mercredi 16 janvier 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 31 janvier)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Jeudi 31 janvier à 16h

Mes Jours Heureux d’ Ahmed Diaa Eddine (Ayami Al Saida, 1958)
avec Fayrouz, Hassan Fayek, Abd El Fatah El Kosary, Farouk Agrama, Gawaher, Mohamed El Dib, Mimi Chakib, Abdel Moneim Ibrahim, Karima
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Baligh Hamdy et Ahmed Fouad Hassan (leader du groupe Al Massiah)


Saad Abou Saad est un musicien qui a bien du mal à joindre les deux bouts. Comble de malchance : il est renvoyé du cabaret où il accompagnait une danseuse. Il finit par trouver un nouvel emploi chez Maher Taher, un millionnaire. Il doit donner des cours de chant et de piano à Azzaz, sa fille unique. Cette dernière ne tarde pas à tomber amoureuse de son nouveau professeur. Mais c’est sans compter la belle-mère de la jeune fille qui souhaiterait faire passer Saad Abou Saad pour son amant afin de susciter la jalousie de son millionnaire de mari…


Mercredi 30 janvier à 18h30

Les Rivages de l'Amour d'Henry Barakat ( Shatie El Hub, 1961)
avec Farid Al Atrache, Samira Ahmed, Kariman, Sherifa Mahear, Taheya Carioca, Fakher Fakher, Ahmed Loxer, Nahed Samir, Salah Nazmi, Katkota
Scénario : Henry Barakat, Abdel Aziz Salam, Youssef Issa
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Layla a grandi seule avec son père, le docteur Ibrahim . Celui-ci a toujours prétendu que sa mère était morte alors qu’elle était bébé. Layla est devenue une ravissante jeune fille. Un jour, elle fait la connaissance de Mamdouh, un célèbre chanteur. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Mamdouh fait sa demande en mariage auprès du père de Layla mais celui-ci manifeste une certaine réticence. La jeune fille finit par apprendre que sa mère n’et pas morte mais qu’elle est danseuse dans un cabaret. Son père tente de convaincre son ancienne épouse de renoncer à son activité pour ne pas mettre en péril le projet de mariage de leur fille mais le propriétaire du cabaret s’y oppose. Pendant ce temps-là, Mamdouh est déçu par la soudaine froideur de sa bien-aimée. Pour se consoler, il s’est rapproché de sa cousine Soheir…


Mardi 29 janvier à 18h30

Mon Coeur me Guide d'Anwar Wagdi (Kalbi Dalili, 1947)
avec Laïla Mourad, Anwar Wagdi, Stephan Rosti, Zouzou Chakib, Bashara Wakim, Hassan Fayek, Farid Shawki, Saïd Abou Bakr, Abdel Aziz Al Ahmed, Abdel Hamid Zaki, Mohamed Kamel, Menassa Fahmy, Ismaïl Yassin, Reyad El Kasabgy, Mahmoud Shoukoko
Scénario : Aboul Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Al Qasabji et Mohamed Fawzi


Comédie musicale. La police est avertie qu’une fille doit arriver par le train au Caire avec une valise remplie de drogue. Les enquêteurs ont la description précise de la criminelle. A la gare, ils font le guet. Des hommes appartenant à un gang sont aussi présents pour récupérer la fille et son précieux bagage. Quand le train arrive à destination, la complice des gangsters remarque tous ces policiers sur le quai. Elle parvient à disparaître dans la foule. Laïla, une jeune étudiante, descend du train. Elle correspond au signalement donné aux enquêteurs. Ils l’arrêtent. ..


Lundi 28 janvier à 16h

Un Tour de Danse d’Ibrahim Helmi (10 Balady, 1952)
avec Houda Shams El Din, Mohamed Amin, Ismail Yassin, Abd El Fatah El Kosary, Zinat Sedki, Mimi Aziz, Abdel Mona'em Saoudi, Sayed Abdallah Hafez, Mohsen Hassanein, Abdel Hamid Badawy
Scénario : Gamal Hamdy
Musique : Mohamed Amin et Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Abdel Fattah est un homme riche qui dirige un cabaret. Il est très amoureux de l’une de ses danseuses mais son physique ingrat ne lui laisse aucun espoir. Mohamed et Ismaïl sont deux garçons sans le sou qui cherchent du travail. Un soir, ils prennent un verre dans le cabaret d’Abdel Fattah. Ils obtiennent des informations sur la situation sentimentale du directeur grâce à un serveur plutôt bavard. Cela leur donne une idée. Le lendemain, ils se présentent à Abdel Fattah comme les représentants d’une compagnie d’assurance un peu particulière : elle est spécialisée dans l’amour et garantit à ses clients le succès dans leurs projets matrimoniaux. Abdel Fattah accepte de souscrire un contrat. Mais à une condition : que les deux jeunes gens restent avec lui pour vérifier la véracité de leurs affirmations. Les choses ne se passent pas comme prévu. Mohamed tombe amoureux de la danseuse et Ismaël de sa tante qui était courtisée par un vieil ami du directeur.


Dimanche 27 janvier à 16h

Mon Amour Brun d'Hassan El Seify (Habibi Al Asmar, 1958)
avec Samia Gamal, Taheya Carioca , Youssef Wahby, Chukry Sarhan, Mahmoud El-Meliguy, Stephan Rosti, Thuraya Fakhry, Mohamed Tawfiq, Shafik Nour El Din, Abdel Aziz Kamel, Riri
Scénario : Mahmoud Ismaïl
Musique : Attiah Sharara
appréciation : 3/5


Samara est une jeune femme d’origine modeste fiancée à Ahmed, un mécanicien. Elle adore la danse et elle sympathise avec Zakia, une voisine qui justement est danseuse. Cette dernière invite Samara à se rendre dans le théâtre où elle se produit. La jeune femme parvient à échapper à la vigilance de ses parents et rejoint sa nouvelle amie sur son lieu de travail. Là, elle rencontre un homme fortuné qui n’est pas insensible à son charme. Après avoir hésité, elle accepte finalement de l’épouser. Elle pense que c’est la seule manière d’échapper à la pauvreté. Son mari la couvre de cadeaux luxueux, elle est enfin heureuse. Mais quand Ahmed apprend son mariage, il veut se venger. Zakia intervient et afin de l’apaiser lui présente un homme d’affaires qui l’engage pour une opération douteuse. Ahmed change de nom et s’envole pour le Liban.


