jeudi 31 août 2023

Danse : Hanan, 1979

حنان



Hanan danse dans la comédie de Mohamed Abdel Aziz, Méfie-toi de tes voisins (Khally Balak Men Geranak, 1979) avec dans les rôles principaux Adel Imam, Lebleba et Fouad El Mohandes. 
Hanan est une danseuse égyptienne qui n'apparaitra que deux fois sur les écrans. Sa seconde et dernière prestation cinématographique sera aussi en 1979 pour un film d'Abdel Hamid Ahmed, La Fille a grandi.

lundi 28 août 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 28 au 31 août)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Jeudi 31 août à 14h

La Lumière de la Nuit de Raymond Nassour (Nour El Liel, 1959)

avec Mariam Fakhr Eddine (Layla), Ahmed Mazhar (Adel), Salah Zulficar (Sami), Ragaa El Geddawy (Samia), Ehsan Sherif (la mère de Samia), Kamal Hussein (Talaat Suleiman), Hussein Qandil (Mansour), Helmy Halim (Achour), Fatima Omara (l’infirmière), Abdel Azim Kamal (docteur Hussein), Abdel Rahim El Zarakany (le docteur)
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Raymond Nassour
Production : Raymond Nassour


Mélodrame. Adel, un pilote d’avion, fréquente régulièrement une bibliothèque. Il est très attiré par Layla, l’une des employées de l’établissement. Cette jeune femme est aussi secrètement amoureuse du pilote mais ni l’un ni l’autre n’ose se déclarer. En revanche, Samia, la cousine d’Adel a compris ce qui unissait les deux jeunes gens. Souhaitant devenir la femme de ce parent plein d’avenir, elle fait tout pour les séparer. Elle parvient à convaincre son cousin que l’élue de son cœur aime un autre homme. Peu après, Adel part à la guerre où il est gravement blessé. Il a perdu la vue. Samia rompt aussitôt toute relation avec lui : il est inconcevable qu’elle puisse épouser un infirme. Layla de son côté décide de quitter son métier de bibliothécaire pour devenir infirmière. Elle pourra ainsi s’occuper de celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer…

Notre avis : c’est le tout premier film que réalise Raymond Nassour après avoir travaillé comme assistant pendant plus d’une dizaine d’années. Un mélodrame convenu avec des personnages tellement stéréotypés qu’on frise parfois l’autoparodie. Un dénouement sans surprise qui émouvra les cœurs (très) sensibles et qui fera sourire tous les autres. Le film reçut en 1959 le prix du centre catholique. C’est tout à fait mérité !


Mercredi 30 août à 22h

L’Ennemi de la Société d’Ibrahim Emara (Adouw Al Mougtama, 1947)
avec Abbas Fares (Baghadi), Mahmoud El Meleigy (Khalil), Mahmoud Reda (Monsieur Mabrouk), Salah Nazmi (Magdi), Zeinab Sedky (Fatima, la femme de Baghadi),Mokhtar Othman (Ibrahim Bey), Abdel Aziz Khalil (Arafat, le contremaître), Said Khalil (Hamada), Reyad El Kasabgy (un prisonnier), Nemat Sami (la mère de Magdi), Sophie Dimitri (Oum Daoud), Rashad Hamed (un gangster), Abdel Moneim Ismail (le gardien de prison), Hussein Asar (le procureur), Mohamed El Sebai (un ouvrier), Mohsen Hassanein (un gangster), Gina (une danseuse), Houda Shams El Din (une danseuse), Aziza Badr (la sage-femme), Sayed Farag Sayed (le chanteur), Aqeila Rateb (Fathia adulte)
Scénario : Youssef Gohar
Musique : Abdel Halim Noweira, Mahmoud El Sherif, Ibrahim Hussein
Production : les Films Nour


