jeudi 30 juin 2016

Les films à la télé (Rotana Classic du 1er au 15 juillet )

روتانا كلاسيك

 Les films qui ont été cités dans ce blog et qui sont diffusés sur Rotana Classic (heure de Paris).


1) Angoisse d'amour de Salah Abou Seif  (Lawet el hub, 1960)
     avec Shadia, Omar Sharif et Ahmed Mazhar


Vendredi 1er juillet à 9h


2) Flirt de jeunes filles d'Anwar Wagdi (Ghazal Al-Banat, 1949)
      avec Leila Mourad, Anwar Wagdi


Mardi 5 juillet à 14h
Mercredi 6 juillet à 3h


3)  le Clerc pris dans une histoire de fraude de Hassan El Seifi (al Ardahalgui fi qadiyyat nasb, 1987)
     avec Saïd Saleh, Sabrine, Hassan Mostafa


Mardi 5 juillet à 16h
Mercredi 6 juillet à 5h


4) Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
   avec Faten Hamama, Omar Sharif, Abdel Halim Hafez


Mardi 5 juillet à 18h
Mercredi 6 juillet à 7h


5) L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (al-Zaawgah raqam talata'ch, 1962)
    avec Rushdy Abaza , Shadia, Abdel Moneim Ibrahim, Shwikar, Hassan Fayek, Zeinat Olwi


Mardi 5 juillet à 23h 
Mercredi 6 juillet à 11h


6) Comment te débarrasser de ta femme  de Abdel Meneim Choukri (Kayfa tatakhallas min zawgatik, 1969)
     avec Hassan Mostafa, Hassan Youssef, Zubaïda Tharwat 


 Jeudi 7 juillet à 20h
Vendredi 8 juillet à 9h


7) La Mère de la Mariée d'Atef Salem (Oum El Aroussa, 1963)
    avec Madiha Salem, Hassan Youssef, Taheya Carioca


Vendredi 8 juillet à 7h


8) Le Fantôme de ma femme de Fateen Abdel Wahab (Ifrit Mirati,1968)
    avec Hassan Mostafa, Shadia, Imad Hamdi


Vendredi 8 juillet à 18h



9) Le Mari Célibataire de Hassan El Seifi ( El zoj el azeb, 1966)
   avec Farid Shawki, Hind Rostom, Mahmoud El-Meliguy et Naemet Mokhtar


Vendredi 8 juillet à 20h 


10) Amira, mon amour de Hassan Al Imam (Amira, hob ana, 1974)
      avec Hassan Mostafa, Soad Hosny, Imad Hamdi


Vendredi 8 juillet à 23h


11) Quatre filles et un officier d'Anwar Wagdi (Arba banat wa dabit, 1954)
      
avec Negma Ibrahim, Naïma Akef, Anwar Wagdi


Lundi 11 juillet à 23h
Mardi 12 juillet à 11h


12) Rendez-vous avec un inconnu d'Atef Salem (Maweed maa maghoul, 1959)
       avec Omar Sharif, Samia Gamal, Hala Shawkat, Fakher Fakher


Mardi 12 juillet à 18h
Mercredi 13 juillet à 7h


13) Rencontre au crépuscule de Saad Arafa (Liqa fil ghouroub, 1960)
       avec Mariam Fakhr Eddin, Rushdy Abaza, Adli Kasab


Mardi 12 juillet à 23h 
Mercredi 13 juillet à 11h


14) Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937) 
      avec Oum Kalthoum, Hassan Fayek, Stephan Rosti et Zaki Toleimat


Mercredi 13 juillet à 14h


15) Poursuite Amoureuse de Nagdi Hafez (Moutaradah gharamiyyah, 1968)
       avec Fouad Al Mouhandes, Hassan Mostafa, Chweikar


Mercredi 13 juillet à 18h
Jeudi 14 juillet à 7h


16)  La Femme de mon mari de Mahmoud Zulficar (Imra'at zawgui, 1970)
       avec Hassan Mostafa, Naglaa Fathi, Mahmoud Zulficar


