mercredi 29 août 2018

Les Illusions de l’Amour (Awham Alhoub,1970)

اوهام الحب
ﺇﺧﺮاﺝ:ممدوح شكري






















Mamdouh Shoukri a réalisé Les Illusions de l'Amour en 1970.
Distribution : Nagla Fathy, Mohsen Sarhan, Zouzou Madi, Youssef Fakhr El Din, Youssef Chaban, Safa Abou Al-Saoud, Abdel Halim Nasr, Fathy Abdel Sattar
Scénario : Mamdouh Shoukri

Youssef Fakhr El Din et Safa Abou Al Saoud

Youssef Chaban

Youssef Chaban et Nagla Fathy

Youssef Chaban et Nagla Fathy

Fathy Abdel Sattar


Safaa Abou El Saoud et Nagla Fathy

Mohsen Sahran et Youssef Chaban

Nagla Fathy et Safaa Abou El Saoud


Résumé

Nadia rencontre Samir à l’aéroport. C’est immédiatement le coup de foudre. Ils deviennent amants puis se marient. Ils s’installent à Alexandrie. Très vite, leur relation se dégrade. Samir semble lointain : il est constamment plongé dans les livres. Nadia s’ennuie. Elle décide de sortir régulièrement avec des amis. Un jour, elle est victime d’un accident alors qu’elle est enceinte. Elle fait une fausse couche et perd beaucoup de sang. Samir accepte de lui donner du sien mais les tests effectués à l’hôpital révèlent qu’il est atteint d’une leucémie. Il refuse d’en parler à sa femme. Un fois rétablie, Nadia reprend sa vie insouciante d’avant. Parmi le groupe qu’elle fréquente, se trouve Farouk, un jeune homme qu’elle apprécie beaucoup. Ils sortent régulièrement ensemble. Elle finit par accepter de prendre un verre dans son appartement... La rupture entre Nadia et Samir devient inévitable. Enfin, un ami apprend à la jeune femme la maladie de son époux. Cette nouvelle la bouleverse mais il est déjà trop tard. Samir sait qu'il devra affronter seul la mort qui l'attend.

dimanche 19 août 2018

Les réalisateurs : Ahmed Al Sabawi (1928-2018)

أحمد السبعاوي

Ahmed Al Sabawi commence sa carrière cinématographique au début des années cinquante. Il collabore à un nombre considérable de films comme assistant puis à partir de la fin des années soixante-dix, il devient réalisateur à part entière. Il travaillera aussi bien pour la télévision que pour le cinéma.


Trois films d'Ahmed Al Sabawi ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Antar porte son épée (Antar chayil sifouh, 1983)
avec Adel Imam (Antar), Noura (Mastoura), Ibrahim Abdel Razek (Ali Chandawili), Hatem Zulficar (Medhat), Mostafa Metwali (Sabre), Ahmad Bedir (Metwali, « ami » d’Antar), Eva (l’actrice Caroline), Myrna Loy (la vieille italienne de l’avion)
Scénario et dialogues : Rouf Helmy et Saad Shanab
Musique : Mohamed Ali Soliman


Comédie. Antar est un pauvre paysan qui vit avec sa femme. Cette dernière possède les quelques terres qu’ils cultivent. Ils ont bien du mal à joindre les deux bouts et un riche propriétaire souhaite acquérir leurs terres. Antar et sa femme ont toujours refusé de vendre mais il faut trouver d’autres sources de revenus. Un ami propose à Antar de s’envoler pour l’Italie avec un contrat de travail. Notre pauvre paysan accepte mais une fois à Rome, il découvre que le contrat signé était un faux. Il erre dans les rues de la capitale italienne et finit par tomber sur un réalisateur qui lui demande de jouer dans ses films. Il accepte. Il ne sait pas qu’il va devoir tourner dans des films pornographiques…


Le Géant (Al Emlaaq, 1987)
avec Adel Adham (Zaki), Salah El Saadani (Hassan), Sawsan Badr (Bata), Raghda (Mona), Hamdi Al Wazir (Ramzy), Abdel Ghany Nasser (le directeur de la prison), Abdel Ghany Nasser (le directeur de la prison), Abdel Salam Mohamed (Haj Khalifa), Rashwan Mustafa (vice-ministre de l’intérieur), Saïd Mustafa (officier de police), Rafat Maher Labib (le fils de Zaki)
Scénario : Farouk Sayed
Musique : Mohamed Ali Soliman


Zaki est en prison. Il a été condamné à trois ans de détention pour chèques sans provisions. Pourtant c’était un homme bien intégré dans la société, jouissant d’une belle fortune. Il était respecté de tous, loué pour sa bienveillance et sa droiture. Malgré ses nombreuses qualités, il était resté célibataire très longtemps et c’est à cinquante ans passés que son destin bascule : il fait la connaissance de Mona, une belle brune qui réussit à le séduire et à se faire épouser. Mais Mona n’est pas amoureuse de Zaki, ce qui l’intéresse c’est sa fortune et la vie luxueuse qu’elle permet. Après leur mariage, la jeune femme entreprend d’isoler son mari pour mieux le dominer : elle éloigne ses amis et ses connaissances et pour asseoir sa position, elle lui donne un fils. Désormais, c’est elle qui contrôle tout, qui décide de tout…


Les Hommes les Plus Forts (Aqwaa alrijal, 1993)
avec Nour El Sherif (Zaki), Soheir Ramzy (Alia, la femme de Zaki), Gamal Ismail (Oncle Saïd), Emad Moharam (le vendeur de voitures, propriétaire de l’appartement), Mahmoud Gawish (l’enfant), Mohamad Nagi (Abou Shanab), Khalil Morsy (le monstre), Ahmed Halawa (le chauffeur de bus), Soheir Shalaby (la journaliste de télévision), Atia Eweiss (le directeur de la sécurité), Ahlam Helmy (la danseuse), Abdel Razek Fawzi (le complice du monstre), Ali El Zeftawy (l'avocat), Othman Mohamed Ali (l'imam de la mosquée), Raafat Ragi (un journaliste), Sayed Mustafa (un officier de police), Hussein Al Sharif (un officier de police)
Scénario : Aziz Nisin et Bassiony Othman
Musique : Gamal Salamah


Zaki est un honnête homme qui vit heureux avec sa femme et son fils. Il est contrôleur de bus et Alia, son épouse, travaille dans une blanchisserie. Dans son quartier, Zaki est célèbre pour sa gentillesse et certains en abusent. Malheureusement, les soucis ont commencé à gâter l’existence de la petite famille. Alia est sans cesse harcelée par son patron et le propriétaire de leur appartement souhaite les expulser pour réaliser une opération immobilière. Plus grave : depuis quelque temps, un criminel terrifie la ville et tous ceux qui l’ont croisé font de lui un portrait qui ressemble trait pour trait à Zaki. Ce dernier est arrêté par la police. Désormais, pour tout le monde, il est le «monstre»…
Dernier film de Soheir Ramzy qui a décidé de mettre un terme à sa carrière cinématographique et de prendre le voile.

