L’histoire de la famille d'Hussein Fawzi est indissociable de celle du cinéma égyptien. En son sein, on retrouve des personnalités éminentes ayant travaillé à la naissance et au développement du 7ème art au pays des Pharaons. Citons par exemple Abbas Kamal et Ahmed Galal, ses deux frères, qui seront eux aussi des réalisateurs reconnus.
Hussein Fawzi est né en 1904. Il est diplômé de l’école des Beaux-Arts de Rome. A son retour en Egypte, il se lance dans le cinéma sans abandonner la peinture. Sa carrière débute sous l’égide de la grande artiste Aziza Amir. Elle lui confie un rôle dans son premier long métrage, Layla, en 1927. Ensuite, il lui écrit le scénario de La Fille du Nil qu’elle tourne en 1929.
Il réalise son premier film en 1939. C’est Voleur de Pommes, écrit, joué, produit par Aziza Amir (d’après une pièce de George Bernard Shaw). Cette comédie sentimentale aura un succès considérable à sa sortie mais pour Hussein Fawzi, la consécration viendra des années plus tard grâce à une rencontre « miraculeuse ».
Alors, qu’ils se trouvent au Kit Kat club son frère, Abbas Kamal, lui présente une jeune danseuse, Naïma Akef. Il est immédiatement séduit par sa personnalité et l’engage aussitôt pour un premier film, Pain et Sel (1949). C’est un triomphe. Ensemble ils tournent une quinzaine de films, la plupart considérés aujourd’hui comme des classiques de la comédie musicale. Ils se marient en 1953. Leur collaboration artistique prend fin avec leur divorce en 1958.
Hussein Fawzi meurt en 1962 à l’âge de 58 ans.
avec Aziza Amir (Farahna/Fifi), Mahmoud Zoulficar (Murad), Hassan Mokhtar Saqr (Omar), Anwar Wagdi (Kamal), Ferdoos Mohamed (Nahna), Hassan Fayek (Mohsen), Amal Zayed (Mimi), Mohamed Kamel, Ahmed El Haddad (un voisin de Farahna), Abdel Salam El Nabolsi (Hamdy)
Scénario : Hussein Fawzy et Aziza Amir
D’après la pièce de théâtre de George Bernard Shaw, Pygmalion (1912)
Musique : Hassan Mokhtar Saqr
Production : Aziza Amir Films
Avant cette version d’Hussein Fawzi, il y eut trois adaptations de la pièce du dramaturge irlandais. La première est celle d’Erich Engel tournée en 1935, en Allemagne. La deuxième est réalisée aux Pays-Bas en 1937 par Ludwig Berger. Enfin la troisième sort en 1938, c’est un film britannique d’Anthony Asquith.
Rappelons que cette pièce inspira aussi les auteurs de la célèbre comédie musicale My Fair Lady.
Mourad et Kamal sont deux amis appartenant à la meilleur société. Ils consacrent leur vie aux plaisirs et aux divertissements. Ils aiment se faire des farces et se lancer des défis. Pour lui prouver que les apparences sont parfois trompeuses, Mourad va tendre un piège Kamal. Il va transformer une fille du peuple en une demoiselle de l’aristocratie et ensuite il la présentera à son ami, qui fidèle à sa réputation de Dom Juan, voudra la conquérir . Le choix de Mourad s’est porté sur une vendeuse de pommes qu’il a entendu chanter dans la rue. Elle s’appelle Farahna. Pour obtenir sa collaboration, Mourad lui promet de lui acheter un petit commerce de fruits et légumes. Il la soumet à une formation accélérée sur les codes et les règles qui régissent la société mondaine. La première sortie de Farahna dans le monde aura lieu lors d’une fête donnée au casino d’Alexandrie. Tous les amis de Mourad sont séduits par cette jeune inconnue si élégante et parmi ceux-ci, Kamal n’est pas le moins impressionné…
Monsieur Boulboul (Bulbul Effendi, 1948)
avec Farid El Atrache (Monsieur Boulboul, le fiancé de Batah), Sabah (Kawakeb/Batah), Hassan Fayek (Muhibou Bey, le mari de Kawakeb), Mokhtar Othman (Mahrous, le réalisateur), Ismail Yassin (Bunduq), Stephan Rosti (Aziz, l’amant de Kawakeb), Samiha Tawfiq (Wafaa, la fille de Muhibou Bey), Kamal Hussein (Mounir, le fiancé de Wafaa), Fathya Mahmoud (la mère de Batah), Ali Abd El Al (un assistant du réalisateur), Ahmed El Haddad (un assistant du réalisateur), Edmond Tuema (réceptionniste de l’hôtel), Liz and Lynn (danseuses)
