lundi 30 juillet 2018

Les réalisateurs : Yehya Al Alami (1941-2002)

يحيى العلمى


Yehya Al Alami s’est formé à la réalisation en Allemagne et en Grande-Bretagne. Il a  travaillé aussi bien pour le cinéma que pour la télévision et on lui doit des dizaines de longs-métrages et de séries qui sans être des chefs d’œuvre ont souvent emporté l’adhésion du public populaire. Parmi toutes ses réalisations, celle qui lui apportera la gloire dans l’ensemble du monde arabe, c’est la série Raafat Al-Haggan dont la diffusion commence en 1988. Raafat Al Haggam est le nom du fameux espion égyptien qui pendant 17 ans a mené des opérations clandestines en Israël. Le personnage est interprété par Mahmoud Abdel Aziz. 


Trois films de Yehya Al Alami ont été mentionnés dans ce blog : 


Nuit et Désir (Layla wa Raghba,1977)
avec Hussein Fahmy (Yousri), Hussein El Sherbini (Shawki, le frère), Salah Mansour (Hussein, le père), Nagwa Fouad (Fifi), Farida Saif Al Nasr (Houda), Mervat Amine (Layla), Hayatem (la prostituée),
Scénario : Samir Nawar
appréciation : 2/5


Hussein est un chef d’entreprise intransigeant et un père de famille tyrannique. Il a deux fils : Shawky qu’il a toujours favorisé et qui sera son successeur à la tête de la société et Yousry qui n’a pas fait d’études supérieures comme son frère et qui occupe un rôle subalterne dans l’usine. Yousry est tombé amoureux de Layla, la fille de l’adjoint de son père. Les deux jeunes gens souhaitent se marier mais Hussein ne veut pas entendre parler de ce projet. Il exige que Layla épouse Shawky. Le père de la jeune fille ne peut s’opposer au désir de son patron. Le mariage a lieu bien que Shawky lui-même soit amoureux d’une ouvrière qui travaille dans l’usine familiale. La nouvelle union est vouée à l’échec : Layla se refusera obstinément à son mari qui humilié se consolera dans les bras d’une prostituée. Quant à Yousry, il n’a plus remis les pieds dans l’usine et oublie son désespoir en entretenant une liaison avec Fifi, une danseuse. En père égoïste, Hussein savoure sa victoire et se réjouit d’avoir fait le malheur des siens. Quelque temps après, l’entreprise connaît des difficultés et malgré les efforts de tout le personnel, le dépôt de bilan est inévitable. Hussein meurt d’une crise cardiaque.



Triste Oiseau de la Nuit  ( Tayr el leile el hazine, 1977)
avec Mahmoud Abdel Aziz (Adel), Mariam Fakhr Eddine (la femme d’Hazem), Mahmoud Morsi (Hazem Al-Mughrabi, le procureur), Adel Adham (Talat Morgan), Nelly (Iman), Nazim Sharawi (chef de la police), Salah El Sadani (Samir), Enaam Salosa (Salwa), Mohamed Hamdy (le beau-frère d’Adel), Shwikar (Derya, la femme de Talat)
Scénario : Wahid Hamed (c’est son premier scénario pour le cinéma)
Musique : Fouad El Zahry
Musique du générique interprétée par le groupe dans lequel le personnage joué par Mahmoud Abdel Aziz est à la batterie : That's the Way (I Like It) de KC and the Sunshine Band


Thriller. Adel, un musicien, est accusé du meurtre de sa compagne. Bien qu’il ait toujours nié être l’auteur de ce crime, il est condamné à la peine capitale. Le fourgon qui le ramène du tribunal à la prison a un accident. Adel en profite pour s’échapper. Il veut recouvrer sa liberté non pour fuir mais pour prouver son innocence. Il se rend au domicile du procureur qui a instruit son affaire. Devant ce dernier, il répète qu’il n’est pas un assassin et il lui demande de l’aider à reprendre l’enquête. Contre toute attente, le juge est convaincu par son visiteur. Les deux hommes retrouvent la femme avec qui Adel avait passé la nuit. Malheureusement, celle-ci refuse de témoigner devant un tribunal : elle est l’épouse d’un célèbre homme d’affaires et elle ne peut concevoir que sa liaison adultère d’un soir devienne publique.

Notre avis : un scénario qui comporte des idées intéressantes mais la mise en scène est sans relief et l’image d’une laideur constante. La plupart du temps, les acteurs sont filmés en plan rapproché avec derrière eux un bout de porte ou un bout de mur, de préférence de couleur verdâtre. Un film qui annonce ce que sera le cinéma des années quatre-vingt : des préoccupations sociales affichées mais une indifférence totale pour la dimension esthétique de l’œuvre.
 

Khaled après le changement ( Khaleel ba'd el-ta'deel, 1987)
avec Mahmoud Abdel Aziz, Layla Olwy, Soad Nasr, Hussien El Sherbiny, Naima El Sogheir, Mahmoud Abu-Zeid, Jihan Nasr, Moamen Hassan, Hussein Arar, Mohamed Atris, Hosni Saqr, Hassan Anwar
Scénario et dialogues : Nabil Gholam
Musique : Mukhtar El Sayed


Comédie. Khalil, simple comptable, devient directeur de l’établissement bancaire dans lequel il travaille. C’est un homme maladroit et timide, marié et père de deux enfants. Pour l’aider dans les lourdes tâches qui sont les siennes, il peut compter sur sa secrétaire, Hala. Cette jeune femme est non seulement très compétente mais aussi très séduisante. Entre le patron et sa subordonnée, les liens professionnels deviennent très vite amoureux. Ils décident de se marier. Mais cette seconde union va créer bien des problèmes dans la vie de Khalil…

mercredi 25 juillet 2018

Les réalisateurs : Ahmed Diaa Eddine (1912-1976)

أحمد ضياء الدين

Après des études de photographie, Ahmed Diaa Eddine commence à s’intéresser au septième art à la fin des années trente. Il débute sa carrière professionnelle comme assistant de l’un des pionniers du cinéma égyptien, Mohamed Karim. Mais ce n’est qu’en 1951 qu’il réalise son premier film, Sans un Adieu avec Imad Hamdi et Madiha Yousri. 
De film en film, se constitue une œuvre qui est typique d’une certain courant du cinéma commercial des années cinquante : des histoires sentimentales sur fond de drame social mettant aux prises avec le destin des membres de la bourgeoisie aisée. 
Entre 1954 et 1960, Dia Eddine réalise de nombreux films que produit et joue Magda, l’une des stars de l’époque. Après sa période Magda, il tournera beaucoup avec Soad Hosny et Nadia Lotfi. Dans les dernières années de sa carrière, c’est Naglaa Fathy qui deviendra en quelque sorte sa muse.


