vendredi 30 juin 2023

Les réalisateurs : Kamal Salah El Din (1937-1986)

كمال صلاح الدين


Kamal Salah El Din est un réalisateur égyptien. Il commence sa carrière cinématographique au début des années soixante comme acteur et producteur. Il réalise son premier film en 1968. Intitulé Adawya, c'est une comédie musicale avec en vedette Nahed Sherif. Kamal Salah El Din tournera douze films, une filmographie fort mince donc, aussi bien en quantité qu'en qualité. 


Un seul film de Kamal Salah El Din a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Des Loups sur la Route (Dhiab ila al tariq, 1972)
avec Mariam Fakhr Eldin (Nagwa), Salah Kabil (Salim), Omar Khorsheid (Maher), Sayed Zayan (Atef Salem), Nawal Abou El Fotouh (Lola, la maîtresse d’Atef Salem), Amal Ramzi (Amal, la petite amie de Salim), Hala El Shawarby (Narcisse, la servante de Nagwa), Momtaz Abaza (Mukhlis), Fouad Jafar (le directeur de production), Adly Kasseb (le réalisateur), Rawheya Khaled (Alhaja Zeinab), Ibrahim Saafan (un assistant du réalisateur), Khairy El Kalioby (l’officier de police), Suzi Khairy (la danseuse), Essam Wahid (Essam), Saida Galal (Saida), Ibrahim Emara (le médecin)
Scénario : Youssry Hakim, Salah DarwishMusique : Michel Youssef
Production : Kamal Salah El Din
appréciation : 1/5


Salim travaille comme assistant dans un studio de cinéma. Il vit avec Amal, une figurante, qu’il a toujours refusé d’épouser malgré les demandes répétées de celle-ci. En fait, il est secrètement amoureux de Nagwa, l’une des stars du studio. De manière anonyme, il dépose régulièrement dans sa loge une rose accompagnée d’une lettre d’amour. Mais Nagwa ne cherche pas à savoir qui est son soupirant car elle vit avec Mukhlis, un acteur dont elle est follement amoureuse.
Une journée de tournage vient de s’achever et Nagwa demande à Salim de faire des courses pour elle et de les lui apporter à son domicile. Mais quand l’actrice rentre chez elle, une très mauvaise surprise l’attend : elle surprend Mukhtlis dans leur lit en compagnie de Narcisse, sa servante. Révoltée, Nagwa met à la porte les deux amants. Elle veut se venger et quand Salim reparaît avec les courses, elle lui demande de l’accompagner dans une discothèque qu’elle a l’habitude de fréquenter avec Mukhlis. Elle y retrouve son ex-amant en charmante compagnie. Pour susciter sa jalousie, elle se montre très tendre à l’égard de Salim. Ce dernier est aux anges. Il est convaincu que Nagwa partage ses sentiments. Quand il rentre chez lui, il retrouve Amal qui lui annonce qu’elle est enceinte. Cette nouvelle met hors de lui Salim et, sans pitié, il met à la porte de son appartement la jeune fille. Pour lui, c’est déjà de l’histoire ancienne. Le lendemain au studio, Salim fait une terrible découverte : Nagwa a déjà un nouveau chevalier servant.

dimanche 18 juin 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 18 au 30 juin)

روتانا كلاسيك


Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Vendredi 30 juin à 18h30

Jours et Nuits d'Henry Barakat (Ayyâm wa layâlî, 1955)

avec Abdel Halim Hafez (Yahia), Iman (Samia), Ahmed Ramzy (Raafat, l’ami de Yahia), Serag Mounir (Asim le père de Fathi et le beau-père de Yahia), Mahmoud El Meleigy (Kamal, le père de Yahia), Kamal Hussein (Fathi), Samia Roshdi (la mère de Samia), Thuraya Fakhry (la mère de Fatima), Abbas Rahmy (le procureur), Zeinat Olwi (la danseuse), Aqeila Rateb (Fatima, la mère de Yahia), Soheir El Barouni (Nawal, la sœur de Samia), Abdel Moneim Basioni, Adly Kasseb
Scénario et dialogues : Youssef Gohar et Henry Barakat
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : Films Barakat/Films Abdel Wahab


Drame. La mère de Yahia a divorcé de son père car il était alcoolique. Elle s’est remariée avec un homme qui a un fils du même âge que Yahia. Les années passent et les enfants grandissent. Ils sont très différents l’un de l’autre. A l’université, Yahia est un étudiant modèle apprécié de tous : c’est un garçon raisonnable et généreux, d’humeur toujours égale. Avec son ami Raafat, il fait partie de l’équipe d’aviron du campus et les deux camarades s’entraînent régulièrement sur le Nil. Fathi est tout le contraire : il dort en cours et passe ses nuits à boire dans les cabarets. Yahia fait la connaissance de Samia et en tombe très vite amoureux. Ils sortent souvent ensemble, accompagnés de Raafat et de Nawal, la sœur de Samia. Fathi ne tarde pas à s’immiscer dans le groupe avec une intention bien précise : séduire Samia.
Un soir, lors d’une fête, ivre comme de coutume, il essaie d’embrasser de force la jeune fille mais Yahia intervient. Fathi, furieux, décide de rentrer. Il prend le volant de sa voiture, tandis que Yahia s’installe à ses côtés. Sur la route, le chauffard renverse un piéton mais, lâche et inconscient, il poursuit sa course folle dans la nuit. Raafat qui avec son propre véhicule suivait la voiture de Fathi s’arrête pour porter secours à la victime. La police apparaît. L’ami de Yahia est accusé d’être le responsable de l’accident…


Jeudi 29 juin à 22h

Les Femmes de Medhat El Sebaie (El Settat, 1992)

avec Mahmoud Yassine (Azmi Abou Alazm), Fifi Abdou (Shoukria), Eman (Nohran, l’actrice), Hala Sedqy (Suhair, la femme d’Azmi), Abla Kamel (Souad, la secrétaire), Ola Rami (Rawiah, la journaliste stagiaire), Nabil El-Hegrassy (Farid, un journaliste), Ibrahim Nasr (Fathi), Helali Mohamed (le chauffeur d’Azmi), Ateia Eweiss (rédacteur en chef)
Scénario : Magda Khirhalla
Musique : Hany Shenouda


Comédie. Azim est un journaliste à succès qui s’intéresse aux problèmes rencontrés par ses lecteurs dans leur vie quotidienne. Il s’oppose à Shukry, son rédacteur en chef qui défend une toute autre conception du métier de journaliste : pour celui-ci, il faut avant tout divertir le lecteur, lui faire oublier ses difficultés en faisant des articles sur les célébrités et leur existence dorée. Grâce à son talent et à son intégrité, Azim est nommé à la direction du journal en remplacement de Shukry. Pour lui, c’est enfin l’occasion tant espérée d’imposer ses principes à toute la rédaction mais il devra affronter maintes tentatives de corruption de la part de femmes qui souhaitent mettre sa plume au service de leur carrière artistique…


Mercredi 28 juin à 18h30

Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)

avec Abou Bakr Ezzat (Medhat), Farid Shawki (Amshir), Nawal Abou Al Foutouh (Azhar), Hassan Hamed (Ibn Al Janawi), Soheir El-Barouni (l’employée de maison), Mimi Chakib (la mère de Soheir), Mohamed Reda (Hangal le voleur), Ibrahim Saafan (l’avocat), Madiha Kamel (Soheir), Samir Ghanem (son propre rôle), Ahmed El Deif (son propre rôle), George Sedhom (son propre rôle)
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
Production : Films Ihab Leithi


Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison…


Mardi 27 juin à 22h

Le Rivage de la Gaieté de Houssam Al Din Mustafa (Chatei el Marah, 1967)
avec Nagat El Saghera (Norah), Hassan Youssef (Houssam), Youssef Fakhr El Din (Hamada), Samia Shokri (Riri), Samir Ghanem (ami d’Houssam), George Sedhom (ami d’Houssam), El Deif Ahmed (ami d’Houssam), Abdel Moneim Madbouly (le professeur Raafat), Nahed Yousri (Nahed), Shahinaz Taha (Salli, la sœur de Norah), Sanaa Mazhar (Sanaa, l’amie d’Hamada), Mimi Chakib (Aziza, la femme du professeur), Adly Kasseb (le père d’Houssam)
Scénario et dialogues : Abdel Fattah El Sayed et Adli El Moled
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Le Rivage de la Gaieté est une adaptation de La Stripteaseuse effarouchée (Girl Happy), un film américain réalisé en 1966 par Boris Sagal avec en vedette Elvis Presley.
Une curiosité : dans l’une de leurs chansons, les Trois Lumières du Théâtre (Samir Ghanem, George Sedhom, El Deif Ahmed) reprennent le refrain de Can’t Buy Me Love des Beatles.