Scénario : Hassan Tawfiq et Hussein Fawzi
Musique : Farid Al Atrache
Production : Ramsès NaguibComédie musicale. Kawakeb est une jeune actrice égocentrique et méprisante. Elle a épousé un homme riche, beaucoup plus âgé qu’elle, qui supporte sans broncher tous ses caprices. Elle tourne un nouveau film mais elle se fâche avec le réalisateur et abandonne subitement toute l’équipe. Le metteur en scène est désespéré : il va devoir renoncer à terminer son film. Heureusement, l’un de ses assistants va trouver une solution. Il lui présente une jeune fille, Batah, qui est le sosie de Kawakeb. Batah est une jeune ouvrière qui vit avec sa mère et qui est fiancée à Monsieur Bulbul, un marchand ambulant. Le réalisateur et ses assistants découvrent qu’elle sait aussi jouer la comédie et chanter. On la coiffe, on la maquille et on l’habille. Le résultat laisse sans voix toute l’équipe : Batah est la doublure parfaite de leur ancienne vedette. Pendant ce temps-là, Kawakeb a décidé de quitter son mari pour s’enfuir à Louxor avec un amant…
Notre avis : à la fin des années quarante, Hussein Fawzi va réaliser un certain nombre de comédies musicales avec en vedette la chanteuse Sabah. La rencontre du cinéaste avec Naïma Akef mettra brutalement un terme à cette collaboration mais ceci est une autre histoire. Monsieur Boulboul est un excellent divertissement dans lequel la toute jeune chanteuse assure le spectacle, éclipsant presque son prestigieux partenaire, Farid Al Atrache. La partition musicale composée par ce dernier est remarquable par sa qualité et sa variété. La chanson « Ya Nagham » interprétée par Sabah et qui débute par un solo de clarinette est un petit chef d’œuvre.
Le Tigre (Al Nimr, 1952)
avec Naima Akef (la fille de Darwich), Anwar Wagdi (Salah), Zaki Rostom (Darwich), Lola Sedky (Houda), Farid Shawki (Afifi, un complice de Darwich), Elias Moadab (Naseh, un employé du casino), Said El Maghrabi (Faleh, un employé du casino), Kamal Hussein (Yahia, un homme ruiné que Darwich oblige à travailler pour lui), Aziza Helmy (la femme de Darwich), Reyad El Kasabgy (un gangster), Abdel Moneim Basiony (un inspecteur), Rashad Hamed (un inspecteur), Mary Bay Bay (un membre du gang), Lotfi El Hakim (le pharmacien)
Scénario : Ahmed Farouk, Hussein Fawzi, William BasileMusique : Mohamed Abdel Wahab
Production : les films Hussein Fawzi
C’est le neuvième film qu’Hussein Fawzi tourne avec l'actrice et danseuse Naima Akef. Cette même année, ils se marient malgré leur grande différence d'âge : elle a 23 ans, il en a 48.
Comédie musicale. Darwich travaille dans un casino. En apparence, c’est un homme d’une grande gentillesse, toujours serviable. En fait, derrière cette apparence honorable, il est le chef d’un gang se livrant au trafic de drogue. Dans le monde du crime, il est devenu célèbre sous le nom du « Tigre » car il est d’une extrême férocité aussi bien à l’égard de ses hommes qu’à l’égard de ses adversaires. Salah est un policier qui est chargé d’enquêter sur le « Tigre ». Pour mener à bien sa mission, il se fait passer pour un journaliste. C’est ainsi qu’il se présente dans le casino où travaille Darwich. Il fait la connaissance de Faten, la fille de ce dernier. Elle est danseuse et se produit dans l’établissement. Il fait aussi la connaissance de Houda qui est l’une des serveuses. Celle-ci a un frère qui connaît la vraie identité de Darwich. Il s’apprête à tout révéler à la police mais malheureusement, il est tué avant d’avoir pu le faire. ..