Treize films d'Ahmed Diaa Eddine ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Sans un Adieu (Min ghair wadaa, 1951)
avec Aqila Rateb (Samia, la seconde épouse de Magdi), Imad Hamdi (Magdi), Madiha Yousri (Fatima, la première femme de Magdi), Soheir Fakhry (Magda, enfant), Mohamed Fadel (Mounir Bey, le beau-père de Magdi), Awatef Ramadan (Aïcha, la femme de chambre), Ibrahim Hechmat (le premier mari de Samia), Abdel Aziz Al Ahmed (Abdel Aziz), Zinat Sedki (Ghandoura), Mahmoud El Sabaa (Tawfiq), Mohamed El Dib (Salim), Abbas El Daly (le juge), Tawfiq Ismaïl (le médecin)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Musique du générique empruntée à la B.O du film américain « Pour Qui Sonne le Glas » (1943), une composition que l’on doit à Victor Young


Drame. L’action se passe durant la seconde guerre mondiale dans la région d’Alexandrie. Magdi Abdel Hamid est un chef d’entreprise à qui tout réussit. Ses affaires sont florissantes, il a épousé la femme qu’il aime et ensemble ils ont eu une adorable petite fille. Malheureusement, la chance tourne soudain. A cause d’irrégularités commises dans le plus grand secret par son ami Tawfiq, Magdi est condamné à plusieurs années de prison pour retard de paiement. Lors de sa détention, il apprend que sa maison a été détruite par un raid allemand. Sa femme serait morte et sa fille a disparu. Quand Magdi sort de prison, il recherche partout sa fille, en vain. Il accepte un emploi dans un grand domaine agricole. La propriétaire est la sœur de Tawfiq. Elle est veuve et souffre de graves problèmes cardiaques. Grâce à l’arrivée de Magdi, elle retrouve goût à la vie et sa santé s’améliore. Ils finissent par tomber amoureux l’un de l’autre et ils se marient…

Notre avis : un mélodrame classique qui respecte les lois du genre mais sans manichéisme ni caricature. La grande force du scénario, c’est d’avoir représenté les deux « rivales » qui se partagent le cœur du héros comme deux femmes aussi « admirables » l’une que l’autre, si bien que le spectateur est jusqu’à la fin ballotté par des sentiments contradictoires. Aqila Rateb est bouleversante dans son rôle de femme qui croit enfin atteindre le bonheur et qui doit brutalement y renoncer. Par son interprétation inspirée, notamment dans le dénouement, elle atteint le sublime de la tragédie. C’est la première fois qu’Imad Hamdi et Madiha Yousri tournent ensemble. Les années suivantes, on les retrouvera à plusieurs reprises dans des drames comme mari et femme ou comme amants. Ils formaient un couple dont l’élégance aristocratique fascinait aussi bien les réalisateurs que le public.


Une fenêtre sur le Paradis (nafiza alal janna, 1953)
avec Mariam Fakhr Eddine (Samiha Farid), Mohsen Sarhan (Magdi Abdel Hamid), Omar El-Hariri (Tawfiq, le secrétaire de Farid Bey), Abdel-Wareth Asr (Farid Bey, le père de Samiha), Wedad Hamdy (Shalabiya), Zahrat Al Oula (Nadia Hanem, l’amie de Samiha), Thuraya Fakhry (la tante de Samiha), Soheir Fakhry (Aïcha, la sœur de Samiha), Abdel Aziz Al Ahmed (Suleiman), Abbas Rahmy (le médecin), Aziza Badr (la nourrice)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Production : Paul Moradian


Drame. Samiha et son père, Farid Bey, sont les victimes d'un escroc. Celui-ci était le secrétaire particulier de Farid Bey et grâce à sa situation, il a non seulement dérobé la fortune de la famille mais il a abusé de la fille. Le père porte plainte pour le vol mais on préfère ne rien dire concernant le viol. Le secrétaire a fui à l’étranger si bien qu’il échappe à toute condamnation. Samiha donne naissance à une petite fille aveugle. L’enfant est confié à une nourrice qui doit l’élever dans le plus grand secret. Le temps passe. La jeune mère rencontre Magdi, un homme honnête qui l'aime sincèrement, mais elle le repousse pour ne pas avoir à révéler son lourd passé. C’est alors qu’elle apprend le retour en Egypte du père de sa fille…


Le Village des Amoureux (Qaryat al Usshaq, 1954)
Magda (Fatima), Yehia Chahine (Abdel Karim), Samira Ahmed (Shahira Fadel), Hussein Riad (l’imam de la mosquée), Abdel-Wareth Asr (Salem, le père de Fatima), Ferdoos Mohamed (la mère d’Abdel Karim), Wedad Hamdy (Shalabiya), Salah Nazmi (Farid), Mohamed El Tokhy (le médecin), Hamdy Gheith (Kamel), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, le camarade de Farid), Abdel Moneim Ismail (le chauffeur du camion), Nemat Mokhtar (Danseuse), Ibrahim Hechmat (le père de Shahira)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes et Amin Youssef Ghorab
Musique : Ibrahim Haggag 
Production : les films Yahia Chahine
appréciation : 4/5
 

Abdel Karim est un jeune paysan travailleur, honnête et pieux. Il vit modestement avec sa mère et leur principale source de revenus est une bufflonne dont ils vendent le lait. Abdel Karim a des projets : acheter une seconde bufflonne et acquérir une bicyclette. Sa mère se désole qu’à son âge il soit toujours célibataire. Pourtant il plaît aux femmes. Shalabiya, une jeune paysanne qui, comme beaucoup de femmes des environs, travaille à la cueillette des oranges est amoureuse de lui. Mais Abdel Karim est plutôt attiré par Fatima, la fille du fabriquant de clayettes. Tous les deux se retrouvent régulièrement au bord du Nil pour parler de choses et d’autres. Leur complicité est totale. Fatima est déjà convoitée par un prétendant, un jeune maçon, mais elle l’a repoussé car elle espère bien qu’Abdel Karim ne tardera pas à se déclarer. Malheureusement pour la jeune femme, une rivale fait son apparition : c’est Shahira, la fille du propriétaire des orangeraies où travaillent Shalabiya et ses collègues. Son père étant très malade, elle a dû le remplacer pour superviser la cueillette des fruits. Elle a tout de suite remarqué Abdel Karim et elle est bien décidée à le séduire.

 
 
Où est ma vie ? (Ayn Umri?, 1956) 
avec Yehia Chahine, Magda al-Sabahi, Zaki Rostom, Ahmed Ramzy, Mimi Chakib, Ferdoos Mohammed, Amina Rizk, Mohamed Nabih, Katkota, Aziza Helmy, Fouad Gafar 
figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien
appréciation : 3/5


Aliah vit entre sa mère et sa gouvernante dans une villa confortable d’Héliopolis. Elle est scolarisée dans une institution pour jeunes filles de bonne famille. Malgré cette situation privilégiée, Aliah est lasse de sa vie de petite lycéenne. Et quand Aziz, un ami de ses parents la demande en mariage, elle est folle de joie. Malgré la grande différence d’âge, sa mère consent à l’union. Il est vrai que celle-ci connaît des difficultés financières et que son futur gendre jouit d’une grande fortune. Malheureusement, très vite, Aziz va révéler son véritable caractère : jaloux et violent…



Mes Jours Heureux (Ayami Al Saida, 1958)
avec Fayrouz (Azhar), Hassan Fayek (Baher Maher Taher), Abd El Fatah El Kosary (Antar), Farouk Agrama (Adel), Gawaher (la danseuse), Mimi Chakib (Ilham), Abdel Moneim Ibrahim (Saad Abou Al Saad), Abdul Badi Al-Arabi (le propriétaire du cabaret), Karima (Thuraya Wagdi), Fathia Ali (la servante d’Ilham)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Baligh Hamdy et Ahmed Fouad Hassan (leader du groupe Al Massiah)
Production : les Films Diaa Eddine


Saad Abou Al Saad est un musicien qui a bien du mal à joindre les deux bouts. Comble de malchance : il est renvoyé du cabaret où il accompagnait une danseuse. Il finit par trouver un nouvel emploi chez Baher Maher Taher, un millionnaire. Il doit donner des cours de chant et de piano à Azhar, sa fille unique. Cette dernière ne tarde pas à tomber amoureuse de son nouveau professeur. Mais c’est sans compter la belle-mère de la jeune fille qui souhaiterait faire passer Saad Abou Al Saad pour son amant afin de susciter la jalousie de son millionnaire de mari…

Notre avis : Fayrouz, enfant star, revient à l’écran après trois ans d’absence. Elle a quinze ans seulement mais déjà un corps de femme si bien qu’on lui donne un rôle de jeune demoiselle amoureuse de son professeur de piano. Le résultat n’est guère convaincant et le film sera un échec cuisant comme les trois autres qui suivront. Fayrouz s’agite dans tous les sens, chante et danse le moins mal possible mais rien n’y fait : le talent que certains pouvaient lui accorder quand elle était enfant s’est définitivement envolé Pour incarner le professeur de piano, les producteurs ont choisi Abdel Moneim Ibrahim et on ne peut pas dire que cela aide beaucoup à rendre crédible cette piètre romance.


