mercredi 30 décembre 2015

O Nuit, O Mes Yeux de Lamia Ziadé

يا ليل يا عين



O Nuit O Mes Yeux, un roman graphique de Lamia Ziadé (éditions P.O.L)
Pour moi, le livre de l'année et l'un des plus beaux jamais publiés sur la grande époque du cinéma et de la chanson au Moyen-Orient.
Dans cette vidéo de Jean-Paul Hirsch, l'auteure présente elle-même son ouvrage :



Un passage a particulièrement retenu mon attention car il fait écho à ce qui m’a incité à créer ce blog sur le cinéma égyptien :
 
« La chose que j’ai voulu montrer c’est que c’est un passé très très proche mais qu’on a déjà complètement oublié et en Occident qu’on a à peine connu. On ne se souvient même plus que ça a existé autant de liberté dans le monde arabe. Tout ce dont on parle du monde arabe, ce sont les horreurs actuelles.(…) Même au Moyen-Orient on a presque oublié que ça a existé cette époque et c’est ça que j’avais envie de refaire vivre pour conjurer le malheur dans lequel on est en ce moment et de me dire si ça a existé à un moment, ça peut revenir, il n’y a pas de raison. Ca va revenir un jour. »

lundi 28 décembre 2015

Et puis le soleil se lève (Thoumma touchriqou el chams, 1971)

ثم تشرق الشمس
إخراج : أحمد ضياء الدين


Et puis le soleil se lève a été réalisé par Ahmed Diaa Eddine en 1971.
Distribution : Naglaa Fathy, Rushdy Abaza, Soheir Ramzy, Nour El Sherif, Mahmoud Rashad, Fatheia Shahin, Afaf El Baz, Sayed Zayan, Abdel Moneim Basiony
Scénario : Tharwat Abaza et Ahmed Abdel Wahab
L’auteur principal du scénario est l’écrivain Tharwat Abaza (1927-2002). Ce romancier, opposant acharné du nasserisme et du communisme a dans son œuvre évoqué l’Egypte de son temps avec une sévérité indéfectible.
Musique : Gouhar



Rushdy Abaza et Soheir Ramzy

Afaf El Baz et Fatheia Shahin

Soheir Ramzy

Soheir Ramzy

Nour Al Sherif

Mahmoud Rashad et Abdel Moneim Basiony


Naglaa Fathy

Hussein Kandeil




Résumé

Après que la fortune de leur père s’est volatilisée, deux frères se retrouvent sans le sou. Yousri, le plus jeune, est prêt à user de tous les moyens, légaux comme illégaux, pour reconquérir une place dans la société. Il va s’associer à un médecin véreux qui lui a proposé une affaire lucrative mais malhonnête. Le destin semble à nouveau lui sourire. Le jeune homme sait combiner ses activités professionnelles et ses plaisirs personnels : il passe ses nuits dans les cabarets et multiplie les conquêtes féminines. Ce qui ne l’empêche pas d’obtenir la main de Fahiza, la fille d’Ezzat, leur oncle richissime. La jeune femme qui souffre de surdité est ravie d’une telle union. Malheureusement, un jour, elle surprend Doula, l’infirmière au tempérament volcanique, dans les bras de son mari. Pour Yousri, les ennuis vont commencer. La justice a mis son nez dans les comptes de la société qu’il dirige avec le médecin. Ils sont convoqués au tribunal…


Critique

Ca commence vraiment très mal : en générique, un coucher de soleil sur le Nil avec en musique de fond un orchestre de variétés qui massacre pendant trente secondes la Toccata de Jean-Sébastien Bach avant de s’acharner sur le concerto d’Aranjuez. On se dit qu’une ouverture aussi catastrophique annonce forcément l’un de ces navets interchangeables qui furent produits en si grand nombre dans les années 70. Et pourtant le film est une œuvre forte, et par bien des aspects unique en son genre.
Le metteur en scène et son scénariste nous offrent une peinture au vitriol d’une certaine bourgeoisie cupide et opportuniste qui a prospéré sous Nasser et qui régnera sans partage sous Sadate. C’est une chronique scandaleuse, truffée de scènes scabreuses, où se mêlent le sexe, l’argent et le pouvoir. Au centre de l’intrigue, une grande maison appartenant à une famille richissime. Des femmes de toutes conditions et de toutes générations s’y croisent. Ensemble toute la journée, elles se soutiennent ou bien se trahissent ; elles se confessent ou bien se mentent. Pour les hommes, cette maison est à la fois un terrain de chasse et un refuge. On discute affaire, on boit et on couche. Beaucoup et avec des partenaires différents. Mais sous les sourires de rigueur, se cachent la lutte sans merci d’intérêts concurrents. Bref, un Dallas oriental mais il y a aussi quelque chose de chabrolien dans le style et la vision du monde d’Ahmed Diaa Eddine.
Pour l’interprétation, on retiendra la prestation de Rushdy Abaza qui campe un personnage d’une constante ambiguïté, un homme comme anéanti par sa propre corruption, celle de Nour Al Sherif dans le rôle de l’arriviste sans scrupule et puis bien sûr celle de Sohier Ramzy qui n’a jamais été aussi sensuelle et impudique. Si Ahmed Diaa Eddine est le Claude Chabrol du cinéma égyptien, Sohier Ramzy en est la Stéphane Audran.

