mardi 16 juin 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 30 juin)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mardi 30 juin à 23h

Agent n°13 de Medhat El Sebaie (El Ameel Raqam 13, 1989)
avec Mohamed Sobhy (Sharif), Eman (Basma), Sabreen (Nahid), Nabil El Halafawi (Ali Hussein), Shaaban Hussein (Sabri), Afaf Rashad (Maha), Samir Wahid (Maher Abbas), Zouzou Nabil (la mère de Sharif), Ali El Gandour (le chef du gang), Hussein El Sherif (l’officier de police), Saïd Mostafa (officier de police)
Scénario : Mahmoud Fahmy
Musique : Hany Shenouda


Thriller. Sharif est un agent des douanes très expérimenté qui suscite la jalousie de bon nombre de ses collègues. Un jour, il est approché par la police. On souhaiterait qu’il infiltre une bande de trafiquants de drogue. Sharif est très réticent au début mais il finit par accepter la mission. Il doit se faire passer pour un malfaiteur proposant ses services et on lui loue un appartement de luxe pour qu’il puisse recevoir les membres du gang. Son premier contact est Basma, une blonde très séduisante…


Lundi 29 juin à 23h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)
avec Abdel Halim Hafez, Hussein Riad, Shadia, Wedad Hamdy, Zouzou Nabil, Abdel Wareth Asr, Hassan El Baroudy, Zaki Ibrahim, May Ezz El Din, Nabil Al Zakzouky, Ali Abd El Al, Hassan Hamed, Mounir El Fangary, Ragaa Youssef, Mohamed Shawki
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia


Comédie musicale. Allam est un musicien d’âge mûr qui vit à Alexandrie. Il est seul depuis que sa femme l’a quitté. Son vieil oncle Khalil lui confie Galal, son jeune fils, avant de mourir. Allam se consacre entièrement à l’éducation de l’enfant. Il n’oublie pas pour autant sa carrière artistique. Il décide de s’installer au Caire. Après quelques expériences malheureuses, il finit par être reconnu et il prend la direction d’un grand orchestre. Les années ont passé. Galal est devenu un jeune homme. Il a fait des études de droit mais il est passionné par le chant. Il rejoint l’orchestre de son père adoptif. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Siham, une jeune chanteuse. Les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Le problème, c’est qu’Allam, lui aussi, s’est épris de Siham et rêve de l’épouser…


Dimanche 28 juin à 17h30

Traces dans le sable de Gamal Madkour (Athar Fi al-Rimal, 1954)
avec Faten Hamama (Ragia), Emad Hamdy (Ibrahim Mohsen), Hamdy Gheith (le docteur Ahmed Zaki), Wagdi Al Atrache (Ibrahim enfant), Zahrat Al Oula (Layla), Mohamed Abdul Qaddus (le cuisinier), Mohamed El Tokhy (le psychiatre), Abdul Aziz Ahmed (le grand-père de Ragia), Wedad Hamdy (Sounia), Aziza Helmy (la mère d’Ibrahim), Ali Roushdy (le père d’Ibrahim), Mahmoud Azmy (le cousin Abdel Rahman), Kawthar Shafik (l’infirmière)
Scénario : Gamal Madkour et Youssef El Sebaei
Musique : Mohamed Hassan Al Shugai


Drame. Ibrahim Mohsen est un compositeur talentueux qui réside à Alexandrie. Ce jour-là, il doit se rendre chez son ami le docteur Ahmed Zaki. Sur la route, il est victime d’un choc nerveux qui le laisse totalement désorienté. Quand il reprend conscience, il est en compagnie de son ami qui l’emmène chez le psychiatre Tawfiq Mohamed. Ibrahim a totalement perdu la mémoire mais le médecin parvient à reconstituer des éléments de son passé. Le musicien était amoureux de Ragia, sa jeune voisine qui vit avec son grand-père, un homme exerçant de hautes fonctions. Tous les deux partageaient le même amour de la musique. Le médecin convoque la jeune femme. Celle-ci lui fait le récit de leur histoire d’amour. Grâce à elle, le psychiatre va découvir le traumatisme infantile qui est à l’origine de son malaise… 


Samedi 27 juin à 23h

Méfie-toi de tes voisins de Mohamed Abdel Aziz (Khally Balak Men Geranak, 1979)
avec Adel Imam (Ahmed), Lebleba (Nawal), Fouad El-Mohandes (le vieux peintre), Madiha Yousri (Fawzia, la belle-mère d’Ahmed), Mimi Gamal (Enayat, la voisine), Mokhtar El Sayed (le mari d’Enayat), Hoda Zaki (une autre voisine), Hanan (Didi la danseuse), Wahed Seif (Ibrahim Effendi), Ibrahim Kadri (le fleuriste)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) réalisé par Gene Saks en 1967.
Musique : Gamal Salama


Comédie. Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser…


Vendredi 26 juin à 23h

Un Américain de Tanta d'Ahmed Kamal Morsi (Americani min Tanta, 1955)
avec Hussein Riad (Ibrahim Effendi), Soliman Naguib (Mahrous, le millionnaire), Chukry Sarhan (Ali, le fils d’Ibrahim Effendi), Cariman (Lola, la fille de Mahrous), Zouzou Madi (la femme de Mahrous), Ferdoos Mohamed (Amina, la femme d’Ibrahim Effendi), Wedad Hamdy (Aziza), Abdel Salam El Nabolsi (Irfan, le millionnaire ruiné), Saïd Abou Bakr (Saïd Effendi, le collègue d’Ibrahim), Adly Kasseb (l’épicier), Abdel Moneim Ibrahim (le serviteur d’Irfan), Houda Shams Eddin (la danseuse de cabaret)
Scénario : Mohamed Ali Nasif
Musique : Ibrahim Haggaïg et Toufik Al Laïli


Ibrahim Effendi est un petit employé qui vit avec sa femme et sa fille dans une ville ouvrière. Un jour, il lit dans le journal qu’un millionnaire américain d’origine égyptienne souhaite visiter l’Egypte pour rencontrer les membres de sa famille. Ibrahim envoie à ce riche personnage une lettre dans laquelle il affirme qu’ils sont parents et qu’il l’invite à s’installer chez lui le temps de son séjour. L’Américain accepte l’invitation. Ibrahim loue un appartement confortable pour recevoir cet hôte de marque…


Jeudi 25 juin à 19h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif (Ahmed), Faten Hamama (Houda), Abdel Halim Hafez (Ali), Ahmed Ramzy (Ramzy), Zahrat Al Oula (Salwa, la cousine d’Ahmed), Zinat Sedky (Zenobia), Serag Mounir (Oncle d’Ahmed), Aziza Helmy (la folle), Saïd Khalil (le médecin), Ibrahim Hechmat (le chirurgien), Ahmed Saïd (docteur Shouqi Yassin), Fifi Sayed (la tante d’Houda)
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat. Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins  trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital… 


Mercredi 24 juin à 23h

Sous le Ciel de la Ville d’Hussein Helmy El Mohandes (Tahta Samaa Almadina, 1961)
avec Eman, Kamal El Shennawy, Hussein Riad, Zouzou Chakib, Sherin, Lotfi Abdel Hamid, Nahed Sharif, Tawfiq El Deken, Amira Amir, Abdel Moneim Basiony, Nagwa Fouad, Mohamed Abdel Moteleb, Dalal
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq


Drame social. Histoires croisées de trois femmes. Soad a épousé un jeune avocat réputé pour son honnêteté, une qualité qu’elle considère comme un frein à son ambition. Elle finit par le quitter. Bassima a été chassée de chez elle par son beau-père. Elle est recueillie par un couple de proxénètes qui va la forcer à se prostituer. Et enfin, Mona qui a été abandonnée par son amant, un homme d’affaires corrompu. Elle se retrouve dans la maison de passe que dirige Bassima pour le compte de  ses deux « employeurs ».


Mardi 23 juin à 15h30

Chut, on écoute de Sherif Arafa (Samaa Hos, 1991)
avec Layla Alwi (Alwi), Mamdouh Abdel Alim (Homs), Hassan Kamy (le chanteur Khandour), Soheir El Barouni (la propriétaire de l’hôtel), Karim Al Houssini (l’enfant), Mohamed Al Sawi (le garde du corps), Galal Ragab (le serveur du restaurant), Ahmad Bedir (le producteur Safsaf), Mohamed Youssef (l’avocat)
Scénario : Maher Awad
Musique : Moudi Al Emam et Baha Jahin
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien. 


