روتانا كلاسيك
Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.
Mercredi 30 novembre à 14h
Antar et Abla de Niazi Mostafa (Antar we Abla, 1945) avec Kouka (Abla), Serag Mounir (Antar), Fouad El Rachidi (le père d’Abla), Negma Ibrahim (Samia, la belle-mère d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zubaïda, la mère d’Antar), Sayed Suleiman (Shayboub, le frère d’Antar), Hosna Suleiman (la servante d’Abla), Hagar Hamdy (la danseuse), Wedad Hamdy, Mahmoud Ismaïl, Esther Shattah, Mahmoud El Sebbah, Reyad El Kasabgy
Scénario : Abdel Aziz Salam, Bayram Al Tunsi, Niazi Mostafa
Musique : Ibrahim Fawzy, Mahmoud El Sherif, Abdel Halim Noweira, Ibrahim Hussein
Production : Studios Al Ahram
Epopée. Antar vit dans la tribu des Bani Abbas. Il est le fruit des amours de son père avec Zubaïda, l’une de ses esclaves noires. Il n’a donc jamais été reconnu et partage la misérable condition de sa mère. Jeune homme, il tombe amoureux de sa cousine Abla. Cette dernière l’aime en retour mais son père n’entend pas donner la main de sa fille à un fils d’esclave même si celui-ci a prouvé qu’il avait toutes les qualités d’un seigneur. Pour se débarrasser d’Antar, le père d’Abla exige en dot cent chameaux d’une espèce très rare que l’on ne trouve qu’au Yemen. Antar accepte le défi. Il part vers l’Arabie heureuse…
Mardi 29 novembre à 16h
Crime d'Amour d'Atef Salem (Gharimet hub, 1955) avec Hind Rostom (Lola), Imad Hamdi (Maître Galal), Abdel Aziz Ahmed (l’assistant de maître Galal), Mariam Fakhr Eddine (Thuraya, la femme de Maître Galal), Zaki Ibrahim (le père de Thuraya), Salah Mansour (ex-mari de Lola), Ali Al Gandour (le procureur général), Layla Hamdy (Rose), Adli Kasseb (le juge), Mona (la petite fille du client de maître Galal), Ahmed Shawki (le client de maître Galal), Fathya Shahin (l’épouse du client de maître Galal), Abdel Halim El Qalawy (le père du client de maître Galal), Hassan El Baroudi (Omar, le portier de Lola)
Scénario : Mahmoud Sohby
Histoire originale : Amin Youssef Ghorab
Musique : Otto Cesana (Ecstasy)
appréciation : 4/5
Maître Galal est un avocat expérimenté. Pourtant, à cause d’une négligence, il perd un procès important. Il a égaré un document qui devait prouver l’innocence de son client. Il est traumatisé par cet échec et depuis, il n’arrive plus à plaider. C’est dans cette période difficile qu’il fait la connaissance d’une jeune divorcée, Lola. Ils deviennent amants. Maître Galal délaisse son épouse et passe des nuits entières chez sa jeune maîtresse. Mais cette liaison n’est pas du gout de l’ex-mari. Un jour celui-ci trafique la voiture des deux amoureux qui échappent de peu à la mort.
Peu après, l’avocat apprend que Thuraya, sa femme, est enceinte. Il est fou de joie et il décide de reprendre sa vie d’autrefois. Il retourne au tribunal mais il y rencontre l’un des proches de son ancien client condamné par sa faute. Il fuit aussitôt et rejoint sa maîtresse. L’ex-mari contacte alors Thuraya pour lui révéler la liaison que son mari entretient avec son ex-femme.
