dimanche 29 septembre 2019

Les réalisateurs : Gamal Madkoor (1908-1982)

جمال مدكور

Au début des années trente, Gamal Madkoor séjourne à Paris pour étudier le cinéma. Il commence sa carrière comme monteur et c’est à partir de 1942 qu’il se lance dans la réalisation. Il tourne treize films puis en 1954 il abandonne brusquement la mise en scène. Il a à peine quarante-six ans.


Trois films de Gamal Madkoor ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Les Fleurs Charmantes (El zuhur el fatina, 1952)
avec Taheya Carioca (Ratiba), Faten Hamama (Karima), Chukry Sarhan (Baher), Ferdoos Mohamed (Hamida), Hussein Riad (Saleh Bey), Farid Shawki (Saïd), Aziza Helmy (la mère de Karima et de Ratiba), Abdel Aziz Ahmed (Sheikh Shehata, le mari d’Hamida), Mahmoud El Meleigy (Shukry Bey), Thoraya Helmy (Thoraya, l’amie de Ratiba), Thuraya Fakhry (la gouvernante), Mohamed Toufik (Morsi, le fils du Sheikh Shehata), Mohamed El Dib (le médecin)
Dialogues : Ahmed Shokry, Malika Fahmy Sorour et Gamal Madkoor
Musique : Mohamed Hassan Al Shugai
Production : Abdel Hamid Zaki


Ratiba et Karima sont deux sœurs. Elles vivent avec leur mère très malade. La mort du père a plongé les trois femmes dans la misère. Tandis que Karima la cadette travaille comme infirmière et s’occupe de leur mère, Ratiba a des rêves de luxe et de richesse. Elle décide de devenir danseuse et travaille dans un cabaret. C’est là qu’elle fait la connaissance de Saïd, un mauvais garçon qui va l’entraîner sur le mauvais chemin…


Aïcha (1953)
avec Zahrat El-Ola, Zaki Rostom, Faten Hamama, Abdel Aziz Al Ahmed, Ferdoos Mohamed, Zeinab Sedky, Farouk Ali, Abdel Moneim Basiony, Abdel Ghani El Nagdi, Goma Eddriss, Tawfik Sadek, Abdel Aziz Kamel 
Scénario : Saleh Gawdat et Gamal Madkoor 
Musique : Mohammad Hassan Al Shugai


Drame. Yahya Bey Saber, un homme fortuné, croise une jeune femme pauvre qui vend des billets de loterie dans les rues. Elle s’appelle Aïcha. L’homme est frappé par sa ressemblance avec sa propre fille qui est morte récemment. Il propose au père d’Aïcha de l’adopter contre une pension qu’il lui versera chaque mois. Le père accepte. Pour la jeune fille, c’est une nouvelle vie qui commence…


Traces dans le sable ( Athar Fi al-Rimal, 1954)
avec Faten Hamama (Ragia), Emad Hamdy (Ibrahim Mohsen), Hamdy Gheith (le docteur Ahmed Zaki), Wagdi Al Atrache (Ibrahim enfant), Zahrat Al Oula (Layla), Mohamed Abdul Qaddus (le cuisinier), Mohamed El Tokhy (le psychiatre), Abdul Aziz Ahmed (le grand-père de Ragia), Wedad Hamdy (Sounia), Aziza Helmy (la mère d’Ibrahim), Ali Roushdy (le père d’Ibrahim), Mahmoud Azmy (le cousin Abdel Rahman), Kawthar Shafik (l’infirmière)
Scénario : Gamal Madkoor et Youssef El Sebaei
Musique : Mohamed Hassan Al Shugai


Drame. Ibrahim Mohsen est un compositeur talentueux qui réside à Alexandrie. Ce jour-là, il doit se rendre chez son ami le docteur Ahmed Zaki. Sur la route, il est victime d’un choc nerveux qui le laisse totalement désorienté. Quand il reprend conscience, il est en compagnie de son ami qui l’emmène chez le psychiatre Tawfiq Mohamed. Ibrahim a totalement perdu la mémoire mais le médecin parvient à reconstituer des éléments de son passé. Le musicien était amoureux de Ragia, sa jeune voisine qui vit avec son grand-père, un homme exerçant de hautes fonctions. Tous les deux partageaient le même amour de la musique. Le médecin convoque la jeune femme. Celle-ci lui fait le récit de leur histoire d’amour. Grâce à elle, le psychiatre va découvir le traumatisme infantile qui est à l’origine de son malaise…

Notre avis : on ne compte plus les films dans lesquels Faten Hamama et Imad Hamdi sont fiancés ou amants. Leur différence d’âge, vingt-deux ans, ne semble pas avoir posé de problème aux producteurs et aux réalisateurs. Il est vrai que pour le public, Imad Hamdi est resté très longtemps l’archétype de l’amoureux romantique et tourmenté et c’est ce personnage que nous retrouvons ici. « Traces dans le Sable » est un joli mélodrame qui baigne dans une atmosphère d’une grande poésie. Les scènes enfantines, la mer, la musique, les voix off, tout concourt à donner un caractère onirique à cette histoire de traumatisme infantile. Le film doit beaucoup à Faten Hamama dont la beauté fragile et la voix inimitable possédaient ce pouvoir magique de plonger le spectateur dans une autre réalité, à la fois plus légère, plus pure et plus intense. Sa présence irradiante nous fait oublier certaines lourdeurs du scénario.

mercredi 25 septembre 2019

Festival du film d'El Gouna 2019 (Egypte) - exposition

مهرجان الجونة السينمائي



Pour commémorer le 100 ème anniversaire de l’écrivain-journaliste-scénariste égyptien Ihsan Abdel Quddus (1919-1990), le festival El Gouna consacre toute une exposition à sa vie et à son œuvre.

Ihsan Abdel Quddus reste un parfait inconnu en occident ; aucune de ses œuvres n’a été traduite en anglais ou en français. Et pourtant c’est une personnalité de premier plan de la littérature arabe. On lui doit plus de six cents romans et nouvelles ; il est l’auteur arabe le plus adapté au cinéma (47 romans ont fait l’objet d’une adaptation), avant le grand Naguib Mahfouz. Ce dernier a d’ailleurs lui-même adapté certains des romans d’Ihsan Abdel Quddus.
Parmi les films tirés de ses œuvres, on trouve à la fois de grands classiques du cinéma égyptien (Je ne Dors pas de Salah Abou Seif) mais aussi des productions médiocres vite réalisées vite oubliées (Une Forêt de Jambes de Houssam Al Din Mustafa).
Ses histoires mettent souvent en scène des femmes qui luttent contre une société sclérosée et revendiquent leur liberté.  Ce qui explique qu’il soit l’un des auteurs préférés des actrices à la recherche de rôles forts. La plupart de ses personnages appartiennent aux classes moyennes des grandes villes.  Contrairement à Naguib Mahfouz, il s’intéresse peu aux classes populaires.  Un paradoxe :  c’est parce qu’Ihsan Abdel Quddus a voulu se faire l’écho des difficultés des femmes modernes dans la société de son temps qu’aujourd’hui, il semble totalement dépassé. Son œuvre est indissolublement liée aux années 70 et 80 et depuis, l’intégrisme et la crise économique  ont quelque peu bouleversé la donne.

Ihsan Abdel Quddus est le fils de la journaliste Fatima Al Yussuf, la fondatrice de la revue Rose al Yussuf dont il deviendra un temps le rédacteur en chef.

Un écrivain irakien, Ali Shakir, a écrit un article très intéressant sur les raisons du peu d’intérêt qu’a suscité l’œuvre d’Ihsan Abdel Quddus en Occident, The silencing of Ihsan Abdel Quddus

lundi 23 septembre 2019

Festival du film d'El Gouna 2019 (Egypte) - hommage

مهرجان الجونة السينمائي



Lors de la cérémonie d'ouverture de la troisième édition du festival du film d'El Gouna, un hommage a été rendu à tous les artistes disparus cette année.  Pour accompagner le diaporama, la jeune chanteuse d'origine syrienne, Faia Younan, reprend un classique de la chanson arabe, Benlif . Il a été composé par Baligh Hamdi pour son épouse, la chanteuse Warda, à l'occasion de la mort d'Abdel Halim Hafez.


samedi 21 septembre 2019

Festival du film d'El Gouna 2019 (Egypte)

مهرجان الجونة السينمائي


La troisième édition du festival du film d’El Gouna a débuté jeudi dernier. El Gouna est une station balnéaire sur la Mer Rouge, à 500 km du Caire. Elle a été construite au début des années quatre-vingt-dix par le milliardaire égyptien Naguib Sawiris qui est aussi le créateur du festival. Son ambition : faire de cette manifestation le festival de Cannes du monde arabe. Cette année, seront projetés quatre-vingt films originaires des cinq continents du globe. 

