mardi 31 janvier 2023

Les réalisateurs : Anwar Al Shinnawy (né en 1927)

أنور الشناوي


Anwar Al Shinnawy est un scénariste et réalisateur égyptien né en 1927. Il commence sa carrière cinématographique en 1954 comme assistant d’Ahmed Badrakhan sur son film Promesse. Il reste assistant pendant plus de vingt ans et ce n’est qu’en 1970 qu’il passe à la réalisation avec Le Mirage. Il réalisera sept films et il tournera le dernier en 1978 : ce sera le kitschissime Dernier Aveu avec Nour Al Sherif et Nelly.


Un seul film d'Anwar Al Shinnawy a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


La Dernière Confession (Ale’etraf Alakhir, 1978)
avec Nour Al Sherif (Adham), Nelly (Samira), Nabila Ebeid (Doria), Salah El Saadani (Salah), Rashwan Tawfiq (l'ingénieur Nader, le mari de Samira), Salama Elias (Abdallah), Ahmed Abdel Wareth (Fathi Salem), Medhat Gamal (Adel), Mostafa Al Shamy (docteur Rouf), Fifi Youssef (la mère de Samira), Qadria Kamel (la mère de Salah)
Scénario : Farrag Ismail et Anwar Al Shinnawy
Musique : Omar Khorsheid
Production : Mohamed Aboul Fotouh et Salem Zazaa


Adham est fou de douleur car il vient de perdre la femme de sa vie, Doria. Elle est morte brutalement dans un accident de voiture. Adham est rongé par la culpabilité : il l’a laissée prendre le volant alors qu’elle conduisait très mal. Avec elle, il a connu le bonheur et il ne conçoit pas la vie sans elle. Son cousin Salah ne le quitte pas d’une semelle. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de lui redonner goût à la vie. Il essaie de lui faire comprendre que Doria était une femme comme les autres avec ses qualités et ses défauts et qu’il lui faut refaire sa vie comme elle l’aurait refaite si c’était lui qui avait disparu. Mais rien n’y fait : Adham reste hanté par les images de son bonheur avec Doria. Pour ne pas le laisser seul, Salah a installé son cousin chez sa mère. Il en profite pour se rendre dans l’appartement qu’Adham partageait avec Doria. Il connaît la véritable personnalité de la morte et en fouillant dans ses affaires, il tombe sur un paquet de lettres d’amour écrites par un amant. Il les fait aussitôt disparaître. Un soir, Salah conduit Adham dans une discothèque. Tandis que son cousin est parti danser avec une jeune fille, Adham voit entrer une femme d’une très grande beauté vêtue d’une longue robe blanche. Elle s’assoit seule à une table. Pour la première fois depuis la mort de Doria, Adham est attiré par une autre femme...

Le Dernier Aveu (Ale’etraf Alakhir, 1978)

الاعتراف الأخير
ﺇﺧﺮاﺝ: أنور الشناوي


Anwar Al Shinnawy a réalisé Le Dernier Aveu en 1978.
Distribution : Nour Al Sherif (Adham), Nelly (Samira), Nabila Ebeid (Doria), Salah El Saadani (Salah), Rashwan Tawfiq (l'ingénieur Nader, le mari de Samira), Salama Elias (Abdallah), Ahmed Abdel Wareth (Fathi Salem), Medhat Gamal (Adel), Mostafa Al Shamy (docteur Rouf), Fifi Youssef (la mère de Samira), Qadria Kamel (la mère de Salah)
Scénario : Farrag Ismail et Anwar Al Shinnawy
Musique : Omar Khorsheid
Production : Mohamed Aboul Fotouh et Salem Zazaa

Nour Al Sherif


Nelly


Rashwan Tawfiq et Salama Elias















Nelly
















Fifi Youssef et Nelly
















Nour Al Sherif et Nabila Ebeid
















Salah El Saadani 
















Résumé

Adham est fou de douleur car il vient de perdre la femme de sa vie, Doria. Elle est morte brutalement dans un accident de voiture. Adham est rongé par la culpabilité : il l’a laissée prendre le volant alors qu’elle conduisait très mal. Avec elle, il a connu le bonheur et il ne conçoit pas la vie sans elle. Son cousin Salah ne le quitte pas d’une semelle. Il fait tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de lui redonner goût à la vie. Il essaie de lui faire comprendre que Doria était une femme comme les autres avec ses qualités et ses défauts et qu’il lui faut refaire sa vie comme elle l’aurait refaite si c’était lui qui avait disparu. Mais rien n’y fait : Adham reste hanté par les images de son bonheur avec Doria. Pour ne pas le laisser seul, Salah a installé son cousin chez sa mère. Il en profite pour se rendre dans l’appartement qu’Adham partageait avec Doria. Il connaît la véritable personnalité de la morte et en fouillant dans ses affaires, il tombe sur un paquet de lettres d’amour écrites par un amant. Il les fait aussitôt disparaître. 
Un soir, Salah conduit Adham dans une discothèque. Tandis que son cousin est parti danser avec une jeune fille, Adham voit entrer une femme d’une très grande beauté vêtue d’une longue robe blanche. Elle s’assoit seule à une table. Pour la première fois depuis la mort de Doria, Adham est attiré par une autre femme. Grâce à Salah, il a pu s’asseoir à sa table et converser avec elle. Mais l’inconnue quitte brusquement la discothèque et Adham la rejoint à l’extérieur. La jeune femme lui apprend alors qu’elle s’appelle Samira et qu’ils fréquentaient la même université. Il ne lui avait jamais prêté la moindre attention pourtant elle l’aimait passionnément. Le voyant si heureux avec Doria, jamais elle n’avait osé le lui dire. Samira lui révèle que sa compagne n’était pas un ange. Au contraire, elle le trompait ouvertement avec de nombreux hommes. Mais personne n’avait osé lui en parler. Elle entretenait notamment une liaison avec le professeur Rouf. D’ailleurs quand Doria a eu son accident, il se trouvait à ses côtés. Adham comprend enfin qui était réellement son épouse bien-aimée. Pour finir, Samira lui raconte sa vie. A la demande de ses parents, elle a dû épouser un homme qu’elle n’aimait pas. Mais jamais elle n’a consenti à consommer le mariage car dans son cœur il n’y avait de la place que pour Adham. C’est ainsi qu’elle est tombée gravement malade et qu’elle a été hospitalisée. 
Devant un tel amour, le jeune homme se rend compte qu’il s’était trompé. La femme de sa vie, c’est Samira. Il lui propose de poursuivre ensemble le voyage de l’existence. Elle semble acquiescer à sa proposition mais elle doit s’absenter. Elle disparaît dans un parc dont les grilles se referment derrière elle. Adham, à nouveau heureux, s’installe sur un banc pour l’attendre. Les heures passent. N’y tenant plus, il décide d’escalader les grilles du parc et il découvre qu’il se trouve dans un cimetière chrétien. En en parcourant les allées, il finit par tomber sur la tombe de Samira. La femme qui lui avait redonné espoir en la vie était morte par amour pour lui.


Critique

Le Dernier Aveu est un monument, un monument de sottise et de mauvais goût qui suscitera tout à la fois la consternation (Mon Dieu ! Quel gloubi-boulga !) et l’admiration (Chapeau l’artiste !).

Le scénario reprend la trame d’un film de 1961 Avec les Souvenirs réalisé par Saad Arafa : un homme désespéré par la disparition de sa femme adorée apprend qu’en fait celle-ci était une manipulatrice qui n’avait de cesse de le tromper. Le film de Saad Arafa, sans être une totale réussite avait certaines qualités. Avec Le Dernier Aveu, nous sommes projetés dans une toute autre dimension, très loin de la médiocrité ordinaire et au plus près du ratage absolu. Pourtant, on devine que l’intention des auteurs était de faire une œuvre importante qui évoquerait avec poésie le tragique de la destinée humaine. Ce film en est la preuve éclatante : des intention louables peuvent vous conduire au ridicule le plus piteux.