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 16 au 31 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 31 août à 18h

Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (Kafir el Derk, 1936)
avec Ali Al Kassar, Zouzou Labib, Zakeya Ibrahim, Bahiga El Mahdy, Lutfya Nazmy, Amina Mohamed, Ahmed El Haddad, Ibrahim Hechmat, Taheya Carioca
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Musique : Izzat El Gahely


Comédie. Othman est un pauvre homme sans emploi. Il est naïf, gentil mais surtout terriblement parresseux. Son activité préférée est la sieste. Sa femme doit user de la manière forte pour qu’il daigne sortir du lit et chercher un travail. Il en trouve un chez une riche étrangère comme homme à tout faire. Ce jour là, il doit aider à la cuisine car sa patronne reçoit des invités. Elle charge Othman de la cuisson du plat principal. Pour cela, il doit se rendre au four du village. Voilà notre héros cheminant par les rues, le plat sur la tête. Soudain, il est attaqué par des oiseaux qui s’emparent de tous les morceaux de viande du ragoût. Furieux, il va au commissariat. L’officier refuse d’enregistrer sa plainte et le chasse. Dans la bousculade, Othman fait tomber son plat et les pommes de terre qui restaient roulent sur le sol. L'employé malchanceux retourne chez sa patronne avec un frichti bien piteux. Evidemment, il est renvoyé. Deuxième tentative : il devient vendeur ambulant de hummus. Las ! Il s’endort au coin d’une rue et des poules dévorent toute sa marchandise. Enfin, il est embauché comme vigile par un commerçant. Le jour même, la boutique est dévalisée…


Jeudi 30 août à 23h

Al Batiniyah d’Houssam Al Din Mustafa (1980)
avec Nadia El Gendy, Farid Shawki, Mahmoud Yassine, Farouk El Feshawi, Ahmed Zaki, Abd-El Hamid Al-Monier, Imad Hamdi, Imad Moharam, Karima El Sherif, Salwa Mahmoud
D’après un roman d’Ismail Waly El Din
Scénario : Mostafa Moharam et Sherif Al Menbawi
Musique : Gamal Salamah et Nagib Al Selhdar


Warda est propriétaire d’un café dans le quartier Al Batiniyah, haut lieu du trafic de drogue. Elle entretient une relation amoureuse ave Fathy et elle est enceinte. Malheureusement le père du jeune homme, Al Akkaad, est l’un des trafiquants les plus puissants du quartier et il ne veut pas de Warda comme belle-fille. Fathy doit se soumettre à la volonté paternelle. Alors qu’il épouse la fille d’un autre grand seigneur du marché de la drogue, Warda donne naissance à leur enfant. Le bébé est aussitôt kidnappé par le gang d’Al Akkaad. Ce dernier fera croire à la jeune mère qu’il est mort. En réalité, il l’a confié à l’un de ses hommes pour qu’il soit élevé par la femme de celui-ci…


Mercredi 29 août à 17h

Jeunes d'Aujourd'hui de Mahmoud Zulficar (Shabab el Youm, 1958)
avec Mariam Fakhr Eddin, Omar El Hariri, Cariman, Youssef Fakhr El Din, Mahmoud El Meleigy, Thuraya Fakhry, Nahed Samir, Saab Kotb, Hassan Abdul Salam
Scénario : Abdel Aziz Salam et Mahmoud Zulficar
Musique : Moukhtara et Mohamed Abdel Wahab


Comédie dramatique. Maryam est jeune fille sage qui fait le bonheur de ses parents. Elle est amoureuse du jeune médecin qui soigne son père. Un jour, son frère découvre que Maryam n'est pas sa soeur mais qu'elle a été adoptée...


Mardi 28 août à 17h

Eve et le Singe de Niaizi Mostafa (Hawwa wal Qerd, 1968)
avec Soad Hosny, Mohamed Awad, Mimi Shakib, Mohamed Reda,Abdel Moneim Madbouly, Salah Nazmi, Ahmed Ramzy, Zizi Mustafa, Ali Mostafa, Mohamed Shawky, Ibrahim Zada
Scénario : Abdel Hay Adib
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qora, Mohamed Al Mogi, Abdel Aziz Mahmoud


Comédie. Nadia est scénariste. Un jour, elle découvre qu’un journaliste d’un grand quotidien a écrit un article très méchant sur son dernier film. Folle de rage, elle se rend au domicile du critique et se jette sur lui pour le corriger. Tout se termine par un mariage. Deux ans plus tard, la passion a disparu et le couple se dispute sans fin. Les nuits de Nadia sont troublées par des cauchemars dans lesquels elle et son mai entre-tuent. Elle finit par consulter un psychiatre qui lui conseille de tout faire pour raviver le désir de son mari. Elle décide de s’y appliquer mais au même moment, elle acquiert la conviction que son époux la trompe avec une danseuse. Elle va lui faire croire qu’elle aussi entretient une liaison extra-conjugale… 


Lundi 27 août à 17h

Ismaël Yassin dans la Police de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassin fel Police, 1956)
avec Ismail Yassin, Ellen Deatto, Zahrat Al Oula, Zinat Sedki, Roshdy Abaza, Sherifa Mahear, Reyad El Kasabgy, Hassan El Baroudy, Hassan Atla, Mohsen Hassanein, Ali Roushdy
Scénario : Fateen Abdel Wahab, El Sayed Bedeir, Mahmoud Sobhy
Musique : Fouad El Zahery