L’épouse veut en avoir le cœur net. Elle se rend au domicile de Lola. Quand elle arrive chez sa rivale, elle est intriguée par la porte qui est restée entrouverte. Son mari n’est pas dans l’appartement mais elle découvre le corps sans vie de Lola étendue sur le sol : la jeune femme a été poignardée…
Lundi 28 novembre à 18h30
Ismaël Yassin Tarzan de Niazi Mostafa (Ismail Yassin Tarazane, 1958)
avec Ismaël Yassin (Tigre), Fayrouz (Safa), Abdel Salam Al Nabulsi (Qandil, le fils de Mourad), Hassan Fayek (l’homme de loi), Stephan Rosti (Mourad, le frère du défunt), Thuraya Fakhry (la sœur de Mourad), Zinat Sedki (Hasanat, la fille de Mourad), Mohamed Shawki (le professeur), Riri (la danseuse), Mimi Chakib (la femme de Mourad), Layla Hamdi (Adalat, la fille de Mourad), Mohamed Abu El Soa'ud (le cousin), Khaled El Agabany (le guide soudanais)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Attiah Sharara
Production : Hassan El Seifi
Comédie. Ali Al Assad, un homme très riche, décède. Toute sa famille est réunie pour assister à l’ouverture du testament. A la grande surprise de tous les présents, on apprend que le défunt a un fils. Il s’appelle Tigre et il a été perdu il y a vingt-cinq dans la jungle au Soudan. Ce fils est donc l’héritier principal de son père mais ce dernier lègue une partie de sa fortune aux autres membres de sa famille à une condition : ils doivent retrouver son fils. Mourad, le frère du défunt et son fils Qandil partent à sa recherche. Pour l’identifier, ils possèdent un indice : sur l’épaule droite de Tigre a été tatoué un lion dressé sur ses deux pattes arrière…
Inspiré de Totò Tarzan, un film italien de Mario Mattoli, (1950).
Dimanche 27 novembre à 14h
Ma Vie de Fateen Abdel Wahab (Hayati, 1970)
avec Hassan Youssef (Ahmed), Naglaa Fathy (Mona, la voisine d’Ahmed), Nagwa Fouad (Nahed, la femme de Fahmy), Imad Hamdi (Fahmy), Mohamed Tawfiq (Abbas, le père d’Ahmed), Amal Zayed (la mère d’Ahmed), Ahmed Khamis (Hassan, le père de Mona), Aleya Abdel Moneim (la mère de Mona), Abdel Ghani El Nagdi (le vendeur de lait), Ashraf Al Selehdar (un étudiant), Hana Al Bailey (Nagwa), Muhi Eddin Shawqi (le petit frère de Mona), Ahmed Morsi (un passager de l’autobus), Mohamed Shawki (le chauffeur du taxi)
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Fouad El Zahiry
Ahmed est fils unique. Depuis son plus jeune âge, il est couvé par ses parents qui surveillent le moindre de ses faits et gestes. Il est maintenant étudiant mais il reste aux yeux de son père un petit garçon qu’il faut régenter en toutes choses. Ce n’est pas Ahmed qui a choisi la filière dans laquelle il étudie mais son père. Ce dernier est obsédé par la réussite de son fils et il craint par-dessus tout les mauvaises fréquentations. Il contraint Ahmed à une solitude de plus en plus pesante. Le jeune homme envie la liberté dont jouissent ses condisciples et entre les quatre murs de sa chambre, il rêve à une autre vie. L’arrivée de nouveaux voisins va tout changer. Dans cette famille, il y a Mona, une jeune fille qui est étudiante comme lui. Ils finissent par se parler et ils sympathisent immédiatement. Mais un jour, le père d’Ahmed les surprend alors qu’ils reviennent ensemble de l’université. Il entre dans une fureur noire et interdit à son fils de fréquenter la jeune étudiante. Il va jusqu’à contacter le père de Mona pour lui demander d’interdire à sa fille d’approcher Ahmed.