Baghadi est un ouvrier qui travaille dans une forge. Tout le monde reconnaît son courage et sa droiture. Il n’aime pas l’injustice et refuse de payer la redevance qu’exige le contremaître de tous les ouvriers. Il incite même tous ses collègues à en faire autant. Le contremaître le dénonce auprès de la direction et Baghadi est licencié. Par solidarité son ami Hamada quitte aussi l’usine. Baghadi se retrouve dans une situation difficile. Il n’a plus de revenus et sa femme vient de donner naissance à une petite fille. Désespéré, il décide de cambrioler la maison de l‘usurière du quartier, Oum Daoud. Profitant de son absence, il s’introduit chez elle et s’empare de l’argent qui était caché dans une armoire. Alors qu’il s’apprête à quitter les lieux, la propriétaire rentre dans son logis et tombe nez à nez avec son voleur. Affolé, Baghadi se jette sur elle et l’étrangle. Tandis qu’il s’enfuit dans la nuit, Hamada, son ami, se présente chez l’usurière pour lui emprunter de l’argent. C’est lui qui découvre le cadavre de la vieille femme et il est accusé de l’avoir tuée. Malgré ses protestations, Hamada est aussitôt jeté en prison en attendant son procès. Peu après, Baghadi déménage avec sa petite famille pour mener une nouvelle vie. Grâce à l’argent de l’usurière, il offre aux siens une existence enfin heureuse mais sa conscience ne lui laisse aucun repos. Il assiste au procès de son ami et il ne supporte pas de le voir condamner à sa place, il se dénonce. Baghadi est condamné aux travaux forcés à perpétuité…

Notre avis : le péché et la rédemption sont les marottes d’Ibrahim Emara. D’ailleurs, le film se termine par une lecture du Coran, verset 53 de la sourate Az Zumar (les groupes). Nous sommes dans une atmosphère très proche de celle de "Crime et Châtiment" de Fiodor Dostoïevski. Ce n’est sans doute pas un hasard si le héros de "L’Ennemi de la société" tue une vieille usurière comme Raskolnikov dans le roman russe. Un film édifiant qui nous permet d’apprécier l’immense talent d’Abbas Fares, un acteur un peu oublié aujourd’hui.


Mardi 29 août à 16h

Les Filles de Notre Ruelle d’Hassan El Seifi (Banat Haritina, 1987)
avec Poussy (Aziza), Thuraya Ezzelddin (la sœur d’Aziza), Elham Shahin (Lawahez), Wasila Hussein (la mère de Lawahez), Dalal Abdel Azziz (Gamalah), Mohamed Abu Hashish (le beau-frère d’Aziza), Farida Saif Al Nasr (Shahira), Ahmed Bedir (Harbi, l’assistant de Shahira), Naima Al Saghir (la commerçante, Madame Nazaga), Mimi Gamal (Madame Laroche), Wahid Seif (Yorgo, l’assistant de Madame Laroche), Samir Rostom (l’officier de police), Hussein Al Sharif (le douanier), Sonya Salama (la chanteuse), Zeyad Makok (le second de Madame Laroche), Mouis Youssef (un douanier), Hussein Al Sharif (le douanier)
Scénario et dialogues : Salama Hassan et Hassan El Seifi
Musique et chansons : Ammaar El Sheray, Bakhit Bayoumi, Farouk Salama
Production : les films El Seifi


Aziza, Lawahez et Gamalah sont trois amies qui vivent dans le quartier « Al Qalaa » au Caire. Toutes les trois travaillent pour subvenir aux besoins de leurs proches. Elles ont été embauchées par une commerçante qui leur demande de s’occuper de la branche import/export de son activité. Pour cela, elles se rendent régulièrement à l’étranger. Un jour, elles sont contrôlées par les douaniers de l’aéroport. Ceux-ci découvrent qu’elles ont dissimulé dans leurs bagages des appareils électriques. Elles doivent payer une lourde amende. Leur patronne l’apprenant les licencie sur le champ. Heureusement, une autre commerçante les engage aussitôt. Les trois amies sont aux anges. Elles ne savent pas qu’elles viennent d’intégrer un gang de trafic de drogue et qu’à leur insu on leur confiera le transport de la précieuse marchandise…

Notre avis : une comédie sympathique qui doit beaucoup au trio de choc formé par trois excellentes actrices : Poussy, Elham Shahin et Dalal Abdel Aziz. Elles incarnent avec une belle énergie, ces trois amies qui grâce à leur complicité et leur culot parviennent à échapper à leur condition et découvrent le monde de la fête et du luxe. Les trois actrices semblent beaucoup s’amuser et nous aussi.
Dans l’une des dernières scènes, nos héroïnes reprennent le costume masculin dont s’étaient affublées Nadia Lutfi et Soad Hosny dans « Pour Hommes Seulement » de Mahmoid Zulficar (1964). Pas la meilleure idée du film !