Notre avis : Une grande comédie musicale entièrement tournée en studio comme certains de ses modèles hollywoodiens. Des séquences chantées et dansées parmi les plus mémorables de la carrière de la pétulante et infatigable Naïma Akef avec des hommages répétés au Paris montmartrois. Un Anwar Wagdi irrésistible en inspecteur virevoltant et une Lola Sedky parfaite en héroïne de film noir.
avec Naima Akef (Falafel, mendiante, l’une des héritières), Mahmoud Shoukoko (le Prince, le compagnon de Falafel), Chukry Sarhan (Hosny, jeune ingénieur, fiancé à Wafaa), Abd El Fatah El Kosary (Marzouk, commerçant, l’un des héritiers), Zinat Sedki (Aïcha, l’une des héritières), Mahmoud El Meleigy (Mokhtar, homme d’affaires corrompu, l’un des héritiers), Samira Ahmed (Wafaa, hôtesse de l’air, l’une des héritières), Zouzou Chakib (ancienne danseuse, la femme de Mokhtar), Wedad Hamdy (la femme de Marzouk), Hassan El Baroudy (l’avocat), George Yordanis (l’épicier), Wahba Hasab Allah (l’officier de police), Safa El Gamil (un employé d’Aïcha)
Inspiré d’un épisode des Aventures de Tom Sawyer de Mark Twain
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Scénario : Hussein Fawzi
Musique : Philemon Wehbe, Ahmed Sabra, Abdel Fattah Mostafa, Mohamed Kandil, Saleh Gawdat, Izzat El Gahely, Ahmed Sedky
Production : les films Hussein FawziDes ouvriers découvrent dans une vieille maison qu’ils devaient abattre un coffre contenant un trésor d’une valeur d’un million de livres. Un avocat est chargé de retrouver les cinq héritiers de l’ancien propriétaire. Parmi eux, il y a Falafel Abou Fadl, une jeune femme qui mène une vie misérable. Elle passe ses journées à errer dans les rues de la ville à la recherche d’un travail. Un restaurateur compatissant accepte de la prendre à l’essai mais ses multiples gaffes ont très vite raison de la patience de l’homme et elle se retrouve sans emploi. La situation est dramatique : il lui faut au plus vite trouver de l’argent pour régler son loyer qu’elle n’a pas payé depuis trois mois. Dans la rue, elle fait la rencontre d’un compagnon aussi pauvre qu’elle. Il s’appelle Le Prince et il a inventé un stratagème pour récupérer quelques sous…
Notre avis : c’est la cinquième comédie musicale que tournent ensemble Hussein Fawzi et celle qui est à la fois sa vedette et son épouse, Naïma Akef. Dans Un Million de Livres, celle-ci forme un duo burlesque avec le fantaisiste Mahmoud Shoukoko. On est très proche de l’univers du cirque avec des numéros de clowns plus ou moins réussis. Naïma Akef ne dansera qu’une seule fois et dans la toute dernière partie du film, quand elle abandonnera momentanément son affreux costume de mendiante « pittoresque ». Un peu décevant…
Aziza (1954)
avec Zinat Sedki (la propriétaire du bar), Zeinab Sedky (la directrice de l’école), Naïma Akef (Aziza/Zeinab), Saïd Abu Bakr (le serveur), Thuraya Fakhry (la mère d’Hassan), Farid Shawki (Khalil Al Bono), Mohamed Sobeih (un ami de Khalil), Chukry Sarhan (le fils de la directrice de l’école), Imad Hamdi (Hassan Al Masry)
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Abou Al Seoud Al Ibiary
Musique : Ahmed Sedky, Ali Farag, Mohamed Abdel Wahab, Mahmoud El Sherif, Ahmed Sabra
Production : les films Hussein Fawzi
appréciation : 4/5
Aziza est une danseuse qui se produit dans un bar. Son activité lui permet de financer les études de sa petite sœur Zeinab dans un pensionnat pour jeune filles. Elles sont orphelines et Aziza doit assumer seule toutes les charges de l’existence de l’une et de l’autre. Elle le pourrait sans grande difficulté si elle n’était pas sans cesse harcelée par un gangster qui lui vole régulièrement son argent. Heureusement, elle peut compter sur la protection d’Hassan Al Masry, un officier de police qui est amoureux d’elle. Aziza rend fréquemment visite à sa sœur dans son école. Elle est toujours reçue par la directrice qui ne cache pas son affection pour Zeinab. Aziza n’a jamais révélé qu’elle était danseuse dans un cabaret mais se fait passer pour une infirmière.