Homs et sa compagne, Alwi, sont des artistes pauvres. Ils vivent dans la rue et passent leurs journées à composer des chansons. Grâce à la complicité d’un producteur, un célèbre chanteur leur vole une de leurs compositions. La chanson connaît un succès considérable. Le couple retrouve des documents qui prouvent qu’ils sont bien les auteurs de ce tube. Ils portent plainte. Malheureusement les juges ont été achetés et rendent un jugement en faveur du chanteur célèbre. Homs et sa femme ne se découragent pas et poursuivent leur combat…


Dimanche 21 juin à 17h30

Egaux dans le Malheur de Youssef Maalouf (Fi alhawa sawa,1951)
avec Kamal El Shennawi (Thabit), Shadia (Lawahez), Ismail Yassin (Jamil), Victoria Hobeika (la propriétaire de la maison), Ali Kamal (le vieil acrobate blessé), Zouzou Nabil (la tante de Lawahez), Fakher Fakher (Nafah), Abdel Salam El Nabolsi (l’hypnotiseur), Reyad El Kasabgy (Hamzawi), Mohsen Hassanein (le directeur du cirque), Salah Mansour (le directeur de l’hôtel), Kittie (la danseuse), Abdelbadie El Arabi (le procureur), Ahmad Mukhtar (le patron de Thabit et de Jamil), Abdel Halim Elqala'awy (le policier)
Musique : Fathy Qoura, Ahmed Sedky, Izzat El Gahely, Mahmoud El Sherif, Abdel Fattah
Scénario : Henry Barakat, Badie' Khairy
Production : Assia Dagher


Thabit et Jamil sont deux amis sans le sou. Alors qu’ils rôdent autour d’un cirque cherchant des occasions de se faire quelque argent, le funambule de la troupe qui était en train de répéter son numéro fait une chute et se blesse sérieusement. Le directeur du cirque est très embêté, il ne sait comment remplacer son artiste alors que la représentation doit bientôt commencer. Thabit qui a tout vu et tout entendu propose à l’homme d’engager son ami Jamil. Il lui certifie que celui-ci est tout à fait capable de remplacer le funambule blessé. Le directeur du cirque trop heureux d’une telle aubaine paie immédiatement Thabit. Evidemment, la prestation de Jamil est catastrophique et le directeur est fou furieux d’avoir été ainsi trompé. Le numéro à peine terminé, il se lance avec ses hommes à la poursuite des deux amis qui ont fui à toutes jambes. Jamil se cache dans une caisse remplie de bouteilles de whisky. Mal lui en a pris. Des ouvriers sont venus : ils ont scellé le couvercle avec des clous puis ont chargé la caisse dans un camion qui doit se rendre à Alexandrie. Thabit a décidé de prendre le train afin d’arriver avant le camion à son lieu de destination pour libérer son ami. Dans le couloir du train, il croise une jeune fille très séduisante. Elle a l’air désespérée et semble comme dans un état second. Elle se dirige vers la porte vitrée de la voiture qui donne sur la voie. Elle hésite quelques instants puis ouvre la porte et s’apprête à se jeter dans le vide. Thabit la retient in extremis. La jeune femme se confie à son sauveur : elle s’appelle Lawahez et voyage avec sa tante et l’homme qu’elle doit épouser. Cet homme, elle ne l’aime pas mais c’est sa tante qui l’a choisi pour elle et il lui est impossible de s’opposer à une telle décision. Pour ne pas éveiller les soupçons de ses compagnons de voyage, elle doit maintenant regagner son compartiment. Thabit est résolu à retrouver la jeune fille, une fois à Alexandrie. Il sait qu’elle chante dans un grand hôtel de la ville. Avec Jamil qu’il a libéré sans difficulté, il se rend dans l’établissement où doit se produire Lawahez…


Vendredi 19 juin à 19h30

La Mère Célibataire d'Helmy Rafla (al-anisa mama, 1950)
avec Mohamed Kamal Al Masri (Monsieur Okasha), Ismaël Yassin (Nabih, l’assistant de Monir), Sabah (Nimra), Mohamed Fawzy (Monir Yousri), Soliman Naguib (le père de Monir), Hagar Hamdy (Farawila, la fiancée de Monir), Zinat Sedki (Khoukha, la femme de Monsieur Okasha), Gracia Kassin (la directrice du refuge), Mohamed Sobeih (le serveur), Monir El Fangary (le vendeur de chocolat)Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Fawzy


Comédie musicale. Nimra rêve d’être chanteuse mais en attendant que la chance veuille bien lui faire signe, elle est vendeuse dans un magasin de disques à Alexandrie. Un jour, elle lit dans le journal une annonce publiée par Monir Yousri, un musicien célèbre qu’elle admire. Il prépare une nouvelle comédie musicale et recherche des chanteuses. Nimra décide de monter au Caire pour se présenter aux auditions. Elles sont dirigées par l’assistant de Monir tandis que celui-ci écoute les prestations depuis le bureau de son père, grâce à un haut-parleur relié au micro devant lequel défilent les candidates. La voix de Nimra impressionne le chanteur et Yousri Pacha, son père, mais un malentendu conduit l’assistant à la renvoyer du théâtre. Heureusement, Nimra ne s’avoue pas vaincue. Sa voix n’a pas convaincu son idole, pense-t-elle, alors c’est par l’amour qu’elle l’atteindra. Elle retrouve les deux hommes dans un cabaret. Ils s’installent à la même table. Yousri Pacha est aussitôt séduit par sa personnalité mais Monir les a rapidement laissés en tête à tête pour rejoindre à une autre table sa fiancée. Décidément, la partie ne va pas être facile…


Jeudi 18 juin à 17h30

Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959)
avec Omar Sharif (Ahmed), Berlanty Abdel Hamid (Afaf), Mariam Fakhr Eddine (Amina), Mahmoud El Meleigy (Mourad), Mohsen Sarhan (Kamal), Ahmed Louxer (le procureur)
Scénario et dialogues : Fathi Abou Al Fadl
Production : Les films Edward Khayyat


Drame. C'est l'histoire de deux sœurs, Afaf et Amina. La première rêve de vivre dans le luxe et l’aisance mais son mari Ahmed n’est qu’un petit employé avec un salaire de 30 guinées. Elle est très jalouse de sa sœur dont le mari gagne 500 guinées par mois. Amina vit dans une maison vaste et luxueuse tandis qu’Afaf doit se contenter d’un petit appartement délabré. Ahmed sent bien que cette situation rend sa femme très malheureuse. Pour pouvoir lui offrir des vacances à Alexandrie, il sollicite son ami, Mourad. C’est un homme d’âge mûr, très riche et très généreux. Il lui prête 50 guinées. Pour le remercier, Ahmed l’invite à dîner chez lui. C’est ainsi qu’Afaf fait la connaissance de Mourad. Ce dernier est tout de suite séduit par la jeune épouse de son ami. Et d’invitations en invitations, de cadeaux en cadeaux, ils deviennent amants. Leurs rencontres ont lieu dans l’appartement de Mourad tandis qu’Ahmed travaille à son bureau. Mais un jour, peu après avoir fait l’amour avec sa jeune maîtresse, l’homme d’âge mûr meurt d’une crise cardiaque…


Mercredi 17 juin à 23h

La Boulangère d'Hassan Al Imam (Baiat al khoubiz, 1953)
avec Amina Rizq (Khadija/Halima), Shadia (Nehmat), Magda Al Sabahi (Nelly Abdul Hakim), Zaki Rostom (Raïs Abdul Hakim), Omar El Hariri (Sami), Soliman Naguib (l’homme qui a élevé Sami), Chukry Sarhan (l’ingénieur Medhat), Mahmoud Shoukoko (le livreur de pain), Hussein Riad (l’assistant d’Abdul Hakim), Thoraya Helmy (une amie de Nehmat), Ibrahim Hechmat (le directeur de l’usine), Tousoun Motamad (faux témoin) 
Scénario : El Sayed Bedeir et Hassan Al ImamMusique : Berlanty, Abdel Halim Hafez, Fathy Qoura, Mahmoud Al Sharif, Hussein Guenid


La Boulangère est l’adaptation du roman de l’écrivain français Xavier de Montépin, La Porteuse de Pain (1884). 
Mélodrame. Après la mort de son mari, Khadija reste seule avec ses deux enfants. Elle habite un appartement dans l’enceinte de l’usine où travaillait le défunt. Raïs Abdul Hakim tourne autour de la jolie veuve mais celle-ci a toujours repoussé ses avances. De dépit, l'homme met le feu à l’usine et accuse Khadija. Elle est condamnée à dix ans d’internement en hôpital psychiatrique. Ses enfants sont placés en orphelinat. Quand elle est libérée, elle va tout entreprendre pour les retrouver…


Mardi 16 juin à 19h30

La Famille de Zizi de Fateen Abdel Wahab (Aelit Zizi, 1963) 
avec Soad Hosny (Sana), Fouad El-Mohandes (Sabawi), Ekram Ezo (Zizi), Aqeila Rateb (la mère), Ahmed Ramzy (Sami), Layla Sheir (Layla, la fille de l’homme d’affaires), Mohamed Sultan (le réalisateur célèbre), Adly Kasseb (l’homme d’affaires), Salwa Saïd (Fawzia), Omar Afifi (Shabrawi) 
Scénario : El Sayed Bedir et Lucien Lambert 
Musique : Youssef Shouki 
Production : Abbas Helmy


Chronique familiale. Zizi est une petite fille de cinq ans, vive et débrouillarde. Elle nous présente sa famille. Sa mère s’occupe seule du foyer et des enfants depuis la mort du père. Ce dernier lui a légué une pension qui permet de faire vivre toute la petite tribu. Sabawi est le frère aîné. Il est ingénieur et il a transformé sa chambre en atelier où il peut réaliser un tas d’expériences. Il vient d’inventer une machine qui transforme le coton en vêtement. Le deuxième fils est Sami, un étudiant en commerce qui délaisse les études pour les bagarres et les filles. Il tombe amoureux de leur voisine Layla et pour lui plaire, il s’initie au yoga. Et enfin, il y a Sana, la grande sœur qui rêve de devenir une actrice célèbre. Elle rencontre un réalisateur dont on devine très vite les mauvaises intentions…



Les réalisateurs : Anwar Wagdi (1904-1955)

أنور وجدي

Anwar Wagdi fut à la fois acteur, scénariste, réalisateur et producteur. Il fait partie de ces personnalités qui par leur talent et leur énergie inventèrent le cinéma égyptien. 