Zaki est un policier débutant, plein de bonne volonté mais très maladroit. Une nuit alors qu’il patrouille, il tombe sur deux malfrats en train de dévaliser l’appartement de madame Shamma. Il arrête l’un des voleurs mais son complice parvient à s’échapper. De retour au commissariat, Zaki conduit son homme en cellule puis accompagne au bureau de l’officier enquêteur un autre individu. Il ne sait pas que ce dernier qu’il prend pour un malfrat travaille en fait pour la police. Il est justement chargé d’infiltrer le gang auquel appartient le voleur que Zaki a arrêté. Epuisé par cette nuit bien remplie, notre policier débutant rentre chez lui. Dans son immeuble, il retrouve la jeune femme dont il est amoureux. L’entrevue tourne à la dispute : la demoiselle lui reproche ses horaires de travail et elle ne lui cache pas qu’elle est très attirée par un autre garçon qui habite l’immeuble. Zaki est évidemment très déçu. Sur le plan professionnel, la situation va aussi se dégrader : une nuit, il arrête l’homme rencontré au commissariat alors que celui-ci a pris en filature le chef du gang qui terrorise la ville. Par son intervention, Zaki fait échouer toute l’opération…


Dimanche 26 août à 23h

Le Bon Chemin de Togo Mizrahi (El Tarik El-Moustakim, 1943)
avec Fatma Rouchdi, Youssef Wahby, Beshara Wakim, Amina Rizk, Zaki Ibrahim, Stephan Rosti, Ismaël Yassin, Samia Fahmy, Mahmoud El Meleigy, Victoria Hobeika, Mohamed Shawky
Scénario et dialogues : Togo Mizrahi et Youssef Wahby


Drame de l'adultère. Youssef est un directeur de banque prospère, un époux attentionné et un père de famille affectueux. C’est aussi un homme droit et scrupuleux. Il veille à la bonne tenue de ses employés et punit sans pitié tout écart de conduite. Pourtant, un jour, il rencontre lors d’une réception, une chanteuse dont il tombe éperdument amoureux. Ils deviennent amants. A partir de ce moment-là, Youssef commence à négliger sa famille et son travail. Il est tout à son nouvel amour sans savoir que sa jeune maîtresse, cupide et volage, va l’entraîner dans une terrible déchéance. Ne supportant plus cette situation, Youssef finit par tuer cette femme puis il disparaît…


Samedi 25 août à 19h30

L’histoire d’une vie de Helmy Halim ( hikayet el omr kulluh, 1965 )
avec Farid Al Atrache, Leila Fawzi, Faten Hamama, Ahmed Ramzy, Maha Sabry, Wahid Farid, Abdel Moneim Ibrahim, Abdel Khalek Saleh, Abdel Hamid Zaki
Scénario : Helmy Halim
Musique : Farid Al Atrache


Farid est un musicien qui mène une vie intense et insouciante, entouré d’amis. Parmi eux, il y a Layla, une actrice. Elle l’aime en secret mais elle sait qu’il n’est pas disposé à renoncer à sa liberté pour le mariage. Un jour, une jeune femme se présente chez lui. Elle s’appelle Nadia et elle est la fille de son ancien professeur de musique qui vient de mourir. Farid invite l’orpheline à s’installer chez lui. Peu après, le musicien est victime d’un infarctus. Il s’en sort par miracle et c’est Nadia qui s’occupe de lui lors de sa convalescence. Progressivement, Farid tombe amoureux de sa belle infirmière. Il ne sait pas qu’elle est éprise de son jeune frère, Mamdouh, qui est rentré depuis peu de l’étranger…


Vendredi 24 août à 23h

Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Imad Hamdi, Karima Mokhtar, Samir Ghanem, Hassan Mostafa, Nabil Badr, Mahmoud Shoukoko, Mahmoud El Tony
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem) 
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich


Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…


Jeudi 23 août à 17h

Apprenez-moi l’amour d’Atef Salem (Alamuni el hub, 1957)
avec Iman, Saad Abdel-Wahab, Ahmed Ramzy, Cariman, Abdel Salam El Nabolsi, Serag Mounir, Mimi Chakib, Nelly Mazlom, Thuraya Fakhry
Histoire : Amin Youssef Ghorab
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Mohamed Abdel Wahab et Saad Abdel Wahab


Comédie musicale. Sami s'installe au Caire pour devenir professeur de Physique et de Musique dans une institution pour jeunes filles. Il est hébergé par son ami Ghourab. Très vite, il est attiré par l’une de ses étudiantes mais il n’ose se déclarer. Malheureusement, Mamdouh, un autre de ses amis, est aussi très intéressé par cette jeune personne depuis qu’il sait qu’elle est la fille d’un homme important. Pour la séduire, Mamdouh demande à Sami de lui écrire des lettres d’amour. Celui-ci accepte d’autant plus volontiers qu’il ne connaît pas l’identité de la destinataire…


Mercredi 22 août à 17h

Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
avec Tawfik El Deken, Berlanti Abdel Hamid, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Farahat, Zahrat Al Oula, Gamalat Zayed, Adli Kasseb, Samia Roshdi
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora


Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état. 
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or.
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré. 
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour. 
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal… 
 

Mardi 21 août à 17h

Monsieur Omar de Niazi Mostafa (Si Omar, 1941)
avec Zouzou Chakib, Naguib Al Rihani, Mohamed Kamal El Masry, Abd El Fatah El Kosary, Mimi Chakib, Stefan Rosti, Mary Monuib, Victoria Hobeika, Rashad Hamed
Scénario : Naguib Al Rihani et de Badie Khairy d’après la pièce du premier Si j’étais beau (1938).
appréciation : 3/5


Gaber Afendi est un modeste employé travaillant dans l’exploitation agricole du très puissant Omar Al Alfy. Un jour il découvre dans les comptes du domaine de nombreuses irrégularités. Il en informe la direction. On le licencie aussitôt. Gaber décide de monter au Caire pour trouver du travail. Dans le train il rencontre une jeune femme très séduisante qui est frappée par sa ressemblance avec Omar Al Alfy. Ce dernier est parti pour un long séjour en Inde. Avec l’aide de ses complices, elle entreprend d’exploiter cette similitude. Elle introduit Gaber dans la famille d’Omar pour s’emparer de sa fortune.  