 Mercredi 13 juillet à 20h
Jeudi 14 juillet à 9h


17) Le Rivage de l'Amour d'Henry Barakat (Chati' al-gharam, 1950)
      avec Layla Mourad, Hussein Sedky, Taheya Carioca


Mercredi 13 juillet à 23h 
Jeudi 14 juillet à 11h


18) Princesse Aziza de Tolba Radwan (El Safira Aziza,1961)
     avec Wedad Hamdy, Soad Hosny, Abdel Moneim Ibrahim, Chukry Sarhan, Adli Kasab


Jeudi 14 juillet à 18h
Vendredi 15 juillet à 7h


19) Je suis seule d'Henry Barakat (Ana wahdi, 1952)  
      avec Souad Mohamed, Magda al Sabbahi, Omar El Hariri


Jeudi 14 juillet à 23h
Vendredi 15 juillet à 11h

 
20) Elle vécut pour l'amour d'Al Sayed Bedeir (Achat li al Hob, 1959)
      avec Aziza Helmy, Zubaida Tharwat,  Kamal Al Shennawi, Abdel Moneim Ibrahim


Vendredi 15 juillet à 18h


21) Adieu mon amour de Houssam Al-Din Mustafa (wedan ya hob, 1960)
      avec Mariam Fakhr Eddine, Nagwa Fouad, Moharam Fouad


Vendredi 15 juillet à 23h



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la Danseuse et le Politicien (Al-raqissa wa-l-siyasi, 1990)

الراقصة والسياسي
إخراج : سمير سيف


La Danseuse et le Politicien a été réalisé par Samir Seif en 1990.
Adapté d’un roman d'Ihsan Abdul Quddus
Distribution : Nabila Ebeid , Salah Kabil, Mostafa Metwali, Farouk Falawkas, Roshdy El Mahdy, Mohamed El Tagy, Mostafa Hachem, Ezzat Al Mashad
Scénario : Wahid Hamid
Musique : Mohamed Sultan, Farouk Salamah, Khaled El Amir


Salah Kabil

Nabila Ebeid et Farouk Falawkas

Salah Kabil et Nabila Ebeid

Roshdy El Mahdy et Moustafa Ashem

Nabila Ebeid

Nabila Ebeid et Salah Kabil


Résumé

Sonia Salim est une célèbre danseuse. Un jour elle voit à la télévision un ministre qui lui rappelle une ancienne relation. En effet c’est Abdel Hamid Rafat qu’elle a connu il y a une dizaine d’années. Il était venu la voir dans le cabaret où elle travaillait. Il lui avait demandé de danser pour un homme politique important lors d’une soirée privée. Elle serait très bien payée. Elle avait accepté. Après sa prestation, il l’avait raccompagnée à son domicile et ils avaient passé la nuit ensemble. Elle ne reçut jamais la somme promise et puis elle avait fini par oublier totalement cet amant d’un soir. Le revoir soudain à la télévision dans les habits de ministre l’a totalement bouleversée. Sonia veut reprendre contact avec lui. Grâce à son assistant, elle obtient ses coordonnées. Abdel accepte un rendez-vous. Ils couchent à nouveau ensemble. Mais Abdel comprend que cette liaison peut lui porter préjudice. Les élections approchent et un scandale aurait de fâcheuses conséquences pour lui et son parti. Il décide de rompre définitivement. Il donne des consignes très strictes à son équipe pour que tous les appels de Sonia soient impitoyablement rejetés. Quelque temps après, la danseuse délaissée fait un malaise. Elle est hospitalisée quelques jours. Personne ne vient la voir. Cette expérience la transforme complètement. Elle souhaite désormais se consacrer aux enfants. Grâce à sa fortune, elle veut fonder un orphelinat. Malheureusement, l’administration ne lui donne pas les autorisations nécessaires. Sa condition de « femme de mauvaise vie » lui ferme toutes les portes. Elle décide de contacter une dernière fois son ancien amant pour qu’il l’aide dans son projet. Il refuse d’intervenir. Folle de rage, Sonia convoque la presse pour annoncer la parution prochaine de ses mémoires dans lesquels elle fera des révélations fracassantes sur ses amours. Dans le camp d'Abdel Hamid Rafat, c’est la panique. Le ministre n’a plus le choix : il lève tous les obstacles qui se dressaient sur la route de la danseuse. La construction de l’orphelinat peut commencer.


