mardi 29 novembre 2016

4ème rencontres internationales des cinémas arabes (France)

اللقاءات الدولية للسينماءات العربية


Les 4ème rencontres internationales des cinémas arabes se tiendront à Marseille du 30 novembre au 4 décembre 2016.

Le cycle "Un cinéaste, un parcours" est cette année dédié au réalisateur égyptien Salah Abou Seif (1915-1996). Il permettra de revoir cinq films parmi les plus marquants de son oeuvre. Salah Abou eif fait partie avec Youssef Chahine et Henry Barakat du cercle des grands artistes qui ont fait l'âge d'or du cinéma égyptien. Sa filmographie compte quelques chefs d’œuvre qui devraient figurer en bonne place avec ceux du cinéma européen ou américain. Malheureusement, force est de constater que l’auteur de la Sangsue, du Costaud, ou de la Seconde Epouse reste inconnu en occident et c’est une injustice criante. Il est proprement scandaleux qu’aucun de ses films ne soit disponible en DVD sur le marché français. Bref,  si on est dans la région, il faut courir voir ce cycle qu’ Aflam consacre au maître égyptien.

1) le 26 novembre au cinéma Eden de la Ciotat à 20h30

Le Caire 30 (1966) d'après un roman de Naguib Mahfouz 
avec Abdel Aziz Mikewy, Tawfik El Deken, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Bahiga Hafiz, Hamdy Ahmed


Le Caire dans les années 30. Dans une période d'agitation politique, trois jeunes diplômés entrent dans la vie active.
Les trois amis étudiants à l'Université habitent dans le même appartement : Ali, l'intellectuel engagé lutte contre la corruption, Ahmad travaille dans un journal et Mahgoub, le plus pauvre, cherche du travail. Un ami de son village, directeur du cabinet de Qassem Bey, le vice-ministre, lui propose d'épouser Ihsân, la maîtresse de ce dernier, en échange d'un poste au ministère et d'un appartement. Il devra laisser Qassem Bey rendre visite à Ihsan une fois par semaine. Mahgoub accepte le marché.


2) le 1er décembre au MUCEM (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) à 14h

Ton Jour Viendra (1951) d'après le roman d'Emile Zola, Thérèse Raquin.
avec Faten Hamama, Mohsen Sarhan, Mahmoud El Meleigy, Abdel-Wareth Asar, Fardos Mohammed, Mohamed Tawfik
Scénario : Naguib Mahfouz


Zarhoul vit avec sa femme Insaf et sa mère. Cette dernière jouit de revenus confortables grâce à l’établissement de bains publics qu’elle possède. Zarhoul travaille dans un ministère mais de santé très fragile, il est constamment malade. Son ami Mounir lui rend visite régulièrement. Mounir brûle de désir pour Insaf. Il la courtise ouvertement mais celle-ci résiste à ses avances. Pour la faire céder, l’ami fidèle devient un assassin : il tue le mari et parvient à maquiller son meurtre en accident. Plus rien ne s’oppose à son union avec Insaf. Ils se marient. Mounir peut alors se rapprocher de la mère de sa victime. Progressivement, il prend la direction de son affaire et s’accapare toute sa fortune…


3) le 2 décembre au MUCEM à 14h

Le Citoyen Masri (1991)
avec Omar Sharif, Ezzat El Alaily, Safia El Emary,  Abdullah Mahmoud, Hassan Hosny, Enaam Salosa



Un maire de village au comportement féodal n'hésite pas à payer un ouvrier agricole pour que le fils de celui-ci aille à la guerre à la place du sien.


4) le 3 décembre au MUCEM à 15h

Raya et Sakina (1953) 
avec Negma Ibrahim, Zouzou Hamdy El-Hakim, Farid Shawki, Anwar Wagdi, Shoukry Sarhan, Samira Ahmed, Berlanty Abdel Hamid


Nous sommes au tout début des années vingt à Alexandrie. Depuis quelque temps des femmes disparaissent sans laisser de trace. La population est au comble de l’angoisse. La direction de la police confie l’enquête au meilleur inspecteur de la ville. Celui-ci ne tarde pas à découvrir que les auteurs de tous ces crimes sont deux sœurs. D'après un fait divers célèbre.