Pas de grand festival international sans glamour et sur ce point il est indiscutable que Monsieur Sawiris et toute son équipe savent y faire. Comme lors des deux éditions précédentes, ils proposent une cérémonie d'ouverture qui se place parmi les plus affriolantes de la planète.
Cette année, c'est l'actrice égyptienne Rania Youssef qui semble avoir éclipsé toutes ses concurrentes avec une robe verte dans un style "Grèce antique" à la sauce péplum italien (ce qui ne devrait pas déplaire à Tinto Brass !). Le magazine Identity (mensuel égyptien dédié à la mode et à l'actualité Lifestyle)  dresse un classement des dix plus belles robes du festival mais aussi des dix plus laides. A vous de deviner dans quelle partie du classement se trouve la tenue de Rania Youssef... 

L'arrivée de l'actrice filmée par la chaîne ElWatanNews :



On peut voir un compte-rendu en images de la cérémonie d'ouverture sur le compte twitter du festival

mercredi 18 septembre 2019

Les réalisateurs : Youssef Maalouf (1914-1972)

يوسف معلوف


Youssef Maalouf a beaucoup travaillé comme assistant d’Henry Barakat si bien qu’on retrouve son nom au générique de films considérés aujourd’hui comme de grands classiques. Il réalise son premier long-métrage en 1951 et il ne cessera de tourner jusqu’à sa mort qui survient en 1972. On lui doit vingt-deux films dont une adaptation du Médecin malgré lui de Molière réalisée en 1953.


Sept films de Youssef Maalouf ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog : 


Egaux dans le Malheur (Fi alhawa sawa,1951)
avec Kamal El Shennawi (Thabit), Shadia (Lawahez), Ismail Yassin (Jamil), Victoria Hobeika (la propriétaire de la maison), Ali Kamal (le vieil acrobate blessé), Zouzou Nabil (la tante de Lawahez), Fakher Fakher (Nafah), Abdel Salam El Nabolsi (l’hypnotiseur), Reyad El Kasabgy (Hamzawi), Mohsen Hassanein (le directeur du cirque), Salah Mansour (le directeur de l’hôtel), Kittie (la danseuse), Abdelbadie El Arabi (le procureur), Ahmad Mukhtar (le patron de Thabit et de Jamil), Abdel Halim Elqala'awy (le policier)
Musique : Fathy Qoura, Ahmed Sedky, Izzat El Gahely, Mahmoud El Sherif, Abdel Fattah
Scénario : Henry Barakat, Badie' Khairy
Production : Assia Dagher


Thabit et Jamil sont deux amis sans le sou. Alors qu’ils rôdent autour d’un cirque cherchant des occasions de se faire quelque argent, le funambule de la troupe qui était en train de répéter son numéro fait une chute et se blesse sérieusement. Le directeur du cirque est très embêté, il ne sait comment remplacer son artiste alors que la représentation doit bientôt commencer. Thabit qui a tout vu et tout entendu propose à l’homme d’engager son ami Jamil. Il lui certifie que celui-ci est tout à fait capable de remplacer le funambule blessé. Le directeur du cirque trop heureux d’une telle aubaine paie immédiatement Thabit. Evidemment, la prestation de Jamil est catastrophique et le directeur est fou furieux d’avoir été ainsi trompé. Le numéro à peine terminé, il se lance avec ses hommes à la poursuite des deux amis qui ont fui à toutes jambes. Jamil se cache dans une caisse remplie de bouteilles de whisky. Mal lui en a pris. Des ouvriers sont venus : ils ont scellé le couvercle avec des clous puis ont chargé la caisse dans un camion qui doit se rendre à Alexandrie. Thabit a décidé de prendre le train afin d’arriver avant le camion à son lieu de destination pour libérer son ami. Dans le couloir du train, il croise une jeune fille très séduisante. Elle a l’air désespérée et semble comme dans un état second. Elle se dirige vers la porte vitrée de la voiture qui donne sur la voie. Elle hésite quelques instants puis ouvre la porte et s’apprête à se jeter dans le vide. Thabit la retient in extremis. La jeune femme se confie à son sauveur : elle s’appelle Lawahez et voyage avec sa tante et l’homme qu’elle doit épouser. Cet homme, elle ne l’aime pas mais c’est sa tante qui l’a choisi pour elle et il lui est impossible de s’opposer à une telle décision. Pour ne pas éveiller les soupçons de ses compagnons de voyage, elle doit maintenant regagner son compartiment. Thabit est résolu à retrouver la jeune fille, une fois à Alexandrie. Il sait qu’elle chante dans un grand hôtel de la ville. Avec Jamil qu’il a libéré sans difficulté, il se rend dans l’établissement où doit se produire Lawahez…

Notre avis : au début des années cinquante, Shadia, Ismaïl Yassin et Kamal Al Shennawi vont tourner pas moins de sept films ensemble. Celui-ci est le tout premier de la série et c’est une réussite à tous points de vue. Le scénario, qui a été écrit par le grand réalisateur Henry Barakat, enchaîne les péripéties à un rythme effréné. Les chansons et les danses, toutes excellentes, s’insèrent naturellement dans le mouvement général du récit. Quant au jeu des acteurs, il frappe par sa vigueur et son alacrité (Abdel Salam El Nabolsi est irrésistible en hypnotiseur exalté). « Egaux dans le malheur » n’est pas aussi célèbre que d’autres comédies musicales de la même époque et on ne peut que le regretter.


L’amour n’a pas de remède (al-hawa maloush dawa, 1952)
avec Shadia (Samara), Kamal Al Shennawi (Latif), Ismail Yassin (Khafif), Thoraya Helmy (Shahala), Fakher Fakher (Bahjat Bey), Reyad El Kasabgy (un des hommes de Bahjat Bey), Aida Kamel (Layla), Abdel Ghany Kamar (le président du conseil d’administration), Lotfi El Hakim (le président de la société des Tramways)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary et Youssef Issa
Auteurs et compositeurs des chansons : Abdel Aziz Salam, Ahmed Sedqi, Saleh Jawdat, Sedqi Al-Hawa, Fathi Qawra, Mahmoud Al-Sharif, Izzat Al Jahili
Production : Henry Barakat


Comédie chantée. Latif et Khafif sont deux amis qui travaillent dans la même entreprise. Un jour, ils sont chargés de représenter leur société lors de l’inauguration d’une nouvelle ligne de tramway. Malheureusement durant cette mission , Khafif assomme un officiel d’un violent coup de maillet. Le directeur licencie les deux compères sur-le-champ. Latif et Khafif décident de jouer aux courses tout le montant de leurs indemnités. Ils commencent d’abord par perdre mais lors de la dernière course ils gagnent enfin alors qu’ils pensaient avoir à nouveau joué de malchance. En fait, cette bonne fortune, ils la doivent à une jeune femme avec qui Latif s’est disputé à propos d’une prétendue erreur concernant l’attribution des tickets par l’employé de la société hippique.
Les deux amis retrouvent l’inconnue dans un cabaret où ils sont allés dîner. Elle est la chanteuse de l’établissement et elle s’appelle Samara. Latif la rejoint dans sa loge. Une conversation s’engage et le jeune homme fait tout pour dissiper l’animosité que la jeune femme semble encore éprouver à son égard. Apparaît le directeur du cabaret qui met aussitôt Latif à la porte. Cet homme, cruel et malhonnête, est amoureux de Samara et il souhaite l’épouser : il ne souffre la présence d’aucun rival…

Notre avis : Youssef Maalouf tourne une nouvelle fois avec le trio vedette qu’il avait réuni l’année précédente dans « Egaux dans le Malheur », à savoir la jeune Shadia accompagnée de ses deux compères Ismaël Yassin et Kamal El Shennawi. La recette est à peu près la même : des chansons, des gags et de l’action. Le film ne manque ni de punch ni de fantaisie et la première partie, l’inauguration de la ligne du tramway, nous rappelle la verve satirique de certaines comédies françaises ou américaines des années trente. Cela dit, certains gags ont beaucoup vieilli (Je pense à la scène dans laquelle les deux garçons se sont grimés en noirs et jettent des peaux de banane sur la piste de danse pour faire tomber les danseurs). Cette comédie est certes distrayante mais elle n’a pas la qualité de « Egaux dans le Malheur ». Une raison possible à cela : le scénario cette fois-ci n’est pas signé Henry Barakat qui se contente pour ce second opus d’être le producteur.