Il est né au Caire en 1904 mais sa famille paternelle est d’origine syrienne. Elle avait quitté Alep et émigré en Egypte dans la seconde moitié du XIXe siècle. 
Anwar Wagdi est d’abord scolarisé dans une école française tenue par les frères, une école que fréquentèrent aussi Farid Al Atrache et Naguib Al Rihani. Mais dès l’adolescence, Anwar Wagdi est hanté par la passion du théâtre et le désir ardent de réussir . Il veut aller vite et il déploie une activité inlassable pour réaliser toutes ses ambitions. Il rêve d’aller aux Etats-Unis pour devenir un acteur célèbre d’Hollywood mais ses parents n’obtiennent pas les visas nécessaires. C’est donc en Egypte qu’il connaîtra la gloire. A quinze ans, il rejoint la troupe de Youssef Wahby et fit une première apparition sur scène dans « Jules César ». C’est toujours grâce à Youssef Wahby qu’il fait ses premiers pas au cinéma comme acteur. Pour lui, c’est une révélation : il abandonne définitivement le théâtre pour se consacrer au septième art. Il devient très vite un acteur populaire et joue pour les plus grands cinéastes de l’époque. En 1939, il est à l’affiche de l’un des films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien, la Volonté de Kamel Selim et en 1944, il retrouve Youssef Wahbi qui tourne Amour et Vengeance avec la diva Asmahan. Cette dernière trouve la mort de manière tragique avant la fin du tournage ce qui donnera à ce film une dimension quasi mythique. En 1945, tout en poursuivant sa carrière d’acteur, Anwar Wagdi se lance dans la production et la réalisation. Cette même année, il épouse l’actrice et chanteuse Layla Mourad qui est à cette époque la plus grande star du cinéma égyptien. Avec elle, il réalise six films. Malgré le succès populaire que rencontrent ces productions, les relations entre les deux époux ne cessent de se dégrader. La pauvre Layla doit à la fois supporter le caractère tyrannique de son époux mais aussi ses infidélités à répétition. En quelques années, ils se marierons et divorceront plusieurs fois. 
Après leur séparation définitive en 1953, Anwar Wagdi continue à travailler sur un rythme démentiel. Cette même année il réalise notamment la comédie musicale Dahab dans laquelle il joue aux côtés de la jeune Fayrouz, la Shirley Temple arabe. Il en avait fait une star alors qu’elle n’avait que sept ans en lui confiant le premier rôle de Yasmine en 1950. Les dernières années d’Anwar Wagdi sont assombries par une grave maladie des reins. Il retrouve un peu de bonheur en épousant toujours en 1953 son ancien amour de jeunesse, l’actrice Layla Fawzi. Elle l’accompagne en Suède où il se rend pour être soigné mais l’intervention chirurgicale qu’il subit est un échec. Il meurt, loin d’Egypte, le 14 mai 1955.
Anwar Wagdi est une figure majeure de l’histoire du cinéma égyptien. Ce travailleur acharné fut un artiste authentique mais aussi un homme d’affaires avisé. Il avait le génie de la publicité et n’hésitait pas à user de procédés parfois un peu douteux pour faire la promotion de ses films. Si certains d’entre eux sont devenus de grands classiques comme Flirt de Filles en 1949, d’autres ont un peu vieilli à cause d’un penchant certain de leur réalisateur pour le mélodrame larmoyant. Même réserve pour le jeu d’acteur d’Anwar Wagdi : il force le trait en permanence et dans les scènes « émouvantes », il n’évite pas toujours le ridicule.


Neuf films d'Anwar Wagdi ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Mon Coeur me Guide (Kalbi Dalili, 1947)
avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid), Stephan Rosti (le chef du gang), Zouzou Chakib (Samira, la compagne d’Hamdy Soleiman)), Bashara Wakim (le père de Layla), Hassan Fayek (un collègue de Wahid), Farid Shawki (Farid, un gangster), Saïd Abou Bakr (un gangster), Abdel Aziz Al Ahmed (Hamdy Soleiman), Abdel Hamid Zaki (un gangster), Menassa Fahmy (le chef de la police), Ismaïl Yassin (Ismaïl Yassin), Reyad El Kasabgy (un gangster), Mahmoud Shoukoko (Shoukoko), Mohamed Salman (le chanteur), Nabawya Mostafa (la danseuse)
Scénario : Aboul Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Al Qasabji et Mohamed Fawzi
Production : Abou Seoud Al Ebiary


Comédie musicale. La police est avertie qu’une jeune femme doit arriver au Caire par le train d’Alexandrie avec une valise remplie de drogue. Les enquêteurs ont la description précise de la criminelle. A la gare, l’officier de police Wahid et ses hommes font le guet. Des gangsters sont aussi présents pour récupérer la jeune femme et son précieux bagage. Quand le train arrive sur le quai, la complice des malfrats remarque immédiatement tous ces policiers qui l’attendent. Elle parvient à leur échapper en restant dans le wagon tandis qu’au même moment en descend Layla, une jeune étudiante en musique. Elle correspond exactement au signalement donné aux enquêteurs et aux gangsters. Elle porte elle aussi une robe blanche, tient une valise d’une main et de l’autre arbore une petite chainette. Les gangsters sont les premiers à l’aborder et elle s’engouffre avec eux dans un taxi. Wahid et ses collègues rejoignent aussitôt leur voiture et filent à leur poursuite…

Notre avis : c’est le troisième film qu’Anouar Wagdi réalise avec sa femme, la plus grande star de l’époque, Layla Mourad. « Mon Cœur me Guide » se présente à la fois comme une comédie musicale, un thriller et un film sentimental. Les auteurs ont su fondre ces trois dimensions avec un souci constant de l’équilibre et de l’harmonie. Le morceau de bravoure de ce film, c’est la grande fête costumée où se retrouvent tous les protagonistes de l’histoire. Anouar Wagdi, en homme de spectacle accompli, excelle dans la réalisation de ces scènes de foules qui chantent et dansent, s’amusent et s’agitent en tous sens, tout en parvenant à y insérer le plus naturellement du monde, les conversations intimes des héros du film.* Dans la dernière partie, il y a à nouveau une scène de fête avec chanteurs et danseuses mais cette fois-ci chez les bandits, donc beaucoup moins « élégante », beaucoup plus populaire mais réalisée avec le même brio. La carte maîtresse d’Anouar Wagdi reste évidemment sa femme, la sublime Layla Mourad qui illumine de sa présence et de sa voix cette comédie musicale tout à fait épatante.

*Une petite remarque en passant concernant le choix des costumes pour certains participants à cette fête : les policiers ont tous revêtu un uniforme d’officier d’opérette viennoise tandis que les gangsters, qui pourtant sont là incognito, ont tous des costumes de bagnards ! Avait-on peur que les spectateurs les confondent ?