5) le 4 décembre au MUCEM à 14h

La Sangsue (1956) 
avec Shadia (la fiancée), Chukry Sarhan (l'étudiant), Taheya Carioca (la logeuse), Abdel Wares Asr (le régisseur)


Un jeune paysan, Iman, quitte sa famille pour aller étudier au Caire. Sa logeuse, Shafaat, est une veuve qui dirige une fabrique d’huile. Insatisfaite sexuellement elle parvient à séduire son jeune locataire. Ce dernier est  fasciné par la sensualité de cette femme beaucoup plus âgée que lui. Il sacrifie tout à cette liaison « infernale ». Iman continue cependant à rendre visite à des amis de ses parents. Ces derniers ont une fille dont le jeune homme finit par tomber amoureux. Il souhaite rompre avec Shafaat qui ne l’entend pas de cette oreille. Elle met au point toute une machination de telle sorte qu’Iman est contraint de l’épouser malgré les vœux échangés avec la fille de ses amis...

samedi 26 novembre 2016

Fin du festival international de cinéma du Caire (Egypte)

ناهد السباعي


La 38e édition du festival international du film du Caire a pris fin le jeudi 24 novembre. Comme le veut la tradition, c'est lors de la cérémonie de clôture que les différents prix de la manifestation ont été remis. L'actrice égyptienne Nahed El Sebai a remporté le prix de la meilleure interprète féminine pour son rôle dans le dernier film de la réalisatrice Kamla Abou Zekri, Un Jour pour les Femmes.

Petite fille de deux monstres sacrés du cinéma égyptien, Farid Chawki et Hoda Sultan, Nahed El Sebai est née le 27 mai 1987. Elle commence sa carrière en 2004 dans un petit rôle dans le film Du premier regard d'Ihab Lamei, puis dans Basra d'Ahmed Rashwan. 

On la retrouve au générique de quelques-uns des films les plus importants de ces dix dernières années.

 2016 : Les Péchés de la chair (Haraam El Gasad) de Khaled El Hagar

 2012 : Après la bataille (Baad el mawkeaa) de Yousry Nasrallah

 2010 : Les Femmes du bus 678 de Mohamed Diab

 2009 : Femmes du Caire (Ehky ya Schahrazad) de Yousry Nasrallah


Nahed El Sebai avec Yousri Nasrallah

mercredi 23 novembre 2016

Le Fleuve de l'Amour (Nahr el Hub, 1960)

نهر الحب 
إخراج : عز الدين ذو الفقار




Ezzel Dine Zulficar a réalisé Le Fleuve de l'Amour en 1960.
Distribution : Faten Hamama (Nawal), Omar Sharif (Khalid), Zaki Rostom (Taher Pasha), Omar El-Hariri (Mamdouh), Zahrat Al Oula (la femme de Mamdouh), Ahmed Farahat (le fils de Mamdouh), Amina Rizq (Madame Fatima), Fouad El Mohandes (l'ami de Khaled), Ahmed Bali ( le psychiatre), Soheir El Bably (Mervat), Mohamed Reda (un miltaire), Abdel Azim Kamel (le médecin)
Scénario : Ezzel Din Zulficar et Youssef Issa
Adaptation du roman Anna Karenine (1877) de l'écrivain russe Léon Tolstoï.
Musique : Andre Ryder
Production : Helmy Rafla