Tu es Ma Vie (Hayati Inta, 1952)
avec Shadia (Ilham), Kamal Al Shennawi (Samir), Abdel Rahim El Zarakany (Hafez Bey, le beau-père d’Ilham), Chukry Sarhan (Rushdy), Mona (Ragah, la secrétaire), Kitty (la danseuse), Aziza Helmy (la mère d’Ilham), Ali Abdel Al (Barakat Bey, l’ami du père de Samir), Lotfi El Hakim (l’employé du beau-père d’Ilham), Rashad Hamed (un complice de Rushdy) 
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Abdel Aziz Salam et Ahmed Sedky (+ l’Adagio d’Albinoni) 
Production : Henry Barakat et les films du Lotus (Assia Dagher)


Samir est un jeune étudiant sérieux. Il a obtenu son diplôme d’ingénieur. Il a toujours refusé d’épouser Ilham, sa bien-aimée, tant qu’il n’avait pas de situation solide. Celle-ci s’arrange pour qu’il travaille dans la grande propriété de sa mère. Le domaine est géré par son beau-père, Hafez avec l’aide de Rachid, le cousin d’Ilham. Ce dernier est un garçon très ambitieux qui rêve de s’approprier toutes les terres de sa tante. Il ne s’embarrasse d’aucun scrupule : il fait chanter le beau-père d’Ilham grâce aux lettres qu’il a récupérées et qui prouvent que ce dernier a eu une liaison avec sa secrétaire….

Notre avis : un drame splendide et captivant avec une pléiade de grands acteurs dont le couple star du moment, Shadia et Kamal El Shennawi. En 1952, Shadia a vingt ans et elle est déjà une immense vedette. Cette année-là, elle joue dans treize fims dont quatre avec Kamal El Shennawi (On a prétendu qu’à cette époque, les deux acteurs entretenaient une relation amoureuse sans que ni l’un ni l’autre n’ait jamais confirmé l’information.). Mais la révélation de ce film, c’est l’actrice Mona qui incarne la secrétaire d’Hafez Bey, le personnage pivot de l’intrigue. Mona est la fille de la légendaire Assia Dagher, actrice et productrice à qui le cinéma égyptien doit tant. Sa très brève carrière commencée en 1944 prendra fin dix ans plus tard, en 1954. Dans ce film, elle se révèle une très grande actrice capable d’incarner toutes les ambiguïtés de son personnage. Le duo qu’elle forme avec le machiavélique Chukry Sarhan constitue l’un des sommets de « Tu es Ma Vie ».


Les Aventures d'Ismaël Yassin (Mughammarat Ismail Yassine, 1954)
avec Ismail Yassin (Khafif), Kamal Al Shennawi (Latif), Ahmed Abaza (Monsieur Bahloul), Shadia (la journaliste Moustiqa), Hana Adel (la danseuse Loulou), Abdel Ghany Kamar (Monsieur Nour), Anwar Zaki (Chahine), Fakher Fakher (le chef du gang), Reyad El Kasabgi (Mimoun, un membre du gang), Abdel Moneim Ismaïl (Barqouq, un membre du gang), Marina Papaelia (Zaza)
Scénario : Youssef Issa


Film de gangsters. Khafif et Latif sont deux journalistes de l’agence « Les Dernières Nouvelles ». Ils reviennent d’une mission difficile dans la jungle mais le directeur de leur agence ne leur laisse pas le temps de souffler. Ils doivent enquêter sur un gang spécialisé dans la contrebande de l’or et ils doivent remettre au plus vite leur article car une agence rivale elle aussi est sur le coup. Khalif et Latif rencontrent un certain Chahine, un ancien membre du gang qui accepte de les aider contre de l’argent. Chahine réclame aussi les clefs de leur appartement pour pouvoir s’y cacher. Les deux journalistes acceptent toutes ses conditions. Ensemble, ils conviennent d’un premier rendez-vous. Ils doivent se retrouver le soir même au cabaret «Bilayla ». Khalif et Latif sont bien au rendez-vous mais leur informateur ne s’y présente pas. Dépités, les deux amis rentrent chez eux et une surprise les y attend : Loulou, la danseuse du cabaret est allongée sur leur canapé…

C’est la seule participation de Marina Papaelia (photo) à un film égyptien. Elle avait été élue Première Dauphine de Miss Egypte en 1953 et avait représenté l’Egypte au concours de Miss Monde la même année. Elle avait fini à la troisième place.


Monsieur Bahbouh (Bahbouh Efendi, 1954)
avec Ismail Yassin (Monsieur Bahbouh), Zahrat Al Oula (Namat), Mohamed El Dib (Hosni), Fouad Shafik (le médecin), Reyad El Kasabgy (Eways Al Ajali), Gawaher (la danseuse), Rafeaa El Shal (Hosnia), Samia Roshdi (Oum Samir), Abd El Nabi Mohamed (le serveur), Mary Ezz El Din (Ratiba), Edmond Tuema (le pharmacien), Abdel Ghani El Nagdi (Mahrous le barbier), Mahasen Morsi (la danseuse acrobatique), Saïd Khalil (vendeur de lait), Abdel Moneim Basioni (le pompiste)
Scénario : William Basily
Production : les films du Soleil


Monsieur Babouh et son partenaire Eways Al Ajali sont des marchands de bestiaux installés dans un petit village. Ils décident de prendre quelques jours de vacances pour se rendre au Caire. Depuis longtemps, ils rêvent de rencontrer des jeunes et jolies jeunes femmes comme ils en voient dans les magazines. Les voilà partis dans une vieille voiture branlante, direction la capitale. Ils arrivent à la nuit tombée et leur première visite est pour un cabaret qu’on leur a conseillé. Ils s’installent à une table et assistent au spectacle donné par les danseuses de l’établissement. Ils sont ravis. A côté d’eux, il y a une femme seule assise à une table. Elle semble mal à l’aise. Elle est rejointe par une danseuse qui peu après invite Monsieur Babouh et Eways à partager un verre avec elles. La première jeune femme s’appelle Namat. Elle est veuve et élève seule son fils. Elle a des problèmes d’argent et elle ne peut plus payer son loyer. La danseuse est sa voisine et c’est elle qui lui a trouvé ce travail d’entraîneuse. Monsieur Babouh et Eways sont ses premiers clients…

Notre avis : une comédie très courte dont l’histoire se déroule en vingt-quatre heures. La majeure partie du film a pour cadre la boîte de nuit où les deux héros sont venus se distraire et nous assistons avec eux aux différents numéros présentés par l’établissement. Malheureusement, ceux-ci n’ont vraiment rien d’exceptionnel (la prestation de la « danseuse acrobatique » nous a laissé perplexe). Le ressort comique de « Monsieur Bahbouh » repose sur l’opposition entre le monde rural et celui de la ville. Le pauvre paysan qui découvre la capitale et ses plaisirs est une grande source d’inspiration pour certains réalisateurs des années quarante et cinquante en manque d’imagination. Ce film de Youssef Maalouf s’inscrit dans cette « tradition », sans originalité aucune.


