روتانا كلاسيك
Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.
Mercredi 15 juillet à 19h30
Des Bouches et des Lapins d’Henry Barakat (Afwah We Araneb, 1977)
avec Faten Hamama, Mahmoud Yassine, Farid Shawki, Magda El-Khatib, Ali El Sherif, Ragaa Hussein, Sohair Reda, Hussein Asar, Wedad Hamdy, Hassan Mostafa, Enas El Dighad, Ezzat Abdul Jawad, Salah Nazmi, Mohamed Abu Hachich, Mazhar Abul Naga, Aleya Abdel Nomeim
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Gamal Salamah
Production : Compagnie des Films Unis
Naema est une femme qui vit dans un petit village, près de Mansoura. Elle réside dans la même maison que sa sœur Gamalat, son beau-frère Abdel Maged, et leurs neuf enfants. Abdel Maged est sans emploi et passe toutes ses journées à boire. C’est donc Naema qui entretient toute la famille grâce à son travail dans une usine de glaces. Un jour, le plus âgés de ses neveux vole deux poulets chez le marchand de volailles du village. Il s’est fait prendre par le commerçant et Naema intervient pour obtenir sa libération. Le marchand accepte de retirer sa plainte mais, en échange, il souhaite épouser la jeune femme. Bien que l’homme ait déjà trois femmes et vingt-deux enfants, la sœur et le beau-frère de Naema voient d’un très bon œil cette union car elle permettrait de résoudre les difficultés financières de la famille. Pour échapper à ce mariage dont elle ne veut pas, Naema quitte le village. Elle devient la gouvernante d’un riche et séduisant propriétaire terrien. La servante et le maître tombent amoureux l’un de l’autre…
Mardi 14 juillet à 19h30
Chagrin d'amour de Salah Abou Seif (Lawet el hub, 1960)
avec Shadia, Omar Sharif et Ahmed Mazhar, Salwa Ezz Eddin, Shafiq Nour El Din, Esmat Mahmoud, Abdel Ghany El Nagdi, Aziza Helmy, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaïl, Kamal Anwar, Abdel Azim Kamel, Saïd Khalil, Layla Karim
Scénario : Salah Abou Seif, Galil El Bendary, El Sayed Bedeir
D’après le roman d’Emile Zola, la Bête Humaine (le film s'inspire du roman de l'écrivain naturaliste mais on ne peut pas vraiment le considérer comme une adaptation au sens strict.)
Musique : Fouad El Zahry
Drame sentimental. Mahmoud est un conducteur de train. Il est marié à Amal, une jeune brodeuse. C’est un mari peu aimant. Il passe ses soirées au café pour boire de l’alcool avec ses amis et quand il rentre, il attend de sa femme une soumission totale. Il n’hésite pas à la brutaliser et à lui imposer des rapports sexuels auxquels elle essaie vainement de se soustraire. Mahmoud traite Amal comme une esclave qui doit le servir en tout. Dans son malheur, la jeune femme n’a qu’une consolation : la présence de son chat, présence qui naturellement irrite le despote domestique. Un jour, Mahmoud doit partir pour une mission qui le tiendra éloigné un certain temps de la ville. Il charge son collègue Hassan de prendre soin de sa femme. La complicité entre l’ami et l’épouse est immédiate, une complicité qui au fil des jours se change en passion amoureuse.
