mercredi 17 janvier 2018

Les réalisateurs : Ali Abdel Khalek (1944-2022)

على عبدالخالق

Ali Abdel Khalek est diplômé de l’institut supérieur du cinéma du Caire (1966). Il commence sa carrière avec des documentaires. Il réalise son premier long métrage de fiction en 1972. Dans ses films, il s’attaque à des sujets de « société », avec plus ou moins de bonheur.


Dix films d'Ali Abdel Khalek ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


L'Opprobre (El Aar, 1982)
avec Nour El-Sherif, Hussein Fahmy, Nora, Ilham Shahin, Salah Nazmy, Amina Rizk, Mohamed Abou Hachich, Tarek Al Desouky, Salah Nazmi
Scénario : Mahmoud Abou Zeid
Musique : Hassan Abou Al Saoud
figure dans la liste des 100 films les plus importants du cinéma égyptien


Un important trafiquant de drogue vient de mourir. Il a légué ses affaires illégales à ses enfants qui ne savent que faire de cet héritage embarrassant.


L’exécution d’un mort (Ahdam Mayat, 1985)
avec Farid Shawqy (Mohy), Mahmoud Abdel Aziz (Mansour Musaïd Al Tuba/Ezzedin), Poussy (Sahar, maîtresse de Mansour et agent du Mossad), Yehia El Fakharany (Abou Joudeh, officier israélien, patron de Mansour et de Sahar), Layla Olwi (Fatima, la sœur de Mansour), Ibrahim El Shamy (le père de Mansour), Abdel Ghany Nasser (Officier du Mossad), Shaban Hussein (Bhansawi/un collaborateur de Mohy)
Scénario : Ibrahim Masoud
Musique : Omar Khairat


En 1972, Mansour, un palestinien qui travaille en Egypte comme espion pour Israël a été arrêté par les autorités du pays. Il a été condamné à mort. Mais Mohi, un responsable des services de renseignements égyptiens s’aperçoit que Mansour est le sosie d’Ezzedin, l’un de ses agents. Il a une idée : Ezzedin va endosser l’identité de Mansour et se rendre en Israël pour obtenir des informations sur la centrale nucléaire de Dimona. L’agent au service du gouvernement sioniste a la vie sauve mais il doit donner à Ezzedin toutes les informations nécessaires sur sa vie privée et professionnelle pour que l’officier égyptien puisse effectuer sa mission. Après avoir subi une opération chirurgicale afin d’accroître encore la similitude avec Mansour, Ezzedin peut enfin se rendre en Israël…


Cimetières meublés à louer (Madafen Mafrosha Lligar, 1986)
avec Naglaa Fathy (Nabila, la femme d’Ahmed Bachir), Mahmoud Yassin (Ahmed Bachir), Sabrina (la sœur d’Ahmed Bachir), Wael Abdel Latif (le fils d’Ahmed Bachir), Hassan Al Imam (le propriétaire de l’immeuble), Hosny Saqr (un juge), Nagah El Mogy (Khachabah, le trafiquant de drogue), Naima El Soghaiar (Nabawia), Fouad Khalil (directeur des services du logement), Nadia Rafik (la tante de Nabila), Soso Mustafa (la danseuse), Hassan El Asmar (le chanteur)
Scénario et dialogues : Ibrahim Massoud
Musique : Hassan Abu El Saud, Yahya Al Muji
Production : Al Rania Films


Satire sociale. Ahmed Bachir est ingénieur agronome et il a épousé Nabila, une femme issue d’un milieu bien supérieur au sien. Ensemble, ils ont eu un fils. Avec eux, vit aussi la sœur d’Ahmed qui poursuit des études de médecine. L’existence de la petite famille est bouleversé le jour où une décision de justice les contraint à quitter le grand appartement qu’ils louaient. Le propriétaire a prétendu que la vétusté de l’immeuble nécessitait l’expulsion immédiate de tous les locataires. En fait, il souhaite réaliser une opération immobilière très juteuse. Ahmed Bachir et sa famille trouvent refuge dans un meublé d’une saleté repoussante. Nabila ne supporte pas cette situation, il faut trouver un logement décent au plus vite. Mais toutes leurs démarches échouent. C’est ainsi qu’ils vont devoir s’installer dans un bâtiment funéraire d’un cimetière de la ville…