 
Le Divorce de Madame Souad (Talak Souad Hanim, 1948)
avec Anwar Wagdi (Wahid Sabri), Aqila Ratib (Souad, la femme d’Hassan), Bishara Wakim (le père de Souad), Mahmoud Choukoko (le complice de Wahid), Farid Shawki (Hassan), Abdel Fatah El Kosary (le représentant des pompes funèbres), Mohamed Kamel (un domestique), Wedad Hamdi (une femme de chambre), Hassan Kamel (le secrétaire du père de Souad), Ibrahim Hechmat, Abdelhamid Zaki, Abdel Hamed Ismaïl, Ferdoos Hassan 
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary 
Musique : Abdel Halim Noweira


Comédie. Comme d’habitude, Hassan et Souad se querellent bruyamment dans leur chambre. Tous les domestiques de la maison se pressent contre la porte pour écouter la dispute. Le ton devient si violent que les « auditeurs » finissent par téléphoner au père de Souad. Celui-ci quitte aussitôt son bureau et rentre chez lui. Quand il rejoint tout son personnel devant la porte de la chambre du couple, on entend très distinctement que Hassan répudie Souad. Enfin, la porte s’ouvre. Les deux époux portent des marques de coups et de griffures sur le visage. Devant tout le monde, ils se jettent dans les bras l’un de l’autre et s’embrassent : ils sont réconciliés. Malheureusement, cette fois-ci, les choses ne vont se passer selon le schéma habituel. C’était la troisième fois que Hassan répudiait Souad et la loi est formelle : s’ils souhaitent se remarier, Souad doit d’abord épouser un autre homme puis divorcer. La jeune femme est folle de rage. Elle prend sa voiture et disparaît dans les rues du Caire. Mais le destin s’acharne contre elle : sa voiture renverse un individu. Elle le croit mort. Heureusement un médecin apparaît et la rassure. Il a seulement perdu connaissance. La victime est placée dans sa voiture et, accompagnée du médecin, elle regagne son domicile où l’attendent son père et son ex-mari. Ce qu’elle ne sait pas c’est que le médecin et le blessé sont deux escrocs qui simulent des accidents pour ensuite obtenir des riches automobilistes un confortable dédommagement…


Flirt de jeunes filles (Ghazal Al-Banat, 1949)
avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid, le pilote d’avion), Youssef Wahby (lui-même), Naguib Al Rihani (Himam), Stephan Rosti (le directeur du cabaret), Ferdoos Mohamed (la gouvernante), Soliman Naguib (le père de Layla), Mahmoud El Meleigy (Anwar, le séducteur malhonnête), Abdel Wareth Asr (le secrétaire du père de Layla), Abdel Meguid Choukry (un domestique), Saïd Abou Bakr (le serviteur de Youssef Wahbi), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’école), Zinat Sedki (l’ex-petite amie d’Anwar), Mohamed Abdel Wahab (lui-même), Farid Shawki (un client du cabaret), Nabila El Sayed (une écolière)
Première apparition à l’écran d’Hind Rostom comme figurante. Elle joue dans la première scène du film, le retour d’une promenade à cheval, et elle se tient à la droite de Layla Mourad.
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : Anwar Wagdi 
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille, Layla. Cette dernière est une jeune fille qui aime chanter, monter à cheval et papoter avec ses amies. En revanche, elle ne manifeste guère d’intérêt pour ses études. Himam est chargé de reprendre en main son éducation et de la faire progresser dans la maîtrise de la langue arabe. Quand il pénètre pour la première fois dans le palais de son futur employeur, le vieil instituteur est ébahi par le luxe qui l’environne. Mais pour lui, les choses commencent fort mal : à cause de sa tenue misérable, il est pris pour un voleur qui aurait dérobé un bracelet. Le malentendu est vite dissipé et Himam peut prendre son poste auprès de Layla qui se révèle une élève agréable, toujours gaie. Elle traite son professeur comme un ami et elle parvient même à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de lui manifester ses sentiments…
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.

Notre avis : Anwar Wagdi réalise sept films* avec en vedette sa femme Layla Mourad. Ils se sont mariés en 1945 et leur collaboration artistique prendra fin avec leur divorce en 1953. « Flirt de Jeunes Filles » est le cinquième film qu’ils tournent ensemble et c’est sans doute le plus célèbre. A cela, plusieurs raisons mais la principale est qu’on y voit pour la dernière fois à l’écran l’immense acteur Naguib Al Rihani qui meurt à peine le tournage terminé. Il joue un vieux professeur qui au soir de sa vie est touché par l’amour. Ce personnage à la fois ridicule et pathétique constitue le testament artistique de Naguib Al Rihani et l’inscrit à tout jamais parmi les légendes du cinéma égyptien.
Sur le film lui-même, ce qui nous frappe, c’est sa grande modernité. La logique du récit est celle du rêve, notamment dans la dernière partie. Les personnages semblent évoluer, comme en apesanteur, dans un univers onirique libéré de toutes les lois qui régissent notre monde. Les événements s’enchainent de manière improbable au fil de rencontres aussi hétéroclites que miraculeuses. A cet égard, la séquence au domicile du grand écrivain prend une dimension quasi surréaliste. Et pour finir, dans la scène du cabaret, le caractère ouvertement fantasmatique des danses n'échappera à personne !

*Layla, fille de Pauvres (1945), Layla, fille de Riches (1946), Mon Cœur me Guide (1947), Anbar (1948), Flirt de Jeunes Filles (1949), L’Amour de mon Cœur (1951), La Fille des Aristocrates (1953)


Yasmine (1950)
avec Anwar Wagdi (Wahid), Madiha Yousri (Soad, la mère de Yasmine), Zaki Rostom (le grand-père de Yasmine), Abdelhalim Nasr, Feyrouz (Yasmine), Mohamed Al Dib (Adel, le père de Yasmine), Reyad El Kasabgy (Antar, chef de gang), Zinat Sedki (la propriétaire de la pension), Aïda Kamel (l’infirmière), Victoria Hobeika (le docteur Shafiqa), Abdel Aziz Khalil (Dabour, chef de gang), Zaki Ibrahim (le chef de la police), Gina (la danseuse), Ali Abdel Al (le propriétaire du cabaret)
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed El Bakkar, Mounir Mourad, Mahmoud El Sherif
Production : Anwar Wagdi


Comédie musicale. Yasmine a été abandonnée à la naissance car son père voulait un garçon. Elle passe ses premières années à l’orphelinat mais à l’âge de six ans, elle s’enfuit. Elle est recueillie par une bande de pickpockets qui l’initient à leur « art ». Avec ses compagnons, Yasmine chante et danse dans des cabarets. Et tandis que les clients sont tout attendris par cette petite fille si talentueuse, elle en profite pour s’approcher d’eux et leur subtiliser argent et objets de valeur. Un jour, alors qu’elle tente d’échapper à la police, elle rencontre Wahid, un trompettiste au chômage. Il lui propose de créer un numéro à deux et lui demande surtout de ne plus voler. Yasmine accepte et s’installe avec son nouveau compagnon dans une maison abandonnée. Malheureusement ce lieu sert aussi de repaire à une bande de voleurs. Alors que ceux-ci sont en train de percer un coffre qu’ils viennent de voler, la police fait irruption dans la maison et embarque tout le monde, y compris Yasmine et Wahid. Le propriétaire du coffre n’est autre que le grand-père de Yasmine, un pacha richissime. Quand celui-ci se présente au commissariat, il est tout de suite attiré par Yasmine car elle semble avoir l’âge de sa petite fille qu’il rêve de retrouver. Wahid prétend être l'oncle de l'enfant et affirme qu’ils sont originaires d’Alexandrie…

Notre avis : c’est le premier film de Feyrouz, l’enfant prodige du cinéma égyptien. Elle a six ans et elle est dirigée par Anwar Wagdi qui a tout de suite saisi le potentiel de sa petite protégée. Et il est vrai qu’elle a un talent incroyable ! Elle chante, danse et joue la comédie avec une aisance exceptionnelle pour son âge. « Yasmine » est moins célèbre que « Dahab » tourné trois ans plus tard, pratiquement sur la même trame narrative et c’est injuste. Cette première comédie musicale nous semble avoir mieux vieilli que sa cadette. Il y a quelque chose de plus frais, de plus spontané et donc de moins calculé dans « Yasmine » alors que « « Dahab » souffre d’un excès de pathos qui finit par étouffer toute émotion véritable. Dans la première partie du film, on pourra noter le caractère un peu brouillon des chorégraphies des numéros présentés sur la scène du cabaret mais sans doute cela ajoute au charme résolument désuet de l’œuvre.