Rêves de jeunes filles (Ahlam Al-Banat, 1959)
ave Berlanti Abdelhamid (Doria), Shokry Sarhan (Ahmed), Abdelsalam El Nabolsi (Mounir), Zizi El Badrawi (Hoda), Mary Moneib (Nargiss) , Mary Ezz El Din, Nadia Ezzat, Mahmoud Lotfi (Ragab), Abdel Halim Elqala'awy, Abdel Moneim Basiony, Hassan Tawfik, Nahed Samir, Maha Sabry (Nahed), Hussein Riad (Sami, le propriétaire du magasin), Roshdy Abaza (Kamal), Omar El-Hariri (Mamdouh), Hassan Fayek (Fayek), Imthethal Zaki
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Baligh Hamdy, Farid Ghosn, Izzat El Gahely, Youssef Saleh, Mounir Mourad
Production : Nahas Films


Doria, Hoda et Nahed sont trois filles qui travaillent comme vendeuses dans un grand magasin. Elles partagent un appartement dans un quartier populaire de la capitale. Chacune a un rêve : Hoda souhaiterait connaître le grand amour et rencontrer un jeune homme pauvre comme elle. Nahed veut devenir chanteuse. Doria, quant à elle, rêve d’épouser un homme fortuné. Mounir, le directeur du magasin, est amoureux d’elle mais Doria le repousse : il n’est pas assez riche. 
Ahmed est le fils de Sami, le propriétaire du magasin. Après des études à l’étranger, il souhaite faire un stage chez son père pour parfaire sa formation. Sami le confie à son directeur sans lui dire que c’est son fils. Mounir l’engage comme coursier. Ahmed prendra son poste le lendemain matin. Doria et ses deux amies sortent du magasin en même temps que le jeune homme. Prenant celui-ci pour un riche client, Doria feint de se fouler la cheville pour qu’il les reconduise toutes les trois chez elles dans sa puissante automobile. Mais quand le lendemain, elle s’aperçoit qu’il n’est qu’un simple employé du magasin, elle se détourne de lui et c’est la douce Hoda qui tombe amoureuse du jeune homme.
Les trois filles quittent leur quartier populaire pour s’installer à Garden City, un quartier très chic du Caire. Elles ont trouvé des chambres à louer dans la maison de Nargiss, une ancienne chanteuse. La vieille dame est aussitôt conquise par ses nouvelles locataires. Elle veut aider Nahed à devenir chanteuse et elle l’envoie chez M. Fayek, un directeur de théâtre...


La Plus Chère à Mon Coeur (Aazz Al habayib, 1961)
avec Amina Rizq (Amina, la femme d’Ibrahim), Zaki Rostom (Ibrahim Effendi), Sherifa Mahear (la fiancée puis la femme d’Abdullah), Chukry Sarhan (Makhtar, le fils cadet), Soad Hosny (Kawthar, la petite amie de Makhtar), Samia Roshdi (la mère de Kawthar), Thuraya Fakhry (la servante), Hassan El Baroudi (le propriétaire du café), Nour El Demerdash (Abdullah, le fils ), Soheir Al Baroni (Soad, la fille), Mary Ezz El Din (la belle-mère d’Abdullah), Abdel Moneim Basiony (un employé), Eskandar Menassa (le mari de Soad)
D'après une histoire d'Henry Barakat
Scénario : Ibrahim Aboud et Youssef Issa
Production : les films Barakat


Ibrahim Effendi est un simple employé qui toute sa vie a travaillé pour que sa petite famille soit heureuse. Avec sa femme, il a eu trois enfants, deux garçons et une fille. Les années passent. Abdullah et Soad, les deux aînés, sont maintenant en âge de se marier. Mais Abdullah doit attendre que sa sœur ait trouvé un mari avant de pouvoir à son tour convoler avec la femme qu’il aime. Malheureusement, Soad ne parvient pas à attirer les prétendants : elle a un physique ingrat et la pauvreté de son père ne permet pas de compenser ce petit défaut par des atouts sonnants et trébuchants. La jeune fille ne supporte plus cette situation et sombre dans une grave dépression. Pour la guérir, il faut beaucoup d’argent et Ibrahim Effendi n’a pas d’économies. C’est à ce moment-là que le propriétaire d’un café lui fait une proposition. Pour arrondir ses fins de mois, ce commerçant s’est lancé dans le trafic de stupéfiants et il propose au petit employé de garder chez lui des sacs remplis de drogue contre un dédommagement qui mettra fin à tous ses soucis d’argent. Ibrahim Effendi accepte. A partir de là, tout change dans la famille : non seulement, Soad est soignée mais on finit par lui trouver un mari ; Abdullah de son côté peut enfin épouser sa bien-aimée. Comble de bonheur, le plus jeune de leurs enfants obtient son diplôme d’ingénieur. Ibrahim Effendi décide qu’il n’a plus besoin de continuer à travailler pour le trafiquant. Il veut mettre un terme à leur collaboration. Mais c’est trop tard : la police surgit dans la maison pour une perquisition. Afin de sauver l’honneur de son père, le plus jeune des fils s’accuse d’être le propriétaire des sacs de drogue. Il est condamné à 5 ans de prison. Ibrahim Effendi meurt peu après…

Notre avis : un film de 1960 reprenant tous les ingrédients du mélodrame des années quarante, avec deux acteurs talentueux qui ont très souvent incarné les parents assaillis par le malheur, Amina Rizk et Zaki Rostom. La seule originalité de cette histoire consiste dans l’inversion des responsabilités : c’est le père qui devient trafiquant de drogue et c’est le fils qui acceptera d’être condamné à sa place. Comme souvent dans ce type de récit, les personnages les plus intéressants sont les moins vertueux. Ici, c’est un couple : Abdullah, le fils aîné veule et égoïste, remarquablement interprété par Nour El Demerdash et son épouse, une insupportable mégère, jouée avec le même brio par la volcanique Sherifa Mahear.

mardi 17 septembre 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 17 au 30 septembre)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Lundi 30 septembre à 23h

L’Homme le plus courageux du monde d’Hassan El Seifi (Ashgaa ragel fil alam, 1968)
avec Tawfik El Deken, Amin El-Heinedy, Abbas Fares, Shweikar, Zinat Sedky, Nagwa Fouad, Mohamed Reda, Mohamed Shawky, Fifi Youssef, Khadiga Mahmoud, Zahrat Al Oula
Scénario : Anwar Abdallah et Hassan El Seifi
Musique : Saïd Mekawi et Mohamed Almogy


Comédie. Sankar est un modeste professeur, peu courageux et mal voyant. Il est amoureux de Shakshouka et il a le bonheur d'être aimé en retour. Malheureusement, le père de la jeune fille rejette toute idée de mariage. Un jour, Sankar perd ses lunettes dans la rue et il se retrouve nez à nez avec un lion qui vient de s'échapper du zoo. Sa vue est si basse que l'enseignant confond le fauve avec un mouton. Inconscient du danger, il enferme l’animal dans l’échoppe d’un boucher. Il ne sait pas qu'il vient ainsi de rendre un service inestimable à la police locale. Désormais, il passe aux yeux de tous pour un héros..


Dimanche 29 septembre à 19h30

Nos plus beaux jours de Helmy Halim (Ayyamine el helwa, 1955)
avec Omar Sharif, Faten Hamama et Abdel Halim Hafez, Ahmed Ramzy, Zahrat Al Oula, Zinat Sedky, Serag Mounir, Aziza Helmy, Saïd Khalil, Ibrahim Hechmat, Zaki Ibrahim
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Kamal Al Tawil, Mohamed Al Mogi


Houda est une jeune fille qui vient de sortir de l’orphelinat.Elle a trouvé un emploi de garde-malade et elle loue une chambre dans une grande maison tenue par madame Zenobia. Elle a comme voisins, trois étudiants qui sont immédiatement conquis par sa beauté et sa gentillesse. Mais Houda tombe gravement malade et son état nécessite une opération chirurgicale qu’elle est incapable de payer. Les trois garçons vont tout entreprendre pour réunir la somme exigée par l’hôpital…


Samedi 28 septembre à 17h30

Chagrin d'amour de Salah Abou Seif (Lawet el hub, 1960)
avec Shadia , Omar Sharif et Ahmed Mazhar, Salwa Ezz Eddin, Shafiq Nour El Din, Esmat Mahmoud, Abdel Ghany El Nagdi, Aziza Helmy, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaïl, Kamal Anwar, Abdel Azim Kamel, Saïd Khalil, Layla Karim
Scénario : Salah Abou Seif, Galil El Bendary, El Sayed Bedeir
D’après le roman d’Emile Zola, la Bête Humaine (le film s'inspire du roman de l'écrivain naturaliste mais on ne peut pas vraiment le considérer comme une adaptation au sens strict.)
Musique : Fouad El Zahry


Drame sentimental. Mahmoud est un conducteur de train. Il est marié à Amal, une jeune brodeuse. C’est un mari peu aimant. Il passe ses soirées au café pour boire de l’alcool avec ses amis et quand il rentre, il attend de sa femme une soumission totale. Il n’hésite pas à la brutaliser et à lui imposer des rapports sexuels auxquels elle essaie vainement de se soustraire. Mahmoud traite Amal comme une esclave qui doit le servir en tout. Dans son malheur, la jeune femme n’a qu’une consolation : la présence de son chat, présence qui naturellement irrite le despote domestique. Un jour, Mahmoud doit partir pour une mission qui le tiendra éloigné un certain temps de la ville. Il charge son collègue Hassan de prendre soin de sa femme. La complicité entre l’ami et l’épouse est immédiate, une complicité qui au fil des jours se change en passion amoureuse.