Samedi 26 janvier à 18h30

La balle est encore dans ma poche d’Houssam Al Din Mustafa (Alrosasa la tzal fi gaibi, 1974)

avec Nagwa Ibrahim (Fatimah), Mahmoud Yassin (Mohamed), Hussein Fahmy (Marwan), Youssef Shaaban (Abbas), Said Saleh (Khalil), Abdel Moneim Ibrahim (Azouz), Salaa El Sadani, Ahmed El Gezeiry (oncle de Mohamed et père de Fatimah), Ehsan Sherif (la mère de Mohamed), Mourad Suleiman, Hayat Kandel, Mohamed Abou Hashish, Hanem Mohamed
Scénario d'Ihsan Abdul Quddus
Musique : Omar Khorsheid


Film de guerre. Mohamed est un jeune étudiant qui vit dans un village au bord du Nil. Il est indigné par la corruption qui règne dans sa commune. Le principal responsable : Abbas, un notable tout-puissant qui vend au marché noir semences et engrais. La situation devient intenable pour Mohamed du fait que son oncle est l’un des complices d’Abbas et que cet oncle est aussi le père de la femme qu’il aime, Fatimah. En juin 1967, éclate la guerre des six jours. Mohamed part combattre les forces israëliennes. Le conflit se termine par une défaite humiliante pour l’Egypte. Après un séjour dans un hôpital militaire, Mohamed retourne dans son village. Il est accueilli par le mépris des uns et les moqueries des autres…


Vendredi 25 janvier à 18h30

Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri, Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Nabil El Zakzouky, Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed
Musique : Mohamed Abdel Wahab


Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission et se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. A peine arrivé, Houssam découvre que Norah est courtisée par Hamada, un pensionnaire de l’hôtel…


Jeudi 24 janvier à 16h

Tue-moi, s’il te plait d'Hassan El Seifi (Iktilny minfadlak, 1965)
avec Fouad El-Mohandes, Shweikar, Abdel Moneim Madbouly, Abu Bakr Ezzat, Abdelsalam Mohamed, Hassan Hamed, Sayed Al Arabi
Scénario : Ahmed Mula
D’après une histoire d’Hassan Hamed
Musique : Fathy Qora et Izzat Al Jahili


Comédie. Mahmoud a appris qu’il n’avait plus que quelques semaines à vivre. Il rompt avec sa fiancée et décide de se suicider chez lui. Alors qu’il s’apprête à mettre à exécution son funeste projet, il est interrompu par un cambrioleur. Mahmoud a une idée : il paie son visiteur pour que celui-ci le tue à une date et dans un lieu que lui seul aura choisi. Ainsi, notre héros passera de vie à trépas sans s’en apercevoir. Peu après, Mahmoud est informé que le diagnostic était faux et qu’il est en excellente santé. Malheureusement, il ne sait pas comment joindre son cambrioleur pour lui signifier l’annulation du contrat.


Mercredi 23 janvier à 16h

Madame Fayrouz d’Abbas Kamel (Firouz Hanem, 1951)
avec Taheya Carioca, Hassan Fayek, Fayrouz, Stephan Rosti, Ferdoos Mohamed, Adel Abbas, Abdel Moneim Ismail, Abdel Fatah El Kosary, Mohamed El Bakkar, Mahmoud Reda, Lola Abdou, Abdel Hamid Zaki, Hassan Attalah
Scénario : Abbas Kamel
Musique : Fathy Qoura, Mohamed El Bakkar, Ali Farraj


Comédie musicale. Fayrouz a neuf ans, elle est orpheline et elle a hérité de la fortune de son père. Adel Bey est son tuteur et c’est lui qui s’occupe de ses affaires. En fait, cet homme est un escroc qui avec l’aide de son secrétaire falsifie les comptes afin de capter l’héritage de sa pupille. Il a besoin de beaucoup d’argent notamment pour satisfaire une maîtresse très exigeante. Mais malgré son jeune âge, Fayrouz ne va pas se laisser faire et quand Adel Bey, pour dissimuler ses propres turpitudes, accuse de vol un petit garçon pauvre avec qui elle avait sympathisé, la fillette va elle-même au commissariat pour obtenir la libération de son ami….


Mardi 22 janvier à 22h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
avec Farid Shawki, Kouka, Said Abou Bakr, Abdel Alim Khattab, Samar Ateia, Ferdoos Mohamed, Hassan Hamed, Wedad Hamdy, Fakher Fakher, Nour El Demerdash, Layla Fahmy, Abdel Khalek Saleh
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens… 


Lundi 21 janvier à 18h30

Un Bienfaiteur d’Helmy Rafla (Fa'el Kheir , 1953)
avec Mohamed Fawzy, Sabah, Ismail Yassin, Zomoroda, Abdel Ghany Kamar, Menassa Fahmy, Zaki Ibrahim , Abdel Aziz Al Ahmed, Ferdoos Mohamed, Zeinat Elwy, Abdel Moneim Basiony, Abdel Meguid Choukry, Anwar Zaky , Abdel Ghani El Nagdi , Mohsen Hassanein, Shaladimo, Aziza Badr, Kawthar Shafik, Rashad Hamed , Abdel Hamid Badawy, Fawzya Ibrahim
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mohamed Fawzy, Abdel Aziz Salam, Fathy Qoura, Saleh Gawdat, Mustafa Abdel Rahman