Lundi 20 août à 19h30

La Fille des Aristocrates d'Anwar Wagdi (Bint Al Akkabir, 1953)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Ismail Yassin, Zaki Rostom, Soliman Naguib, Zinat Sedki, Ibrahim Emara, Mohamed Abdel Moteleb, Kitty, Mohamed Kamel
Scénario : Abou Al Saoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Ryad Al Sonbati et Hussein El Sayed


Layla vit avec son grand-père dans un immense palais. Elle souffre de la solitude qui lui est imposée : les visites et les sorties sont rares. Un jour son grand-père lui annonce qu’il doit s’absenter pour faire le pèlerinage. Il la confie à l’un de ses oncles. Quand celui-ci s’installe au palais après le départ du pacha, il constate que le téléphone fonctionne mal. Il prévient la compagnie des télécommunications qui lui envoie deux réparateurs. Entre Layla et Nour, l’un des deux ouvriers, c’est le coup de foudre instantané. Le jeune homme cache d’autant moins ses sentiments qu’il pense avoir affaire à l’une des domestiques de la maison. 


Dimanche 19 août à 17h

La Branche de l’Olivier d’El Sayed Bedeir (Ghosn el zaytoun, 1962)
avec Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Omar El-Hariri, Abdel Waress Asr, Abdel Moneim Ibrahim, Kamal Anwar, Shokoko El Soghayar
Scénario : El Sayed Bedeir et Mohamed Mostafa Samy
D’après un récit de l’écrivain Mohamed Abdel Halim Abdallah


Drame. Le professeur Abdo enseigne dans un lycée de filles au Caire. Il vit seul et souhaiterait se marier. Il est tombé amoureux d’une élève, Atteya. Mais des rumeurs qui courent dans tout le lycée évoquent une relation amoureuse entre elle et un autre enseignant, Jamal. Ce dernier quitte brusquement l’établissement pour s’installer à Alexandrie. Il était l’un des professeurs de la classe d’Atteya et la direction demande à Abdo de le remplacer. Celui-ci s’empresse d’accepter. Il a désormais toutes les cartes en main ! Entre lui et la jeune fille, les liens ne cessent de se resserrer mais une idée l’obsède : a-t-elle eu une histoire d’amour avec Jamal ?


Samedi 18 août à 23h

Des Années d'Amour de Mahmoud Zulficar (Sanawat El Hob, 1963)
avec Nadia Lutfi, Chukry Sarhan, Mohamed Awad, Layla Taher, Mahmoud Azmy, Zeinab Sedky, Soheir Zaky, Fifi Saheid, Layla Yousry
Scénario : Amin Youssef Ghorab


Drame sentimental. Nadia et Adel se sont rencontrés dans le train. Ils s’apprécient beaucoup et ils décident de se revoir. Mais Adel ne se présente pas à leur rendez-vous. Il a subitement quitté Le Caire sans pouvoir prévenir Nadia. Il lui écrit une lettre dans laquelle il explique son absence. Malheureusement la jeune femme ne reçoit pas cette lettre. Par désespoir, elle accepte d'épouser le frère de celui qui semble vouloir la fuir. Quelque temps après son mariage, Adel refait son apparition…


Vendredi 17 août à 18h

Coiffeur pour Dames de Fateen Abdel Wahab (Hallak El Sayedat, 1960)
avec Ismail Yassin, Abdel Salam El Nabolsi, Karima, Zinat Sedki, Stephan Rosti, Layla Karim, Imthethal Zaki, Layla Yousry, Abdel Ghani El Nagdi, Khayria Ahmed
Scénario : Abdel Salam El Nabolsi et Abou Al Seoud Al Ebiary


Comédie. Zizou, Termos et Oukal viennent de terminer leur service militaire. Ils reprennent la vie civile. Zizou travaille dans le salon de coiffure de son père et Oukal a repris son métier de vendeur ambulant. Termos reste sans emploi. Pour lui venir en aide, Zizou a l’idée de créer une nouvelle division dans son salon et c’est son ami qui en aura la responsabilité : il s’occupera des animaux. Un jour, une femme très riche contacte Zizou et Thermos sur les conseils de sa servante qui est une cliente du salon. Elle souhaite faire coiffer son petit chien de compagnie. Quand les deux amis pénètrent dans le palais de la dame, ils sont impressionnés par le luxe du lieu. Mais ils comprennent très vite qu’ils sont tombés en pleine crise conjugale. Le mari souhaite épouser une très une jeune femme et la dame enrage de devoir s’effacer devant celle qu’elle considère comme une petite intrigante. Zizou lui propose de changer sa coiffure afin que son mari la trouve à nouveau désirable et oublie les autres femmes. Mais c’est un échec. La dame alors a une idée : elle invite à une soirée Zizou et le fait passer pour un richissime propriétaire de puits de pétrole. Et cette fois-ci, ça marche : la maîtresse de son mari se jette dans les bras du faux millionnaire…


Jeudi 16 août à 14h

La Mariée du Nil de Fateen Abdel Wahab (A'roos El Nil, 1963)
avec Loubna Abdel Aziz, Rushdy Abaza, Shweikar, Abdel Moneim Ibrahim, Fouad Shafik Abdel khalek Salah, Esmat Mahmoud, Hussein Ismaïl, Soheir Magdi
Scénario : Kamel Youssef
Sur une idée de Loubna Abdel Aziz
Musique : Ali Ismaïl


Comédie. Sami est un géologue qui s’installe pour quelque temps à Louxor afin de superviser le forage d’un puits de pétrole en plein milieu d’un site archéologique. Dès sa première journée de travail, il doit affronter le Docteur Hassan, inspecteur des Antiquités ainsi que son assistante. Les deux personnages tentent de dissuader Sami d’entamer son œuvre de destruction et le menacent d’en informer le ministère. Le lendemain, un autre souci attend le géologue : les ouvriers refusent de continuer à creuser ; ils craignent d’abîmer les tombes qui sont dans le sous-sol et d’être ensuite frappés par la malédiction du Pharaon. Et dernier désagrément : une femme du temps des Pharaons apparaît au milieu des ruines. Seul, Sami peut la voir. Cette séduisante personne est venue du monde des morts pour empêcher tout forage sur le prestigieux domaine construit par ses ancêtres. Elle entreprend de rendre la vie impossible au géologue…



samedi 18 août 2018

Le Retour de l’Homme le plus Dangereux du Monde (Awdat Akhtar Ragol fil Alam, 1972)

