jeudi 28 février 2019

Les réalisateurs : Mahmoud Farid (1920-1988)

محمود فريد

Réalisateur et scénariste, Mahmoud Farid commence sa carrière cinématographique aux studios Misr en 1940. Pendant plus de vingt-ans, il est l’assistant des réalisateurs les plus en vue de son temps. Ce n’est qu’en 1963 qu’il réalise son premier film. On lui doit essentiellement des comédies populaires. 


Six films de Mahmoud Farid ont été mentionnés dans ce blog :


Cherche Femme de Toute Urgence (Matlub Zawja Fawran, 1964)
avec Farid Shawqy (Helmy), Mahmoud El Meleigy (Marzouk), Layla Taher (Soad, la fiancée de Marzouk), Mohamed Reda (Sayed Abdel Latif, un riche commerçant), El Deif Ahmed (Othman, le domestique d’Helmy), Kamel Anwar (le chauffeur de taxi), Mimi Gamal (Mimi),Karima El Sherif (Karima), Mohamed Shawky (le mathoum), Fathya Abdul Ghani (Oum Aziza), Layla Hamdy (Sonia), Soheir Zaky (la danseuse Waza), Sayed Ghoneim (le barman), Kamal El Zeiny (Salah, chef d’entreprise et ancien camarade de classe d’Helmy)
Scénario : Mohamed Abu Youssef, Abdel Hay Adib, Jon Gabriel


Helmy est un jeune homme qui mène grande vie grâce à un héritage. Il ne travaille pas et dilapide tout son argent avec les femmes et aux courses. Il réside dans un luxueux duplex dont s’occupe son domestique, le fidèle Othman. Toutes ses conquêtes féminines souhaiteraient qu’il les épouse mais Helmy a toujours refusé de s’engager, chérissant par-dessus tout sa liberté. Malheureusement, la situation financière du jeune homme ne cesse de se dégrader. Othman doit chaque jour recevoir les nombreux créanciers qui font le siège de l’appartement. Helmy n’a plus le choix : il doit travailler et mettre en vente son appartement. Le duplex est aussitôt vendu à une jeune femme riche qui est fiancée à un ancien trafiquant de drogue. Helmy trouve aussi un emploi dans une société dirigée par l’un de ses anciens camarades de classe. Mais pour obtenir le poste, il doit être impérativement marié. Le directeur lui laisse 48 heures pour trouver une épouse. Helmy commence par se tourner vers ses anciennes maîtresses mais toutes refusent une union avec celui qui est désormais sans le sou…

Notre avis : un film de série B comme Farid Shawqi en a tourné un grand nombre dans les années soixante. Pour l’accompagner, deux actrices habituées aux seconds rôles mais ayant de l’abattage, Layla Taher et Soheir Zaki. Une comédie sympathique, sans prétention mais sans grand intérêt.


Les Fauteurs de Trouble (Al-moshaghiboun, 1965)
avec Rushdy Abaza (Amin), Nelly (Nawal), Nagwa Fouad (Nadia), George Sedhom (Boulboul), Samir Ghanem (Asfour), El Deif Ahmed (Antar), Tawfik El Deken (Rashad), Soheir Magdy (Madiha, la sœur de Nadia), Mahmoud El Meleigy (Youssef), Victoria Cohen (une vieille femme), Nasr Seif (homme de main de Youssef), Hamed Morsi (homme de main de Youssef), Abdel Ghani El Nagdi (le portier)
Scénario : Bahgat Amar, Farouk Sabry
Musique : Hussein El Sayed, Fouad Barouki, Ragab Hussein, Ahmed Fouad Hassan, Les Trois Lumières de la Scène


Amin sort de prison après trois ans de détention. Il est accueilli par ses amis musiciens, Asfour, Antar et Boulboul, trois amis qui ne l’ont jamais abandonné malgré ses mauvaises fréquentations. Amin a été condamné pour ses activités au sein du gang de Youssef et une fois libre, il se rend dans le repaire de la bande pour récupérer la part du butin qui lui revient. Youssef lui apprend qu’il n’a plus cet argent. Pendant la détention d’Amin, il a fait la connaissance de Nadia, une danseuse qui possède un cabaret. Il a réussi à la séduire et il lui a promis le mariage. C’est donc en toute confiance qu’elle lui a confié une grosse somme d’argent. Mais quand elle découvre que Youssef est un malfrat, elle réclame aussitôt la restitution de son argent. Il refuse de le lui rendre. Nadia décide de voler son voleur : elle pénètre dans le domicile de Youssef, ouvre son coffre et repart avec tous les billets qu’il contenait. Youssef a essayé de s’interposer mais elle lui a tiré dessus. Le caïd propose une mission à Amin : se rendre au cabaret de Nadia, entrer en relation avec la danseuse et obtenir des informations sur l’endroit où elle a caché le magot. Amin accepte…


L’Horreur (Al Roub, 1969)
avec Farid Shawqy (Hassan), Mahmoud El Meleigy (le colonel Khalil), Tawfiq El Deken (Tawfiq), Mohamed Reda (Bayoumi), Youssef Shabaan (le journalise Samir Ezzat), Soheir Zaky (Soheir, la danseuse), Nazim Sharawy (Ibrahim, membre du gang de Tawfiq), Wasila Hussein (première épouse de Bayoumi), Hafez Amin (Oncle Hafez, le propriétaire du magasin), Saïd Khalil (membre du gang de Tawfiq), Samiha Mohamed (la mère de la seconde épouse de Bayoumi), El-Toukhy Tawfiq (membre du gang de Tawfiq), Anwar Madkor (le directeur de l’enquête policière), Hussein Orabi (un inspecteur), Angel Aram (la seconde épouse de Bayoumi), Abu Al Futouh Amara (Salem), Sayed Abdallah Hafez (le directeur du centre de recherche atomique), Abdallah Mourad (membre du gang de Tawfiq)
Scénario : Mohamed Ismael Radwan, Kamal Abdel Salam, Farouk Sabry
Production : Silver Star Films, Mahmoud El Meleigy


Grâce à la complicité d’un employé du Centre de Recherche Atomique, Tawfiq, chef de gang et propriétaire d’un cabaret, parvient à mettre la main sur une boîte de radium qu’il veut revendre à une puissance étrangère. Pour échapper aux recherches, lui et ses hommes cachent leur précieuse cargaison dans un entrepôt commercial situé dans un village reculé. Par tout un enchaînement de circonstances, un villageois s’introduit dans l’entrepôt et découvre la boîte. Il la rapporte chez lui et la cache sous le lit de sa première femme. Sa seconde épouse a tout vu. Avec l’aide de sa mère, elle s’empare du paquet et le fait disparaitre dans l’intention de mettre en difficulté sa rivale auprès de son mari. La tâche des enquêteurs pour retrouver la trace du produit hautement radioactif va se révéler d’une très grande complexité…