Comédie musicale. Un professeur laisse ses deux grandes filles, Norah et Sally, partir seules pour quinze jours de vacances à Ismaïlia avec leur club. Craignant pour leur vertu, l’universitaire demande à Houssam, le fils de son meilleur ami, de les accompagner pour les surveiller discrètement. Le jeune homme qui est musicien accepte la mission. Il se rend à Ismaïlia avec les trois membres de son groupe. Le voyage est long et pénible car leur vieux tacot tombe constamment en panne. Une fois arrivés, les quatre garçons s’installent dans le même hôtel que Norah, Sally et leurs camarades. Ils ont obtenu un logement gratuit, en échange, ils doivent se produire en soirée devant les clients de l’établissement. Mais Houssam n’oublie pas sa mission. Avec ses camarades, il part aussitôt à la recherche des deux sœurs et il ne tarde pas à découvrir que Norah est courtisée par Hamada, un incorrigible coureur de jupons. Celui-ci est très vite parvenu à gagner l’amitié de la jeune fille…


Lundi 26 juin à 14h

Le Chant de l’Espoir d'Ahmed Badrakhan (Nasheed Al-Amal, 1937)
avec Oum Kalthoum (Amal), Salwa (Salwa, la fille d’Amal), Hassan Fayek (l’assistant du réalisateur), Stephan Rosti (l’acteur Mourad), Fouad Shafik (le réalisateur, Mary Moneib (la mère d’Amal) et Zaki Toleimat (Docteur Assem), Abbas Fares (Ismaïl, l’ex-mari d’Amal), Abdel Aziz Khalil (le chef de gang), Abdel Meguid Choukry (le professeur de musique), Mahmoud Reda (Docteur Mahboub)
D’après un roman d’Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ahmed Badrakhan et Ahmed Rami
Musique : Aziz Sadek, Mohamed El Qasabji et Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien


C’est le premier film réalisé par Ahmed Badrakhan et c’est le second interprété par la chanteuse Oum Kalthoum.

Amal a été abandonnée par son mari. Elle vit pauvrement avec sa mère et sa fille, Salwa. Cette dernière tombe malade et Amal consulte le docteur Assem. Tout en soignant la fille, le médecin découvre le talent de chanteuse de la mère. Il décide de l’aider à se lancer dans la carrière artistique. Les premières prestations publiques de la jeune femme provoquent l’enthousiasme des spectateurs. Très vite, un réalisateur des studios Misr lui propose de tourner un premier film. Comble de bonheur : le docteur Assem est tombé amoureux d’Amal et il manifeste une grande affection pour sa fille. C’est à ce moment-là que son ex-mari reparaît…


Samedi 24 juin à 18h30

Le Prince de la Ruse
d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)

avec Farid Shawki (Hassan/le Prince de la Ruse), Abdel Halim Khatab (Abdul Jalil), Shweikar (Yasmine), Tawfik El Deken (Jafar), Naima Akef (Zumarad), Mahmoud Morsi (le chef de la police), Hussein Asar (Sheikh Fadel), Omar Afifi (Sheikh Al Mansour), Abdel Rahim El Zarakany (le gouverneur), Ahmed Loxer (Chahine), Hassan Al Baroudi (Metwali), Ibrahim Hechmat (le père d’Hassan), Mohamed Faraj (l’assistant du Prince de la Ruse), Kanaan Wasfy (Raïs Ismaïl), Shafik Nour El Din (Sheikh Galal), Shaladimo (le gardien de prison)
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat du Comte de Monté Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa et Henry Barakat
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky
Production : Henry Barakat


Hassan El Hilaly est arrêté le jour de son mariage à la suite d’une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Il est emprisonné sans jugement dans un cachot. En creusant un trou dans l’un des murs de sa cellule, il parvient à entrer en communication avec un autre prisonnier. C’est un très vieil homme à la vaste culture. Pendant toutes ses années de détention, Hassan va acquérir grâce à lui des connaissances dans tous les domaines du savoir. Avant de mourir, son compagnon lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son ami et retourne dans sa ville pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé.


Vendredi 23 juin à 22h

Mes amoureux sont nombreux de Kamal Attiya (Habaybi Katir, 1951)
avec Ragaa Abdo (Nabila), Souad Ahmed (la mère de Nabila), Abdel Moneim Ismaïl (Ghandour Bey, le propriétaire de la salle de jeu), Kamal El Shennawi (Rouf), Magda (Magda, la sœur de Rouf), Ismaël Yassin (Ismaël, le cousin), Farid Shawki (Farid, le frère de Nabila), Abdel Aziz Al Ahmed (riche propriétaire foncier, père de Rouf), Abdel Halim Khattab (Salim), Samir Ezzat (Samir, un chanteur amoureux de Magda), Fathia Shahin (Anwar, la fiancée de Rouf), Thouraya Fakhry (la mère d’Anwar), Ibrahim Fawzy (le père d’Anwar)
Scénario et dialogues : Abdel Aziz Salam
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Ahmed Abdel Kader


Nabila est une chanteuse célèbre. Elle vit avec sa mère et son frère. Celui-ci est un individu sans scrupules qui prend tout l’argent de sa sœur pour assouvir sa passion du jeu. Nabila a de nombreux soupirants mais c’est en faisant des courses dans un magasin de vêtements qu’elle rencontre l’homme de sa vie. Il s’appelle Rouf et c’est le fils d’un riche propriétaire foncier. Le jeune homme est déjà fiancé mais il ne s’entend guère avec Anwar, sa future épouse : les disputes succèdent aux disputes. L’irruption de Nabila dans sa vie est un miracle : il sait enfin ce qu’est l’amour véritable et il veut épouser celle qui lui inspire un sentiment si tendre. Malheureusement, le frère de la chanteuse a d’autres projets : ses dettes se sont accumulées et pour échapper à la prison, il a promis à son principal créancier la main de sa sœur…


Jeudi 22 juin à 22h

Entrevue Confidentielle de Mohamed Abdel Aziz (El Galsa Sereya, 1986)

avec Mahmoud Yassin (Abdel Kader), Yousra (Zahira, la femme d’Abdel Kader), Karim Yousri (le fils d’Abdel Kader), Samir Sabri (Lotfa, l’ami d’Abdel Kader), Shahir (Ihsan, la mère de l’enfant), Soheir Taha Hussein (la femme de Lotfa), Farouk Youssef (le cousin d’Ihsan), Adel Borahm (Salah), Medhat Morsi (un avocat), Rashwan Mostafa (un avocat), Nahim Issa (l’oncle d’Ihsan)
Scénario et dialogues : Nabil Asmat
Musique : Ammar El Sherei
Production : Mohamed Yassin


Drame. Abdel Kader est un riche homme d’affaires. Il vit dans une demeure luxueuse avec sa femme, Zahira, et son fils de neuf ans. Un soir, alors qu’il rentre chez lui en voiture, il est arrêté par une femme enceinte qui lui demande de la conduire à l’hôpital car elle est sur le point d’accoucher. Quelques jours plus tard, Abdel Kader découvre que le nouveau-né a été enregistré sous son nom par l’administration de l’hôpital et que la mère affirme qu’il est le père du bébé. La jeune femme s’appelle Ihsan et le véritable père de son enfant est son cousin avec qui elle entretenait une relation amoureuse cachée de tous. Quand il avait su qu’elle était enceinte, son cousin lui avait aussitôt proposé le mariage mais il était subitement mort peu après. Pour ne pas affronter la colère des siens, elle avait quitté Tanta où elle et sa famille avaient toujours vécu. Elle voulait accoucher dans la plus grande discrétion. Voilà pourquoi elle a prétendu que le père de son enfant était Abdel Kader. Ce dernier comprend qu’il se retrouve dans une fâcheuse situation et il va tout entreprendre pour s’en sortir sans en parler à sa femme…