Critique

Ce n’est pas la première fois que Nabilla Ebeid apparaît dans une adaptation d’une oeuvre d’Ihsan Abdul Quddus. La star apprécie les portraits de femmes que l’écrivain égyptien brosse roman après roman. Ce ne sont jamais des militantes révolutionnaires mais souvent des femmes modernes déterminées à vivre comme elles l’entendent dans la société telle qu’elle est. (Ihsan Abdul Quddus a écrit soixante romans, tous des best-sellers dans son pays. Près de cinquante d'entre eux ont fait l’objet d’une adaptation cinématographique. Aucun n’a été traduit en français.)
Dans La Danseuse et le Politicien, on suit le combat d’une femme qui ose s’en prendre à un ministre pour réaliser un projet cher à son cœur : la construction d’un orphelinat. 
Le film dénonce les préjugés qui ont toujours cours à l’encontre des danseuses ravalées au rang de prostituées. On les emploie volontiers pour agrémenter une manifestation officielle mais on leur voue un mépris absolu. C’est ce que montre l’une des scènes les plus réussies du film : après sa prestation lors d’un mariage où ont été conviés plusieurs membres du gouvernement, Sonia doit défendre son art face à des femmes qui n’ont que sarcasmes à la bouche. Malgré sa force de caractère, elle doit battre en retraite devant toutes ces harpies respectables. 
La cible principale du film est cette classe politique qui profite du système mis en place par Moubarak. Si au début des années quatre-vingt-dix, le Raïs reste populaire, il n’en est pas de même pour ses ministres qui sont unanimement critiqués pour leur corruption et leur hypocrisie. Comme le Abdel Hamid Rafat du film, bien des responsables politiques profitent de leur position pour séduire des femmes « de mauvaise vie ». Et ensuite ils redoublent d’ingéniosité pour que leurs frasques restent à jamais ignorées de leurs électeurs (Même si nous sommes dans un régime de parti unique, il faut quand même sauver les apparences !). 
Dans la Danseuse et la Politicien, on peut saluer la performance de Nabila Ebeid, qui à quarante-cinq ans passés, exécute plusieurs danses et joue dans des scènes d’amour assez osées. Elle qui fut l’une des actrices les plus populaires du cinéma égyptien tient à dire à son public qu’elle est toujours à la hauteur de sa réputation et qu’on aurait tort de la considérer comme une has been. Soit. 
Il n’empêche que les bons sentiments ne font pas les bons films. Et si certains en doutaient encore, la Danseuse et le Politicien est la preuve qu’il leur manquait. 
C’est filmé avec une rare platitude et on a bien du mal à compatir au destin de cette danseuse d’âge mur. Certes, l’héroïne a souvent les yeux baignés de larmes mais cela ne marche pas. Le réalisateur est incapable de faire naître une véritable émotion car il est clair que lui même en filmant ne ressent rien. 
Quant au caractère engagé de l’œuvre, il n’est pas d’une folle originalité ni d’une grande hardiesse : le portrait du ministre corrompu est un poncif du cinéma égyptien, un poncif qui dominera les années quatre-vingt (En revanche, il est quasi impossible de trouver un seul film de la même période s’en prenant, même de manière voilée, au Raïs lui-même.). 
Et le plus gênant, c’est le caractère hypocrite du film car au final, il partage les préjugés qu’il prétend dénoncer : la danse reste un art immoral, et pour se racheter, Sonia emploie toute sa fortune mal acquise pour le bonheur des enfants abandonnés. La morale est claire : le salut passe forcément par l’abandon du métier de danseuse.