avec Ahmed Ramzy (Ahmed), Rushdy Abaza (Hassan), Naima Akef (Tamr Henna), Fayza Ahmed (Maysa), Zeinat Sedki (amie de Tamr Henna), Serag Mounir (père d’Ahmed), Hafez Amin (Glambo Al Haram), Kamal Anwar (Aweys), Stephan Rosti (Rostom), Cariman (Kawther)
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Galil El Bendary
Musique : Mohamed Al Mungi, Hussein Ahmed Ali, Mohamed Fawzi, Ibrahim Haggag, Sayed Khalifa
Production : Hussein Fawzi
Je t’aime, Hassan (Ahbak ya hasan, 1958)
Comédie musicale. Tamr Henna est une bohémienne. Elle gagne sa vie comme danseuse du ventre. Elle travaille avec Hassan qui se produit en Hercule dans les foires. C’est un peu son fiancé et il est d’une jalousie féroce à l’encontre des spectateurs mâles qui manifestent leur intérêt pour sa belle de manière trop appuyée. Un jour, Ahmed, un jeune homme riche, assiste à leur numéro. Il tombe aussitôt amoureux de Tamr Henna. Ils se reverront et la jeune femme finira elle aussi par succomber au charme de son nouveau soupirant, au grand dam d’Hassan.
Je t’aime, Hassan (Ahbak ya hasan, 1958)
avec Chukry Sarhan (Hassan), Naima Akef (Sokara), Horeya Hassan (une chanteuse voisine d’Hassan), Nadia Nour (la cousine d’Hassan), Stephan Rosty (le père d’Hassan), Abdel Moneim Ibrahim (Hanafi, l’oncle de Sokara), Tawfik El Deken (Abdo), Kamal Anwar (l’envoyé du père d’Hassan), Abdel Hamid Badawy (le policier), Abdel Ghani El Nagdi (un marchand), Soad Ahmed (la mère de la chanteuse), Hafez Amin (serveur du restaurant), Abdel Moneim Ismail (le contrôleur dans le train), Hussein Ismael (un marchand), Abdel Halim El Qala'awy (le directeur de théâtre), Abdel Azim Kamel (l’avocat), Saïd Ismaïl (le chanteur)
Scénario : Hussein Fawzi et Zakaria Al-Hijawi
Musique : Ahmed Fouad Hassan, Mohammed Al Mogi. Aly Ismail, Ahmed Alawa, Attia Sharara, Morsi Gameel Aziz, Sayed Khalifa, Mahmoud El SherifProduction : Hussein FawziHassan est le fils d’un homme très riche. Son père l’a envoyé au Caire pour qu’il puisse faire des études à l’université et devenir ingénieur. Mais Hassan préfère la musique. Il joue avec d’autres musiciens dans les rues de la capitale. C’est ainsi qu’il rencontre Sokara, une jeune danseuse . Elle a fui de chez elle pour échapper à l’emprise de son beau-père. Elle s’est réfugiée chez son oncle qui est aussi un artiste. Hassan et Sokara tombent amoureux l’un de l’autre. Malheureusement, le père d’Hassan est très en colère d’apprendre que son fils mène une vie de bohème au lieu de se consacrer à ses études : il le somme d’abandonner la musique et ses amis pour prendre sa place dans l’usine paternelle et surtout pour épouser une cousine qu’il n’aime pas mais qui est de son milieu…
L'Inspecteur de Police (moufatish al-mabahith, 1959)
avec Rushdy Abaza, Sharifa Fadel, Nagwa Fouad, Zeinab Sedky, Youssef Wahby, Abdel Haffez Al Tatawy, Anwar Mohamed, Ahmed Saïd, Thuraya Fakhry, Roshdy Al Madhy, Zakaria Suleiman
Scénario : Hussein Fawzy, Kamal Mokhtar, Al Sayed Ziada
Musique : Sayed Mekawi, Al Sayed Ziada, Baligh Hamdy, Ahmed Fouad Hassan
Production : les films Hussein Fawzi
appréciation : 2/5
