روتانا كلاسيك
Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.
Vendredi 15 octobre à 19h30Sans un Adieu d'Ahmed Diaa Eddine (Min ghair wadaa, 1951)
avec Aqila Rateb (Samia, la seconde épouse de Magdi), Imad Hamdi (Magdi), Madiha Yousri (Fatima, la première femme de Magdi), Soheir Fakhry (Magda, enfant), Mohamed Fadel (Mounir Bey, le beau-père de Magdi), Awatef Ramadan (Aïcha, la femme de chambre), Ibrahim Hechmat (le premier mari de Samia), Abdel Aziz Al Ahmed (Abdel Aziz), Zinat Sedki (Ghandoura), Mahmoud El Sabaa (Tawfiq), Mohamed El Dib (Salim), Abbas El Daly (le juge), Tawfiq Ismaïl (le médecin)
Scénario : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Drame. L’action se passe durant la seconde guerre mondiale dans la région d’Alexandrie. Magdi Abdel Hamid est un chef d’entreprise à qui tout réussit. Ses affaires sont florissantes, il a épousé la femme qu’il aime et ensemble ils ont eu une adorable petite fille. Malheureusement, la chance tourne soudain. A cause d’irrégularités commises dans le plus grand secret par son ami Tawfiq, Magdi est condamné à plusieurs années de prison pour retard de paiement. Lors de sa détention, il apprend que sa maison a été détruite par un raid allemand. Sa femme serait morte et sa fille a disparu. Quand Magdi sort de prison, il recherche partout sa fille, en vain. Il accepte un emploi dans un grand domaine agricole. La propriétaire est la sœur de Tawfiq. Elle est veuve et souffre de graves problèmes cardiaques. Grâce à l’arrivée de Magdi, elle retrouve goût à la vie et sa santé s’améliore. Ils finissent par tomber amoureux l’un de l’autre et ils se marient…
Jeudi 14 octobre à 15hEntre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard, 1959) avec Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (le gangster), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5
Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.
Mercredi 13 octobre à 15h
Le Pain Quotidien de Niazi Mostafa (Lukmet el aish, 1960) avec Salah Zulficar (Mohsen), Maha Sabry (Samia), Adel Khairy (Fathy), Zouzou Madi (Madame Monira, la propriétaire de la pension), Hassan Fayek (le père de Samia), Said Abou Bakr (Basiony, le cousin de Samia), Abdel Halim Khattab (Ghazal, l’ancien gestionnaire du domaine), Houda Tawfiq (Kawthar, la fiancée de Fathy), Salwa Mahmoud (Mabrouka, une paysanne), Abbas Rahmy (le médecin)
Scénario : Abdel Fattah El Sayed, Mostafa Fouad, Niazi Mostafa
Musique de générique : Steve Bretton (Becky)
Production : Les Films du Nouveau Monde (Mostafa Hassan)
Fathy et Moshen sont deux amis sans emploi. Il leur faut trouver de l’argent au plus vite pour payer la pension dans laquelle ils résident. Mohsen tombe sur une petite annonce dans un journal : une entreprise agricole recherche un responsable technique. Il se rend à l’adresse indiquée. En chemin, il sauve une jeune femme qui s’apprêtait à être piétinée par un troupeau de vaches. Ils font connaissance. Elle s’appelle Samia et elle est la fille du propriétaire du domaine où se rend Moshen. Elle est aussitôt tombée amoureuse de son sauveur et elle espère bien qu’il sera embauché. Mohsen passe avec succès les épreuves auxquelles on soumet tous les candidats mais pour obtenir le poste, il doit remplir une dernière condition, être marié. La solution est toute trouvée : Fahti s’habillera en femme et se fera passer pour l’épouse de son compagnon…
Mardi 12 octobre à 19h30
Des Bouches et des Lapins d’Henry Barakat (Afwah We Araneb, 1977)