Le père de ce dernier est tellement bouleversé par cette situation qu’il en parle à Fahmy Bey, le patron de son entreprise qui est aussi un ami de longue date. Pour faire plaisir à son subordonné, l’homme accepte de rencontrer Ahmed et de lui parler. Mais le jour où le garçon se rend chez lui, Fahmy Bey est absent. Ahmed est reçu par sa jeune épouse qui adopte immédiatement une attitude équivoque avec son jeune visiteur…
Samedi 26 novembre à 22h
Agent n°13 de Medhat El Sebaie (El Ameel Raqam 13, 1989)
avec Mohamed Sobhy (Sharif), Eman (Basma), Sabreen (Nahid), Nabil El Halafawi (Ali Hussein), Shaaban Hussein (Sabri), Afaf Rashad (Maha), Samir Wahid (Maher Abbas), Zouzou Nabil (la mère de Sharif), Ali El Gandour (le chef du gang), Hussein El Sherif (officier de police), Saïd Mostafa (officier de police), Ezzat El Mashad (le chef des douanes), Mahmoud Al Iraq (un gangster), Abdul Monem Al Nimr (un gangster), Saleh El Aweil (un gangster)
Scénario : Mahmoud Fahmy
Musique : Hany Shenouda
Production : Screen 2000
Thriller. Charif est un agent des douanes très expérimenté qui suscite la jalousie de bon nombre de ses collègues. Un jour, il est approché par la police. On souhaiterait qu’il infiltre une bande de trafiquants de drogue. Charif est très réticent au début mais il finit par accepter la mission. Il doit se faire passer pour un malfaiteur proposant ses services et on lui loue un appartement de luxe pour qu’il puisse recevoir les membres du gang. C’est ainsi qu’il rencontre Basma, une blonde très séduisante qui occupe une fonction importante dans la filière mise en place par les trafiquants. Sûre de son charme, elle tente de conquérir Charif qui se retrouve dans une situation bien embarrassante : il doit rester en bons termes avec la jeune femme sans pour autant céder à ses avances car il est fiancé à Nahed et l’appartement est truffé de micros. …
Vendredi 25 novembre à 22h
La Folie de l’Amour de Mohamed Karim (Gounoun al hob, 1954)
avec Raqiya Ibrahim (Nadia et Soheir), Anwar Wagdi (docteur Hussein), Imad Hamdi (l’écrivain Mohamed Iman), Suleiman Naguib (le chef de gare), Abdel Wares Asr (Oncle Ibrahim), Ferdoos Mohamed (Oum Raouf), Hussein Asar (le gardien de la villa)
Scénario : Mohamed Karim et Abdel Wares Asr
Production : Ramses Naguib et Mohamed Karim
Drame. Nadia a tenté de se suicider en se jetant dans le canal. Elle raconte au docteur Hussein et à son ami Mohamed ce qui l’a conduite à ce geste désespéré. Cela remonte à l’enfance. Entre elle et sa sœur jumelle Soheir, les tensions sont apparues très tôt. Leurs parents manifestaient une affection beaucoup plus grande pour Nadia que pour Soheir. Cette dernière avait fini par croire que le monde entier la détestait. Et quand elles sont devenues des jeunes filles, les garçons qui courtisaient Soheir se détournaient d’elle dès qu’ils faisaient la connaissance de Nadia. Au fil des années, la rancœur de Soheir a viré à la haine et après la mort de leurs parents, elle a perdu toute mesure et s’est comportée comme un véritable tyran à l’égard de sa sœur. Le désarroi de Nadia n’a cessé de croître et son équilibre mental a été fragilisé par la situation. Elle a fini par croire que non seulement elle était responsable des malheurs de sa sœur mais qu’elle avait été la cause de la mort de ses parents…
Jeudi 24 novembre à 14h
Hassan et Nayma d'Henry Barakat (1959)avec Muharam Fouad (Hassan), Soad Hosny (Naïma), Wedad Hamdy (Fatima), Hassan El Baroudy (Abdulaq), Mahmoud El Sabba (Atwa), Hussein Assar (Metwali), Naïma Wasfi (mère d’Hassan), Lotfy El Hakim (le maire), Layla Fahmy (servante), Neimat Mokhtar (danseuse), Hussein Ismaïl, Mohamed Tawfik, Abdelalim Khattab, Ibrahim Saafan
d’après un récit d’Abdel Rahman El Khamisy
Scénario : Henry Barakat et Abdel Rahman El Khamisy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Morsi Gamil Aziz, André Ryder, Mohamed Al Mogi, Abdel Rahman El Khamisy
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien
Drame. Metwaly est un riche paysan qui ne pense qu’à accroître sa fortune et agrandir son domaine. Sa fille Naïma est tombée amoureuse d’un jeune chanteur du nom d’Hassan. Régulièrement, ils se retrouvent en cachette et se promettent l’un à l’autre. Malheureusement Metwaly a d’autres projets pour sa fille. Il souhaite qu’elle épouse Atwa, un cousin. Cet homme n’a rien d’aimable et il a demandé la main de Naïma uniquement pour devenir le propriétaire des terres de son oncle. Metwaly pour se débarrasser du jeune amoureux de sa fille décide de précipiter la date du mariage. Naïma ne peut l’accepter : elle s’enfuit et trouve refuge chez la mère d’Hassan. Mais on la retrouve bien vite et elle doit retourner chez son père… C'est le premier film de Soad Hosny. Elle a seize ans.