Lundi 28 août à 22h

Sous le Ciel de la Ville de Hussein Helmy El Mohandes (Tahta Samaa Almadina, 1961)
avec Iman (Soad), Samia Roshdy (la mère de Soad), Kamal El Shennawy (Ahmed Kamal), Hussein Riad (Amin Azmy), Zouzou Chakib (Fayqa), Sherin (Bassima), Fatheia Chahine (Sharifa), Nahed Sharif (Layla), Tawfiq El Deken (Wahid), Amira Amir (Mona Hassan), Abdel Hamid Badawy (le portier), Abdel Moneim Basiony (Hamed), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Abdel Moteleb (le chanteur), Dalal (la chanteuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq


Drame social. Histoires croisées de trois femmes. Soad a épousé un jeune avocat réputé pour son honnêteté, une qualité qu’elle considère comme un frein à son ambition. Elle finit par le quitter. Bassima a été chassée de chez elle par son beau-père. Elle est recueillie par un couple de proxénètes qui va la forcer à se prostituer. Et enfin, Mona qui a été abandonnée par son amant, un homme d’affaires corrompu. Elle se retrouve dans la maison de passe que dirige Bassima pour le compte de ses deux « employeurs ».


dimanche 13 août 2023

Danse : Noura, 1956

نورا


Noura danse dans la dernière scène de la comédie de Fateen Abdel Wahab, Ismaïl Yassin dans la Police, sortie en 1956. C'est sa dernière apparition à l'écran. On ne sait pas grand chose de cette actrice et danseuse égyptienne. Elle joue dans trois films au milieu des années cinquante puis disparaît. En 1954, Henry Barakat la fait tourner dans Toujours avec Toi en lui donnant le rôle de la soeur de l'héroïne incarnée par Faten Hamama.  

mardi 1 août 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 14 août)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Mardi 15 août à 18h30

Les Hommes les Plus Forts d’Ahmed Al Sabawi (Aqwaa alrijal, 1993)
avec Nour El Sherif (Zaki), Soheir Ramzy (Alia, la femme de Zaki), Gamal Ismail (Oncle Saïd), Emad Moharam (le vendeur de voitures, propriétaire de l’appartement), Mahmoud Gawish (l’enfant), Mohamad Nagi (Abou Shanab), Khalil Morsy (le monstre), Ahmed Halawa (le chauffeur de bus), Soheir Shalaby (la journaliste de télévision), Atia Eweiss (le directeur de la sécurité), Ahlam Helmy (la danseuse), Abdel Razek Fawzi (le complice du monstre), Ali El Zeftawy (l'avocat), Othman Mohamed Ali (l'imam de la mosquée), Raafat Ragi (un journaliste), Sayed Mustafa (un officier de police), Hussein Al Sharif (un officier de police)
Scénario : Aziz Nisin et Bassiony Othman
Musique : Gamal Salamah


Zaki est un honnête homme qui vit heureux avec sa femme et son fils. Il est contrôleur de bus et Alia, son épouse, travaille dans une blanchisserie. Dans son quartier, Zaki est célèbre pour sa gentillesse et certains en abusent. Malheureusement, les soucis ont commencé à gâter l’existence de la petite famille. Alia est sans cesse harcelée par son patron et le propriétaire de leur appartement souhaite les expulser pour réaliser une opération immobilière. Plus grave : depuis quelque temps, un criminel terrifie la ville et tous ceux qui l’ont croisé font de lui un portrait qui ressemble trait pour trait à Zaki. Ce dernier est arrêté par la police. Désormais, pour tout le monde, il est le «monstre»…
Dernier film de Soheir Ramzy qui a décidé de mettre un terme à sa carrière cinématographique et de prendre le voile.


Lundi 14 août à 18h30

Berlanty de Youssef Wahby  (1944)

avec Youssef Wahby (l'avocat Sami Khairat) , Nour El Hoda (Berlanty), Amina Rizq (Samiha Hanem), Olwya Gamil (la mère de Berlanty), Lotfia Nazmy (la secrétaire de Khourshid Bey), Zinat Sedki (Fifi), Fatthia Ali (la collègue de Fifi), Fouad Shafik (Khourshid Bey, l’ami du père de Berlanty), Mahmoud El Meleigy (le journaliste), Abdel Halim Khattab (l’avocat Sami Khayrat), Fouad El Rachidi (le patron du cabaret), Lotfi El Hakim (le frère de Sami), Abdels Salam El Nabolsi (l’ami du journaliste), Ibrahim Hechmat (l’avocat Hassem), Reyad El Kasabgy (l’huissier)
Scénario : Youssef Wahby et Bayram Al Tunisi
Musique : Mohamed El Kahlawy, Mohammed Al Qasabji, Riad El Sonbati
Production : Studios Misr


