Ibrahim, Aziza Helmy, Hussein Riad, Loubna Abdel Aziz, Hussein Ismaïl
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef
Musique : Ali Ismaïl
Production : Ramses Naguib


Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare. Docteur Hassan Shukri est un vétérinaire qui s’installe chez un riche propriétaire terrien pour soigner les animaux du domaine. Il fait la connaissance de la petite fille de son hôte. Le mauvais caractère de celle-ci accable son entourage et a fait fuir tous les prétendants qui se sont présentés. Le Docteur parviendra-t-il à la dompter ?


Jeudi 15 août à 19h30

La Fille du Quartier d'Hassan El Seifi (Bint El Hetta, 1964)
avec Chukry Sarhan (Omar), Mahmoud Ismaïl (Zaki), Zahrat Al Oula (Ekhlas), Tawkik El Deken (Hambaka), Zouzou Nabil (la mère d'Ekhlas), Ahmed Ramzy (Selim), Aziza Helmy (la mère d'Omar), Samia Gamal (Hosnia), Ahmed El Gezeiry (le père d'Ekhlas), George Sedhom (le détective). 
Scénario : Mahmoud Ismaïl


Ekhlas est une étudiante studieuse. Elle est amoureuse d’Omar qui tient une crémerie dans sa rue. Ils doivent se marier mais Zaki Al Fayoumi, un chef de gang, est aussi amoureux de la jeune fille. Il est prêt à tout pour obtenir sa main. Il embauche Selim, le frère d’Ekhlas et lui octroie un salaire confortable. Il va même jusqu’à lui promettre qu'il pourra épouser sa complice, Hosnia, une séduisante danseuse. En échange, Zaki Al Fayouni demande la main d’Ekhlas. Cette dernière cède aux pressions redoublées de son frère et de sa mère. Elle accepte d’épouser le chef de gang à condition qu’elle soit autorisée à poursuivre ses études. Au même moment, Hambaka, le fidèle second de Zaki engage deux hommes de main pour tuer Omar. L’opération échoue : la victime n’est que légèrement blessée. Après cette agression, Ekhlas se ravise. Elle épouse Omar à sa sortie de l’hôpital. Zaki contre attaque aussitôt : il ordonne à Selim de placer dans l’armoire de son nouveau beau-frère une valise pleine de haschisch. Omar est arrêté par la police et envoyé en prison.


Mercredi 14 août à 23h

Fleur de Henné de Hussein Fawzi (Tamr Henna, 1957)
avec Ahmed Ramzy (Ahmed), Rushdy Abaza (Hassan), Naima Akef (Tamr Henna), Fayza Ahmed (Maysa), Zeinat Sedki (amie de Tamr Henna), Serag Mounir (père d’Ahmed), Hafez Amin (Glambo Al Haram), Kamal Anwar (Aweys), Stephan Rosti (Rustam), Cariman (Kawther)
Dialogues : Galil El Bendary
Musique : Mohamed Al Mungi
Production : Hussein Fawzi



Comédie musicale. Tamr Henna est une bohémienne. Elle gagne sa vie comme danseuse du ventre. Elle travaille avec Hassan qui se produit en Hercule dans les foires. C’est un peu son fiancé et il est d’une jalousie féroce à l’encontre des spectateurs mâles qui manifestent leur intérêt pour sa belle de manière trop appuyée. Un jour, Ahmed, un jeune homme riche, assiste à leur numéro. Il tombe aussitôt amoureux de Tamr Henna. Ils se reverront et la jeune femme finira elle aussi par succomber au charme de son nouveau soupirant, au grand dam d’Hassan. 


Mardi 13 août à 19h30

Le Suspect de Samir Seif (Al Mashbouh, 1981)
avec Soad Hosny (Batta), Adel Imam (Maher), Said Saleh (Bayoumi, le frère aîné de Maher), Farouk El Feshawi (Tarek, l’officier de police), Fouad Ahmed (Hamouda, le complice des deux frères), Ali El Sherif Maher, Saïda Galal, Karim Abdel Aziz, Mona Abdallah, Hamdy Youssef
Scénario et dialogues : Ibrahim El Mougy et Samir Seif
Adaptation du film Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief, 1965) du réalisateur américain Ralph Nelson avec Alain Delon et Jack Palance
Musique : Hany Shenouda