Zaki Rostom et Faten Hamama

Fouad El Mohandes et Omar Sharif

Faten Hamama

Faten Hamama et Zaki Rostom

Faten Hamama

Omar El Hariri

Faten Hamama et Omar Sharif




Résumé

Taher Pacha est un vieil homme riche et puissant. Il tombe amoureux de Nawal et souhaite l’épouser. Mamdouh est le frère de Nawal. Il a accumulé les dettes et se trouve dans une situation très délicate. Pour le sauver du déshonneur et de la prison, Nawal accepte de se marier avec Taher Pacha. Celui-ci se révèle un homme dur, incapable d’amour et obsédé par sa carrière politique. L’existence de Nawal est celle d’une femme riche mais solitaire et désoeuvrée. Elle donne naissance à un garçon. Elle se consacre entièrement à son éducation. Les années passent. Un jour, Nawal reçoit une lettre de son frère qui s’est installé à Assouan avec sa femme et ses deux enfants : lui et son épouse sont au bord du divorce et il lui demande de l’aider à sauver son couple. Avec l’autorisation de son mari, Nawal décide de passer quelques jours chez Mamdouh. Dans le train qui la conduit à Assouan, elle fait la rencontre d’un jeune officier prénommé Khaled. C’est le coup de foudre. Ils se retrouvent à plusieurs reprises dans des réceptions, une première fois à Assouan puis au Caire. Ils ne peuvent plus cacher les sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre. Taher Pacha est informé de l’infidélité de sa femme. Il a très peur que cette liaison nuise à sa carrière politique. Il exige que Nawal rompe avec l’homme qu’elle aime. Lors d’un concours hippique, Khaled fait une grave chute. Il est hospitalisé. Nawal n’y tient plus : elle veut divorcer pour être aux côtés de son amant. Taher Pacha propose un compromis : il souhaite que le divorce soit prononcé après les élections. D’ici là, il autorise Nawal à retrouver Khaled mais pour éviter le scandale, il exige que les deux amants partent en voyage au Liban. Nawal accepte malgré le chagrin qu’elle éprouve à l’idée de se séparer de son fils.
En fait, Taher Pacha prépare sa vengeance. Une fois les élections passées, il menace Nawal d’un procès pour adultère : elle doit disparaître si elle et son amant souhaitent éviter la prison. Nawal trouve refuge chez son frère tandis que Taher Pacha fait croire à son fils que sa mère est morte.
La guerre est déclarée : Khaled doit rejoindre le front. Il meurt dans les combats. Désespérée, Nawal tente de retourner chez Taher Pacha pour revoir son fils. Son mari ne la laisse pas entrer dans sa demeure : il ne faut pas traumatiser leur enfant qui la croit morte. Elle préfère renoncer. Ayant perdu ses deux raisons de vivre, elle erre sans but près de la voie ferrée. Soudain, elle croit voir son fils qui l’appelle de l’autre côté de la voie. Elle traverse tandis qu’un train arrive à vive allure.


Critique

Ce film est un peu particulier dans la filmographie de son metteur en scène et de ses deux principaux interprètes. Omar Sharif et Faten Hamama ont formé le couple le plus célèbre du cinéma égyptien. Ils se sont rencontrés en 1954 sur le tournage du film Ciel d’Enfer de Youssef Chahine. A cette époque, Faten Hamama est déjà une grande vedette tandis que le futur Docteur Jivago débute sa carrière d’acteur. Ils vont très vite devenir amants puis se marier une fois Faten divorcée et Omar converti à l’islam. Six ans ont passé et ce Fleuve de l'Amour est le cinquième et dernier film que ces deux monstres sacrés tourneront ensemble. De nouveau, on les retrouve ici dans des rôles spécialement écrits pour eux : ceux de deux amants qui ne peuvent vivre leur amour au grand jour et que la société condamne au malheur et à la souffrance.
Si ce tournage dut être différent des autres pour le cinéaste, c’est qu’il fut le premier mari de Faten Hamama, celui qu’elle a quitté pour épouser Omar Sharif. Ils s’étaient mariés en 1947 : Faten avait 16 ans, lui 28. Ils eurent une fille, Nadia. On peut donc imaginer que cette histoire d’une jeune mère de famille qui quitte son vieux mari, riche et puissant, pour un jeune inconnu a dû réveiller bien des souvenirs dans l’âme du réalisateur ! (Après leur divorce, Ezzel Din Zulficar et Faten Hamama étaient cependant restés bons amis et avaient continué à tourner ensemble dans quelques films.)
Ces trois personnalités sont réunies pour une production à haute valeur culturelle : l’adaptation d’un chef d’œuvre de la littérature russe, Anna Karénine. L’exercice comporte des risques et on pouvait craindre au final un produit empesé et académique. Heureusement, Ezzel Din Zulficar ne s’est pas laissé impressionner par le génie de Tolstoï. Il a adapté son roman à la société égyptienne de l’après-guerre (Khalid meurt au combat pendant le conflit israelo-arabe de 1948) et cela fonctionne plutôt bien.
De nombreuses scènes de ce « drame romantique » sont restées dans la mémoire collective : celle de la première rencontre des deux futurs amants dans le train suivie du déjeuner en tête à tête dans le wagon-restaurant, une scène traitée de manière presque hitchcockienne ; celle de leur deuxième rencontre lors d'un bal costumé qui rappelle par son atmosphère certains films italiens et puis, dans un style purement hollywoodien, celle de leur premier baiser au réveillon du nouvel an ; enfin, retour au drame à l'égyptienne  avec la dernière confrontation entre la femme et son ex-mari : elle, désespérée, qui vient de perdre son amant et qui supplie le vieil homme de lui laisser voir son fils et celui-ci qui refuse au nom du traumatisme que cela provoquerait chez l’enfant. Des scènes d'anthologie qui illustrent parfaitement ce que fut l'âge d'or du cinéma égyptien.
Ezzel Din Zulficar joue en virtuose des codes et des procédés du mélodrame. Il est aidé en cela par une équipe d’acteurs exceptionnels. Faten Hamama est sublime dans ce rôle de femme qui aspire à l’amour et au bonheur et qui perdra tout. Omar Sharif campe avec aisance le jeune officier séduisant au destin tragique (type de personnages dont il mettra longtemps à se défaire, tant celui-ci lui « colle à la peau » !). Mais n’oublions pas l’immense Zaki Rostom en tyran méthodique qui écrase sans scrupule tous ceux qui osent s’opposer à lui. Par son jeu, sa voix et sa présence physique, l’acteur donne à son personnage une dimension proprement shakespearienne !
Le Fleuve de l’Amour, un mélodrame classieux. 

