avec Negma Ibrahim (Sakina, la directrice de la maison de correction), Naïma Akef (Naïma), Anwar Wagdi (Wahid), Zinat Sedki (Oum Samaka), Wedad Hamdy (une pensionnaire de la maison de correction), Abdel Wares Asr (Marzouk), Amina Risk (Amina Hanem), Ragaa Youssef (Ragaa), Awatef Youssef (Awatef), Fouad Fahim (Abdel Kader), Ahmed Darwich (le juge), Zizi El Badraoui (une petite fille), Lebleba (Suzanne)
Comédie musicale. Naima est une jeune orpheline qui a été placée dans une maison de correction dirigée d’une main de fer par Madame Sakinah. Elle est tombée amoureuse de Wahid, l’officier chargé de la discipline et de la sécurité au sein de l’établissement. Celui-ci s’oppose aux méthodes brutales de la direction et fait preuve de bienveillance et de générosité à l’égard de toutes les pensionnaires. Naïma trouve tous les prétextes pour se retrouver en tête-à-tête avec Wahid. Un soir au dortoir, Naima montre à ses trois meilleures camarades la photo que l’élu de son cœur a accepté de lui donner. Pour échapper à la surveillance de la gardienne, elles se sont réfugiées sous un lit et l’une des filles tient une bougie allumée. Soudain, la literie s’embrase. En quelques secondes, les flammes se propagent à l’ensemble des lits du dortoir. C’est l’incendie…
Jeudi 27 octobre à 15h
Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes (Magdi), Shwikar (Layla), Nagwa Fouad (Elham), Salah Nazmi (Sabri, le mari d’Elham), Naima Wasfi (Zahira), Hassan Mostafa (Ahmed Papadopoulou), Mohamed Shawky (le portier), Ragaa Sadiq (Adila), Hussein Ismaïl (Attia), Mary Bay Bay (Bahija)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed
Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître…
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !
Mercredi 26 octobre à 23h
Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine (Amani), Nagwa Fouad (Ragah), Moharam Fouad (Sharif), Khalil Badr El Din (Ramzy), Amal Farid (Layla), Wedad Hamdy (l’admiratrice de Sharif), Hassan El Baroudi (Mustafa), Abdel Ghany Kamar (Abdel Sattar Effendi), Samir Shedid (Magid), Saleh Al-Eskandarani (l’épicier)
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy, Mamoun Al Shinnawi, Attiah Sharara
Drame chanté. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est un immense domaine agricole. Il est reçu par Amani elle-même. Il découvre une blonde très élégante à la voix douce et au regard tendre. Elle est folle de joie de récupérer son collier mais Sharif refuse la récompense promise. Amani, impressionnée par son honnêteté, lui fait alors une proposition : prendre la direction de son exploitation agricole. Le jeune homme accepte mais son arrivée ne va pas faire que des heureux…
Mardi 25 octobre à 19h30
Elle possède quelques sous d'Ezzel Dine Zulficar (Sahibat al Malalim, 1949)
avec Mohamed Fawzy (Samir), Camilia (Siham), Shadia (Nabila), Ismail Yassin (Antar, le garçon de café), Thoraya Helmy (Sonia), Salah Nazmi (Kamal), Mohamed Abdel Qodos (le père de Kamal), Hind Rostom (Fawaki, la rivale de Siham), Nelly Mazlom (danseuse), Abdel Hamid Zaki (le domestique), Abdel Aziz Hamdy (Sabat Effendi)
Scénario : Youssef Gohar, Ezzel Dine Zulficar
Musique : Mohamed Fawzy, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mostafa Al SayedProduction : Raymond Kourba
Siham, Nabila et Sonia sont trois sœurs orphelines. Leur oncle décède et leur laisse pour tout héritage 500 piastres. Elles réfléchissent à comment utiliser au mieux cette somme pour obtenir ce dont elles rêvent : un mariage avec un jeune homme riche. Elles vont à Alexandrie et s’installent dans un hôtel luxueux fréquenté par des millionnaires. Siham se fait passer pour une riche héritière en villégiature qui est accompagnée de sa secrétaire, en fait Nabila, et de sa femme de chambre, en réalité Sonia. Siham ne tarde pas à rencontrer un homme comme elle le souhaite. Il s’appelle Samir. De son côté, Nabila a jeté son dévolu sur Kamal, le fils du Pacha Adham. Malheureusement, celui-ci ne porte aucune attention à la fausse secrétaire. Il est attiré par Siham et devient donc le rival de Samir…
Dimanche 23 octobre à 15hJeunes d'Aujourd'hui de Mahmoud Zulficar (Shabab el Youm, 1958)avec Mariam Fakhr Eddine (Fathia), Omar El Hariri (le docteur Mamdouh), Cariman (Nawal), Youssef Fakhr El Din (Youssef, le frère de Fathia), Mahmoud El Meleigy (le père de Fathia), Rafia El Shal (la mère de Fathia), Doha Amir (la sœur cadette de Fathia), Thuraya Fakhry (la mère de Nawal), Olwiya Gamil (la véritable mère de Fathia), Nahed Samir (la mère du docteur Mamdouh), Saab Kotb (Rashad, l’ami de Youssef), Hassan Abdul Salam (Sobhi, le fils du paysan)
Scénario : Abdel Aziz Salam et Mahmoud Zulficar
Musique : Moukhtara et Mohamed Abdel Wahab
Production : les films Mariam Fakhr Eddine
Comédie dramatique. Fathia vit avec son père, Ahmed Fathi, un homme d’affaires très malade, sa mère et son jeune frère Youssef. Le garçon passe ses journées avec leur charmante voisine Nawal et sa jeune sœur Soheir. Le docteur Mamdouh se rend régulièrement chez les Fathi pour contrôler l’évolution de la maladie du père. Au fil de ses visites, Mamdouh et Fathia sont tombés amoureux l’un de l’autre, à la grande joie des parents de la jeune femme. Mais de son côté, Nawal aussi aimerait bien se marier et elle trouve le jeune médecin tout à fait à son goût. Elle entreprend de le séduire, encouragée par sa mère.