Nous ne pouvons que plaindre les acteurs ayant accepté de participer à un tel fiasco et notre commisération ira en priorité aux deux actrices du film, Nelly et Nabila Ebeid, qui sont réduites à de pauvres caricatures indignes de leur talent. Nelly, qui joue le fantôme, est empaquetée dans une longue robe blanche, la tête enserrée dans un voile . Pendant tout le film, elle adopte la même attitude : les yeux fixes, un léger sourire aux lèvres et ne se déplaçant qu’au ralenti pour souligner le côté surnaturel de son personnage. Mais le pompon, c’est Nabila Ebeid qui doit incarner la méchante pas surnaturelle pour un sou ! Elle parle peu dans cette histoire édifiante. L’essentiel de sa prestation consiste à rire ou à ricaner en faisant ballotter sa poitrine généreuse. Une mention spéciale pour la scène sur le bateau où elle danse (danser est un bien grand mot !) sous le regard émoustillé de tous les passagers à bord !

Le Dernier Aveu nous offre néanmoins quelques scènes d’anthologie. Ma préférée est celle de la première rencontre du fantôme et du veuf. Le réalisateur et son scénariste sont au sommet de leur art et nous proposent du grand n’importe quoi à un degré tel qu’on bascule quasiment dans le surréalisme. Souvenons-nous de la formule de Lautréamont qu’aimaient tant André Breton et ses disciples «Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie ». Eh bien cette scène illustre à merveille cette conception de la beauté. La rencontre des deux personnages se passe dans une discothèque (Avec son accoutrement mystico-médiéval, on se demande comment la femme a bien pu entrer dans l’établissement !). Derrière les danseurs, il y a un mur recouvert d’une fresque représentant des silhouettes surmontées d'une phrase en anglais : « Please don’t touch me » . Comment ne pas y voir un message d’origine divine destiné au héros : pas touche à la dame qui est morte sinon gare ? Et quand Adham et Samira se retrouvent à leur table pour poursuivre leur entretien chargé d’émotion contenue, le dj de la boîte décide de diffuser le tube disco « Kung Fu Fighting » de Carl Douglas. Effet garanti !

Une autre scène croquignolette, c’est bien sûr la dernière. Le héros est entré dans le parc qui se révèle être un cimetière. Il en parcourt les allées tandis qu’on entend des bruits sinistres et des borborygmes monstrueux. Un vent glacial s’est levé, Adham grelotte de froid. Le spectateur est au comble de l’angoisse ! L’homme finit par gravir un petit monticule au sommet duquel se trouve une tombe plus grande que toutes les autres, comme celle d’un prince ou d’une princesse. Bien sûr, c’est celle de Samira ! A sa tête, on devine que le héros a enfin compris que sa nouvelle amie était morte, ce que le spectateur avait deviné depuis le début.

La seule qualité du film réside peut-être dans ce comique involontaire qui permet de le visionner dans son intégralité sans trop souffrir. L’une des séquences les plus drôles est assurément celle où Adham fait un cauchemar dans lequel il assiste à la noyade de sa compagne. La scène est filmée au ralenti et on voit la jeune femme dans un maillot de bain très seyant entrer dans la mer tout en se coiffant d’un bonnet jaune vif. Quand elle s’éloigne du rivage, on dirait une grosse bouée pour bateau. Soudain, dans cette mer d’huile, Nabila Ebeid remue des bras en tous sens et ouvre grand la bouche pour signifier qu’elle est en difficulté alors que l’on voit très nettement qu’elle est accroupie dans cinquante centimètres d’eau ! Des scènes rigolotes comme celle-là, le film en regorge et je laisse aux futurs spectateurs le plaisir de les découvrir par eux-mêmes.

Réflexion faite, ma chronique est peut-être un peu sévère. En effet, ce film a tout pour devenir culte. Le réalisateur mettra un terme à sa carrière après que Le Dernier Aveu a reçu en 1979 le prix du meilleur film décerné par le centre catholique égyptien. Peut-être a-t-il pensé qu’il lui serait impossible de faire mieux. Dommage !

Appréciation : 1/5
*

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

lundi 16 janvier 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 16 au 31 janvier)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Mardi 31 janvier à 18h30

Immortalité d’Ezzel Din Zulficar (Khuloud, 1948)

avec Faten Hamama (Layla/Amal), Ezzel Din Zulficar (Mahmoud), Kamal Al Shennawi (Hassan/Nabil), Bishara Wakim (docteur Ibrahim), Mahmoud El Sabbaa (Ali Pacha Adham, le père d’Hassan), Ismail Yassin (le serviteur), Kitty (la danseuse), Thuraya Fakhry (la femme d’Ahmed Bey Adham), Houda Chams Eddin (une danseuse de la cérémonie nuptiale), Soheir Fakhry (la petite Amal), Ahmed Helmy (Ahmed Bey Adham, le père de Mahmoud), Fifi Mustafa (Nadia, la femme d’Hassan)
Scénario : Ezz Eddin Zulficar
Dialogues : Galil El Bendary
Musique : Abdel Aziz Mahmoud et Galil El Bendary
Production : les Films du Nouveau Monde


Drame. Layla et Mahmoud sont cousins. Ils ont passé toute leur enfance dans le grand domaine familial, partageant les jeux et les plaisirs d’une vie insouciante. Au fil des années, l’amour est né entre eux et les familles ont convenu qu’ils se marieraient. Mais, Hassan, un autre cousin, n’a jamais accepté cette situation car lui-même depuis qu’il est enfant aime Layla. Bien qu’il ait épousé une autre femme qui lui a donné un fils, il continue de nourrir dans son cœur une passion dévorante pour celle qui s’apprête à se marier avec Mahmoud. Aveuglé par la haine, Hassan tente de tuer son rival lors de la cérémonie nuptiale mais la balle de son arme atteint Layla en plein cœur. La jeune femme meurt dans les bras de son mari tandis qu’Hassan est abattu un peu plus tard. Les années passent. Mahmoud est resté seul avec son chagrin dans le château qui fut autrefois le cadre de son bonheur. Il a reporté toute son affection sur la fille de sa sœur qu’il considère comme son propre enfant. En grandissant, la petite fille est devenue la réplique exacte de Layla. Elle fait la connaissance de Nabil, le fils d’Hassan, et elle en tombe amoureuse. Mahmoud veut à tout prix empêcher cette union…


Lundi 30 janvier à 16h

L’Enfer d’une femme
de Tarek El Nahry (Jahim aimra'a, 1992)

avec Fifi Abdo (Badria), Youssef Mansour (Ahmed), Ashraf Abdel Baky (le pickpocket Shalata), Nahla Salama (Hyam, la femme d’Abou Jabal), Ibrahim Nasr (Abou Jabal), Mohamed Nagi (Zaki), Alaa Morsy (le garçon de café)
Scénario : Faiçal Nada
Musique : Hani Shenouda
Production : AL Ahram for cinema and video


Zahran a refusé de se soumettre au racket que voulait lui imposer le truand Abu Jabal. Il en est mort. Ahmed, son tout jeune fils, a assisté à son assassinat et il s’est juré de le venger. Il s’inscrit dans un club d’arts martiaux. Son objectif : devenir un combattant exceptionnel. Les années ont passé, Ahmed est devenu un jeune homme à la musculature impressionnante et il travaille comme mécanicien dans un garage. Son seul ami, c’est son co-locataire, Shalata, le pickpocket. Un jour, il demande à celui-ci d’obtenir des informations sur Badria, la propriétaire d’un café car il sait que la jeune femme, veuve depuis peu, est en conflit avec Abu Jabal. Shalata a réussi à voler le portefeuille de Badria mais Ahmed le lui rapporte aussitôt. C’est ainsi que les deux jeunes gens font connaissance et vont s’unir pour lutter contre Abu Jabal…


