lundi 29 avril 2019

Miramar (1969)

ميرامار
إخراج : كمال الشيخ


Kamal El Sheikh a réalisé Miramar en 1969.
Distribution: Shadia (Zohra), Youssef Wahby (Taleb Marzouq), Youssef Chaban (Sahran El Beheiry), Imad Hamdi (Amer Wagdy), Abdel Moneim Ibrahim (Mahmoud Abou Abbas), Abou Bakr Ezzat (Hosny Allam), Abdul Rahman Ali (Mansour Bahi), Nadia El Gendy (Sofia), Nazim Sharawi (Général Ibrahim Bahi), Ismet Raafat (Mariana), Ahmed Tawfiq (Ali Bakir), Soheir Samy (Alia), Soheir Ramzy (Doria), Ibrahim Saafan
Scénario : Mamdouh El Leithy
D’après le roman éponyme de Naguib Mahfouz publié en 1967
Musique : Michel Youssef
Production : Organisation générale égyptienne pour le cinéma

Youssef Wahby et Abou Bakr Ezzat

Ahmad Tawfiq et Youssef Chaban

Youssef Wahby et Imad Hamdi

Abdul Rahman Ali et Soheir Ramzy

Abdul Rahman Ali et Imad Hamdi

Youssef Chaban et Abdel Moneim Ibrahim

Ismet Rafaat

Soheir Samy

Youssef Chaban et Shadia


Résumé

Zohra a fui son village car son grand-père voulait la marier à un vieil homme. Elle arrive à Alexandrie et trouve un emploi de femme de ménage à la pension Miramar dans le quartier Mahatet El Raml. Cet établissement est dirigé par Mariana. C’est feu le père de Zohra qui lui apportait des œufs et des poulets . Zohra fait la connaissance des clients de la pension mais aussi d’autres personnalités du quartier, comme Mahmoud Abou Abbas, le vendeur de journaux qui est tombé amoureux d’elle. 

Parmi les pensionnaires, il y a ceux qui résident à Miramar depuis déjà un certain temps et ceux qui font leur apparition dans la première partie du film.

Les anciens sont Amer Wagdi, écrivain et journaliste proche du Wafd et Taleb Marzouk, un aristocrate, ancien ministre dont la révolution a confisqué toutes les propriétés. C’est un homme aigri qui n’a de cesse de harceler Zohra. 

Les nouveaux sont, par ordre d’apparition :Sarhan El Bahiry, Hosny Allam, Mansour Bahi

Sarhan El Bahiry est un homme que la révolution a corrompu. Il travaille comme agent comptable dans une entreprise de textile et il fait partie de son conseil d’administration. Il est aussi membre du bureau politique de l’Union Socialiste (parti fondé en 1962 par Nasser). Il a une liaison avec une danseuse Sofia. Zohara l’intéresse beaucoup et il commence à tourner autour. Il la poursuit à tous les étages de la pension. La servante ne se montre pas insensible au charme du jeune homme. C’est le début d’une idylle. 

Hosny Allam est un aristocrate, propriétaire terrien, sans emploi. Amateur de femmes, lui aussi va vouloir séduire Zohra.

Sofia a appris que Sarhan a une relation avec Zohra. Elle fait irruption dans la pension et manifeste bruyamment sa rage et sa rancœur. On parvient, non sans mal, à l’expulser. Hosny Allam profite de l’occasion pour séduire Sofia mais il n’a pas abandonné pour autant l’idée de conquérir Zohra. Un soir, alors qu’il a bu plus que de coutume, il fait irruption dans la chambre de la servante et se jette sur elle. La femme crie. Tous les résidents accourent. Une bagarre éclate entre Sarhan et Hosny. 

Mansour Bahi est le dernier arrivé. C’est un jeune militant anti-gouvernemental. Son frère, le général Ibrahim Bahi, lui interdit de poursuivre ses activités subversives. Il le place dans la pension car tous les membres de sa cellule vont être arrêtés dont Fawzy , le mari de Dari, la jeune femme que Mansour avait beaucoup aimé. Après l’arrestation de leurs compagnons, Dari rejoint Mansour à Miramar. Ils passent une nuit ensemble et le jeune homme incite sa maîtresse à divorcer. Elle y consent, elle divorce mais juste après, Mansour rompt avec elle. 

Entretemps, Zohra a demandé à une jeune institutrice de lui apprendre à lire. La jeune femme vient donner ses leçons à la pension, dans le salon où se tient souvent Sarhan. Ce dernier est tout de suite conquis par la beauté de l’enseignante. Leurs regards se croisent. Sarhan a décidé de l’épouser, il se rend chez ses parents pour faire sa demande. Il est chaleureusement accueilli et il multiplie ses visites.

Zohra finit par découvrir la liaison entre son bien aimé et l’institutrice. Elle est désespérée. La conduite de Sahran fait l’objet de la désapprobation de tous les pensionnaires du Miramar. 

Pour autant, le comptable inconstant ne jouira pas longtemps de son tout nouveau bonheur. Avec la complicité d’un ingénieur de son entreprise, il avait organisé le vol de tout un camion de laine. Malheureusement, la nuit où doit avoir lieu l‘opération, la police intervient : ils ont été dénoncés.

Sarhan comprend que tout est fini : il sera d’un moment à l’autre arrêté. Il boit de l’alcool dans un bar et sort en titubant dans les rues. Il s’effondre. Mansour qui l’avait suivi, l’achève à coups de pied. 

Zohra est finalement renvoyée de la pension, la directrice ne supportant plus l’agitation que sa présence crée parmi les résidents. Dans la rue, elle est rejointe par le marchand de journaux, Mahmoud Abou Abbas qui l’aime toujours...

mercredi 17 avril 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 17 au 30 avril)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mardi 30 avril à 19h30

La Fille des Aristocrates d'Anwar Wagdi (Bint Al Akkabir, 1953)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Ismail Yassin, Zaki Rostom, Soliman Naguib, Zinat Sedki, Ibrahim Emara, Mohamed Abdel Moteleb, Kitty, Mohamed Kamel
Scénario : Abou Al Saoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Ryad Al Sonbati et Hussein El Sayed
Production : Anwar Wagdi


Layla vit avec son grand-père dans un immense palais. Elle souffre de la solitude qui lui est imposée : les visites et les sorties sont rares. Un jour son grand-père lui annonce qu’il doit s’absenter pour faire le pèlerinage. Il la confie à l’un de ses oncles. Quand celui-ci s’installe au palais après le départ du pacha, il constate que le téléphone fonctionne mal. Il prévient la compagnie des télécommunications qui lui envoie deux réparateurs. Entre Layla et Nour, l’un des deux ouvriers, c’est le coup de foudre instantané. Le jeune homme cache d’autant moins ses sentiments qu’il pense avoir affaire à l’une des domestiques de la maison.