Vendredi 27 septembre à 23h

Jeunes d'Aujourd'hui de Mahmoud Zulficar (Shabab el Youm, 1958)
avec Mariam Fakhr Eddin, Omar El Hariri, Cariman, Youssef Fakhr El Din, Mahmoud El Meleigy, Thuraya Fakhry, Nahed Samir, Saab Kotb, Hassan Abdul Salam
Scénario : Abdel Aziz Salam et Mahmoud Zulficar
Musique : Moukhtara et Mohamed Abdel Wahab
Production : les films Mariam Fakhr Eddin


Comédie dramatique. Fathia vit avec son père, Ahmed Fathi, un homme d’affaires très malade, sa mère et son jeune frère Youssef. Le garçon passe ses journées avec leur charmante voisine Nawal et sa jeune sœur Soheir. Le docteur Mamdouh se rend régulièrementchez les Fathi pour contrôler l’évolution de la maladie du père. Au fil de ses visites, Mamdouh et Fathia sont tombés amoureux l’un de l’autre, à la grande joie des parents de la jeune femme. Mais de son côté, Nawal aussi aimerait bien se marier et elle trouve le jeune médecin tout à fait à son goût. Elle entreprend de le séduire, encouragée par sa mère. 
Dans la maison, Fathia s’occupe de tout : elle supervise les tâches ménagères, elle veille à ce que son père prenne bien tous se médicaments, elle surveille son frère et le conseille. 
Un jour, Youssef découvre que Fathia n'est pas sa soeur mais qu'elle a été adoptée...


Jeudi 26 septembre à 19h30

Mademoiselle Hanafi de Fateen Abdel Wahab (Anissa Hanafi, 1954)
avec Ismail Yassin, Magda, Soliman Naguib, Zinat Sedki, Abd El Fatah El Kosary, Omar El-Hariri, Wedad Hamdy, Reyad El Kasabgy, Gamalat Zayed, Abdel Ghani El Nagdi, Mohamed Shawky, Shafik Galal, Nemat Mokhtar, Samiha Mohamed, Motawa Oweis, Tousoun Motamad
Scénario : Galil El Bendary
Musique : Ibrahim Haggag, Mohamed El Kahlawy, Kamal Ahmed Ali


Hanafi est un jeune garçon très conservateur. Il vit avec son père, un patron boucher, sa belle-mère et la fille de celle-ci, Nawane. Hanafi exerce sur ces deux femmes une autorité sans faille, leur interdisant de sortir et même de regarder par les fenêtres. Nawane aime un jeune homme qui réside sur le toit de leur immeuble. Il s’appelle Hassan et est étudiant à l’école vétérinaire. Le père d'Hanafi l'a chargé de s'occuper des nombreux pigeons voyageurs qu'il possède. Nawane rejoint souvent Hassan sur la terrasse et ils n’imaginent pas l’avenir l’un sans l’autre. Malheureusement, selon les volontés de son beau-père et de sa mère, Nawane doit épouser Hanafi. Ce dernier ne souhaite pas non plus ce mariage mais lui aussi est obligé de se plier à la décision paternelle. Le jour des noces, le jeune marié est pris de violents maux de ventre. Il est hospitalisé et subit une intervention chirurgicale. Le médecin qui l’a opéré a commis une erreur : il l’a transformé en femme. Hanafi est devenu Fifi…


Mercredi 25 septembre à 23h

Sans Rendez-Vous d’ Ahmed Diaa Eddine (Men Gheir Ma'ad, 1962)
avec Moharam Fouad (Kamal), Soad Hosny (Salwa), Nadia Lotfi (Nadia), Mohamed Sultan (Wahid), Khayria Ahmed (Fatima), Zouzou Madi (la mère), Fakher Fakher (l’oncle), Mimi Chakib (la tante)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Baligh Hamdy, Mohamed Al Mogi, Fouad El Zahry


Romance. Salwa, Nadia et Fatima sont trois sœurs. Leur père est mort et elles vivent dans une grande maison avec leur mère, leur oncle et leur tante. La situation financière de la famille n’est guère brillante et la mère de famille voudrait marier ses trois grandes filles au plus vite. Fatima, l’aînée est déjà promise à un entrepreneur, fortuné mais énorme. En attendant, la veuve décide de louer le petit chalet qui se trouve dans sa propriété, juste en face de la villa que la famille occupe. C’est Wahid, un jeune artiste peintre très riche, qui s’y installe. Salwa, la plus jeune des trois filles, tombe aussitôt sous le charme de leur locataire mais lui n’est attiré que par Nadia. La situation se complique quand Kamal, un chanteur ami de Wahid, tombe lui aussi amoureux de Nadia…


Lundi 23 septembre à 17h30

Vacances d’Amour de Mahmoud Zulficar (Agaza Gharam, 1967)
avec Fouad El Mohandes, Shwikar, Nagwa Fouad, Salah Nazmi, Naima Wasfi, Hassan Mostafa, Mohamed Shawky, Ragaa Sadiq, Hussein Ismaïl, Mary Bay Bay
Scénario : Farouk Sabri
Musique : Mounir Mourad
Chansons : Hussein El Sayed


Comédie. Magdi qui travaille comme ingénieur à Assouan rentre au Caire pour des vacances. Il a hâte de retrouver sa femme Layla et ses deux enfants. Et pour fêter son retour, il espère bien passer leur première soirée commune en amoureux avec sa femme. Cette dernière est médecin à l’hôpital et son activité lui laisse peu de loisir. Elle reste très souvent tard le soir à l’hôpital mais aujourd'hui, elle est là, prête à satisfaire tous les désirs de son petit mari. Tout s’annonce au mieux : les enfants sont au lit, Layla a passé sa plus belle robe. Las ! Le téléphone sonne. Layla est rappelée à l’hôpital pour une urgence. Elle se change et disparaît au grand dam de Magdi qui reste seul à se morfondre. Mais son dépit est de courte durée car en sortant sur le balcon de leur appartement, il retrouve Elham, la voisine qui prend l’air du soir. Elle aussi est seule : son mari est encore absent alors que c’est le jour de son anniversaire. Entre l’époux délaissé et l’épouse abandonnée, la complicité ne va faire que croître… 
Les auteurs ont visiblement été très inspirés par Sept ans de réflexion (The Seven Year Itch), la célèbre comédie de Billy Wilder avec Marilyn Monroe et Tom Ewell (1955). Le personnage de Magdi est le frère jumeau de Richard Sherman, le héros du film américain !


Dimanche 22 septembre à 19h30

Une Lettre d’une Femme Inconnue de Salah Abou Seif (Resalah min emraa maghoula, 1962)
avec Farid Al Atrache, Lobna Abdel Aziz, Amina Rizk, Marie Munib, Abdel Moneim Ibrahim, Fakher Fakher, Nawal Abul Foutouh, Mary Ezz Eddin, Abdel Ghani El Nagdi, Awatef Ramadan,
Scénario : Fathi Zaki et El Sayed Bedeir
Musique : Farid Al Atrache et André Ryder
Production : Ramsès Naguib
D’après la nouvelle de l’écrivain autrichien Stefan Zweig publiée en 1922, Lettre d’une inconnue.
Cette nouvelle a fait l’objet d’une première adaptation réalisée en 1948 par Max Ophuls avec Joan Fontaine et Louis Jourdan.