Le Marché aux Poissons (Shader Essamak, 1986)
avec Ahmed Zaki, Nabila Ebeid, Mohamed Reda, Khloud, Ali El Sherif, Mohamed Abou Achich, Ahmed Abou Abeya
Une histoire de Nabil Nasar
Scénario : Abdel Gawad Youssef
Musique : Hassan Abo El Saoud et Yahya Al Muji
appréciation : 4/5


Drame. Le mari de Gamalat travaille au marché aux poissons. Il meurt brutalement. Pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille, Gamalat veut reprendre l’activité de son mari. Les négociants du marché s’y opposent. Ahmad prend sa défense et se met à son service. Grâce à leur association, leur affaire se développe très rapidement. Ils se marient et Gamalat abandonne leur commerce pour s’occuper de son foyer. Malgré la rivalité des autres marchands, Ahmad devient l’un des plus gros commerçants du marché.



Les Arnaqueurs (Al Hanakish, 1986)
avec Nabila Ebeid (Wataf), Kamal Al Shennawi (Taher Soleiman), Farouk El Feshawi (Essam, le fils de Taher), Hatem Zulficar (Omar, le fils de Taher), Abdulla Meshref (l’épicier), Abdel Ghany Nasser (Ibrahim, l’assistant de Taher), Ahmad Abdul Kader (l’oncle Sayed Soleiman), Sanaa Lamlum (Samiha, la femme de Taher), Shafiq Al Shayeb (Officier de la sécurité), Suleiman Hussein (le chauffeur)
Scénario : Ahmed Samir
Musique : Hassan Abou El Saoud et Yahia Al Muji


Nous sommes en 1959. Taher Soleiman est un haut fonctionnaire chargé de la sécurité de l’Etat. Avec sa femme et ses deux fils, il mène une existence de privilégié dans une grande villa cossue. Mais tout s’effondre : sa femme demande le divorce. Taher apprend qu’elle le trompe avec Salah Othman, son supérieur au ministère. Il décide de la faire éliminer par des agents de ses services. Le meurtre est maquillé en accident de la route mais Salah Othman n’est pas dupe et se venge : il confisque tous les biens de Taher et le condamne à l’exil. Ses deux fils sont confiés à leur oncle. En 1986, l’ancien haut-fonctionnaire est enfin autorisé à revenir en Egypte. Il retrouve ses deux fils, Omar et Essam qui mènent des vies très modestes. Il leur révèle que dans le jardin de la villa qu’ils occupaient autrefois, il a enterré un coffre-fort contenant tout un trésor. Le souci, c’est que désormais cette maison est occupée par un personnage important de l’Etat et qu’elle est surveillée jour et nuit. Essam, l’un des deux fils de Taher, va tenter de séduire Wataf, la servante du lieu pour accéder au coffre tant convoité…

Notre avis : un film d’action avec comme personnage principal un individu sans scrupules qui par cupidité et orgueil est prêt à sacrifier sans l’ombre d’une hésitation tous ceux qui l’entourent et qui l’ont soutenu. Kamal Al Shennawi endosse ce rôle d’individu abject avec une aisance et un aplomb impressionnants et l’intérêt du film réside en grande partie dans sa prestation. Comme souvent avec les films des années quatre-vingt, on est frappé par l’appauvrissement du langage cinématographique. Dans « Les Arnaqueurs », quasiment toutes les scènes sont filmées en plan d’ensemble ou en plan moyen, les plans rapprochés ont pratiquement disparu. L’art du portrait que maîtrisaient à la perfection les cinéastes de l’âge d’or semble à jamais perdu !