Appréciation : 4/5
****
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

samedi 19 novembre 2016

Filmographie sélective de Mahmoud Abdel Aziz (1946-2016)


محمود عبدالعزيز

Pour évoquer la carrière cinématographique de Mahmoud Abdel Aziz, Ahramonline a dressé une liste de quinze films parmi la centaine que l'acteur a tournée. La voici. J'ai rétabli l'ordre chronologique, mis les titres en français, changé les illustrations et indiqué le rôle tenu par Mahmoud Abdel Aziz dans chacun de ces films.

1) Jusqu’à la fin de la vie d'Ashraf Fahmy (Hatta Akher El Omr, 1975) 
     avec Nagwa Ibrahim, Imad Hamdi, Omar Khorshid, Said Saleh
      rôle : Ahmed Abdel Hamid, un pilote de chasse amoureux de Mona, la fille de son supérieur.




2) L'Opprobre d'Ali Abdel Khalek (El Aar, 1982)
     avec Nour El-Sherif, Hussein Fahmy, Nora, Ilham Shahin, Salah Nazmy
     rôle : docteur Adel. Il dirige un hôpital spécialisé dans les maladies nerveuses. Il est l’un des trois fils d’un important trafiquant de drogue. Celui-ci vient de mourir et a légué ses affaires illégales à ses enfants. 




3) La Drogue d'Ali Abdel Khalek (El-Keif, 1985)
     avec Nora, Yehia El-Fakharany, Gameel Rateb
     rôle : Jamal Abou Al Hazim a raté ses études et gagne sa vie comme musicien dans un orchestre. Pour le sortir de la drogue, son frère chimiste crée un produit de substitution sans effet nocif.




4) Exécution d'un homme mort d'Ali Abdel Khalek (E’dam Mayyet, 1985)
     avec Farid Shawqy, Poussy, Laila Elwy, Yehia El-Fakharany
 
    rôle : joue deux personnages, Mansour et Azzedine. Mansour condamné à mort va devenir espion en remplaçant son sosie l’officier Azzedine dans une opération ultrasecrète de renseignements militaires.




5) L’appartement revient à l’épouse d'Omar Abd El-Aziz (El-Shaqqa Min Haq El Zawja, 1985)
     avec Maali Zayed, George Sidhom, Farida Seif El-Nasr
     rôle : Samir, un jeune père de famille plongé dans les affres du divorce




6) La course des fauves d' Ali Abdel Khalek (Gary El Wohous, 1987) 
    avec Nour El-Sherif, Hussein Fahmy, Hoda Ramzy
    rôle : Abdou Kawi, un homme pauvre dont on retire une partie du cerveau pour le greffer sur un autre homme souffrant de stérilité




7) Ces Messieurs les hommes de Raafat El-Mihi (El-Sadda El-Riggal, 1987)
    avec Maali Zayed, Youssef Dawoud, Ibrahim Yousry
    rôle : Ahmed dont la femme divorce et change de sexe pour protester contre son indifférence




8) Dames et demoiselles de Raafat El-Mihi (Sayedati Anisati, 1989) 
     avec Maali Zayed, Abla Kamel, Youssef Dawoud, Aisha El-Kelany
     rôle : Mahmoud qui épouse quatre femmes travaillant dans la même entreprise que lui. 




9) Le monde sur les ailes d'une colombe d'Atef El Tayeb (El-Donia Aala Ginah Yamamah, 1989)
      avec Mervat Amin, Youssef Shaaban, Sanaa Younis, Ahmed Bedair, Ahmed Rateb
      rôle : Reza, chaffeur de taxi, devient l’homme de confiance d’une riche veuve.