Ahmed Sameh est un chanteur célèbre. C’est le jour de son anniversaire. Tous ses amis l’attendent chez lui pour fêter l’événement. Les heures passent et Ahmed n’est toujours pas arrivé. Lassés, les convives décident de rentrer chez eux. C’est après leur départ qu’Ahmed rentre enfin. Son moral est au plus bas. Son domestique lui remet une grande enveloppe qu’on a déposée plus tôt dans la journée. Elle contient une longue lettre. L’auteur en est une femme qu’il ne connaît pas. Elle s’appelle Amal et elle lui raconte son histoire. Elle habitait en face de chez lui et l’aimait à la folie. Ils passeront une nuit ensemble puis Ahmed la quittera pour d’autres aventures. Il ne saura jamais que suite à cette brève liaison, Amal donnera naissance à un petit garçon… 


Samedi 21 septembre à 15h30

L’Assassinat d’une Institutrice d’Ashraf Fahmy (Eghtyal Modarresa, 1988)
avec Nabila Ebeid, Youssef Shabaan, Salah Kabil, Mariam Fakhr Eddine, Shwikar, Zeinab Wahby, Sabrin, Hesham Selim, Hamdy Gheith, Ahmed Ghanem, Hamdy Youssef, Nabil Al Helfawi, Hosny Abdul Jalil, Soheir Ayoub, Ahmad Kamali, Raafat Raji
Scénario : Ashraf Fahmy et Mostafa Moharam
Musique : Sami Noseir
Production : Olympia


Drame. Hoda est une enseignante, mère de deux enfants. Elle vient de perdre son mari et elle est en conflit avec son beau-frère qui veut s’accaparer tout l’héritage. L’affaire est confiée à la justice. Dans le même temps, Hoda est confrontée à un grave problème dans son lycée : Mervat, une de ses étudiantes, lui révèle qu’elle est enceinte. Le père est Issam, l’un de ses camarades de classe. Hoda s’entretient avec le garçon. Elle exige qu’il épouse la jeune fille, sinon, elle n’hésitera pas à le dénoncer publiquement. Issam refuse cet arrangement et échafaude un plan pour se débarrasser de cette enseignante un peu trop intrusive. Peu après, il lui fait croire qu’il a réfléchi et qu’il veut bien réparer sa faute en épousant Mervat. Seulement, il souhaite d’abord qu’Hoda se rende à son domicile pour parler à son père. L’enseignante accepte mais quand elle arrive chez Issam elle découvre qu’il est seul…


Vendredi 20 septembre à 23h

L’épouse vierge d'El Sayed Bedeir (Alzawga Al Aazraa,1958)
avec Faten Hamama, Imad Hamdi, Ahmed Mazhar, Adli Kasab, Zouzou Madi, Wedad Hamdy, Rafea El Shal, Mahmoud El Saba, Hussein Asar, Fakher Fakher, Mohamed Shawky, Abd El Nabi Mohamed
D’après une histoire de Mohamed Mostafa Samy
Production : Ramsès Naguib


Mona est une jeune fille jolie mais réservée. Elle vit avec sa mère. Un jour, elle fait la connaissance de Magdy, un riche homme d’affaires et de son ami le docteur Fouad. La jeune femme est attirée par Fouad mais sa mère préfère qu’elle épouse Magdy car cela lui permettrait de sortir définitivement de ses difficultés financières et d’accéder au confort dont elle a toujours rêver. Mona en fille obéissante devient la femme de Magdy. Mais elle apprend très vite que son mari est impuissant : une chute de cheval l’a privé définitivement de sa virilité. Progressivement, Magdy devient d’une jalousie obsessionnelle et les disputes entre les deux époux se multiplient… 


Jeudi 19 septembre à 23h

L’Ile du Diable de Nader Galal (Geziret El Sheitan, 1990)

avec Adel Imam, Yousra, Ahmad Rateb, Hatem Zu El-fakar, Noha El Amrousy, Gamal Ismail, Mustafa Metwali, Saïd Tarabik, Aiman Abdel Rahman, Adel Helal
Scénario : Khaled Al Banna
Musique : Moudi Al Imam
Production : Nader Galal et Saïd Shimi


Adaptation du téléfilm américain Wet Gold (1984) de Dick Lawry avec Brooke Shields
Une institutrice se retrouve en possession d’une carte qui indique l’emplacement d’une épave gisant au fond de la mer Rouge, près de l’île du Diable. Dans la carcasse du navire, des trafiquants ont dissimulé tout un trésor. Avec un petit groupe d’amis, l’institutrice décide de récupérerle butin. Ils s’installent à Hurghada et s’initient à la plongée sous-marine sous la direction d’un plongeur professionnel. Les gangsters, propriétaires légitimes du magot sont eux aussi à sa recherche et leur route ne tardera pas à croiser celle de nos plongeurs amateurs…


Mercredi 18 septembre à 23h

Mon Coeur me Guide d'Anwar Wagdi (Kalbi Dalili, 1947)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Stephan Rosti, Zouzou Chakib, Bashara Wakim, Hassan Fayek, Farid Shawki, Saïd Abou Bakr, Abdel Aziz Al Ahmed, Abdel Hamid Zaki, Mohamed Kamel, Menassa Fahmy, Ismaïl Yassin, Reyad El Kasabgy, Mahmoud Shoukoko
Scénario : Aboul Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Al Qasabji et Mohamed Fawzi


Comédie musicale. La police est avertie qu’une fille doit arriver par le train au Caire avec une valise remplie de drogue. Les enquêteurs ont la description précise de la criminelle. A la gare, ils font le guet. Des hommes appartenant à un gang sont aussi présents pour récupérer la fille et son précieux bagage. Quand le train arrive à destination, la complice des gangsters remarque tous ces policiers sur le quai. Elle parvient à disparaître dans la foule. Layla, une jeune étudiante, descend du train. Elle correspond au signalement donné aux enquêteurs. Ils l’arrêtent. ..


Mardi 17 septembre à 19h30

L'Amour en 1970 de Mahmoud Zulficar (Hob al Sanat 70, 1969)
avec Ahmed Ramzy, Mohamed Awad, Nawal Abou El Foutouh, Habiba, Nahed Yousri , Mohamed Shawki, Kanan Wasfy, Hassan Hafify, Mimi Gamal 
Scénario : Hami Saif El Nasr 
Adaptation de la comédie Boing Boing du dramaturge français Marc Camoletti, une adaptation sans doute inspirée de celle réalisée aux Etats-Unis en 1965 par John Rich avec Tony Curtis et Jerry Lewis  
Musique : orchestre Al Masiah 
Production : Abbas Helmy


Comédie. Sherif a quitté son village natal pour étudier au Caire. Il prétend préparer un doctorat mais en fait, il mène grande vie, accumulant les conquêtes féminines. Il a ouvert un bureau s’occupant du fret aérien. Il peut ainsi rencontrer des hôtesses du monde entier. Au moment où commence l’histoire, Sherif a trois maîtresses, trois hotesses de trois nationalités différentes et avec trois emplois du temps différents. Il peut ainsi organiser sa vie amoureuse sans qu’aucune de ces femmes ne tombe nez à nez avec les deux autres. Mais un jour son cousin, un paysan un peu fruste, sonne à sa porte…



dimanche 1 septembre 2019

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 13 septembre)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Dimanche 15 septembre à 17h30

La Fin des Diables d’Houssam Al Din Mostafa (Nihayat al Chayatin, 1970)
avec Farid Shawky, Nagla Fathy, Youssef Chabaan, Ibrahim Khan, Tawfik El Deken, Zouzou Chakib, Edmond Tuema, Lola Mohamed, Fathia Shahin, Soheir Fakhry, Abdel Ghani El Nagdi, Abdel Moneim Basiony, Eskandar Menassa, Radwan Hafez, Hamdy Morsi, Hussein Kandeil, Ahmed Morsi, Mahmoud Rashad, Tawfiq Al Kurdi 
Scénario : Sami Sarhan, Faysal Nada, Sabri Ezzat


Ismaïl, Refaat et Hamada sont trois mauvais garçons dont le métier est le cambriolage. Ils rivalisent d’ingéniosité pour s’emparer de la fortune de leurs victimes. Pour ne pas attirer les soupçons de la police, ils mènent par ailleurs une existence de citoyens honnêtes. Ismaïl est vendeur de voitures et il a épousé une guide touristique ; Hamada est coiffeur pour dames tandis que Refaat file le parfait amour avec la fille d’un directeur de banque. 
Un jour, ils décident de dévaliser une banque. L’opération se déroule comme ils l’avaient prévu mais Ismaïl est arrêté peu après. Ses deux complices sont dans l’embarras : c’est lui qui a caché l’argent  et ils ignorent où. Les deux hommes décident de se rendre au domicile d'Ismaïl pour interroger sa femme… 