Mercredi 21 juin à 18h30

La Maison Hantée d’Hassan Reda (Al Qasr Al Maleoun, 1962)

avec Mariam Fakhr Eddine (Yusria), Salah Zulficar (Hassan), Mahmoud El Meleigy (Fahmy Bey, le châtelain/Farid, son frère jumeau), Abdel Moneim Ibrahim (Fathy, l’ami d’Hassan), Olwiyya Gamil (la sœur de Fahmy Bey), Mahmoud El Sabba (Morsi, le serviteur de Fahmy), Nahed Sabry (la danseuse), Kadreya Kadry (la tenancière de la maison close), Abdel Ghani El Nagdi (un client ivre dans la maison close), Thuraya Fakhry (la gouvernante), Ibrahim Hechmat (le docteur)
D’après une histoire d’Adly El Moled
Scénario : Hassan Reda
Musique : Hussein Afifi, Naguib Al Selhdar
Production : Gomhouria Films


Hassan est un jeune avocat. Il se rend à Mansoura pour régler une affaire d’héritage mais aussi pour voir son vieil ami Fathy. Ce dernier lui déconseille de se rendre chez le client qui l’a contacté. Son manoir jouit d’une sinistre réputation dans la région. Malgré l’avertissement de son camarade, Hassan se présente tout de même à la porte du château. Il est accueilli froidement par le maître d’hôtel du propriétaire et par sa sœur Nagia. Enfin, le châtelain fait son apparition : c’est un vieil homme sympathique qui se déplace en fauteuil roulant. Celui-ci souhaite établir un testament qui garantisse que toute sa fortune reviendra après sa mort à sa fille Yusria. Cette dernière apparaît à son tour. Hassan la connaît déjà car ils se sont rencontrés dans le train qui les conduisait à Mansoura. C’est une jeune fille gaie, intelligente et jolie. Malheureusement, elle va devenir la proie de visions macabres, ce qui conduira son entourage à s’interroger sur son équilibre mental. Hassan et son ami Fathy vont tenter de l’aider…


Mardi 20 juin à 22h

Méfie-toi de tes voisins de Mohamed Abdel Aziz (Khally Balak Men Geranak, 1979)
avec Adel Imam (Ahmed), Lebleba (Nawal), Fouad El-Mohandes (le vieux peintre), Madiha Yousri (Fawzia, la belle-mère d’Ahmed), Mimi Gamal (Enayat, la voisine), Mokhtar El Sayed (le mari d’Enayat), Hoda Zaki (une autre voisine), Hanan (Didi la danseuse), Wahed Seif (Ibrahim Effendi), Ibrahim Kadri (le fleuriste)
Scénario : Farouk Sabry
Remake du film américain Pieds nus dans le parc (Barefoot in the Park) réalisé par Gene Saks en 1967.
Musique : Gamal Salama


Comédie. Ahmed est avocat et il vient d’épouser Nawal. Après avoir passé leur lune de miel dans un grand hôtel luxueux, ils emménagent dans un appartement meublé que Nawal a choisi pour son loyer très modique. Malheureusement, ils découvrent très vite les inconvénients de leur « petit nid douillet ». L’ascenseur ne fonctionne pas, l’appartement comporte quelques meubles mais il n’y a pas de lit dans la chambre. Et, encore plus gênant, l’un de leurs voisins, un vieux peintre, veuf et solitaire, doit passer dans leur logement pour rejoindre le sien. Malgré cette situation peu banale, les deux jeunes mariés et le vieil homme vont très vite sympathiser…


Lundi 19 juin à 18h30

Au Voleur ! de Fateen Abdel Wahab ('Imsk haramy, 1958)

avec Ismaël Yassin (Oussama), Amal Farid (Nagwa), Mahmoud El Meleigy (Sharif, le voleur), Hassan Fayek (le père de Nagwa), Zouzou Hamdi El Hakim (Aziza), Reyad El Kasabgy (le policier), Nemat Mokhtar (la danseuse), Abdel Azim Kamel (l’officier de police), Fayza Ahmed (la chanteuse), Gamal Eldamaty (le directeur du cabaret)
Scénario : Kamel El Telmessani
Dialogues : Abbas Kamel
Musique : Mohamed Abdel Wahab
Production : Mohamed Abdel Wahab et Henry Barakat


Oussama est un jeune homme superstitieux qui manifeste en toute occasion un pessimisme inébranlable. Et le jour de ses fiançailles, il est convaincu que la catastrophe est imminente. D’ailleurs, il y a des signes qui ne trompent pas : il a vu un chat noir et il a brisé une vitre. Pour ne rien arranger, nous sommes le treizième jour du mois. Mais il est temps pour lui de se rendre chez ses futurs beaux-parents car il est déjà très en retard. Malheureusement, sur la route, l’une des roues de sa voiture crève. Alors qu’il entreprend de changer la roue, il entend des voix crier au voleur. Il se retourne et voit un individu poursuivi par un couple. Il parvient à l’intercepter. C’est un voleur qui avait réussi à s’emparer du sac de la femme. Celle-ci récupère son bien et le coupe laisse Oussama avec leur voleur. Un policier apparaît peu après mais le malfaiteur parvient à s’enfuir. L’agent et Oussama courent à sa poursuite. C’est ainsi qu’ils se retrouvent dans une maison abandonnée. A cause de l’obscurité, Oussama assomme d’un coup de bâton le policier qu’il avait pris pour le voleur. Ce dernier reparaît et fait croire à Oussama qu’il a tué le représentant de la force publique. Désormais, le destin d’Oussama est entre les mains du malfrat…


Dimanche 18 juin à 14h

Je ne peux pas le faire d’Ahmed Badrakhan (ma akdarshi, 1946)

avec Farid Al Atrache (Farid), Taheya Carioca (Ilham, la danseuse), Fouad Shafik (l’huissier), Abdel Salam El Nabolsi (l’assistant de l’huissier), Hassan Fayek (le père de Farid), Aziza Badr (Oum Abdou, la logeuse de Farid), Nagwa Salem (la fille du millionnaire Abdoul Karim Pacha), Gamalat Zayed (la voisine de Farid), Ahmed El Haddad (l’ivrogne), Fouad Fahim (Abdoul Karim Pacha)
D'après une histoire de Soliman Naguib
Dialogues : Badie' Khairy
Musique : Farid Al Atrache, Youssef Badrous, Mamoun Al Shinnawi, Mahmoud Fahmy Ibrahim
Production : les films Ahmed Darwish


Comédie musicale. Farid Zaher n’a qu’une passion : la musique et le chant. Son père exige qu’il y renonce mais il ne peut se résigner à un tel sacrifice. Après une dernière dispute, Farid quitte la demeure familiale pour voler de ses propres ailes. Au Caire, il trouve un modeste appartement dans un immeuble appartenant à Madame Oum Abdou. Farid fait la connaissance de ses voisins et parmi eux, il y a Ilham, une danseuse. Cette dernière a des problèmes d’argent et a contracté des dettes qu’elle ne peut honorer. Les huissiers s’apprêtent à vendre aux enchères tout ce qu’elle possède. Tout naturellement, Farid lui vient en aide et règle les cinquante livres demandées. Pour le remercier, Ilham le fait embaucher comme chanteur dans le cabaret où elle danse. Ils se produisent ensemble sur la scène de l’établissement et leurs numéros rencontrent un grand succès. Ils vont très vite tomber amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, Ilham se dispute avec le patron du cabaret et celui-ci les renvoie. Les deux jeunes artistes doivent repartir de zéro…


samedi 17 juin 2023

Des Loups sur la Route (Dhiab ila al tariq, 1972)

ذئاب على الطريق
ﺇﺧﺮاﺝ : كمال صلاح الدين




















Kamal Salah El Din a réalisé Des Loups sur la Route en 1972.