Lundi 29 avril à 23h

Histoire d'Amour d'Helmy Halim (Hekayat hub, 1959)
avec Abd El Halim Hafez, Mariam Fakhr Eddine, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Ferdoos Mohamed, Thuraya Fakhry, Ahmed Yehia, Saïd Khalil, Edmond Tuema, Abbas Rahmy, Kamal Anwar, Ibrahim Khan
Scénario : Ali El-Zorkani et Helmy Halim
Musique : André Ryder, Kamal El Tawil, Mohamed Al Mogi, Mounir Mourad, Morsi Gamil Aziz
Production : Helmy Halim


Ahmed Sami est professeur de musique dans une école primaire d’Alexandrie. Grâce à son salaire, il peut subvenir aux besoins de sa mère aveugle et de son petit frère Samir. Ses moments de loisir, il les consacre à chanter et à composer. Son rêve serait de devenir un chanteur célèbre. La chance semble enfin lui sourire. Son voisin l’a conduit dans une soirée mondaine pour qu’il s’y produise. A peine commence-t-il à chanter qu’il est brusquement interrompu par un ivrogne. Profitant de cet incident, quelqu’un met un disque de jazz. Toute la petite société se lance dans une danse endiablée. Ahmed est humilié. Nadia, une jeune et belle aristocrate vient le consoler...


Dimanche 28 avril à 23h

Les Rivages de l'Amour d'Henry Barakat ( Shatie El Hub, 1961)
avec Farid Al Atrache, Samira Ahmed, Kariman, Sherifa Mahear, Taheya Carioca, Fakher Fakher, Ahmed Loxer, Nahed Samir, Salah Nazmi, Katkota
Scénario : Henry Barakat, Abdel Aziz Salam, Youssef Issa
Musique : Farid Al Atrache
Production : les films Farid Al Atrache


Comédie musicale. Layla a grandi seule avec son père, le docteur Ibrahim . Celui-ci a toujours prétendu que sa mère était morte alors qu’elle était bébé. Layla est devenue une ravissante jeune fille. Un jour, elle fait la connaissance de Mamdouh, un célèbre chanteur. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Mamdouh fait sa demande en mariage auprès du père de Layla mais celui-ci manifeste une certaine réticence. La jeune fille finit par apprendre que sa mère n’et pas morte mais qu’elle est danseuse dans un cabaret. Son père tente de convaincre son ancienne épouse de renoncer à son activité pour ne pas mettre en péril le projet de mariage de leur fille mais le propriétaire du cabaret s’y oppose. Pendant ce temps-là, Mamdouh est déçu par la soudaine froideur de sa bien-aimée. Pour se consoler, il s’est rapproché de sa cousine Soheir…


Samedi 27 avril à 19h30

Je suis libre de Salah Abou Seif (Ana Hurra, 1959)
avec Lobna Abdel Aziz, Zouzou Nabil, Hussein Riad, Hassan Youssef, Shukry Sarhan, Kamal Yassin, Layla Karim, Gamil Ezz Eddin, Gamalat Zayed, Ali Reda, Victoria Hobeika, Fifi Sayed, Aziza Badr, Kamal Al Zeiny, Abel Moneim Basiony
Scénario de Naguib Mahfouz d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry
Production : Ramsès Naguib
Premier film dans lequel apparaît l’acteur Hassan Youssef (il joue le rôle du cousin de l’héroïne)


Depuis la séparation de ses parents, Amina vit chez sa tante et son oncle. Ceux-ci mènent une existence austère régie selon une morale très stricte. Ils mènent la vie dure aussi bien à leur nièce qu’à leur propre fils Ali. Ce dernier est passionné par la musique et voudrait se consacrer à la pratique du violon mais ses parents s’y opposent absolument. Amina ne supporte pas cette vie et finit par se révolter. Elle apprend à danser et fréquente Abbas, un jeune étudiant qui l’incite à conquérir sa liberté. Elle voudrait poursuivre ses études pour pouvoir travailler. Malheureusement, son oncle et sa tante ont d’autres projets. Ils ont trouvé une occasion rêvée de se débarrasser de cette nièce bien insolente : un ingénieur l’a demandée en mariage…


Vendredi 26 avril à 19h30

Le Prince de la Ruse d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)
Farid Shawki , Shweikar, Tawfik El Deken, Naima Akef , Mahmoud Morsi, Hussein Asar, Khadiga Mahmoud, Abdel Moneim Basiony, Omar Afifi, Abdelrahim El Zarakany, Ahmed Loxer, Shaladimou, Ibrahim Hechmat, Mohamed Faraj, Kanaan Wasfy
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat de Monté Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky


Hassan El Hilaly a été emprisonné sans jugement suite à une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Dans sa cellule, il sympathise avec un vieil homme qui lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Le vieil homme meurt, Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son compagnon de captivité et retourne dans son village pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé. 


Jeudi 25 avril à 14h

La balle est encore dans ma poche d’Houssam Al Din Mustafa (Alrosasa la tzal fi gaibi, 1974) 
avec Nagwa Ibrahim (Fatimah), Mahmoud Yassin (Mohamed), Hussein Fahmy (Marwan), Youssef Shaaban (Abbas), Said Saleh (Khalil), Abdel Moneim Ibrahim (Azouz), Salaa El Sadani, Ahmed El Gezeiry (oncle de Mohamed et père de Fatimah), Ehsan Sherif (la mère de Mohamed), Mourad Suleiman, Hayat Kandel, Mohamed Abou Hashish, Hanem Mohamed
Scénario d'Ihsan Abdul Quddus
Musique : Omar Khorsheid


Film de guerre. Mohamed est un jeune étudiant qui vit dans un village au bord du Nil. Il est indigné par la corruption qui règne dans sa commune. Le principal responsable : Abbas, un notable tout-puissant qui vend au marché noir semences et engrais. La situation devient intenable pour Mohamed du fait que son oncle est l’un des complices d’Abbas et que cet oncle est aussi le père de la femme qu’il aime, Fatimah. En juin 1967, éclate la guerre des six jours. Mohamed part combattre les forces israëliennes. Le conflit se termine par une défaite humiliante pour l’Egypte. Après un séjour dans un hôpital militaire, Mohamed retourne dans son village. Il est accueilli par le mépris des uns et les moqueries des autres… 
Pour beaucop, Fatimah représenterait l’Egypte et Abbas, le notable corrompu qui viole Fatimah, serait le président Nasser. On comprend pourquoi ce film fut accueilli à sa sortie par des critiques virulentes de la part des partisans de l’ancien Raïs.