عودة أخطر رجل فى العالم
ﺇﺧﺮاﺝ: محمود فريد



Mahmoud Farid a réalisé le Retour de l'Homme le plus Dangereux du Monde en 1972. 
Distribution : Fouad El-Mohandes (Monsieur X/l’employé de la compagnie d’assurance), Mervat Amine (la fiancée de l’employé de la compagnie d’assurance), Brigitte Omar (Rita, l’assistante du représentant d’Interpol), Samir Sabri (le Major Wahid), Souad Hussein (Madame Soussa), Salah Nazmi (le chef de la police), Salama Elias (le directeur de la compagnie d’assurance), Kanaan Wasfy (Marcelo, le bras droit de Monsieur X), Wafik Fahmy (le maharaja indien), Ali Gohar (le représentant d’Interpol), Afaf Wagdy (Mona), Samir Rostom (Luciano)
Scénario et dialogues : Anwar Abd-Allah
Musique : Bakhit Bayoumy, Fathy Qoura, Khaled El-Amir

Brigitte et Samir Sabri

Tawfiq Al Kurdi

Brigitte

Fouad El Mohandes et Mervat Amine

Wafik Fahmy

Ali Gohar et Brigitte


Résumé

Comédie. Mister X et ses hommes quittent Chicago pour se rendre au Caire. Ils ont appris qu’un très riche Maharajah était descendu dans un grand hôtel de la capitale égyptienne avec dans ses valises, le plus gros diamant du monde. Les redoutables gangsters s’installent dans le même hôtel et préparent leur hold-up. 
Pour assurer la protection du richissime indien, M. Humphrey d’Interpol et son assistante Rita sont venus prêter main forte à la police cairote. Ils sont accueillis par le colonel Fathy et le Major Wahid.
Au même moment, un employé d’une société d’assurance fait son apparition dans l’hôtel : il s’appelle Miftah et il souhaite contacter le Maharajah afin de lui faire signer une police d’assurance. S’il échouait, son patron l’a menacé de le mettre à la porte et de rompre les fiançailles qui faisaient de lui son futur gendre. Justement, Mervat, la fille du patron travaille dans l’hôtel où est descendu le Maharajah. Elle s’occupe des coffres dans lesquels les clients peuvent mettre en sécurité leurs objets les plus précieux.
Miftah parvient à entrer en contact avec le prince indien en se joignant à sa séance de gymnastique quotidienne. C’est ainsi qu’ils deviennent amis et que le second accepte de souscrire une assurance auprès de la société du premier. Le patron de Miftah est aux anges. 
Mais la situation se complique. Mervat a imprudemment ouvert le coffre du Maharajah qui n’était pas fermé à clé. Elle a pris le diamant pour le contempler mais l’arrivée d’une collègue l’a empêché de le remettre à sa place. Elle a dû quitter son poste avec le précieux bijou . Elle explique la situation à son fiancé qui tente d’intervenir mais la porte du coffre a été fermée à clé. Plus qu’une seule solution : tenter de récupérer la clé dans la poche du Marahajah. Coïncidence heureuse : les deux danseuses embauchées pour divertir le prince indien se sont désistées. Mervat et son fiancé travesti en femme vont les remplacer. En virevoltant autour du prince émoustillé, ils vont réussir à s’emparer de la clé. Mais peu après, Mister X et ses hommes font exploser les coffres de l’hôtel. La police intervient aussitôt. Une fusillade éclate. Dans la mêlée, Mister X parvient à atteindre le coffre et constate qu’il est vide. Lui et ses hommes se replient. Miftah est arrêté. Les policiers sont évidemment persuadés qu’ils ont mis la main sur le gangster américain. L’agent d’assurance doit s’expliquer longuement pour convaincre ses interlocuteurs qu’il n’est pas la personne recherchée. Mais, parmi les policiers, se trouve Rita, l’assistante de Humphrey, qui en fait est une complice de Mister X. Elle s’empresse de lui révéler toutes les informations que Miftah leur a confiées. Le gangster sait désormais que c’est Mervat qui a le diamant et qu’elle s’est réfugiée chez ses parents. Grâce à l’adresse que lui a donnée Rita, Mister X se présente au domicile de l’assureur. Il parvient à tromper toute la famille et s’empare du diamant. Quand Miftah et le colonel Fathy font leur apparition, Mister X est déjà reparti. Miftah et sa fiancée se joignent aux policiers qui se lancent à ses trousses. Ils parviennent enfin à récupérer le bijou et à le restituer à son propriétaire .Tout est bien qui finit bien même si le gangster américain a réussi encore une fois à se faire la belle.
Ce film est la suite de L’Homme le Plus Dangereux du Monde, réalisé par Niazi Mostafa en 1967.

mardi 14 août 2018

Les réalisateurs : Hussein Helmy El Mohandes (1920-2004)

حسين حلمي المهندس

Hussein Helmy El Mohandes réalise son premier film en 1959, Soleil de Minuit avec Zubaïda Tharwat et Kamal Al Shennawi. Il en tournera quatorze comme réalisateur. Dans l'histoire du cinéma égyptien, il s'est fait un nom essentiellement comme scénariste et dialoguiste. Il a écrit pour les cinéastes les plus importants de son temps : Youssef Chahine, Ezzel Dine Zulficar, Kamal Sheikh, Houssan Al Din Mostafa, Fateen Abdel Wahab etc.


Deux films de Hussein Helmy El Mohandes ont été mentionnés dans ce blog :

Sous le Ciel de la Ville (Tahta Samaa Almadina, 1961)
avec Iman (Soad), Samia Roshdy (la mère de Soad), Kamal El Shennawy (Ahmed Kamal), Hussein Riad (Amin Azmy), Zouzou Chakib (Fayqa), Sherin (Bassima), Fatheia Chahine (Sharifa), Nahed Sharif (Layla), Tawfiq El Deken (Wahid), Amira Amir (Mona Hassan), Abdel Hamid Badawy (le portier), Abdel Moneim Basiony (Hamed), Nagwa Fouad (la danseuse), Mohamed Abdel Moteleb (le chanteur), Dalal (la chanteuse)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq


Drame social. Histoires croisées de trois femmes. Soad a épousé un jeune avocat réputé pour son honnêteté, une qualité qu’elle considère comme un frein à son ambition. Elle finit par le quitter. Bassima a été chassée de chez elle par son beau-père. Elle est recueillie par un couple de proxénètes qui va la forcer à se prostituer. Et enfin, Mona qui a été abandonnée par son amant, un homme d’affaires corrompu. Elle se retrouve dans la maison de passe que dirige Bassima pour le compte de ses deux « employeurs ».