Dans la maison, Fathia s’occupe de tout : elle supervise les tâches ménagères, elle veille à ce que son père prenne bien tous se médicaments, elle surveille son frère et le conseille.
Un jour, Youssef découvre que Fathia n'est pas sa soeur mais qu'elle a été adoptée...
Vendredi 21 octobre à 19h30
L’Amour de mon Cœur (ou l’Eternel Amour) d'Anwar Wagdi (Habib El Rouh, 1951)
avec Layla Mourad (Layla), Youssef Wahby (Youssef Fahmy), Anwar Wagdi (Wahid), Wedad Hamdy (Fatima), Ibrahim Omara (Cheikh Taha), Mimi Chakib (Sawsan Hanem), Samira Ahmed (Zouzou), Salah Mansour (un invité de la fête), Abdel Monem Basioni (un invité de la fête), Ferdoos Mohamed (la servante), Abdul Nabi Mohamed (le cuisinier), Abdelbadie El Arabi (le journaliste)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary, Anwar Wagdi
Musique : Ahmed Sedky, Riad El Sonbati, Abdel Aziz Mahmoud
Production : Anwar Wagdi
Comédie sentimentale. Layla est une jolie femme, très élégante. Elle mène une existence heureuse et sans souci avec son mari, Wahid, qui est propriétaire d’un grand garage automobile en ville. Elle a aussi un talent qui fait l’admiration de tout son entourage : elle chante merveilleusement bien. Un jour, l’une de ses amies organise une réception chez elle. Evidemment, elle a demandé à Layla de chanter. Ce que cette dernière ne sait pas, c’est que parmi les invités, se trouve Youssef Fahmy, un musicien célèbre et quand celui-ci entend sa voix, il est tout de suite conquis.
Il est certain que la jeune femme peut devenir une grande chanteuse et il lui propose une collaboration artistique afin de réaliser ce projet. Wahid, le mari, ne goûte guère cette proposition mais Layla l’accepte…
Jeudi 20 octobre à 15h
Fatma d'Ahmed Badrakhan (1947)avec Oum Kalthoum (Fatma), Anwar Wagdi (Fathy, le plus jeune frère du pacha), Suleiman Naguib (le pacha), Hassan Fayek (Fatouh, le frère cadet du pacha), Zouzou Chakib (la petite amie de Fathy), Saneya Shawky (la danseuse), Abdel Fatah El Kosary (Maître Mustafa, le boulanger), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Nabil Khairy (le cousin de Fatma), Mohamed Al Dib (Munir), Mohamed Kamel, Hussein Asar (le cuisinier), Edmond Tuema (le réceptionniste de l’hôtel), Mohamed Kamel EL Masry (le professeur Fasih)
Scénario : Mustafa Amin, Badie Khairy
Musique et chansons : Abdul Hamid Abdel Rahman, Abdel Halim Noweira, Riad El Sonbati, Zakaria Ahmed, Mohammed Al-Qasabji, Ahmed Rami, Bayram Al-Tunsi
Dernière apparition d’Oum Kalthoum à l’écran.