Appréciation : 2/5
**
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

lundi 20 juin 2016

Crime d'Amour (Gharimet hub, 1955)

جريمة حب
إخراج : عاطف سالم


Crime d' Amour a été réalisé par Atef Salem en 1955.
Distribution : Hind Rostom (Lola), Imad Hamdi (Maître Galal), Abdel Aziz Ahmed (l’assistant de maître Galal), Mariam Fakhr Eddine (Thuraya, la femme de Maître Galal), Zaki Ibrahim (le père de Thuraya), Salah Mansour (ex-mari de Lola), Ali Al Gandour (le procureur général), Layla Hamdy (Rose), Adli Kasseb (le juge), Mona (la petite fille du client de maître Galal), Ahmed Shawki (le client de maître Galal), Fatheia Shahin (l’épouse du client de maître Galal), Abdel Halim El Qalawy (le père du client de maître Galal), Hassan El Baroudi (Omar, le portier de Lola) 
Scénario : Mahmoud Sohby 
Histoire originale : Amin Youssef Ghorab Musique : Otto Cesana (Ecstasy)


Hind Rostom et Imad Hamdi
















Abdel Aziz Ahmed et Imad Hamdi
















Imad Hamdi et Mariam Fakhr Eddine
















Hind Rostom et Imad Hamdi
















Mariam Fakhr Eddine et Zaki Ibrahim






Salah Mansour


















Résumé 

Maître Galal est un avocat expérimenté. Pourtant, à cause d’une négligence, il perd un procès important. Il a égaré un document qui devait prouver l’innocence de son client. Il est traumatisé par cet échec et depuis, il n’arrive plus à plaider. C’est dans cette période difficile qu’il fait la connaissance d’une jeune divorcée, Lola. Ils deviennent amants. Maître Galal délaisse son épouse et passe des nuits entières chez sa jeune maîtresse. Mais cette liaison n’est pas du gout de l’ex-mari. Un jour celui-ci trafique la voiture des deux amoureux qui échappent de peu à la mort. 
Peu après, l’avocat apprend que Thuraya, sa femme, est enceinte. Il est fou de joie et il décide de reprendre sa vie d’autrefois. Il retourne au tribunal mais il y rencontre l’un des proches de son ancien client condamné par sa faute. Il fuit aussitôt et rejoint sa maîtresse. L’ex mari contacte alors Thuraya pour lui révéler la liaison que son mari entretient avec son ex-femme. 
L’épouse veut en avoir le cœur net. Elle se rend au domicile de Lola. Quand elle arrive chez sa rivale, elle est intriguée par la porte qui est restée entrouverte. Son mari n’est pas dans l’appartement mais elle découvre le corps sans vie de Lola étendue sur le sol : la jeune femme a été poignardée. Thuraya hurle. Les voisins accourent, la police est prévenue. Naturellement, l’épouse est accusée du meurtre car le mobile est évident. Au procès, c’est son mari qui assure sa défense. Grâce à une bande magnétique qui a tout enregistré le soir du crime, Galal parvient à obtenir l’acquittement pour sa femme. Le coupable, c’est Omar Shehata, le vieux portier de Lola. Celui-ci avoue qu’il a agi pour le compte de l’ex-mari de celle-ci. 