La Boue (Al-Wahl, 1987)
avec Nabila Obeid (Berlanti, la femme de Khaled), Nour El Sherif (Khaled Abdul Rahman ), Kamal El Shennawi (Ismat al-Dahshan, le père d’Essam), Magdi Wahba (Murad), Ragaa Al-Geddawy (Madame Mervat), Salah Zulficar (le major Shawki), Ibrahim El Sharqawy (Essam, le chef du gang), Ahmed Diab (Fathy, un officier de police), Abdel Moneim Al Nimr (un médecin), Ahmed Ajazi (l’assistant d’Ismat), Kamal Elzeini (le ministre de l’intérieur), Sayed Sadek (Basioni), Youssef Al-Assal (un médecin), Ahmad Al Adal (le chauffeur de taxi), Hussein Arar (le portier) 
Scénario : Fathy Aboulfadel, Mostafa Moharam 
Musique : Omar Khairat 


Khaled est un officier de police qui travaille pour la brigade chargée de la lutte contre le trafic de drogue. Un jour, il parvient avec ses hommes à arrêter tout un gang. Celui qui semble être le chef parvient à s’enfuir. Khaled le prend en chasse. Le bandit a pris le volant d’un taxi et fonce dans les rues de la ville. Khaled le poursuit en camion. Des coups de feu sont échangés. Le criminel abandonne le taxi et tente de se cacher au milieu des trains d’une gare. Mais Khaled le suit à la trace et parvient même à le blesser gravement. Le bandit meurt peu après dans les bras de son père. Ce que ne sait pas Khaled, c’est que le jeune homme est le fils d’Ismat, un homme très puissant qui désormais n’a plus qu’une idée en tête : venger la mort de son fils. Ismat retrouve Khaled et met aussitôt à exécution un plan diabolique : il décide de s’attaquer à la femme du policier. Grâce à une complice qui va sympathiser avec elle, il va lui faire consommer de l’héroïne et la rendre dépendante… 


Quatre en mission officielle (Arba'a Fi Muhimma Rasmiya, 1987)
avec Ahmed Zaki (Anwar), Noura (Fatima/Batah), Nagah Al Muji (Ahmed), Etedal Shahin (la mère de Batah), Abdullah Meshref (l’employé du trésor), Rafaat Fahmi (Shehata Bey), Fouad Khalil (Nagib Effendi), Kamal El Zeiny (Shawki), Shawqi Shamekh (Watani, le cousin d’Anwar), Mohamed El Adendani (oncle Adam), Abd El Ghany Nasser (le ministre), Fatma Wagdy (la cliente de la pharmacie), Ahmed Abou Abiya (le vétérinaire), Raafat Raji(le vétérinaire), Ahmed Hegazi (le maître d’hôtel)
Une histoire de Mohamed Dawara
Scénario : Ali Abdel Khalek et Abdel Jawad Youssef
Dialogue : Ali Salem
Musique : Hassan Abou El Sahoud
Production : Compagnie Al Alamia pour la télévision et le cinéma


Comédie. Anwar est un petit fonctionnaire qui travaille au service des successions de la ville de Louxor. Il occupe son temps libre à fréquenter les lieux touristiques pour séduire les belles étrangères. Son arme secrète de séducteur est un parfum confectionné par le vieil Adam. Malheureusement, l’odeur est tellement épouvantable qu’elle fait fuir toutes les femmes qu’Anwar tente d’approcher. Il y a même eu dépôt de plainte et la police a dû ouvrir une enquête. Anwar rêve de quitter la Haute Egypte pour changer de vie. Il a donc signé un contrat avec le responsable d’une agence de tourisme et s’apprête à quitter l’Egypte pour la Grèce où les femmes, dit-on, sont particulièrement faciles. Mais avant son départ, sa direction lui confie une mission délicate. Un homme vient de mourir laissant pour tout bien une chèvre, un âne et un singe. On n’est pas parvenu à les vendre sur place si bien qu’Anwar est chargé d’acheminer les trois animaux jusqu’au Trésor Public du Caire. Il prend le train pour la capitale avec ses trois protégés…