10) Kit kat de Daoud Abd El-Sayed (El Kitkat, 1991)
avec Sherif Mounir, Aida Riad, Amina Rizk, Nagah El-Mougy, Ahmed Kamal
      rôle : Sheik Hosny, un homme aveugle qui rêve de conduire une moto





11)  Abou Kartona de Mohamed Haseeb (Abou Kartonah, 1991)
       avec Samah Anwar, Soad Nasr, Hussein El-Sherbiny, Hassan Hosny, Mimi Gamal
 
       rôle : Abou Kartona qui sauve une entreprise acculée à la faillite par la corruption de ses dirigeants




12) Pourquoi la mer rit-elle ? de Mohamed Kamel El Qaliouby (El Bahr Beyedhak Leh, 1995)
      avec Nagah El Mougy, Shawqi Shamekh, Nahla Salama, Mohamed Lotfy, Hanan Shawqy
      rôle : Hussein qui sombre dans la dépression à cause de la routine et des soucis de la vie quotidienne décide un beau jour de fuir son travail et sa famille




13) Le Marché du Plaisir de Samir Seif (Souq El Mot'aa, 2000)
       avec Farouk El-Fishawy, Ilham Shahin, Lora, Hamdy Ahmed
 
       rôle : Ahmed qui veut se venger des ses anciens complices qui l’ont envoyé en prison.




14) Le Magicien de Radwan El Kashef (El Saher, 2001)
      avec Menna Shalabi, Salwa Khattab, Gameel Rateb
      rôle : Mansour Bahgat, un magicien qui vit seul avec sa fille depuis la mort de sa femme. Il va tout tenter pour financer l’opération dont a besoin un petit garçon malade.





15) Ibrahim El Abyad de Marwan Hamed (Ibrahim El Abyad, 2009)
      avecAhmed El-Sakka, Hend Sabry, Amr Waked, Hanan Tourk, Bassem Samra
      rôle : Abdel Malik Zarzuri, un chef de gang dont la fille tombe amoureuse de l’homme qui veut le tuer.




mercredi 16 novembre 2016

Les films à la télé (Rotana Classic du 16 au 21 novembre)

روتانا كلاسيك

 Les films qui ont été cités dans ce blog et qui sont diffusés sur Rotana Classic (heure de Paris).

1) Souviens-toi de moi d'Henry Barakat (Idhkourini, 1978)
      avec Mahmoud Yassin et Nagla Fathy


Mercredi 16 novembre à 4h


2) Le Rivage de l'Amour d'Henry Barakat (Chati' al-gharam, 1950)
     avec Layla Mourad, Hussein Sedky, Taheya Carioca


Mercredi 16 novembre à 6h


3) Quatre filles et un officier d'Anwar Wagdi (Arba banat wa dabit, 1954)
     
avec Negma Ibrahim, Naïma Akef, Anwar Wagdi


Mercredi 16 novembre à 10h


4) Amour et Vengeance de Youssef Wahby (Gharam wa Intiqam, 1944)
     avec Asmahan, Anwar Wagdi, Youssef Wahby
     figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Mercredi 16 novembre à 22h
Jeudi 17 novembre à 10h


5) Impasse de Salah Abou Seif (El tariq el masdud, 1958)
    avec Faten Hamama, Ahmed Mazhar et Chukry Sarhan


Jeudi 17 novembre à 2h


6)  La voix de l'amour d'Helmy Rafla (Swat al hob, 1973)
      avec Hassan Youssef, Hassan Mostafa, Imad Hamdy


Jeudi 17 novembre à 15h
Vendredi 18 novembre à 4h


 7)  La faute de mon bien-aimé d'El Sayed Bedeir (Ghaltet habibi, 1958)
      avec Omar Sharif, Shadia et Hussein Riad


Jeudi 17 novembre à 17h
Vendredi 18 novembre à 6h


8) C'est arrivé une nuit d'Henry Barakat (Hadassa Zata Laila, 1954)
    
      avec Hind Rostom, Kamal Al Shennawi, Soraya Salem


Jeudi 17 novembre à 19h
Vendredi 18 novembre à 8h


9) Mademoiselle Diablesse d'Henry Barakat (Afrita Hanem, 1949)
    avec Samia Gamal, Farid Al Atrache, Stephan Rosti