avec Faten Hamama (Naema), Mahmoud Yassin (Mahmoud Bey), Farid Shawki (Abdel Maged), Magda El-Khatib (Raguia), Ali El Sherif (Maître Al Batawi), Ragaa Hussein (Gamalat), Abou Bakr Ezzat (Youssef), Hussein Asar (Oncle Mustafa), Wedad Hamdy (Fayza, l’amie de Naema), Hassan Mostafa (Fathy Al Faki), Mohamed Al Saqqa (Khalil), Ahmed Abaza (le marchand de fruits), Salah Nazmi (Ahmed), Enas El Dighade (Noha), Aleya Abdel Moneim (la mère de Noha)
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Gamal Salamah
Production : Compagnie des Films Unis
Naema est une femme qui vit dans un petit village, près de Mansoura. Elle réside dans la même maison que sa sœur Gamalat, son beau-frère Abdel Maged, et leurs neuf enfants. Abdel Maged est sans emploi et passe toutes ses journées à boire. C’est donc Naema qui entretient toute la famille grâce à son travail dans une usine de glaces. Un jour, le plus âgés de ses neveux vole deux poulets chez le marchand de volailles du village. Il s’est fait prendre par le commerçant et Naema intervient pour obtenir sa libération. Le marchand accepte de retirer sa plainte mais, en échange, il souhaite épouser la jeune femme. Bien que l’homme ait déjà trois femmes et vingt-deux enfants, la sœur et le beau-frère de Naema voient d’un très bon œil cette union car elle permettrait de résoudre les difficultés financières de la famille. Pour échapper à ce mariage dont elle ne veut pas, Naema quitte le village. Elle devient la gouvernante d’un riche et séduisant propriétaire terrien. La servante et le maître tombent amoureux l’un de l’autre…
Lundi 11 octobre à 15hLa Fille du Désert d’Ibrahim Emara (Bent El-Badeya, 1958) avec Mohamed El Kahlawy (Nassar, le fils de Jassar)), Zouzou Nabil (Sharifa, la femme d’Ahmed), Abbas Fares (Manaeh), Berlanti Abdel Hamid (Nasr, la fille de Sharifa), Adly Kasseb (Jassar), Samiha Ayoub (Hind), Mohamed El Tokhy (le sheikh de la tribu), Nagwa Fouad (la danseuse), Ahmed Shawqi (Ahmed)
Scénario : Ibn El Badia
Musique : Mohamed El Kahlawy
L’action se passe au sein d’une tribu de bédouins. A la suite d’un différend, Jassar tue son voisin Ahmed. La femme de ce dernier, Sharifa, est terrassée par le chagrin mais elle se promet de tout faire pour venger son mari. Quelques mois plus tard, elle donne naissance à une petite fille au même moment où la femme de Jassar accouche d’un petit garçon. La première s’appelle Nasr et le second, Nassar. Malgré les difficultés de la vie quotidienne, Sharifa n’a pas renoncé à punir l’assassin de son mari. Un jour, elle parvient même à tirer sur Jassar mais celui-ci n’est que blessé. En représailles, il ordonne à ses hommes de brûler tout ce que possède Sharifa. Les années passent. La fille d’Ahmed est devenue une jeune femme, belle et fière. Sa mère l’a élevée dans la haine de Jassar. Mais, un jour, alors que Nasr chasse à la carabine dans le désert, elle voit un jeune homme à cheval arriver dans sa direction. Il est poursuivi par toute une bande d’individus masqués et il est blessé. Elle vole à son secours et le cache dans une hutte. C’est grâce à elle s’il échappe à ses assaillants. Ce jeune homme que Nasr vient de sauver, c’est Nassar, le fils de Jassar…
Dimanche 10 octobre à 17h
Que veulent les filles ? d’Hassan El Seifi (Elbanat Ayza Aih, 1980) avec Soheir Ramzy (Layla), Mahmoud Abdel Aziz (Kamal), Samir Ghanem (Ahmed, le journaliste), Hayatem (Azza, la danseuse), Salah Nazmi (le rédacteur en chef du journal), Mohamed Shawky (le secrétaire de Kamal), Salama Elias (le père de Layla), Heyam Abdel Latif (une collègue de Layla), Nabil El Hegrassy (l’oncle de Layla), Ahmed Adawya (le rival de Kamal), Saleh Al-Eskandarani (le portier)
Scénario : Ahmed Abdel Wahab
Musique : Fouad El Zahry