Chronique sociale. Maher est un voleur. Alors qu’il est en train de cambrioler un appartement, il fait la connaissance de Batta, une prostituée qui y reçoit ses clients. Les policiers font leur apparition. Pour leur échapper, Maher se bat comme un beau diable et blesse l’officier de police Tarek. Il parvient à s’enfuir. Maher et Batta se revoient. Ils décident de se marier et de commencer une nouvelle vie. Ils s’installent à Port-Saïd. C’est dans cette ville que Maher se retrouve nez à nez avec Tarek, le policier qu’il avait blessé. Tandis que Batta s’apprête à donner naissance à leur enfant, Maher est incarcéré…


Lundi 12 août à 23h

Sept Jours au Paradis de Fateen Abdel Wahab (Sabaa Ayam fil Janna, 1968)
avec Nagat El Saghera, Hassan Youssef, Amin Elheneidy, Adel Imam, Youssef Fakhr El Din, Shahinaz Taha, Nadia Seif El Nasr, Tawfiq El Deken, Ali Jawhar
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fouad El Zahry, Saïd Mekawi, Mansour Rahbani, Asi Rahbani


Comédie musicale. Pour les besoins d’un reportage, un journaliste propose à une jeune fille pauvre et à son oncle qu’il a rencontrés à Alexandrie de vivre pendant sept jours l’existence des riches. Le couple accepte de mener cette expérience saugrenue. Le journaliste conduit ses deux nouveaux amis au Caire et les installent dans un hôtel luxueux. L’oncle doit se faire passer pour un millionnaire de retour du Brésil avec sa fille Houda. Un article paraît dans le journal pour annoncer leur retour…


Dimanche 11 août à 13h30

La Mecque d’Ahmed El Tokhy (bayt allah al haram, 1957)
avec Omar El Hariri, Berlanty Abdel Hamid, Abbas Farès, Hussein Riad, Fouad El Tokhy, Elham Zaki, Kamal Abbas, Sayed El Arabi, Zizi Al Badraoui, Khaled El Agabany, Hosna Soliman, Naïma Wasafi, Hassan Al Adib
Scénario : Fouad El Tokhy et Ahmed El Tokhy
Musique : Aïcha Hassan


Légende. Abraha est un général qui a conquis l’Arabie du sud et qui s’est autoproclamé roi. Il vit fastueusement entouré de toute une cour. L’année même de la naissance de Mohamed, Abraha projette d’entrer dans la Mecque et de détruire la Kaaba avec des éléphants (Cet épisode est relaté dans le Coran.). Face à lui, il n’y a que le vieil Abd Al Muttalib, le grand-père du prophète, et ses hommes. Mais Zahra, sa propre fille, va s’opposer à son dessein diabolique.


Samedi 10 août à 19h30

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
Tawfik El Deken, Berlanti Abdel Hamid, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Farahat, Zahrat Al Oula, Gamalat Zayed, Adli Kasseb, Samia Roshdi
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état.
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or.
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré.
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour.
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal…


Vendredi 9 août à 19h30

Les Jolies Belles-Mères d’Helmy Rafla ( Al Hamawat Al Fatenat, 1954)
avec Kamal el-Shennawi, Cariman, Ismal Yassin, Mimi Chakib, Abd El Salam El Nabulsi, Wedad Hamdy, Ibrahim Hichmat, Abbas Rahmy, Abdel Monahem Saoudi
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Ahmed Sabra, Hassan Abou Zayed, Fouad El Zahry


Comédie. Samir est un jeune homme élégant d’une vingtaine d’années. Il épouse Nabila, la fille qu’il aime depuis des années. Quelques jours après leur mariage, la mère de Nabila décide de s’installer chez sa fille et son gendre. Jalouse, la mère de Samir s’installe à son tour chez eux. Les deux femmes se disputent continuellement et font vivre un véritable enfer au jeune couple…


Mercredi 7 août à 17h30

A Toi pour Toujours de Youssef Chahine (Hob Ila Abad, 1959)
avec Ahmad Ramzy, Nadia Lotfi, Mahmoud El Meleigy, Sayed Suleiman, Khaireya Khairy, Hassan Al Dweni,  Abbas El Daly, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassanein,  Badr Nofal, Abdel Azim Kamel, Anwar Madkor, Hussein Asar,  Zaki Ibrahim,   George Yordanis
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef et Waji Naguib
Production : Ramsès Naguib