L’Amour de mon Cœur (Habib El Rouh, 1951)
avec Layla Mourad (Layla), Youssef Wahby (Youssef Fahmy), Anwar Wagdi (Wahid), Wedad Hamdy (Fatima), Ibrahim Omara (Cheikh Saber), Mimi Chakib (Sawsan Hanem), Samira Ahmed (Zouzou), Salah Mansour (un invité de la fête), Abdel Monem Basioni (un invité de la fête), Ferdoos Mohamed (la servante), Abdul Nabi Mohamed (le cuisinier), Abdelbadie El Arabi (le journaliste)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary, Anwar Wagdi
Musique : Ahmed Sedky, Riad El Sonbati, Abdel Aziz Mahmoud
Production : Anwar Wagdi


Comédie sentimentale. Layla est une jolie femme, très élégante. Elle mène une existence heureuse et sans souci avec son mari, Wahid, qui est propriétaire d’un grand garage automobile en ville. Elle a aussi un talent qui fait l’admiration de tout son entourage : elle chante merveilleusement bien. Un jour, l’une de ses amies organise une réception chez elle. Evidemment, elle a demandé à Layla de chanter. Ce que cette dernière ne sait pas, c’est que parmi les invités, se trouve Youssef Fahmy, un musicien célèbre et quand celui-ci entend sa voix, il est tout de suite conquis.
Il est certain que la jeune femme peut devenir une grande chanteuse et il lui propose une collaboration artistique afin de réaliser ce projet. Layla est flattée mais son mari ne goûte guère cette proposition. Il invite néanmoins le musicien à venir dîner chez eux le lendemain. Quand Youssef se présente au domicile de Layla, elle est seule. Wahid a été retenu à son travail. Le musicien en profite pour tenter de convaincre à nouveau son hôtesse de se lancer dans la chanson. Celle-ci n’est pas insensible à ses arguments…

Notre avis : un drame sentimental dans lequel Youssef Wahbi joue un rôle qu’il affectionne tout particulièrement, celui du dandy tentateur portant smoking avec coupe de champagne à la main et gros cigare à la bouche. Face à lui, Anwar Wagdi qui se laisse aller à son penchant pour le jeu outré avec force grimaces et yeux exorbités. Heureusement, il y a Layla Mourad qui chante (Mais il y a aussi Youssef Wahbi qui massacre au piano la « Danse du Sabre » de Khatchaturian !). A noter le caractère légèrement autobiographique de cette histoire : dans la vraie vie, Anwar Wagdi et Layla Mourad furent mariés et leur union fut détruite par la jalousie excessive du premier. Il ne supportait pas que d’autres réalisateurs s’approchent de sa femme et la pauvre Layla devait endurer des scènes épouvantables. Dans le film, le mari finit par « récupérer » sa femme ; dans la vraie vie, après trois divorces, la rupture sera définitive.


Veille de noces (lailet el henna, 1951)
avec Shadia, Kamal Al Shennawi, Serag Mounir, Mary Moneib, Abd El Fatah El Kosary, Stephan Rosty, Ferdoos Mohamed, Mahmoud Reda, Abdel Moneim Ismail, Abdel Hamid Zaki, Abdel Aziz Said, Wedad Hamdy, Abdel Hamid Badawy, Hussein Ibrahim, Hassan Atla, Kitty, Mohamed Sobeih, Ibrahim Hechmat, Zaki Mohamed Hassan, Salah Mansour
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Abou El Seoud El Ibiary
Musique : Mahmoud El Sherif, Mounir Mourad, Mohamed El Bakkar


Drame musical. Un jeune homme de bonne famille au volant de sa voiture fonce dans la devanture d’une boutique. A demi-conscient, il est transporté par les passants chez des voisins. La maîtresse de la maison se transforme en infirmière et veille sur le blessé avec une attention constante. Elle est relayée par sa fille, une charmante personne aussi douce que sa mère. Entre celle-ci et leur hôte, les sentiments évoluent très vite et ils tombent amoureux l’un de l’autre. Le conducteur s’est totalement rétabli mais il continue à visiter celles à qui il doit tant et les couvre de cadeaux. Bien que n’appartenant pas à la même classe sociale, le jeune homme n’a pas varié dans ses sentiments à l’égard de la fille de la maison. Il promet de l’épouser, une fois terminées ses études. Mais un soir, il abuse d’elle après l’avoir fait boire et quand le lendemain, la jeune femme tente de le recontacter pour lui rappeler sa promesse de mariage, il rompt brutalement. Au fil des semaines, elle et sa mère tenteront à plusieurs reprises de renouer avec le vil séducteur mais celui-ci reste inflexible. Comble de malheur : la fille abandonnée est enceinte…


Dahab  (1953)
avec Anwar Wagdi (Alfonso), Fayrouz (la petite Dahab), Ismaël Yassin (le propriétaire du théâtre), Serag Mounir (Mounir Bey, le père de Dahab), Magda (Dahab, la nièce de Mounir Bey), Zinat Sedki (Baltia, la logeuse d’Alfonso), Mimi Chakib (la femme de Mounir Bey), Safa El Gamil (le fils de Baltia), Aziza Helmy (la mère de Dahab), Ahmed Darwich (le juge), Mohamed El Tokhy (l’avocat), Horeya Mohamed (une danseuse), Gina (une danseuse), Shafik Nour El Din (l’épicier)
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Izzat El Gahely, Ahmed Sabra, Mohamed El Bakkar, Mounir Mourad
Production : Anwar Wagdi


Mélodrame musical. Dahab est le fruit des amours adultères de son père avec une servante. Pour échapper au courroux de sa femme, celui-ci décide de se débarrasser de la petite fille. Il ordonne à sa nièce Dahab de la jeter dans le fleuve. La jeune femme ne peut se résoudre à commettre un tel crime. Elle dépose l’enfant au coin d’une rue puis se cache pour s’assurer que quelqu’un aura assez de cœur pour le recueillir. C’est alors qu’apparaît un individu, pauvrement vêtu mais cheminant gaiement au son d’un petit accordéon. Il s’appelle Alfonso et c’est un musicien au chômage qui gagne sa vie en chantant et en vendant des ballons à travers les rues de la ville. Au grand soulagement de Dahab, l’artiste emporte le nourrisson. Elle décide de le suivre. Alfonso va de refuge en refuge mais aucun n’accepte de prendre en charge l’enfant. Le musicien finit par tomber nez à nez avec Dahab. Il est tout de suite charmé par la beauté de la jeune femme. Il se présente et lui demande son nom. Elle le lui donne. Il lui propose alors le nourrisson mais, évidemment, elle ne peut accepter. Elle s’enfuit. Alfonso décide d’élever lui-même l’enfant. Il la prénomme Dahab en souvenir de cette belle inconnue rencontrée dans la rue…

Notre avis : un film culte pour des générations d’enfants, un « Charlie Chaplin » à l’égyptienne mêlant le rire et les larmes. Il n’empêche que cela a très mal vieilli, sans doute en raison du cabotinage sans limite de la petite Fayrouz et du jeu outrageusement pathétique d’Anwar Wagdi.


La Fille des Aristocrates (Bint Al Akkabir, 1953)
avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Anwar), Ismail Yassin (Chafchaq, le collègue d’Anwar), Zaki Rostom (Shawkat, le grand-père de Layla), Soliman Naguib (l’oncle Toufiq), Zinat Sedki (Alawyat, sœur d’Anwar), Ibrahim Emara (l’avocat), Mohamed Abdel Moteleb (chanteur), Kitty (danseuse), Mohamed Kamel (Idriss le serviteur)
Scénario : Abou Al Saoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Ryad Al Sonbati et Hussein El Sayed
Production : Anwar Wagdi


 Layla vit avec son grand-père dans un immense palais. Elle souffre de la solitude qui lui est imposée : les visites et les sorties sont rares.  Un jour son grand-père lui annonce qu’il doit s’absenter pour faire le pèlerinage. Il la confie à l’un de ses oncles. Quand celui-ci s’installe au palais après le départ du pacha, il constate que le téléphone fonctionne mal. Il prévient la compagnie des télécommunications qui lui envoie deux réparateurs. Entre Layla et Nour, l’un des deux ouvriers, c’est le coup de foudre instantané. Le jeune homme cache d’autant moins ses sentiments qu’il pense avoir affaire à l’une des domestiques de la maison.
Dernier film que Layla Mourad et Anwar Wagdi tournent ensemble. Ils divorcent la même année pour la troisième et dernière fois. 

Notre avis : il est amusant de constater que ce dernier film d’Anwar Wagdi avec Layla Mourad s’intitule « La fille des aristocrates » alors que le premier s’intitulait « Layla, fille de pauvres ». Dans ce film de 1953, une jeune fille « de la haute » s’éprend d’un jeune homme pauvre ; dans celui de 1945, une jeune fille pauvre s’éprenait d’un garçon « de la haute ». Mais comme de bien entendu, les deux opus se terminent par le triomphe de l’amour avec comme dernière image, le baiser des deux héros. Au-delà des clichés inévitables dans ce type de productions, « La fille des aristocrates » offre quelques agréments. Layla Mourad chante toujours aussi divinement. Son jeu peut sembler limité mais quand sa voix s’élève, toutes les réserves tombent. Les séquences musicales du film sont restées dans toutes les mémoires. Les facéties d’Ismaïl Yassin ainsi que l’improbable duo formé par Soleiman Naguib et Zinat Sedki empêchent le film de sombrer dans le sentimentalisme lénifiant. Et puis, pour tout dire, nous adorons cette scène incroyable dans laquelle Layla Mourad chante assise sur une balançoire au beau milieu d’un temple grec. Elle est entourée de danseuses en short agitant des voiles blancs et de petits cupidons tremblotants. Sans doute l’un des sommets de l’art kitsch ! Un regret pour finir : la grande danseuse Kitty n’apparaît que quelques secondes dans les dernières images du film. Frustrant !