Le père de Berlanty est mort en laissant derrière lui des dettes considérables. Pour sortir de ce mauvais pas, sa mère s’adresse à l’ami de toujours de son mari, Khourshid Bey. Ce dernier veut profiter de la situation pour obtenir la main de la fille. La veuve refuse ce marché. Elle tombe gravement malade peu après. Pour soigner sa mère, Berlanty se résigne à chanter dans un cabaret, l’Eldorado. Khourshid Bey ne s’est pas avoué vaincu et il se rend régulièrement au cabaret pour approcher sa bien-aimée qui reste de marbre. Un soir, parmi les clients de l’El Dorado, se trouve l’avocat Sami Khairat. Le jeune homme est séduit par la voix et la beauté de Berlanty. Mais l’établissement doit subitement fermer ses portes : la capitale subit un raid aérien de grande ampleur. Sami propose à la jeune chanteuse de la ramener chez elle. C’est ainsi qu’ils font connaissance et quand, un peu plus tard, Berlanty apprend que sa mère et elle doivent quitter leur villa, elle demande de l’aide auprès de Sami. Celui-ci ne peut s’opposer à l’expropriation mais il place la mère dans un établissement de soin et accueille chez lui la fille. Peu après, Sami et Berlanty se marient. La jeune orpheline est enfin heureuse mais ce bonheur ne dure pas. Sami a de grandes ambitions, pour lui et pour l’Egypte. Il fait alors la connaissance de Samiha, une jeune femme fortunée qui se propose de l’aider…


Dimanche 13 août à 18h30

Ismaël Yassin dans la Police de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassin fel Police, 1956)
avec Ismail Yassin (Zaki), Hussein Qandil (un officier de police), Ellen Deatto (la voisine de Zaki), Zahrat Al Oula (Sania), Zinat Sedki (la mère de Gamala), Roshdy Abaza (Roshdy, le fiancé de Gamala), Sherifa Mahear (Gamala), Reyad El Kasabgy (un agent de police), Mohamed Shawki (un soldat), Hassan Hamed (un voleur), Mohsen Hassanein (un agent de police), Ali Rushdy (le père de Sania), Noura (la danseuse), Ali Abd El Al (le pharmacien), Salah Abdel Hamid (le chanteur)
Scénario : Fateen Abdel Wahab, El Sayed Bedeir, Mahmoud Sobhy
Musique : Fouad El Zahery
Production : Abbas Helmy


Zaki est un policier débutant, plein de bonne volonté mais très maladroit. Une nuit alors qu’il patrouille, il tombe sur deux malfrats en train de dévaliser l’appartement de madame Shamma. Il arrête l’un des voleurs mais son complice parvient à s’échapper. De retour au commissariat, Zaki conduit son homme en cellule puis accompagne au bureau de l’officier enquêteur un autre individu. Il ne sait pas que ce dernier qu’il prend pour un malfrat travaille en fait pour la police. Il est justement chargé d’infiltrer le gang auquel appartient le voleur que Zaki a arrêté. Epuisé par cette nuit bien remplie, notre policier débutant rentre chez lui. Dans son immeuble, il retrouve la jeune femme dont il est amoureux. L’entrevue tourne à la dispute : la demoiselle lui reproche ses horaires de travail et elle ne lui cache pas qu’elle est très attirée par un autre garçon qui habite l’immeuble. Zaki est évidemment très déçu. Sur le plan professionnel, la situation va aussi se dégrader : une nuit, il arrête l’homme rencontré au commissariat alors que celui-ci a pris en filature le chef du gang qui terrorise la ville. Par son intervention, Zaki fait échouer toute l’opération…


Samedi 12 août à 18h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika, 1963)

avec Ahmed Mazhar (Medhat), Soad Hosny (Layla), Fathia Ali (la mère de Medhat), Mahmoud El Meleigy (Salman, l’assassin du père de Medhat), Abdel Moneim Ibrahim (le frère de Layla), Stephan Rosti (le psychiatre), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Reda (l’oncle de Medha), Saïd Khalil (le cousin de Layla), Omar Afifi (Izzat Sami, l’auteur de romans policiers), Mohsen Hassanein (le frère de Salman), Thuraya Fakhry (la nourrice), Ahmed Loxer (l’inspecteur de police)
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente de le tuer. Il refuse. De retour au Caire, il tente de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur…