Dimanche 29 janvier à 22h

Fils et Tueurs d’Atef El Tayyeb (Abnaa' wa Qatala, 1987)

avec Mahmoud Abdel Aziz (Chikhoun), Nabila Ebeid (Dalal), Magdi Wahbah (colonel Ghanem), Raga Hussein (Enam), Ahmed Bedeir (Khalil), Nadia Ezzat (Samia), Sherif Mounir (Ouniss), Ahmed Salama (Zuhair), Hassan Al Dib (le propriétaire du bar), Ahmed Kamali (Omar), Nagwa Sultan (Danseuse), Mohamed Mostafa (l’étudiant révolutionnaire), Sayed Allam (officier de police), Nahed Roshdy (Soha)
Scénario : Ismail Waly Eddin, Mostafa Moharam
Musique : Mohamed Helal
Production : Shada Films


L’action commence en 1956, au moment de la nationalisation du canal de Suez. Chikhoun est serveur dans un bar mais il a d’autres ambitions : il voudrait racheter l’établissement à son patron. Malheureusement, il n’a pas la somme nécessaire. C’est alors que le destin va lui donner un coup de pouce. Une nuit alors qu’il rentre chez lui après sa journée de travail, il tombe sur Dalal, une danseuse qui fréquente le bar. Elle est en très mauvaise posture : deux hommes sont en train de l’agresser. Chikhoun intervient aussitôt et parvient à les mettre en fuite. Pour le remercier, Dalal invite son sauveur à prendre un verre dans son appartement. Ils passent la nuit ensemble. Peu après, ils se marient mais Chikhoun est toujours hanté par son rêve. Sans aucun scrupule, il vole les bijoux de sa femme et les revend. Il peut enfin acquérir le bar. Dalal est folle de rage et ce vol est le début de la mésentente qui ne va que croître entre les deux époux. Malgré cela, ils ont deux jumeaux et c’est la sœur de Chikhoun qui va s’installer chez eux pour les aider. La pauvre femme a tout perdu depuis que son mari est en prison mais elle peut compter sur le soutien de son frère. Et quand l’homme s’échappe de prison, Chikhoun n’hésite pas une seconde : il cache son beau-frère dans son établissement. Pour Dalal, c’est l’occasion rêvée de se venger. Elle dénonce son mari à la police…


Samedi 28 janvier à 18h30

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
avec Tawfik El Deken (le bijoutier Amin), Berlanti Abdel Hamid (Lola, la maîtresse d’Amin), Abdel Moneim Ibrahim (Asfour), Mohamed Abdel Qodoos (le père d’Asfour), Ahmed Farahat (le frère d’Asfour), Zahrat Al Oula (Amal), Gamalat Zayed (la mère d’Asfour), Adli Kasseb (Salem, le rédacteur en chef), Samia Roshdi (la mère d’Amal)
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora
Production : Khalil Diab


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état.
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or.
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré.
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour.
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal…


Vendredi 27 janvier à 22h

Lettre d’Amour d’Henry Barakat (Risalat Gharam, 1954)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Maryam Fakhr Eddine (Elham/Widad), Kamal Al Shennawi (Rafaat), Hussein Riad (Professeur Sami), Abdel Salam El Nabolsi (Dabour), Omar El-Hariri (Samir), Zomoroda (Mimi), Thuraya Fakhry (Anayat Haneim), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Ilham), Hind Rostom (Latifa), Aly Abd El Al (oncle de Wahid), Abbas Rahmy (le bijoutier)
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
D’après un roman de l’écrivain français, Alphonse Karr, Sous les Tilleuls (1832)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Saleh Gawdat
Production : Films Farid Al Atrache


Wahid, un vieux chanteur couvert de gloire, se souvient de sa jeunesse et de son seul amour : la jeune femme s’appelait Elham et ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils s’étaient juré une fidélité éternelle et rêvaient de se marier. Wahid fit sa demande en mariage au père de sa bien-aimée mais celui-ci s’opposa catégoriquement à ce projet : Wahid, qui rêvait de faire carrière dans la chanson, était trop pauvre. Il décida alors de se consacrer entièrement à son art pour gagner la gloire et la fortune et ainsi obtenir la main d’Elham. Malheureusement, l’un de ses amis, profitant de son retrait parvint à conquérir la jeune femme et à l’épouser…


Jeudi 26 janvier à 22h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)

avec Soad Hosny (Amira Salem), Hussein Fahmy (Adel Naguib), Soheir Al Babli (la femme d’Adel), Imad Hamdi (le directeur de l’administration et beau-père d’Adel), Karima Mokhtar (la mère d’Amira), Samir Ghanem (Taher Hamouda, un collègue d’Amira), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique d’Amira), Hesham El Ashry (le frère d’Amira), Nabil Badr (Fathi), Mahmoud Shoukoko (Oncle Saqr), Helmy Hilaly (l’inspecteur de police)
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich, Kamel El Tawil
Production : les films Oum Kalthoum Al Hamidi


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Mercredi 25 janvier à 18h30

J'avais annoncé ce film d'Hussein Fawzi pour mardi comme l'indiquait la page Facebook de Rotana Classic. En fait, le rédacteur de la page avait  donné le programme d'aujourd'hui mercredi comme étant celui de mardi. Avec toutes mes excuses...

Le Tigre
d’Hussein Fawzi (Al Nimr, 1952)
avec Naima Akef (la fille de Darwich), Anwar Wagdi (Salah), Zaki Rostom (Darwich), Lola Sedky (Houda), Farid Shawki (Afifi, un complice de Darwich), Elias Moadab (Naseh, un employé du casino), Said El Maghrabi (Faleh, un employé du casino), Kamal Hussein (Yahia, un homme ruiné que Darwich oblige à travailler pour lui), Aziza Helmy (la femme de Darwich), Reyad El Kasabgy (un gangster), Abdel Moneim Basiony (un inspecteur), Rashad Hamed (un inspecteur), Mary Bay Bay (un membre du gang), Lotfi El Hakim (le pharmacien)
Scénario : Ahmed Farouk, Hussein Fawzi, William Basile
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les films Hussein Fawzi
C’est le neuvième film qu’Hussein Fawzi tourne avec l'actrice et danseuse Naima Akef. Cette même année, ils se marient malgré leur grande différence d'âge : elle a 23 ans, il en a 48.



Comédie musicale. Darwich travaille dans un casino. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. En fait, derrière cette apparence honorable, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. Salah est un policier qui est chargé d’enquêter sur le « Tigre ». Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier. Elle est danseuse et se produit dans l’établissement. Il fait aussi la connaissance de Houda qui est l’une des serveuses. Celle-ci a un frère qui connaît la vraie identité de Darwich. Il s’apprête à tout révéler à la police mais malheureusement, il est tué avant d’avoir pu le faire…


Lundi 23 janvier à 14h

Lawahiz de Hassan El Imam (Lawahiz, 1957)

avec Shadia (Lawahiz Mahmoud), Kamal El Shennawi (Salah Mahmoud), Zouzou Nabil (Bahia, la mère de Lawahiz), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud, le père de Salah et de Lawahiz), Mahmoud Ismail (Azab, le mari Bahia), Kariman (Soad Mahmoud), Fakher Fakher (Hanafi, l’oncle de Lawahiz), Aziza Helmy (Fatima, la mère de Salah), Shafik Nour El Din (le père de Fatima et l’oncle de Mahmoud), Salwa Sami (une employée du cabaret), Abdel Moneim Ibrahim (Fouad Mahmoud)
Scénario : Mohamed Mostafa Sami
Production : Film Al Mansourah


Lawahiz est une jeune chanteuse qui est devenue célèbre dans le cabaret où elle se produit chaque soir. L’établissement appartient à ses parents qui sont tous les deux en prison. Son père, le gangster Azab, a chargé Hanafi de la surveiller. Un soir, un policier se présente à l’entrée du cabaret. Lawahiz doit se rendre au chevet de sa mère qui agonise. La chanteuse n’a aucune affection pour la vieille femme qui l’a exploitée depuis son enfance et elle ne lui manifeste aucune compassion. Sa mère lui révèle qu’Azab n’est pas son vrai père mais elle meurt avant de dire le nom de l’homme à qui sa fille doit la vie. De retour au cabaret, Lawahiz se dispute violemment avec Hanafi. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de Salah, un jeune officier de police. Après son service, Salah retrouve ses parents, sa sœur Soad et son frère Fouad. Il raconte à son père l’histoire de Lawahiz. En entendant ce récit, le père semble de plus en plus bouleversé. Il finit par avouer à son fils que Lawahiz est sa fille…