Comédie musicale. Khaïry vit avec ses parents dans un quartier populaire de la ville. Il est réparateur de vélos et il travaille dans un petit atelier avec un ouvrier du nom d’Hamido. Toutes les maisons du secteur appartiennent à une riche jeune femme, Elham Anim, qui a confié la gestion de ses affaires à un homme impitoyable. Khaïry, lui, a le cœur sur la main et il n’hésite pas à venir en aide aux gens du quartier tant et si bien qu’il lui arrive d’avoir les plus grandes difficultés à payer son loyer. Un soir, il trouve sur la route un bébé abandonné. Dans ses langes, il y a une lettre écrite par la mère de l’enfant : elle annonce qu’elle s’est suicidée. Son mari est mort et son père a refusé de la reprendre, elle et son enfant, car elle s’était mariée sans son consentement. Khaïry décide de se rendre chez le grand-père avec le bébé. Le jeune homme est impressionné par le luxe de la demeure. Il fait la connaissance de Soheir, la sœur de la suicidée avec qui il sympathise immédiatement. Puis arrive le maître des lieux. Celui-ci reste intraitable et il le chasse, lui et l’enfant, tandis que Soheir est terrassée par le chagrin. Khaïry et ses parents décident donc de s’occuper du nourrisson. Peu après, Soheir frappe à la porte de leur appartement. Elle veut contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant contre la volonté de son père. Elle est accueillie à bras ouverts mais on refuse son argent. Un peu plus tard, Khaïry chante dans un mariage. Depuis la rue, Elham Anim, l’héritière fortunée qui possède toutes les maisons du quartier, entend la voix de notre héros. Elle est immédiatement sous le charme. Elle parvient à entrer en contact avec le jeune homme qui, grâce à son soutien, va connaître la gloire et la fortune. Bien évidemment, Khaïry n’a pas pour autant oublié Soheir…


Dimanche 20 janvier à 22h

Yasmine d’Anwar Wagdi (1950)
avec Anwar Wagdi, Madiha Yousri, Zaki Rostom, Abdelhalim Nasr, Feyrouz, Reyad El Kasabgy, Zinat Sedki, Zaki Ibrahim, Mohamed Kamel, Violette Sidaoui, Philip Kemal, Tousoun Motamad, El Thoukhy Tawfiq, Shafiq Nour El Din, Gina, Ali Abdel Al, Mimi Aziz
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed El Bakkar, Mounir Mourad, Mahmoud El Sherif


Comédie musicale. Yasmine a été abandonnée à la naissance. Elle est recueillie par une bande de pickpockets qui l’élèvent et l’initient à leur « art ». Avec ses compagnons, Yasmine chante et danse dans des cabarets. Et tandis que les clients sont tout attendris par cette petite fille si talentueuse, elle en profite pour s’approcher d’eux et leur subtiliser argent et objets de valeur. Un jour, elle rencontre Wahid, un trompettiste au chômage. Il lui propose de créer un numéro à deux et lui demande surtout de ne plus voler. Yasmine accepte mais cette vie « honnête » finit par l’ennuyer et elle retourne chez ses amis pickpockets. Entre temps, Wahid découvre que Yasmine est la fille d’un homme très riche…


Samedi 19 janvier à 22h

Illusions d’Amour de Salah Abou Seif (El Wesada Elkhalya, 1957)
avec Abdel Halim Hafez, Zahrat Al Oula, Ahmed Ramzy, Omar El Hariri, Abdel Moneim Ibrahim, Abdel Wares Asr, Kawthar Shafik
D’après une histoire d’Ishan Abdul Quddus
Scénario et dialogues d’El Sayed Bedeir
Musique : Kamal El Tawil, Mamoun Al Shinnawi, Mounir Mour ad, Mohamed Al Mogi, Ismaël El Habrouk


Drame chanté. Alors qu’il arpente les rues du Caire avec ses deux meilleurs amis, Salah fait la connaissance de Samiha. Entre eux, c’est immédiatement le grand amour. Mais leur bonheur est de courte durée car Samiha doit épouser un médecin. L’étudiant pauvre ne peut rivaliser. Il essaie d’oublier celle qu’il aime en passant ses nuits à boire dans les cabarets. Il rencontre une jeune femme qui est éperdument amoureuse de lui mais cela ne suffit pas à lui redonner le goût de vivre. Une nuit, alors qu’il a bu plus que de raison, il a un malaise. Il est hospitalisé. Le médecin qui le soigne est le mari de Samiha…


Vendredi 18 janvier à 22h

Echange de Bons Procédés d’Ali Badrakhan (Shelny we Ashilak, 1977)
avec Mohamed Awad, Mohamed Reda, Nisreen, Abu Bakr Ezzat, Khayria Ahmed, Nabila El Sayed, Malak El Gamal, Hassan Mostafa, Abdallah Farghaly, Ibrahim Saafan, Mohamed Shawky, Mahmoud El Gendy, Mohamed Ahmed El Masry
Scénario et dialogues : Salah Gahin
Musique : Shaban Abu Saad


Comédie. Alaa a vécu toute sa jeunesse dans une forêt africaine. Alors que son père est au seuil de la mort, le gouverneur du pays convainc Alaa qu’il doit retourner en Egypte. Mais son installation dans son pays d’origine lui réserve bien des surprises et le pauvre garçon doit affronter les problèmes les plus divers. Heureusement, une jeune fille consent à lui venir en aide : elle va lui apprendre à lire et à écrire la langue arabe. Entre les deux personnages, les sentiments évoluent très vite…


Jeudi 17 janvier à 16h

Je suis libre de Salah Abou Seif (Ana Hurra, 1959)
avec Lobna Abdel Aziz, Zouzou Nabil, Hussein Riad, Hassan Youssef, Shukry Sarhan, Kamal Yassin, Layla Karim, Gamil Ezz Eddin, Gamalat Zayed, Ali Reda, Victoria Hobeika, Fifi Sayed, Aziza Badr, Kamal Al Zeiny, Abel Moneim Basiony
Scénario de Naguib Mahfouz d'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Amina vit chez sa tante et son oncle. Ceux-ci mènent une existence austère régie selon une morale très stricte. Amina ne supporte pas cette vie et finit par se révolter. Un ingénieur la demande en mariage. Son oncle et sa tante sont ravis : c’est une occasion rêvée de se débarrasser de cette nièce bien insolente. Amina refuse l’union proposée et retourne chez ses parents…