Quatre filles et un officier (Arba banat wa dabit, 1954)
avec Negma Ibrahim (Sakina, la directrice de la maison de correction), Naïma Akef (Naïma), Anwar Wagdi (Wahid), Zinat Sedki (Oum Samaka), Wedad Hamdy (une pensionnaire de la maison de correction), Abdel Wares Asr (Marzouk), Amina Risk (Amina Hanem), Ragaa Youssef (Ragaa), Awatef Youssef (Awatef), Fouad Fahim (Abdel Kader), Ahmed Darwich (le juge), Zizi El Badraoui (une petite fille), Lebleba (Suzanne)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Mounir Mourad, Ahmed Sabra, André Ryder, Fathy Qoura 
Production : Ramsès Naguib et Anwar Wagdi
Quatre filles et un officier est le dernier film d’Anwar Wagdi. Il sort en mars 1954. Peu après, Anwar Wagdi divorce de Layla Mourad et se rend en Suède afin d’être soigné pour la maladie qui l’emportera l’année suivante. Il meurt le 14 mai 1955 à Stockholm. Il s’était remarié quelques mois auparavant avec Layla Fawzi.
 

Comédie musicale. Naima est une jeune orpheline qui a été placée dans une maison de correction dirigée d’une main de fer par Madame Sakinah. Elle est tombée amoureuse de Wahid, l’officier chargé de la discipline et de la sécurité au sein de l’établissement. Celui-ci s’oppose aux méthodes brutales de la direction et fait preuve de bienveillance et de générosité à l’égard de toutes les pensionnaires. Naïma trouve tous les prétextes pour se retrouver en tête-à-tête avec Wahid. Un soir au dortoir, Naima montre à ses trois meilleures camarades la photo que l’élu de son cœur a accepté de lui donner. Pour échapper à la surveillance de la gardienne, elles se sont réfugiées sous un lit et l’une des filles tient une bougie allumée. Soudain, la literie s’embrase. En quelques secondes, les flammes se propagent à l’ensemble des lits du dortoir. C’est l’incendie…

Notre avis : Anwar Wagdi est un homme de spectacle et il le démontre une dernière fois ici. Dans « Quatre filles et un officier », l'influence de la comédie musicale américaine est patente. Une séquence du film est clairement inspirée d'"Un Jour à New-York" de Gene Kelly et Stanley Donen (1949). A voir pour Naïma Akef bien sûr mais aussi pour les deux soeurs Ragaa et Awatef Youssef qui sont épatantes au point d'éclipser leur célèbre consoeur dans certaines scènes. En revanche je serai beaucoup plus réservé sur la prestation de la toute jeune Lebleba qui nous rappelle un peu trop sa petite collègue Fayrouz.

lundi 1 juin 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 juin)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Lundi 15 juin à 23h

Layla dans les ténèbres de Togo Mizrahi (Leila fil zalam, 1944)
avec Layla Mourad, Hussein Sedky, Anwar Wagdi, Amina Rizk, Samiha Tawfik, Abdel Salam El Nabolsi, Hassan Fayek, Mahmoud El Meleigy, Thuraya Fakhry 
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Mohammed Al-Qasabji
Production : Bahna Films
Le cinquième et dernier film que Layla Mourad tourne avec Togo Mizrahi. 


Layla et Hassin sont deux enfants qui se fréquentent régulièrement et leurs parents sont de grands propriétaires terriens qui font des affaires ensemble. Quand le film commence, les parents de Layla ont invité ceux de Hassin à une grande fête donnée dans leur château. Tous les enfants jouent dans le parc. Hassin et Layla se sont isolés et pour lui signifier son amour, le garçonnet offre à la fillette une rose rouge. Malheureusement, après le déjeuner, des fermiers font croire au père de Layla qu’il a été trahi par son partenaire, le père d’Hassin. La rupture est immédiate : le garçon et ses parents doivent quitter le domaine sur le champ. Les années passent. Layla est devenue une séduisante jeune fille. Son cousin, Samir, qui rentre d’un voyage en Europe souhaiterait l’épouser. Layla décline l’offre du jeune homme car son cœur appartient toujours à Hassin qu’elle n’a pourtant pas vu depuis des années…


Dimanche 14 juin à 19h30

Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
avec Asmahan (Sohair), Anwar Wagdi (Wahid Ezzat), Youssef Wahby (Gamal Hamdy), Mahmoud El Meleigy (Safwat, le cousin de Wahid), Zouzou Madi (Inayat, l’amie de Sohair), Amina Sherif (Mounira, la sœur de Gamal), Beshara Wakim (le docteur Beshara), Fouad El Rashidi (le procureur), Menassa Fahmy ( le médecin de Gamal Hamdy), Gina (la danseuse), Mohamed Kamel (Oncle Rajab), Soad Ahmed (la mère de Gamal Hamdy), Rashad Hamed (le chauffeur), Abbas Rahmy (un admirateur), Ibrahim Hechmat (expert dans la police scientifique)
Musique : Mohamed Al Qasabji, Ryad Al Sunbati, Mohammad Hassan Al Shugai et Farid Al Atrache 
Textes des chansons : Ahmed Rami, Bayram El Tunsi, Mahmoud Al Sinnawi
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Sohair, une chanteuse célèbre décide d’abandonner sa carrière pour épouser l’amour de sa vie, Wahid, un homme à la sulfureuse répuation, alcoolique et coureur de jupons. Malheureusement, celui-ci est tué la veille de la cérémonie. Le principal suspect est le compositeur Gamal Hamdy. Il est arrêté et interrogé par la police mais on ne trouve aucune preuve contre lui. Il est libéré. Sohair croise à nouveau la route du musicien lors d’une fête donnée par l’une de ses amies. Elle décide de faire semblant de tomber amoureuse de lui pour connaître toute la vérité et se venger…
Asmahan meurt accidentellement avant la fin du tournage de ce film. Elle avait 31 ans. 


Samedi 13 juin à 19h30

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
Tawfik El Deken, Berlanti Abdel Hamid, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Farahat, Zahrat Al Oula, Gamalat Zayed, Adli Kasseb, Samia Roshdi 
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora
Production : Khalil Diab


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état. 
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or. 
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré. 
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour. 
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal… 


Vendredi 12 juin à 19h30

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)
avec Iman (Nawal), Saad Abdel-Wahab (Sami), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Cariman, Abdel Salam El Nabolsi (Ghourab), Serag Mounir, Mimi Chakib, Nelly Mazlom (Mimi, la directrice de l’école de danse), Thuraya Fakhry (la directrice de l’école), Cariman (camarade de classe de Nawal), Serag Mounir (le père de Nawal), Mimi Chakib (la mère de Nawal)
Histoire : Amin Youssef Ghorab (qui s’est inspiré de Cyrano de Bergerac du dramaturge français Edmond Rostand)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab


Comédie musicale. Sami s’installe au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Il est hébergé par son ami Ghourab. Très vite, il est attiré par Nawal, l’une de ses étudiantes mais il n’ose se déclarer. Malheureusement, Mamdouh, un autre de ses amis, est aussi très intéressé par cette jeune personne depuis qu’il sait qu’elle est la fille d’un industriel fortuné. Pour la séduire, Mamdouh demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Jeudi 11 juin à 19h30

Ismaël Yassin chez les fous d'Isa Karama (Ismael Yassin fi mostashfa el maganen, 1958)
avec Ismaël Yassin, Hind Rostom, Zinat Sedki, Abd El Fatah El Kosary, Reyad El Kasabgy, Hassan Atla, Abdel Moneim Ibrahim, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassanein, Kitty, Helen, Salha Kasin
Scénario : Abbas Kamel, Abdel Fattah El Sayed
Musique : Attya Sharara


Comédie.Tout le monde dans le quartier veut épouser T’ema. Son père a emprunté de l’argent aux uns et aux autres en leur promettant à chaque fois de leur donner la main de sa fille. T’ema est amoureuses de Hassouna, le pâtissier. Malheureusement, un infirmier psychiatrique s’engage à éponger toutes les dettes du père si celui-ci consent à faire de lui son gendre. Les deux hommes font affaire mais il faut se débarrasser d’Hassouna. Ils décident de le faire interner en hôpital psychiatrique.