Vendredi 11 août à 22h

La Plus Chère à Mon Coeur de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961)
avec Amina Rizk (Amina, la femme d’Ibrahim), Zaki Rostom (Ibrahim Effendi), Sherifa Mahear (la fiancée puis la femme d’Abdullah), Chukry Sarhan (Makhtar, le fils cadet), Soad Hosny (Kawthar, la petite amie de Makhtar), Samia Roshdi (la mère de Kawthar), Thuraya Fakhry (la servante), Hassan El Baroudi (le propriétaire du café), Nour El Demerdash (Abdullah, le fils ), Soheir Al Baroni (Soad, la fille), Mary Ezz El Din (la belle-mère d’Abdullah), Abdel Moneim Basiony (un employé), Eskandar Menassa (le mari de Soad)
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa
Production : les films Barakat


Ibrahim Effendi est un simple employé qui toute sa vie a travaillé pour que sa petite famille soit heureuse. Avec sa femme, il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les années passent. Abdullah et Soad, les deux aînés, sont maintenant en âge de se marier. Mais Abdullah doit attendre que sa sœur ait trouvé un mari avant de pouvoir à son tour convoler avec la femme qu’il aime. Malheureusement, Soad ne parvient pas à attirer les prétendants : elle a un physique ingrat et la pauvreté de son père ne permet pas de compenser ce petit défaut par des atouts sonnants et trébuchants. La jeune fille ne supporte plus cette situation et sombre dans une grave dépression. Pour la guérir, il faut beaucoup d’argent et Ibrahim Effendi n’a pas d’économies. C’est à ce moment-là que le propriétaire d’un café lui fait une proposition. Pour arrondir ses fins de mois, ce commerçant s’est lancé dans le trafic de stupéfiants et il propose au petit employé de garder chez lui des sacs remplis de drogue contre un dédommagement qui mettra fin à tous ses soucis d’argent. Ibrahim Effendi accepte. A partir de là, tout change dans la famille : non seulement, Soad est soignée mais on finit par lui trouver un mari ; Abdullah de son côté peut enfin épouser sa bien-aimée. Comble de bonheur, le plus jeune de leurs enfants obtient son diplôme d’ingénieur. Ibrahim Effendi décide qu’il n’a plus besoin de continuer à travailler pour le trafiquant. Il veut mettre un terme à leur collaboration. Mais c’est trop tard : la police surgit dans la maison pour une perquisition. Afin de sauver l’honneur de son père, le plus jeune des fils s’accuse d’être le propriétaire des sacs de drogue. Il est condamné à 5 ans de prison. Ibrahim Effendi meurt peu après…


Jeudi 10 août à 14h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)

avec Abdel Halim Hafez (Galal), Hussein Riad (Allam), Shadia (Siham), Wedad Hamdy (une chanteuse), Zouzou Nabil (Abla Zouzou), Abdel Wareth Asr (un musicien), Hassan El Baroudy (Ali Baba Allah), Zaki Ibrahim (l’oncle d’Allam), Mary Ezz El Din (une chanteuse), Nabil Al Zakzouky (Galal enfant), Hassan Hamed (le directeur de la troupe), Ragaa Youssef (une danseuse), Ellen Diatto (une danseuse), Mohamed Shawki (le cafetier)
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia
Production : Ibrahim Emara


Comédie musicale. Allam est un musicien d’âge mûr qui vit à Alexandrie. Il est seul depuis que sa femme l’a quitté. Son vieil oncle Khaled lui confie Galal, son jeune fils, avant de mourir. Allam se consacre entièrement à l’éducation de l’enfant. Il n’oublie pas pour autant sa carrière artistique. Il décide de s’installer au Caire. Après quelques expériences malheureuses, il finit par être reconnu et il prend la direction d’un grand orchestre. Les années ont passé. Galal est devenu un jeune homme. Il a fait des études de droit mais il est passionné par le chant. Il rejoint l’orchestre de son père adoptif. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Siham, une jeune chanteuse. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Le problème, c’est qu’Allam, lui aussi, s’est épris de Siham et rêve de l’épouser…


