Producteur, scénariste et réalisateur, Sayed Tantawi commence sa carrière dans le cinéma en 1959. Il réalise son premier (mauvais) film en 1965 : Je Renais avec le chanteur Moharam Fouad qui signe aussi le scénario et la musique. Il tournera une quinzaine de films jusqu'au milieu des années quatre-vingt-dix puis il poursuivra son activité à la télévision. On ne trouve rien de bien marquant dans sa filmographie, essentiellement constituée de drames sentimentaux, à part le très sulfureux Chuchotement du Diable (1968).
Le Chuchotement du Diable (Hamset Al Shaytan, 1969)
avec Marina (Souad), Imad Hamdi (Aziz), Ahmed Ramzy (Sélim), Randa (Doria), Layla Karim (la mère de Sélim), Abdullah Timor (Ehsan)
Ce film libano-égyptien est sorti sous le titre Les Maudits.
Scénario : Abdulaziz Salam
C'est une adaptation très libre du roman de D.H. Lawrence L'Amant de Lady Chatterley (1928).Aziz est un homme riche et puissant qui vient d’épouser la jeune et jolie Doria. Il possède une grande propriété où il élève des chevaux. Ceux-ci sont soignés par deux garçons d’écurie, Ehsan et Sélim. La mère de ce dernier travaille aussi chez Aziz, comme servante. Sélim est fiancé à Souad, la fille du forgeron.
Un jour, Aziz monte un cheval particulièrement nerveux. L’animal se cabre et le fait tomber. L’homme, blessé, est transporté dans sa chambre. Il souffre terriblement. Le médecin assure qu’il s’en sortira mais la convalescence sera longue. Une chose est certaine : Aziz restera impuissant.
Tandis que son mari passe ses journées dans son lit, Doria s’ennuie. Elle essaie de se rapprocher de Sélim. Celui-ci garde ses distances d’autant plus que Souad est harcelée par Ehsan. Il a même tenté de l’embrasser mais Sélim est accouru à temps et a corrigé son rival. Quand tout le monde dort dans la grande maison, Doria a pris l’habitude de se rendre à l’écurie où Sélim s’est aménagé une petite chambre. Elle l’observe alors qu’il dort torse nu. Une nuit n’y tenant plus, elle se jette sur lui mais le jeune homme repousse ses avances. Ils finissent tout de même par devenir amants, pour la plus grande joie de la mère du jeune homme.
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