Dimanche 22 janvier à 14h

Wedad de Fritz Kramp (1936)
avec Oum Kalthoum (Wedad), Ahmed Alam (Baher), Ahmed Al Badawy (Cheikh Badar), Menassa Fahmy (Cheikh Radouan), Fattouh Nashaty (Saïd), Kouka (Shahd), Mahmoud El Meleigy (le messager), Mokhtar Othman (Mansour, le serviteur de Baher), Mohamed Youssef (le tailleur), Hassan El Baroudi (Yazdi), Ibrahim Emara (le professeur), Alfred Haddad (le marchand syrien), Fouad Selim (le médecin), Ibrahim El Gazzar (le mendiant)
Histoire : Ahmed Rami
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Mohammed Al-Qasabji, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Wedad est le premier film produit par les studios Misr.


Baher est un riche marchand qui vit une belle histoire d’amour avec son esclave, Wedad. Celle-ci a une voix unique et elle chante souvent pour le plaisir de son maître et de ses invités. Le bonheur des deux amants serait resté sans nuage si un jour, le pillage de l’une de ses caravanes n'avait pas conduit Baher à la faillite. Pour qu’il puisse rembourser ses créanciers, le marchand revend son palais et s’installe dans une modeste maison avec Wedad et ses deux fidèles serviteurs, Mansour et Shahd. Un marchand du Levant propose à Baher de reprendre ses activités commerciales : il lui propose de lui fournir les marchandises à crédit contre un acompte de 500 guinées. Mais Baher ne dispose pas de cette somme. Wedad lui suggère de la vendre au marché aux esclaves. Grâce à sa voix d’or, elle pourra être vendue un bon prix. Baher finit par se résoudre à se séparer de son esclave préférée. C’est ainsi que Wedad est achetée par un vieillard fortuné qui l’emporte dans son pays…


Samedi 21 janvier à 14h

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)

avec Iman (Nawal), Saad Abdel-Wahab (Sami), Ahmed Ramzy (Mamdouh), Abdel Salam El Nabolsi (Ghourab), Nelly Mazlom (Mimi, la directrice de l’école de danse), Thuraya Fakhry (la directrice de l’école), Cariman (camarade de classe de Nawal), Serag Mounir (le père de Nawal), Mimi Chakib (la mère de Nawal)
Histoire : Amin Youssef Ghorab (qui s’est inspiré de Cyrano de Bergerac du dramaturge français Edmond Rostand)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab
Production : les Films Mohamed Abdel Wahab et les Films Barakat


Comédie musicale. Après deux ans d’absence, Sami revient au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Dans la capitale, il retrouve deux amis d’enfance. D’abord Ghourab qui va l’héberger. Ghourab tient une boutique d’oiseaux exotiques et il très amoureux de Mimi, la directrice de l’école de danse qui se trouve en face de son appartement. Autre particularité : il possède une petite voiture à trois roues qu’il appelle sa Torpedo. Le second ami de Sami est Mamdouh. Il travaille dans la verrerie de son oncle et c’est un véritable Dom Juan qui collectionne les conquêtes féminines. Les trois jeunes gens sont heureux d’être enfin réunis et ils organisent dans l’appartement de Ghourab une grande fête à laquelle ont été conviées Mimi et ses amies. Au lycée, l’ambiance est moins détendue pour Sami. Il doit affronter l’insolence et l’agitation de certaines élèves. Heureusement parmi elles, il y a Nawal, la fille d’un grand parfumeur, qui partage sa passion pour la musique. Très vite le professeur tombe amoureux de son élève mais il n’ose se déclarer. Entretemps, Mamdouh a lui aussi fait la connaissance de Nawal grâce à son père qui lui a passé commande du verre nécessaire à la fabrication de ses flacons de parfum. Mamdouh trouve la jeune fille charmante et il se verrait bien devenir gendre d’un industriel fortuné. Pour séduire Nawal, il demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Vendredi 20 janvier à 22h

Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)

avec Layla Mourad (Layla), Anwar Wagdi (Wahid, le pilote d’avion), Youssef Wahby (lui-même), Naguib Al Rihani (Himam), Stephan Rosti (le directeur du cabaret), Ferdoos Mohamed (la gouvernante), Soliman Naguib (le père de Layla), Mahmoud El Meleigy (Anwar, le séducteur malhonnête), Abdel Wareth Asr (le secrétaire du père de Layla), Abdel Meguid Choukry (un domestique), Saïd Abou Bakr (le serviteur de Youssef Wahbi), Abdel Hamid Zaki (le directeur de l’école), Zinat Sedki (l’ex-petite amie d’Anwar), Mohamed Abdel Wahab (lui-même), Farid Shawki (un client du cabaret), Nabila El Sayed (une écolière)
Première apparition à l’écran d’Hind Rostom comme figurante. Elle joue dans la première scène du film, le retour d’une promenade à cheval, et elle se tient à la droite de Layla Mourad.
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Naguib Al Rihani, Badie Khairy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Layla Mourad, Naguib Al Rihani
Production : Anwar Wagdi
figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps


Himam, un modeste instituteur, vient d’être renvoyé de son école pour absence d’autorité. Son moral est au plus bas quand il est engagé par un homme richissime pour donner des leçons particulières à sa fille, Layla. Cette dernière est une jeune fille qui aime chanter, monter à cheval et papoter avec ses amies. En revanche, elle ne manifeste guère d’intérêt pour ses études. Himam est chargé de reprendre en main son éducation et de la faire progresser dans la maîtrise de la langue arabe. Quand il pénètre pour la première fois dans le palais de son futur employeur, le vieil instituteur est ébahi par le luxe qui l’environne. Mais pour lui, les choses commencent fort mal : à cause de sa tenue misérable, il est pris pour un voleur qui aurait dérobé un bracelet. Le malentendu est vite dissipé et Himam peut prendre son poste auprès de Layla qui se révèle une élève agréable, toujours gaie. Elle traite son professeur comme un ami et elle parvient même à lui redonner goût à la vie. L’homme tombe amoureux de la jeune fille mais il se garde bien de lui manifester ses sentiments…
Le film sortira après la mort de Naguib Al Rihani.


Jeudi 19 janvier à 14h

Fatma d'Ahmed Badrakhan (1947)

avec Oum Kalthoum (Fatma), Anwar Wagdi (Fathy, le plus jeune frère du pacha), Suleiman Naguib (le pacha), Hassan Fayek (Fatouh, le frère cadet du pacha), Zouzou Chakib (la petite amie de Fathy), Saneya Shawky (la danseuse), Abdel Fatah El Kosary (Maître Mustafa, le boulanger), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Nabil Khairy (le cousin de Fatma), Mohamed Al Dib (Munir), Mohamed Kamel, Hussein Asar (le cuisinier), Edmond Tuema (le réceptionniste de l’hôtel), Mohamed Kamel EL Masry (le professeur Fasih)
Scénario : Mustafa Amin, Badie Khairy
Musique et chansons : Abdul Hamid Abdel Rahman, Abdel Halim Noweira, Riad El Sonbati, Zakaria Ahmed, Mohammed Al-Qasabji, Ahmed Rami, Bayram Al-Tunsi
Dernière apparition d’Oum Kalthoum à l’écran.


