الفرسان الثلاثة
إخراج : توجو مزراحي
Les Trois Mousquetaires a été réalisé par Togo Mizrahi en 1941.
avec Fawzi El Gazaerli, Ehsane El Gazaerli, Bishara Wakim, Hassan Rashid, Alfred Haddad, Ahmed Elhaddad, Hisen El Mileagi, Akela Rateb, Lotfy El Hakim
Scénario : Togo Mizrahi
Dialogues : Badie' Khairy
Production : Bahna Films
A ne pas confondre avec le film réalisé par Fateen Abdel
Wahab en 1962 et qui porte le même titre.
Précisons qu'aucun de ces deux films n'a le moindre rapport avec l'oeuvre d'Alexandre Dumas.
Précisons qu'aucun de ces deux films n'a le moindre rapport avec l'oeuvre d'Alexandre Dumas.
Fawzi El Gazaerli et Ehsane El Gazaerli |
Alfred Haddad |
Fawzi El Gazaerli, Bishara Wakim, Hisen El Mileagi |
Ehsane El Gazaerli et Ali Abd El Al |
Fouad Shafik |
Akela Rateb |
Bishara Wakim |
Ahmed Elhaddad, Bishara Wakim, Fawzi El Gazaerli |
Bishara Wakim et Hassan Rashid |
Akela Rateb et Alfred Haddad |
Ehsane El Gazaerli et Fawzi El Gazaerli |
Résumé
Bahbah, Shiha et Sankar sont
trois collègues travaillant pour le même journal. Pour échapper à son épouse
despotique, Bahbah feint d’être malade et entraîne ses deux camarades dans un
hôtel loin de la capitale pour quelques jours de repos. Là, ils rencontrent Husnia,
accompagnée de son oncle. Cette jeune femme séduisante est à la recherche d’un
homme riche afin de l’épouser. L’oncle est persuadé que cet homme-là est
Bahbah. C’est le point de départ d’une série de quiproquos où chacun prétend être ce qu'il n'est pas. L'arrivée surprise de l'épouse de Bahbah à l'hôtel va encore compliquer la situation.
Critique
Durant la seconde guerre
mondiale, Togo Mizrahi fait preuve d’une activité débordante. Pour la seule
année 1941, il réalise et produit quatre films dont Les Trois Mousquetaires.
Dans cette comédie, on retrouve
les personnages de Bahbah et d’Oum Ahmed incarnés respectivement par Fawzi El
Gazaerli et Ehsane El Gazaerli. Ce couple formé d’un petit mari faible et d’une
grosse épouse tyrannique apparaît dans un certain nombre de films tournés par
Togo Mizrahi. Mariés pour le pire et le meilleur à l’écran, Fawzi et Ehsane
étaient à la ville père et fille. A la mort de cette dernière en 1943, le premier
décidera de mettre fin à sa carrière.
Dans ce film, Mizrahi n’a qu’une
seule ambition : faire rire. Pour cela, il suit scrupuleusement les leçons
des grands comiques d’Hollywood. Le ton adopté est donc celui de la comédie
américaine et cela nous est annoncé dès l’ouverture par un thème musical de
style swing interprété par un big band. Et il faut reconnaître que cela marche.
Le rythme est enlevé ; les très nombreux personnages vont et viennent dans
le salon de réception de l’hôtel -lieu principal de l’intrigue- selon une
mécanique minutieusement réglée par le maître ; les scènes s’enchaînent
avec une grande fluidité. Mizrahi aime ses comédiens et il les soigne tout
particulièrement dans ce film. Tous les personnages, principaux ou secondaires,
semblent avoir fait l’objet d’une même attention et les acteurs forment une équipe soudée, à la manière d'une troupe de théâtre, d’où la cohésion de l’ensemble. On peut tout de même décerner
une mention spéciale à Bishara Wakim qui mène la danse avec un grain de folie
réjouissant.
Pour cette production, Togo
Mizrahi a voulu se hisser au niveau des standards internationaux. Peut-être
est-ce au détriment du caractère proprement égyptien du film.
Appréciation : 3/5
***
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin
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