Appréciation : 4/5
****

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

mercredi 23 décembre 2015

Les acteurs du cinéma égyptien (O-Z)

الممثلين المصريين

Les acteurs du cinéma égyptien par ordre alphabétique noms-prénoms (O-Z)


Ramzy Ahmed (1930-2012)


Rashad Mahmoud (1915-1989)


Rateb Ahmed (1949-2016)


Ratib Gamil (1926-2018)


Reda Mohamed (1921-1995)

      
Riad Hussein (1897-1965)


Rosti Stephan (1891-1964)


Rostom Zaki (1903-1972)


Saad Amr (né en 1971)


Sabri Samir (1936-2022)


Saleh Khaled (1964-2014)


Saleh Saïd (1938-2014)


Sarhan Chukry (1925-1997)


Samra Bassem (né en 1966)


Sarhan Mohsen (1914-1993)


Sedhom George (1938-2020)


Sedki Hussein (1917-1976)


Seif Wahid (1939-2013)


Shafik Fouad (1899-1964)


Shalaby Younes (1941-2007)


Sharif Omar (1932-2015)


Shawki Farid (1920-1998)


Shawky Mohamed (1915-1987)


Shoukry Ahmed (1901-1971)


Sobhy Mohamed (né en 1948)


Tawfik Ahmed à droite (1933-2005)


Wagdi Anwar (1904-1955)


Wahby Youssef (1898-1982)


Wakim Bishara (1890-1949)


Wares Asr Abdel (1894-1982)


Waked Amr (né en 1972)


Yassin Ismaël (1912-1972)



Yassin Mahmoud (1941-2020)


Youssef Farouk, à gauche (1943-2004)


Youssef Hassan (1934-2024)


Zaki Ahmed (1949-2005)


Zayan Sayed (1943-2016)


Zulficar Salah (1926-1993)


Ahmed Ramzy, Mahmoud Rashad, Ahmed Rateb, Gamil Ratib, Mohamed Reda, Hussein Riad, Stephan Rosti, Zaki Rostom, Amr Saad, Samir Sabri, Abdel Salam Al Nabulsi, Khaled Saleh, Saïd Saleh, Bassem Samra, Chukry Sarhan, Mohsen Sarhan, George Sedhom, Hussein Sedki, Wahid Seif, Fouad Shafik, Younes Shalaby, Omar Sharif, Farid Shawki, Mohamed Shawky, Ahmed Shoukry, Mohamed Sobhy, Ahmed Tawfik, Anwar Wagdi, Youssef Wahby, Amr Wared, Bishara Wakim, Abdel Wares Asr, Ismaël Yassin, Mahmoud Yassin, Farouk Youssef, Hassan Youssef, Ahmed Zaki, Sayed Zayan, Salah Zulficar





lundi 21 décembre 2015

Les acteurs du cinéma égyptien (G-N)

الممثلين المصريين

Les acteurs du cinéma égyptien par ordre alphabétique noms-prénoms (G-N)


Galal Shafik (1929-2000)


Gamal Mohamed (né en 1934)


Ghanem Samir à gauche (1937-2021)


Halim Hafez Abdel (1929-1977)

  
Hamdi Imad (1909-1984)


Hamed Hassan (1932-1989)


Hemida Mahmoud (né en 1953)


Heneidi Mohamed (né en 1962)


Hosny Hassan (1931-2020)


Hussein Kamal (1927-1993)


Ibrahim Abdel-Moneim (1924-1987)


Ibrahim Zaki (1884-1971)


Ismaïl Mahmoud (1914-1983)


Jaziri Ahmed (1912-1985)


Kabil Salah (1937-1992)


Kamel Hassan (1893-1959)


Kasseb Adly (1917-1978)


Khalil Saïd (1911-1980)


Khan Ibrahim (1936-2007)


Madbouly Abdel-Moneim (1921-2006)


Makewy Abdel Aziz (1934-2016)


Mansour Salah à droite (1923-1979)


Matar Ghasan (1938-2015)


Matta Shawki (né en 1948)


Mazhar Ahmed (1917-2002)


Moadab Elias (1916-1952)


Mohamed Anwar, à gauche (1929-1997)


Mokhtar Amin (1934-2001)


Mostafa Hassan (1933-2015)

 
Mounir Serag (1904-1957)


Mourad Mounir (1922-1981)


Nagati Yahia (1918-1960)


Nasr Ibrahim (1946-2020)


Nazmy Salaah (1918-1991)


Nour El Din Shafik, à gauche (1911-1981)


Shafik Galal, Mohamed Gamal, Samir Ghanem, Abdel Halim Hafez, Imad Hamdi, Hassan Hamed, Mahmoud Hemida, Mohamed Heneidi, Hassan Hosny, Kamal Hussein, Abdel-Moneim Ibrahim, Zaki Ibrahim, Mahmoud Ismaïl, Ahmed Jaziri, Salah Kabil, Hassan Kamel, Adli Kasab, Saïd Khalil, Ibrahim Khan, Abdel-Moneim Madbouly, Abdel Aziz Makewy, Salah Mansour, Ghasan Matar, Shawki Matta, Ahmed Mazhar, Elias Moadab, Anwar Mohamed, Amin Mokhtar, Hassan Mostafa, Serag Mounir, Mounir Mourad, Yahia Nagati, Ibrahim Nasr, Salaah Nazmy, Shafik Nour El Din