Lundi 13 juillet à 17h30
Le Passé Inconnu d’Ahmed Salem (El Mady el maghool, 1946)
avec Layla Mourad, Ahmad Salem, Bishara Wakim, Amina Nour Eddin, Ahmed Allam, Ferdoos Mohamed, El Sayed Bedeir, Souad Hussein, Fathia Fouad, Victoria Hobeika, Mohamed Attiah, Abdel Aziz Hamdy
Dialogues : Badie’ Khairy
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Mohamed Fawzi, Mohamed Abdel Wahab, Abdel Halim Noweira, Saleh Gawdat, Aboul Seoud Al Ibiary, Galil El Bendary
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Production : Les films Ahmed Salem
Drame. Ahmed Alawi est un homme très riche. Un jour il décide de partir en voyage seul vers une destination qu’il veut garder secrète. Le train dans lequel se trouve Ahmed déraille et dans l’accident, il perd connaissance. Il est transporté à l’hôpital où il subit une opération délicate au cerveau. Quand Ahmed recouvre ses esprits, il n’a plus aucun souvenir de sa vie passée. Nadia est la jeune infirmière qui s’occupe de lui. Elle a tout de suite éprouvé de la sympathie pour ce patient amnésique et elle veut l’aider à reconstituer son identité. Elle fait publier une photo d’Ahmed dans le journal pour tenter de retrouver sa famille…
Dimanche 12 juillet à 19h30
Jeunes Filles aux Enchères d’Hassan El Seifi (Araess Fil Mazad, 1955)
avec Cariman, Chukry Sarhan, Mahmoud El Meleigy, Aïda Helal, Mary Moneib, Zinat Sedki, Mahmoud Shoukoko, El Sayed Bedir, Stephan Rosti, Rushdy Abaza, Zaki Ibrahim, Samia Rushdy, Adly Kaseb, Soleiman El Gendy, Gamala Zayed
Scénario : Aboul Seoud El Ebiary et Hassan El Seifi
Musique : Fathy Qoura, Mamoun Al Shinawi, Mahmoud Al Sharif, Mahmoud Shoukoko, Attiah Sharara
Production : Aflam Misr Al Jadida
Mabrouk Effendi est un modeste employé qui rêve de mener la vie des riches. Il a trois filles et il veut qu’elles épousent des hommes fortunés. Aucune des trois ne se conformera à ses désirs.
Dalal, la plus âgée a dû renoncer à 39 prétendants car trop pauvres aux yeux de son père. Elle finit par s’enfuir de la maison familiale pour épouser Faraj, l’homme qu’elle aime.
La deuxième, Amal, est séduite par leur voisin mais celui-ci refuse de l’épouser. Désespérée, Amal le tue. Elle est internée en hôpital psychiatrique.
La troisième, Nawal, est secrétaire dans une grande entreprise. Elle est amoureuse d’Adel, un collègue de travail mais son père a d’autres projets pour sa petite dernière. Il décide de prendre des vacances en famille à Alexandrie. Ils s’installent dans un grand hôtel afin d’y rencontrer un riche célibataire qui tomberait sous le charme de la jolie Nawal. Malheureusement pour cette dernière, on finit par en trouver un…
Jeudi 9 juillet à 19h30
Leila, Fille de la Plage d'Hussein Fawzi (Laila bent el shateaa, 1959)
avec Leila Fawzi, Abbas Fares, Mohamed Fawzi, Fayza Ahmed, Anwar Mohamed, Wedad Hamdy, Kamal Hussein, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaïl, Anwar Mohamed, Ahmed Bali, Hafez Amin, Helen
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Al Sayed Ziada
Musique : Mohamed Al Mogi et Mohamed Fawzi
Production : les films Hussein Fawzi
appréciation : 2/5
Mohsin Ahmed travaille comme pêcheur sur un bateau appartenant au vieux Aweys. Il est amoureux de la fille de son patron tandis que son meilleur ami Karmouti fréquente Narguis, la femme de chambre de celle-ci. Le soir, Mohsin chante dans un café du village. Son talent a fait de lui une personnalité très populaire.
Un jour apparaît dans cette petite communauté de pêcheurs, le jeune Attia, fils de Maître Abu Saïd, un ancien collègue du vieux Aweys. Ce dernier l’accueille chaleureusement. Attia est arrivé avec des projets bien précis : prendre la direction des affaires d’Aweys et épouser Leila. Ce qu’il n’a pas dit à l’ami de son père, c’est qu’il travaille pour un gang dirigé par Maître Hassouna. Son intention est d’utiliser le bateau pour convoyer de la drogue...
Mercredi 8 juillet à 23h
Pardonne-moi mes péchés d'El-Sayed Ziada (aghfir li khatiyati, 1962)
avec Samira Ahmed, Kamal Al Shennawi, Zouzou Madi, Hassan Hamed, Fayza Fouad, Wedad Hamdy, Mohamed Shawky, Saïd Khalil, Ahmed Tharwat
Musique : Abdul Magid Al-Sharif
Scénario : Aziz Armani et El Sayed Ziada
Drame. Hussein était resté un célibataire endurci jusqu’à ce qu’il rencontre Leila. Le coup de foudre est immédiat. Quelque temps avant leur mariage, il découvre que la jeune femme avait été une prostituée. Il est bouleversé mais il décide de lui pardonner. En revanche, la mère d’Hussein n’accepte pas l’arrivée de cette femme de mauvaise vie dans leur famille honorable et elle met tout en œuvre pour briser cette idylle...