Mercredi 23 novembre à 22h
Un Américain de Tanta d'Ahmed Kamal Morsi (Americani min Tanta, 1955)
avec Hussein Riad (Ibrahim Effendi), Soliman Naguib (Mahrous, le millionnaire), Chukry Sarhan (Ali, le fils d’Ibrahim Effendi), Cariman (Lola, la fille de Mahrous), Zouzou Madi (la femme de Mahrous), Ferdoos Mohamed (Amina, la femme d’Ibrahim Effendi), Wedad Hamdy (Aziza), Abdel Salam El Nabolsi (Irfan, le millionnaire ruiné), Saïd Abou Bakr (Saïd Effendi, le collègue d’Ibrahim), Adly Kasseb (l’épicier), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur d’Irfan), Houda Shams Eddin (la danseuse de cabaret)
Scénario : Mohamed Ali Nasif
Musique : Ibrahim Haggaïg et Toufik Al Laïli
Production : les studios Misr
Ibrahim Effendi est un petit employé qui vit avec sa femme et son fils dans une ville ouvrière. Un jour, il lit dans le journal qu’un millionnaire américain d’origine égyptienne du nom de Mahrous Al Tantawi souhaite visiter l’Egypte pour rencontrer les membres de sa famille. Ibrahim envoie à ce riche personnage un télégramme dans lequel il prétend qu’ils sont parents et qu’il l’invite à s’installer chez lui le temps de son séjour. L’Américain accepte l’invitation. Ibrahim loue un appartement confortable pour recevoir cet hôte de marque. Mahrous arrive enfin à Tanta. Il est accompagné de sa femme et de sa fille Lola. Comme prévu, la petite famille américaine est hébergée par leur prétendu cousin. Ali, le fils d’Ibrahim s’entend immédiatement avec Lola. L’un comme l’autre désapprouve la comédie jouée par leurs pères respectifs : Ibrahim voulant se faire passer pour un parent d’un éminent homme d’affaires et Mahrous affirmant être à la tête d’une fortune alors qu’il n’a pas un sou…
Mardi 22 novembre à 18h30
La Vérité de Fateen Abdel Wahab (Kalimat alhaqi, 1953) avec Serag Mounir (Amin), Shadia (Samira, la fille d’Amin), Omar El-Hariri (Hassan, le neveu d’Amin), Ismail Yassin (Fayek, neveu d’Amin), Mimi Shakib (Aziza, la femme d’Amin), Serag Mounir (Amin), Thuraya Fakhry (la nièce d’Amin), Shafik Nour El Din (Abdul Hamid Al Sharbatly, le président de l’association qui lutte contre les bars et les cabarets), Thoraya Helmy (Souad, la maîtresse d’Amin), Aziza Helmy (Salwa Hanem), Soleiman El Gendy (le fils de Salwa)
Scénario : Ali El-Zorkani, Fateen Abdel Wahab
Musique : Georges Bizet (Carmen)
Production : Mostafa Hassan
Amin est un homme d’une cinquantaine d’années, il est marié et il a une fille prénommée Samira. Il dirige une société spécialisée dans les placements financiers, il est aussi le trésorier d’une association qui lutte contre la fréquentation des bars et des cabarets. Mais derrière cette façade honorable Amin se livre à des agissements que la morale réprouve et que la loi interdit. Il entretient une liaison adultère avec la danseuse d’un cabaret et pour pouvoir combler tous les désirs de la jeune femme, il n’hésite pas à escroquer ses clients. Deux de ses neveux travaillent avec lui dans sa société sans être au courant de ses manipulations frauduleuses. L’un d’eux, Hassan, est l’amoureux de sa fille et Amin a promis de les marier. Malheureusement, les difficultés s’accumulent pour le chef d’entreprise indélicat. Il est au bord de la faillite. Pour son salut, il ne voit qu’une solution : qu’Hassan épouse sa nièce Qamar, une fille laide et simplette vivant sous son toit. Son père lui a légué une fortune, à condition qu’elle se marie…
Lundi 21 novembre à 22h
Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi
Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…
Dimanche 20 novembre à 22h
Le Suicide du Propriétaire de l’Appartement d’Ahmed Yehia (Intihar Saheb Al-shaqqa, 1986)
avec Nabila Ebeid (Farida), Kamal Al Shennawi (Abdel Aziz), Hatem Zulfikar (Hamdi), Taheya Carioca (la belle-mère de Farida), Mimi Gamal (Mervat), Wael Nour (le frère d’Hamdi), Liza (la petite fille), Amel Ibrahim (Sawsan), Samia Mohsen (Fahima, la femme de l’oncle de Farida), Hosny Abdel Jalil (l’oncle de Farida), Etedal Chahine (la directrice d’école)
Une histoire d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Mostafa Moharam