Avec le Temps (Maha al Ayyam, 1958)
avec Magda (Afaf), Imad Hamdi (Adel), Olwiyya Gamil (Madame Mounira), Ahmed Allam (Docteur Talaat), Wedad Hamdy (Fatima), Farouk Agrama (Samir), Sana Gamil (Ihsan), Karim Diaa Eddine (Karim), Mohamed Nabih (Basioni), Abdel Moneim Ibrahim (docteur Fawzi), Hourria (l’infirmière), Nagwa Fouad (la danseuse)
Scénario : Youssef Gohar
Production : les Films Diaa Eddine


Afaf est une jeune femme séduisante aux journées bien remplies : elle est médecin et son mari est mort la laissant seule avec leurs deux enfants en bas âge. Elle consacre sa vie à ses obligations professionnelles et à ses tâches maternelles jusqu’au jour où elle fait la connaissance d’Adel, un ingénieur qui est venu dans son hôpital pour se faire soigner. Ils se sentent attirés l’un par l’autre et Afaf redécouvre le bonheur de plaire. Mais sa belle-mère qui vit toujours avec elle compte bien s’opposer à cet amour naissant. Elle invite Adel à venir la voir. Elle lui apprend qu’Afaf est veuve et qu’elle a deux enfants. Pour le bien de ces derniers, elle lui demande de renoncer à son projet de mariage. Adel prend congé de la vieille dame, déconcerté mais sans rien lui promettre…

Notre avis : un drame sentimental avec en amoureux transi, l’inusable Imad Hamdi. Ce film semblera bien daté aux spectateurs d’aujourd’hui pourtant il n’est pas sans qualités. La première de toutes est sans doute sa grande sincérité : Ahmed Diaa Eddine est un incorrigible romantique qui ne se lasse pas de nous raconter des histoires d’amour. Et dans « Avec le Temps », il parvient à nous captiver grâce à l’élégance de sa réalisation et à la subtilité de sa direction d’acteurs. Ajoutons que Magda, la partenaire d’Imad Hamdi, n’a jamais été aussi belle (la blouse de médecin comme la robe de soirée lui vont à ravir !) et qu’elle est bouleversante dans ce rôle de jeune femme fragile ballottée par des vents contraires.


Sans Rendez-Vous (Men Gheir Ma'ad, 1962)
avec Moharam Fouad (Kamal), Soad Hosny (Salwa), Nadia Lutfi (Nadia), Mohamed Sultan (Wahid), Khayria Ahmed (Fatima), Zouzou Madi (la mère), Fakher Fakher (l’oncle), Mimi Chakib (la tante), Samir Sabri (Samir), Salah Gahin (Fahmi),
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Baligh Hamdy, Abdel Wahab Mohamed, Mohamed Al Mogi, Fouad El Zahry
Production : les films Khalil Diab


Fatima, Nadia et Salwa sont trois sœurs qui vivent avec leur mère, leur oncle et leur tante dans une grande villa à Alexandrie. Depuis la mort du père, la famille est dans une sitation financière difficile. La mère voudrait que Fatima, sa fille aînée, épouse Famy, un riche entrepeneur au physique peu attrayant. En attendant, elle a décidé de louer le chalet qui jouxte leur villa. Un locataire se présente à la villa. C’est un jeune homme très élégant qui est arrivé dans un splendide cabriolet. Il s’appelle Wahid, il est peintre et très riche. Les trois sœurs et la tante sont sous le charme. Aux yeux de la mère, ce serait le mari idéal pour Nadia, sa deuxième fille. Wahid s’installe aussitôt dans le chalet. Peu après il invite à le rejoindre Kamal, son ami musicien. Ce dernier fait à son tour connaissance des trois jeunes filles. Au fil des jours, Salwa est de plus en plus amoureuse de Wahid et elle est désespérée car elle pense n’avoir aucune chance face à sa sœur Nadia… 

Notre avis : dans une ambiance estivale -plages, maillots de bain et robes légères- « Sans Rendez-Vous » dépeint par petites touches délicates le drame des amours non réciproques : Samir aime Salwa qui aime Wahid qui aime Nadia qui aime Kamal. C’est un récit à l’eau de rose qui finit hélas ! par ressembler à un robinet d’eau tiède. Il y manque la passion, l’exaltation qu’on attend d’un film de ce genre. Mais ici, rien ne se passe : les personnages n’agissent pas mais se contentent de ruminer leurs déceptions ou leurs rancœurs. Et pendant près de deux heures, c’est long ! Il est vrai que nous n’avons jamais fait partie des admirateurs de Moharam Fouad : c’est un garçon très doux qui chante en souriant des chansons très douces mais on aimerait parfois un peu plus d’âpreté, un peu plus de rugosité pour ne pas sombrer comme ici dans un océan de mièvrerie.


Tous Sont Mes Enfants ( Kollohom Awlady,1962)
avec Chukry Sarhan (Amin), Salah Zulficar (Salem), Hassan Youssef (Mehdat), Zizi Al Badraoui (Karima, la cousine des trois frères), Amina Rizq (la mère des trois frères), Tawfik El Deken (le chef des voleurs), Abdel Khalek Saleh (le père des trois frères), Mimi Gamal (une amie de Mehdat), Abdel Salam Mohamed (Izzat, un ami de Mehdat), Mahmoud Mustafa (Magdy, un ami de Mehdat), Abdel Rahman Abo Zahra (Ibrahim, un ami de Mehdat), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur)
Scénario : Farid Shawki et Kamal Ismaïl
Production : Naguib Khoury


Amin, Salam et Mehdat sont trois frères. Le premier est en dernière année de droit, le second est un tout jeune officier de police et le troisième, le plus jeune, souhaite devenir ingénieur mais dans ses études, il manque singulièrement de sérieux. Toute la famille est réunie pour le dernier déjeuner avant leur départ. C’est la fin des vacances, et ils doivent tous les trois retourner au Caire. Autour de la table, outre les trois frères, il y a leur mère qui les adore, leur père qui a toujours été d’une sévérité extrême et leur cousine Karima qui est amoureuse de Medhat. Le repas terminé, les trois jeunes gens prennent la route de la gare. 
De retour au Caire, Medhat renoue avec ses mauvaises fréquentations. Il passe ses journées à boire et à jouer aux cartes. Il perd beaucoup d’argent. Très vite, il se retrouve dans une situation inextricable : il ne sait plus comment honorer ses dettes…

Notre avis : une chronique familiale qui évoque l’affrontement entre trois frères aux parcours divergents. Le dispositif paraîtra un peu schématique : l’opposition est frontale entre le cadet, jeune policier, et le benjamin qui a plongé dans la délinquance ; en revanche l’aîné qui est avocat (évidemment !) adopte une attitude de tolérance et de conciliation. « Tous sont mes enfants » est un film à thèse qui remet en cause l’autorité paternelle. Pour les auteurs*, l’autoritarisme du père est le premier responsable des dérives des enfants. Soit ! Malgré cette volonté de prouver et de démontrer que l’on retrouve dans chaque scène, ce film n’est pas aussi indigeste qu’on pourrait le craindre. Sans doute, est-ce dû à la qualité de l’interprétation et notamment au jeu si sensible de la jeune et frêle Zizi Al Badraoui.
*On est étonné de trouver comme scénariste pour ce film, l’acteur Farid Shawki qui a toujours incarné à l’écran les hommes virils et dominateurs !