Mardi 7 juillet à 23h
Le Peloton d’Exécution d'Atef El Tayyeb (katibat al l’dam, 1989)
avec Nour El Sherif, Maaly Zayed, Mamdouh Abdelalim, Shawqi Shamekh, Salwa Khattab, Aziza Rached, Abdallah Meshref, Ibrahim El Shamy, Ahmed Khalil, Ola Ramy, Samira Mohsen, Hassan Hussein, Adel Hilal, Fayek Azab, Mohamed Radwan
Scénario : Osama Anwar Okasha
Musique : Saïd Hejab et Amar El Sherei
A Suez, un groupe de résistants à l’occupation israélienne est dénoncé et tous ses membres sont exécutés sauf un. Ce survivant est accusé d’avoir trahi ses compagnons et de les avoir volés. Il est condamné à quatorze ans de prison. Après avoir purgé sa peine, l’ancien combattant se lance dans un long et difficile combat pour prouver son innocence.
Le Marché Noir de Kamel El Telmissany (Al-Souq Al-Sawdaa, 1945)
avec Imad Hamdi (Hamed), Aqila Ratib (Nagiah), Zaki Rostom (Abu Mahmoud, le père de Nagiah), Thuraya Fakhry (la mère de Nagiah), Mohamed Kamal Al Masry (Hashem, le coiffeur), Thuraya Helmy (Naïma), Ferdoos Hassan (la seconde épouse d’Abu Mahmoud), El Sayed Bedeir (le boulanger), Abd El Fattah El Kossary (l’épicier), Abdel Hamid Zaki (le boucher), Hassan Kamel (le tailleur), Aziza Mohamed (la femme du coiffeur), Abdel Moneim Ismaïl, Abdel Meguid Choukry (le vendeur de cigarettes), Salha Kasin, Nagma Hussein
Scénario : Kamel El Telmissany
Musique : Mohammad Hassan Al Shugai, Abdel Halim Noweira, Abdul Hamid Hosman, Bayram El Tunsi
Production : les Studios Misr
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien
Classique. Nous sommes au Caire durant la seconde guerre mondiale. Hamed est un jeune homme qui vit dans un petit appartement sur le toit d’un immeuble qui appartient à Abu Mahmoud. La principale qualité d’Ahmed est sa générosité. Il a toujours à cœur de venir en aide à tous ceux qui autour de lui en ont besoin. Ahmed file le parfait amour avec Nagiah, la fille de son propriétaire. Ils veulent se marier. Mais entre temps la situation économique du pays se complique à cause de la guerre. Avec d’autres commerçants du quartier, Abu Mahmoud se lance dans le marché noir, profitant sans scrupules des difficultés d’approvisionnement que connaissent les habitants de la capitale. Quand Ahmed s’en aperçoit, il n’hésite pas à s’opposer au vieil homme…
Considéré comme l'un des premiers films politiques du cinéma égyptien. Il a été réalisé en 1943 mais à cause de la censure du roi Farouk et des Anglais, il ne sortira en salle que deux ans plus tard.
Samedi 4 juillet à 23h
Les Frères Ennemis d’Houssam Al Din Mustafa (Al Ekhwa Al Adae, 1974)
avec Hussein Fahmy (Tawjiq Al Armani), Nour El Sherif (Shawki Al Armani), Nadia Lotfi (Lola), Yehia Chahine (Al Armani), Mervat Amine (Aïda Adly), Mohye Ismail (Hamza Al Armani), Samir Sabri (Ahmed Al Armani), Imad Hamdi (Adly Bey), Abdel-Wares Asr (Haj Saleh), Ahmed Mazhar (le juge), Salah Zulficar (le procureur général), Saleh Al-Eskandarani (l’oncle d’Abdo Al Safri), Edmond Tuema (le proprétaire de l’hôtel)
Scénario : Rafik El Saban Nabiha Lotfy Houssam Al Din Mustafa
D'après Les Frères Karamazov (1879) de Fiodor Dostoïevski
Musique : Omar Khorsheid
Tewfiq retourne dans sa ville natale pour récupérer sa part d’héritage qui lui revient à la suite du décès de sa mère. Son père, un notable de la ville, dilapide sa fortune et celle de ses enfants dans l’alcool et les femmes. Tewfiq et lui sont en très mauvais termes. C’est donc l’un de ses frères, Ahmed, qui va jouer les intercesseurs. Le père accepte de donner de l’argent à son fils contre la cession des terres qui constituaient son héritage. Tewfiq accepte le marché. Peu après, il revoit Aïda, la fille d’un directeur de banque dont il était amoureux. Elle l’avait rejeté une première fois mais la situation a bien changé : son père s’est rendu coupable d’un détournement de fonds et il doit rembourser au plus vite sa banque alors qu’il n’a plus l’argent. Pour obtenir de l’aide de Tewfiq, Aïda accepte de coucher avec lui…
Vendredi 3 juillet à 19h30
L'Appel du Courlis (ou La Prière du Rossignol) de Henry Barakat (Doa al karawan, 1959)
avec Ahmed Mazhar, Hussein Ismail, Faten Hamama, Edmond Tuema, Ragaa El Geddawy, Hussein Asar, Nahed Samir, Abdelalim Khattab, Mimi Shakib
Adaptation du roman de Taha Hussein,
L'Appel du Courlis (1934)
Scénario : Henry Barakat et Youssef Gohar
Musique : André Ryder
Production : les films Barakat
Figure dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps.