Moi et mes filles (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al Mogi


Drame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…

jeudi 2 août 2018

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 14 août)

روتانا كلاسيك

Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Mardi 14 août à 23h

Entrevue Confidentielle de Mohamed Abdel Aziz (El Galsa Sereya, 1986)
avec Mahmoud Yassine,Yousra, Samir Sabri, Shahir, Soheir Taha Hussein, Farouk Youssef, Adel Borahm, Medhat Morsi, Rashwan Mostafa
Scénario et dialogues : Nabil Asmat
Musique : Ammar El Sherei


Comédie. Abdel Kader est un riche homme d’affaires. Il vit dans une demeure luxueuse avec sa femme et son fils de neuf ans. Un soir, alors qu’il rentre chez lui en voiture, il est arrêté par une femme enceinte qui lui demande de la conduire à l’hôpital car elle est sur le point d’accoucher. Quelques jours plus tard, Abdel Kader découvre que le nouveau-né a été enregistré sous son nom par l’administration de l’hôpital et que la mère affirme qu’il est le père du bébé…


Lundi 13 août à 17h

L’épouse vierge d'El Sayed Bedeir (Alzawga Al Aazraa,1958)
avec Faten Hamama, Imad Hamdi, Ahmed Mazhar, Adli Kasab, Zouzou Madi, Wedad Hamdy, Rafea El Shal, Mahmoud El Saba, Hussein Asar, Fakher Fakher, Mohamed Shawky, Abd El Nabi Mohamed
D’après une histoire de Mohamed Mostafa Samy


Mona est une jeune fille jolie mais réservée. Elle vit avec sa mère. Un jour, elle fait la connaissance de Magdy, un riche homme d’affaires et de son ami le docteur Fouad. La jeune femme est attirée par Fouad mais sa mère préfère qu’elle épouse Magdy car cela lui permettrait de sortir définitivement de ses difficultés financières et d’accéder au confort dont elle a toujours rêver. Mona en fille obéissante devient la femme de Magdy. Mais elle apprend très vite que son mari est impuissant : une chute de cheval l’a privé définitivement de sa virilité. Progressivement, Magdy devient d’une jalousie obsessionnelle et les disputes entre les deux époux se multiplient… 


Dimanche 12 août à 17h

Le Chevalier Noir de Niazi Mustafa (Al fares al aswad, 1954)
avec Kouka, Yehia Chahine, Farid Shawqi, Samiha Tawfik, Said Abou Bakr, Rafea El Shal, Mahmoud Ismail, Salah Nazmi, Hassan Hamed, Nemat Mokhtar, El-Toukhy Tawfiq
Scénario : Hussein Helmy Elmohandes
Dialogues : Bayram Al Tunisi
Musique : Fouad Al Zahry, Abdel Salam Khafajah, Fayed Mohamed Fayed, Abdel Ghani Sheikh


Feraha, une jeune bédouine travaille dans un cirque comme acrobate. Djamila, la femme qui l’a élevée est à l’agonie mais avant de mourir, elle révèle à sa fille adoptive son origine. Ses parents, Salma et Talal, appartenaient à deux tribus différentes. Pour pouvoir se marier, ils avaient dû fuir et se cacher loin des leurs et c’est elle qui leur avait offert l’hospitalité. Mais quelque temps après la naissance de Feraha, le frère de Salma l’avait tué ainsi que son mari. Djamila avait réussi à sauver l’enfant. Comme elle travaillait dans un cirque, elle a donc très tôt formé la petite fille à l’acrobatie. C’est ainsi qu’elle est devenue une artiste accomplie. Djamila termine son récit en demandant à Feraha de retourner dans la tribu de son père pour réclamer son héritage. Grâce au cheval que lui ont offert tous ses compagnons, la jeune orpheline part en direction de la tribu paternelle mais alors qu’elle atteint enfin le but de son voyage, elle est arrêtée par un homme qui tente d’abuser d’elle. Elle parvient à le repousser mais pour se venger l’inconnu abat son cheval. Elle termine son périple à pied. Dans la tribu de son père, elle est accueillie par sa tante et son cousin mais les autres membres du groupe lui manifestent une franche hostilité. 


Samedi 11 août à 23h

L’Amour de mon Cœur d'Anwar Wagdi (Habib El Rouh, 1951)
avec Layla Mourad, Youssef Wahby, Anwar Wagdi, Wedad Hamdy, Ibrahim Omara, Mimi Chakib, Mary Ezz El Din, Samira Ahmed, Salah Mansour, Ferdoos Mohamed
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Riad El Sonbati, Abdel Aziz Mahmoud


Comédie sentimentale. Layla est une jolie femme, très élègante. Elle mène une existence heureuse et sans souci avec son mari, Wahid, qui est propriétaire d’un grand garage automobile en ville. Elle a aussi un talent qui fait l’admiration de tout son entourage : elle chante merveilleusement bien. Un jour, l’une de ses amies organise une réception chez elle. Evidemment, elle a demandé à Layla de chanter. Ce que cette dernière ne sait pas, c’est que parmi les invités, se trouve Youssef Fahmy, un musicien célèbre et quand celui-ci entend sa voix, il est tout de suite conquis. Il est certain que la jeune femme peut devenir une grande chanteuse et il lui propose une collaboration artistique afin de réaliser ce projet. Wahid, le mari, ne goûte guère cette proposition mais Layla l’accepte… 


Vendredi 10 août à 19h30

Rencontre au crépuscule de Saad Arafa (Liqa fil ghouroub, 1960)
avec Mariam Fakhr Eddine, Rushdy Abaza, Adli Kasab, Goma Idriss, Ahmed Sabry, Luz, Maha Al Gabri
Scénario : Saad Arafa
Musique : André Ryder