Professeur particulier (Mudaris khususi, 1965)
avec Nadia Lotfi (Nadia, la demi-sœur de Mamdouh), Emad Hamdy (le professeur Fahmy), Hassan Youssef (Mamdouh), Youssef Shabaan (Ahmed), Adly Kasseb (Fadel, le père de Nadia et de Mamdouh), Mimi Chakib (la mère de Mamdouh), Soheir Zaky (Soheir, la sœur d’Ahmed), Madeiha Hamdy (Ilham, la sœur de Fahmy)), Mahmoud El Meleigy (le père d’Ahmed), Mohamed Sultan (Yousri, le cousin de Nadia), Rashad Ahmed (l’officier de police), Anwar Madkour (le directeur de l’école de droit)
Scénario : Adli El Moled et Ahmed Diaa Eddine
Musique : Soleiman Gamil


Mamdouh vit avec Nadia, sa dem-sœur chez son père, un homme riche mais très autoritaire. Ses parents sont séparés et le jeune homme se rend régulièrement chez sa mère qui le gâte de manière excessive. Mamdouh est ami avec Ahmed, un garçon peu recommandable. Le père d’Ahmed possède un grand garage automobile qui n’est que la partie légale de son activité. En réalité, il dirige un trafic de voitures volées et c’est Ahmed qui se charge de récupérer les véhicules. Ahmed a une sœur, Soheir. Leur père rêve de la voir épouser Mamdouh et pour réaliser ce projet, il peut compter sur le soutien de la mère de celui-ci. Mamdouh est un garçon insouciant et peu travailleur. Afin de combler ses lacunes, il prend des cours particuliers auprès de Monsieur Fahmy, Ce dernier travaille jour et nuit pour subvenir aux besoins de sa jeune sœur et de son père très malade. Il est ambulancier mais il donne aussi des cours particuliers à un grand nombre d’étudiants. Un jour, Fahmy retrouve dans l’un de ses manuels une lettre d’amour signée de Nadia. Il croit qu’elle lui est adressée alors que son destinataire est en fait Yousri…


La Directrice (El-sit el-nazra, 1968)
avec Soad Hosny (Hoda, la fille de Mahmoud), Shokry Sarhan (Farid), Imad Hamdi (Mahmoud Al Sayed), Zouzou Nabil (Hikmet, la seconde femme de Mahmoud), Magda El Khatib (Sanah, la fille d’Hikmet), Zahrat Al Oula (la directrice), Mahmoud Zulficar (le mari de la directrice), Nabil El Hegrassi (Samir, le neveu d’Hikmet), Enaam Salosa (la camarade de classe d’Hoda), Eskandar Mansy (le professeur), Zizi Moustafa (la danseuse), Safinaz El Gendy (la surveillante)
Scénario : Mohammed Ali Ahmed, Nabil Gholam, Ahmed Diaa Eddine
Producteur : Naguib Khoury 


Hoda est élève dans un pensionnat pour jeunes filles d’Alexandrie. Elle a peu de relations avec sa famille qui réside au Caire. Son père après la mort de sa mère s’est remarié avec Hikmet, une veuve très riche qui elle aussi a une fille, Sanah. La belle-mère fait tout pour distendre les liens entre Hoda et son père. C’est elle qui a tenu à ce que sa belle-fille soit envoyée en pension, loin du Caire. Quand vient le week-end, toutes les pensionnaires repartent avec leurs parents venus les chercher sauf Hoda qui a attendu vainement son père et doit retourner seule dans sa chambre. Heureusement, la directrice du pensionnat s’est prise d’affection pour la jeune fille et elle l’invite à passer le week-end avec elle et son mari. Pour les vacances qui approchent, la directrice parvient à joindre le père d’Hoda et cette fois-ci, il viendra chercher sa fille. Mahmoud est un père aimant mais il est pétrifié devant la volonté inflexible de son épouse. C’est grâce à son argent qu’il a pu retrouver une position confortable mais tout ce que possède le couple est au nom d’Hikmet.
Hoda est accueillie fraichement par sa belle-mère et sa fille, Sana. En guise de chambre, elle doit se contenter d’un débarras et on la traite comme une servante qui chaque jour doit accomplir de multiples tâches ménagères. Sana est fiancée à un étudiant en médecine, Farid, qui d’emblée s’est montré très chaleureux à l’égard de Hoda, suscitant la méfiance de la mère et la jalousie de sa fille…


L’Etudiante et le Professeur (Al-Telmitha Wi Al-Ustath, 1968)
avec Soad Hosny, Chukry Sarhan, Abdel Moneim Madbouly, Samia Shokri, Gamalat Zayed, Ahmad Al.Haddad, Nadia Ezzat, Enam Salosa, Hekmat Fouad, Nadia Gamil, Salama Elias, Aleya Abdel Moneim, Ahmad Abu Abiya, Samia Mohamed, Ahmed Morsi , Nawal Fahmy, Saleh Al-Eskandarani, Edmond Tuema, Nasr Seif
Scénario : Adly Al Moled et Abdel Fattah El Sayed
Musique : Hussein El Sayed, Mounir Mourad, Fathy Qoura


Quand son père meurt, Salwa doit abandonner ses études pour travailler dans un atelier de couture. Un jour, son patron tente de la violer et pour se défendre elle le tue à coup de ciseaux. Après ce meurtre, Salwa est placée dans une institution pour mineures. Elle supporte très mal la discipline militaire de l’établissement. Avec ses camarades d’infortune, elle organise des jeux et des danses que le règlement interdit formellement. Heureusement, l’institution vient d’embaucher un jeune professeur de musique. En plus de ses cours, celui-ci dirige un orchestre dans un cabaret de la ville. Entre lui et Salwa, les relations vont prendre une toute autre nature que celle des rapports qu'entretiennent ordinairement un professeur et son élève…


Le Miroir (El Meraya, 1970)
avec Nour Al Sherif (Ahmed, le jeune ingénieur), Nagla Fathy (Karima), Adel Imam (Hamdi), Samir Sabri (Kamal), Abdel Moneim Madbouly (Karim), Abdel Moneim Ibrahim (Cheikh Younes), Hassan Mostafa (Mathar Kamal), Ibrahim Saafan (Hanafi), Amal Ramzi (Safaa), Zouzou Chakib (la mère de Karima), Malak Sokar (Mervat), Mimi Chakib (la mère de Mervat), Ibrahim Nasr (Hanafi), Zizi Mostafa (Hoda, la sœur de Karima), Soheir Ahmed (danseuse)
Scénario : Mohi Eddine Aref
Musique : Ahmed Abou Zeid
Production : Films Al Masry


Comédie sentimentale. Karim, haut fonctionnaire, a deux filles. Karima est l’aînée. C’est une jeune fille séduisante, sans cesse préoccupée par son apparence. Elle est amoureuse de deux garçons et ne parvient pas à faire son choix. Sa sœur Hoda a une vie sentimentale beaucoup plus paisible : elle est depuis longtemps promise à son cousin qu’elle aime passionnément.
Malheureusement pour Karima, ses deux soupirants finissent par se lasser de son indécision…