Mercredi 24 avril à 17h

Jeunes Filles aux Enchères d’Hassan El Seifi (Araess Fil Mazad, 1955)
avec Cariman, Chukry Sarhan, Mahmoud El Meleigy, Aïda Helal, Mary Moneib, Zinat Sedki, Mahmoud Shoukoko, El Sayed Bedir, Stephan Rosti, Rushdy Abaza, Zaki Ibrahim, Samia Rushdy, Adly Kaseb, Soleiman El Gendy, Gamala Zayed
Scénario : Aboul Seoud El Ebiary et Hassan El Seifi
Musique : Fathy Qoura, Mamoun Al Shinawi, Mahmoud Al Sharif, Mahmoud Shoukoko, Attiah Sharara
Production : Aflam Misr Al Jadida


Mabrouk Effendi est un modeste employé qui rêve de mener la vie des riches. Il a trois filles et il veut qu’elles épousent des hommes fortunés. Aucune des trois ne se conformera à ses désirs. 
Dalal, la plus âgée a dû renoncer à 39 prétendants car trop pauvres aux yeux de son père. Elle finit par s’enfuir de la maison familiale pour épouser Faraj, l’homme qu’elle aime. 
La deuxième, Amal, est séduite par leur voisin mais celui-ci refuse de l’épouser. Désespérée, Amal le tue. Elle est internée en hôpital psychiatrique. 
La troisième, Nawal, est secrétaire dans une grande entreprise. Elle est amoureuse d’Adel, un collègue de travail mais son père a d’autres projets pour sa petite dernière. Il décide de prendre des vacances en famille à Alexandrie. Ils s’installent dans un grand hôtel afin d’y rencontrer un riche célibataire qui tomberait sous le charme de la jolie Nawal. Malheureusement pour cette dernière, on finit par en trouver un…


Mardi 23 avril à 23h

Le Four d'Ibrahim Afify (El Forn, 1984)
avec Adel Adham, Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim, Sherifa Mahear, Nadia Al Kilany, Nabil Al Hegrassy, Abdel Salam Mohamed, Hassan Al Dib, Samia Amin, Kassim Al Daly
Scénario : Ahmed Abdel Salam
Musique : Samir Noseir


Al Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Maître Dagher. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Maître Dagher. En fait,il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire.Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils retournent dans leur village. 
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi. Sa mère meurt à son tour. Mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote…


Lundi 22 avril à 19h30

Le Miroir d’ Ahmed Diaa Eddine (El Meraya, 1970)
avec Nour Al Sherif, Nagla Fathy, Adel Imam, Samir Sabri, Abdel Moneim Madbouly, Abdel Moneim Ibrahim, Hassan Mostafa, Ibrahim Saafan, Amal Ramzi, Zouzou Chakib, Mimi Chakib, Ibrahim Nasr, Zizi Mostafa
Scénario : Mohi Eddine Aref
Musique : Ahmed Abou Zeid
Production : Films Al Masry


Comédie sentimentale. Karim, haut fonctionnaire, a deux filles, Karima et Hoda. Hoda, la cadette, est une jeune fille sage et studieuse qui s’apprête à épouser le garçon qu’elle aime depuis toujours. Karima, l’aînée, est tout l’opposée de sa sœur. C’est une fille à la fois séduisante et frivole, sans cesse préoccupée par son apparence. Elle est attirée par deux garçons mais elle ne parvient pas à arrêter son choix sur l’un ou l’autre. Ses deux prétendants sont Kamal et Ahmed. Le premier est un jeune homme riche, le second est son cousin, un ingénieur sérieux et travailleur. Malheureusement pour Karima, ses deux soupirants finissent par s’éloigner, lassés de son indécision… 


Dimanche 21 avril à 23h

Le Marché Noir de Kamel El Telmissany (Al-Souq Al-Sawdaa, 1945)
avec Imad Hamdi, Aqila Ratib, Zaki Rostom, Thoraya Helmy, Ferdoos Hassan, El Sayed Bedir, Abd El Fattah El Kossary, Abdel Hamid Zaki, Hassan Kamel, Aziza Mohamed, Abdel Moneim Ismaïl, Abdel Meguid Choukry, Salha Kasin, Nagma Hussein
Scénario : Kamel El Telmissany
Musique : Mohammad Hassan Al Shugai, Abdel Halim Noweira, Abdul Hamid Hosman, Bayram El Tunsi
Production : les Studios Misr
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Classique. Nous sommes au Caire durant la seconde guerre mondiale. Hamid et Nageh doivent se marier. Mais le bonheur semble définitivement s’éloigner des deux amoureux quand ils apprennent que le père de Nageh s’est lancé dans le marché noir. Hamid s’oppose au vieil homme… 
Considéré comme l'un des premiers films politiques du cinéma égyptien. Il a été réalisé en 1943 mais à cause de la censure du roi Farouk et des Anglais, il ne sortira en salle que deux ans plus tard. Le film dénonce ceux qui profitent de la guerre pour spéculer sur les produits de première nécessité.


Samedi 20 avril à 23h

La Fin de l’Amour d’Hassan El Seifi (Nihayat Hobb, 1957)
avec Sabah (Sawsan), Chukry Sarhan (Ahmed), Magda (Fatma), Serag Mounir (le père de Sawsan), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Basiony, Ibrahim Hechmat
Scénario : Mohamed Othman
Musique : Atiah Sharara
Production : Les Studios Misr et les Films Hassan El Seifi


Drame sentimental. Fatma est très amoureuse de son voisin Ahmed et elle l’aide financièrement en lui versant une partie de son salaire. Même quand il est condamné à de la prison pour vol, elle continue à l’aimer. Après sa libération, c’est encore grâce à Fatma qu’Ahmed trouve un emploi dans l’usine où elle travaille. Mais le jeune homme fait la connaissance de Sawsan, la fille du patron et il en tombe amoureux…


Vendredi 19 avril à 18h

Le coeur a ses raisons d’Helmi Halim (al-'alb lu ahkam, 1956)
avec Abd El Fatah El Quossary, Zouzou Nabil, Zinat Sedki, Abdel Salam Al Nabulsi, Ahmed Ramzy, Faten Hamama, Shafik Nour El Din, Soleiman El Gendy, Stephan Rosti, Serag Mounir, Zeinab Sedky, Samia Ayoub, Samia Mohamed, Sayed El Arabi, Lotfy El Hakim, Mokhtar El Sayed
Scénario : El Sayed Bedeir, Hassan Tawfik, Ali El Zorkani
Production : Helmi Halim
appréciation : 2/5


Karima est une jeune orpheline pauvre qui étudie à la faculté de médecine. Elle aime Hamdi, l’un de ses condisciples qui appartient à la classe aisée. Il est en outre un footballeur de renom. Toutes les tentatives de la jeune femme pour entrer en relation avec lui échouent lamentablement. Elle se confie à une vieille amie qui tient une boulangerie. Celle-ci lui donne des conseils pour attirer l’attention de celui qu’elle aime. Karima les met en pratique aussitôt et ça marche ! Hamdi lui propose un rendez-vous. Mais très vite, l’étudiante comprend qu’elle a fait l’objet d’un pari entre l’élu de son coeur et ses camarades. Elle est désespérée et refuse désormais de lui adresser la parole. Progressivement, les sentiments du jeune homme changent.