Layla est une femme indépendante qui travaille dans une entreprise fabriquant des téléviseurs. Malgré son âge et sa situation, elle vit toujours seule. Elle n’a aucune confiance dans les hommes, elle est persuadée qu’ils mentent tous. L’expérience malheureuse de sa sœur n’a fait que consolider ses convictions. C’est pour cette raison qu’elle ne veut pas épouser un homme qui aurait eu une vie amoureuse antérieure. Elle a déjà rompu trois fois des fiançailles en découvrant que ses prétendants avaient menti sur leur passé. Son père ne supporte plus son entêtement à rester célibataire. Mais un homme va à son tour tenter sa chance : c’est Kamal, un séducteur invétéré qui souhaite se ranger en se mariant. Il parvient à entrer en contact avec Layla grâce à son ami Ahmed, un journaliste qu’avait contacté le père de la jeune femme. Kamal se fait passer pour un garçon vertueux et pur. C’est ainsi que Layla finit par baisser la garde et accepte d’épouser ce nouveau prétendant. Entre les jeunes mariés, tout semble aller au mieux jusqu’au jour où une ancienne maîtresse de Kamal refait son apparition…
Samedi 9 octobre à 19h30Eve et le Singe de Niaizi Mostafa (Hawwa wal Qerd, 1968)avec Soad Hosny (Nadia), Mohamed Awad (Kamal Hamdy, le journaliste), Mimi Shakib (la mère de Nadia), Mohamed Reda (le père de Kamal), Abdel Moneim Madbouly (le psychiatre), Salah Nazmi (l’acteur célèbre), Ahmed Ramzy (Zaki, l’ex-fiancé), Zizi Mostafa (Nora, la danseuse), Mohamed Sultan (l’officier de police), Mohamed Shawky (le ma’dhun), Mostafa Hashem (le médecin)
Scénario : Abdel Hay Adib
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Mohamed Al Mogi, Abdel Aziz Mahmoud
Comédie. Nadia est scénariste. Un jour, elle découvre que Kamal, un journaliste d’un grand quotidien, a écrit un article très méchant sur son dernier film. Folle de rage, elle se rend au domicile du critique et se jette sur lui pour le corriger. Tout se termine par un mariage. Deux ans plus tard, la passion a disparu et le couple se dispute sans fin. Les nuits de Nadia sont troublées par des cauchemars dans lesquels elle et son mari s’entretuent. Elle a la certitude que Kamal la trompe avec une danseuse. Pour Nadia, la situation devient insupportable. Assaillie par des hallucinations, elle a un malaise alors qu’elle conduisait. Le psychiatre qui la suit pense qu’elle est atteinte d’un dédoublement de la personnalité. Elle va user de ce diagnostic pour se venger de son mari : elle prétend qu’elle aussi entretient une liaison extra-conjugale…
Vendredi 8 octobre à 19h30
Tu es Ma Vie de Youssef Maalouf (Hayati Inta, 1952)
avec Shadia (Ilham), Kamal Al Shennawi (Samir), Abdel Rahim El Zarakany (Hafez Bey, le beau-père d’Ilham), Chukry Sarhan (Rushdy), Mona (Ragah, la secrétaire), Kitty (la danseuse), Aziza Helmy (la mère d’Ilham), Ali Abdel Al (Barakat Bey, l’ami du père de Samir), Lotfi El Hakim (l’employé du beau-père d’Ilham), Rashad Hamed (un complice de Rushdy)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Abdel Aziz Salam et Ahmed Sedky
Production : les films du Lotus
Samir est un jeune étudiant sérieux et il a obtenu son diplôme d’ingénieur. Il a toujours refusé d’épouser Ilham, sa bien-aimée, tant qu’il n’avait pas de situation solide. Celle-ci s’arrange pour qu’il travaille dans la grande propriété de sa mère. Le domaine est géré par son beau-père, Hafez avec l’aide de Rachid, le cousin d’Ilham. Ce dernier est un garçon très ambitieux qui rêve de s’approprier toutes les terres de sa tante. Il ne s’embarrasse d’aucun scrupule : il fait chanter le beau-père d’Ilham grâce aux lettres qu’il a récupérées et qui prouvent que ce dernier a eu une liaison avec sa secrétaire….