Nous ne sommes pas des anges (Lasna Mala'eka, 1970)
avec George Sedhom (Ragab), El Deif Ahmed (Ramadan), Samir Ghanem (Sha’aban), Abbas Fares (Hajj Yassin), Shahinaz Taha (Mona, fille de Hajj Yassin), Hassan Mostafa (le gardien chef), Abdel Alim Khattab (l’oncle de Sami), Samir Sabri (Sami, le prétendant de Mona), Nagwa Fouad (la danseuse Elham), Ashraf Abdel Ghafour (Mourad, le neveu de Hajj Yassin, amoureux de Mona), Zakaria Mowafi (le gardien de prison Abdel Hafez), Aleya Abdel Moneim (la femme de Hajj Yassin)
Scénario : Farouk Sabry
D’après la pièce du dramaturge français Albert Husson, La Cuisine des Anges (1952). Cette comédie avait déjà fait l’objet d’une adaptation réalisée en 1955 par le cinéaste américain Michael Curtiz. En 1989, sortira une deuxième adaptation américaine signée Neil Jordan et portant le même titre que le film de Mahmoud Farid. A noter que celui-ci n’est pas la première version égyptienne de l’œuvre d’Albert Husson. En 1964, Hassan Abdulsalam la monte au théâtre avec déjà George Sedhom, El Deif Ahmed et Samir Ghanem.
 
Musique et chansons : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogy, Hussein El Sayed, Abdelazim Abdelhaqq

Dans cette liste, il y a un absent (un compositeur non crédité au générique mais dont l’une des œuvres est utilisée) : Nino Ferrer. On connaît l’amour de l’acteur Sami Sabri pour la musique pop occidentale et on pourrait citer un très grand nombre de comédies dans lesquelles il interprète des adaptations de tubes européens ou américains. Pour Nous ne sommes pas des Anges, il a choisi Les Cornichons de Nino Ferrer, une chanson de 1966. Certes, ce n’est pas un mauvais choix mais on n’est quand même un peu gêné par le fait que Samir Sabri se contente d’un play-back très approximatif sur l’enregistrement original du chanteur français. Sur le plan artistique, c’est d’un amateurisme absolu, sur le plan éthique, ce n’est pas très élégant.


Comédie musicale. Sha’aban, Ragab et Ramadan sont trois prisonniers particulièrement indisciplinés. Excédée par leurs frasques continuelles, la direction de l’établissement décide de leur transfert à la prison Abou Zaabel. Le véhicule pénitentiaire qui doit les emmener dans leur nouvelle demeure tombe en panne au milieu de nulle part. Une voiture surgit et s’arrête à leur hauteur. L’automobiliste est un vieil homme qui les invite à se rendre chez lui pour attendre les secours. Leur hôte, Hajj Yassin, vit dans une grande demeure avec sa femme et ses deux filles. Contre toute attente, les trois prisonniers et leurs deux gardiens sont accueillis à bras ouverts. Tout le monde sympathise et on improvise une petite fête où chacun chante et danse avant de passer à table. En fait, les trois amis ne tarderont pas à comprendre que derrière cette joie et cette convivialité, la famille est confrontée à de graves problèmes financiers…

Notre avis : c'est le dernier film des Trois Lumières du Théâtre, ce trio d'artistes comiques qui s'était formé en 1966. L'un de ses membres, El Deif Ahmed, est mort brutalement à la fin du tournage et il sera remplacé par une doublure lors de la course poursuite qui clôt le film. Dans la dernière scène, George Sedhom, un autre membre du trio, lui rend hommage par quelques mots d'adieu. Soyons francs : ce dernier opus n’est pas le plus réussi dans une filmographie qui pourtant ne compte pas que des chefs d’œuvre. On retrouve un grand nombre de situations et de procédés déjà exploités dans leurs films précédents au point que l’on pourrait ici parler d’auto-plagiat. L’exemple le plus criant : la première partie qui se passe en prison s’inspire très fortement (et c’est un euphémisme !) de l’une des séquences de la première comédie qu’ils tournent ensemble « Trente Jours en Prison » de Niazi Mostafa. Bref, on a l’impression qu’ils tournent en rond et la participation quelque peu désinvolte de Samir Sabri ne leur est pas d’un grand secours ! L’interminable course poursuite de la fin exaspérera le spectateur le plus bienveillant.


Le Retour de l’Homme le plus Dangereux du Monde (Awdat Akhtar Ragol fil Alam, 1972)
avec Fouad El-Mohandes (Monsieur X/l’employé de la compagnie d’assurance), Mervat Amine (la fiancée de l’employé de la compagnie d’assurance), Brigitte Omar (Rita, l’assistante du représentant d’Interpol), Samir Sabri (le Major Wahid), Souad Hussein (Madame Soussa), Salah Nazmi (le chef de la police), Salama Elias (le directeur de la compagnie d’assurance), Kanaan Wasfy (Marcelo, le bras droit de Monsieur X), Wafik Fahmy (le maharaja indien), Ali Gohar (le représentant d’Interpol), Afaf Wagdy (Mona), Samir Rostom (Luciano)
Scénario et dialogues : Anwar Abd-Allah
Musique : Bakhit Bayoumy, Fathy Qoura, Khaled El-Amir


Comédie. Mister X et ses hommes quittent Chicago pour se rendre au Caire. Ils ont appris qu’un très riche Maharajah était descendu dans un grand hôtel de la capitale égyptienne avec dans ses valises, le plus gros diamant du monde. Les redoutables gangsters s’installent dans le même hôtel et préparent leur hold-up. Pour assurer la protection du richissime indien, des membres de la police américaine sont venus aider leurs collègues cairotes. Mais au même moment, un employé d’une société d’assurance fait son apparition dans l’hôtel : il souhaite contacter le Maharajah afin de lui faire signer une police d’assurance. Ce qui va singulièrement compliquer la situation pour toutes les parties en présence, c’est que l’assureur est le sosie de Mister X… 

Dans ce film, Fouad El Mohandes reprend le rôle de Mister X qu’il avait joué une première fois en 1967 dans le film de Niazi Mostafa, L’Homme le Plus Dangereux du Monde.

Notre avis : les auteurs de ce film se sont visiblement inspirés d’ "Attention à votre portefeuille" de Mahmoud Ismaïl (Eweaa al Mahfaza, 1949) dont ils reprennent un certain nombre d’éléments. Cela dit, « Le Retour de l’Homme le Plus Dangereux du Monde » n’est absolument pas un remake mais une comédie originale, ancrée dans son époque et multipliant les références. L’atmosphère rappelle certaines séries anglo-saxonnes comme « Mission impossible », pour le recours aux technologies « modernes », ou « Chapeau Melon et Bottes de Cuir » pour l’humour et le ton parodique. Fouad El Mohandes et Mervat Amine forment un duo épatant et ils sont entourés de toute une équipe aussi sympathique que talentueuse. Mervat Amine ne se contente pas d’être la plus belle actrice des années soixante-dix ; elle est aussi une très grande comédienne qui peut tout jouer quel que soit le genre ou le registre. Dans ce film, elle nous gratifie même d’un numéro de danse orientale. On aurait vraiment tort de passer à côté.