Jeudi 18 avril à 19h30

Les Trois Fous d’Hassan El Seifi (El Maganeen el Talata, 1970)
avec Nagla Fathy, Zahrat Al Oula, Samir Ghanem, George Sedhom, El Deif Ahmed, Tawfik El Deken, Ibrahim Saafan, Kawthar Shafik, Seif Allah Mokhtar, Zakaria Mowafy, Abdel Ghani El Nagdi , Abdel Moneim Basiony, Hussein Ismael, Ahmed Nabil, Soheir Zaky, Mahmoud El Meleigy, Mohamed Abou HashishScénario : Ali Salem
Musique : Baligh Hamdy, Helmy Bakr, Fathy Qoura
Production : Hassan El Seifi


Comédie musicale. Le docteur Tawfiq est vétérinaire. Il a décidé de quitter son emploi au ministère de la santé pour se consacrer à des recherches personnelles dans le laboratoire qu’il a aménagé à son domicile. Il a construit une machine capable de prolonger l’existence des êtres vivants. Pour tester son invention, il fait des essais sur des animaux qu’il vole dans le quartier. Les activités de l’ancien vétérinaire ne plaisent pas beaucoup à sa femme Sonia et elle s’en plaint à sa sœur. Cette dernière demande à son fiancé qui est psychiatre d’intervenir. Dans le même temps, le directeur d’un magazine envoie un reporter enquêter sur le mystérieux docteur…


Mercredi 17 avril à 23h

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Youssef Wahby, Naguib Al Rihani, Stephan Rosti, Ferdoos Mohamed, Soliman Naguib, Mahmoud El Meleigy, Abdel Wareth Asr, Saïd Abou Bakr, Abdel Hamid Zaki, Zinat Sedki, Abdel Meguid Choukry, Farid Shawki, Nabila El Sayed
Scénario : Anwar Wagdy
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
Production : Anwar Wagdi
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières d’arabe à sa fille, Layla. Cette dernière traite Himam comme un ami et parvient à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de manifester ses sentiments. 
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.


Les réalisateurs : Omar Gomai (1899 ?-1951)

عمر جميعى


Omar Gomai est né à Alexandrie. Il a passé sept ans en Europe et plus particulièrement en France. A son retour en Egypte en 1937, il se consacre d’abord à la mise en scène de théâtre au sein de la Troupe Nationale que dirige le poète libano-égyptien Khalil Moutran (première compagnie entièrement financée par l’Etat). Omar Gomai réalise son premier film en 1943. Sa carrière sera brève puisqu’il meurt en 1951.


Un seul film d'Omar Gomai a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Adieu mon amour (Wadaan Ya Gharami, 1951)
avec Faten Hamama (Fikrya), Imad Hamdy (Rashad), Abbas Fares, Zeinab Sedky (la mère de Rashad), Farid Shawki (Soleiman Effendi, le représentant de la compagnie d’assurance et le deuxième mari de la mère de Rashad), Thuraya Fakhry (la mère de Fikrya), Omar El-Hariri (Shawkat, le beau-frère de Fikrya), Sanaa Samih (une voisine, amie de Rashad), Zaki Ibrahim (Mansour Effendi, le père de Rashad), Aziza Helmy (la confidente), Mahmoud Reda (l’oncle de Fikrya), Shafik Nour El Din (Cheikh Al Hara Tawfiq), Abbas Fares (le vieil officier qui épouse Fikrya), Kitty (la danseuse qui danse sur In The Mood, le standard du musicien américain, Glenn Miller), Lola Abdo (la femme de ménage)
Scénario : Omar Gomai
Musique : Mahmoud Al Sharif et Fathy Qoura
Production : les studios Misr


Drame. Rashad et Fikrya sont deux jeunes voisins qui sont tombés amoureux l’un de l’autre (Faten Hamama et Imad Hamdy qui jouent ces deux jeunes gens ont quand même vingt-deux ans de différence : lors du tournage, l’actrice a tout juste vingt ans mais l’acteur en a quarante-deux !). Ils projettent de se marier mais Rashad est appelé sous les drapeaux. Pour qu’il puisse rester près de celle qu’il aime et poursuivre ses études, il lui faut obtenir un report de son service militaire. Malheureusement son père meurt et sa mère devient la maîtresse d’un escroc qui dilapide tout l’argent de la famille. Rashad tente de protéger sa mère, mais son compagnon parvient à faire échouer la demande de sursis et le jeune homme doit rejoindre son régiment. Plus question de mariage entre Rashad et Fikrya. Les années passent. La jeune femme a fini par accepter d’épouser un vieil officier qu’elle n’aime pas. Elle vit dans l’opulence mais elle n’est pas heureuse. Un jour, elle aperçoit au volant de la voiture de son mari un nouveau chauffeur : c’est Rashad…

Notre avis : un très beau drame avec de grands acteurs parfaitement dirigés. Un noir et blanc et un cadrage qui subliment les corps et les visages. L'oeuvre d'un esthète.

samedi 13 avril 2019

Les réalisateurs : Nader Galal (1941-2014)

 نادر جلال

Pour la biographie de Nader Galal, voir articles précédents.

Dix films de Nader Galal ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Mon Fils (Waldy, 1972)
avec Farid Shawqy (Gaber), Essam Al Ashry (Adel, le fils de Gaber), Tawfiq El Deken (Tawfiq, un membre du gang), Kanaan Wasfy (Mourad, un membre du gang), Mohamed Sobeih (Hassanein, un membre du gang), Abu Al Futouh Omara (Abbas, un membre du gang), Samir Nawar (Mustafa, un membre du gang), Soheir Ramzy (Khandoura, la danseuse), Mahmoud El Meleigy (le docteur Gharib), Magdy Wahbah (l’officier de police), Ahmed Loxer (le chef de la police), Ahmed Zaki (Asfour), Abdel Ghani El Nagdi (Massoud)
Scénario : Samir Nawar
Musique : Fouad El Zahiry
Production : Nader Galal


Aber est un tueur professionnel et il élève seul son fils Adel. Celui-ci lui révèle qu’il a des problèmes à l’école : personne ne veut jouer avec lui car tout le monde sait que son père est un gangster. Les autres enfants ont peur. Adel demande à son père d’abandonner ses activités criminelles. Emu par le discours de son fils, Gaber lui promet de rompre avec son passé et désormais de se conduire en honnête homme. Pour montrer sa détermination, il jette son arme dans les eaux du Nil. Quand Gaber leur fait part de sa décision, les autres membres du gang ne l’entendent pas de cette oreille. Après une discussion houleuse, ses anciens associés décident d’éliminer celui qu’ils considèrent comme un traitre. C’est Tawfiq qui sera chargé de l’abattre. Malheureusement, celui-ci rate sa cible et tue le fils de Gaber. L’ancien tueur est dévasté. Dans son malheur, il peut compter sur le soutien de Khandoura, la danseuse et sur l’aide d’Asfour, un simple d’esprit qui a été témoin de la scène de meurtre. Gaber décide de se faire justice lui-même : il se lance à la recherche des assassins de son fils...