Distribution :Mariam Fakhr Eldin (Nagwa), Salah Kabil (Salim), Omar Khorsheid (Maher), Sayed Zayan (Atef Salem), Nawal Abou El Fotouh (Lola, la maîtresse d’Atef Salem), Amal Ramzi (Amal, la petite amie de Salim), Hala El Shawarby (Narcisse, la servante de Nagwa), Momtaz Abaza (Mukhlis), Fouad Jafar (le directeur de production), Adly Kasseb (le réalisateur), Rawheya Khaled (Alhaja Zeinab), Ibrahim Saafan (un assistant du réalisateur), Khairy El Kalioby (l’officier de police), Suzi Khairy (la danseuse), Essam Wahid (Essam), Saida Galal (Saida), Ibrahim Emara (le médecin)
Scénario : Youssry Hakim, Salah Darwish
Musique : Michel Youssef
Production : Kamal Salah El Din

Omar Khorsheid



Hala El Shawarby



Momtaz Abaza



Amal Ramzy





Salah Kabil



Mariam Fakhr Eddine



Adly Kasseb



Ibrahim Safaan





Fouad Jafar















Résumé

Salim travaille comme assistant dans un studio de cinéma. Il vit avec Amal, une figurante, qu’il a toujours refusé d’épouser malgré les demandes répétées de celle-ci. En fait, il est secrètement amoureux de Nagwa, l’une des stars du studio. De manière anonyme, il dépose régulièrement dans sa loge une rose accompagnée d’une lettre d’amour. Mais Nagwa ne cherche pas à savoir qui est son soupirant car elle vit avec Mukhlis, un acteur dont elle est follement amoureuse.

Une journée de tournage vient de s’achever et Nagwa demande à Salim de faire des courses pour elle et de les lui apporter à son domicile. Mais quand l’actrice rentre chez elle, une très mauvaise surprise l’attend : elle surprend Mukhtlis dans leur lit en compagnie de Narcisse, sa servante. Révoltée, Nagwa met à la porte les deux amants. Elle veut se venger et quand Salim reparaît avec les courses, elle lui demande de l’accompagner dans une discothèque qu’elle a l’habitude de fréquenter avec Mukhlis. Elle y retrouve son ex-amant en charmante compagnie. Pour susciter sa jalousie, elle se montre très tendre à l’égard de Salim. Ce dernier est aux anges. Il est convaincu que Nagwa partage ses sentiments. Quand il rentre chez lui, il retrouve Amal qui lui annonce qu’elle est enceinte. Cette nouvelle met hors de lui Salim et, sans pitié, il met à la porte de son appartement la jeune fille. Pour lui, c’est déjà de l’histoire ancienne. Le lendemain au studio, Salim fait une terrible découverte : Nagwa a déjà un nouveau chevalier servant. C’est Maher, un acteur qui tourne dans le même film qu’elle. Il est beau, il est riche et il est prévenant. Salim est dépité mais il ne s’avoue pas vaincu. Le soir, il suit les deux amoureux et quand Nagwa se retrouve seule chez elle, il n’hésite pas à sonner à sa porte. Il veut la convaincre qu’elle se trompe sur Maher mais la jeune femme lui répond très sèchement et le congédie sans ménagement. Quand Salim rentre chez lui, il trouve Amal qui l’attend à sa porte. Désabusé, il accepte de la laisser entrer.

Salim a compris que Nagwa ne s’intéressait qu’aux hommes riches alors quand le directeur de la production lui demande de se rendre à la banque pour encaisser un gros chèque, une idée folle germe dans son esprit. Cet argent, il va le garder et proposer à Nagwa de s’enfuir avec lui pour le dépenser à leur guise. Il ne retourne pas au studio mais son absence inquiète très vite toute l’équipe du film. Quand, à la nuit tombée, Salim se présente chez l’actrice, celle-ci feint de l’accueillir chaleureusement mais dès qu’elle le peut, elle se précipite sur le téléphone pour prévenir la production. Salim surprend la conversation et s’enfuit aussitôt. Il se rend alors chez la mère d’un ami décédé. La vieille dame est très malade mais elle accepte de garder pour lui une partie du butin. Salim ne sait plus où se cacher. Désormais, la police aussi est à sa recherche et toutes ses fréquentations seront à un moment ou à un autre contactées. Il décide de se rendre chez son ami Atef à Alexandrie. Il y retrouve Amal qui elle aussi le recherche pour l’inciter à rendre l’argent. Chez Atef , il y a Lola, sa maîtresse mais aussi deux amis venus fumer le narguilé. Ceux-ci sont très intéressés par ce que transporte Salim et avec l’aide de Lola ils vont tenter de s’emparer du butin. Ce n’est qu’au terme d’une série de bagarres qu’ils parviendront à leurs fins. Ils laisseront Salim et Amal, à demi assommés, en plein désert. Heureusement un automobiliste s’arrête et les prend en charge. Il faut de tout urgence conduire Amal à l’hôpital car elle a reçu un très mauvais coup. Sur la route, Salim comprend que leur sauveur est un policier. Après avoir laissé son amie à l’hôpital, Salim décide de rendre l’argent qui lui reste. Il retourne chez la vieille dame à qui il avait laissé une partie du butin. Il apprend par sa fille qu’elle est en prison car on a retrouvé tous ces billets chez elle et on l’accuse d’être au centre d’un trafic de drogue. L’étau se resserre sur Salim : Lola et ses deux complices ont été arrêtés et ils n’ont pas manqué de donner des informations précieuses pour aider la police à le retrouver. Il retourne une dernière fois chez Nagwa pour s’expliquer mais il est agressé par Mukhlis avec qui l’actrice a repris la vie commune. Il se rend enfin l’hôpital pour avoir des nouvelles d’Amal mais elle meurt alors qu’il pénètre dans sa chambre. Des policiers font irruption à l’hôpital. Salim est arrêté.



Critique

L’unique intérêt de ce film c’est qu’il nous montre de manière très simple et très claire comment on peut réaliser un navet avec quelques sous et sans aucun talent. Dans les années soixante, on voit se multiplier ce genre de production bas de gamme qui alimentent la demande sans cesse croissante des salles de cinéma : de petits films vite tournés avec un scénario bâclé et d’obscurs seconds rôles qui entourent une ou deux vedettes sur le déclin. A ce titre, on peut considérer Des Loups sur la Route comme un cas d’école.

Le scénario de ce film cumule tant d’invraisemblances qu’on peut se demander si quelqu’un l’a vraiment lu avant le tournage. D’abord, il repose sur une idée grotesque : le héros, assistant de production, vole l’argent destiné à payer le personnel et propose à la vedette du film qu’on est en train de tourner d’abandonner sa carrière et de s’enfuir avec lui pour profiter du magot. On se doute que les chances de succès d’une telle machination sont bien minces ! Ensuite le héros confie la majeure partie du butin à une vieille dame qui est la mère d’un ancien ami. Très malade, elle ne quitte pas son lit et cache l’argent sous son matelas. Evidemment, cela frise l’amateurisme le plus aberrant ! Après cela, notre voleur arpentera les rues de la ville, toujours avec un sac que l’on sait désormais pratiquement vide. Mais qui sait ? Peut-être veut-il le conserver pour être plus facilement repéré. Dans cette histoire, il n’est pas le seul à faire montre de son inconséquence. La vedette jouée par Myriam Fakhr Eddine se défend pas mal non plus. Quand elle veut avertir le réalisateur que le voleur se trouve chez elle, elle laisse son visiteur seul dans le salon et se rend dans sa chambre pour téléphoner discrètement. Las ! Elle laisse grand ouverte la porte de telle sorte que l’homme ne perd pas une miette de sa conversation. Il s’enfuit donc. On peut ainsi constater que tous les protagonistes de ce drame font preuve de la même finesse et que nous assistons à un duel au sommet où chacun rivalise d’intelligence tactique ! Après cette scène de la dernière entrevue entre l’actrice et son amoureux, le scénariste n’a plus aucune idée et on assiste à l’errance sans but du héros qui ne sait plus quoi faire de son argent. Une scène amusante tout de même : l’homme trouve refuge chez un ami qui meurt brusquement en fumant du haschich. Il fallait y penser !