Drame. Fatma est infirmière chez un pacha dont l’état nécessite un traitement lourd. Fathy, le frère cadet du maître de maison, est tombé amoureux de la jeune femme. Il multiplie les tentatives pour la séduire mais Fatma reste de marbre. Fou de désir, Fathy se résout à la demander en mariage. L’infirmière accepte. Après un voyage de noces qu’ils passent à Alexandrie, ils sont obligés de s’installer dans le modeste logement des parents de Fatma. En effet, le père de Fathy n’a pas accepté ce mariage et il est furieux contre son fils. Très vite, le jeune marié se lasse de cette existence austère dans un quartier populaire. Le luxe et les plaisirs de sa vie d'antan lui manquent. Il finit par abandonner Fatma pour retourner dans sa famille. Quelques mois plus tard, l’épouse délaissée donne naissance à un enfant. Fathy refuse de le reconnaître…


Mercredi 18 janvier à 18h30

Abu Al-Layl de Houssam Al Din Mustafa (1960)
avec Samia Gamal (Doha, la danseuse), Ahmed Ramzy (Ahmed), Zizi El Badrawi (Fatma), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Layl), Adli Kasseb (le chef de la police), Mohamed Reda (le procureur), Fahmy Aman (le père de Fatma), Qadria Kamel (la mère de Fatma), Lotfi El Hakim (le maire), Zaki Ibrahim (un villageois), Badr Nofal (la voix d’Abou Layl), Nahed Samir (la femme du chef de la police et la mère d’Ahmed), Ashwaq (danseuse), Abdel Moneim Ismail (un homme du peuple)
Scénario : Adly El Mowalid, Mohamed Kamel Abdel Salam
Musique : Ali Ismaïl. La musique du générique est tirée de la BO du film Comme un Torrent (1958) de Vincente Minnelli, composée par Elmer Bernstein. On retrouve aussi Morton Gould dont on utilise un extrait de ses fameux Spirituals for Strings, Choir and Orchestra (1941) qui servit de générique à l’émission de la télévision française, Les Dossiers de l’Ecran
Production : Mahmoud El Meleigy


Abou Al Layl (Le père des Ténèbres) est un mystérieux personnage qui fait régner la terreur parmi les habitants d’un petit village. Il apparaît toujours le visage masqué et tout de noir vêtu. Armé d’un fusil et accompagné d’un berger allemand, il rançonne les paysans. On apprend qu’il agit ainsi pour se venger de la mort de son père : celui-ci a été tué par le pacha qui régnait autrefois sans partage dans la région. Désormais c’est lui le maître. Abou Al Layl a une maîtresse, Doha qui est danseuse dans le café du village. Le chef de la police locale tente de l’arrêter mais personne ne souhaite collaborer ou témoigner dans la crainte de subir des représailles. Il décide d’arrêter Doha pour savoir où se cache Abou Al Layl. Ce dernier kidnappe alors le fils de l’officier de police et le confie à un paysan en lui promettant une mort certaine s’il parle. Ce paysan a une fille, Fatma, l’institutrice de l’école du village. Elle soigne et nourrit leur « invité » avec une sollicitude à laquelle celui-ci n’est pas insensible...
Cette intrigue, inspirée du film de Salah Abou Seif, Le Monstre, sera reprise par le réalisateur en 1969 pour Le Fils de Satan. Les deux films ont le même scénariste.


Mardi 17 janvier à 22h

Le Four d'Ibrahim Afify (El Forn, 1984)

avec Adel Adham, Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim, Sherifa Mahear, Nadia Al Kilany, Nabil Al Hegrassy, Abdel Salam Mohamed, Hassan Al Dib, Samia Amin, Kassim Al Daly
Scénario : Ahmed Abdel Salam
Musique : Samir Noseir
Production : les films Al-Maqbadi


Al Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Maître Dagher. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Maître Dagher. En fait, il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire. Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils retournent dans leur village.
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi. Sa mère meurt à son tour. Mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote…


Lundi 16 janvier à 14h

Je n’ai que toi d’Henry Barakat (malish gherak, 1958)

avec Farid Al Atrache (Ahmed), Mariam Fakhr Eddine (Basimah), Amal Farid (une soeur de Basimah), Aleya Bassim (une soeur de Basimah), Rushdy Abaza (Fathy), Hassan Fayek (Fayzi Bey, le patron de Fathy et le père de Basimah), Omar El Hariri (le fiancé de l’une des soeurs de Basimah), Farouk Agrama (le fiancé de l’une des soeurs de Basimah), Mimi Chakib (la femme de Fayzi Bey), Suzi Khairy (la danseuse), Adly Kasseb (le médecin)
Histoire et dialogues : Badie' Khairy
Scénario : Henry Barakat et Youssef Issa
Un remake de la comédie musicale américaine Ô toi ma charmante (titre original : You Were Never Lovelier) réalisée par William A. Seiter 1942 avec Rita Hayworth et Fred Astaire.
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Ahmed est un chanteur qui a la passion des chevaux et des courses. C’est dans un haras qu’un jour, il retrouve son ami Fathy. Les deux camarades ne s’étaient pas vus depuis des années. Fathy travaille pour un riche chef d’entreprise et il propose à Ahmed qui est sans le sou de le rencontrer. Ce patron un peu fantasque a un souci : sa fille aînée, Basimah refuse de se marier et les jeunes sœurs de cette dernière sont furieuses car elles sont contraintes de demeurer célibataires tant que leur grande sœur le restera. Lors d’un mariage, la famille et les amis du chef d’entreprise ont l’occasion d’apprécier la sensibilité et la virtuosité du jeune chanteur. Ceci va donner une idée au père de Basimah : il va utiliser le talent poétique d’Ahmed pour amener sa fille aînée à envisager l’amour avec plus de bienveillance. Chaque jour, elle recevra une lettre enflammée d’un amoureux anonyme et c’est Ahmed qui sera chargé de l’écrire…


dimanche 15 janvier 2023

Oum Kalthoum dans le magazine Rolling Stone

أم كلثوم



Le magazine Rolling Stone a fait entrer Oum Kalthoum dans la dernière version de son classement des 200 plus grands chanteurs de tous les temps. Elle occupe la 61eme place. On peut s'en réjouir même si les critères retenus par les rédacteurs du magazine américain dans l'élaboration de leur fameux classement paraissent parfois bien abscons. On constatera néanmoins que les considérations extra-musicales ont joué un rôle non négligeable dans le choix des artistes. Alors on peut à juste titre se poser la question suivante : Oum Kalthoum ne doit-elle pas sa présence dans cette liste uniquement au "political correctness" qui imposait d'y faire figurer au moins une voix arabe ? Quant à sa place de 61ème, on en soulignera le caractère absurde en indiquant que dans ce même classement, Kurt Cobain occupe la  36ème place. A trop vouloir comparer les choux et les carottes...





lundi 2 janvier 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 2 au 15 janvier)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Dimanche 15 janvier à 18h30

Cherche Femme de Toute Urgence de Mahmoud Farid (Matlub Zawja Fawran, 1964)
avec Farid Shawqy (Helmy), Mahmoud El Meleigy (Marzouk), Layla Taher (Soad, la fiancée de Marzouk), Mohamed Reda (Sayed Abdel Latif, un riche commerçant), El Deif Ahmed (Othman, le domestique d’Helmy), Kamel Anwar (le chauffeur de taxi), Mimi Gamal (Mimi),Karima El Sherif (Karima), Mohamed Shawky (le mathoum), Fathya Abdul Ghani (Oum Aziza), Layla Hamdy (Sonia), Soheir Zaky (la danseuse Waza), Sayed Ghoneim (le barman), Kamal El Zeiny (Salah, chef d’entreprise et ancien camarade de classe d’Helmy)
Scénario : Mohamed Abu Youssef, Abdel Hay Adib, Jon Gabriel