Abu Rabi' (1973)
avec Farid Shawki (Abou Rabi), Naglaa Fathy (Yasmine, la nièce de Ragheb Fakhr Eddin), Salah Mansour (Othman Bey), Youssef Fakhr El Din (Mourad, le fils d’Othman Bey), Abdel Rahim El Zarakany (Ragheb Fakhr Eddin, le frère d’Ismaël Fakhr Eddin), Tawfiq El Deqen (le directeur des archives), Laila Gamal (Salma), Mohamed Sobeih (Raad, le bras droit d’Othman Bey), Ali Ezz Eddin (l’avocat), Mukhtar Al Aswad (le garde d’Othman Bey), Fathia Aly (la nourrice Fatima), Abdel Ghani El Nagdi (Haj Mahmoud), Mukhtar Al Aswad (le garde d’Othman Bey)
Scénario : Kamal Ismaël et Farid Shawki
Musique : Fouad El Zahiry, Farouk Salama
Production : Farid Shawki


Ismaël et Ragheb Fakhr Eddin sont deux propriétaires terriens qui ont dû lutter contre l’avidité de leur voisin, le puissant Othman Bey qui veut s’emparer de leurs terres. Ismaël a fini par céder : il a vendu son domaine à Othman et il est parti vivre à l’étranger avec sa petite fille Yasmine. En revanche, Ragheb a toujours résisté. Pour cela, il peut compter sur l’aide de son régisseur, Abou Rabi, un homme droit et courageux, estimé de tous. Mais un jour, les sbires d’Othman mettent le feu à des bâtiments appartenant à Ragheb. Ce dernier meurt asphyxié en voulant éteindre l’incendie. Dans son testament, il a désigné sa nièce Yasmine comme seule héritière de son domaine mais il confie à Abou Rabi la charge d’exécuteur testamentaire : la jeune femme ne pourra vendre aucune des terres sans son autorisation. Yasmine arrive peu après. Le régisseur venu l’accueillir à l’aéroport est un peu embarrassé par la tenue très légère de sa nouvelle patronne. Il comprend très vite que la jeune femme n’est absolument pas intéressée par le domaine que son oncle lui a légué. Elle veut au plus vite vendre et retourner chez elle…

Notre avis : c’est d’abord un excellent western 100% égyptien qui raconte la lutte héroïque d’un homme seul contre l’avidité d’un grand propriétaire terrien sans foi ni loi. Mais c’est aussi une déclaration d’amour à la terre nourricière et à tous ceux qui y travaillent. On a donc à la fois des scènes d’action parfois spectaculaires et de très belles séquences évoquant le travail des champs sur un mode lyrique. L’interprétation n’est pas en reste : les quatre acteurs principaux, Farid Shawki, Naglaa Fathy, Salah Mansour et Youssef Fakhr El Din, par leur prestance et leur tempérament, n’ont rien à envier à leurs homologues américains qui édifièrent la légende du Far West.


Lorsque le Corps Glisse (Indama yasqout al gasad, 1977)
avec Mahmoud Yassin (Mahmoud), Saïd Abdel Rhani (le rédacteur en chef du journal), Azza Kamal (Fatima), Aziza Rashid (Nargis), Samir Ghanem (Talaat, le journaliste), Nahed Sherif (Lawahez, la danseuse), Mariam Fakhr Eddine (Angie), Noura (Madiha), Soheir Sabri (Chouchou), Enayat Saleh (Fifi), Mohamed Shawki (l’agent immobilier)
Une histoire d’Helmy Salem 
Scénario : Mohamed Mostafa Samy 
Musique : Fouaf Al Zahry et Khaled El Amir 
Production : Mary Queeny


Mahmoud, un jeune intellectuel, quitte son village pour s’installer au Caire. Il a écrit un recueil de poèmes et il souhaiterait s’occuper de sa publication. Il pense trouver un emploi d’enseignant dans l’un des lycées de la capitale. Dans un premier temps, il loge chez un ami qui le déconcerte par sa vie dissolue. Au matin, il fait la connaissance des « fiancées » de son hôte et cela le met très mal à l’aise. Mahmoud préfère chercher un autre logement. Il trouve une chambre dans un grand appartement occupé par une danseuse. Un soir, il accepte l’invitation de son ami à une petite fête qu’il organise dans son appartement. On danse et l’alcool coule à flot. Au milieu de la foule, son regard s’arrête sur une toute jeune fille très belle. Elle s’appelle Madiha. Elle lui sourit. Il est sous le charme. Durant la soirée, il danse à plusieurs reprises avec elle. Le lendemain, il se rend pour la première fois dans le lycée de jeunes filles où il a trouvé un emploi de professeur d’arabe. Il découvre que Madiha est l’une de ses élèves.


La Folie de l'Amour (Genon El Hob, 1977)
avec Nagla Fathy, Hussein Fahmy, Ahmad Mazhar, Fatheia Shahin, Layla Sadeq, Samia Rahim, Khaled Abou Al Naga
D'après un récit de Stephan Zweig
Scénario : Ahmed Abdel Wahab et Samir Abdel Azim
Musique : Fouad El Zahry


Mona est mariée à Mahmoud, un riche homme d’affaires qui est submergé par le travail. Elle se consacre entièrement à l’éducation de Khaled, leur fils d’une dizaine d’années mais les longues absences de son mari lui pèsent. La mère et l’enfant s’envolent pour la Tunisie où ils passeront les vacances. Mahmoud les rejoindra. Dans l’avion, Khaled, échappant à la surveillance de Mona, s’introduit dans le cockpit. Il est chaleureusement accueilli par Hussein, le pilote qui s’amuse de ce garçonnet bien curieux ! On atterrit à Tunis. Mona et Khaled s’installent dans un palace de la capitale. Hussein entre deux vols, reprend son existence de séducteur invétéré. Il aime faire de nouvelles conquêtes et passe ses nuits dans des clubs. Un jour, il tombe nez à nez avec Khaled. C’est à cette occasion qu’il fait la connaissance de sa mère. Il est tout de suite séduit par la jeune femme.


Arzaq ya Duniya (Le Gagne-pain, 1982)
avec Nour Al Sherif, Yousra, Sais Saleh, Chweikar, Nadia Ezzat, Abdel Moneim Elmarsfy, Badria Abd El Gawad, Nawal Abou El Fotouh, Zizi Moustafa
Scénario : Wahid Ahmed
Musique : Fouad El Zahry, Fatma Aïd, Samir Al Tahir
Production : Mary Queeny


Jabar est un villageois miséreux de Basse-Egypte qui a été amputé d'une jambe. Il arrive au Caire pour placer une jeune fille de son village dans une famille bourgeoise. Une fois sa mission accomplie, il erre dans la capitale à la recherche d'un emploi. Il tombe sur Madame Zebeida, la propriétaire d'un café où il s'était arrêté. Elle l'adresse à Maître Chamroukh, un homme violent qui travaille pour madame Chouchou. Cette dernière dirige un réseau se livrant à des activités criminelles. Maître Chamroukh est chargé de recruter des hommes sans emploi pour les transformer en dealers...


Oeil pour oeil, dent pour dent (Waheda Bewaheda, 1984)
avec Adel Imam (Salah Fouad), Mervat Amin (Maysa), Ahmad Rateb (Ali Abdul Zahir), Layla Fahmy (Mona), Hafez Amin (le secrétaire), Mahmoud El Zohairy (docteur Ayoub), Zizi Moustafa (Zizi Roca), Ali Al Sharif (Morsi), Tawfiq Al Kurdi (Hassan), Raafat Raji (un publicitaire), Mohamed Khan (le réalisateur de spots publicitaires)
Scénario : Marvin H. Albert
Dialogues : Nader Galal
Musique : Hassan Abo Al Saoud


Comédie. Adaptation du film américain Un pyjama pour deux (Lover Come Back) de Delbert Mann, 1962.