Drame sentimental. Nous sommes en été, à Alexandrie. Amal séjourne dans la station balnéaire avec son fils Mahmoud et son mari Izzat. Elle a tout pour être heureuse : ils vivent dans une villa luxueuse, son mari lui offre tout ce qu’elle désire et son fils est un garçonnet adorable qui la vénère. Pourtant elle n’est pas heureuse car sexuellement insatisfaite et sentimentalement meurtrie. Malgré toutes les qualités d’Izzat, elle ne l’aime pas. Son cœur appartient toujours à Sharif. C’était son premier amour. Ils devaient se marier mais Sharif avait dû s’installer à l’étranger un certain temps pour ses études. Ils s’étaient promis de rester en contact et de s’écrire très régulièrement. Malheureusement, les parents d’Amal avaient intercepté toutes les lettres de Sharif et la jeune femme avait cru que son amoureux l’avait oubliée. C’est ainsi que, sous la pression de ses parents, elle avait accepté d’épouser Izzat, un homme riche plus âgé qu’elle. 
Mais un jour, à la plage, elle tombe nez à nez avec Sharif. Celui-ci n’a jamais cessé de l’aimer. Ils se revoient régulièrement et deviennent amants. Mahmoud finit par les surprendre. Le garçon est bouleversé…


Jeudi 9 août à 17h

La Maison Hantée d’Hassan Reda (Al Qasr Al Maleoun, 1962)
avec Mariam Fakhr Eddine, Salah Zulficar, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Olwiyya Gamil, Mahmoud El Sabba, Nahed Sabry, Kadreya Kadry, Abdel Ghani El Nagdi, Thuraya Fakhry, Hussein Ismail,Ibrahim Hechmat
D’après une histoire d’Adly El Moled
Scénario : Hassan Reda
Musique : Hussein Afifi, Naguib Al Selhdar 


Hassan est un jeune avocat. Il se rend à Mansoura pour régler une affaire d’héritage mais aussi pour voir son vieil ami Fathy. Ce dernier lui déconseille de se rendre chez le client qui l’a contacté. Son manoir jouit d’une sinistre réputation dans la région. Malgré l’avertissement de son camarade, Hassan se présente tout de même à la porte du château. Il est accueilli froidement par le maître d’hôtel du propriétaire et par sa sœur Nagia. Enfin, le châtelain fait son apparition : c’est un vieil homme sympathique qui se déplace en fauteuil roulant. Celui-ci souhaite établir un testament qui garantisse que toute sa fortune reviendra après sa mort à sa fille Yasrya. Cette dernière apparaît à son tour. C’est une jeune fille gaie, intelligente et jolie. Malheureusement, elle va devenir la proie de visions macabres, ce qui conduira son entourage à s’interroger sur son équilibre mental. Hassan et son ami Fathy vont tenter de l’aider…


Mercredi 8 août à 23h

Vie d’une Prostituée d’Houssam Al Din Mostafa (Hayat Ghaneya, 1957)
avec Berlanti Abdel Hamid, Kamal Al Shennawi, Mahmoud El Meleigy, Samiha Tawfik, Mohamed Tawfik, Salah Nazmi, Abdel Ghani El Nagdi, Anwar Zaky, Huda Zaki, Kawthar Ramzy, Hisen El Mileagi, Hussein Riad, Malak El Gamal, Mohamed Kandeil, Nahed Abdel Aziz, Hussein Ismail, Abdel Moneim Basiony, Ali Kamal, Abdel Hamid Badaoui
Scénario et dialogues : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Fattah Mostafa, Abdelazim Abdelhaqq, Mohamed Kandeil, Tita Saleh, Mohamed Salah


Horeya a fui la maison familiale pour échapper à sa belle-mère et à son nouveau mari. Elle longe le fleuve et pense à s’y jeter pour en finir. Un inconnu la sauve in extremis. Il la ramène chez lui. Malheureusement cet homme est en fait un souteneur qui a bien l’intention de la faire travailler pour lui. Quelques jours plus tard, il arrive à la convaincre d’accepter un rendez-vous avec un riche notable. Elle devra rester toute la nuit à son domicile. Horeya et son client passent la soirée à boire et tous les deux sombrent dans le sommeil. Au milieu de la nuit, la jeune femme se réveille et en profite pour retourner chez son « bienfaiteur ». Quand celui-ci comprend qu’elle n’a pas effectué la « prestation » pour laquelle il avait été payé, il devient fou de rage. Horeya lui explique que faire ce qu’il lui demande est au-dessus de ses forces. L’homme a alors une autre idée : elle sera danseuse dans un cabaret. En réalité, elle est prise comme entraîneuse et son travail consiste à pousser les clients à consommer de l’alcool. Cette fois-ci, c’en est trop, elle décide de quitter son sauveur. Ce dernier se venge : avec l’aide d’un complice, il l’a fait arrêter par la police des mœurs pour racolage dans la rue…


Mardi 7 août à 23h

Le Four d'Ibrahim Afify (El Forn, 1984)
avec Adel Adham, Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim, Sherifa Mahear, Nadia Al Kilany, Nabil Al Hegrassy, Abdel Salam Mohamed, Hassan Al Dib, Samia Amin, Kassim Al Daly
Scénario : Ahmed Abdel Salam
Musique : Samir Noseir


Al Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Maître Dagher. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Maître Dagher. En fait,il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire.Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils retournent dans leur village.
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi. Sa mère meurt à son tour. Mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote…


Lundi 6 août à 23h

La Folie de l’Amour de Mohamed Karim (Gounoun al hob, 1954)
avec Raqiya Ibrahim, Anwar Wagdi, Imad Hamdi, Suleiman Naguib, Abdel Wares Asr, Ferdoos Mohamed, Ferdoos Hassan, Hussein Asar
Scénario : Mohamed Karim et Abdel Wares Asr


Drame. Nadia et Soheir sont deux sœurs. Leurs parents manifestent une affection beaucoup plus grande pour la première que pour la seconde. Soheir finit par croire que le monde entier la déteste. Les garçons qui la courtisent se détournent d’elle dès qu’ils font la connaissance de Nadia. Le conflit entre les deux sœurs devient une véritable guerre. A la mort de leurs parents, Soheir n'a de cesse de tyranniser Nadia qui ne sait comment se défendre…