Helmy est un jeune homme qui mène grande vie grâce à un héritage. Il ne travaille pas et dilapide tout son argent avec les femmes et aux courses. Il réside dans un luxueux duplex dont s’occupe son domestique, le fidèle Othman. Toutes ses conquêtes féminines souhaiteraient qu’il les épouse mais Helmy a toujours refusé de s’engager, chérissant par-dessus tout sa liberté. Malheureusement, la situation financière du jeune homme ne cesse de se dégrader. Othman doit chaque jour recevoir les nombreux créanciers qui font le siège de l’appartement. Helmy n’a plus le choix : il doit travailler et mettre en vente son appartement. Le duplex est aussitôt vendu à une jeune femme riche qui est fiancée à un ancien trafiquant de drogue. Helmy trouve aussi un emploi dans une société dirigée par l’un de ses anciens camarades de classe. Mais pour obtenir le poste, il doit être impérativement marié. Le directeur lui laisse 48 heures pour trouver une épouse. Helmy commence par se tourner vers ses anciennes maîtresses mais toutes refusent une union avec celui qui est désormais sans le sou…


Samedi 14 janvier à 18h30

L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (al-Zaawgah raqam talata'ch, 1962)
avec Rushdy Abaza (Mourad), Shadia (Aïda), Abdel Moneim Ibrahim (Ibrahim, l’ami de Mourad), Shwikar (Karima, l’ancienne fiancée de Mourad), Hassan Fayek (le père d’Aïda), Shihab Nassim (Kamal), Zeinat Olwi (Nani), Wedad Hamdy, Zeinab Sedky (la mère de Mourad), Mahmoud Lotfi (Abdel Ghafour), Helen (Sonia), Ahmed Amer (le directeur de l’hôtel)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Ali El-Zorkani
Inspiré des Contes des Mille et Une Nuits (la relation entre les deux personnages principaux est calquée sur celle unissant le sultan Shahryar et Shéhérazade)
Musique : Fouad El Zahry
Production : Gamal El Leithy Films
appréciation : 3/5


Comédie. Mourad est un homme d’affaires qui dirige une usine de textile. C’est aussi un véritable Dom Juan. A Alexandrie, il rencontre Aïda, fille d’un ancien ministre. Il entreprend de la séduire mais celle-ci résiste à ses assauts répétés. Il décide alors de s’attirer les bonnes grâces du père : il l’aide à régler de petites dettes, l’invite au restaurant et lui demande la main de sa fille. Mourad a bien l’intention de divorcer aussitôt qu’il aura obtenu les faveurs de la belle. Aïda ne pouvant lutter contre la coalition formée par son père et son amoureux, finit par accepter le mariage. A peine mariée, elle a la visite de Karima, une ancienne épouse de Mourad qui lui apprend qu’elle est la treizième jeune femme à convoler avec celui-ci.


Vendredi 13 janvier à 18h30

L’Ogre de Samir Seif (Al Ghoul, 1983)

avec Adel Imam (Adel), Nelly (Moushira, la fille non reconnue de Fahmy), Farid Shawki (Fahmy Al Kashef), Salah El Saadani (le procureur général), Hatem Zu El-fakar (Nash’at Al Kashef), Sherifa Zayton (Fadia), Osama Abbas (Youssef Nahran), Abdel Salam Mohamed (Morsi), Nadia Ezzat (la femme de Morsi), Badr Nofal (le médecin), Samir Wahid, Nawal Fahmy (Hayat, l’épouse de Fahmy), Mahmoud El Zohairy (le rédacteur en chef), Said Tarabik (le barman), Fouad Khalil (un journaliste), Youssef Fawzy (le patron du bar)
Scénario : Wahid Hamid
Musique : Hany Shenouda, Hany Kota


Adel est un journaliste. Depuis son divorce, il vit seul et il passe ses soirées dans les bars. C’est dans l’un d’eux, le Canaria, qu’il fait la connaissance de Nash’at Al Kashef, le fils d’un puissant homme d’affaires. Dans le bar se trouvent aussi Fadia, une danseuse et Morsi, son musicien. Ils ne savent où passer la nuit et Nash’at propose de les héberger. Le trio quitte le bar pour se rendre dans l’appartement du fils de l’homme d’affaires. Mais les événements ne vont pas se dérouler comme prévu. Nash’at tente d’agresser Fadia. Morsi intervient pour libérer la danseuse. Les deux artistes parviennent à quitter l’appartement. Une fois dans la rue, ils se croient hors de danger mais Nash’at les a suivis. L’homme monte dans sa voiture et se lance à la poursuite des deux fugitifs. Aveuglé par la rage, Nash’at renverse Morsi et Fadia puis disparaît dans la nuit. Le premier meurt sur le coup et la seconde est conduite à l’hôpital. Adel s’est rendu sur le lieu de l’accident et il devine que Nash’at a forcément une responsabilité dans ce drame. Il prévient la police mais le père du meurtrier intervient pour empêcher les poursuites contre son fils. Le journaliste s’obstine : il parvient à joindre Fadia et il la convainc de témoigner devant les policiers. Nash’at est arrêté…
 

Jeudi 12 janvier à 14h

Gawaher de Mohamed Abdel Gawwad (1949)
avec Hagar Hamdy (Gawaher, la fille d’Abdul Ghani), Mohamed Kamel El Masry (Abdul Ghani), Mahmoud El Meleigy (Docteur Fouad), Mary Moneib (la tante de Gawaher), Hassan Fayek (Zaqat, un voleur), Ismaël Yassin (Zahul, un voleur), Sana Samih (Sana, l’amie de Gawaher), Mohamed El Dib (Salah), Reyad El Kasabgy (le gangster), Ahmed Amer (le voisin), Ali Reda (Hamdy Bey), Kitty (la danseuse), Abdel Moneim Ismaïl (le policier)
D’après un récit du romancier et nouvelliste Moustapha Lutfi al-Manfaluti (1876-1924)
Scénario : Mohamed Abdel Gawad
Dialogues : Ahmed Shokry
Musique : Doria Galal, Abdel Halim Ali, Mohamed Zaki Nasr


Comédie. Abdul Ghani est un homme fortuné mais excessivement avare. Il impose à sa fille Gawaher une existence austère. Un jour, elle se rend à une fête organisée par son amie Sanah à l’occasion de son anniversaire et rentre chez elle totalement ivre. Son père est tellement choqué de la voir dans cet état qu’il perd connaissance. Toute sa famille est persuadée qu’il est mort. On l’enterre mais il recouvre ses esprits dans la tombe. Il se redresse et voit face à lui deux voleurs. Il est persuadé que ce sont des anges venus le punir de son avarice. Pour s’assurer de leur clémence, Abdul Ghani leur offre sa fortune en échange de la résurrection. Les deux voleurs se gardent bien de détromper le vieillard et acceptent le marché. Celui-ci a une faveur à leur demander avant de retourner sur terre : il souhaiterait avoir un aperçu du paradis. Les deux voleurs le conduisent alors dans un cabaret…


Mercredi 11 janvier à 18h30

Raya et Sakina de Salah Abou Seif (Raya wa Sakina - 1953)
avec Negma Ibrahim (Raya), Zouzou Hamdy El-Hakim (Sakina), Farid Shawki (le borgne de la bande de Raya et Sakina), Anwar Wagdi (Ahmed Yousri, l'officier de police qui mène l'enquête), Chukry Sarhan (Amin, l'homme qui attire les victimes), Samira Ahmed (Soad), Berlanty Abdel Hamid (fiancée d'Amin et amie de Soad), Saïd Khalil (le mari de Sakina), Reyad El Kasabgy (le mari de Raya), Abdel Hamid Zaki (le père de Dalal), Malika El Gamal (la mère de Bassima, une victime du gang), Zeinat Olwi (la danseuse), Suleiman El Gindy (le petit frère de Soad), Shafik Nour El Din (le coiffeur)
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abou Seif
D’après une histoire de Lotfi Othman
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Ahmed Sedky et Hussein Guenid
Production : Ramses Naguib
appréciation : 4/5


Alexandrie a peur. Depuis quelque temps des femmes disparaissent dans des conditions mystérieuses. On compte pour l'instant 26 victimes mais nul doute que la liste ne va pas tarder à s'allonger. Ahmed Yousri, le chef du service des affaires criminelles, dirige l'enquête. Pour entrer en contact avec les kidnappeurs, il se déguise en marin et fréquente les cafés et les cabarets des quartiers populaires. Il va très vite obtenir de précieuses informations. L'un des premiers suspects est Amin, un séduisant jeune homme, employé de bureau dans un abattoir...
Ce film évoque un fait divers qui défraya la chronique en Egypte au début des années 20.