Le Mari Attendu (Haris el hana, 1974) 
avec Nahed Sherif, Mohamed Awad, Boussy, Lebleba, Mimi Shakib, Nabila El Sayed, Mohamed Shawky, Waheid Seif, Aml Ibrahim, Zizi Al Badraoui
Scénario : Faysal Nada
appréciation : 2/5


Farid est un pauvre étudiant en école vétérinaire. Pour financer ses études, il vend des journaux. Il voudrait épouser sa cousine Samira mais sa tante ne veut pas en entendre parler. Pendant ce temps-là, trois amies dansent et chantent dans un cabaret. Ces filles ont de la fortune, une villa et une voiture. Leur manager leur a trouvé un contrat très intéressant dans un pays étranger. Mais dans ce pays, on ne plaisante pas avec la morale. Elles ne pourront s’y produire que si elles sont mariées. Aussitôt, elles partent à la chasse au mari. Malgré leurs efforts, elles n’en trouvent pas à leur convenance. Elles sont désespérées. Un jour, Rachid se présente à leur domicile pour leur vendre des journaux. L’apparition du pauvre étudiant est miraculeuse : leur mari, ça sera lui !

dimanche 17 février 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 28 février)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Jeudi 28 février à 22h

Un Inconnu dans ma maison de Samir Seif (Ghareeb fi Baity, 1982)
avec Soad Hosny , Nour El Sherif, Ali El Sherif, Ibrahim Kadri, George Sedhom, Hayatem, Hassan Mostafa, Nabila El Sayed, Wahid Seif, Seif Allah Mokhtar, Sana Lamlum, Mohamed Abou Dawoud, Hussein Orabi, Fawzy Al Sharqawi
Scénario et dialogues : Wahid Hamid
Musique : Hany Shenouda


Comédie. Afaf, une jeune veuve qui vit seul avec son petit garçon achète un appartement à un homme parti s’installer au Canada. Elle découvre très vite qu’elle a été victime d’un escroc. Celui-ci a vendu ce même appartement à un footballeur venu de Haute-Egypte pour jouer dans l’équipe de Zamalek. Les deux nouveaux propriétaires vont devoir cohabiter…


Mercredi 27 février à 22h

Wahiba, la reine des Bohémiens de Niazi Mostafa (Wahiba malikat al-ghagar, 1951)
avec Mahmoud Choukoukou, Sophie Dimitry, Gamal Fares, Wedad Hamdy, Zaki Ibrahim, Aida Kamel, Kouka, Abdel Aziz Mahmoud, Zaki Ibrahim
Scénario et dialogues : Muhamad Kamel Hassan 


Comédie musicale. Adham Bey expulse de leurs terres un groupe de bohémiens qui vivaient de l’agriculture. Ceux-ci, dirigé par Qandil, se vengent en kidnappant Azza, la petite fille du notable. Wahiba, la reine des Bohémiens, est en désaccord avec ces méthodes barbares et elle tente de protéger l’enfant de la cruauté de leur chef. Shérif, le grand frère d'Azza, part à sa recherche avec son meilleur ami. Pour s’introduire dans le campement des Bohémiens, ils se font passer pour des médecins envoyés par le gouvernement auprès des tribus nomades. Ils retrouvent très vite la trace de la petite fille mais ils sont aussitôt démasqués. Wahiba leur vient en aide et les accompagne dans leur fuite…


Mardi 26 février à 16h

Lasheen de Fritz Kramp (1938)
avec Nadia Nagi, Hassan Ezzat, Hussein Riad, Fouad El Rachidi, Abdel Aziz Khalil, Ahmed El Beh, Mahmoud Lotfi, Mohamed Kamel, Hassan Kamel, Ibrahim Emara, Mahmoud El Saba, Hassan El Baroudy
Scénario : Fritz Kramp et Ahmed Badrakhan
Musique : Abdel Hamid Abdel Rahman
appréciation : 5/5


Drame historique. L'action se passe au 12ème siècle dans un pays arabe imaginaire. Dans la capitale du Royaume c’est jour de marché et l’agitation est extrême car on s’apprête à fêter le retour de Lasheen, chef des armées, qui à la tête de ses troupes a vaincu les Mongols. Parmi la foule, un vieil homme fait de funestes prédictions : la sécheresse s’étend et la famine va s’abattre sur le Royaume. Il est aussitôt arrêté par les gardes du vizir. Peu après, on voit l’un de ces gardes passer à cheval avec au bout de sa lance la tête tranchée du vieillard.
Lasheen et ses hommes entrent dans la ville. Au palais, le chef des armées présente au Sultan tous les trésors qu’il a rapportés de sa campagne victorieuse. Et le plus beau joyau de ce butin, c’est Kalima, la belle esclave que se disputeront le Sultan et Lasheen.


Dimanche 24 février à 22h

Un Américain de Tanta d'Ahmed Kamal Morsi (Americani min Tanta, 1955)
avec Hussein Riad, Soliman Naguib, Chukry Sarhan, Cariman, Zouzou Madi, Ferdoos Mohamed , Wedad Hamdy, Abdel Salam El Nabolsi, Saïd Abou Bakr, Adly Kasseb, Abdel Moneim Ibrahim
Scénario : Mohamed Ali Nasif
Musique : Ibrahim Haggaïg et Toufik Al Laïli


Ibrahim Effendi est un petit employé qui vit avec sa femme et sa fille dans une ville ouvrière. Un jour, il lit dans le journal qu’un millionnaire américain d’origine égyptienne souhaite visiter l’Egypte pour rencontrer les membres de sa famille. Ibrahim envoie à ce riche personnage une lettre dans laquelle il affirme qu’ils sont parents et qu’il l’invite à s’installer chez lui le temps de son séjour. L’Américain accepte l’invitation. Ibrahim loue un appartement confortable pour recevoir cet hôte de marque…


Samedi 23 février à 18h30

La Fin de l’Amour d’Hassan El Seifi (Nihayat Hobb, 1957)
avec Sabah (Sawsan), Chukry Sarhan (Ahmed), Magda (Fatma), Serag Mounir (le père de Sawsan), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Basiony, Ibrahim Hechmat
Scénario : Mohamed Othman
Musique : Atiah Sharara


Drame sentimental. Fatma est très amoureuse de son voisin Ahmed et elle l’aide financièrement en lui versant une partie de son salaire. Même quand il est condamné à de la prison pour vol, elle continue à l’aimer. Après sa libération, c’est encore grâce à Fatma qu’Ahmed trouve un emploi dans l’usine où elle travaille. Mais le jeune homme fait la connaissance de Sawsan, la fille du patron et il en tombe amoureux…