Et puis le soleil se lève (Thoumma touchriqou el chams, 1971)
avec Naglaa Fathy, Rushdy Abaza, Soheir Ramzy, Nour El Sherif, Mahmoud Rashad, Fatheia Shahin, Afaf El Baz, Sayed Zayan, Abdel Moneim Basiony
Musique : Gouhar
L’auteur du scénario est l’écrivain Tharwat Abaza (1927-2002). Ce romancier, opposant acharné du nassérisme et du communisme a dans son œuvre évoqué l’Egypte de son temps avec une sévérité indéfectible.
appréciation : 4/5


Après que la fortune de leur père s’est volatilisée, deux frères se retrouvent sans le sou. Yousri, le plus jeune, est prêt à user de tous les moyens, légaux comme illégaux, pour reconquérir une place dans la société. Il va s’associer à un médecin véreux qui lui a proposé une affaire lucrative mais malhonnête. Le destin semble à nouveau lui sourire. Le jeune homme sait combiner ses activités professionnelles et ses plaisirs personnels : il passe ses nuits dans les cabarets et multiplie les conquêtes féminines. Ce qui ne l’empêche pas d’obtenir la main de Fahiza, la fille d’Ezzat, leur oncle richissime. La jeune femme qui souffre de surdité est ravie d’une telle union. Malheureusement, un jour, elle surprend Doula, l’infirmière au tempérament volcanique, dans les bras de son mari. Pour Yousri, les ennuis vont commencer. La justice a mis son nez dans les comptes de la société qu’il dirige avec le médecin. Ils sont convoqués au tribunal…


lundi 16 juillet 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 31 juillet)

روتانا كلاسيك



Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.



Mardi 31 juillet à 19h30

La Gloire et les Pleurs d’Ahmed Badrakhan (Majd wa demoue, 1946)
avec Nour Al Hoda, Mohamed Fawzi, Bishara Wakim, Zouzou Madi, Amina Sherif, Fouad Shafik
Scénario : Youssef Gohar


Drame. Le puissant bey Mestakawi est tombé amoureux de la jeune chanteuse et danseuse Douria. Malheureusement pour lui, son cœur est déjà pris : elle aime un jeune homme modeste du nom d’Hamdi. Tous les deux projettent de se marier mais Mestakawi parvient à faire muter le garçon à Assouan. Il a désormais la voie libre. Douria devient une chanteuse célèbre mais elle n’oublie pas celui qu’elle aime toujours…


Lundi 30 juillet à 19h30

La Plus Chère à Mon Coeur de Youssef Maalouf (Aazz Al habayib, 1961)
avec Amina Rizk, Zaki Rostom, Sherifa Mahear, Chukry Sarhan, Soad Hosny, Samia Roshdi, Thuraya Fakhry, Hassan El Baroudi, Nour El Demerdash, Mary Ezz El Din, Abdel Moneim Basiony, Eskandar Menassa
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa


Romance. Le film conte l’histoire d’une famille éclatée. L’un des deux fils est ingénieur. Il accepte d’aller en prison à la place de son père qui est accusé de trafic de dogue. Après sa libération, il quitte l’Egypte pour trouver du travail. L’autre fils vit avec sa femme et leur mère. Celle-ci est maltraitée par sa bru. La situation devient insupportable : la mère quitte la maison de son fils pour travailler dans un hôpital.


Dimanche 29 juillet à 17h

Gawaher de Mohamed Abdel Gawwad (1949)
avec Hagar Hamdy, Mohamed Kamel El Masry (Sharafantah), Mahmoud El Meleigy, Mary Moneib, Hassan Fayek, Ismaël Yassin, Abdel Aziz Al Ahmed, Sana Samih, Mohamed El Dib, Reyad El Kasabgy, Abdel Hamid Zaki, Hind Rostom
D’ après un récit du romancier et nouvelliste Moustapha Lutfi al-Manfaluti (1876-1924)
Scénario : Mohamed Abdel Gawad
Dialogues : Ahmed Shokry
Musique : Doria Galal, Abdel Halim Ali, Mohamed Zaki Nasr


Comédie. Abdel Ghani est un homme fortuné mais excessivement avare. Il impose à sa fille Gawaher une existence très austère. Un jour, elle rentre d’une fête chez des amis totalement ivre. Son père est tellement choqué de la voir dans cet état qu’il perd connaissance. Toute sa famille est persuadé qu’il est mort. On l’enterre mais il recouvre ses esprits dans la tombe. Il se redresse et voit face à lui deux voleurs déguisés en anges. Ils font croire au « défunt » qu’il doit leur donner toute sa fortune s’il souhaite retrouver le monde des vivants.


Samedi 28 juillet à 17h
  
L’espoir de ma vie de Seif El Din Shawkat (Amany Al Omr, 1955)
Saad Abdel-Wahab, Magda, Zahrat Al Oula, Abdel-Wareth Asar, Mimi Chakib, Mohamed Tawfik, Hussein Ismaël, Soliman Naguib, Salah Nazmi, Samia Roshdi, Wedad Hamdy, Ferdoos Mohamed
Scénario et dialogues : Seif El Din Shawkat, Abdel Wareth Asar, Hassan Tawfik
Musique : Saad Abdel Wahab et Mohamed Abdel Wahab

Drame sentimental. Sherif est un jeune avocat qui vit dans une maison appartenant à Taher Massoud, un riche homme d’affaires parti en voyage pour quelque temps. De son balcon, il peut voir la grande demeure qu’occupe son propriétaire. Ce dernier rentre enfin et Sherif découvre qu’il a une fille nommée Layla. Ils font très vite connaissance et ont souvent l’occasion de se rencontrer. Ils finissent par tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Alors que Sherif s’apprête à demander la main de Layla à son père, il découvre que la jeune fille est déjà promise à un autre homme. Fou de chagrin, Sherif trouve refuge à la campagne. Là, il fait la connaissance d’une jeune artiste peintre


Jeudi 26 juillet à 19h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes, Shweikar, Nagwa Fouad, Salah Nazmi, Naima Wasfi, Hassan Mostafa, Mohamed Shawky, Ragaa Sadiq, Hussein Ismaïl, Mary Bay Bay
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître… 
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !


Mercredi 25 juillet à 19h30

La Mère de la Mariée d'Atef Salem (Oum el Aroussa, 1963)
avec Hassan Youssef, Madiha Salem, Taheya Carioca, Imad Hamdi, Adly Kasseb, Soleiman El Gendy, Khayria Ahmed, Hussein Ismaïl
Scénario : Abdel Hay Adib
Histoire : Abdel Hamid Gouda El Sahar
figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien.


Comédie. Zeinab et Hussein sont les parents d’une famille nombreuse qui compte sept enfants. Ceux-ci ne leur laissent aucun répit. Lors d’une fête, leur fille aînée rencontre un jeune garçon. C’est le coup de foudre immédiat. Ils veulent se marier. Tout irait pour le mieux si les parents du futur époux ne formulaient pas des demandes extravagantes. Zeinab et Hussein sont embarrassés : il leur faut trouver au plus vite les fonds qui leur permettront d’organiser des noces dignes des deux familles.


Mardi 24 juillet à 19h30

Jeunesse Très Folle de Niazi Mostafa (Shabab magnoun geddan, 1967)
avec Soad Hosny, Mimi Chakib, Samir Sabri, Samir Ghanem, George Sedhom, Ahmed El Deif, Ahmed Ramzy, Shahinaz Taha
Scénario : Abdel Hay Adib et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Hussein El Sayed et André Ryder


Comédie musicale avec les Trois Lumières du Théâtre. Madiha est une jeune étudiante à l’Institut des Arts et de la Comédie. Les circonstances vont la conduire à se déguiser en garçon pour pouvoir jouer dans l’orchestre monté par ses trois frères. Ils se produisent dans un club où ils retrouvent tous leurs fans. Parmi eux, il y a la fille du propriétaire de l’établissement. Elle est tombée amoureuse de Madiha et veut l’épouser. 
  