Musique : Hassan Abo El Suood, Yehia Al Muji
Farida est mariée à Hamdi et tous les deux vivent encore dans l’appartement de la famille de celui-ci. Epoux à la ville, ils sont aussi devenus collègues au bureau. Mais voilà, Farida ne supporte plus l’attitude de sa belle-mère qui fait tout son possible pour monter son fils contre elle. N’y tenant plus, elle finit par quitter son mari et s’installe chez une collègue. Abdel Aziz, le directeur de la société pour laquelle elle travaille ne lui a jamais caché tout l’intérêt qu’il lui portait. Après son divorce, Farida accepte de l’épouser. Elle ne tarde pas à comprendre que son nouveau mari a non seulement un certain penchant pour l’alcool mais que c’est aussi un coureur de jupons invétéré. Après l’avoir quitté une première fois, elle revient avec une idée très précise en tête : devenir l’unique propriétaire du luxueux appartement de son mari…
Samedi 19 novembre à 18h30
Tue-moi, s’il te plait d'Hassan El Seifi (Iktilny minfadlak, 1965)
avec Fouad El-Mohandes (Adel), Shweikar (Amina, la fiancée d’Adel), Abdel Moneim Madbouly (le père d’Amina), Abu Bakr Ezzat (docteur Nabih, le frère d’Adel), Abdel Salam Mohamed (le jeune domestique), Hassan Hamed (le voleur), Salama Elias (le docteur Lewis), Hussein Ismaïl (le client ivre du cabaret), Abdel Ghany El Nagdi (le portier), Soheir Magdi (la danseuse), Mukhtar Al Sayed (le procureur), Galal El Masry (le chauve)
Scénario : Ahmed Al Mula
D’après une histoire d’Hassan Hamed
Musique : Fathy Qora et Izzat Al Jahili
Comédie. Adel et son frère le docteur Nabih ont passé la soirée dans un cabaret. Adel a abusé du whisky et son frère a dû le raccompagner jusqu’à chez lui. Adel refuse de laisser partir Nabih tant que celui-ci ne l’a pas examiné. Pour pouvoir rentrer chez lui, le docteur fait croire à Adel qu’il est atteint d’une maladie incurable et qu’il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Le monde d’Adel s’écroule. Il devait se marier prochainement avec Amina. Pour ne pas faire subir à la jeune femme un inutile calvaire, il décide se suicider chez lui. Alors qu’il s’apprête à mettre à exécution son funeste projet, il est interrompu par un cambrioleur. Adel a une idée : il paie son visiteur pour que celui-ci le tue à une date et dans un lieu que lui seul aura choisi. Ainsi, notre héros passera de vie à trépas sans s’en apercevoir. Peu après, Adel apprend que le diagnostic était une plaisanterie et qu’en réalité, il est en excellente santé. Malheureusement, il ne sait pas comment joindre son cambrioleur pour lui signifier l’annulation du contrat.
Vendredi 18 novembre à 18h30
Agent 77 de Niazi Mostafa (Aleamyl 77, 1969) avec Farid Shawqi (le major Kamel Suleiman), Soheir El Bably (Maria, l’assistantre de Simon), Nawal Abou El Fotouh (Nadia), El Deif Ahmed (El Deif), George Sedhom (George), Samir Ghanem (Samir), Hassan Shafik (le faux réalisateur Simon), Ahmed Abaza (le propriétaire de Vénus Casino), Mohamed Refaat (Salah), Samir Waley Eddin (le trafiquant de drogue), Nasr Seif (Max), Mohamed Sultan (l’officier de police)
Scénario : Abdel Hay Adib
Musique : Johnny Kostanios
Production : les Studios Misr, les films Saad Dafraoui
Le major Salah a réussi à enregistrer sur microfilm des images d’une base militaire ultra-secrète. Ces documents sensibles sont destinés à des espions qui se sont introduits sur le territoire égyptien en se faisant passer pour une équipe de tournage d’un film d’action. L’homme qui sert d’’intermédiaire est le directeur du Vénus Casino, Petro di Roma. Celui-ci accompagne Salah sur le lieu du faux tournage où ils retrouvent Simon, le prétendu réalisateur, chef du gang. Salah demande l’argent qu’on lui a promis mais Simon l’abat d’un coup de revolver. Le réalisateur et Petro di Roma se battent pour récupérer le microfilm mais il finit par tomber dans l’une des guitares appartenant à trois artistes qui ont assisté à toute la scène, dissimulés derrière des costumes. Petro di Roma fuient avec les trois jeunes comédiens et il les embauche dans son cabaret, pensant ainsi récupérer rapidement le précieux microfilm….