Vendredi 22 février à 18h30

Héros jusqu'au bout de Houssam Al Din Mustafa (Batal lil Nihaya (1963)
avec Lotfy Abdel Hamid, Farid Shawki, Laila Taher, Mahmoud El-Meleigy, Tawfik El Deken, Nahed Samir, Ali Roshdy, Helen, Nazim Sharawi, Mohamed El Dafrawi, Khristo Kladakis, Abdel Badi El Arabi, Badr Nofal, Mohsen Hassanein
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani


Thriller. Hafez Amin dirige un orphelinat à Alexandrie. C’est un homme estimé. En fait cette honorable fonction au sein d’une œuvre de bienfaisance est une couverture pour dissimuler ses activités criminelles : il est à la tête d’un gang dont la spécialité est le kidnapping des enfants de familles fortunées. Il s’en prend notamment aux personnalités qui composent le conseil d’administration de son orphelinat. Il les menace d’enlever leur enfant s’ils refusent de payer la rançon demandée. La plupart des familles accepte le marché et se garde bien de prévenir la police. Cette dernière finit par être alertée. On fait appel à Ibrahim, un ancien gangster qui a payé sa dette à la société, pour qu’il s’infiltre dans l’organisation criminelle…


Jeudi 21 février à 18h30

Wedad de Fritz Kramp (1936)
avec Oum Kalthoum , Ahmed Alam, Menassa Fahmy, Fattouh Nashaty, Kouka, Mahmoud El Meleigy
Histoire : Ahmed Rami
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Mohammed Al-Qasabji, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


Baher est un riche marchand qui vit une belle histoire d’amour avec son esclave, Wedad. Celle-ci a une voix unique et elle chante souvent pour le plaisir de son maître et de ses invités. Le bonheur des deux amants serait resté sans nuage si un jour, le pillage de l’une de ses caravanes n'avait pas conduit Baher à la faillite. Pour qu’il puisse rembourser ses créanciers, Wedad est vendue à un vieillard fortuné qui l’emporte dans son pays…


Mercredi 20 février à 22h

Histoire d'Amour d'Helmy Halim (Hekayat hub, 1959)
avec Abd El Halim Hafez, Mariam Fakhr Eddine, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Ferdoos Mohamed, Thuraya Fakhry
Scénario : Ali El-Zorkani et Helmy Halim
Musique : André Ryder, Kamal El Tawil, Mohamed Al Mogi, Mounir Mourad, Morsi Gamil Aziz


Ahmed Sami est professeur de musique dans une école primaire d’Alexandrie. Grâce à son salaire, il peut subvenir aux besoins de sa mère aveugle et de son petit frère Samir. Ses moments de loisir, il les consacre à chanter et à composer. Son rêve serait de devenir un chanteur célèbre. La chance semble enfin lui sourire. Son voisin l’a conduit dans une soirée mondaine pour qu’il s’y produise. A peine commence-t-il à chanter qu’il est brusquement interrompu par un ivrogne. Profitant de cet incident, quelqu’un met un disque de jazz. Toute la petite société se lance dans une danse endiablée. Ahmed est humilié. Nadia, une jeune et belle aristocrate vient le consoler...


Mardi 19 février à 16h

Je ne suis pas imprudente d’Hassan Al Imam (Lestu mostahtirah,1971)
Hassan Youssef, Nabila Ebeid, Zizi Al Badraoui, Samir Sabri, Salah Nazmi, Hassan Aladdin, Salwa Saïd, Amal Ofaysh, Saber Abou Laban, Youssef Fakhry, Ali Diab, Fifi Abdo
Scénario : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Helmi Bakr, Zaki Nassif,Sanaa El Barony


Ibrahim Al Mawardi vit au Liban dans un château. Il est en conflit avec son frère Mahmoud qui lui est resté en Egypte. Ibrahim a une liaison avec une jeune femme mais il a refusé de l’épouser, celle-ci l’a menacé de faire un scandale et il l’a tuée. Pour échapper à la justice, il a accusé son serviteur d’avoir commis le crime et grâce à de faux témoignages, l’homme a été lourdement condamné. Sa femme Salma a décidé de se venger mais Ibrahim meurt subitement. Elle transfère sa haine sur la fille du défunt, Souad, qui habite le château de son père depuis son divorce. Ahmed, le cousin de Souad arrive d’Egypte avec son avocat pour régler les problèmes de succession. Il est conquis par le charme et la douceur de sa cousine et il l’épouse. Il décide de rester au Liban pour gérer la fortune de sa femme. Salma entreprend aussitôt de séduire le nouveau marié qui ne résiste pas longtemps à ses appas… 


Lundi 18 février à 16h

La Mère Célibataire d'Elmy Rafla (al-anisa mama, 1950)
avec Ismaël Yassin, Sabah, Mohamed Fawzy, Soliman Naguib, Hagar Hamdy, Zinat Sedki, Hussein Ibrahim, Salah Mansour, Souad Ahmed
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Fawzy


Comédie musicale. Nimra rêve d’être chanteuse mais en attendant que la chance veuille bien lui faire signe, elle est vendeuse dans un magasin de disques à Alexandrie. Un jour, elle lit dans le journal une annonce publiée par Monir Yousri, un musicien célèbre qu’elle admire. Il prépare une nouvelle comédie musicale et recherche des chanteuses. Nimra décide de monter au Caire pour se présenter aux auditions. Elles sont dirigées par l’assistant de Monir tandis que celui-ci écoute les prestations depuis le bureau de son père, grâce à un haut-parleur relié au micro devant lequel défilent les candidates. La voix de Nimra impressionne le chanteur et Yousri Pacha, son père, mais un malentendu conduit l’assistant à la renvoyer du théâtre. Heureusement, Nimra ne s’avoue pas vaincue. Sa voix n’a pas convaincue son idole, pense-t-elle, alors c’est par l’amour qu’elle l’atteindra. Elle retrouve les deux hommes dans un cabaret. Ils s’installent à la même table. Yousri Pacha est aussitôt séduit par sa personnalité mais Monir les a rapidement laissés en tête à tête pour rejoindre à une autre table sa fiancée. Décidément, la partie ne va pas être facile… 


Dimanche 17 février à 13h

Monsieur Kishta d’Ibrahim Afify (El Sayyed-Qeshta, 1985)
avec Adel Adham, Soheir El Bably, Mohsen Mohy Eddin, Elham Chahine, Sayed Zayan, Neima El Soghaiar, Ahmed Bedir, Mohamed Reda, Amel Ibrahim, Mona Darwish, Hassan El Deib, Wahid Hamdy, Youssef Dawood, Nasr Hammad, Abdel Moneim El Marsfy, Zizi Fared, Sayyed El Arabi
Scénario : Ahmed Abdel Salam et Ibrahim Afify
Musique : Sami Noseir