Mercredi 10 juin à 17h30

Le Géant de Sayed Eissa (Al Marid, 1964)
avec Farid Shawki (le Géant), Adly Kasseb (le Pacha), Tawfik El Deken (Khalil, le bras droit du Pacha), Abbas Al Daly (le gardien) Shwikar (Nawara, la fille du portier), Fathia Chahine (la femme du Pacha), Shahinaz Taha (la fille du pacha), Hussein El Sherbini (Awad), Ehsan Sherif (la mère d’Awad), Muhamed Nabeh (le patron du café), Abdel Salam Mohamed (le garçon de café), Ali Al Moawen (un des hommes du Pacha), Ali Orabi (un paysan)
Scénario : Adly Al Mouled et Kamal Abdel Salam
Musique : Suleiman Gamil


L’action se passe dans la campagne avant la révolution de 1952. Le Pacha est le seigneur de la région. Pour agrandir son domaine, il use des méthodes les plus cruelles pour racheter les terres des paysans au prix le plus bas. Un jour, un de ses employés écrase un paysan avec son tracteur. Tous les compagnons de la victime se lancent à la poursuite du meurtrier. Ce dernier se réfugie dans la propriété de son patron. Les paysans se rassemblent devant les grilles du domaine en hurlant des slogans contre le tyran et ses hommes. Ils jettent des torches enflammées dans la cour et des bâtiments s’embrasent. Les employés du Pacha répliquent en tirant dans la foule. Pour punir les émeutiers, le Pacha fait appel à l’armée. Tous les paysans des environs sont arrêtés. Quand le jeune Awad arrive dans le village pour voir ses parents, il tombe sur des rues et des maisons entièrement vides. Il se précipite chez le Pacha et parvient à entrer dans le palais. C’est ainsi qu’il apprend que sa mère a été libérée mais que son père est mort. L’arrivée de Khalil, le bras droit du Pacha, met un terme au face à face entre Awad et le tyran. Le jeune homme est expulsé. Aussitôt le Pacha se retourne contre le vieux gardien de la propriété qui n’a pas su empêcher l’intrusion d’un étranger chez lui. Il ordonne qu’il soit fouetté avec toute la sévérité qu’il mérite. Le vieil homme en meurt. Le Pacha accuse alors Awad d’être le seul responsable de cette mort. Au moyen de faux témoignages, le jeune homme est inculpé et condamné à 15 ans de prison. Les années passent. Un jour, un étranger arrive dans le village. Il est borgne et porte un bandeau noir sur l’œil droit…


Mardi 9 juin à 13h30

Je ne reviendrai pas (Lan A'Oud, 1959)
avec Samira Ahmed, Kamal Al Shennawi, Abbas Fares, Abdel Moneim Ibrahim, Taheya Carioca, Rhaireya Rhairy, Shafik Nour El Din, Nadia Nour, Soheir El Bably, Fayza Ibrahim, Abdel Hamid Badawi, Fifi Salama, Layla Yousri 
Scénario : Hassan Reda et Kamal El Hafnawi 
Musique : Abdel Aziz Salam et Baligh Hamdy 
appréciation : 4/5


Shakar est un industriel prospère. Il s’est pris d’affection pour un jeune ingénieur Fathi. Il lui a confié le poste de directeur général adjoint et l’a logé dans un appartement près du sien. Ce qu’il ne sait pas, c’est que le jeune ingénieur est aussi l’amant de sa femme, Alya. Fathi s’absente pendant trois mois afin d’acheter des machines ultra-modernes pour la nouvelle usine en construction. Durant son absence, un ami de son patron meurt laissant derrière lui une jeune fille, Nahed. Shakar décide de lui venir en aide. Il l’emploie chez lui comme intendante. Fathi est revenu de l’étranger et a repris son existence de jeune ingénieur brillant et séduisant. Outre sa relation avec la femme de Shakar, il se rend régulièrement avec l’un de ses collègues dans un cabaret où il se divertit entouré de danseuses aux mœurs légères. 
La présence de Nahed ne laisse pas indifférent Fathi. Il entreprend de la séduire et un jour, croyant sa nouvelle proie prête à succomber, il tente de l’embrasser. Celle-ci se débat, le gifle violemment et s’enfuit. Fathi comprend qu’il est tombé amoureux de la jeune femme et qu’il a fait fausse route. Il tente par tous les moyens de se faire pardonner. Il invite régulièrement l’élue de son coeur à sortir avec lui et il parvient à la convaincre de la sincérité de ses sentiments. Malheureusement, un soir, de sa fenêtre, Nahed voit Alya se rendre en cachette chez Fathi. Celui-ci n’est jamais parvenu à rompre avec sa vieille maîtresse et il continue à la recevoir régulièrement dans son appartement.


Lundi 8 juin à 23h

Le Bon Chemin de Togo Mizrahi (El Tarik El-Moustakim, 1943)
avec Fatma Rouchdi, Youssef Wahby, Beshara Wakim, Amina Rizk, Zaki Ibrahim, Stephan Rosti, Ismaël Yassin, Samia Fahmy, Mahmoud El Meleigy, Victoria Hobeika, Mohamed Shawky
Scénario et dialogues : Togo Mizrahi et Youssef Wahby
Musique : Riad El Sonbati, Mohamed Al Qasabji, Mohamed Fawzi, Badie’ Khairy
Production : Bahna Films


Drame de l'adultère. Youssef est un directeur de banque prospère, un époux attentionné et un père de famille affectueux. C’est aussi un homme droit et scrupuleux. Il veille à la bonne tenue de ses employés et punit sans pitié tout écart de conduite. Pourtant, un jour, il rencontre lors d’une réception, une chanteuse dont il tombe éperdument amoureux. Ils deviennent amants. A partir de ce moment-là, Youssef commence à négliger sa famille et son travail. Il est tout à son nouvel amour sans savoir que sa jeune maîtresse, cupide et volage, va l’entraîner dans une terrible déchéance. Ne supportant plus cette situation, Youssef finit par tuer cette femme puis il disparaît…


Dimanche 7 juin à 23h

L’Ogre de Samir Seif (Al Ghoul, 1983)
avec Adel Imam (Adel), Nelly (Moushira, la fille non reconnue de Fahmy), Farid Shawki (Fahmy Al Kashef), Salah El Saadani (le procureur général), Hatem Zu El-fakar (Nash’at Al Kashef), Sherifa Zayton (Fadia), Osama Abbas (Youssef Nahran), Abdel Salam Mohamed (Morsi), Nadia Ezzat (la femme de Morsi), Badr Nofal (le médecin), Samir Wahid, Nawal Fahmy (Hayat, l’épouse de Fahmy), Mahmoud El Zohairy (le rédacteur en chef), Said Tarabik (le barman), Fouad Khalil (un journaliste), Youssef Fawzy (le patron du bar)
Scénario : Wahid Hamid 
Musique : Hany Shenouda, Hany Kota


Adel est un journaliste. Depuis son divorce, il vit seul et il passe ses soirées dans les bars. C’est dans l’un d’eux, le Canaria, qu’il fait la connaissance de Nash’at Al Kashef, le fils d’un puissant homme d’affaires. Dans le bar se trouvent aussi Fadia, une danseuse et Morsi, son musicien. Ils ne savent où passer la nuit et Nash’at propose de les héberger. Le trio quitte le bar pour se rendre dans l’appartement du fils de l’homme d’affaires. Mais les événements ne vont pas se dérouler comme prévu. Nash’at tente d’agresser Fadia. Morsi intervient pour libérer la danseuse. Les deux artistes parviennent à quitter l’appartement. Une fois dans la rue, ils se croient hors de danger mais Nash’at les a suivis. L’homme monte dans sa voiture et se lance à la poursuite des deux fugitifs. Aveuglé par la rage, Nash’at renverse Morsi et Fadia puis disparaît dans la nuit. Le premier meurt sur le coup et la seconde est conduite à l’hôpital. Adel s’est rendu sur le lieu de l’accident et il devine que Nash’at a forcément une responsabilité dans ce drame. Il prévient la police mais le père du meurtrier intervient pour empêcher les poursuites contre son fils. Le journaliste s’obstine : il parvient à joindre Fadia et il la convainc de témoigner devant les policiers. Nash’at est arrêté… 


Samedi 6 juin à 19h30

Le Mari de ma Femme d’Abbas Kamel (A'ris Mirati, 1959)
avec Ismail Yassin (Somha), Lola Sedky (Lola), Abdel Salam El Nabolsi (Fawzy, le couturier), Zinat Sedki (Howida, la sœur de Fawzy), Fayza Ahmed (la chanteuse du cabaret), Hermine (la danseuse), Tawfik El Deken (Nabil, le candidat éconduit et rancunier), Fouad El-Mohandes (Mahmoud, le voisin de Somha et Lola), Khayria Ahmed (la femme de Mahmoud), Soheir El Baroni (la femme de chambre d’Howida), Gamalat Zayed (Oum Kamal, la voyante), Mohamed Abu El Sa'ud (un candidat obèse)
Scénario : Abbas Kamel, Ismail El-Habrouk
Musique : Ibrahim Haggag, Fouad Helmy, Mohamed Abdel Wahab
 Production : Lola Sedky


Somha et Lola forment un couple heureux mais Somha a perdu son travail et ne fait pas grand-chose pour en retrouver un. Lola découvre une petite annonce postée par le directeur d’une maison de couture qui recherche un secrétaire. Une condition : le candidat doit être impérativement célibataire. Lola exige que son mari postule à ce poste. Il lui suffira de cacher son statut d’homme marié. C’est ainsi que Somha devient l’assistant du couturier Fawzi. Il comprend assez vite pourquoi le célibat était une condition indispensable à l’embauche : son patron a une sœur plus âgée que lui et qui n’est toujours pas mariée. L’intention secrète du frère et de la sœur, c’est de faire du nouveau secrétaire le mari depuis si longtemps espéré. Evidemment, la situation devient très embarrassante pour Somha qui doit sans cesse affronté les avances de la vieille fille. Mais une autre surprise l’attend : lors du défilé organisé par Fawzi, il découvre que le mannequin vedette qui ouvre la présentation de la collection n’est autre que Lola, sa propre épouse. A l’issu de la manifestation, le couturier montre tout l’intérêt qu’il porte à sa nouvelle recrue. Somha a bien du mal à maîtriser sa colère contre celle qui a dissimulé sa véritable situation en se faisant passer pour sa sœur…