Jeudi 17 novembre à 14h
Je veux me marier d’Ahmed Badrakhan (Aiza atgawiz, 1952) avec Nour Al Hoda (Farhana), Farid Al Atrache (Farid), Soliman Naguib (Wagdi Cristal), Abdel Salam Al Nabolsi (Wagy Cristal, le neveu de Wagdi), Zinat Sedki (la femme de chambre de Farhana), Serag Mounir (Taher Al-Anfoushi), Kawthar Shafiq (la fille de Taher), Saïd Abou Bakr (cousin de Farhana), Leila al Jazairia (la danseuse Leila), Sayed Suleiman (le domestique des Cristal), Abdel Nabi Mohamed (un soldat), Mohamed Zayed (chauffer de taxi), Abdel Ghani El Nagdi (cousin de Farhana), Thuraya Fakhry (la femme de Taher), Abbas Rahmi (le directeur de la salle de spectacles)
Leila Al Jazairia (photo) est une danseuse algérienne née en 1927. Farid Al Atrache l’avait choisie pour remplacer Samia Gamal dont il venait de se séparer.
Histoire et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache
Comédie musicale. Farhana quitte sa ville natale pour commencer une carrière de chanteuse au Caire. Elle a changé de nom et désormais elle se fait appeler Nour Al Ayin. Pour rassurer sa famille, il lui faut épouser au plus vite un homme fortuné. Elle rencontre un vieil industriel très riche qu’elle entreprend de séduire. Mais peu après, elle fait la connaissance du neveu de celui-ci, un neveu qui est aussi son seul héritier. Les deux hommes rivalisent d’attentions à son égard mais Nour finit par comprendre que ni l’un ni l’autre ne souhaite l’épouser avec un véritable contrat et en respectant toutes les conventions d’usage. Elle chasse l’oncle et le neveu de chez elle. Pour se venger, elle décide de se marier avec un homme pauvre. Le hasard fait bien les choses car le soir même, elle rencontre dans un jardin public un jeune inconnu qui chante divinement en s’accompagnant de son oud…
Mercredi 16 novembre à 22hGawaher de Mohamed Abdel Gawwad (1949)
avec Hagar Hamdy (Gawaher, la fille d’Abdul Ghani), Mohamed Kamel El Masry (Abdul Ghani), Mahmoud El Meleigy (Docteur Fouad), Mary Moneib (la tante de Gawaher), Hassan Fayek (Zaqat, un voleur), Ismaël Yassin (Zahul, un voleur), Sana Samih (Sana, l’amie de Gawaher), Mohamed El Dib (Salah), Reyad El Kasabgy (le gangster), Ahmed Amer (le voisin), Ali Reda (Hamdy Bey), Kitty (la danseuse), Abdel Moneim Ismaïl (le policier)
D’après un récit du romancier et nouvelliste Moustapha Lutfi al-Manfaluti (1876-1924)
Scénario : Mohamed Abdel Gawad
Dialogues : Ahmed Shokry
Musique : Doria Galal, Abdel Halim Ali, Mohamed Zaki Nasr
Comédie. Abdul Ghani est un homme fortuné mais excessivement avare. Il impose à sa fille Gawaher une existence austère. Un jour, elle se rend à une fête organisée par son amie Sanah à l’occasion de son anniversaire et rentre chez elle totalement ivre. Son père est tellement choqué de la voir dans cet état qu’il perd connaissance. Toute sa famille est persuadée qu’il est mort. On l’enterre mais il recouvre ses esprits dans la tombe. Il se redresse et voit face à lui deux voleurs. Il est persuadé que ce sont des anges venus le punir de son avarice. Pour s’assurer de leur clémence, Abdul Ghani leur offre sa fortune en échange de la résurrection. Les deux voleurs se gardent bien de détromper le vieillard et acceptent le marché. Celui-ci a une faveur à leur demander avant de retourner sur terre : il souhaiterait avoir un aperçu du paradis. Les deux voleurs le conduisent alors dans un cabaret…