Lundi 23 juillet à 19h30

Dieu est avec nous d’Ahmed Badrakhan (Allah ma’ana, 1955)
avec Faten Hamama, Mahmoud El-Meleigy, Imad Hamdi, Magda, Olwiyya Gamil, Amira Amir, Chukry Sarhan, Said Abu Bakr, Stephan Rosti, Wedad Hamdy, Mahmoud Ismail, Samiha Ayoub, Mona Fouad, Adly Kasseb, Zaki Ibrahim, Amina Cherif, Hussein Riad, Aly Reda
D’après un récit de Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Medhat Assem


Nous sommes en 1948. Ahmed est un officier qui part combattre en Palestine. Avant son départ, Il va faire ses adieux à sa fiancée Nadia et à son futur beau-père. Ce dernier est l’un de ses oncles. Il a fait fortune dans le commerce et c’est un homme respecté et même redouté. Il a proposé à Ahmed d’user de son influence pour échapper à la conscription mais le jeune officier a refusé. Ce dernier rejoint son régiment en Palestine. En voulant réparer un canon qui présentait une anomalie, Ahmed est gravement blessé. Dans l’explosion, il a perdu un bras. A son retour en Egypte, avec d’autres officiers, il dénonce les agissements d’hommes d’affaires corrompus qui ont importé à bas coût des armes de mauvaise qualité pour réaliser des profits considérables. Parmi eux se trouve Pacha Abdel Aziz, le père de sa fiancée… 


Dimanche 22 juillet à 23h

Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (El Wesada Elkhalya, 1957)
avec Abdel Halim Hafez, Zahrat Al Oula, Ahmed Ramzy, Omar El Hariri, Abdel Moneim Ibrahim, Abdel Wares Asr, Kawthar Shafik
D’après une histoire d’Ishan Abdul Quddus
Scénario et dialogues d’El Sayed Bedeir
Musique : Kamal El Tawil, Mamoun Al Shinnawi, Mounir Mourad, Mohamed Al Mogi, Ismaël El Habrouk


Film chanté. Alors qu’il arpente les rues du Caire avec ses deux meilleurs amis, Salah fait la connaissance de Samiha. Entre eux, c’est immédiatement le grand amour. Mais leur bonheur est de courte durée car Samiha doit épouser un médecin. L’étudiant pauvre ne peut rivaliser. Il essaie d’oublier celle qu’il aime en passant ses nuits à boire dans les cabarets. Il rencontre une jeune femme qui est éperdument amoureuse de lui mais cela ne suffit pas à lui redonner le goût de vivre. Une nuit, alors qu’il a bu plus que de raison, il a un malaise. Il est hospitalisé. Le médecin qui le soigne est le mari de Samiha…


Samedi 21 juillet à 23h

La Lumière de la Nuit de Raymond Nassour (Nour El Liel, 1959)
avec Mariam Fakhr Eddine, Ahmed Mazhar, Salah Zulficar, Ragaa El Geddawy, Kamal Hussein, Mounir El Fangary, Helmy Halim, Fatima Omara, Abdel Azim Kamal
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Raymond Nassour


Mélodrame. Un pilote d’avion fréquente régulièrement une bibliothèque. Il est très attiré par l’une des employées de l’établissement. Cette jeune femme est aussi secrètement amoureuse du pilote mais ni l’un ni l’autre n’ose se déclarer. En revanche, la cousine du garçon a compris ce qui unissait les deux jeunes gens et elle fait tout pour les séparer. Elle parvient à convaincre son cousin que l’élue de son cœur aime un autre homme. Celui-ci part à la guerre où il est gravement blessé. Il a perdu la vue…


Vendredi 20 juillet à 23h

Wakalet Al Balah de Houssam Al Din Mustafa (1982)
avec Nadia El Gendy, Mahmoud Yassin, Mahmoud Abdel Aziz, Wahid Seif, Sayed Zayan, Somaya El Alfy, Ahmed Loxer, Farouk Falawkas, Emad Moharam, Mohamed El Shewihy, Hafez Amin, Hosny Abd Al Jalil, Nabaweya Sa'id, Shokry Mansour, Medhat Ghaly, Sayed Mostafa
Scénario : Mostafa Moharam
D’après une nouvelle de Naguib Mahfouz (tirée du recueil L’Amour au Pied des Pyramides)
Musique : Gamal Salamah


Naïma est une commerçante fortunée qui domine le grand marché de Wekalet Al Balah. C’est une femme dure en affaires et elle est prête à tout pour se débarrasser d’un concurrent. Malgré sa réussite professionnelle, elle n’est pas heureuse : la solitude lui pèse. Elle jette son dévolu sur Abdallah, un jeune homme pauvre qui est l’un de ses employés. Elle l’épouse et lui confie la direction de ses affaires. Progressivement, Abdallah découvre la vraie personnalité de Naïma et il décide de la quitter… 


Jeudi 19 juillet à 19h30



Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif, Faten Hamama et Abdel Halim Hafez, Ahmed Ramzy, Zahrat Al Oula, Zinat Sedky, Serag Mounir, Aziza Helmy, Saïd Khalil, Ibrahim Hechmat, Zaki Ibrahim
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat.Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par Madame Zenobia. Elle a comme voisins, trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…


Lundi 16 juillet à 17h

La Porte Ouverte de Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)
avec Faten Hamama, Saleh Selim, Mahmoud Morsi, Hassan Youssef, Shweikar, Mimi Chakib, Mahmoud El Heddini, Seham Fathy, Layla Anwar, Nahed Samir, Nawal El Saghira, Gharib Mohy Eldin, Hussein Ismail, Khadiga Mahmoud, Baher Elsayed, Samir Shedid, Sherin
Scénario d'après un roman de Latifa Al Zayyat
Musique : André Ryder


Nous sommes à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…


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mardi 3 juillet 2018

À la recherche du scandale (Albahth A'n Fediha, 1973)

البحث عن فضيحة
إخراج : نيازى مصطفى




Niazi Mostafa a réalisé A la recherche du scandale en 1973.
Distribution : Adel Imam (Magdy), Mervat Amine (Hanan), Samir Sabri (Sami), Hamdi Salem (le père de Sami), Youssef Wahby (le père d’Hanan), Ahmed Ramzy (Fakry), Imad Hamdi (le père de Sana), Zizi El Badraoui (Sana), Mohamed Reda (Abou Sari), Nawal Abou El Foutouh (la femme mariée), Salah Nazmi (le mari de la femme mariée), Tawfik El Deken (Saber), Hassan Hamed (le cambrioleur), Nagwa Fouad (elle-même), Zouzou Madi (la mère de Sana), George Sedhom (Abdel Azim), Mimi Chakib (la mère de Hanan), Angel Aram (Mona), Sayed Ibrahim (le père de Mona), Mohamed Awad (Aziz), Rakia Damati (la secrétaire), Mohamed Farid (le barman), Naguib Abdo (le dentiste)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Samir Sabri et Ahmed Hamouda
Production : Gamal Al-Leithi

Samir Sabri et Adel Imam
Youssef Wahby et Mervat Amine
Sayed Ibrahim et Mohamed Awad
Salah Nazmi et George Sedhom
Mimi Chakib et Youssef Wahby