Jeudi 7 octobre à 15h
La Gitane d’ El-Sayed Ziada (Al-Ghagrya, 1960) avec Hoda Soltan (Salma), Chukry Sarhan (Fathy), Karima (Maha), Hussein Riad (l’avocat Hosni Shaban), Fatheia Shahin (Hafida, la femme de l’avocat Hosni Shaban), Mahmoud El Meleigy (le gitan Abou Douma), Qadrya Kamal (la femme d‘Abou Douma), Fifi Sayed (Atrysia), Wedad Hamdy (Wedad), Hassan Hamed (le gitan amoureux de Salma), El Sayed Ziada (le bossu), Abdel Salam El Nabolsi (Rouqi), Mahmoud Shoukoko (Abbas), Nagwa Fouad (danseuse)
Scénario : El Sayed Ziada
Musique : Atya Sharara
Production : Aflam Misr Algadida
Hosni Shaban et sa femme Hafida mènent une existence aisée mais il leur manque quelque chose pour être complètement heureux : un enfant. Ils ont adopté Fathy le neveu d’Hosni et, malgré ses fausses couches à répétitions, Hafida n’a pas perdu espoir d’en avoir un à elle. Miracle : cette fois-ci, sa grossesse va à son terme et elle met au monde une petite fille. Dans la maison, c’est l’allégresse. Mais ce bonheur est de courte durée : l’enfant est enlevé dans la nuit et les infortunés parents découvrent au matin un berceau vide. Ils ne savent pas que la ravisseuse est une gitane qui travaille pour eux. Elle a remis le nourrisson à Abou Douma, son mari, qui s’est spécialisé dans le rapt d’enfant. Le même soir, une femme confie aux deux gitans une petite orpheline du même âge que le premier bébé. Abou Douma décide d’en garder une et de revendre l’autre. Peu après, le criminel apprend qu’Hosni et sa femme promettent une très forte récompense à quiconque leur permettrait de retrouver leur enfant. Grâce à un savant déguisement, Il le leur restitue sans éveiller leurs soupçons. Problème : Abou Douma a confondu les deux nourrissons et a remis la petite orpheline à Hosni et à Hafida. Les années passent…
Mercredi 6 octobre à 19h30Vie ou Mort de Kamal El Sheikh (Hayat Aw Mowt, 1954)
avec Imad Hamdi (Ahmed Ibrahim), Youssef Wahby (le chef de la police), Madiha Yousri (la femme d’Ahmed), Abdel Kader Al Maseri (le directeur de l’entreprise), Hussein Riad (le pharmacien), Rushdy Abaza (un policier), Doha Amir (Samira), Abdel Moneim Basioni (l’assistant du pharmacien), Tawfik Sadek (l’agent de police), Rashwan Mustafa (un policier), Soad Fawzy (la femme infidèle), Abdel Moneim Ismaïl (le mari trompé), Adli Kasseb (un officier de police), Rafeaa El Shal (la belle-mère d’Ahmed), Abdel Badie El Arabi (le beau-père d’Ahmed), Hassan Abou Zeid (un ivrogne), Mohsen Hassanein (l’amant), Shaladimo (le voleur)
Scénario : Ali El Zorkani et Kamal El Sheikh
Production : Assia Dagher
Apparaît à la onzième place dans la liste des quinze meilleurs films égyptiens de tous les temps. Présenté au festival de Cannes en 1955.
Ahmed est un modeste employé qui a perdu son emploi. A la suite d’une dispute, sa femme a quitté le domicile conjugal. Sa fille qui n’a pas voulu le laisser seul est restée auprès de lui. Victime d'une attaque, Ahmed envoie l'enfant lui acheter le médicament dont il a besoin dans une pharmacie à l'autre bout de la ville. C’est quand la fillette est déjà repartie avec la potion, que le pharmacien s’aperçoit qu’il a commis une erreur dans le dosage, faisant du médicament un poison mortel. Il faut retrouver l’enfant et son père au plus vite…
Mardi 5 octobre à 15h
Sultan de Niazi Mostafa (1958)avec Farid Shawki (Sultan), Rushdy Abaza (Essam, le fils d’Ahmed Shokry), Berlanti Abdel Hamid (Zakia, la servante), Nadia Lutfi (Sawsan, la journaliste fiancée d’Essam), Tawfik El Deken (Abu Sunnah Al Makuji), Mohamed Farag (le chef du gang de la montagne), Samiha Tawfik (la maîtresse du chef de gang), Adly Kasseb (le général Ahmed Shokry), Aziza Helmy (la femme d’Ahmed Shokry), Fakher Fakher (Awad), Nahed Samir (la mère de Sultan), Reyad El Kasabgy (le beau-père de Sultan), Mohamed Rushdy (chanteur)
Scénario : Niazi Mostafa et Abdel Hay Adib
Dialogues : El Sayed Bedir
Musique : Mohamed Roshdy, Sonia Abdel Wahab, Naguib Al Selhdar, Fathy Qora
Sultan est un jeune homme pauvre qui depuis son enfance n’a connu que sévices et humiliations. A l’âge adulte, il est entré dans l’armée mais il continue à travailler comme homme à tout faire au domicile du général Ahmed Shokry. Le militaire et sa femme l’emploient depuis son plus jeune âge et l’ont toujours traité avec rudesse. Un jour, Sultan demande à s’absenter pour se rendre au chevet de sa mère gravement malade. Ses patrons refusent de lui donner l’argent nécessaire au voyage. Il parvient tout de même à prendre le train pour son village natal mais il arrive trop tard. Sa mère est morte. A la fin de la cérémonie funèbre, Sultan est arrêté : on l’accuse d’un vol commis chez le général. Il est condamné à trois mois de prison. Quand il en sort, il tente de prouver son innocence et se rend chez le teinturier qui l’a accusé. Le ton monte. Sultan s’empare d’un fer à repasser et assomme l’artisan. Il croit l’avoir tué. Il ne lui reste plus qu’à fuir. C’est ainsi que Sultan se retrouve dans le repaire du gang de la montagne.