Thriller. Ashraf travaille comme comptable dans une entreprise. Il est accusé d’avoir volé de l’argent alors que c’est sa collègue Amal la coupable. Il le sait mais il refuse de la dénoncer. Il est renvoyé. Peu importe : Ashraf et Amal tombent amoureux l’un de l’autre. Ils sont heureux jusqu’au jour où l’ancien compagnon de la jeune femme fait irruption chez elle. L’homme est très agressif : il vient de sortir de prison et il a besoin d’argent. Ashraf intervient. Il l’assomme d’un formidable coup de poing. L’homme s’effondre et meurt. Catastrophé, Ashraf se rend chez son frère Mahmoud pour lui demander de l’aide. Ce dernier est un avocat ambitieux qui se présente aux prochaines élections législatives. Il craint par-dessus tout le scandale. Il interdit à son frère de se rendre à la police pour se dénoncer. Peu après, un innocent est accusé du crime.


Mardi 6 août à 23h

Le Four d'Ibrahim Afify (El Forn, 1984)
avec Adel Adham, Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim, Sherifa Mahear, Nadia Al Kilany, Nabil Al Hegrassy, Abdel Salam Mohamed, Hassan Al Dib, Samia Amin, Kassim Al Daly
Scénario : Ahmed Abdel Salam
Musique : Samir Noseir


Al Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Maître Dagher. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Maître Dagher. En fait,il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire.Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils retournent dans leur village. 
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi. Sa mère meurt à son tour. Mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote…


Lundi 5 août à 17h30

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)
avec Oum Kalthoum, Hassan Fayek, Stephan Rosti, Fouad Shafik, Mary Moneib et Zaki Toleimat
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Badrakhan et Ahmed Rami
Musique : Aziz Sadek, Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum. 
Amal a été abandonnée par son mari. Elle vit pauvrement avec sa mère et sa fille, Salwa. Cette dernière tombe malade et Amal consulte le docteur Assem . Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique. Les premières prestations publiques de la jeune femme provoquent l’enthousiasme des spectateurs. Très vite, un réalisateur des studios Misr lui propose de tourner un premier film. Comble de bonheur : le docteur Assem est tombé amoureux d’Amal et il manifeste une grande affection pour sa fille. C’est à ce moment-là que son ex-mari reparaît…


Dimanche 4 août à 17h30

La Porte Ouverte de Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)
avec Faten Hamama, Saleh Selim, Mahmoud Morsi, Hassan Youssef, Shweikar, Mimi Chakib, Mahmoud El Heddini, Seham Fathy, Layla Anwar, Nahed Samir, Nawal El Saghira, Gharib Mohy Eldin, Hussein Ismail, Khadiga Mahmoud, Baher Elsayed, Samir Shedid, Sherin
d'après un roman de Latifa Al Zayyat
Scénario : Youssef Issa, Henry Barakat, Latifa Al Zayyat
Musique : André Ryder


Nous sommes à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…


Vendredi 2 août à 17h30

Filles d'aujourd'hui d'Henry Barakat (Banat Al Youm, 1956)
avec Ahmed Ramzy (Fathi), Abdel Halim Hafez (Khaled), Magda Al Sabahi (Salwa), Serag Mounir (le docteur Lotfi), Cariman (Buthaïna, la meilleure amie de Layla), Thuraya Fakhry (la mère de Buthaïna), Nawal Mustafa (Najwa)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Suleiman Lotfi est un gynécologue qui a trois filles. Salwa est l’aînée, c’est une fille affectueuse et raisonnable qui depuis la mort de leur mère s’occupe de ses deux sœurs plus jeunes, Layla et Najwa. Fathi, un artiste peintre, est tombé amoureux de Salwa et son ami Khaled veut l’aider à conquérir la jeune fille. Celui-ci est d’autant mieux placé pour le faire qu’il connaît personnellement le docteur et que tous les deux fréquentent le même club. Mais Fathi va progressivement comprendre que Khaled et Salwa sont irresistiblement attirés l’un vers l’autre…