Résumé

Ce film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Magdy quitte son village pour travailler au Caire comme ingénieur. Avant son départ, son père lui donne ses dernières instructions : pour l’honneur de la famille, il faut qu’il se marie au plus vite. Dans la capitale, c’est son collègue Sami qui va l’aider à trouver une fiancée. Celui-ci invite Magdy à l’accompagner dans un club de loisirs qu’il fréquente régulièrement. Le petit provincial repère aussitôt une jeune fille très belle. Il en tombe amoureux fou. Ce sera sa future femme ! Sami lui conseille d’abord de s’assurer qu’elle est bien libre. Après une petit enquête, ils apprennent que la jolie inconnue s’appelle Hanan, qu’elle est célibataire et qu’elle vit chez ses parents. Détail plus embêtant : sa mère souhaite qu’elle épouse l’un de ses cousins. 
Sami propose à Magdy une première méthode d’approche. Alors que la jeune femme quitte le parking du club au volant de sa voiture, il s’agit de se jeter devant le véhicule, de rouler sur le capot et enfin de tomber à terre en feignant d’éprouver mille souffrances. Rien ne se passe comme prévu : la chute de Magdy est si maladroite que Hanan n’a aucune pitié pour sa « victime ». Elle est même furieuse. Pire encore : deux jeunes hommes qui ont assisté à la scène prennent notre héros pour un fâcheux sans éducation et le rossent de façon sévère. Evidemment, l’aspirant au mariage et son conseiller ne s’avouent pas vaincus. Deuxième tentative pour approcher la belle : cette fois-ci se sera avec la complicité d’un cascadeur embauché par Samy. Ce spécialiste en combat à mains nues devra importuner Hanan ce qui déclenchera l’intervention de Magdy. Le ton montera , on en viendra aux mains, la bagarre se conclura par la défaite du malabar qui fuira à toutes jambes et par la victoire du justicier intrépide. Ce plan échoue lamentablement car Magdy se trompe de partenaire : il s’en prend à un inconnu à la musculature imposante. Le résultat est sans appel : Magdy est vaincu par KO. Mais ô miracle, cette fois-ci, Hanan prend son parti et lui manifeste une attention et une tendresse qui le consolent de tous les coups reçus. Magdy et Hanan se revoient lors d’un concert donné au club. Après la manifestation, ils restent seuls tous les deux et la jeune femme avoue à son amoureux qu’elle partage ses sentiments. 
Peu après, Magdy se rend chez les parents de l’élue de son cœur pour faire sa demande en mariage mais la mère reste intraitable : elle veut que sa fille épouse leur neveu. 
Sami est un homme de ressources : il conseille à son élève de se faire surprendre dans la chambre de Hanan. Les parents pour éviter le déshonneur seront les premiers à réclamer le mariage. L’idée géniale est mise à exécution mais encore une fois, les événements prennent un tour imprévu : le soir où Magdy doit rejoindre Hanan, la chambre est occupée par la fille d’un couple de paysans venus visiter la capitale. Par un malheureux concours de circonstances, c’est Sami qui se retrouve, contre son gré, au lit dans les bras de la jouvencelle au physique ingrat. Catastrophe : le père fait irruption dans la chambre. Sami devra épouser le laideron. Magdy a plus de chance : le père de Hanan qui a toujours soutenu sa fille a fini par imposer sa volonté à sa femme. Magdy et Hanan deviendront mari et femme !




lundi 2 juillet 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 juillet)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Dimanche 15 juillet à 23h

Samara de Hassan El-Seifi (Samara, 1956)
avec Taheya Carioca, Mohsen Sarhane, Mahmoud El-Meliguy, Stephan Rosty, Serag Mounir, Mahmoud Ismaïl, Mohsen Sarhan, El Sayed Bedeir, Awatef Youssef, Hussein Ismaïl, Riad El Kasabgy, Shafik Nour El Din
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Thriller. Soltan, un important trafiquant de drogue, épouse Samara et l’initie à ses affaires. Elle devient une pièce maîtresse du gang. Mais la police parvient à introduire dans le réseau un indicateur. Samara en tombe aussitôt amoureuse. La situation se complique encore quand le patron de Soltan s’éprend de la jeune femme…


Samedi 14 juillet à 19h30

La Rebelle de Mahmoud Zulficar (Al Moutamaridah, 1963)
avec Sabah, Ahmed Mazhar, Fouad El Mohandes, Mahmoud Morsi, Nadia El Noqrachi, Abdelkhaleq Saleh, Aziza Helmy, Edmond Tuema, Samir Sabri, Hussein Ismaïl
Scénario : Zia Eddine Bibras


Sawsan est une jeune fille très riche qui croit que tout peut s'acheter, même les êtres humains. Le seul qui lui résiste, c'est Sami, un artiste peintre. Il refuse de devenir un jouet entre les mains de cette héritière capricieuse...


Vendredi 13 juillet à 19h30

Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra), Salwa Mahmoud (Naboui), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (professeur Sultan)
Scénario : Sabri Ezzat
Musique : André Ryder
appréciation :5/5


Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman. 
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison. 
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, in n’a plus qu’une idée en tête : se venger…


Mercredi 11 juillet à 19h30

Je vous en prie, éclairez-moi d'Al Sayed Ziyada (Dellouni Ya Nas, 1954)
avec Dorya Ahmed, Chukry Sarhan, Olwiya Gamil, Mahmoud El Meleigy, Abdel Salam Al Nabulsi, Kitty, Mahmoud Shoukoko, Zinat Sedki, Omar El Gizawy, Hussein Issa, Hind Rostom, Abd El Nabi Mohamed, Tawfik El Deken, Ahmed Abdel Fattah
Scénario : Al Sayed Ziyada
Musique : Ibrahim Hussein, Mahmoud Shoukoko, Mohamed Fawzy, Attiah Sharara, Al Sayed Zyada


Nahed est la fille d’une femme très riche, célèbre pour sa rudesse et sa sévérité. Elle est amoureuse de Hassan mais sa mère refuse toute idée de mariage. Un jour, cette dernière surprend Nahed en compagnie d’Hassan dans une cabane au milieu des champs. Pour échapper au courroux maternel, Nahed fuit à travers la campagne et fait une chute. Elle perd connaissance. Quand elle recouvre ses esprits, elle n’ a plus aucun souvenir de sa vie présente ou passée. Elle est seule et ne sait plus où aller. Dans son errance, elle fait la rencontre d’un inconnu qui joue de la flûte au bord de l’eau. Cet homme se propose de l’aider : il l’emmène avec lui au Caire où il s’occupe d’un cabaret. C’est lui qui va la mettre en contact avec le Docteur Ezzat, un mystérieux hypnotiseur…


Mardi 10 juillet à 23h

Le Peloton d’Exécution d'Atef El Tayyeb (katibat al l’dam, 1989)
avec Nour El Sherif , Maaly Zayed, Mamdouh Abdelalim, Shawqi Shamekh, Salwa Khattab, Aziza Rached, Abdallah Meshref, Ibrahim El Shamy, Maaly Zayed
Scénario : Osama Anwar Okasha
Musique : Saïd Hejab et Amar El Sherei


Drame. A Suez, un groupe de résistants à l’occupation israélienne est dénoncé et tous ses membres sont exécutés sauf un. Ce survivant est accusé d’avoir trahi ses compagnons et de les avoir volés. Il est condamné à quatorze ans de prison. Après avoir purgé sa peine, l’ancien résistant se lance dans un long et difficile combat pour prouver son innocence.