Mardi 10 janvier à 16h

Pour Mon Amour de Kamal El Sheikh (Min ajl hobi, 1959)

avec Farid Al Atrache (Wahid Hamdy), Magda (Wafaa), Laila Fawzy (Elham), Mahmoud El Meleigy (le gynécologue Saber Fahmy), Qadria Kamel (la nourrice), Mohamed Reda (un gynécologue), Ikram Ezzo (le fils adoptif de Magda)
Scénario : Salah Ezz El Din et Mohamed Othman
Musique : André Ryder
Production : les Films Farid Al Atrache


Wafaa est mariée à Wahid, un chanteur célèbre qui l’adore. Elle serait la plus heureuse des femmes si elle avait pu avoir un enfant. Malheureusement, elle n’est jamais tombée enceinte. Depuis quatre ans, elle est suivie par leur ami, le gynécologue Saber Fahmy, mais il semblerait que sa stérilité soit définitive. Pour combler le manque qu’elle ressent cruellement, elle a adopté un petit garçon. Wahid est conscient du mal être de sa femme et il s’en sent en partie responsable : sa carrière artistique ne lui permet pas de rester auprès d’elle autant qu’il le voudrait. Pour elle, il décide de prendre quelques jours de congé pour séjourner à Marsa Matruh, l’une des plus belles stations balnéaires d’Egypte. Ils sont accompagnés du docteur Saber Fahmy et d’Elham, leur ancienne voisine devenue une amie très proche. Le séjour est idyllique, le petit groupe s’entend à merveille et on passe de longues heures sur la plage. Un jour Wafaa fait la connaissance d’un petit garçon qui travaille à l’hôtel. Elle lui demande de la conduire au fameux « bain de Cléopâtre », un bassin naturel au milieu des rochers. Lors de la visite, une vague très puissante s’engouffre dans le bassin et entraîne le jeune garçon qui se noie. Wafaa échappe de peu à la noyade mais elle demeure profondément marquée par l’accident. Traumatisée, elle perd l’usage de ses jambes…


Lundi 9 janvier à 22h

La Lumière de la Nuit de Raymond Nassour (Nour El Liel, 1959)
avec Mariam Fakhr Eddine (Layla), Ahmed Mazhar (Adel), Salah Zulficar (Sami), Ragaa El Geddawy (Samia), Ehsan Sherif (la mère de Samia), Kamal Hussein (Talaat Suleiman), Hussein Qandil (Mansour), Helmy Halim (Achour), Fatima Omara (l’infirmière), Abdel Azim Kamal (docteur Hussein), Abdel Rahim El Zarakany (le docteur)
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Raymond Nassour
Production : Raymond Nassour


Mélodrame. Adel, un pilote d’avion, fréquente régulièrement une bibliothèque. Il est très attiré par Layla, l’une des employées de l’établissement. Cette jeune femme est aussi secrètement amoureuse du pilote mais ni l’un ni l’autre n’ose se déclarer. En revanche, Samia, la cousine d’Adel a compris ce qui unissait les deux jeunes gens. Souhaitant devenir la femme de ce parent plein d’avenir, elle fait tout pour les séparer. Elle parvient à convaincre son cousin que l’élue de son cœur aime un autre homme. Peu après, Adel part à la guerre où il est gravement blessé. Il a perdu la vue. Samia rompt aussitôt toute relation avec lui : il est inconcevable qu’elle puisse épouser un infirme. Layla de son côté décide de quitter son métier de bibliothécaire pour devenir infirmière. Elle pourra ainsi s’occuper de celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer…


Dimanche 8 janvier à 18h30

Le Fils de Satan d’Houssam Al-Din Mustafa (Ibn Al-Chaytan, 1969)

avec Farid Shawki (Morsi), Mahmoud El-Meleigy (Maître Atriss), Tawfik El Deken (le fou), Nagla Fathy (Saidia), Ibrahim Khan (Ibrahim, l’étudiant), Naemet Mokhtar (la danseuse), Ahmed Abu Abya (le cafetier), Kamal El Zeiny (le procureur), Ahmed Morsi (le caporal Amin), Hussein Ismaïl (Darwich), Abbas El Daly (le vieil homme assassiné), Qadria Kamel (la mère de Saidia), Mohamed Refaat (le supérieur de Morsi)
Scénario et dialogues : Adly El Mowalid
appréciation : 2/5


Le Fils de Satan est un criminel qui terrifie tout un village. Il apparaît toujours masqué et revêtu d’une combinaison noire. Ses victimes sont les hommes qui se remarient après avoir abandonné leurs enfants et leur première femme. Il veut ainsi se venger de son propre père qui s’était remarié. Les meurtres se multiplient. L’enquête est confiée au sergent Morsi. Au départ il soupçonne le fou du village qui proclame être le Fils de Satan. Mais aucune preuve ne permet de l’inculper. Atris, un commerçant qui possède le café de la commune refuse d’y organiser des mariages de peur que le tueur en série s’en prenne à lui. Ibrahim, le frère de Morsi, vient passer des vacances au village. Il est kidnappé par le criminel. Il est libéré peu après par Saidia, une jeune fille qui, avec sa mère, réside chez le vieux fou. L’étudiant et sa sauveuse tombent amoureux l’un de l’autre mais la vie de Saidia est désormais en danger : le Fils de Satan est à ses trousses…


Samedi 7 janvier à 18h30

La Famille de Zizi de Fateen Abdel Wahab (Aelit Zizi, 1963)

avec Soad Hosny (Sana), Fouad El-Mohandes (Sabawi), Ekram Ezo (Zizi), Aqeila Rateb (la mère), Ahmed Ramzy (Sami), Layla Sheir (Layla, la fille de l’homme d’affaires), Mohamed Sultan (le réalisateur célèbre), Adly Kasseb (l’homme d’affaires), Salwa Saïd (Fawzia), Omar Afifi (Shabrawi)
Scénario : El Sayed Bedir et Lucien Lambert
Musique : Youssef Shouki
Production : Abbas Helmy


Chronique familiale. Zizi est une petite fille de cinq ans, vive et débrouillarde. Elle nous présente sa famille. Sa mère s’occupe seule du foyer et des enfants depuis la mort du père. Ce dernier lui a légué une pension qui permet de faire vivre toute la petite tribu. Sabawi est le frère aîné. Il est ingénieur et il a transformé sa chambre en atelier où il peut réaliser un tas d’expériences. Il vient d’inventer une machine qui transforme le coton en vêtement. Le deuxième fils est Sami, un étudiant en commerce qui délaisse les études pour les bagarres et les filles. Il tombe amoureux de leur voisine Layla et pour lui plaire, il s’initie au yoga. Et enfin, il y a Sana, la grande sœur qui rêve de devenir une actrice célèbre. Elle rencontre un réalisateur dont on devine très vite les mauvaises intentions…


Vendredi 6 janvier à 22h

Plus fort que l’amour d'Ezzel Dine Zulficar (Aqwa Men Al Hob, 1953)
avec Shadia (Samira)), Imad Hamdi (Magdi), Madiha Yousri (Amina), Zinat Sedki (Zinat, l’amie de Samira), Hassan El Baroudy (Awani, directeur de la galerie), Mohamed Shawky (passager du train), Mimi Gamal (Aïcha, la petite fille), Thuraya Fakhry (Zakia Al Dada), Abdel Monahem Saoudi (le notaire) Abdel Hamid Badawy (Souleiman, le portier)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mohamy
Musique : Abdel Halim Nowira