Samedi 14 septembre à 17h30

L’Etudiante et le Professeur d’Ahmed Diaa Eddine (Al-Telmitha Wi Al-Ustath, 1968)
avec Soad Hosny, Chukry Sarhan, Abdel Moneim Madbouly, Samia Shokri, Gamalat Zayed, Ahmad Al.Haddad, Nadia Ezzat, Enam Salosa, Hekmat Fouad, Nadia Gamil, Salama Elias, Aleya Abdel Moneim, Ahmad Abu Abiya, Samia Mohamed, Ahmed Morsi , Nawal Fahmy ,Saleh Al-Eskandarani, Edmond Tuema, Nasr Seif
Scénario : Adly Al Moled et Abdel Fattah El Sayed
Musique : Hussein El Sayed, Mounir Mourad, Fathy Qoura


Quand son père meurt, Salwa doit abandonner ses études pour travailler dans un atelier de couture. Un jour, son patron tente de la violer et pour se défendre elle le tue à coup de ciseaux. Après ce meurtre, Salwa est placée dans une institution pour mineures. Elle supporte très mal la discipline militaire de l’établissement. Avec ses camarades d’infortune, elle organise des jeux et des danses que le règlement interdit formellement. Heureusement, l’institution vient d’embaucher un jeune professeur de musique. En plus de ses cours, celui-ci dirige un orchestre dans un cabaret de la ville. Entre lui et Salwa, les relations vont prendre une toute autre nature que celle des rapports qu'entretiennent ordinairement un professeur et son élève… 


Vendredi 13 septembre à 23h

L’espoir de ma vie de Seif El Din Shawkat (Amany Al Omr, 1955)
avec Saad Abdel-Wahab, Magda, Zahrat Al Oula, Abdel-Wareth Asar, Mimi Chakib, Mohamed Tawfik, Hussein Ismaël, Soliman Naguib, Salah Nazmi, Samia Roshdi, Wedad Hamdy, Ferdoos Mohamed 
Scénario et dialogues : Seif El Din Shawkat, Abdel Wareth Asar, Hassan Tawfik
Musique : Saad Abdel Wahab et Mohamed Abdel Wahab


Drame sentimental. Sherif est un jeune avocat qui vit dans une maison appartenant à Taher Massoud, un riche homme d’affaires parti en voyage pour quelque temps. De son balcon, il peut voir la grande demeure qu’occupe son propriétaire. Ce dernier rentre enfin et Sherif découvre qu’il a une fille nommée Layla. Ils font très vite connaissance et ont souvent l’occasion de se rencontrer. Ils finissent par tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Alors que Sherif s’apprête à demander la main de Layla à son père, il découvre que la jeune fille est déjà promise à un autre homme. Fou de chagrin, Sherif trouve refuge à la campagne. Là, il fait la connaissance d’une jeune artiste peintre…


Jeudi 12 septembre à 23h

Héros de Papier de Nader Galal (Batal Men Warq, 1988)
avec Mamdouh Abdel Alim, Athar El Hakeim, Salah Kabil, Ahmad Bedir, Amaal Ibrahim, Youssef Dawood, Hamdy Youssef, Youssef El Assal
Scénario : Ibrahim Al Garwani
Musique : Hassan Abou Al Souad
Production : Hussein Al Qala


Comédie policière. Ramy Qashoo est un jeune scénariste d’origine paysanne, un peu naïf. Il découvre que son dernier scénario a été volé. Le voleur est un déséquilibré qui a entrepris de commettre tous les crimes imaginés par Ramy. Ce dernier se rend à la police pour qu’elle se lance à la poursuite du fou dangereux et qu’elle l’arrête au plus vite mais l’inspecteur qui le reçoit n’accorde aucun crédit à son histoire. Avec l’aide de Sawsan, une jeune journaliste, Ramy décide de mener lui-même l’enquête...


Mercredi 11 septembre à 23h

La Bonne Terre de Mahmoud Zulficar (el ard el tayeba, 1954)
avec Mariam Fakhr Eddine, Kamal Al Shennawi, Hussein Riad, Zouzou Madi, Abdel Salam Al Nabulsi, Omar El-Hariri, Mohamed El Tokhy, Kittie, Hussein Ismaïl, Abdel Aziz Kamel, Mohsen Hassanein, Khayria Ahmed, Abdel Hamid Badawi, Fouad El Mohandes
Scénario et dialogues : Youssef Gohar
Musique : Ismaïl Shabana


Drame. Une jeune fille nommée Saadia vit avec sa tante et son oncle dans une ferme. Elle ne sait pas que son père est un homme fortuné qui avait contracté avec sa mère un mariage secret. L’homme meurt en laissant toute sa fortune à sa fille. Saadia se rend au Caire pour prendre possession de son héritage. Mais Bahiga, sa tante, échafaude avec son amant un plan machiavélique pour lui prendre tout son argent…


Mardi 10 septembre à 19h30

Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
avec Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hassan), Abd El Fatah El Quossary (Hanafi, le père d’Aziza et Hamida), Zinat Sedki (Hamida), Tawfik El Deken (El Baz Effendi, négociant en bateaux et trafiquant de droge), Nelly Mazlom (Latania, trafiquante de drogue), Soad Ahmed (Tafida, la mère d’Aziza et Hamida), Reyad El Kasabgy (l’agent de police), Nemat Mokhtar (la danseuse du cabaret), Rashad Hamed (le chef de la police locale), Hassan Atla, Abdel Ghani El Nagdi, Hassan Hamed
Scénario et dialogues : Abbas Kamel
Musique : Atyah Sharara


Comédie. Ibn Hamido et Hassan sont deux policiers en mission à Suez pour démanteler un important trafic de drogue. Ils se font passer pour de simples pêcheurs et c’est sur la plage, qu’ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida. Elles reviennent de la pêche avec un panier rempli de poissons. Alors que les deux jeunes femmes se baignent, Ibn Hamido et Hassan s’approchent du panier et s’emparent de deux poissons. Aziza et Hamida s’en aperçoivent. Une dispute éclate. Il faut l’intervention du père des deux sœurs pour que tout s’arrange. Le vieil homme comprend tout le parti qu’il peut tirer de ces deux garçons. Il leur loue une chambre dans sa maison et leur vend une barque portant le nom prémonitoire de « Normandy 2 ». Très vite, l’amour naît entre Hassan et Aziza ainsi qu’entre Ibn Hamido et Hamida. On parlerait déjà mariage sans un certain Al Baz Effendi qui souhaite depuis longtemps épouser Aziza…


Lundi 9 septembre à 13h30

La Maîtresse de Maison d’Ahmed Kamel Morsi (Sitt al Bayt, 1949)
avec Faten Hamama, Imad Hamdy, Zeinab Sedky, Mona,Thuraya Fakhry, Mohamed Kamel, Abdelaziz Hamdy, Hosna Solomon, Naima Akef, Mahmoud Shoukoko, Soad Mekawy, Abdelaziz Mahmoud, Abdel Mona'em Saoudi, Zaki Ibrahim
Une histoire d'Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Henry Barakat et Ahmed Kamel Morsi
Musique : Morsi Gamil Aziz,Hiram Ghamarawy, Abdel Aziz Mahmoud, Hassan Al Imam, Izzat El Gahely, Mahmoud Shoukoko


Elham se marie avec Nabil. Elle s’installe peu après dans la maison de sa belle-mère. Avec cette dernière, les relations sont tendues. La vieille dame la considère comme une intruse qui veut prendre sa place. Elle essaie de convaincre son fils d’épouser une autre femme car elle croit qu’Elham est stérile. Celle-ci ne supporte plus le comportement de sa belle-mère : elle décide de quitter la maison. Dans sa précipitation, elle tombe dans l’escalier…


Samedi 7 septembre à 13h30

Ma vie en est le prix d’Hassan Al Imam (Hayati Hiyya al Taman, 1961)
avec Hoda Soltan, Ahmed Mazhar, Hussein Riad, Tewfik El Deken, Zouzou Nabil, Nagwa Fouad, Abdel Aziz Fahmy, Nahed Samir, Hamed Morsi, Ragaa Hussein
Scénario : Hassan Al Imam et Mohamed Othman 
Musique : Fouad El Zahry