Mais, ne l’oublions pas, Des Loups sur la Route est avant tout un film d’action et, comme on pouvait s’y attendre, l’action se résume à une course poursuite mollassonne et à quelques bagarres ratées. Soyons francs, les bagarres n’ont jamais constitué le point fort des films égyptiens, c’est le plus souvent d’une maladresse incroyable avec des effets ridicules : accélération de l’image, amplification des bruits. Dans ce domaine aussi, Des Loups sur la Route dépasse tous ses concurrents. Je recommande notamment la scène de lutte dans laquelle l’un des protagonistes fait une chute dans un escalier de quelques marches. C’est aussi impressionnant que la chute d’un enfant qui joue aux cow-boys et aux indiens avec ses copains.

La vedette du film est Myriam Fakhr Eddine. Dans les années cinquante et soixante, c’est une star de l’écran spécialisée dans les rôles de jeunes filles de bonne famille et plus tard dans les rôles de femmes fatales. A l’aube des années soixante-dix, son étoile a pâli et on la retrouve parfois dans des productions indignes de son talent. Elle même en a bien conscience et dans ce film elle assure le service minimum, débitant ses rares répliques avec une totale absence de conviction. Il est vrai aussi que son personnage est d’une inconsistance absolue et qu’il est bien difficile de trouver une cohérence à ses actions et à son comportement. Pour ajouter à la débâcle, on a tout fait pour enlaidir celle qui dans sa jeunesse avait remporté le prix du « plus beau visage ». Dans la première partie du film, elle arbore une coiffure improbable lui donnant l’allure d’une vieille mamie excentrique et porte des tenues style « sac à patates » soulignant avec tact sa silhouette alourdie.

Aux côtés de Myriam Fakhr Eddine, on trouve Omar Khorsheid. Ce virtuose de la guitare à l’air sympathique était un peu le Sacha Distel oriental (coïncidence étrange : Omar Khorsheid meurt en 1981 à 36 ans dans un accident de voiture et Sacha Distel lui aussi aura un terrible accident de voiture qui laissera sa passagère gravement handicapée). Dans sa courte carrière, Omar Khorsheid sera à l’affiche d’une vingtaine de navets dans lesquelles il jouera de la guitare fort bien et jouera la comédie fort mal. Point commun de tous les films auxquels il participera : de jeunes actrices de second plan qui s’exhibent en petite tenue. Des Loups sur la Route lui offre l’un de ses rôles les plus ineptes : quelques accords de guitare, trois ou quatre répliques, un large sourire, et puis s’en va.

Enfin, signalons pour les curieux et les historiens que Des Loups sur la Route est l’un des rares films égyptiens qui offrent aux spectateurs la vision fugitive du sein nu de l’une des actrices.

Appréciation : 1/5
*

Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

jeudi 1 juin 2023

A la télé : les films du jour (Rotana Classic du 1er au 15 juin)

روتانا كلاسيك

Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique). Celui-ci a été créé par le prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud, membre de la dynastie Al Saoud et petit-fils du fondateur de l'Arabie Saoudite. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Disponible en France.


Jeudi 15 juin à 14h

Le Cœur des Vierges d’Hassan Al Imam (Qoloob El Azara, 1958)
avec Hussein Riad (Oncle Metwali), Shadia (Nehmat, la fille de l’oncle Metwali), Ahmed Allam (le Pacha), Kamal El Shennawi (Hussein, le fils aîné du Pacha), Kariman (Wafaa, la fille du Pacha), Ahmed Abaza (un paysan), Berlanti Abdel Hamid (Nadia, la maîtresse d’Hussein), Roshdy Abaza (Ahmed Sultan), Mohsen Hassanein (Abou Ibrahim), Ibrahim Fawzy (Al Haj Mahmoud), Nagwa Fouad (la danseuse), Amina Rizq (Mabrouka, la tante de Nehmat), Mohamed Reda (le procureur), Nazim Shaarawy (l’enquêteur)
Scénario : Mohhamed Mostafa Othman et Hassan Al Imam
Musique du générique : Piotr Ilitch Tchaïkovski, Le Lac des cygnes


Al Pacha est un propriétaire terrien qui vit à Mansourah avec sa fille, Wafaa. Celle-ci est amoureuse d’Ahmed Sultan mais leur mariage semble impossible : le garçon est le fils du principal rival politique du Pacha. Wafaa a un frère, Hussein, qui vit au Caire. Il mène une existence dissolue : il a une liaison avec une danseuse et il passe ses soirées au cabaret à boire de l’alcool. Il a pratiquement rompu avec sa famille et ne retourne jamais à Mansourah. Wafaa se rend régulièrement au moulin d’oncle Metwali où elle retrouve la fille de celui-ci, Nehmat qui est secrètement amoureuse de son frère aîné, Hussein . Le vieux meunier est malade des yeux et Al Pacha lui conseille de se rendre au Caire pour consulter un spécialiste. Il en profitera pour rendre visite à Hussein. Grâce à son intervention, le père et le fils finissent par se réconcilier. Hussein revient au domaine pour en prendre la direction puisqu’il a une formation d’ingénieur agronome. Nehmat et lui ne tardent pas à tomber amoureux l’un de l’autre mais la maîtresse que le jeune homme a laissée au Caire n’a pas l’intention de s’effacer. Il accepte de la voir une dernière fois pour lui signifier la fin de leur histoire. La danseuse tente de le séduire à nouveau mais en vain. Désespérée, elle avale des cachets et meurt sous les yeux d’Hussein…


Mercredi 14 juin à 22h

La Chanson de mon amour d’Ahmed Badrakhan (Lahn Hobbi, 1953)

avec Farid Al Atrache (Ali), Sabah (Banilia, la fille du professeur de musique), Hussein Riad (Ramzy, le vieux professeur de musique), Zouzou Chakib (Aroua, la femme du professeur de musique), Ismail Yassin (Manzoum), Abdel Salam Al Nabulsi (le peintre Abou Zayd), Mahmoud El Meleigy (Shawki, le propriétaire du théâtre et l’amant d’Aroua), Zaki Ibrahim (le propriétaire du casino), Abbas Rahmy (l’homme chez qui Ali et Banilia doivent chanter), Layla Al Jazarya (Nora, la danseuse), Abdel Hamid Zaki (le propriétaire de la boutique d’instruments de musique), Liz et Lynn (danseuses)
Scénario : Ahmed Badrakhan
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Farid Al Atrache. On peut aussi entendre des extraits de Carmen, l’opéra du compositeur français Georges Bizet.
Production : les films Farid Al Atrache


Comédie musicale. Ali est un musicien sans le sou. Depuis des mois, il ne parvient plus à payer le loyer de la petite chambre qu’il loue au sous-sol d’une grande maison. Cette demeure appartient à Ramzy, un vieux professeur de musique très malade et à sa femme. Cette dernière ne porte pas Ali dans son cœur et souhaite l’expulser au plus vite. De son côté, le jeune musicien craint par-dessus tout de devoir quitter son logement : il s’entend très bien avec le professeur de musique et il est amoureux de sa fille, Banilia. Mais la mère de famille qui par ailleurs entretient une relation adultère avec un directeur de théâtre ne lui manifestera aucune indulgence. Alors qu’Ali passe la soirée à l’extérieur, sa chambre est louée à un peintre et quand il regagne son logis, passablement éméché, il tombe nez à nez avec le nouveau locataire. Le ton monte très vite mais les deux artistes finissent par s’entendre et conviennent de se partager la chambre. Peu après, Banalia, qui à l’occasion chante dans des fêtes privées, invite Ali à se joindre à elle pour animer une réception chez un particulier. Malheureusement, Ali a « emprunté » un smoking qui ne lui va pas du tout et dès qu’il apparaît, tous les invités s’esclaffent tandis que les musiciens de l’orchestre expriment leur indignation. Le propriétaire des lieux le chasse aussitôt…


Mardi 13 juin à 16h

La Fin du Chemin de Kamal Attiya (Nihâyat al tariq, 1960)

avec Hoda Soltan (Sharbat), Rushdy Abaza (Hussein), Tawkik El Deken (Fathi), Wedad Hamdy (l’amie de Sharbat), Abbas Fares (Haj Abdo, le père de Fathi), Omar el Hariri (Fouad), Thuraya Fakhry (la mère de Sharbat), Adawy Gheith (le directeur de l’usine), Fawzia Mohamed (la danseuse), Hassan El Baroudi (le secrétaire du père de Fathi)
Scénario et dialogues : Kamal Hafnawi
Musique : Attia Sharara, Mohamed Al Mogi (la musique du générique est un enregistrement de Pérez Prado, le roi du Mambo et on entend dans quelques scènes, des extraits de la B.O.de Sueurs Froides d’Alfred Hitchcock, une B.O. composée par Bernard Herrmann. Le film comporte d'autres "emprunts", on peut donc s'interroger sur la nature exacte de la participation de Messieurs Sharara et Al Mogi à la musique de ce drame : choix des disques ?)
appréciation : 4/5