Drame. Magdi, un officier de police, a perdu son bras gauche à la suite d’un accident. Il est licencié et se retrouve sans emploi. Amina, sa femme, est médecin à l’hôpital. Désormais, c’est à elle seule d’assurer l’entretien du foyer et répondre aux besoins de leurs trois enfants. Ces derniers ne manquent de rien sur le plan matériel, en revanche ils souffrent du peu de disponibilité de leur mère, totalement accaparée par ses activités professionnelles. Pour occuper ses journées, Magdi se consacre à la peinture. Un jour, dans le train qui le ramène d’Alexandrie, il rencontre Samira. Profitant du sommeil de la jeune femme, il fait son portrait. A son réveil, il lui montre son travail. Samira est impressionnée par la qualité du dessin. Elle travaille comme secrétaire pour un directeur de galerie d’art et elle veut aider Magdi à se faire connaître. Elle organise peu après une rencontre entre le peintre encore amateur et son patron…


Jeudi 5 janvier à 14h

Avec les Souvenirs de Saad Arafa (Mahal zekrayat,1961)

avec Ahmed Mazhar (Sharif), Nadia Lutfi (Amal), Mariam Fakhr Eddine (Ilham), Salah Mansour (Madbouli), Fattoh Nashaty (le médecin), Mokhtar El Sayed (l’assistant réalisateur), Saïd Khalil (le réalisateur), Ahmed Loxer (Hamdy)
Scénario : Saad Arafa
Musique : André Ryder
Production : les films Al Shams


Drame. Sharif est un acteur célèbre. Il file le parfait amour avec Ilham, une jeune actrice qui grâce à lui est devenue une vedette. Dans sa vie, il y a une autre jeune femme : Amal. Elle est orpheline et il l’a prise sous sa protection. Après ses études, elle est revenue vivre auprès de lui. Elle l’aime secrètement mais Sharif ne lui manifeste qu’une affection paternelle. Le bonheur de Sharif et d’Ilham serait complet si cette dernière n’était pas sans cesse importunée par Madbuli, un technicien du studio dans lequel ils tournent un nouveau film. L’homme est bossu, boiteux et sans doute simple d’esprit. Une nuit, il s’introduit dans la chambre d’Ilham et tente de la violer. Heureusement, Sharif, alerté par les cris, fait irruption dans la pièce et chasse l’agresseur.


Mercredi 4 janvier à 14h

Kidnappeurs de Houssam Al Din Mustafa (Al-khatafin, 1972)

avec Farid Shawqi (Galal), Nabila Obeid (Gina, la complice d’Hussein Azam), Tawfik El Deken (Hussein Azam), Youssef Fakhr El Din (Sharif, le frère de Galal), Samir Waly Eddin (Maître Atwa), Kanaan Wasfy (Ali), Ahmed Abou Abya (Fatouh, un ouvrier), Edmond Tuema (le bijoutier)
Scénario : Mahmoud Abu Zeid


Film de gangsters. Galal est ingénieur et il a créé une petite usine d’outillage qui ne cesse de se développer. Il doit se rendre en Allemagne pour acheter de nouvelles machines. Avant de partir, il confie la direction de sa société à son frère Sharif qui s’occupe en temps normal de la comptabilité. Malheureusement, celui-ci se fait berner par une bande d’escrocs dirigée par Hussein Azam. Il avait rencontré ce dernier dans un cabaret alors qu’il prenait un verre avec Gina, une jeune femme très séduisante. Sharif ne sait pas qu’en fait son amie est une complice d’Hussein. Tous les deux ont réussi à capter sa confiance et Hussein parvient à lui vendre tout un lot de pièces de rechange pour l’atelier à un prix défiant toute concurrence. Quand Sharif reçoit les caisses, il découvre qu’elles ne contiennent que des briques…
 
 
Mardi 3 janvier à 18h30

Impasse de Salah Abou Seif (El tarik el masdud, 1958)
avec Faten Hamama (Fayza), Ahmed Mazhar (Mounir Helmy), Zouzou Madi (la mère de Fayza), Khairya Ahmed (Khadija, l’une des deux soeurs de Fayza), Fikria Kamel (Fawqia), Chukry Sarhan (Ahmed), Wedad Hamdy (une collègue de Fayza), Tawfik El Deken (le pharmacien), Ferdoos Mohamed (la mère d’Ahmed), Reyad El Qasabgy (un des notables du village), Ehsan Sherif (la directrice de l’école), Naïma Wasfi (la directrice de l’institut de formation des instituteurs), Aïda Kamel (Aïcha, une collègue de Fayza), Ali Rushdi (l’enquêteur), Nadia Habib (Samira), Mohya Marzouk (Mohamed, l’adolescent), Adli Kasseb (le père de Mohamed), Abdel Moneim Ismail (le concierge)
D'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Naguib Mahfouz
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry
Production : Naguib Ramses


Fayza est une jeune étudiante dont le père vient de mourir. Sans ressources, sa mère décide de transformer sa maison en un cercle de jeux. Dans cette entreprise, elle est aidée par ses deux grandes filles qui acceptent de jouer les « entraîneuses » en espérant un jour trouver un mari parmi leurs clients. Fayza est révoltée par une telle situation. Elle poursuit malgré tout ses études. C’est ainsi qu’elle fait la connaissance de Munir, un écrivain qu’elle admire beaucoup. A sa grande surprise, elle découvre qu’il fréquente le cercle de jeux de sa mère. Munir n’est pas insensible au charme de Fayza. Il l’invite chez lui à plusieurs reprises mais, malgré le trouble qu’elle ressent, elle repousse ses avances. Peu après, elle apprend qu’il a fait un très beau cadeau à l’une de ses sœurs. Elle finit par se convaincre que Munir n’est qu’un séducteur qui veut abuser de sa naïveté. Entretemps, elle a terminé sa formation et elle quitte Le Caire pour prendre un poste d’institutrice dans une petite école rurale. Elle sympathise immédiatement avec ses nouvelles collègues. Pour Fayza, c’est une nouvelle vie qui commence, loin des mœurs corrompues de la grande ville…


Lundi 2 janvier à 22h

Ne le Dites à Personne d'Henri Barakat (Ma Takulshi la hada, 1952)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Samia Gamal (Walaa), Nour Al Hoda (Noussa), Stephan Rosty (Ghazal Bashraf, l’oncle de Noussa), Abdel Salam Al Nabolsi (le professeur de danse), Aziz Othman (Amin Bashraf, le père de Noussa), Omar El Hariri (Nabil, l’amoureux de Noussa), Aïda Kamal (Aïda), Lotfy El Hakim (le producteur), Talaat Alam (le directeur du théâtre), Abdel Moneim Basiony (le présentateur du théâtre), Ali Kamal (Lulu, l’avocat), Alya Fawzy (Fatima, la bonne), Abdel Badih El Arabi (le directeur de l’hôtel), Mahmoud Azmy, Ibrahim Fawzy, Abbas Rahmy
Scénario et dialogues : Henry Barakat et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Abdel Aziz Salam, Mahmoud Fahmy Ibrahim, Ismaïl Abdel Mahin
Production : les Films Farid Al Atrache
Appréciation : 3/5


Comédie musicale. Wahid, un chanteur réputé, est tombé amoureux de Walaa, une célèbre danseuse. Celle-ci doit s'absenter deux mois pour se produire à Paris et ils ont décidé de se marier à son retour. Mais c’est sans compter la ténacité d’une jeune admiratrice qui est prête à tout pour devenir la femme de Wahid. Cette jeune personne s’appelle Noussa Amin Bashraf. C’est une jeune étudiante en musique et en chant et elle est aussi la fille de l’ancien professeur de Wahid, défenseur sans concession de la tradition musicale. Noussa n’a de cesse de poursuivre son chanteur bien-aimé, tant est si bien que des photos compromettantes finissent par paraître dans la presse. Wahid est bel et bien pris : il doit épouser Noussa. A la plus grande satisfaction de l’oncle de la jeune fille qui nourrit une passion dévorante pour Walaa. C’est alors qu’est annoncé le retour de la danseuse…



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