Monsieur Kishta est un commerçant prospère. Lui et sa femme Shukry sont mariés depuis plus de 25 ans. Leur drame : ils n’ont jamais pu avoir d’enfant et Monsieur Kishta veut absolument un héritier. Dans sa parfumerie, travaille Ahmed, un garçon sérieux et honnête. En plus de son emploi, il suit des cours à l’université. Il est amoureux de Gamalat, une jeune fille pauvre qui vit avec sa mère et son beau-père au chômage. Par l’intermédiaire d’Ahmed, Gamalat entre en contact avec Monsieur Kishta et elle parvient à le séduire. Le commerçant divorce et commence une nouvelle vie avec Gamalat dans l’espoir de devenir père très rapidement. Il n’a pas compris que sa jeune compagne n’en veut qu’à son argent et n’a nulle intention de devenir mère…


Samedi 16 février à 22h

La Fille du Voisin de Mahmoud Zulficar (Bint al-guiran, 1954)
avec George Yordanis (le père de Rita), Shadya (Layla), Zahrat Al Oula (Souad), Fouad El-Mohandes (Jamel), Omar El Gizawy (Antar Abdel Bassat), Abdelsalam El Nabolsi (Roushdy), Kittie (Rita), Thuraya Fakhry (la mère de Layla), Wedad Hamdy, Shafik Nour El Din (le père d’Esther), Gamalat Zayed (la mère d’Antar), Sumaya Tawfiq (Esther), Esther Shattah, Hussain Ismael,Khayria Ahmed, Abdelmonem Basiony, Abdelhamid Badawy (le père de Yousri) , Ibrahim Hechmat, Abdel Mona'em Saoudi, Khristo Kladakis (danseur), Wahba Hasab Allah, Elham Zaki, Aida Kamel (Zinat), Omar El-Hariri (Yousri) 
Scénario : Mahmoud Zulficar, Abdel Aziz Salam, Rashad Hejazy 
Musique : Ahmed Sedky


Comédie musicale. Jamel est resté un Dom Juan invétéré bien qu’il soit déjà marié avec Souad et qu’il soit père de famille. Il a hérité d’une entreprise et d’une grosse fortune, ce qui lui vaut un certain succès auprès des femmes. Il s’est d’ailleurs constitué un secrétariat exclusivement féminin dans lequel il puise pour ses amours extraconjugales. A la direction de son entreprise, Jamel manque singulièrement de rigueur. En fait, celui qui dirige la société, c’est l’ingénieur Yousri qui à ses moments perdus est aussi auteur de chansons. La passion de Jamel va lui attirer bien des déconvenues : Esther, une ancienne maîtresse le fait chanter en exigeant le mariage et un ancien camarade de classe avec la complicité d’une danseuse a conçu un plan machiavélique pour s’emparer de sa fortune. Malgré cela, Jamel reste incorrigible et il entreprend de séduire une jeune voisine du nom de Layla.



mardi 12 février 2019

Le Café de Mawardi ('ahwat al-mawardy, 1982)

قهوة المواردي
ﺇﺧﺮاﺝ : هشام أبو النصر



Hisham Abu El-Nasr a réalisé le Café de Mawardi en 1982.
Distribution : Farid Shawki, Nabila Ebeid, Youssef Chaban, Farouk El Feshawi, Mamdouh Abdelalim, Nadia Zaghloul, Abdel Salam Mohamed, Hassan Hosny, Ibrahim Nasr, Naima El Soghaiar, Hafez Amin, Aleya Abdel Moneim, Qadria Kamel, Hisham Abu Al Nasr, Thuraya Ezzelddin, Saleh El Aweil, Mohamed Mahmoud
Une histoire d'Ahmed Galal
Scénario et dialogues de Mohsen Zayed
Musique : Ali Saad

Mamdouh Abdelalim

Farid Shawki

Ibrahim Nasr et Farid Shawki

Farid Shawki et Nadia Zaghoul

Nabila Ebeid

Abdel Salam Mohamed

Mamdouh Abdelalim et  Farouk El Feshawi

Nabila Ebeid

Youssef Chaban et Hassan Hosny

Aleya Abdel Moneim et Hafez Amin



Résumé

Chronique sociale. Hassanein Abu Sana sort de prison. Il avait été condamné à dix ans d’incarcération pour le meurtre de l’un des résidents de l’immeuble dont il est propriétaire. Dans le quartier l’annonce de son retour suscite la peur et l’angoisse. Hassaneim revient avec des projets : il veut profiter de l’ouverture économique initiée par le gouvernement et il veut transformer le secteur en une zone d’activités commerciales essentiellement tournées vers le trafic et la contrebande. Il convainc certains de ses locataires de quitter leurs appartements afin de les transformer en bureaux d’import-export. Très vite, les devantures commerciales fleurissent dans les rues du quartier. Ahmed, un journaliste, rédige un article sur toutes ces transformations qui chassent les locataires les plus modestes de leurs logements, mais la direction de son journal refuse de le publier. 
Ibrahim Al Mawardy est le propriétaire du café où tous les gens du coin se retrouvent. C’est chez lui que se réunissent les opposants à Hassaneim. Ibrahim a une fille, Farawla dont est follement amoureux le serveur de l’établissement, Safrout mais celle-ci l’a toujours repoussé sans ménagement. Un jour il s’introduit dans sa chambre et tente d’abuser d’elle. Elle parvient à se dégager et à le faire fuir. Safrut décide de quitter le café Al Mawardy.
Le malaise grandit entre Hassaneim et les habitants du quartier mais la ronde des investisseurs et des hommes d’affaires se poursuit sur un rythme soutenu. Hassaneim a demandé à Ghabasha d’accueillir dans sa maison un arabe très riche qui pourra lui être très utile dans la réalisation de ses projets. 
Dans le même temps, on assiste au déroulement plus ou moins chaotique de plusieurs histoires d’amour :
Ibrahim épouse sa maîtresse Ragaa mais il finit par la répudier quand il découvre les liens très étroits qu’elle a noués avec Hassaneim. 
Ghabasha veut que Warda, sa nièce, épouse son riche locataire mais elle refuse : elle aime Mamdouh, un étudiant qui réside dans l’immeuble mais qui hélas n’éprouve aucun sentiment pour elle. Le jour du mariage, elle s’enfuit et trouve refuge auprès du journaliste Ahmed et de son jeune ami Shaban. 
De son côté, Ahmed a conquis le cœur de la fille d’Ibrahim et ils projettent de se marier. Mais à peine commencée, leur histoire va se terminer de manière tragique. 
En effet, Safrut a fait son retour dans le quartier. Il est devenu riche et il s’est associé à Hassanein Abu Sana. Ils ont décidé d’éliminer Ahmed le jour même de son mariage. Un tueur abat celui-ci alors qu’Hassanein fait un discours devant tous les convives. 
Après la mort du journaliste, Shaban, son ami, rassemble tous ses articles et les fait publier. Mamdouh retrouve Warda, la nièce de Ghabasha, et l’épouse. Hassaneim fait l’objet de l’hostilité générale et Ibrahim reste le seul chef du quartier.


lundi 11 février 2019

Les réalisateurs : Ashraf Fahmy (1936-2001)

أشرف فهمي

Ashraf Fahmy sort diplômé de l’institut supérieur du cinéma du Caire en 1963 puis il réside plusieurs années aux Etats-Unis pour se perfectionner dans l’art et les techniques du 7e art. Il rentre en Egypte en 1967. Il commence sa carrière dans le documentaire et il fait ses premiers pas dans la fiction en devenant l’assistant de grands cinéastes tels que Fateen Abdel Wahab (Les Confessions d’un mari) et Youssef Chahine (La Terre). Il réalise son premier long-métrage de fiction en 1970. On lui doit près d’une cinquantaine de films.