Drame. Sharbat, une jeune femme d’origine modeste vit seule avec sa mère dans un petit appartement. Elle est tombée amoureuse d’Hussein, un jeune ouvrier qui réside dans le même immeuble que le sien. Elle multiplie les occasions de rencontres et parvient à s’introduire dans le logement de son bien aimé. Celui-ci cède aux avances réitérées de Sharbat. Ils se marient. Au début, l’entente entre les deux jeunes mariés est totale. Fathi, un jeune étudiant riche, tourne autour de la jeune femme. Il n’hésite pas à venir la voir chez elle quand Hussein est à l’usine mais Sharbat reste insensible à ses propositions. Avec son mari, elle est heureuse, d’autant plus que celui-ci a repris des études à l’université : il veut devenir avocat...


Lundi 12 juin à 18h30

L’Idiot d’El Sayed Bedeir (Al-A'beet, 1966)
avec Farid Shawqy (Moselhy), Nahed Sherif (Layla, la propriétaire de la société), Abu Bakr Ezzat (Hamdi, le fiancé de Layla), Soheir Zaky (Rawayh, la voisine de Moselhy), Hassan Mostafa (Mokhtar, l’oncle de Layla), Samir Sabri (Safwat, le chef comptable), Samia Shokri (Nagwa, la secrétaire d’Hamdy),El Said Radi (Abdo), Kawthar Shafik (Houda, l’une des maîtresses d’Hamdy), Zaki Ibrahim (Zaki, le vieil escroc), Salwa Fouad (Mervat, l’une des maîtresses d’Hamdy), Samir Waly Eddin (le concierge), Eskandar Mansy (le comptable), Ahmed Morsi (le frère de Rawayh), Samiha Mohamed (Madame Wahiba), Kawthar Ramzi (la belle-sœur de Rawayh)
Scénario : Rashad Hejazy et El Sayed Bedeir
Production : Union Films (Abbas Helmy)


Moselhy est un brave garçon trop honnête. C’est pour cette raison qu’il a perdu son emploi de comptable dans une grande société qui appartient à Layla, une jeune femme entourée d’hommes corrompus. Moselhy avait constaté des irrégularités dans les comptes et il les avait signalés Mal lui en a pris : il s’est retrouvé à la rue. Après qu’il a essuyé quelques déboires dans d’autres entreprises, sa voisine qui l’aime beaucoup, lui conseille de retourner dans la société de Layla en s’excusant d’avoir mal agi et en promettant que désormais il saurait tenir sa langue. Il est aussitôt réintégré mais ses collègues vont lui jouer un tour : ils le persuadent que Layla est amoureuse de lui…


Dimanche 11 juin à 14h

Bonnes Nouvelles d’Abbas Kamel (khabar abyad, 1951)
avec Leila Fawzi (Leila), Karem Mahmoud (Mohsen), Adel Abbas (Hassan, le petit frère de Mohsen), Soad Mekawy (Bilia, la servante de Leila), Aziz Othman (l’hypnotiseur), Hagar Hamdy (l’assistante de l’hypnotiseur), Ferdoos Mohamed (la mère de Mohsen et d’Hassan), Abd El Fatah El Kosary (le père de Mohsen et d’Hassan), Fouad Shafik (le père de Leila), Mohamed Kamal El Masry (Shabana, le chauffeur), Mohamed El Tabei (le créancier du père de Leila), El Sayed Bedeir (le fils du créancier)
Scénario : Abbas Kamel
Musique et chansons : Mounir Mourad, Mahmoud Sharif, Karem Mahmoud, Mohamed El Bakkar, Fathi Koura, Mohamed Abdel Moteleb


Comédie musicale. Mohsen gagne sa vie en vendant journaux et magazines. Dans cette tâche, il est aidé par son jeune frère, Hassan. Un jour, une revue organise une grande loterie dont le premier prix est une Cadillac d’une valeur de 1500 livres. En ville, c’est l’effervescence. Tout le monde veut gagner la limousine. Notamment, Leila, la fille d’un commerçant dont les affaires ne sont plus très florissantes. En fait, c’est Mohsen et son frère qui remportent le gros lot : un client pour payer le magazine à moitié prix leur avait laissé la couverture sur laquelle figurait le numéro gagnant. Malheureusement, Mohsen ne sait pas conduire et la voiture stationnant sur la voie publique lui vaut une série d’amendes. Il publie une petite annonce demandant l’aide d’un chauffeur pour déplacer sa Cadillac. C’est Leila qui y répond…


Samedi 10 juin à 18h30

Monsieur Omar
de Niazi Mostafa (Si Omar, 1941)

avec Zouzou Chakib (Lola, la sœur d’Omar), Naguib Al Rihani (Gaber/Omar), Mohamed Kamal El Masry (Gamil Bey, l’oncle d’Omar), Abd El Fatah El Kosary (Abdul Majid Sattour, le complice de Berlanta), Mimi Chakib (Berlanta), Stefan Rosti (l’avocat), Serag Mounir (le cousin d’Omar), Eglal Zaki (la chanteuse), Ali Kamal (l’employé indélicat), Mary Moneib (la tante d’Omar), Victoria Hobeika (la mère d’Omar), Abdel Aziz Khalil (le directeur de la pension), Abdel Aziz El Gahely (le vieux serviteur), Ali Abd El Al (le commerçant), Ahmed Shoukry (l’astrologue indien), Abdel Aziz Al Ahmed (Kawara, le voleur de rue), Eskandar Menassa (le traducteur de l’astrologue)
Scénario : Naguib Al Rihani et de Badie Khairy d’après la pièce du premier Si j’étais beau (1938). Musique : Mohamed Hassan Al Shugai, Riad Al Sonbati, Badyah Sadek, Ibrahim Hussein, Mohamed El-Kahlawy
appréciation : 3/5


Gaber est un modeste employé travaillant dans l’exploitation agricole du très puissant Omar Al Alfy. Un jour il découvre dans les comptes du domaine de nombreuses irrégularités. Il en informe la direction. On le licencie aussitôt. Gaber décide de monter au Caire pour trouver du travail. Dans le train il se retrouve en compagnie d’une jeune femme très séduisante et d’un homme à la mine patibulaire. Ce dernier est un chef de gang du nom d’Abdel Majid Satour. Il est recherché par la police et pour échapper à l’arrestation en gare du Caire, il glisse un collier de très grande valeur dans la poche de Gaber. La jeune femme a surpris la manœuvre du voleur. En descendant du train, Abdel Majid Satour est intercepté par la police. La jeune femme en profite pour entraîner chez elle Gaber afin de récupérer le collier. Elle parvient à faire croire au pauvre employé qu’elle est la propriétaire de ce bijou et qu’elle pourrait très bien le dénoncer pour ce vol. Gaber la supplie de n’en rien faire. Cette femme qui se prénomme Berlanta est à la fois amusée et intriguée par sa « victime ». Elle est amusée par sa naïveté mais aussi intriguée par sa ressemblance frappante avec le milliardaire Omar Al Alfy dont elle prétend être l’épouse mais qui vit depuis plus de vingt en Inde. Elle est bien décidée à exploiter cette similitude. En attendant, Gaber se retrouve à la rue, ne sachant où dormir, et c’est la malchance qui le poursuit impitoyablement : il tombe entre les griffes d’un voleur qui le dépouille de tout ce qu’il possède, puis il se retrouve nez à nez avec Abdel Majid Satour. Ce dernier est très heureux de cette rencontre : il a cherché Gaber dans tous les hôtels de la ville afin de récupérer son collier. Quand Satour comprend que Gaber ne l’a plus, il décide de le séquestrer dans son repaire. Il va même le forcer à devenir un voleur comme lui. Un jour, Gaber voit par la fenêtre Berlanta monter dans une voiture. Avec Satour, il décide de la suivre. C’est ainsi qu’ils se retrouvent devant le palais de la famille d’Omar Al Alfy. Les domestiques qui les reçoivent sont convaincus d’être en présence de leur maître de retour après une si longue absence…