Mercredi 16 janvier à 22h

Quatre filles et un officier d'Anwar Wagdi (Arba banat wa dabit, 1954)
avec Negma Ibrahim, Naïma Akef, Anwar Wagdi, Zinat Sedki, Wedad Hamdy, Abdel Wares Asr, Amina Risk, Ragaa Youssef, Awatef Youssef, Lebleba, Fouad Fahim, Ahmed Darwich, Shafik Nour El Din, Zizi El Badraoui, Samïa Mohamed
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Anwar Wagdi 
Musique : Mounir Mourad, Ahmed Sabra, André Ryder, Fathy Qoura


Comédie musicale. Naima est une jeune orpheline qui a été placée en maison de correction. Elle est tombée amoureuse de l’officier chargé de la discipline et de la sécurité au sein de l’établissement. Un soir au dortoir, Naima montre à ses trois meilleures camarades la photo de l’élu de son cœur. Pour échapper à la surveillance de la gardienne, elles se sont réfugiées sous un lit et l’une des filles tient une bougie allumée. Soudain, la literie s’embrase. En quelques secondes, les flammes se propagent à l’ensemble des lits du dortoir. C’est l’incendie…


Les réalisateurs : Ahmed El Tokhy (1903- ?)

أحمد الطوخي

C’est en Europe qu’il a appris son métier de cinéaste. Il a réalisé cinq films, tous à caractère religieux. Sa première réalisation s’intitule « Victoire de l’Islam » (1952). Je n’ai pas trouvé la date de sa mort mais le site « El cinema » nous apprend que sa carrière prend fin en 1960.


Un seul film d'Ahmed El Tokhy a été mentionné dans ce blog :

La Mecque  (bayt allah al haram, 1957)
avec Omar El Hariri, Berlanty Abdel Hamid, Abbas Farès, Hussein Riad, Fouad El Tokhy, Elham Zaki, Kamal Abbas, Sayed El Arabi, Zizi Al Badraoui, Khaled El Agabany, Hosna Soliman, Naïma Wasafi, Hassan Al Adib
Scénario : Fouad El Tokhy et Ahmed El Tokhy
Musique : Aïcha Hassan


Légende. Abraha est un général qui a conquis l’Arabie du sud et qui s’est autoproclamé roi. Il vit fastueusement entouré de toute une cour. L’année même de la naissance de Mohamed, Abraha projette d’entrer dans la Mecque et de détruire la Kaaba avec des éléphants (Cet épisode est relaté dans le Coran.). Face à lui, il n’y a que le vieil Abd Al Muttalib, le grand-père du prophète, et ses hommes. Mais Zahra, sa propre fille, va s’opposer à son dessein diabolique.

dimanche 13 janvier 2019

Les réalisateurs : Kamel El Telmissani (1915-1972)

كامل التلمساني

Passionné par tous les arts, esthète et érudit, Kamel El Telmissany s’intéresse tout d’abord à la photographie et surtout à la peinture. Dès les années trente, il organise des expositions consacrées aux tendances les plus modernes de l’art et il y présente ses propres œuvres. A la veille de la seconde guerre mondiale, il fonde avec le poète Georges Henein (1914-1973), le groupe surréaliste égyptien « Art et Liberté ». Il est l’un des signataires du manifeste « Vive l’Art dégénéré ! », rédigé en arabe et en français et distribué dans les rues du Caire en décembre 1938. A cette époque, Kamel El Telmissany est un militant trotskiste, antifasciste et son œuvre picturale dénonce la misère dans laquelle est maintenue l’écrasante majorité du peuple égyptien. Il constate très vite que ses toiles n’ont aucun écho auprès des classes laborieuses alors qu’elles ont un très grand succès auprès de tous ces nantis qu’il méprise. Il renonce à la peinture et se tourne vers le cinéma qui lui semble un art authentiquement populaire. 
En 1943, il rejoint les studios Misr. Il est à la fois assistant, monteur, producteur. 
En 1945, il réalise Le Marché Noir, un film considéré aujourd’hui comme un classique. Malheureusement, ce film n’aura aucun succès à sa sortie et par la suite, Kamel El Telmissany sera contraint de tourner des œuvres beaucoup plus commerciales mais dénouées d'intérêt.
En 1961, il doit s'exiler et s’installe au Liban où il écrit pour la radio et la télévision. Il collabore notamment avec les frères Rahbani et leur protégée, la grande chanteuse Fayrouz. 
Il a écrit deux livres sur le cinéma. 


Trois films de Kamel El Telmissani ont été mentionnées dans ce blog :