Cinq films d'Ashraf Fahmy ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :

Nuit et barreaux (Leil wa Qudlan, 1973)
avec Samira Ahmed, Mahmoud Morsi, Mahmoud Yassin, Tawfik El Deken, Magdi Wahba, Mohamed El Sabaa, Ali Al Sharif, Ahmed Abaza, Abdel Salam Mohamed, Abdel Khalek Saleh, Helmy Hilaly, Ibrahim Nasr, Asmal Sharif, Ahmad Abdel Halim, Gharib Mohy Eldin, Elhamy Fayed, Mahmoud Rashad, Motawea Oweis, Muhammad Abu Hasheesh, Alya Fawzy 
Scénario : Farouk Abdou Jawad et Mostafa Moharam 
Musique : Fouad El Zahry 
Figure dans la liste des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien


L’action se passe dans les années 40 au sein d’une prison dirigée d’une main de fer par Tawfiq Abdel Hadi, un homme dur et cruel. Un jour, une panne de courant survient à son domicile. Samira, sa femme, téléphone à son bureau pour qu’on lui envoie un prisonnier capable d’effectuer la réparation. C’est Ahmed qu’on charge de cette mission. Ahmed est un jeune étudiant qui a été incarcéré par erreur. Entre Samira et le jeune détenu, la sympathie est immédiate…
Le film évoque la vie carcérale à travers la tragique histoire d'amour d'un prisonnier avec la femme du directeur de la prison.


Jusqu’à la Fin de la Vie (Hataa akhar aloumr, 1975)
avec Nagwa Ibrahim (Mona), Mahmoud Abdel Aziz (Ahmed), Omar Khorsheid (Mohi Ibrahim, l’ami musicien d’Ahmed), Hayat Kandel (Bahia), Moshira Ismail (Moshira), Omar Nagy (Mahmoud), Imad Hamdy (le père de Mona), Sayed Saleh (le patron du club équestre), Medhat Fahmy (Medhat), Fathia Shahin (la mère de Mona), Mourad Suleiman (un médecin), Mahmoud Dewidar (le directeur de l’hôpital), Younes Shalaby (une employé du club), Mokhtar El Sayed (le médecin traitant)
Scénario : Youssef El Sebai, Rafik El Saban, Ashraf Fahmy, Ramses Naguib, Mohamed Mostafa
Musique : Omar Khorsheid
Production : Ramsès Naguib


L’action débute en 1973, peu avant la guerre du Kippour. Mona est la fille d’un général à la retraite de l’armée de l’air. Ahmed est un jeune pilote d’avion de chasse qui fut l’ élève de celui-ci. Il est amoureux de Mona et le vieux militaire serait ravi qu’il devienne son gendre. Malheureusement, sa fille est secrètement amoureuse de Mahmoud, un champion équestre qui fréquente le même club qu’elle. Bien qu’il soit en permanence entouré d’une cour d’admiratrices, elle était convaincue qu’il allait se déclarer mais il lui annonce qu’il part travailler en Allemagne et qu’il ne reviendra pas de sitôt. Mona accepte donc d’épouser Ahmed. Les premiers temps de leur union sont idylliques mais le jeune pilote reçoit l’ordre de partir pour le front. Mona se retrouve seule et pour se divertir elle se rend régulièrement dans son club équestre. Elle y rencontre Mahmoud qui est revenu en Egypte, ne supportant plus de vivre à l’étranger…

Notre avis : un film à la gloire des héros de la guerre d'octobre avec de nombreuses séquences constituées d'images tournées par l'Armée elle-même. Avec la très belle et trop rare Nagwa Ibrahim dans le rôle de l'épouse qui renonce à sa vie de femme pour rester auprès de son mari revenu de la guerre paraplégique et impuissant. Du cinéma vertueux et patriotique.


Ne me demandez pas qui je suis  (La tasalni man ana, 1984)
avec Shadia, Yousra, Farouk El Feshawi, Elham Shahein, Hesham Selim, Sawsan Badr, Madiha Yousri, Mahmoud Rashad
D'après une histoire d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Ahmed Saleh
Musique : Ammar El Sherei


Aïcha est une jeune mère de famille nombreuse. La misère la contraint à vendre sa dernière fille encore bébé à un couple riche mais stérile. Elle a posé une seule condition que les « adoptants » ont accepté : elle sera employée par eux comme gouvernante afin de garder le contact avec sa fille Zeinab. Toutes les parties s’engagent à garder secret le contrat qui les lie. Les années passent et les enfants grandissent. Ceux qu’Aïcha a pu élever décemment grâce à la pension que lui verse les parents adoptifs de Zeinab sont maintenant de jeunes adultes, diplômés de l’enseignement supérieur, et exerçant des métiers prestigieux. Ils ne comprennent pas pourquoi leur mère continue à être gouvernante pour des riches. Ils lui demandent de cesser ce travail de domestique. Elle refuse catégoriquement…


Saad l’orphelin (saad al-yatim, 1985)
avec Farid Shawki, Nagla Fathy, Ahmed Zaki, Mahmoud Morsy, Tewfik El Deken, Shwikar, Karima Mokhtar, Zizi Mustafa, Mohamed Wafik, Hosny Abdul Jalil, Dia El Merghany, Sayed Sadek, Nermin Kamal
Scénario : Abdel Hay Adib
D’après une histoire de Yousry El Gendy
Musique : Sami Noseir


Drame. Les parents de Saad ont été tués par Badran, son oncle. Il a été confié à une femme qui l’élève comme son fils. Les années passent. Saad est devenu un jeune homme et il est tombé amoureux de Sabah. Il ne sait pas que cette jeune fille est en fait sa cousine et que son père est le meurtrier de ses parents. Badran ne reconnaît pas non plus son neveu dans cet ouvrier au teint halé et à la moustache noire. Le vieil homme ne veut que le bonheur de sa fille mais Al Halbawy, un chef de clan très puissant veut aussi épouser Sabah. Ce redoutable personnage n’a pas pour habitude de renoncer facilement à ce qu’il désire. Entre les différents protagonistes de ce drame, la guerre est inévitable…


L’Assassinat d’une Institutrice (Eghtyal Modarresa, 1988)
avec Nabila Ebeid, Youssef Shabaan, Salah Kabil, Mariam Fakhr Eddine, Shwikar, Zeinab Wahby, Sabrin, Hesham Selim, Hamdy Gheith, Ahmed Ghanem, Hamdy Youssef, Nabil Al Helfawi, Hosny Abdul Jalil, Soheir Ayoub, Ahmad Kamali, Raafat Raji
Scénario : Ashraf Fahmy et Mostafa Moharam
Musique : Sami Noseir
Production : Olympia