Mercredi 9 août à 22h

La Fille du Quartier d'Hassan El Seifi (Bint El Hetta, 1964)
avec Chukry Sarhan (Omar), Mahmoud Ismaïl (Zaki), Zahrat Al Oula (Ekhlas), Tawkik El Deken (Hambaka), Zouzou Nabil (la mère d'Ekhlas), Ahmed Ramzy (Selim), Aziza Helmy (la mère d'Omar), Samia Gamal (Hosnia), Ahmed El Gezeiry (le père d'Ekhlas), George Sedhom (le détective).
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Production : Hassan El Seifi


Ekhlas est une étudiante studieuse. Elle est amoureuse d’Omar qui tient une crémerie dans sa rue. Ils doivent se marier mais Zaki Al Fayoumi, un chef de gang, est aussi amoureux de la jeune fille. Il est prêt à tout pour obtenir sa main. Il embauche Selim, le frère d’Ekhlas et lui octroie un salaire confortable. Il va même jusqu’à lui promettre qu'il pourra épouser sa complice, Hosnia, une séduisante danseuse. En échange, Zaki Al Fayouni demande la main d’Ekhlas. Cette dernière cède aux pressions redoublées de son frère et de sa mère. Elle accepte d’épouser le chef de gang à condition qu’elle soit autorisée à poursuivre ses études. Au même moment, Hambaka, le fidèle second de Zaki engage deux hommes de main pour tuer Omar. L’opération échoue : la victime n’est que légèrement blessée. Après cette agression, Ekhlas se ravise. Elle épouse Omar à sa sortie de l’hôpital. Zaki contre-attaque aussitôt : il ordonne à Selim de placer dans l’armoire de son nouveau beau-frère une valise pleine de haschisch. Omar est arrêté par la police et envoyé en prison.


Lundi 7 août à 18h30

La Matrone d’Hassan Reda (El moallema, 1958)

avec Taheya Carioca (Tuha), Yahia Chahine (Maître Abbas), Mahmoud El Meleigy (Maître Hafez), Omar El-Hariri (Fathi, le jeune comptable de Tuha), Wedad Hamdy (la servante de Tuha), Mohamed Tawfik (Madbouly), Nagwa Fouad (la fille de la patronne de la maison close), Rafia Al Shal (la patronne de la maison close), Roheya Jamal (une prostituée), Nawal Attia (une prostituée), Suzi Khairy (la danseuse)
Scénario : El Sayed Bedeir et Hassan Reda (d’après Othello de William Shakespeare)
Musique : Fouad El Zahry, Ahmed Fouad Hassan, Saïd Morsi
Production : les films Taheya Carioca


Maître Hafez est un commerçant véreux qui se livre au trafic de drogue. Il est amoureux de Tuha, une commerçante elle aussi. C'est une femme d'âge mûr au caractère bien trempé. Elle dirige la petite boutique d’épices que son père avait fondée. Ses affaires sont prospères et elle a toute confiance en Fathi, son jeune comptable honnête et dévoué. Maître Hafez lui a manifesté sa flamme de manière insistante mais, malheureusement pour lui, le cœur de Tuha est déjà pris : elle aime Maître Abbas. Elle l’épouse et lui trouve une place dans son affaire. Mais Hafez n’a pas dit son dernier mot. En feignant d’être un grand ami d’Abbas, il s’ingénie à briser le couple. Sous son influence pernicieuse, le mari de Tuha devient alcoolique, violent et infidèle…


Dimanche 6 août à 18h30

Ismaël Yassin chez les fous d'Isa Karama (Ismael Yassin fi mostashfa el maganen, 1958)

avec Ismaël Yassin (Hassouna), Hind Rostom (Tema), Zinat Sedki (la mère de Tema), Abd El Fatah El Kosary (le père de Tema), Reyad El Kasabgy (chef de service à l’hôpital psychiatrique), Hassan Atla (un fou), Fouad Ratab (un fou), Farhat Omar (le docteur Shadid), Abdel Moneim Ibrahim (un fou), Abdel Moneim Ismaïl (le marchand de légumes), Hussein Ismaïl (le boucher), Hussein Asar (Zaki Al-Qahwaji), Mohsen Hassanein, Kitty (la danseuse), Helen (la folle qui fait un strip-tease), Salha Kasin, Abdel Hamid Zaki (le propriétaire de la pâtisserie), Ezzedin Islam (le directeur de l’hôpital), Abdel Ghany Kamar (l’astrologue)
Scénario : Abbas Kamel, Abdel Fattah El Sayed
Musique : Attya Sharara
Appréciation : 3/5