Le Marché Noir (Al-Souq Al-Sawdaa, 1945)
avec Imad Hamdi (Hamed), Aqila Ratib (Nagiah), Zaki Rostom (Abu Mahmoud, le père de Nagiah), Thuraya Fakhry (la mère de Nagiah), Mohamed Kamal Al Masry (Hashem, le coiffeur), Thuraya Helmy (Naïma), Ferdoos Hassan (la seconde épouse d’Abu Mahmoud), El Sayed Bedeir (le boulanger), Abd El Fattah El Kossary (l’épicier), Abdel Hamid Zaki (le boucher), Hassan Kamel (le tailleur), Aziza Mohamed (la femme du coiffeur), Abdel Moneim Ismaïl, Abdel Meguid Choukry (le vendeur de cigarettes), Salha Kasin, Nagma Hussein
Scénario : Kamel El Telmissany
Musique : Mohammad Hassan Al Shugai, Abdel Halim Noweira, Abdul Hamid Hosman, Bayram El Tunsi
Production : les Studios Misr
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Classique. Nous sommes au Caire durant la seconde guerre mondiale. Hamed est un jeune homme qui vit dans un petit appartement sur le toit d’un immeuble qui appartient à Abu Mahmoud. La principale qualité d’Ahmed est sa générosité. Il a toujours à cœur de venir en aide à tous ceux qui autour de lui en ont besoin. Ahmed file le parfait amour avec Nagiah, la fille de son propriétaire. Ils veulent se marier. Mais entre temps la situation économique du pays se complique à cause de la guerre. Avec d’autres commerçants du quartier, Abu Mahmoud se lance dans le marché noir, profitant sans scrupules des difficultés d’approvisionnement que connaissent les habitants de la capitale. Quand Ahmed s’en aperçoit, il n’hésite pas à s’opposer au vieil homme…
Considéré comme l'un des premiers films politiques du cinéma égyptien. Il a été réalisé en 1943 mais à cause de la censure du roi Farouk et des Anglais, il ne sortira en salle que deux ans plus tard.


L'Ecole des Filles  (Madrasat Al Banat, 1955)
avec Zeinat Olwi, Serag Mounir, Kwathar Shafik, Aziza Helmy, Abdel Salam Al Nabulsi, Kamal Al Shennawi, Zinat Sedki, Reyad El Kasabgy, Safa El Gamil, Thuraya Fakhry, Aziza Helmy, Abdel Ghani El Nagdi, Layla Hamdy
Scénario : Ali El Zorkani et Helmy Halim
Musique : Mounir Mourad, Kamal El Tawil, Saïd Mostafa, Fathy Qoura
appréciation : 2/5


Kamal est un jeune homme qui mène une vie de Dom Juan multipliant les conquêtes. Il doit épouser sa cousine et malgré l’empressement de son oncle, il n’est pas disposé à s’assagir. Le jour même de son mariage alors que tout le monde l’attend, il préfère passer du bon temps dans son appartement avec une maîtresse. Et c’est son meilleur ami qui a la mission délicate de calmer la fureur de l’oncle et le dépit de la fiancée. La cérémonie est annulée. Un jour, Kamal fait la rencontre de Nadia. Elle est étudiante dans un pensionnat de jeunes filles où l’on enseigne le chant et la danse. Les deux jeunes gens sont séduits l’un par l’autre. Le bourreau des coeurs éprouve pour la première fois le véritable amour. Malheureusement, tout s’oppose à leur union. Si Kamal est déjà engagé auprès de sa cousine, Nadia doit aussi épouser un cousin resté au village avec toute sa famille.


Rendez-vous avec Satan (Maw’id ma’ iblis, 1955)
avec Zaki Rostom (le docteur Ragab Ibrahim), Mahmoud El Meleigy (le docteur Nabil/Satan), Abdel Moneim Ibrahim (Hassan, l’assistant du docteur Ragab Ibrahim), Cariman (Nadia, la fille du docteur Ragab Ibrahim), Wedad Hamdy (la servante), Abdel Ghani El Nagdi (le concierge), Soleiman El Gendy (Adel, le fils du docteur Ragab), Mounir Mourad (Mounir, le neveu du docteur Ragab), Lotfi Al Hakim (le fabricant d’appareils médicaux), Mohamed Shawki (le vendeur de bicyclettes)
Scénario : Galil El Bendary, d'après Faust de Goethe.
Musique : Mahmoud Al Sharif et Mounir Mourad + Rossini, l’Ouverture de l’opéra Guillaume Tell
Production : Films Ahmed Darwish
appréciation : 4/5

Fantastique. Le docteur Ragab Ibrahim dirige une clinique privée dans le quartier de la mosquée Hussein. Les affaires ne vont pas bien, les patients aisés se font soigner dans d’autres établissements plus réputés. Les maigres honoraires du docteur suffisent à peine à payer les charges de la clinique. Ragab vit avec sa fille Nadia, son petit garçon, Adel et son neveu Mounir qui s’est installé chez eux depuis la mort de son père. Mounir rêve de devenir chanteur et il très amoureux de sa cousine. Le médecin a perdu sa femme il y a longtemps déjà et après son travail il se consacre tout entier à ses enfants qu’il ne peut gâter comme il le souhaiterait. 
Un soir sa voiture tombe en panne sur une route isolée. Il est secouru par un certain docteur Nabil qui en réalité est Satan. La voiture redémarre et le docteur Ragab propose à son confrère de le ramener en ville. Pendant le trajet les deux hommes discutent et sympathisent. Ils promettent de se revoir.


Notre avis : en dépoussiérant le mythe de Faust et en mélangeant allègrement les genres et les registres, Kamel El-Telmissani a réussi à créer une œuvre unique, ne ressemblant à aucune autre. Il ne s’est pas laissé impressionner par l’ombre tétanisante de Goethe, le grand écrivain allemand du XIXe siècle dont les deux Faust constituent des œuvres majeures de la culture universelle. Contournant les références littéraires ou cinématographiques, Kamel El Telmissani a su s’approprier la légende germanique avec une totale liberté et une certaine impertinence pour nous offrir une œuvre pleine d’intelligence et d’humour. Ce «Rendez-vous avec Satan » constitue l’une des plus belles réussites d’un cinéaste égyptien dont la carrière a été gâchée par bien des vicissitudes.

samedi 12 janvier 2019

Bibliographie

كتاب عن السينما فى مصر




Ouvrages sur le cinéma égyptien : les incontournables et les autres...
Ce sont les livres qui se trouvent dans ma bibliothèque et que je consulte -souvent, régulièrement, parfois- pour nourrir ce blog. Ils sont peu nombreux car le sujet ne passionnent pas les éditeurs. Et parmi eux, certains ont été écrits par des auteurs dont je ne partage ni les partis pris ni les préjugés (J'espère avoir l'occasion d'y revenir plus longuement dans un article prochain.).
Le livre qui m'est le plus cher reste The Golden Years of Egyptian Film: cairo cinema 1936-1967 de Sherif Boraie : ses photos tirées des films de la grande époque expliquent bien mieux que de longs commentaires toute la fascination que peut exercer sur nous le cinéma égyptien.