Maysa et Salah Fouad sont deux publicitaires qui travaillent pour deux agences concurrentes. Si Salah est un homme à femmes qui se livre à tous les excès, Maysa est au contraire une professionnelle qui dirige ses équipes avec un dynamisme et une autorité sans faille. Pour gagner des marchés, Salah est prêt à tout. Il invite ses clients dans des cabarets et les met en relation avec des filles qu’il connaît. Maysa est écoeurée par les méthodes de son rival. Elle veut le neutraliser. A une danseuse qui lui a rendu bien des services, Salah a promis de la faire tourner dans des spots publicitaires. Il doit s’exécuter. Il invente une marque « Fankoush » et réalise plusieurs clips. Malheureusement, les spots sont diffusés à la télévision. Salah doit impérativement créer un produit qui corresponde à la marque fictive. Il s’adresse au Docteur Ayoub, un inventeur de génie. C’est chez ce dernier que Maysa et Salah vont se rencontrer pour la première fois.


Héros de Papier (Batal Men Warq, 1988)
avec Mamdouh Abdel Alim (Ramy Qashoo), Athar El Hakeim (Sawsan), Salah Kabil (l’inspecteur Adel), Ahmad Bedir (Samir), Amaal Ibrahim (Soheir Wagdi), Youssef Dawood (le directeur de la banque), Hamdy Youssef (vice-ministre de l’intérieur), Youssef El Assal (le réalisateur)
Scénario : Ibrahim Al Garwani
Musique : Hassan Abou El Sahoud
Production : Hussein Al Qala


Comédie policière. Ramy Qashoo est un jeune scénariste d’origine paysanne, un peu naïf. Il découvre que son dernier scénario a été volé. Le voleur est un déséquilibré qui a entrepris de commettre tous les crimes imaginés par Ramy. Ce dernier se rend à la police pour qu’elle se lance à la poursuite du fou dangereux et qu’elle l’arrête au plus vite mais l’inspecteur qui le reçoit n’accorde aucun crédit à son histoire. Avec l’aide de Sawsan, une jeune journaliste, Ramy décide de mener lui-même l’enquête...


L’Ile du Diable (Geziret El Sheitan, 1990)
avec Adel Imam, Yousra, Ahmad Rateb, Hatem Zu El-fakar, Noha El Amrousy, Gamal Ismail, Mustafa Metwali, Saïd Tarabik, Aiman Abdel Rahman, Adel Helal
Scénario : Khaled Al Banna
Musique : Moudi Al Imam
Production : Nader Galal et Saïd Shimi


Adaptation du téléfilm américain Wet Gold (1984) de Dick Lawry avec Brooke Shields 
Une institutrice se retrouve en possession d’une carte qui indique l’emplacement d’une épave gisant au fond de la mer Rouge, près de l’île du Diable. Dans la carcasse du navire, des trafiquants ont dissimulé tout un trésor. Avec un petit groupe d’amis, l’institutrice décide de récupérer le butin. Ils s’installent à Hurghada et s’initient à la plongée sous-marine sous la direction d’un plongeur professionnel. Les gangsters, propriétaires légitimes du magot sont eux aussi à sa recherche et leur route ne tardera pas à croiser celle de nos plongeurs amateurs…


Mission à Tel-Aviv (Muhimat fi tal 'abib, 1992)
avec Nadia El Gendy (Amal Al Kayal), Sayed Abdel Ghani (Bouta, l’officier du Mossad),Kanan Wasafi (un officier du Mossad), Kamal Al Zeiny (l’ambassadeur d’Egypte en France), Mohamed Mokhtar (l’officier égyptien), Kamal El Shennawy (Bakar, directeur du service de renseignements égyptien), Youssef Fawzi (Hazem, officier égyptien), Hassan Hussein (Gabi, agent du Mossad), Adel Ammar (combattant palestinien) Othman Mohamed Ali (chef du renseignement égyptien)
Scénario : Bashir El Dik


L’histoire commence à l'hiver 1973. Amal Al Kayal qui a quitté l’Egypte après la défaite de 1967 et la mort de son mari vit à Paris et travaille pour le Mossad. Elle décide de se repentir et offre ses services à l’Egypte. Sa position d’agent double lui permet de se rendre à Tel-Aviv. Sa mission : récupérer toutes les informations concernant les préparatifs commandités par les autorités israéliennes dans la perspective d’une nouvelle guerre contre l’Egypte.


Bakhit et Adila (Bakhit wa Adila, 1995)
avec Adel Imam (Bakhit), Sherine (Adila), Mustafa Metwalli (le gangster), Hanem Mohamed (la mère de Bakhit), Othman Abdel Moneim (Sandouq, le père d’Adila), Kawthar Ramzi (Sakina, la belle-mère d’Adila), Mohamed Henedy (le chauffeur de taxi), Ezzat Abou Ouf (l’homme d’affaires), Ahmed Rateb (le cousin d’Adila), Hassan Hosny (le directeur de la banque), Youssef Dawood (le directeur de l’hôtel)
Scénario : Lenin El Ramli
Musique : Modi El Emam


Bakhit et Adila se retrouvent dans le même train, assis côte à côte. Le sans gêne du premier exaspère la seconde et entre eux, le ton monte très rapidement. Dans le même compartiment, a pris place un trafiquant de drogue qui transporte dans une grande valise de l’héroïne et une grosse somme d’argent. Se sachant poursuivi par la police, il pose sa valise parmi les bagages de Bakhit et Adila pensant la récupérer à l’arrivée. Manque de chance, il est arrêté sur le quai de la gare et conduit au commissariat. Pendant ce temps-là, Bakhit et Adila ont confié leurs bagages au même porteur et ils se retrouvent dans le même taxi qui les conduit à leurs destinations respectives situées dans le même quartier. Bakhit retrouve son appartement qu’il occupe avec sa mère et Adila celui de son père et de sa belle-mère. Très vite, ils s’aperçoivent qu’il y a une valise qui n’appartient ni à l’un ni à l’autre. Ils décident de l’ouvrir et découvrent avec stupéfaction son contenu. Après avoir hésité longuement, ils décident de la remettre à la police puis se ravisent : ils vont la garder. Ils quittent Alexandrie et s’installent dans un hôtel de luxe au Caire pour enfin mener la belle vie. Mais loin de les réunir, leur bonne fortune commune accroît l’animosité et la méfiance entre Bakhit et Adila…

Notre avis : ce film aura un tel succès que le réalisateur lui donnera deux suites. Des trois, ce premier opus est le plus réussi. On suit avec plaisir les tribulations d’un couple dont l’union ne repose que sur l’argent et qui ne cesse de se déchirer pour mieux s’aimer. Une comédie loufoque où tout semble possible, les auteurs ne se sont rien interdits et les deux acteurs principaux peuvent donner libre cours à leur fantaisie. Avec la délicieuse Sherine qui rend coup pour coup (au propre comme au figuré ) à Adel Imam d’un cynisme jubilatoire.