Comédie.Tout le monde dans le quartier veut épouser Tema. Son père a emprunté de l’argent aux uns et aux autres en leur promettant à chaque fois de leur donner la main de sa fille. Tema est amoureuses de Hassouna, le pâtissier. Malheureusement, un chef de service à l’hôpital psychiatrique s’engage à éponger toutes les dettes du père si celui-ci consent à faire de lui son gendre. Les deux hommes font affaire mais il faut se débarrasser d’Hassouna. Ils décident de le faire passer pour fou et de l’interner à l’hôpital psychiatrique.


Samedi 5 août à 16h

Des Bouches et des Lapins d’Henry Barakat (Afwah We Araneb, 1977)
avec Faten Hamama (Naema), Mahmoud Yassin (Mahmoud Bey), Farid Shawki (Abdel Maged), Magda El-Khatib (Raguia), Ali El Sherif (Maître Al Batawi), Ragaa Hussein (Gamalat), Abou Bakr Ezzat (Youssef), Hussein Asar (Oncle Mustafa), Wedad Hamdy (Fayza, l’amie de Naema), Hassan Mostafa (Fathy Al Faki), Mohamed Al Saqqa (Khalil), Ahmed Abaza (le marchand de fruits), Salah Nazmi (Ahmed), Enas El Dighade (Noha), Aleya Abdel Moneim (la mère de Noha)
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Gamal Salamah
La chanteuse Fatima Eid (née en 1962) ouvre et ferme le film avec la chanson « Tota, Tota, Tota » qui deviendra un énorme succès.
Production : Compagnie des Films Unis
Des Bouches et des Lapins a reçu en 1978 le prix du meilleur film décerné par le Centre Catholique égyptien.


Naema est une femme qui vit dans un petit village, près de Mansoura. Elle réside dans la même maison que sa sœur Gamalat, son beau-frère Abdel Maged, et leurs neuf enfants. Abdel Maged est sans emploi et passe toutes ses journées à boire. C’est donc Naema qui entretient toute la famille grâce à son travail dans une usine de glaces. Un jour, le plus âgés de ses neveux vole deux poulets chez le marchand de volailles du village. Il s’est fait prendre par le commerçant et Naema intervient pour obtenir sa libération. Le marchand accepte de retirer sa plainte mais, en échange, il souhaite épouser la jeune femme. Bien que l’homme ait déjà trois femmes et vingt-deux enfants, la sœur et le beau-frère de Naema voient d’un très bon œil cette union car elle permettrait de résoudre les difficultés financières de la famille. Pour échapper à ce mariage dont elle ne veut pas, Naema quitte le village. Elle devient la gouvernante d’un riche et séduisant propriétaire terrien. La servante et le maître tombent amoureux l’un de l’autre…


Vendredi 4 août à 18h30

Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)
avec Shadia (Hamida), Salah Kabil (Abbas), Hassan Youssef (le fil de Maître Karsha, frère de lait d’Hamida), Youssef Chabane (Farag), Samia Gamal (Shukria), Hussein Riad (le professeur d’anglais), Aqeila Rateb (Adilah, l’amie chez qui vit Hamida), Abdel Moneim Ibrahim (Sangar, un employé de Maître Karsha), Abdel Wareth Asr (Hadj Kamal), Mohamed Reda (Maître Karsha, le propriétaire du café), Thoraya Helmy (Hassaniah, trafiquante de drogue), Adli Kasseb (Salim Alwan, l’homme le plus riche du passage), Hassan El Baroudy (un commerçant), Mahmoud Shoukoko (le chanteur), Tawfik El Deken (Maître Zeita), Victoria Cohen (la voisine)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba
D'après le roman éponyme de Naguib Mahfouz paru en 1947. Cette œuvre traduite en français en 1970 évoque le quotidien d’une ruelle du quartier Khan Al Khalili pendant la seconde guerre mondiale.
Musique et chansons : Hussein El Sayed, Mohamed Al Mogi, Fathy Qoura, Ali Ismaïl
Production : Naguib Ramsès