Jeudi 17 novembre à 22h
Vendredi 18 novembre à 10h


10) Histoire d'amour d'Helmy Halim (Hikayat houb, 1959) 
      avec  Mariam Fakhr Eddine, Abdel Halim Hafez, Ferdoos Mohammed


Vendredi 18 novembre à 22h
Samedi 19 novembre à 10h 


 11) Les anges des rues d'Hassan El Seifi ( Malaaket el Shawara, 1985)
       avec Mariam Fakhr Eddine, Chukry Sarhan, Athar El Akim


Dimanche 20 novembre à 15h 
Lundi 21 novembre à 4h

  
12) Histoire en deux mots d'Hassan Ibrahim (Hikayah fi kalimatayn, 1985) 
       avec Iman El Bahr Dawich, Ahmed Mazhar, Mariam Fakhr Eddine
 

Dimanche 20 novembre à 22h
Lundi 21 novembre à 10h


13) Hassan et Nayma d'Henry Barakat (1959)
       avec Muharram Fouad, Soad Hosny, Mohammed Tawfik
       figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


Lundi 21 novembre à 19h



La Page Facebook de Rotana Classic

Tout le programme à l'adresse suivante : le guide Tv du site elcinema

mardi 15 novembre 2016

Festival International de cinéma du Caire (Egypte)

 مهرجان القاهرة السينمائي الدولي ال38


La 38ème édition du Festival International de cinéma du Caire se déroulera du 15 au 24 novembre 2016. Comme les années précédentes, cette édition sera dirigée par Magda Wassef. Au programme, on dénombre pas moins de 204 films.
Le festival débutera avec la projection en avant-première du dernier film de la réalisatrice égyptienne Kamla Abou Zekri, Un Jour pour les Femmes.



Le pays à l'honneur cette année est la Chine qui sera présente avec une vingtaine de films.

Pour célébrer le 400ème anniversaire de la mort de William Shakespeare, un certain nombre d'adaptations de l'oeuvre du dramaturge anglais seront présentées dont celles de Sir Laurence Olivier (Hamlet, 1948), Kenneth Branagh (Henry V, 1989), Oliver Parker (Othello,1995), Peter Brook (King Lear,1971), Roman Polanski (Macbeth, 1971), Franco Zeffirelli (Romeo et Juliette, 1968).

Il y aura une section "Tribute to Mohamed Khan" qui permettra de revoir un grand nombre de films du cinéaste qui nous a quittés cet été.

Evidemment, on retrouvera aussi le dernier film de Mohamed Diab, Clash ainsi que celui de Hala Khalil, Nawara, deux oeuvres qui récoltent festival après festival les prix les plus prestigieux.

Enfin, Yousry Nasrallah y présentera son tout nouveau film, Le Ruisseau, le Pré Vert et le Doux Visage.

Cette 38ème édition du festival est dédié à l'acteur Mahmoud Abdel Aziz, mort samedi dernier.


dimanche 13 novembre 2016

Mahmoud Abdel Aziz (1946-2016)

محمود عبدالعزيز

  
Mahmoud Abdel Aziz est décédé samedi 12 novembre 2016 à l'âge de 70 ans. Après des études d'agronomie, il commence sa carrière d'acteur à la télévision. Il apparaît pour la première fois au cinéma en 1974 dans le film Le Petit Fils d'Atef Salem.


Le Petit Fils d'Atef Salem


Ensuite il va enchaîner les tournages. Dans les années 80, il devient une star grâce à des films comme la Honte (El Aar, 1982) ou la Drogue (El Keif, 1987), deux films d'Ali Abdel Khalek. Mais c'est surtout sa participation à la série télévisée Rafat El Hagan (1987) qui lui vaudra les suffrages du public populaire dans tout le monde arabe. Il y incarne un espion égyptien infiltré en Israël. Enfin tout le monde se souvient de sa prestation dans le chef d'oeuvre de Daoud Abdel Sayed, Kit Kat (1991). On le surnommait "le Magicien" depuis son rôle dans le film Al Saher (le Magicien) de Radwan Al Kashef en 2001. Abdel Aziz a joué dans plus de cent films. Ahramonline en sélectionne quinze parmi les plus connus.


Kit Kat de Daoud Abdel Sayed


Il était marié à l'actrice Poussy Chalabi. De son premier mariage, il avait eu deux fils, Mohamed et Karim. Le premier est producteur, le second, comédien.


Mahmoud Abel Aziz et sa femme en 2011

Il sera enterré à Alexandrie, sa ville natale.