mercredi 3 avril 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 3 au 14 avril)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Dimanche 14 avril à 19h30

Hassan et Nayma d'Henry Barakat (1959)
avec Muharam Fouad (Hassan), Soad Hosny (Naïma), Wedad Hamdy (Fatima), Hassan El Baroudy (Abdulaq), Mahmoud El Sabba (Atwa), Hussein Assar (Metwali), Naïma Wasfi (mère d’Hassan), Lotfy El Hakim (le maire), Layla Fahmy (servante), Neimat Mokhtar (danseuse), Hussein Ismaïl, Mohamed Tawfik, Abdelalim Khattab, Ibrahim Saafan
d’après un récit d’Abdel Rahman El Khamisy
Scénario : Henry Barakat et Abdel Rahman El Khamisy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Morsi Gamil Aziz, André Ryder, Mohamed Al Mogi, Abdel Rahman El Khamisy
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien



Drame. Metwaly est un riche paysan qui ne pense qu’à accroître sa fortune et agrandir son domaine. Sa fille Naïma est tombée amoureuse d’un jeune chanteur du nom d’Hassan. Régulièrement, ils se retrouvent en cachette et se promettent l’un à l’autre. Malheureusement Metwaly a d’autres projets pour sa fille. Il souhaite qu’elle épouse Atwa, plus vieux mais surtout beaucoup plus riche qu’Hassan. Les deux amoureux décident de s’enfuir. .. 
C'est le premier film de Soad Hosny. Elle a quinze ans.


Vendredi 12 avril à 19h30

Quatre en mission officielle d’Ali Abdel Khalek (Arba'a Fi Muhimma Rasmiya, 1987)
avec Ahmed Zaki, Noura, Najah Al Muji, Etedal Shahin, Abdullah Meshref, Muhamed Al Saqqa, Fouad Khalil, Kamal El Zeiny, Shawqi Shamekh, Mohamed El Adendani, Abd El Ghany Nasser, Salah Khalifa, Hassan El Yamany, Fatma Wagdy, Muhammad Abu Hashish, Raafat Raji
Une histoire de Mohamed Dawara
Scénario : Ali Abdel Khalek et Abdel Jawad Youssef
Dialogue : Ali Salem
Musique : Hassan Abou El Sahoud
Production : Compagnie Al Alamia pour la télévision et le cinéma


Comédie. Anwar est un petit fonctionnaire qui rêve de changer de vie. Il a donc signé un contrat avec une agence de tourisme et s’apprête à quitter l’Egypte pour la Grèce. Mais avant son départ, sa direction lui confie une mission délicate : il doit transporter une chèvre, un âne et un singe, de son village jusqu’à la Maison de l’Argent (Bayt Al Mal) du Caire. Il va connaître bien des déboires…


Jeudi 11 avril à 23h

Mon amour pour toujours de Hussein Kamal (Habibi da'iman, 1980) 
avec Nour al Sherif, Poussi, Saïd Abdel Ghani, Naïma Wasfi, Sawsan Badr, Sabri Abdul Aziz, Mariam Fakhr Eddine, Magda El Khatib, Ibrahim Kadri, Mervat Kazem, Ahmed Maher, Mohamed Kamel, Nadia Shams Eddine, Qadria Kamel
Une histoire de Youssef El Sebai
Scénario : Rafik El Saban
Dialogues : Kawthar Heikal
Musique : Gamal Salamah
Production : Nour al Sherif


Mélodrame. Farida doit épouser l’homme d’affaires fortuné Ossama bien qu’elle soit amoureuse d'Ibrahim, un garçon modeste. Le couple s’installe à Paris. Farida n’est pas heureuse et elle finit par divorcer. Peu après elle découvre qu’elle est atteinte d’un cancer. Elle retrouve Ibrahim qui l’aime toujours. Malgré la maladie, ils se marient et s’installent à Londres...


Mercredi 10 avril à 23h

Fleur de Henné de Hussein Fawzi (Tamr Henna, 1957)
avec Ahmed Ramzy (Ahmed), Rushdy Abaza (Hassan), Naima Akef (Tamr Henna), Fayza Ahmed (Maysa), Zeinat Sedki (amie de Tamr Henna), Serag Mounir (père d’Ahmed), Hafez Amin (Glambo Al Haram), Kamal Anwar (Aweys), Stephan Rosti (Rustam), Cariman (Kawther)
Dialogues : Galil El Bendary
Musique : Mohamed Al Mungi
Production : Hussein Fawzi


 Comédie musicale. Tamr Henna est une bohémienne. Elle gagne sa vie comme danseuse du ventre. Elle travaille avec Hassan qui se produit en Hercule dans les foires. C’est un peu son fiancé et il est d’une jalousie féroce à l’encontre des spectateurs mâles qui manifestent leur intérêt pour sa belle de manière trop appuyée. Un jour, Ahmed, un jeune homme riche, assiste à leur numéro. Il tombe aussitôt amoureux de Tamr Henna. Ils se reverront et la jeune femme finira elle aussi par succomber au charme de son nouveau soupirant, au grand dam d’Hassan. 

Mardi 9 avril à 19h30

Ne le Dites à Personne d'Henri Barakat (Ma Takulshi la hada, 1952)
avec Farid Al Atrache, Samia Gamal, Nour Al Hoda, Stephan Rosty, Abdel Salam Al Nabolsi, Aziz Othman, Omar El Hariri, Aïda Kamal, Ibrahim Fawzy, Lotfy El Hakim, Abbas Rahmy, Talaat Alam, Abdel Moneim Basiony, Ali Kamal, Alya Fawzy, Mahmoud Azmy, Abdelbadie El Arabi
Scénario et dialogues : Henry Barakat et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl Abdel Mahin
Production : les Films Farid Al Atrache
appréciation : 3/5


Comédie musicale. Wahid, un chanteur réputé, est tombé amoureux de Walaa, une célèbre danseuse. Celle-ci doit s'absenter deux mois pour se produire à Paris et ils ont décidé de se marier à son retour. Mais c’est sans compter la ténacité d’une jeune admiratrice qui est prête à tout pour devenir la femme de Wahid. Cette jeune personne s’appelle Noussa Amin Bashraf. C’est une jeune étudiante en musique et en chant et elle est aussi la fille de l’ancien professeur de Wahid, défenseur sans concession de la tradition musicale. Noussa n’a de cesse de poursuivre son chanteur bien-aimé, tant est si bien que des photos compromettantes finissent par paraître dans la presse. Wahid est bel et bien pris : il doit épouser Noussa. A la plus grande satisfaction de l’oncle de la jeune fille qui nourrit une passion dévorante pour Walaa. C’est alors qu’est annoncé le retour de la danseuse…


Lundi 8 avril à 17h

Eternel Amour de Zuhair Bakir (al houb al khalid, 1965)
avec Hind Rostom, Imad Hamdi, Hassan Youssef, Mohamed El Dafrawi, Galal Eissa, Salwa Said, Gawaher, Nadia El Gendy, Ahmed Morsi, Khalil Badr Eddine, Hamdy Morsi, Monir El Tony, Sherif Yehia, Mohamed Ahmed Al Masry
Une histoire de Zuhair Bakir
Scénario : Abdel Salam Moussa, Anwar Abdul Malik
Dialogues :Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Salah Attiah
Production : Les Films Omayya