L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale alors que l’Egypte est toujours occupée par les Britanniques. Hamida est une jeune ouvrière qui vit avec Adila, une amie de sa mère décédée. Elle rêve de quitter son quartier pour accéder à une vie meilleure. Abbas le coiffeur souhaiterait l’épouser mais il est trop pauvre. Alors pour accroître ses revenus et obtenir la main de la jeune fille, il se résigne à travailler dans un camp militaire britannique. Malheureusement, Abbas n’est pas le seul homme à convoiter Hamida. Salim Alwan, l’homme le plus riche du quartier lui aussi est séduit par la jeune femme. Il finit même par la demander en mariage bien qu’il ait déjà une première épouse. Adila et Hamida sont aux anges. Malheureusement, le bonheur des deux femmes est de courte durée : le riche commerçant est terrassé par un malaise. Un autre homme tourne autour d’Hamida : Farag, un séducteur aux intentions louches. Il lui fait miroiter une existence luxueuse et insouciante. Un jour, Hamida disparaît…


Mercredi 2 août à 22h

L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar (l’ingénieur), Zaki Ibrahim (le père de l’ingénieur), Faten Hamama (Amina), Zahrat Al Oula (Hanadi), Amina Rizq (Zarah), Edmond Tuema (le professeur de français), Ragaa El Geddawy (la fille du commissaire), Hussein Asar (le commissaire de la ville), Nahed Samir (la femme du commissaire), Abdel Halim Khattab (l’oncle), Mimi Chakib (Zenouba)
Adaptation du roman de Taha Hussein, L'Appel du Courlis (1934)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Gohar
Musique : André Ryder
Production : les films Barakat
Figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps.
appréciation : 5/5


Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes où vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. Cette famille de bédouins mène une existence laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père est un débauché qui dépense tout son argent dans les plaisirs. Un jour, c'est le drame : il est assassiné. L'oncle Khal Jaber ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.. Hanadi doit travailler chez l’ingénieur en charge de l’irrigation tandis qu’Amina entre au service du commissaire de la ville, de sa femme et de sa fille Khadija. Cette dernière a le même âge qu’Amina. Entre les deux jeunes filles, la complicité est totale. Khadija apprend à Amina la lecture et l’ouvre à la culture. Le sort d’Hanadi est moins heureux. Son maître est célibataire et il a profité de son inexpérience pour abuser d’elle.


Mardi 1er août à 22h

La Vierge et les cheveux blancs d'Hussein Kamal (Al A'zraa wal Shaar Al Abyad, 1983)
avec Nabila Obeid (Dawlat), Mahmoud Abdel Aziz (Medhat), Mohamed Al Ramly (l’homme d’affaires), Sherihan (Buthaina, la fille adoptive de Dawlat et de Mehdat), Hayat Salah El Din (Buthaina, petite fille), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Dawlat), Mamdouh Abdel Alim (Adel), Mahmoud El Qala'awy (Muhy, le mari d’Afaf), Afaf Rashad (Afaf, l’amie de Dawlat), Mervat Kazem (la mère de Buthania), Afaf Wagdi (la mère d’Adel), Hamdy Youssef (le médecin), Hanem Mohamed (Aziza), Medhat Ghaly (Othman), Ibrahim Kadri (le portier)
d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Kawthar Heikal
La musique est de Tarek Sharara mais on peut aussi entendre à plusieurs reprises celle composée par Philippe Sarde pour Les Choses de la Vie de Claude Sautet.


Le premier mariage de Dawlat a été un échec en raison de la stérilité de son mari. Ne pouvant concevoir une vie sans enfant, elle avait demandé et obtenu le divorce. Elle a trouvé refuge chez sa mère et elle comble le vide de ses journées en s’adonnant à l’équitation, son sport favori. Un jour sa mère lui demande de s’occuper d’un immeuble qu’elle possède. C’est ainsi que Dawlat fait la connaissance de Medhat, un jeune homme pauvre qui vit sur le toit de l’immeuble. Il est désespéré car il vient de perdre sa mère. Bien qu’il occupe de manière illégale l’appartement, Dawlat a pitié de lui et décide de l’aider. La bourgeoise et son locataire sympathisent puis très vite l’amitié se transforme en amour. Malgré la différence sociale, ils se marient et grâce à Dawlat, Medhat devient un homme d’affaires avisé. Mais le destin frappe à nouveau la jeune femme : une opération chirurgicale la rend stérile. Le couple décide alors d’adopter une petite fille. Les années passent. La petite fille devient une ravissante adolescente. La situation se complique quand elle tombe amoureuse de son père adoptif.