Vendredi 9 juin à 22h

Histoire d'Amour d'Helmy Halim (Hekayat hub, 1959)
avec Abd El Halim Hafez (Ahmed Sami), Mariam Fakhr Eddine (Nadia), Abdel Salam Al Nabulsi (Refaat, l’ami d’Ahmed Sami), Mahmoud El Meleigy (docteur Abdel Wahab), Ferdoos Mohamed (la mère d’Ahmed Sami), Ahmed Yehia (Samir, le petit frère d’Ahmed Sami), Saïd Khalil (docteur Fahim), Edmond Tuema (garçon de l’hôtel Mina House), Abbas Rahmy (le directeur de la maison de disques), Kamal Anwar (Mamdouh Bey, l’ivrogne de la soirée), Ibrahim Khan (Adel), Fathia Ali (la voisine de la mère d’Ahmed)
Scénario : Ali El-Zorkani et Helmy Halim
Musique : André Ryder, Kamal El Tawil, Mohamed Al Mogi, Mounir Mourad, Morsi Gamil Aziz
Production : Helmy Halim
Première apparition à l’écran de Samir Sabri. On l’aperçoit quelques secondes parmi d’autres figurants quand Abdel Halim Hafez interprète la chanson « Bahlam Bik ».


Ahmed Sami est professeur de musique dans une école primaire d’Alexandrie. Grâce à son salaire, il peut subvenir aux besoins de sa mère aveugle et de son petit frère Samir. Ses moments de loisir, il les consacre à chanter et à composer. Son rêve serait de devenir un chanteur célèbre. La chance semble enfin lui sourire. Son voisin l’a conduit dans une soirée mondaine pour qu’il s’y produise. A peine commence-t-il à chanter qu’il est brusquement interrompu par un ivrogne. Profitant de cet incident, quelqu’un met un disque de jazz. Toute la petite société se lance dans une danse endiablée. Ahmed est humilié. Nadia, une jeune et belle aristocrate vient le consoler en lui prédisant un bel avenir dans la chanson. Les jours qui suivent sont occupés à retrouver cette belle inconnue. Ahmed la revoit sur la plage et ose lui adresser la parole. Ils ont une brève conversation et conviennent de se retrouver le lendemain au même endroit. Ahmed voudrait lui faire écouter une chanson qu’il est en train de composer. Mais le lendemain, plus de trace de Nadia. Elle est repartie subitement pour Le Caire…


Jeudi 8 juin à 22h

Tata, Rika et Monsieur Kazem de Sherif Shaban (Tata, Rika & Kazem Bey,1995)
avec Kamal El Shennawi (Kazem Bey), Jala Fahmi (Rika), Najah Al Muji (Tata), Kamal Al Sherif (l’assistant de Kazem), Milad Awad (Bashir, le domestique de Kazem), Jasmine (Hikmet Bakhtiari), Ghada Ibrahim (Malika), Amr Moselhy (l’officier de marine)
Scénario : Nihad Moharam
Musique : Mohamed Al Banna
Production : Sherif Shaban
Adaptation ou plutôt copie de la comédie américaine Le Plus Escroc des Deux (Dirty Rotten Scoundrels, 1988) réalisé par Frank Oz. Ce film est lui-même un remake des Séducteurs (Bedtime Story, 1964) réalisé par Ralph Levy avec Marlon Brando et David Niven.


Kazem, un Dom Juan d’âge mûr, gagne sa vie en séduisant des femmes riches. Un jour, il découvre qu’un rival opère sur son terrain de chasse favori, les salons d’un hôtel de luxe. L’homme qui se nomme Tata est moins élégant, moins raffiné que Kazem mais il ne manque pas d’audace auprès de la gente féminine. Les deux séducteurs décident de travailler ensemble. Kazem enseigne à son jeune confrère toutes ses techniques de tombeur professionnel. Mais leur collaboration prend fin quand Tata découvre que Kazem ne lui donne qu’une part infime de leurs « revenus » communs sous prétexte qu’il a profité des leçons de son aîné. Peu après, Rika, une femme d’affaires fortunée, fait son apparition dans l’hôtel. Les deux hommes vont déployer tout leur talent de séducteurs pour être le premier à la conquérir. Tata décide de jouer la carte de la compassion : il se présente à la jeune femme comme un ancien officier de marine handicapé cherchant de l’argent pour faire opérer sa vieille tante…


Mercredi 7 juin à 18h30

Casier Judiciaire d’Ibrahim Emara (Sahifet Sawabeq, 1956)
avec Sabah (Nadia), Kamal El Shennawi (Wahid), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Azz), Serag Mounir (le chef d’entreprise), Aida Helal (Thuraya), Abdel Moneim Ismail (le mari de Mabrouka), Rafeaa El Shal (Mabrouka), Mohamed Suleiman (Antar), Aly Abd El Al (le propriétaire de la boulangerie), Nemat Mokhtar (une danseuse), Ellen Deatto (une danseuse), Soheir Ramzy (Souad, une petite fille)
Scénario : Mohamed Mostafa Samy
Musique : Mohamed Fawzy, Mounir Mourad, Mahmoud El Sherif, Fathy Qoura, Mohammed Ali Ahmed


Wahid a dilapidé toute sa fortune au jeu et il a rejoint un gang dirigé d’une main de fer par Abou Al Azz. Ce dernier est amoureux de Nadia, une jeune vendeuse qu’il espionne de sa fenêtre. Il finit par lui proposer le mariage. Elle accepte. Le jour des noces, Wahid fait la connaissance de la jeune épouse de son chef. Il est impressionné par sa beauté. Soudain, la police fait irruption dans la salle. Des coups de feu sont échangés. Abou Al Azz est arrêté mais Wahid et Nadia parviennent à fuir. La jeune femme est blessée au bras. Ils volent une voiture et quittent la ville. Ils se réfugient à la campagne. C’est Wahid lui-même qui prodigue à Nadia les soins dont elle a besoin. Peu après, il lui apprend les véritables activités d’Abou Al Azz qui est condamné à dix ans de prison. Les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux l’un de l’autre. Ils se marient et ont une fille. Wahid a décidé d’abandonner ses activités criminelles. Il a fait des études de droit pour gagner honnêtement sa vie. Les années ont passé. Abou Al Azz recouvre la liberté. Il part aussitôt à la recherche de Nadia…


Mardi 6 juin à 14h

Monsieur Boulboul d’Hussein Fawzi (Bulbul Effendi, 1948)

avec Farid El Atrache (Monsieur Boulboul, le fiancé de Batah), Sabah (Kawakeb/Batah), Hassan Fayek (Muhibou Bey, le mari de Kawakeb), Mokhtar Othman (Mahrous, le réalisateur), Ismail Yassin (Bunduq), Stephan Rosti (Aziz, l’amant de Kawakeb), Samiha Tawfiq (Wafaa, la fille de Muhibou Bey), Kamal Hussein (Mounir, le fiancé de Wafaa), Fathya Mahmoud (la mère de Batah), Ali Abd El Al (un assistant du réalisateur), Ahmed El Haddad (un assistant du réalisateur), Edmond Tuema (réceptionniste de l’hôtel), Liz and Lynn (danseuses)
Scénario : Hassan Tawfiq et Hussein Fawzi
Musique : Farid Al Atrache
Production : Ramsès Naguib


Comédie musicale. Kawakeb est une jeune actrice égocentrique et méprisante. Elle a épousé un homme riche, beaucoup plus âgé qu’elle, qui supporte sans broncher tous ses caprices. Elle tourne un nouveau film mais elle se fâche avec le réalisateur et abandonne subitement toute l’équipe. Le metteur en scène est désespéré : il va devoir renoncer à terminer son film. Heureusement, l’un de ses assistants va trouver une solution. Il lui présente une jeune fille, Batah, qui est le sosie de Kawakeb. Batah est une jeune ouvrière qui vit avec sa mère et qui est fiancée à Monsieur Boulboul, un marchand ambulant. Le réalisateur et ses assistants découvrent qu’elle sait aussi jouer la comédie et chanter. On la coiffe, on la maquille et on l’habille. Le résultat laisse sans voix toute l’équipe : Batah est la doublure parfaite de leur ancienne vedette. Pendant ce temps-là, Kawakeb a décidé de quitter son mari pour s’enfuir à Louxor avec un amant…