Critique

Nous sommes en terrain connu.  Ce Crime d’amour qui mêle une intrigue policière et un drame psychologique multiplie les références au film noir hollywoodien. Nous avons un avocat célèbre qui arbore tous les signes de la réussite sociale mais dont l’existence va être bouleversée par un échec professionnel. Nous avons une vamp, maîtresse de l’avocat, qui connaîtra un destin tragique à cause d’un ex mari jaloux et vindicatif. Nous avons des scènes de prétoire avec un public composé de citoyens sages et attentifs, des scènes de bar avec serveur en  veste blanche et nœud papillon, des scènes d’intérieur dans des appartements luxueux.  Et on retrouve tous les « accessoires » du cinéma américain de l’époque : grosses voitures aux formes arrondies, robes moulantes de la vamp à la démarche chaloupée, alcool et cigarettes à volonté (manque le chapeau trilby pour les hommes mais le climat du Caire n’est pas celui de New-York !). Enfin la musique (Ecstasy du compositeur américain Otto Cesana) a  l’emphase et les accents nostalgiques des B.O. composées par Max Steiner, Alfred Newman  ou Franz Waxman.
Au-delà de cette adaptation d’un genre, c’est à un réalisateur bien précis qu’Atef Salem emprunte bon nombre de thèmes ou de procédés. Une analyse minutieuse du film pourrait relever bien des similitudes avec l’œuvre d’Alfred Hitchcock. En voici quelques-unes :
Comme dans un certain nombre d’histoires contées par le grand réalisateur anglo-américain, l’intrigue de Crime d’Amour comporte une dimension psychanalytique mettant en évidence le caractère sexuel du drame vécu par le héros : le procès qu’il perd à cause de sa propre négligence provoque en lui un véritable traumatisme. Il devient impuissant, d’abord sur le plan professionnel (il fuit les tribunaux) et sur le plan sexuel (il se détourne de sa femme). C’est grâce à sa maîtresse qu’il retrouvera confiance en lui et pourra à nouveau se conduire en « homme ».
Autre thème cher à Hitchcock,  celui de l’innocent accusé d’un crime qu’il n’a pas commis. Atef Salem en propose une version corsée : le héros doit défendre sa femme accusée à tort d’avoir tué sa maîtresse (On connaît situation plus confortable !). Mais ainsi le réalisateur égyptien reste fidèle à l’esprit cynique de son modèle : l’avocat retrouve son prestige d ’avocat et l’amour de sa femme sur le cadavre de sa maîtresse.
Parlons maintenant du fameux MacGuffin. On appelle ainsi l’objet matériel (bijoux, documents secrets) après quoi courent tous les personnages d’une fiction. C’est l’élément moteur de l’intrigue. On le retrouve dans un grand nombre des films d’Alfred Hitchcock. Il est présent aussi dans Crime d’Amour. C’est le document qui innocentait le client du héros et que celui-ci égare au café. Ce MacGuffin  passe de main en main tout au long du film.  


1) Le père de l’inculpé le remet à Maître Galal.



2) Maître Galal perd le document dans un bar 



3) Il est récupéré par l’homme chargé du ménage qui le confie au serveur.

     


4) Le serveur le restitue à l'assistant de Maître Galal.



5) Celui-ci le confie à Lola.




6) La jeune femme en prend connaissance



7) et décide de le rendre à l'avocat. La boucle est bouclée !



Pour finir, ce Crime d’Amour ne serait qu’un brillant pastiche sans la présence électrisante d’Hind Rostom.  Elle est sans doute l’élément le moins hitchcockien du film. L’autre actrice, Mariam Fakhr Eddin a la blondeur et la froideur des héroïnes du maître anglo-saxon (Rappelons que sa mère était autrichienne). En revanche, Hind Rostom fait partie de ces actrices « charnelles » qui ont « le sexe affiché sur la figure » et que ce dernier détestait. Manifestement Atef Salem ne partage pas cette répulsion. On le sent même fasciné par la beauté de l’actrice. Avec ce personnage de Lilia, il lui offre l’un de ses plus beaux rôles et l’un des plus singuliers. Elle n’incarne pas la femme fatale agressive et égoïste comme à l’ordinaire mais une vamp au grand cœur, généreuse et sentimentale. Une héroïne donc plutôt positive pourtant sa mort brutale  arrangera tout le monde et au premier chef Maître Galal qui  pourra ainsi reprendre sa douce existence auprès de son épouse si douce et si compréhensive. Lilia est une femme doublement victime, et de son ex-mari et de son amant.