Le mari d’une danseuse surprend celle-ci avec Hossam, son amant. Il sort un revolver de sa poche et s’apprête à tirer sur l’infidèle. Mais l’amant se jette sur le jaloux. Une détonation retentit. Le mari s’effondre. Hossam s’enfuit, persuadé d’avoir tué son rival. Il veut retourner dans son village natal. A la gare, il retrouve un inspecteur de police qui prend le même train que lui et s’installe dans le même compartiment. Hossam change de compartiment. Las ! L’inspecteur l’a suivi. Quand le meurtrier quitte le train pour prendre un car, le policier fait de même Il va jusqu’à s’asseoir en face de lui. Hossam en est convaincu : l’inspecteur le poursuit et va l’arrêter. Alors il avoue tout et tente d’expliquer qu’il n’a pas voulu tuer l’homme mais que c’est un malheureux accident. Hossam comprend très vite que le policier ne savait rien de son crime. Il avait pris un congé pour assister au mariage de sa soeur. Après de tels aveux, l’inspecteur est bien obligé de l’arrêter pour le conduire au commissariat le plus proche. Hossam parvient à s’enfuir et trouve refuge dans une maison du village. Cette maison ne lui est pas inconnue : c’est celle de la famille de la jeune fille qu’il a autrefois séduite et qu’il a abandonnée alors qu’elle était enceinte. Mais l’inspecteur a retrouvé sa trace et s’est introduit dans la maison. Il devient le spectateur privilégié des retrouvailles d’Hossam et de Hoda, la jeune femme délaissée.
Leila, Fille de la Plage (Laila bent el shateaa, 1959)
avec Leila Fawzi, Abbas Fares, Mohamed Fawzi, Fayza Ahmed, Anwar Mohamed, Wedad Hamdy, Kamal Hussein, Thuraya Fakhry, Abdel Moneim Ismaïl, Anwar Mohamed, Ahmed Bali, Hafez Amin, Helen
Scénario : Hussein Fawzi
Dialogues : Al Sayed Ziada
Musique : Mohamed Al Mogi et Mohamed Fawzi
Production : les films Hussein Fawzi
appréciation : 2/5
Mohsin Ahmed travaille comme pêcheur sur un bateau appartenant au vieux Aweys. Il est amoureux de la fille de son patron tandis que son meilleur ami Karmouti fréquente Narguis, la femme de chambre de celle-ci. Le soir, Mohsin chante dans un café du village. Son talent a fait de lui une personnalité très populaire.
Un jour apparaît dans cette petite communauté de pêcheurs, le jeune Attia, fils de Maître Abu Saïd, un ancien collègue du vieux Aweys. Ce dernier l’accueille chaleureusement. Attia est arrivé avec des projets bien précis : prendre la direction des affaires d’Aweys et épouser Leila. Ce qu’il n’a pas dit à l’ami de son père, c’est qu’il travaille pour un gang dirigé par Maître Hassouna. Son intention est d’utiliser le bateau pour convoyer de la drogue...
Ashour, Coeur de Lion (Ashour Qalb Al Assad, 1961)
avec Abdel Salam Al Nabulsi (Ashour), Zahrat Al Oula (Nadia), Abdel Moneim Ibrahim (Abdo, l’ami d’Ashour), Taheya Carioca (la propriétaire du café), Nagwa Fouad (Amal), Samir Shedid (Fathi), Nahed Samir (la mère de Nadia), Rushdy Abaza (lui-même), Thuraya Fakhry (la mère d’Amal), Abdel Ghani El Nagdi, Kanaan Wasfy, Ibrahim Kadri, Samiha Mohamed
sur une idée de Rushdy Abaza
Scénario : Ahmed Kamel Hefnawi
Musique : Ali Ismaïl
Production : les films Rushdy Abaza
Dans ce film Abdel Salam Al Nabulsi joue le rôle d’un étudiant en sport alors qu’il a 62 ans. Magie du cinéma !
Ashour est étudiant à l’institut du sport. C’est un garçon fluet qui ne peut rivaliser avec les athlètes qu’il côtoie chaque jour. Pourtant il rêve de remporter les tournois dans lesquels s’affrontent les étudiants de l’école. Ainsi il pourrait séduire la jolie fille dont il est tombé amoureux. Un jour, il fait la connaissance d’un savant qui lui dit avoir inventé un sérum qui décuple les forces. Ashour accepte de le tester. Et ça marche ! Il va devenir un champion !
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