Lundi 5 juin à 22h

Une Cigarette et un Verre de Niazi Mustafa (Sigarah wa kas, 1955)
avec Samia Gamal (Hoda Gamal),Nabil El Alfy (le docteur Mamdouh), Serag Mounir (l’ingénieur), Dalida (Yolanda, l’infirmière chef), Kouka (Azza, la chanteuse amie de Hoda), Hosny Claude (un médecin), Mervat Kazem (Karima), Fat Fat (la petite fille), Mohamed Reda (directeur du studio Misr), Mahmoud El Zohairy (directeur du studion Al Ahram), Salha Kasin (nouvelle infirmière chef), Ahmed Loxer (l’assistant de l’ingénieur), Kamal El Zeiny (Hassan Haschisch), Ragaa Abdel Hamid (Kwather), Ismaïl Yassin
Scénario : Abdel Aziz Salam, Niazi Mostafa, Hassan Tawfik
Musique : Izzat El Gahely, Hussein Guenid, Abdel Aziz Salam, Hassan Abou Zayed
Production : les Films de la Flèche d’Or (Kouka)


Hoda (Samia Gamal) est une célèbre danseuse qui travaille dans un grand casino avec son amie, la chanteuse tunisienne Azzat (Kouka). Elle renonce à sa carrière pour se marier avec l’homme qu’elle aime, Mamdouh, un jeune et séduisant docteur. Hoda aide financièrement son mari à monter sa clinique. Grâce à cela, Mamdouh devient un médecin réputé à qui tout semble réussir. Comble de bonheur, Hoda donne naissance à une petite fille. Mais arrive à la clinique une nouvelle infirmière en chef. C’est une belle et mystérieuse italienne nommée Yolanda (Dalida). La jeune mère de famille devient folle de jalousie. Elle se met à boire, mettant en péril tout ce qu'elle a de plus cher.


Dimanche 4 juin à 22h

Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
avec Farid Shawki (Antar), Kouka (Abla), Said Abou Bakr (Chiboub), Abdel Halim Khattab (le père d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zabida, la mère d’Antar), Mohamed Abaza (le roi Al Numan), Wedad Hamdy (l’amie d’Abla), Fakher Fakher (le père d’Abla), Ahmed Khamis (le frère d’Abla), Nour El Demerdash (Emara Ibn Zyad), Badr Nofal (le frère d’Emara), Abdel Khalek Saleh (le prince Zohair), Yasmine (la danseuse)
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl
Production : Aflam Misr Al Jadida


Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…


Samedi 3 juin à 18h30

Ismaïl Yassin et le fantôme d’Hassan El Seifi (Afrita Ismaïl Yassin, 1954)
avec Ismail Yassin (Ismaïl), Kitty (Kitty, le fantôme), Farid Shawki (Hamido), Mohamed Kamal El Masry (le père de Zilabia), Zinat Sedki (Zilabia), Mary Moneib (la mère de Zilabia), Serag Mounir (Adel Kamal), Ferdoos Mohamed (la mère de Mohamed), Khristo Kladakis (le partenaire de Kittie), Liz et Lynn (danseuses)
Scénario : Hassan El Seifi et Abou Al seoud Al Ebiary , d’après la pièce du dramaturge britannique Noël Coward, L'esprit s'amuse (Blithe Spirit, 1941)
Musique : Munir Murad, Izzat Al Jahili, Mohamed Salman
Production : Films Masr Al Jadidat


Kitty travaille comme danseuse dans un nightclub dirigé par Adel Kamal. Celui-ci dépense tout son argent au jeu et cela fait des mois qu’il est incapable de payer ses employés et de régler son loyer. Il est au bord du gouffre. Hamido, son collaborateur, lui souffle une idée : pourquoi ne pas supprimer Kitty et ainsi récupérer son assurance vie ? Adel est prêt à tout pour échapper à la faillite. Il accepte la proposition de son conseiller diabolique. Après plusieurs tentatives infructueuses, Hamido parvient enfin à tuer Kitty mais le fantôme de celle-ci entre en communication avec Ismaïl et lui demande de l’aider à se venger. Ismaïl est un jeune homme un peu naïf que la danseuse avait rencontré dans des circonstances dramatiques : en raison d’un fâcheux concours de circonstances, il avait été la victime de la première tentative de meurtre d’Hamido et avait failli perdre la vie au volant de sa voiture. C’est ainsi qu’ils étaient devenus amis…


Vendredi 2 juin à 18h30

Lettre d’Amour d’Henry Barakat (Risalat Gharam, 1954)

avec Farid Al Atrache (Wahid), Maryam Fakhr Eddine (Elham/Widad), Kamal Al Shennawi (Rafaat), Hussein Riad (Professeur Sami), Abdel Salam El Nabolsi (Dabour), Omar El-Hariri (Samir), Zomoroda (Mimi), Thuraya Fakhry (Anayat Haneim), Abdel Aziz Hamdy (le père d’Ilham), Hind Rostom (Latifa), Aly Abd El Al (oncle de Wahid), Abbas Rahmy (le bijoutier)
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
D’après un roman de l’écrivain français, Alphonse Karr, Sous les Tilleuls (1832)
Musique : Farid Al Atrache, Mamoun Al Shinnawi, Saleh Gawdat
Production : Films Farid Al Atrache


Wahid, un vieux chanteur couvert de gloire, se souvient de sa jeunesse et de son seul amour : la jeune femme s’appelait Elham et ils étaient follement amoureux l’un de l’autre. Ils s’étaient juré une fidélité éternelle et rêvaient de se marier. Wahid fit sa demande en mariage au père de sa bien-aimée mais celui-ci s’opposa catégoriquement à ce projet : Wahid, qui rêvait de faire carrière dans la chanson, était trop pauvre. Il décida alors de se consacrer entièrement à son art pour gagner la gloire et la fortune et ainsi obtenir la main d’Elham. Malheureusement, l’un de ses amis, profitant de son retrait parvint à conquérir la jeune femme et à l’épouser…


Jeudi 1er juin à 22h

Oeil pour oeil, dent pour dent de Nader Galal (Waheda Bewaheda, 1984)
avec Adel Imam (Salah Fouad), Mervat Amin (Maysa), Ahmad Rateb (Ali Abdul Zahir), Layla Fahmy (Mona), Hafez Amin (le secrétaire), Mahmoud El Zohairy (docteur Ayoub), Zizi Moustafa (Zizi Roca), Ali Al Sharif (Morsi), Tawfiq Al Kurdi (Hassan), Raafat Raji (un publicitaire), Mohamed Khan (le réalisateur de spots publicitaires)
Scénario : Marvin H. Albert
Dialogues : Nader Galal
Musique : Hassan Abo Al Saoud


Comédie. Adaptation du film américain Un pyjama pour deux (Lover Come Back) de Delbert Mann, 1962
Maysa et Salah Fouad sont deux publicitaires qui travaillent pour deux agences concurrentes. Si Salah est un homme à femmes qui se livre à tous les excès, Maysa est au contraire une professionnelle qui dirige ses équipes avec un dynamisme et une autorité sans faille. Pour gagner des marchés, Salah est prêt à tout. Il invite ses clients dans des cabarets et les met en relation avec des filles qu’il connaît. Maysa est écoeurée par les méthodes de son rival. Elle veut le neutraliser. A une danseuse qui lui a rendu bien des services, Salah a promis de la faire tourner dans des spots publicitaires. Il doit s’exécuter. Il invente une marque « Fankoush » et réalise plusieurs clips. Malheureusement, les spots sont diffusés à la télévision. Salah doit impérativement créer un produit qui corresponde à la marque fictive. Il s’adresse au Docteur Ayoub, un inventeur de génie. C’est chez ce dernier que Maysa et Salah vont se rencontrer pour la première fois.



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