Notre avis : une comédie laborieuse qui accumule les scènes comiques pas drôles. Toute la première partie repose sur une idée qui se voudrait rigolote mais qui ne l’est pas : le héros s’asperge d’un parfum qui sent très mauvais et cela nous vaut de longues scènes maladroites dans lesquelles on assiste aux réactions outrées des différentes dames qu’il tente d’approcher. Consternant. Certains apprécieront peut-être la satire de la bureaucratie et de la corruption qui gangrènent la société égyptienne mais dans ce domaine, rien de bien neuf non plus. Quant au dénouement, il plaira peut-être aux enfants…


La Course des Fauves (Gary El Wohosh, 1987)
avec Nour Al Sherif, Mahmoud Abdel Aziz, Hussein Fahmy, Noura, Hussien El Sherbiny, Hoda Ramzi, Fouad Khalil, Rafat Ragi, Saïsa Galal, Hafez Amin
Scénario : Mahmoud Abou Zeid
Musique : Hassan Abou Al Saoud, Amir Abdel Magid


Fable philosophique. Saïd est un riche négociant en or. Il est marié depuis vingt ans avec Wafa. Il aime sa femme mais ils n’ont jamais pu avoir d’enfant. Nabil est un brillant chercheur en médecine qui travaille depuis de longues années sur la stérilité. Il rêve de vérifier la validité sur l’homme du traitement qu’il a expérimenté sur les singes. Nabil propose à Saïd une opération révolutionnaire : cela consiste à retirer l’hypophyse du crâne d’un homme fertile pour la lui greffer. Le donneur, ça sera Abdel Qawi, un père de famille misérable qui est venu au Caire pour vendre un bracelet en or afin de payer l’avortement de sa femme…

Notre avis : un apologue bien laborieux sur les dérives de la science entre les mains d’individus cupides et sans scrupules. C’est la troisième fois que Nour Al Sherif, Mahmoud Abdel Aziz, Hussein Fahmy et Noura jouent ensemble et c’est la seconde sous la direction d’Ali Abdel Khalek. Que fallait-il attendre de cette nouvelle collaboration ? Nous n’en savons rien mais le résultat n’est guère convaincant. On frise parfois le grotesque, en partie à cause du jeu caricatural de Mahmoud Abdel Aziz. A l’inverse, Hussein Fahmy se la joue à l’économie : pour faire « scientifique », il se contente de tenir constamment une pipe au coin de la bouche ! « La Course des Fauves » est tout à fait symptomatique de l’évolution dans les années quatre-vingt d’un certain cinéma à prétentions politico-philosophiques.


Le Puits de la Trahison (Bir El-Khyana, 1987)
avec Nour El Sherif (Jaber Abdel Ghaffar), Ezzat Al Alaily (colonel Ahmed Ezzat), Dalal Abdel Aziz (Ghazala, la femme de Jaber), Hoda Ramzi (Bossi, la secrétaire, agent du Mossad), Abdel Aziz Makhyoun (officier du Mossad), Ahmed Loxer (un dirigeant du Mossad), Marwa Al Khatib (employée du Mossad à Rome), Hosny Abdul Jalil (sergent dans l’armée égyptienne), Mohamed Abu Hashish (Maître Anwar), Tamer Ashraf (Khamis, le fils de Jaber), Ibrahim Masoud (directeur du renseignement égyptien), Ahmed Al Adal (le beau-frère de Ghazala)
Scénario : Ibrahim Masoud
Musique : Mohamed Ali Soliman
Production : Saad Chahab