Drame. Hoda est une enseignante, mère de deux enfants. Elle vient de perdre son mari et elle est en conflit avec son beau-frère qui veut s’emparer de tout l’héritage. L’affaire est confiée à la justice. Dans le même temps, Hoda est confrontée à un grave problème dans son lycée : Mervat, une de ses étudiantes, lui révèle qu’elle est enceinte. Le père est Issam, l’un de ses camarades de classe. Hoda s’entretient avec le garçon. Elle exige qu’il épouse la jeune fille, sinon, elle n’hésitera pas à le dénoncer publiquement. Issam refuse cet arrangement et échafaude un plan pour se débarrasser de cette enseignante un peu trop intrusive. Peu après, il lui fait croire qu’il a réfléchi et qu’il veut bien réparer sa faute en épousant Mervat. Seulement, il souhaite d’abord qu’Hoda se rende à son domicile pour parler à son père. L’enseignante accepte mais quand elle arrive chez Issam elle découvre qu’il est seul…

dimanche 3 février 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 février)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 15 février à 22h

Kit Kat de Daoud Abdel Sayed (1991)

avec Mahmoud Abd El-Aziz, Sherif Mounir, Aida Reyad, Amina Risk, Salah Sadeq, Sherif Mounir, Ali Hassanein, Najah Al Mujy, Nadia Shams Eddin, Galila Mahmoud, Amel Ibrahim, Jihad Nasr
d’après une histoire d’Ibrahim Aslan
Musique : Rageh Daoud, Saïd Mekawi, Saïd Hejab, Salah Gahin, Ibrahim Ragab, Mahmoud Abdel Aziz
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Comédie sociale. Sheikh Hosny est un homme aveugle qui vit avec sa mère et son fils dans le quartier de Kitkat à Giseh. Pour oublier ses malheurs, il passe toutes ses nuits à fumer de la marijuana en compagnie d’amis. Malgré son handicap, il a un rêve : conduire une moto. Quant à son fils Youssef, il voudrait partir en Europe pour trouver du travail.


Mercredi 13 février à 22h

L’espoir de ma vie de Seif El Din Shawkat (Amany Al Omr, 1955)
Saad Abdel-Wahab, Magda, Zahrat Al Oula, Abdel-Wareth Asar, Mimi Chakib, Mohamed Tawfik, Hussein Ismaël, Soliman Naguib, Salah Nazmi, Samia Roshdi, Wedad Hamdy, Ferdoos Mohamed 
Scénario et dialogues : Seif El Din Shawkat, Abdel Wareth Asar, Hassan Tawfik
Musique : Saad Abdel Wahab et Mohamed Abdel Wahab


Drame sentimental. Sherif est un jeune avocat qui vit dans une maison appartenant à Taher Massoud, un riche homme d’affaires parti en voyage pour quelque temps. De son balcon, il peut voir la grande demeure qu’occupe son propriétaire. Ce dernier rentre enfin et Sherif découvre qu’il a une fille nommée Layla. Ils font très vite connaissance et ont souvent l’occasion de se rencontrer. Ils finissent par tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Alors que Sherif s’apprête à demander la main de Layla à son père, il découvre que la jeune fille est déjà promise à un autre homme. Fou de chagrin, Sherif trouve refuge à la campagne. Là, il fait la connaissance d’une jeune artiste peintre…


Mardi 12 février à 16h

Le Cinquième Prétendant d’Ahmed Galal (El-arris el-khamis, 1942)
avec Assia Dagher, Hussein Sedky, Abbas Fares, Beshara Wakim, Fouad Shafik, Mohsen Sarhan, Samia Sami, Lotfeya Nazmy, Thuraya Fakhry, Zouzou Chamseddin, Thuraya Elmy, Abdel Mona’em Saoudi
Scénario : Ahmed Galal


Après la mort de son mari dans un naufrage, Bahira hérite d’une fortune colossale. Elle est courtisée par quatre hommes qui rêvent de l’épouser. Ne supportant plus leurs tendres sollicitations qui ne lui laissent aucun répit, elle décide de partir en voyage. Elle annonce qu’elle reviendra dans un mois, le jour de son anniversaire. Lors de la fête qu’elle donnera à cette occasion, elle révélera le nom de celui qu’elle aura choisi comme deuxième mari.


Lundi 11 février à 16h

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)
avec Hoda Soltan, Mohsen Sarhan, Kamal Al Shennawi, Aida Kamel, Abdelrahim El Zarakany, Hind Rostom, Zaki Ibrahim, Thuraya Salem
Histoire : Fathi Abou El Fadl
Scénario : Henry Barakat
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabji


Hamdy, un jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre, malgré l’opposition de son père. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert. Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…


Dimanche 10 février à 22h

Le Vieil Adolescent de Mahmoud Zulficar (El morahek el kabir, 1961)
avec Hind Rostom (Sonia), Imad Hamdy (Ahmed), Zizi El Badraoui (Nadia), Youssef Fakhr El Din (Adel), Nazim Sharawy (Ali), Samar Atia, Abdel Ghani El Nagdi, Hussein Asar, Abdel Moneim Basiony, Aida Helal, Madiha Salem, Kamal Hussein
Scénario : Mahmoud Zulficar et Mohamed Abou Youssef


Ahmed Kamal est un célèbre romancier, malade du foie et de la vésicule biliaire. Il a 45 ans et il multiplie les aventures amoureuses. Ses interventions à la radio ravissent ses admiratrices. Malgré cela, il est toujours resté célibataire, ce qui désole Sonia, son amie depuis dix ans. Cette danseuse rêve de se marier avec lui et quand elle découvre que son grand homme projette d’épouser une jeune femme qui adore ses livres, elle est bien décidée à ne pas se laisser oublier…


Samedi 9 février à 16h

Attention à votre portefeuille de Mahmoud Ismaïl (Eweaa al Mahfaza, 1949)
avec Mahmoud Ismail, Taheya Carioca, Mahmoud Shoukoko, Lola Sedky, Hassan Fayek, Mohsen Sarhan , Salah Nazmi, Hassan Kamel, Choukry Sarhan, Omar El Hariri, Anwar Zaki, Souad Mekawi, Nabawia Mostafa, Zaki Mohamed Hassan
Scénario : Hassan Amir et Mahmoud Ismaïl
Musique : Fathy Qoura, Mahmoud Al Sherif, Ibrahim Haggag


Abdou est un escroc qui sort de prison. Il a réussi à convaincre Soufrout, son voisin qui ne sait ni lire ni écrire , à vendre son commerce et à lui confier l’argent obtenu. Puis Abdou descend dans un hôtel chic de la ville, accompagné de Soufrout qu’il fait passer pour son secrétaire. Les deux compères font la connaissance de Kiki qui est aussi une voleuse professionnelle. Ils décident de collaborer pour soutirer argent et bijoux à tous les riches clients de l’établissement.