Hind Rostom
Appréciation : 4/5
****


Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin


mardi 14 juin 2016

Les films à la télé (Rotana Classic du 15 au 29 juin)

روتانا كلاسيك

Les films qui ont été cités dans ce blog et qui sont diffusés sur Rotana Classic (heure de Paris).

1)  Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)
      avec Oum Kalthoum, Zaki Toleimat


Mercredi 15 juin à 4h


 2) Un scandale à Zamalek de Niazi Mostafa (Fadiha fil Zamalek, 1959)
      avec Omar Sharif, Berlanty Abdel Hamid et Mariam Fakhr Eddine


Mercredi 15 juin à 13h
Jeudi 16 juin à 4h


 3) Poursuite Amoureuse de Nagdi Hafez (Moutaradah gharamiyyah, 1968)
     avec Fouad Al Mouhandes, Hassan Mostafa, Chweikar


Mercredi 15 juin à 18h


4) Salama va bien de Niazi Mostafa (Salama fi Kheir, 1937)
      avec Naguib al Rihani, Raqiya Ibrahim, Rawhiyya Khaled


Vendredi 17 juin à 18h
Samedi 18 juin à 8h

 
5) La Porte Ouverte d'Henry Barakat ( El Bab El Maftuh, 1964)     
       Avec Faten Hamama, Mahmoud Moursy, Saleh Selim


Samedi 18 juin à 13h 
Lundi 20 juin à 4h


6)  Histoire en deux mots d'Hassan Ibrahim (Hikayah fi kalimatayn, 1985) 
     avec Iman El Bahr Dawich, Ahmed Mazhar, Mariam Fakhr Eddine


Samedi 18 juin à 23h



7) Les Trois Prisonniers de Houssam Al-Din Mustafa  (Al Masajin Al Thalatha, 1968)
   avec Chams Al Baroudi, Rushdy Abaza, Mohamed Awad


Dimanche 19 juin à 20h 
Lundi 20 juin à 20h
Mardi 21 juin à 9h



8) Le Prince de la Vengeance, "Le Comte de Monte-Christo" d'Henry Barakat (Amir Al Intiqam, 1950)
     avec Anwar Wagdi, Samia Gamal, Seraj Munir


Dimanche 19 juin à 23h
Lundi 20 juin à 23h 
Mardi 21 juin à 11h



9) Train de Nuit d'Ezzen Din Zulficar (Ketar el Lail, 1953)
     avec Samia Gamal, Imad Hamdi, Serag Mounir, Reyad El Kasabgy


Mardi 21 juin à 14h 
Mercredi 22 juin à 3h


10) Si j'étais riche d'Henry Barakat (Law kunt ghani, 1942)
    avec Assia Dagher, Ehsane El Gazaerli, Abdel Fatah Al Kasri


Mercredi 22 juin à 14h
Jeudi 23 juin à 3h
Dimanche 26 juin à 5h


 11) Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
        avec Asmahan, Anwar Wagdi, Youssef Wahby


 Jeudi 23 juin à 23h
Vendredi 24 juin à 11h


12) Le Coeur a ses Raisons de Helmi Halim ((al-'alb lu ahkam, 1956)
      avec Abd El Fatah El Quossary, Ali El Moaawen, Mohamed Nabih, Faten Hamama


Vendredi 24 juin à 18h


13) Une rumeur d'amour  de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1961)
       avec Soad Hosny, Omar Sharif et Youssef Wahby


Samedi 25 juin à 20h
Dimanche 26 juin à 9h 


  14) La Volonté  de Kamal Selim (Al Azima, 1939)
      avec Abd Al-Aziz Khalil, Hekmet Fahmy, Fatma Rouchdi


Mercredi 29 juin à 14h 


15) L'Evasion d'Atef El Tayyeb (Al-Huroub-1991)
       avec Ahmed Zaki, Salah Abdallah, Abu Bakr Ezzat


Mercredi 29 juin à 23h





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