Jaber est un pauvre homme sans emploi qui vit dans une misérable baraque avec son fils et sa femme. Pour nourrir sa famille, il erre sur le port d’Alexandrie à la recherche de quelques sous ou d’un peu de nourriture. La plupart du temps, il vole, ce qui révulse sa femme. La police finit par l’arrêter. C’est ainsi qu’on découvre qu’il n’a jamais accompli son service militaire. Il est aussitôt affecté dans la marine. Jaber n’y reste pas longtemps. Il déserte et part pour l’Italie avec un faux passeport. Il s’installe à Rome dans un petit hôtel mais ne trouve aucun travail. Il erre dans les rues de la capitale italienne et pour gagner un peu d’argent, il organise des parties de bonneteau. Il est rapidement repéré par la police qui tente de l’interpeller. Il fuit et trouve refuge à l’ambassade d’Israël. Il ne se doute pas encore qu’il vient de faire son premier pas sur le chemin de la trahison au profit d’une puissance ennemie…

Notre avis : l’égyptien qui trahit son pays pour devenir un espion à la solde des services secrets israéliens est un thème rebattu du cinéma des années soixante-dix, quatre-vingt. Ce "Puits de la Trahison" l’exploite de manière très conventionnelle, il s’agit avant tout de faire oeuvre patriotique pour l'édification des foules. Aucun suspens, un dénouement hautement prévisible et une esthétique de téléfilm insipide.


L’Oeuf et la Pierre (El-Baydha Wal Hagar,1990)
avec Ahmed Zaki (Taha Al Tahazi), Maaly Zayed (Qamar), Mamdouh Wafi (Tawali, l’ami de Taha), Ahmed Ghanem (Nabil, le propriétaire de l’immeuble), Hussein Al Sharif (le policier), Mahmoud El Sabba (Sibakh Al Tibi), Sayed Sadiq (le mari volé), Nagwa Fouad (Nathnatha), Ahmed Tawfiq (Jasser), Sabri Abdul Moneim (le portier), Fouad Khalil (Tarouta, le coiffeur), Naima El Saghaiar (la mère de Tarouta)
Scénario : Mahmoud Abou Zeid
Musique : Hassan Abou El Saoud
Production : Films Tamido (Medhat Al Sherif)


Taha Al Tahazi est un professeur de philosophie qui dans ses cours incite ses élèves à rejeter la société de consommation. Il mène une existence conforme à ses valeurs : il ne se déplace qu’en vélo et, à la recherche d’un logement, il s’installe dans une modeste chambre sur les toits d’un immeuble de la place Tahrir. Au début, ses voisins ne voient pas d’un très bon œil son arrivée et tentent par tous les moyens de le faire partir : son petit appartement était auparavant occupé par un homme qui prétendait détenir des pouvoirs surnaturels. Ses voisins avaient une très haute considération pour lui et quand il a été condamné à de la prison pour charlatanisme, ceux-ci avaient promis de protéger son antre contre toute tentative d’intrusion. Malgré cela, le propriétaire a repris possession de son bien et l’a loué à Taha. Malgré la situation, ce dernier parvient à se faire accepter par les autres résidents du toit. Peu après, il est licencié de son poste d’enseignant : on l’accuse de mener des activités politiques. Il lui faut trouver un autre gagne-pain. C’est ainsi que l’ancien professeur de philosophie se lance dans la sorcellerie. Grâce à son intelligence, il va exploiter la crédulité des gens et s’enrichir de manière inespérée…

Notre avis : dans ses films, Ali Abdel Khalek aborde en moraliste et en satiriste les problèmes de la société égyptienne de son temps. Ici, il s’en prend à la superstition qui reste si prégnante parmi les classes populaires et il dénonce ces intellectuels qui au lieu d’ouvrir les yeux de leurs contemporains préfèrent exploiter leurs croyances pour acquérir prestige et fortune. La charge manque parfois de subtilité mais Ahmed Zaki excelle dans ce rôle du professeur intègre qui devient progressivement un manipulateur sans scrupule (un personnage qui nous rappelle le Topaze de Marcel Pagnol). «LOeuf et la Pierre » est assurément l’un des films les plus réussis d’ Ali Abdel Khalek.

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