appréciation : 5/5
Drame. Bani Warkan est une petite ville au cœur des montagnes où vit Amina avec sa sœur Hanadi et ses parents, Khader et Zarah. Cette famille de bédouins mène une existence laborieuse mais les trois femmes sont courageuses. Malheureusement, le père est un débauché qui dépense tout son argent dans les plaisirs. Un jour, c'est le drame : il est assassiné. L'oncle Khal Jaber ordonne à sa sœur et à ses nièces de quitter le pays, le temps que les gens oublient le scandale. Les trois femmes se lancent dans un long périple qui les mène dans une ville. Elles louent une petite maison mais il faut trouver du travail au plus vite. Grâce à un intermédiaire, les deux filles sont embauchées comme femme de chambre.
Jeudi 2 juillet à 19h30
Princesse Aziza de Tolba Radwan (El Safira Aziza, 1961)
avec Wedad Hamdy, Soad Hosny, Abdel Moneim Ibrahim, Chukry Sarhan, Adli Kasab, Kamal Anwar, Eskandar Menassa, Abdel Moneim Basiony, Abdel Monahem Saoudi, Sayed El Araby, Kawthar Hanafy, Suzy Khairy, Laïla Yousri, Mohamed Taha, Ali El Moawen
Une histoire d’Amin Youssef Ghorab
Scénario : Tolba Radwan
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 4/5
Comédie. Ahmed est professeur. Il emménage dans un appartement qui appartient à Abbas le boucher. Celui-ci vit avec sa femme enceinte et sa sœur, Aziza, dans l’appartement situé sur le même palier. Ahmed tombe très vite amoureux d’Aziza. Bien que son propriétaire soit un homme violent et un commerçant sans scrupules, le jeune professeur n’a de cesse de se faire bien voir de lui pour obtenir la main de sa sœur. Il finit par l’obtenir mais Aziza exige de lui qu’il réclame à son frère sa part d’héritage.
Mercredi 1er juillet à 23h
Dérive sur le Nil d'Hussein Kamal (Thartharah fawq al-Nil - 1971)
avec Adel Adham (Ali Al Saïd), Mervat Amine (Sana), Magda El-Khatib (Samara), Imad Hamdi (Anis Zaki), Ahmed Ramzy (Ragab Al Qadi), Soheir Ramzy (Layla Zidane), Ahmed Tawfiq (Mustafa Rashid), Naemet Mokhtar (Sania Kamal), Salah Nazmy (Khaled Azouz), Ahmed El Gezeiry (le domestique), Aïda El Shahir (chanteuse), Mahmoud Kamal (Abou Sarih)
Adaptation d’un roman de Naguib Mahfouz publié en 1966 (traduction française en 1989)
Scénario : Mamdouh El Leithy
Musique : Ali Ismaïl
appréciation : 5/5
Nous sommes en 1967, pendant la guerre des Six Jours.
Anis Zaki est un vieux fonctionnaire qui travaille au Ministère de la Santé. Il ne supporte plus la société dans laquelle il vit. L’autoritarisme des uns, l’hypocrisie des autres, tout lui fait horreur. Il arpente les rues du Caire en ruminant à voix haute. Beaucoup le prennent pour un fou. C’est un vieux misanthrope solitaire et malheureux qui ne trouve l’apaisement que dans la consommation régulière de haschich.
Un jour par hasard, il rencontre Ragab El-Qadi, un ancien voisin qui est devenu acteur de cinéma. Celui-ci l’invite dans son « Royaume » : c’est une péniche où avec des amis, ils se retrouvent le soir pour fumer le narguilé...