Le premier film de Nadia Lutfi
Lundi 4 octobre à 19h30
Histoire de 3 filles de Mahmoud Zulficar (Hekayt 3 banat, 1968)avec Soad Hosny (Shahira), Hassan Youssef (Rafaat), Shams El Baroudi (Ragah), Mohamed Reda (Aziz El Balti), Samia Shoukri (Amal), Youssef Fakhr El Din (Shoukry, le jeune ingénieur qui travaille pour Mahmoud Fahmy)), Adel Imam (Fahmy, le secrétaire d’Aziz El Balti), Fifi Youssef (Nour, la servante des deux cousines), Alya Abdel Moneim (la mère de Rafaat), Hussein Ismaïl (le portier), Baligh Habashy (le collaborateur de Rafaat), Sayed Abdullah (le voisin), Imad Hamdi (Mahmoud Fahmy), Nadia Seif El Nasr (la femme de Mahmoud Fahoum), El Deif Ahmed (Hassan)
Scénario : El Sayed Bedeir, Mohamed Salah Abou Seif
Musique : emprunts divers à des BO américaines ou à des compositeurs de musique légère : Johnny Keating (BO du film Hotel, 1966 ), Nino Oliviero et Bruno Nicolai (BO du film Go, Go, Go World!, 1964), Les Baxter (My Love and the Sea)
Production : Union Films (Abbas Helmy)
Shahira et Amal sont deux cousines qui vivent dans le même appartement à Alexandrie. Shahira est une artiste qui travaille dans un théâtre appartenant à Aziz El Balti, un riche homme d’affaires qui a quatre épouses. Elle doit sans cesse repousser les avances de son patron qui rêve d’en faire sa maîtresse. Elle le fait avec tact car elle ne souhaite pas le froisser : il s’est toujours montré très généreux avec elle. Shahira fait la rencontre du jeune Rafaat qui circule dans les rues d’Alexandrie dans une luxueuse voiture de sport. Ils sortent ensemble à plusieurs reprises mais Shahira a vite compris que ce garçon est un séducteur qui n’a qu’une idée en tête : la mettre dans son lit. Elle se joue de lui un certain temps puis finit par rompre.
Amal est quant à elle secrétaire dans une société dirigée par Mahmoud Fahmy. Ce dernier, homme d’âge mûr, marié et père de deux enfants est tombé amoureux de sa jeune secrétaire. Amal n’est pas insensible à son charme et elle accepte de sortir avec lui.
Les deux cousines reçoivent Ragah une amie qui vient du Caire pour se reposer et profiter de la plage. La jeune femme ne tarde pas à faire la connaissance de Rafaat. Ce dernier est bien décidé à en faire sa prochaine conquête et pour cela il use des mêmes stratagèmes qu’avec Shahira...
Dimanche 3 octobre à 15h
Fils de Paysan d’Abdel Fattah Hassan (Ibn Al Fallah, 1948) Mohamed El-Kahlawy (Hussein), Nazima Ibrahim (Satita),Taheya Carioca (la danseuse), Ismail Yassin (le serviteur de Mabrouk), Mahmoud El Sabaa (Ghabashi), Mary Moneib (la femme de Mabrouk), Mohamed Kamal El Masry (Mabrouk, l’oncle d’Hussein), Abdel Hamid Zaki (Jaafar), Ali Abd El Al (Abou Zaïd), Aziza Badr (la mère d’Hussein)
Scénario : Badie' Khairy, Mohamed El-Kahlawy, Abdel Fattah Hassan
Musique : Mohamed El Kahlawy
Production : les studios Misr et Mohamed El Kahlawy
Comédie musicale. Hussein est un modeste paysan qui vit dans un petit village. Il travaille dans l’exploitation agricole de son oncle et il est amoureux de sa cousine Satita. Cette dernière partage ses sentiments mais Hussein a comme rival Ghabashi, un mauvais garçon. Hussein a toujours rêvé de devenir chanteur et un jour un directeur artistique de la capitale vient au village l’entendre chanter. L’individu est tout de suite conquis par la voix du jeune homme et il lui propose un engagement au Caire avec un salaire très confortable. Malgré les réticences de sa cousine et les larmes de sa mère, Hussein accepte de partir pour la capitale. Entretemps, Ghabashi a volé du bétail dans la ferme de l’oncle et il prétend que le coupable, c’est Hussein. L’exploitant agricole part au Caire pour retrouver son neveu. Il est accompagné de sa femme et d’un serviteur…