Vendredi 5 juin à 23h

Sans Rendez-Vous d’Ahmed Diaa Eddine (Men Gheir Ma'ad, 1962)
avec Moharam Fouad (Kamal), Soad Hosny (Salwa), Nadia Lotfi (Nadia), Mohamed Sultan (Wahid), Khayria Ahmed (Fatima), Zouzou Madi (la mère), Fakher Fakher (l’oncle), Mimi Chakib (la tante)
Scénario et dialogues : Youssef Issa 
Musique : Baligh Hamdy, Abdel Wahab Mohamed, Mohamed Al Mogi, Fouad El Zahry


Romance. Salwa, Nadia et Fatima sont trois sœurs. Leur père est mort et elles vivent dans une grande maison avec leur mère, leur oncle et leur tante. La situation financière de la famille n’est guère brillante et la mère de famille voudrait marier ses trois grandes filles au plus vite. Fatima, l’aînée est déjà promise à un entrepreneur, fortuné mais énorme. En attendant, la veuve décide de louer le petit chalet qui se trouve dans sa propriété, juste en face de la villa que la famille occupe. C’est Wahid, un jeune artiste peintre très riche, qui s’y installe. Salwa, la plus jeune des trois filles, tombe aussitôt sous le charme de leur locataire mais lui n’est attiré que par Nadia. La situation se complique quand Kamal, un chanteur ami de Wahid, tombe lui aussi amoureux de Nadia…


Jeudi 4 juin à 19h30

Le coeur a ses raisons d’Helmi Halim (al-'alb lu ahkam, 1956)
avec Zinat Sedki (Zenobia), Abdel Salam Al Nabulsi (Anwar), Ahmed Ramzy (Hamdy), Faten Hamama (Karima), Soleiman El Gendy (l’enfant hospitalisé), Stephan Rosti (Wasif), Mimi Chakib (la femme de Wasif), Serag Mounir (le père d’Hamdy), Samia Ayoub (la fille de Wasif), Samia Mohamed (une danseuse), Lotfy El Hakim (un supporter), Mokhtar El Sayed (un camarade d’Hamdy), Zeinab Sedki (la grand-mère), Abdel Azim Kamal (le médecin), Fathia Ali (la femme de chambre), Ibrahim Khan (l’ami d’Hamdy), Ibrahim Hechmat (le directeur de l’hôpital), Abd El Fatah El Quossary (Al Hanouti), Soad Ahmed (la femme d’Al Hanouti)
Scénario : El Sayed Bedeir, Hassan Tawfik, Ali El Zorkani
Production : Helmi Halim
appréciation : 2/5


Karima est une jeune orpheline pauvre qui étudie à la faculté de médecine. Elle aime Hamdi, l’un de ses condisciples qui appartient à la classe aisée. Il est en outre un footballeur de renom. Toutes les tentatives de la jeune femme pour entrer en relation avec lui échouent lamentablement. Elle se confie à une vieille amie qui tient une boulangerie. Celle-ci lui donne des conseils pour attirer l’attention de celui qu’elle aime. Karima les met en pratique aussitôt et ça marche ! Hamdi lui propose un rendez-vous. Mais très vite, l’étudiante comprend qu’elle a fait l’objet d’un pari entre l’élu de son coeur et ses camarades. Elle est désespérée et refuse désormais de lui adresser la parole. Progressivement, les sentiments du jeune homme changent.


Mercredi 3 juin à 23h

Je suis seule d'Henry Barakat (Ana wahdi, 1952)
avec Souad Mohamed (Sana), Magda Al Sabahi (Nawal), Omar El Hariri (Ehsan Hafez), Mimi Chakib, Mona (Afaf), Zaki Ibrahim (le père d’Ehsan), Thuraya Fakhry (la mère d’Afaf), Salah Nazmi (Atef), Abdel Hamid Zaki (le beau-père de Nawal et de Sana), Fakher Fakher (directeur du théâtre), Kittie (danseuse), Abbas Rahmy (propriétaire de l’atelier), Victoria Hobeika (la mère de Nawal et de Sana), Mary Aziz Eddin (chef de l’atelier), Samiha Yahoub (danseuse), Abdel Aziz Kamel (le directeur de la radio)
Histoire : Youssef Issa
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Riad El Sonbati, Mahmoud El Sherif, Zakaria Ahmed


Comédie musicale. Nawal a quitté la maison de ses parents à Tanta pour vivre au Caire. Elle a trouvé du travail comme couturière chez un tailleur. Elle sympathise avec Afaf, une collègue et s’installe dans l’appartement que celle-ci occupe avec sa mère. Nawal a une sœur prénommée Sana. Elle aussi décide de rejoindre la capitale. Elle a une très belle voix et souhaite faire une carrière de chanteuse mais maints obstacles se dressent sur sa route. Entre temps, Nawal et Afaf rencontrent deux garçons de la meilleure société. Ehsan tombe amoureux de Nawal et son ami Atef s’éprend d’Afaf. Au début, tout se passe au mieux mais quand les deux amis apprennent que leurs deux amoureuses sont couturières, ils les abandonnent aussitôt. Nawal fait une tentative de suicide…


Mardi 2 juin à 17h30

L’inspecteur général (Al-mufattish al-amm, 1956)
avec Taheya Carioca (Shakhala, la belle-mère de Latafa), Ismail Yassin (Saber), Mahmoud El-Meliguy (Jaber, l’escroc), Abdel Moneim Basiony (le serveur du restaurant), Abdel Moneim Ismaïl (le propriétaire de l’hôtel), Abdel-Wares Asr (le maire), Wedad Hamdy (Fatima, la femme de chambre de Shakhala), Reyad El Kasabgy (le tueur à la solde du maire), Mawahib (Latafa, la fille du maire), Abdel Hamed Badawi (l’employé de la poste), Lotfi El Hakim (le directeur de l’école)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ibiary, Helmy Rafla
Adaptation de la pièce de théâtre Le Revizor de Nicolas Gogol (1836)


Comédie. Le maire d’un village s’est enrichi en volant ses administrés et en détournant à son profit personnel les subventions envoyées par l’état. Un jour, il apprend que le gouvernement a décidé d’envoyer un inspecteur général pour enquêter sur d’éventuels détournements de fonds. Il croit que Saber, un pauvre bougre manipulé par un escroc, est en fait ce fameux inspecteur général. Il l’invite dans sa propriété pour tenter de le corrompre…
Adaptation de la pièce de théâtre Le Revizor de Nicolas Gogol (1836)


Lundi 1er juin à 23h

Ne le Dites à Personne d'Henri Barakat (Ma Takulshi la hada, 1952)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Samia Gamal (Walaa), Nour Al Hoda (Noussa), Stephan Rosty (Ghazal Bashraf, l’oncle de Noussa), Abdel Salam Al Nabolsi (le professeur de danse), Aziz Othman (Amin Bashraf, le père de Noussa), Omar El Hariri (Nabil, l’amoureux de Noussa), Aïda Kamal (Aïda), Lotfy El Hakim (le producteur), Talaat Alam (le directeur du théâtre), Abdel Moneim Basiony (le présentateur du théâtre), Ali Kamal (Lulu, l’avocat), Alya Fawzy (Fatima, la bonne), Abdel Badih El Arabi (le directeur de l’hôtel), Mahmoud Azmy, Ibrahim Fawzy, Abbas Rahmy 
Scénario et dialogues : Henry Barakat et Abou Al Seoud Al Ebiary 
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl Abdel Mahin
Production : les Films Farid Al Atrache
Appréciation : 3/5


Comédie musicale. Wahid, un chanteur réputé, est tombé amoureux de Walaa, une célèbre danseuse. Celle-ci doit s'absenter deux mois pour se produire à Paris et ils ont décidé de se marier à son retour. Mais c’est sans compter la ténacité d’une jeune admiratrice qui est prête à tout pour devenir la femme de Wahid. Cette jeune personne s’appelle Noussa Amin Bashraf. C’est une jeune étudiante en musique et en chant et elle est aussi la fille de l’ancien professeur de Wahid, défenseur sans concession de la tradition musicale. Noussa n’a de cesse de poursuivre son chanteur bien-aimé, tant est si bien que des photos compromettantes finissent par paraître dans la presse. Wahid est bel et bien pris : il doit épouser Noussa. A la plus grande satisfaction de l’oncle de la jeune fille qui nourrit une passion dévorante pour Walaa. C’est alors qu’est annoncé le retour de la danseuse...