Egypte, 100 ans de cinéma (1995)
sous la direction de Wagda Wassef
catalogue de l'exposition de l'institut du monde arabe
Editions Plume


Cinémas arabes: Topographie d'une image éclatée (1996)
Khémaïs Khayati
Editions L'Harmattan


Regards sur le cinéma égyptien, 1895-1975 (1996)
Yves Thoraval (1947-2012)
Editions L'Harmattan


Histoire du cinéma égyptien (1997)
Hamid Hamzaoui
Editions L'Harmattan


Arab Cinema: History and Cultural Identity (2007)
Viola Shafik
American University in Cairo Press (anglais)


Popular Egyptian Cinema: Gender, Class, and Nation (2007)
Viola Shafik
American University in Cairo Press (anglais)


The Golden Years of Egyptian Film: cairo cinema 1936-1967 (2009)
Sherif Boraie
American University in Cairo Press (arabe/anglais)


Ô nuit, ô mes yeux: Le Caire / Beyrouth / Damas / Jérusalem (2015)
Lamia Ziadé
Editions P.OL


La sortie au cinéma - Palaces et ciné-jardins d'Egypte, 1930-1980 (2016)
Marie-Claude Benard
Editions Parenthèses


Nilwood, Affiches de l'âge d'or du cinéma égyptien (2016)
Mohammad Bakri
Orient Editions


Classic Egyptian Movies, 101 Must-see Films (2018)
Sameh Fathy 
American University in Cairo Press (traduction de l'arabe en anglais)


Le Révolutionnaire Tranquille (2018)
Youssef Chahine et Tewfik Hakem
Capricci Editions



mardi 1 janvier 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 janvier)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mardi 15 janvier à 16h

Les Méchants de Houssam Al Din Mustafa (Al-Ashrar, 1970)
avec Rushdy Abaza, Nahed Sherif, Adel Adham, Ibrahim Khan, Salah Nazmi, Amira,  Abdel Khalek Saleh, El-Toukhy Tawfiq, Saleh El Aweil
Scénario : Faysal Nada et Houssam Al Din Mustafa
Musique : Baligh Hamdy


Thriller. L’action du film se déroule dans le désert, sur le site d’Alamein qui fut le théâtre de l’un des épisodes les plus fameux de la seconde guerre mondiale. Hatem, Diaa, Irfan sont trois malfaiteurs. Ils viennent de commettre un coup qui leur a rapporté beaucoup d’argent. Hatem et Diaa décident de se débarrasser d’Irfan pour récupérer sa part du butin. Alors qu’ils roulent dans le désert, Hatem plante un couteau dans la nuque d’Irfan et le pousse hors de la voiture. Une fois dans la villa qui leur sert de planque, les deux complices tentent chacun à son tour de s’accaparer du magot pour lui tout seul. Mais ils s’aperçoivent que tous les billets qu’ils ont récupérés sont des faux, sans doute une ruse d’Irfan pour les tromper. Hatem retourne à l’endroit où doit se trouver son complice : avec un peu de chance, il n’est pas mort. Une fois sur les lieux, Hatem constate qu’il y a bien des traces de sang sur le bas-côté mais qu’Irfan a disparu. Il ne sait pas qu’il a été secouru par un jeune homme prénommé Khaled qui l’a transporté à l’hôpital. Le blessé demande à son sauveur de prévenir sa fille, Zahra. Il a juste le temps d’indiquer à celle-ci où se trouve le trésor car il meurt peu après. Avec Khaled, la jeune fille va tenter de mettre la main sur l’argent mais Hatem est à leurs trousses… 


Dimanche 13 janvier à 22h

Sans Rendez-Vous d’ Ahmed Diaa Eddine (Men Gheir Ma'ad, 1962)
avec Moharam Fouad (Kamal), Soad Hosny (Salwa), Nadia Lotfi (Nadia), Mohamed Sultan (Wahid), Khayria Ahmed (Fatima), Zouzou Madi (la mère), Fakher Fakher (l’oncle), Mimi Chakib (la tante)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogi, Fouad El Zahry


Romance. Salwa, Nadia et Fatima sont trois sœurs. Leur père est mort et elles vivent dans une grande maison avec leur mère, leur oncle et leur tante. La situation financière de la famille n’est guère brillante et la mère de famille voudrait marier ses trois grandes filles au plus vite. Fatima, l’aînée est déjà promise à un entrepreneur, fortuné mais énorme. En attendant, la veuve décide de louer le petit chalet qui se trouve dans sa propriété, juste en face de la villa que la famille occupe. C’est Wahid, un jeune artiste peintre très riche, qui s’y installe. Salwa, la plus jeune des trois filles, tombe aussitôt sous le charme de leur locataire mais lui n’est attiré que par Nadia. La situation se complique quand Kamal, un chanteur ami de Wahid, tombe lui aussi amoureux de Nadia…


Samedi 12 janvier à 16h

Layla l'étudiante de Togo Mizrahi (Leila, bint madaress, 1941)
avec Youssef Wahby, Layla Mourad, Mimi Shakib, Mohsen Sarhan, Beshara Wakim, Zaki Ibrahim, Mohamed Kamel
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Zakaria Ahmed, Mohamed Al Qasabji, Riad El Sonbati


Drame. Joseph est un écrivain qui vit avec son frère dans une grande maison austère. Leila est une cousine. Elle a perdu ses parents dans un accident de voiture quand elle était petite. Elle vient de terminer ses études et au sortir du pensionnat, elle s’installe chez ses cousins. Dès son arrivée, elle crée autour d’elle une atmosphère de joie et de bonheur à laquelle Joseph n’est pas insensible…