Un couple vit avec leur fils Mansour dans un modeste appartement d’un quartier populaire de la capitale. Amina, la mère, déborde d’amour pour son enfant. Mais Rabah, le père, est un truand et il encourage Mansour à suivre sa voie. Il en fait même son assistant. Sur ce point, la mère est en total désaccord avec son mari. Lors d’une dispute plus violente que les autres, le père chasse sa femme du domicile familial. Elle trouve refuge auprès de son médecin, le docteur Lotfy Amin, qui lui propose de travailler dans son cabinet. Elle accepte. Dans le même temps, le père et le fils ont quitté leur appartement et semblent s’être volatilisés. Les années passent. Amina a épousé le docteur Lotfy Amin. Quant à Mansour, il a bien grandi et il est devenu un membre actif du gang de son père. Il n’a jamais cherché à revoir Amina car Rabah lui a toujours dit qu’elle était morte. Mais, un jour, alors que Mansour va voir son père qui se trouve en prison, celui-ci lui révèle la vérité : sa mère est toujours vivante…



Dimanche 7 avril à 17h

Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959)
avec Omar Sharif (Ahmed), Berlanty Abdel Hamid (Afaf), Mariam Fakhr Eddine (Amina), Mahmoud El Meleigy (Mourad), Mohsen Sarhan (Kamal), Ahmed Louxer (le procureur)
Scénario et dialogues : Fathi Abou Al Fadl
Production : Les films Edward Khayyat


Drame. C'est l'histoire de deux sœurs, Afaf et Amina. La première rêve de vivre dans le luxe et l’aisance mais son mari Ahmed n’est qu’un petit employé avec un salaire de 30 guinées. Elle est très jalouse de sa sœur dont le mari gagne 500 guinées par mois. Amina vit dans une maison vaste et luxueuse tandis qu’Afaf doit se contenter d’un petit appartement délabré. Ahmed sent bien que cette situation rend sa femme très malheureuse. Pour pouvoir lui offrir des vacances à Alexandrie, il sollicite son ami, Mourad. C’est un homme d’âge mûr, très riche et très généreux. Il lui prête 50 guinées. Pour le remercier, Ahmed l’invite à dîner chez lui. C’est ainsi qu’Afaf fait la connaissance de Mourad. Ce dernier est tout de suite séduit par la jeune épouse de son ami. Et d’invitations en invitations, de cadeaux en cadeaux, ils deviennent amants. Leurs rencontres ont lieu dans l’appartement de Mourad tandis qu’Ahmed travaille à son bureau. Mais un jour, peu après avoir fait l’amour avec sa jeune maîtresse, l’homme d’âge mûr meurt d’une crise cardiaque…


Samedi 6 avril à 23h

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom, Rushdy Abaza, Omar Sharif, Ahmed El Haddad, Mohamed Kandil, Saïd Khalil, Hassan El Baroudi, Nazim Sharawi, Kamal Anwar, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassaneim
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab (Omar Sharif) est un jeune homme qui réside en Haute Egypte. Son père aveugle lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouk du village « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed (Rushdy Abaza) qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent. 
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Muhasab, Mujahed et les quatre membres d’équipage ne s’aperçoivent pas qu’ils sont suivis : Abu Safaan, un mauvais garçon du village, et ses complices sont bien décidés à tout faire pour récupérer l’argent. Ils mettent en place un stratagème : ils chargent une danseuse de leur connaissance (Hind Rostom) de s’introduire dans la felouk afin de séduire Muhasab et récupérer l’argent.


Vendredi 5 avril à 19h30

Certains se marient deux fois de Mohamed Abdel Aziz (Al Baa'd Yazhab lel Maa'zoun Marratayn, 1978)
avec Nour El Sherif ( Dr. Mamdouh), Mervat Amin (Mona), Adel Imam (Massoud), Lebleba (Mahasen), Samir Ghanem (Ezzat), George Sedhom, Aqeila Rateb, Mimi Gamal, Amal Ramzi, Hanaa El Shorbagy, Galila Mahmoud, Ibrahim Abdulraziq, Salama Elias, Ibrahim Kadri, Zouzou Chakib 
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Gamal Salamah
Production : William Rizq


Le docteur Mamdouh et son frère Massoud ne sont pas heureux en ménage. Mona, la femme du premier, est d’une jalousie féroce et ne laisse aucun répit à son mari qui pourtant n’a jamais tenté de la tromper. Mahasen, la femme du second, est absorbée par ses tâches ménagères et l’éducation de ses enfants si bien qu’elle n’a pas un instant à consacrer à son époux. Ezzat, le cousin des deux frères, leur conseille de suivre son exemple. Il a trouvé le bonheur en trompant allégrement sa femme tout en lui manifestant amour et tendresse. Mamdouh et Massoud décident d’adopter ce stratagème si ingénieux. Ils se lancent donc dans l’adultère mais leurs femmes ne tardent pas à tout découvrir. Elles demandent le divorce… 


Jeudi 4 avril à 19h30

Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)
avec Abou Bakr Ezzat, Farid Shawki, Nawal Abou Al Foutouh, Soheir El-Barouni, Mimi Chakib, Mohamed Reda, Ibrahim Saafan, Madiha Kamel, Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom


Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison… 


Mercredi 3 avril à 14h

Des Bouches et des Lapins d’Henry Barakat (Afwah We Araneb, 1977)
avec Faten Hamama, Mahmoud Yassine, Farid Shawki, Magda El-Khatib, Ali El Sherif, Ragaa Hussein, Sohair Reda, Hussein Asar, Wedad Hamdy, Hassan Mostafa, Enas El Dighad, Ezzat Abdul Jawad, Salah Nazmi, Mohamed Abu Hachich, Mazhar Abul Naga, Aleya Abdel Nomeim
Scénario : Samir Abdelazim
Musique : Gamal Salamah
Production : Compagnie des Films Unis


Naema est une femme qui vit dans un petit village, près de Mansoura. Elle réside dans la même maison que sa sœur Gamalat, son beau-frère, Abdel Maged, et leurs neuf enfants. Abdel Maged est sans emploi et passe toutes ses journées à boire. C’est donc Naema qui entretient toute la famille grâce à son travail dans une usine de glaces. Un jour, le plus âgés de ses neveux vole deux poulets chez le marchand de volailles du village. Il s’est fait prendre par le commerçant et Naema intervient pour obtenir sa libération. Le marchand accepte de retirer sa plainte mais, en échange, il souhaite épouser la jeune femme. Bien que l’homme ait déjà trois femmes et vingt-deux enfants, la sœur et le beau-frère de Naema voient d’un très bon œil cette union car elle permettrait de résoudre les difficultés financières de la famille. Pour échapper à ce mariage dont elle ne veut pas, Naema quitte le village. Elle devient la gouvernante d’un riche et séduisant propriétaire terrien. La servante et le maître tombent amoureux l’un de l’autre…