Dimanche 5 août à 17h

La Volonté de Kamal Selim (Al Azima, 1939)
avec Abd Al-Aziz Khalil, Hekmet Fahmy, Fatma Rouchdi, Anwar Wagdi, Mary Moneib, Zaki Rostom, Hussein Sedki, Abbas Fares, Thuraya Fakhry, Mokhtar Othman, El Sayed Bedir, Safa El Gamil, Ahmed Shokry
Scénario et dialogues : Kamal Selim et Badie Khayrie
Musique : Abdel Hamid Abdel Rhaman, Amal Hussein, Saleh Gawdat, Riad En Sonbati
figure dans la liste des 15 meilleurs films égyptiens de tous les temps


Classique. Mohamed et Fatima s’aiment et ils se sont promis l’un à l’autre. Mohamed a un rival de poids : le boucher Etr qui a la préférence des parents de la jeune fille. Mohamed est un jeune diplômé de l’université sans le sou. Heureusement, il est embauché par Nazih Pacha, le père de son ami Adly. Nazih Pacha dirige une société d’import/export et un jour il doit s’absenter quelque temps à l’étranger. Il confie les rênes de son entreprise aux deux garçons. Adly en profite pour piocher sans compter dans les caisses de la société. Quand Nazih Pacha revient et découvre le désastre, il met son fils à la porte. Peu après, Mohamed épouse Fatima. Le boucher Etr échafaude un plan machiavélique pour enlever au jeune homme et son emploi et sa femme…


Samedi 4 août à 19h30

Viens saluer d’Helmy Rafla (Taala salim, 1951)
avec Farid Al Atrache, Samia Gamal, Ismaël Yassin, Abd El Fatah El Kosary, Farid Shawki, Abdel Salam Al Nabulsi, Mohamed El Bakkar, Zinat Sedki, Wedad Hamdy, Saïd Abou Bakr, Mimi Chakib, Serag mounir
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary 
Musique : Farid Al Atrache


Comédie musicale. Meshmesh est un chanteur pauvre qui travaille comme serveur dans un night-club. Il est amoureux de Sokara, la danseuse vedette de l’établissement qui est aussi la fille du directeur. Meshmesh n’a aucun espoir d’épouser l’élue de son cœur d’autant plus qu’elle est déjà fiancée à un jeune homme très riche. Mais le destin lui devient subitement favorable : il hérite de la fortune d’un vieil oncle...


Vendredi 3 août à 18h

Sèche tes Larmes de Houssam Al Din Mustafa (Kafeya ya Eyn, 1956)
avec Magda, Kamal El Shennawi, Mahmoud El Meleigy, Abbas Fares, Zeinab Sedky, Stephan Rosti, Thuraya Fakhry,  Nemat Mokhtar, Mohsen Hassanein
Histoire et dialogues : Youssef Gohar
Scénario :Houssam Al Din Mustafa
Musique : Farid Al Atrache, Mohamed Abdel Wahab


Nadia et Kamal se sont rencontrés dans un club de tennis. Ils sont très vite tombés amoureux l’un de l’autre. Kamal a un frère, Fathy, qui passe ses nuits dans les cabarets à jouer et à perdre tout l’argent de leur père. Lui aussi aimerait bien épouser Nadia même s’il n’éprouve aucun sentiment pour elle. Ce qui l’intéresse, c’est sa fortune. Il échafaude donc tout un plan pour se débarrasser de Kamal…


Jeudi 2 août à 17h

Sultan de Niazi Mostafa (1958)
avec Farid Shawki, Rushdy Abaza, Berlanti Abdel hamid, Nadia Lutfi, Tawfik El Deken, Samiha Tawfik, Adly Kasseb, Fakher Fakher, Nahed Samir
Scénario : Niazi Mostafa etAbdel Hay Adib
Dialogues : El Sayed Bedir
Musique : Mohamed Roshdy, Sonia Abdel Wahab, Naguib Al Selhdar, Fathy Qora


Un jeune homme pauvre réussit à faire carrière dans l’armée. Un jour, il doit s’absenter de la brigade sans en avoir l’autorisation car sa mère est gravement malade. Elle meurt dans ses bras. A son retour dans sa caserne, il est injustement accusé de vol, un délit qui signifie le renvoi de l’armée et la prison. Ne pouvant prouver son innocence, il déserte et se lance dans la carrière du crime…


Mercredi 1er août à 17h

Veille de noces  d'Anwar Wagdi (lailet el henna, 1951)
avec Shadia, Kamal Al Shennawi, Serag Mounir, Mary Moneib, Abd El Fatah El Kosary, Stephan Rosty, Ferdoos Mohamed, Mahmoud Reda, Abdel Moneim Ismail, Abdel Hamid Zaki, Abdel Aziz Said, Wedad Hamdy, Abdel Hamid Badawy, Hussein Ibrahim, Hassan Atla, Kitty, Mohamed Sobeih, Ibrahim Hechmat, Zaki Mohamed Hassan, Salah Mansour
Scénario : Anwar Wagdi
Dialogues : Abou El Seoud El Ibiary
Musique : Mahmoud El Sherif, Mounir Mourad, Mohamed El Bakkar


Drame musical. Un jeune homme de bonne famille au volant de sa voiture fonce dans la devanture d’une boutique. A demi-conscient, il est transporté par les passants chez des voisins. La maîtresse de la maison se transforme en infirmière et veille sur le blessé avec une attention constante. Elle est relayée par sa fille, une jolie jeune fille aussi douce que sa mère. Entre celle-ci et leur hôte, les sentiments évoluent très vite et ils tombent amoureux l’un de l’autre. Le conducteur s’est totalement rétabli mais il continue à visiter celles à qui il doit tant et les couvre de cadeaux. Bien que n’appartenant pas à la même classe sociale, le jeune homme n’a pas varié dans ses sentiments à l’égard de la fille de la maison. Il promet de l’épouser, une fois terminées ses études. Mais un soir, il abuse d’elle après l’avoir fait boire et quand le lendemain, la jeune femme tente de le recontacter pour lui rappeler sa promesse de mariage, il rompt brutalement. Au fil des semaines, elle et sa mère tenteront à plusieurs reprises de renouer avec le vil séducteur mais celui-ci reste inflexible. Comble de malheur : la fille abandonnée est enceinte…