Gaber est un quinquagénaire immensément riche. Il tombe amoureux de Soad, la femme du Docteur Hussein. Celui-ci l’avait soigné alors qu’il avait eu un malaise sur la plage et ils sont devenus amis. L’homme d’affaires comprend qu’il lui sera difficile de séduire Soad mais il ne désespère pas d’y arriver un jour. Pour écarter le mari, il décide de financer la construction d’une clinique dont le docteur Hussein prendrait la direction. Le médecin et sa femme sont aux anges. Les mois passent. La construction de l’établissement va bon train. Soad donne naissance à un petit garçon. Hussein doit s’absenter quelque temps pour une mission scientifique à l’étranger. Gaber en profite pour se rapprocher de Soad mais celle-ci repousse toutes ses avances. Elle finit même par se mettre en colère et lui signifie en termes peu diplomatiques qu’elle ne quittera jamais son mari pour lui. Le vieil homme est terrassé par le désespoir. Il doit s’aliter : son cœur est à deux doigts de lâcher. Très affaibli et sentant sa fin prochaine, il décide de se venger de la plus cruelle des façons. Dans son testament, il désigne comme héritier, le fils de Soad et de Hussein, prétendant que l’enfant est en fait le fruit de la relation adultère qu’il entretenait avec la femme du médecin. A sa mort, ses dernières volontés sont rendues publiques. Hussein décide de divorcer…


Vendredi 6 septembre à 23h

Layla, fille de la campagne de Togo Mizrahi (Leila bint al rif, 1941)
avec Layla Mourad, Youssef Wahby, Mimi Chakib, Taheya Carioca, Bechara Wakim, Zouzou Chakib, Anwar Wagdi, Ferdoos Mohamed, Hassan el Baroudi, Fakher Fakher, Salwa Elaam, Abdel Salam Al Nabulsy
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati


Fathy qui habite Le Caire retourne dans son village natal à la demande de sa mère malade. Fathy a fait des études de médecine en Grande-Bretagne mais n’a jamais vraiment pratiqué préférant se consacrer à ses plaisirs. Sa mère le retient au village et fait tout pour qu’il se rapproche de sa riche cousine Layla. Fathy refuse d’épouser une fille d’agriculteurs mais sa mère menace de le déshériter. Le jeune homme finit par accepter le mariage. Il retourne au Caire avec sa jeune épouse…


Jeudi 5 septembre à 19h30

Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (Kafir el Derk, 1936)
avec Ali Al Kassar, Zouzou Labib, Zakeya Ibrahim, Bahiga El Mahdy, Lutfya Nazmy, Amina Mohamed, Ahmed El Haddad, Ibrahim Hechmat, Taheya Carioca
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Musique : Izzat El Gahely


Comédie. Othman est un pauvre homme sans emploi. Il est naïf, gentil mais surtout terriblement paresseux. Son activité préférée est la sieste. Sa femme doit user de la manière forte pour qu’il daigne sortir du lit et chercher un travail. Il en trouve un chez une riche étrangère comme homme à tout faire. Ce jour là, il doit aider à la cuisine car sa patronne reçoit des invités. Elle charge Othman de la cuisson du plat principal. Pour cela, il doit se rendre au four du village. Voilà notre héros cheminant par les rues, le plat sur la tête. Soudain, il est attaqué par des oiseaux qui s’emparent de tous les morceaux de viande du ragoût. Furieux, il va au commissariat. L’officier refuse d’enregistrer sa plainte et le chasse. Dans la bousculade, Othman fait tomber son plat et les pommes de terre qui restaient roulent sur le sol. L'employé malchanceux retourne chez sa patronne avec un frichti bien piteux. Evidemment, il est renvoyé. Deuxième tentative : il devient vendeur ambulant de hummus. Las ! Il s’endort au coin d’une rue et des poules dévorent toute sa marchandise. Enfin, il est embauché comme vigile par un commerçant. Le jour même, la boutique est dévalisée…


Mercredi 4 septembre à 23h

Je suis seule d'Henry Barakat (Ana wahdi, 1952) 
avec Souad Mohamed (Sana), Magda Al Sabahi (Nawal), Omar El Hariri (Ehsan Hafez), Mimi Chakib, Mona (Afaf), Zaki Ibrahim (le père d’Ehsan), Thuraya Fakhry (la mère d’Afaf), Salah Nazmi (Atef), Abdel Hamid Zaki (le beau-père de Nawal et de Sana), Fakher Fakher (directeur du théâtre), Kittie (danseuse), Abbas Rahmy (propriétaire de l’atelier), Victoria Hobeika (la mère de Nawal et de Sana), Mary Aziz Eddin (chef de l’atelier), Samiha Yahoub (danseuse), Abdel Aziz Kamel (le directeur de la radio)
Histoire : Youssef Issa
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Riad El Sonbati, Mahmoud El Sherif, Zakaria Ahmed


Comédie musicale. Nawal a quitté la maison de ses parents à Tanta pour vivre au Caire. Elle a trouvé du travail comme couturière chez un tailleur. Elle sympathise avec Afaf, une collègue et s’installe dans l’appartement que celle-ci occupe avec sa mère. Nawal a une sœur prénommée Sana. Elle aussi décide de rejoindre la capitale. Elle a une très belle voix et souhaite faire une carrière de chanteuse mais maints obstacles se dressent sur sa route. Entre temps, Nawal et Afaf rencontrent deux garçons de la meilleure société. Ehsan tombe amoureux de Nawal et son ami Atef s’éprend d’Afaf. Au début, tout se passe au mieux mais quand les deux amis apprennent que leurs deux amoureuses sont couturières, ils les abandonnent aussitôt. Nawal fait une tentative de suicide…


Lundi 2 septembre à 23h

La Mère Célibataire d'Helmy Rafla (al-anisa mama, 1950)
avec Ismaël Yassin, Sabah, Mohamed Fawzy, Soliman Naguib, Hagar Hamdy, Zinat Sedki, Hussein Ibrahim, Salah Mansour, Souad Ahmed
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Fawzy


Comédie musicale. Nimra rêve d’être chanteuse mais en attendant que la chance veuille bien lui faire signe, elle est vendeuse dans un magasin de disques à Alexandrie. Un jour, elle lit dans le journal une annonce publiée par Monir Yousri, un musicien célèbre qu’elle admire. Il prépare une nouvelle comédie musicale et recherche des chanteuses. Nimra décide de monter au Caire pour se présenter aux auditions. Elles sont dirigées par l’assistant de Monir tandis que celui-ci écoute les prestations depuis le bureau de son père, grâce à un haut-parleur relié au micro devant lequel défilent les candidates. La voix de Nimra impressionne le chanteur et Yousri Pacha, son père, mais un malentendu conduit l’assistant à la renvoyer du théâtre. Heureusement, Nimra ne s’avoue pas vaincue. Sa voix n’a pas convaincue son idole, pense-t-elle, alors c’est par l’amour qu’elle l’atteindra. Elle retrouve les deux hommes dans un cabaret. Ils s’installent à la même table. Yousri Pacha est aussitôt séduit par sa personnalité mais Monir les a rapidement laissés en tête à tête pour rejoindre à une autre table sa fiancée. Décidément, la partie ne va pas être facile…


Dimanche 1er septembre à 19h30

La Boulangère d'Hassan Al Imam (Baiat al khoubiz, 1953)
avec Amina Rizq, Chadia, Magda Al Sabbahi, Zaki Rostom, Omar El Hariri, Soliman Naguib, Chukry Sarhan, Mahmoud Shoukoko, Hussein Riad, Thoraya Helmy, Shafil Nour El Din 
Scénario : Elsayed Beidir et Hassan Al Imam 
Musique : Berlanty, Abdel Halim Hafez, Fathy Qoura, Mahmoud Al Sharif, Hussein Guenid


La Boulangère est l’adaptation du roman de l’écrivain français Xavier de Montépin, La Porteuse de Pain (1884). 
Mélodrame. Après la mort de son mari, Khadija reste seule avec ses deux enfants. Elle habite un appartement dans l’enceinte de l’usine où travaillait le défunt. Raïs Abdul Hakim tourne autour de la jolie veuve mais celle-ci a toujours repoussé ses avances. De dépit, l'homme met le feu à l’usine et accuse Khadija. Elle est condamnée à dix ans d’internement en hôpital psychiatrique. Ses enfants sont placés en orphelinat. Quand elle est libérée, elle va tout entreprendre pour les retrouver…