Vendredi 11 janvier à 22h

Saad l’orphelin d'Ashraf Fahmy (saad al-yatim, 1985)
avec Farid Shawki, Nagla Fathy, Ahmed Zaki, Mahmoud Morsy, Tewfik El Deken, Shwikar, Karima Mokhtar, Zizi Mustafa, Mohamed Wafik, Hosny Abdul Jalil, Dia El Merghany, Sayed Sadek, Nermin Kamal
Scénario : Abdel Hay Adib
D’après une histoire de Yousry El Gendy
Musique : Sami Noseir


Drame. Les parents de Saad ont été tués par Badran, son oncle. Il a été confié à une femme qui l’élève comme son fils. Les années passent. Saad est devenu un jeune homme et il est tombé amoureux de Sabah. Il ne sait pas que cette jeune fille est en fait sa cousine et que son père est le meurtrier de ses parents. Badran ne reconnaît pas non plus son neveu dans cet ouvrier au teint halé et à la moustache noire. Le vieil homme ne veut que le bonheur de sa fille mais Al Halbawy, un chef de clan très puissant veut aussi épouser Sabah. Ce redoutable personnage n’a pas pour habitude de renoncer facilement à ce qu’il désire. Entre les différents protagonistes de ce drame, la guerre est inévitable…


Jeudi 10 janvier à 18h30

La Porte Ouverte de Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)
avec Faten Hamama, Saleh Selim, Mahmoud Morsi, Hassan Youssef, Shweikar, Mimi Chakib, Mahmoud El Heddini, Seham Fathy, Layla Anwar, Nahed Samir, Nawal El Saghira, Gharib Mohy Eldin, Hussein Ismail, Khadiga Mahmoud, Baher Elsayed, Samir Shedid, Sherin
Scénario d'après un roman de Latifa Al Zayyat
Musique : André Ryder


Nous sommes à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…


Mercredi 9 janvier à 16h

J’ai tué ma femme de Kamal Attiya (qatalt zawgati, 1956)
avec Imad Hamdi, Madiha Yousri, Omar El-Hariri, Zahrat El-Ola, Wedad Hamdy, Ferdoos Mohamed, Aziza Helmy, Thuraya Fakhry, Sayed El Araby, Ali Roshdy, Abdelalim Khattab, Mohamed Shawky, Hussein Kandil, Hassan Hamed
Scénario et dialogues : El Sayed Bedeir et Kamal Attiya


Drame de la jalousie. Zaki et Ratiba sont mariés depuis des années. Ils forment un couple soudé malgré le fait qu’ils n’ont jamais pu avoir d’enfant. Un jour, reparaît Ahmed qui était parti vivre à l’étranger. Ce médecin est l’ex fiancé de Ratiba. Une rumeur qui court dans le quartier prétend que les deux anciens amoureux sont redevenus amants. La jalousie s’empare de Zaki…


Mardi 8 janvier à 16h

L’Ecervelée d’Ibrahim Emara (el taisha,1947)
avec Fatma Roshdi, Hussein Riad, Yehia Chahine, Mahmoud El Meleigy, Mary Moneib, Menassa Fahmy, Zouzou Chakib, Hassan Kamel, Amina Sherif, Rashad Hamed, Dorya Ahmed, Ahlam, Abdel Azim Kamel, Reyad El Kasabgy, Mohamedd Nabeh, Mahmoud Lotfi, Zaki Ibrahim
Scénario : Ibrahim Emara et Youssef Gohar
Musique : Ibrahim Fawzi, Mamoun Al Shinawi, Mahmoud Al Sherif, Ibrahim Hussein


A sa mort, Shakir Bey lègue son usine à son fils aîné Kamel et à sa fille Samira. Leur jeune frère, Sami est amoureux de Lawahiz, une jeune fille qui rêve de mener la vie luxueuse des riches. Sami vient à peine de finir ses études. Lawahiz préfère se rapprocher de son frère aîné, Kamel. Malgré leur différence d’âge, elle parvient à le convaincre de la sincérité de ses sentiments. Ils se marient tandis que Sami préfère s’éloigner et part travailler à l’étranger. Lawahiz a désormais une ambition : prendre la direction de l’usine s’accaparer la fortune de la famille. A cette fin, elle devient même la maîtresse de Farid, son beau-frère. 


Lundi 7 janvier à 22h

Les restes d’une vierge de Houssam Al-Din Mustafa ( Bakaya Azraa, 1962)
avec Mariam Fakhr Eddine, Chukry Sarhan, Zaki Rostom, Fouad El-Mohandes, Salwa Mahmoud, Magda El-Khatib, Nadia Ezzat, Fouad Rateb, Anwar Mohamed, Faïk Bahgat, Abbas Rahmy, Khairy El Kalioby
Scénario : Ismaïl El Habrouk et Youssef El Sebai
Musique : Mohamed Taha et Youssef Chouki


Nabila s’est installée au Caire pour enseigner. Dès son premier cours, elle se dispute avec l’une de ses élèves. Elle s’appelle Hoda et elle est la fille d’un grand dirigeant politique. Elle a perdu sa mère très jeune ce qui explique son caractère instable. Le père de la jeune fille invite chez lui Nabila pour lui exposer la situation. L’homme et la professeure ressentent très vite une grande affection l’un pour l’autre. Ils se marient bien que Nabila ait toujours été amoureuse d’un ami d’enfance, le journaliste Mahmoud Kamal. Ce dernier a toujours refusé de l’épouser car il craignait que cette union avec une villageoise freine sa carrière. Quand Nabila se marie avec le père de son élève, Mahmoud est en Algérie. Cet éloignement lui fait prendre conscience qu’il aime Nabila et quand il rentre en Egypte, il est bien décidé à l’épouser…


Dimanche 6 janvier à 16h

Plus Belle que la Lune de Niazi Mostafa (Qamar arbatachar, 1950)
avec Camellia, Mahmoud Zulficar, Hassan Fayek, Ferdoos Mohamed, Elsayed Bedir, Abd El Fatah El Kosary, Wedad Hamdy, Mohamed Shawky,Samia Roshdi, Ahmed Ghanem, Mimi Aziz, Fawzya Ibrahim, Halim El-Roumi, Ragwat Mansour
Scénario : Abdel Fatah El Sayed