Lundi 9 juillet à 19h30

Sans un Adieu d'Ahmed Diaa Eddine (Min ghair wadaa, 1951)
avec Aqila Rateb, Imad Hamdi, Madiha Yousri, Soheir Fakhry, Abdel Aziz Al Ahmed, Zinat Sedki, Mohamed Tawfik, Mahmoud El Sabaa, Rashad Ahmed
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy


Drame. Magdi Abdel Hamid est un chef d’entreprise. Il est condamné à plusieurs années de prison pour retard de paiement. Lors de sa détention, il apprend que sa maison a été détruite par un raid allemand. Sa femme serait morte et sa fille a disparu. Quand Magdi sort de prison, il recherche partout sa fille, en vain. Il accepte un emploi dans un grand domaine agricole. La propriétaire tombe amoureuse de lui. Ils se marient…


Dimanche 8 juillet à 17h

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)
avec Oum Kalthoum, Hassan Fayek, Stephan Rosti, Fouad Shafik, Mary Moneib et Zaki Toleimat
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Rami
Musique : Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.
Ismail abandonne sa femme Amal, la laissant seule avec leur fille Salwa. Celle-ci tombe malade et Alwa consulte le docteur Assem . Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique.


Samedi 7 juillet à 23h

Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine, Nagwa Fouad, Moharam Fouad, Amal Farid, Wedad Hamdy, Hassan El Baroudi
Scénario : Fathi Abou Fadal
Musique : Mounir Mourad, Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogy


Drame. Sharif est un jeune musicien qui vient d’abandonner ses études. Un jour, il trouve une chaine d’or devant l’Opéra. Le bijou appartient à une jeune femme nommée Amani. Il l’apprend en découvrant l’annonce qu’elle a fait paraître dans le journal. Sharif se rend à l’adresse indiquée : c’est une ferme. Il refuse la récompense mais accepte la proposition que lui fait la jeune femme : prendre la direction de l’exploitation agricole…


Vendredi 6 juillet à 23h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Imad Hamdi, Karima Mokhtar, Samir Ghanem, Hassan Mostafa, Nabil Badr, Mahmoud Shoukoko, Mahmoud El Tony
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich


Comédie musicale. Adel Naguib est cadre dirigeant dans une grande entreprise et il a épousé Nabila, la fille du PDG de la société. Adel tombe amoureux d’une modeste employée, Amira. Il révèle à la jeune femme ses sentiments et lui explique qu’il a épousé Nabila sans l’aimer, uniquement par ambition. A son tour, Amira avoue qu’elle s’est éprise de lui. Ils se marient en secret…


Jeudi 5 juillet à 19h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom, Rushdy Abaza, Omar Sharif, Ahmed El Haddad, Mohamed Kandil, Saïd Khalil, Hassan El Baroudi, Nazim Sharawi, Kamal Anwar, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassaneim
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
appréciation : 5/5


Drame. Muhasab (Omar Sharif) est un jeune homme qui réside en Haute Egypte. Son père aveugle lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouk du village « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed (Rushdy Abaza) qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent. 
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Muhasab, Mujahed et les quatre membres d’équipage ne s’aperçoivent pas qu’ils sont suivis : Abu Safaan, un mauvais garçon du village, et ses complices sont bien décidés à tout faire pour récupérer l’argent. Ils mettent en place un stratagème : ils chargent une danseuse de leur connaissance (Hind Rostom) de s’introduire dans la felouk afin de séduire Muhasab et récupérer l’argent.

Mercredi 4 juillet à 19h30

Abou Al Dahab d’Helmy Rafla (1954)
avec Hoda Soltan, Farid Shawki, Mahmoud El Meleigy, Qout El Qoloub, Mohsen Hassanein, Mohamed Sobeih, Monir El Fangary, Zaki Mohamed Hassan, Rashad Hamed
Scénario : Zoheir Bakir
Dialogues : Abdullah Ahmed Abdullah et El Sayed Bedeir
Musique : Mahmoud Al Sharif, Ibrahim Hussein, Izzat El Gahely, Mohamed Abdel Wahab


Thriller. Hassan Bari est à la tête d’un important trafic de drogue qu’il dissimule derrière la vitrine honorable d’une entreprise de vente de fournitures médicales. Sa maîtresse Amina a donné naissance à un garçon. Pourtant, il refuse de l’épouser et de reconnaître l’enfant. Furieuse, la jeune femme se rend chez lui pour le tuer. Mais elle est devancée par Sabiet Al Atara qui s’était introduit dans l’appartement. Il a supprimé Hassan pour prendre la direction du trafic de drogue. Sous la contrainte, il fait signer à Amina une reconnaissance écrite stipulant que c’est elle seule qui a tué son amant. Désormais, elle devra exécuter tous les ordres de Sabiet sous peine d’être livrée à la police. Le malfrat pense qu’il va pouvoir conquérir sans difficulté la tête de l’organisation criminelle mais les autres membres du gang ne l’entendent pas de cette oreille. Ils lui préfèrent Abu Dahab. La rivalité entre les deux hommes va être sans merci, d’autant plus qu’ils se disputeront aussi le cœur d’une chanteuse…


Mardi 3 juillet à 19h30

Un Million de Livres d’Hussein Fawzi (Million guinîh, 1953)
avec Naima Akef, Mahmoud Shoukoko, Chukry Sarhan, Abd El Fatah El Kosary, Zinat Sedki, Mahmoud El Meleigy, Samira Ahmed, Zouzou Chakib, Wedad Hamdy, Aziza Helmy, Hassan El Baroudy, Safa El Gamil
D’après un récit de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi


Des ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. On retrouve les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. C’est dire à quel point cet héritage tombé du ciel va bouleverser son existence…


Lundi 2 juillet à 23h

Héros jusqu'au bout de Houssam Al Din Mustafa (Batal lil Nihaya (1963)
avec Lotfy Abdel Hamid, Farid Shawki, Laila Taher, Mahmoud El-Meleigy, Tawfik El Deken, Nahed Samir, Ali Roshdy, Helen, Nazim Sharawi, Mohamed El Dafrawi, Khristo Kladakis, Abdel Badi El Arabi, Badr Nofal, Mohsen Hassanein
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani

Thriller. Hafez Amin dirige un orphelinat à Alexandrie. C’est un homme estimé. En fait cette honorable fonction au sein d’une œuvre de bienfaisance est une couverture pour dissimuler ses activités criminelles : il est à la tête d’un gang dont la spécialité est le kidnapping des enfants de familles fortunées. Il s’en prend notamment aux personnalités qui composent le conseil d’administration de son orphelinat. Il les menace d’enlever leur enfant s’ils refusent de payer la rançon demandée. La plupart des familles accepte le marché et se garde bien de prévenir la police. Cette dernière finit par être alertée. On fait appel à Ibrahim, un ancien gangster qui a payé sa dette à la société, pour qu’il s’infiltre dans l’organisation criminelle…


Dimanche 1er juillet à 23h

La Chanson de la Fidélité d'Ibrahim Emara (Lahn el Wafaa, 1955)
avec Abdel Halim Hafez, Hussein Riad, Shadia, Wedad Hamdy, Zouzou Nabil, Abdel Wareth Asr, Hassan El Baroudy, Zaki Ibrahim, May Ezz El Din, Nabil Al Zakzouky, Ali Abd El Al, Hassan Hamed, Mounir El Fangary, Ragaa Youssef, Mohamed Shawki
Scénario et dialogues : Mohamed Mostafa Samy
Musique et chansons : Abdel Halim Hafez, Riad El Sonbati, Mohamed Al Ahmed, Mounir Mourad, Mahmoud Al Sharif, Mohamed Al Mogi, Kamal Al Tawil, Shadia


Comédie musicale. Allam est un musicien célèbre qui souffre d'avoir été abandonné par sa femme. Il est attiré par Siham, une jeune chanteuse, mais n'ose lui déclarer sa flamme. Un de ses amis lui demande de prendre son fils Galal à ses côtés pour lui enseigner le chant. Très vite, Galal et Siham vont tomber amoureux l'un de l'autre, au grand désarroi d'Allam.