Drame. Fatma est infirmière chez un pacha dont l’état nécessite un traitement lourd. Fathy, le frère cadet du maître de maison, est tombé amoureux de la jeune femme. Il multiplie les tentatives pour la séduire mais Fatma reste de marbre. Fou de désir, Fathy se résout à la demander en mariage. L’infirmière accepte. Après un voyage de noces qu’ils passent à Alexandrie, ils sont obligés de s’installer dans le modeste logement des parents de Fatma. En effet, le père de Fathy n’a pas accepté ce mariage et il est furieux contre son fils. Très vite, le jeune marié se lasse de cette existence austère dans un quartier populaire. Le luxe et les plaisirs de sa vie d'antan lui manquent. Il finit par abandonner Fatma pour retourner dans sa famille. Quelques mois plus tard, l’épouse délaissée donne naissance à un enfant. Fathy refuse de le reconnaître…
Mercredi 19 octobre à 19h30
Abu Al-Layl de Houssam Al Din Mustafa (1960)
avec Samia Gamal (Doha, la danseuse), Ahmed Ramzy (Ahmed), Zizi El Badrawi (Fatma), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Layl), Adli Kasseb (le chef de la police), Mohamed Reda (le procureur), Fahmy Aman (le père de Fatma), Qadria Kamel (la mère de Fatma), Lotfi El Hakim (le maire), Zaki Ibrahim (un villageois), Badr Nofal (la voix d’Abou Layl), Nahed Samir (la femme du chef de la police et la mère d’Ahmed), Ashwaq (danseuse), Abdel Moneim Ismail (un homme du peuple)
Scénario : Adly El Mowalid, Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Ali Ismaïl. La musique du générique est tirée de la BO du film Comme un Torrent (1958) de Vincente Minnelli, composée par Elmer Bernstein. On retrouve aussi Morton Gould dont on utilise un extrait de ses fameux Spirituals for Strings, Choir and Orchestra (1941) qui servit aussi de générique à l’émission de la télévision française, Les Dossiers de l’Ecran
Production : Mahmoud El Meleigy
Abou Al Layl (Le père des Ténèbres) est un mystérieux personnage qui fait régner la terreur parmi les habitants d’un petit village. Il apparaît toujours le visage masqué et tout de noir vêtu. Armé d’un fusil et accompagné d’un berger allemand, il rançonne les paysans. On apprend qu’il agit ainsi pour se venger de la mort de son père : celui-ci a été tué par le pacha qui régnait autrefois sans partage dans la région. Désormais c’est lui le maître. Abou Al Layl a une maîtresse, Doha qui est danseuse dans le café du village. Le chef de la police locale tente de l’arrêter mais personne ne souhaite collaborer ou témoigner dans la crainte de subir des représailles. Il décide d’arrêter Doha pour savoir où se cache Abou Al Layl. Ce dernier kidnappe alors le fils de l’officier de police et le confie à un paysan en lui promettant une mort certaine s’il parle. Ce paysan a une fille, Fatma, l’institutrice de l’école du village. Elle soigne et nourrit leur « invité » avec une sollicitude à laquelle celui-ci n’est pas insensible...
Cette intrigue, inspirée du film de Salah Abou Seif, Le Monstre, sera reprise par le réalisateur en 1969 pour Le Fils de Satan. Les deux films ont le même scénariste.
Mardi 18 octobre à 19h30
Un Bienfaiteur d’Helmy Rafla (Fa'el Kheir , 1953)avec Mohamed Fawzy (Khaïry), Sabah (Soheir), Ismail Yassin (Afkar/Hamido), Zomoroda (Elham Anim), Abdel Ghany Kamar (Anis Effendi, le gérant de la société d’Elham), Menassa Fahmy (le père de Soheir), Zaki Ibrahim (le chirurgien) , Abdel Aziz Ahmed (le père de Khaïry), Ferdoos Mohamed (la mère de Khaïry), Zeinat Elwy (la danseuse), Abdel Moneim Basiony (le directeur du théâtre), Anwar Zaky (un ami d’Elham), Aziza Badr (la mère de Sonia), Kawthar Shafik (une des amies d’Elham), Fawzya Ibrahim (Sonia), Alya Fawzy (la servante)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mohamed Fawzy, Abdel Aziz Salam, Fathy Qoura, Saleh Gawdat, Mustafa Abdel Rahman
Comédie musicale. Khaïry vit avec ses parents dans un quartier populaire de la ville. Il est réparateur de vélos et il travaille dans un petit atelier avec un ouvrier du nom d’Hamido. Toutes les maisons du secteur appartiennent à une riche jeune femme, Elham Anim, qui a confié la gestion de ses affaires à un homme impitoyable. Khaïry, lui, a le cœur sur la main et il n’hésite pas à venir en aide aux gens du quartier tant et si bien qu’il lui arrive d’avoir les plus grandes difficultés à payer son loyer. Un soir, il trouve sur la route un bébé abandonné. Dans ses langes, il y a une lettre écrite par la mère de l’enfant : elle annonce qu’elle s’est suicidée. Son mari est mort et son père a refusé de la reprendre, elle et son enfant, car elle s’était mariée sans son consentement. Khaïry décide de se rendre chez le grand-père avec le bébé. Le jeune homme est impressionné par le luxe de la demeure. Il fait la connaissance de Soheir, la sœur de la suicidée avec qui il sympathise immédiatement. Puis arrive le maître des lieux. Celui-ci reste intraitable et il le chasse, lui et l’enfant, tandis que Soheir est terrassée par le chagrin. Khaïry et ses parents décident donc de s’occuper du nourrisson. Peu après, Soheir frappe à la porte de leur appartement. Elle veut contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant contre la volonté de son père. Elle est accueillie à bras ouverts mais on refuse son argent. Un peu plus tard, Khaïry chante dans un mariage. Depuis la rue, Elham Anim, l’héritière fortunée qui possède toutes les maisons du quartier, entend la voix de notre héros. Elle est immédiatement sous le charme. Elle parvient à entrer en contact avec le jeune homme qui, grâce à son soutien, va connaître la gloire et la fortune. Bien évidemment, Khaïry n’a pas pour autant oublié Soheir…