Mohsen, un jeune aristocrate, s’est marié secrètement avec Qamar, la fille du propriétaire de la pension dans laquelle il vit. Il envoie une lettre à son père lui signifiant son intention de se marier et lui demandant son consentement. La réponse de son père ne tarde pas : il lui ordonne de revenir au domicile familial car il lui a déjà trouvé une épouse. C’est la fille d’un riche marchand de poisson. Son père a besoin de ce mariage pour échapper à la faillite qui le menace. Qamar a décidé d’accompagner son mari chez son père. Elle se fera passer pour une gouvernante à son service. A peine installée dans la propriété, elle enflamme le cœur de tous les hommes de la famille…


Samedi 5 janvier à 22h

Impasse de Salah Abou Seif (El tarik el masdud,1958)
avec Faten Hamama, Ahmed Mazhar, Zouzou Madi, Chukry Sarhan, Wedad Hamdy, Tawfik El Deken, Ferdoos Mohamed, Reyad El Qasabgy, Malak El Gamal, Adly Kasseb, Essan Sherif, Lotfy El Hakim, Naïma Wasfi, Abdel Hamed Zaki, Aïda Kamel
D'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Scénario : Naguib Mahfouz
Dialogues : El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Fayza est une jeune étudiante dont le père vient de mourir. Sans ressources, sa mère décide de transformer sa maison en un cercle de jeux clandestin. Fayza s’insurge contre cette idée. Entre temps, elle fait la connaissance de Munir, un écrivain qui tombe amoureux d’elle. Elle le repousse. Peu après, elle part s’installer à la campagne. Elle est embauchée comme enseignante dans une petite école. .. 
  

Vendredi 4 janvier à 22h

Le Cercle de la Vengeance de Samir Seif (Da’irat Al-Intiqam, 1976)
avec Nour Al Sherif, Mervat Amine, Shwikar, Youssef Chaban, Ibrahim Khan, Salah Kabil, Omar El-Hariri, Hayat Kandel, Abdel Salam Mohamed, Fatheia Shahin, Mustafa Metwalli, Muhamed Faraj, Mohamed Shawky, Zizi Mostafa, Mahmoud Kamel, Helmy Hilaly, Hanem Mohamed, Lucy, Saleh Al-Eskandarani, Tawfiq Al Kurdi, Eetedal Shahin, Abdul Moneim Al Nimr, Hussein Arar, Mohamed Suleiman, Ahmad Bedir, Myrna Loy
Adaptation du Comte de Monte-Christo, un roman d'Alexandre Dumas
Scénario : Samir Seif et Ibrahim EL Mougy
Musique : Fouad El Zahry


Quatre voleurs réussissent à s’emparer d’une somme d’argent considérable. Mais Gaber Abdel Wared, celui qui a réussi à percer le coffre-fort, est trahi par les trois autres. Il se retrouve en prison. Ses anciens camarades se sont partagé le butin et pendant des années ils vont mener l’existence heureuse des nouveaux riches. Quand Gaber sort enfin de prison, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger.


Jeudi 3 janvier à 22h

Khaled après le changement de Yahia El Alamy ( Khaleel ba'd el-ta'deel, 1987)
avec Mahmoud Abdel Aziz, Layla Olwy, Soad Nasr, Hussien El Sherbiny, Naima El Sogheir, Mahmoud Abu-Zeid, Jihan Nasr, Moamen Hassan, Hussein Arar, Mohamed Atris, Hosni Saqr, Hassan Anwar
Scénario et dialogues : Nabil Gholam
Musique : Mukhtar El Sayed


Comédie. Khalil, simple comptable, devient directeur de l’établissement bancaire dans lequel il travaille. C’est un homme maladroit et timide, marié et père de deux enfants. Pour l’aider dans les lourdes tâches qui sont les siennes, il peut compter sur sa secrétaire, Hala. Cette jeune femme est non seulement très compétente mais aussi très séduisante. Entre le patron et sa subordonnée, les liens professionnels deviennent très vite amoureux. Ils décident de se marier. Mais cette seconde union va créer bien des problèmes dans la vie de Khalil…


Mercredi 2 janvier à 18h30

Dahab d'Anwar Wagdi (1953)
avec Anwar Wagdi, Fayrouz, Ismaël Yassin, Serag Mounir, Magda, Zinat Sedki, Mimi Chakib, Mohamed Kamel, Mohamed Shawki, Aziza Helmy, Mahmoud Reda, Hermine, Mohamed Kamel, Ahmed Darwich, Abdel Ghany El Nagdi, Ali Abdel Al, Lotfy El Hakim
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Izzat El Gahely, Ahmed Sabra, Mohamed El Bakkar, Mounir Mourad


Mélodrame musical. Dahab est le fruit des amours adultères de son père avec une servante. Pour échapper au courroux de sa femme, celui-ci décide d’abandonner la petite fille. Elle est recueillie par un musicien au chômage qui l’élève et la forme au chant et à la danse…


Mardi 1er janvier à 22h

Le Prince de la Ruse d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)
Farid Shawki , Shweikar, Tawfik El Deken, Naima Akef, Mahmoud Morsi, Hussein Asar, Khadiga Mahmoud, Abdel Moneim Basiony, Omar Afifi, Abdelrahim El Zarakany, Ahmed Loxer, Shaladimou, Ibrahim Hechmat, Mohamed Faraj, Kanaan Wasfy
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat du Comte de Monte-Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky


Hassan El Hilaly a été emprisonné sans jugement suite à une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Dans sa cellule, il sympathise avec un vieil homme qui lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Le vieil homme meurt, Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son compagnon de captivité et retourne dans son village pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé.


Bonne Année !

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2019
Bonne Année
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هابي نيو يير