Jeudi 7 février à 18h30

Dananir d'Ahmed Badrakhan (1939)
avec Oum Kalthoum, Soliman Naguib, Abbas Fares, Fouad Shafik, Menassa Fahmy, Yehia Chahine, Ferdoos Hassan, Amal Zayed
Histoire et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed Al Qasabgi, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


A l’époque d’Haroun Al Rachid, vivait une jeune bédouine appelée Dananir. Elle menait une existence austère sous la tente, au milieu du désert. Son seul plaisir dans la vie était de chanter et elle avait une voix sublime qui ravissait tous ceux qui avaient la chance de l’entendre. Il se trouve qu’un jour le vizir Jafar al Mansour passa avec ses hommes près de l’endroit où se dressait la tente de la jeune femme. L’éminent personnage l’entendit chanter et il fut immédiatement conquis. Il proposa à Dananir de venir avec lui dans son palais de Bagdad pour y parfaire son éducation musicale avec le plus grand maître de chant du monde. La chanteuse et son tuteur acceptèrent la proposition. Dananir dit adieu à son parent et partit aussitôt avec Jafar. Au palais, tout le monde fut séduit par la voix unique de la jeune femme. Comble de bonheur, entre elle et son protecteur, l’amour grandissait de jour en jour. Mais Haroun Al Rachid voulut lui aussi entendre la jeune prodige et quand cela fut fait, ébloui par son exceptionnel talent, il exigea que Dananir entrât à son service…


Mercredi 6 février à 22h

Femme en marge d’Hassan Al Imam (Emraa alal hamish,1964)
avec Hind Rostom, Hassan Youssef, Mohamed Awad, Zouzou Nabil, Zizi El Badraoui, Sohair El Barouni, Hala Fakher, Hussein Ismael, Karima El Sherif, Abdel Hamid Badawy, Awatef Ramadan, Fifi Youssef, Mohsen Hassanein, Ikram Ezzo, Mustafa El-Sharif, Abdel Moneim Basiony, Badr Nofal
Scénario : Mohamed Mostafa Samy et Hassan El Imam
Musique : Mahmoud Al Sherif, Fathy Qoura, Ali Ismaïl


Siham Fawzy est une actrice qui a tout pour être heureuse. Elle est célèbre et elle file le parfait amour avec son mari, Ihsan dont la famille est très riche. Depuis qu’elle est enceinte, elle est au comble de la félicité. Malheureusement, le beau-père n’a jamais vu d’un très bon œil la relation entre son fils et cette saltimbanque. Il exige qu’Ihsan divorce au plus vite. Dans un premier temps, celui-ci refuse mais progressivement il se range à l’avis de son père. Quand Siham rentre de la maternité, elle découvre que son mari l’a répudiée et qu’il a épousé une jeune femme plus conforme aux conceptions du père. Folle de rage, elle retrouve Ihsan dans le train qui le conduit à Alexandrie avec sa nouvelle épouse. Elle l’abat d’un coup de pistolet. Elle est condamnée à vingt ans de prison. Son fils est confié à un couple sans enfant. Les années passent et elle est enfin libérée. Elle retrouve la trace de son fils et se fait embaucher comme bonne dans sa famille adoptive… 


Mardi 5 février à 18h30

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Youssef Wahby, Naguib Al Rihani, Stephan Rosti, Ferdoos Mohamed, Soliman Naguib, Mahmoud El Meleigy, Abdel Wareth Asr, Saïd Abou Bakr, Abdel Hamid Zaki, Zinat Sedki, Abdel Meguid Choukry, Farid Shawki, Nabila El Sayed
Scénario : Anwar Wagdy
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières d’arabe à sa fille, Layla. Cette dernière traite Himam comme un ami et parvient à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de manifester ses sentiments.
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.


Lundi 4 février à 18h30

La Femme est un Démon d’Abdel Fatah Hassan (Al Morra Shaïtan, 1949)
avec Ahlam, Mohamed Fawzy, Sumaya Tawfiq, Mahmoud Shoukoko, Ali El Kassar, Lola Sedky, Mahmoud El Sabbaa, Rashad Hamed, Zaki Ibrahim, Shafik Nour El Din, Abdel Hamid Zaki, Gihan, Mohamed Shawky, Zaki El Fayomy, Abdel Moneim Basiony, Nabawya Mostafa
Scénario : Abdel Fatah Hassan et Saleh Gawdat
Musique : Mohamed Fawzy


Taheya est tombée amoureuse de Fouad, le mari de sa cousine. Elle tue cette dernière pour pouvoir se rapprocher de l’élu de son cœur. Mais elle découvre peu après que le jeune homme a noué une relation amoureuse avec une infirmière et qu’il s’apprête à l’épouser. Taheya est bien décidée à se venger : elle dénonce Fouad à la police en prétendant qu’il a assassiné sa première femme. Le pauvre garçon est jeté en prison…


Dimanche 3 février à 22h

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)
avec Tawfik El Deken, Amin El-Heinedy, Abbas Fares, Shweikar, Zinat Sedky, Nagwa Fouad, Mohamed Reda, Mohamed Shawky, Fifi Youssef, Khadiga Mahmoud, Zahrat Al Oula 
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi 
Musique : Saïd Mekawi et Mohamed Almogy 


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros...


Samedi 2 février à 18h30

Avec les Souvenirs de Saad Arafa (Mahal zekrayat,1961)
avec Ahmed Mazhar, Nadia Lutfi, Mariam Fakhr Eddine, Salah Mansour, Fattoh Nashaty, Mokhtar El Sayed, Saïd Khalil, Ahmed Loxer
Scénario : Saad Arafa
Musique : André Ryder


Drame. Sharif est un acteur célèbre. Il file le parfait amour avec Ilham, une jeune actrice qui grâce à lui est devenue une vedette. Dans sa vie, il y a une autre jeune femme : Alam. Elle est orpheline et il l’a prise sous sa protection. Après ses études, elle est revenue vivre auprès de lui. Elle l’aime secrètement mais Sharif ne lui manifeste qu’une affection paternelle. Le bonheur de Sharif et d’Ilham serait complet si cette dernière n’était pas sans cesse importunée par Madbula, un technicien du studio dans lequel ils tournent un nouveau film. L’homme est bossu, boiteux et sans doute simple d’esprit. Une nuit, il s’introduit dans la chambre d’Ilham et tente de la violer. Heureusement, Sharif, alerté par les cris, fait irruption dans la pièce et chasse l’agresseur.


Vendredi 1er février à 18h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes, Shweikar, Nagwa Fouad, Salah Nazmi, Naima Wasfi, Hassan Mostafa, Mohamed Shawky, Ragaa Sadiq, Hussein Ismaïl, Mary Bay Bay
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître…
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !