Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.
À la recherche du scandale de Niaizi Mostafa (Albahth A'n Fediha, 1973)
avec Adel Imam (Magdy), Mervat Amine (Hanan), Samir Sabri (Sami), Hamdi Salem (le père de Sami), Youssef Wahby (le père d’Hanan), Ahmed Ramzy (Fakry), Imad Hamdi (le père de Sana), Zizi El Badraoui (Sana), Mohamed Reda (Abou Sari), Nawal Abou El Foutouh (la femme mariée), Salah Nazmi (le mari de la femme mariée), Tawfik El Deken (Saber), Hassan Hamed (le cambrioleur), Nagwa Fouad (elle-même), Zouzou Madi (la mère de Sana), George Sedhom (Abdel Azim), Mimi Chakib (la mère de Hanan), Angel Aram (Mona), Sayed Ibrahim (le père de Mona), Mohamed Awad (Aziz), Rakia Damati (la secrétaire), Mohamed Farid (le barman), Naguib Abdo (le dentiste)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Samir Sabri et Ahmed Hamouda
Production : Gamal Al-LeithiCe film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Magdy quitte son village pour travailler au Caire comme ingénieur. Avant son départ, son père lui donne ses dernières instructions : pour l’honneur de la famille, il faut qu’il se marie au plus vite. Dans la capitale, c’est son collègue Sami qui va l’aider à trouver une fiancée. Celui-ci invite Magdy à l’accompagner dans un club de loisirs qu’il fréquente régulièrement. Le petit provincial repère aussitôt une jeune fille très belle. Il en tombe amoureux fou. Ce sera sa future femme ! Sami lui conseille d’abord de s’assurer qu’elle est bien libre. Après une petit enquête, ils apprennent que la jolie inconnue s’appelle Hanan, qu’elle est célibataire et qu’elle vit chez ses parents. Détail plus embêtant : sa mère souhaite qu’elle épouse l’un de ses cousins.
Sami propose à Magdy une première méthode d’approche. Alors que la jeune femme quitte le parking du club au volant de sa voiture, il s’agit de se jeter devant le véhicule, de rouler sur le capot et enfin de tomber à terre en feignant d’éprouver mille souffrances. Rien ne se passe comme prévu : la chute de Magdy est si maladroite que Hanan n’a aucune pitié pour sa « victime ». Elle est même furieuse. Pire encore : deux jeunes hommes qui ont assisté à la scène prennent notre héros pour un fâcheux sans éducation et le rossent de façon sévère. Evidemment, l’aspirant au mariage et son conseiller ne s’avouent pas vaincus.
Dimanche 14 février à 18h30
L'épouse n°13 de Fateen Abdel Wahab (al-Zaawgah raqam talata'ch, 1962)
avec Rushdy Abaza (Mourad), Shadia (Aïda), Abdel Moneim Ibrahim (Ibrahim, l’ami de Mourad), Shwikar (Karima, l’ancienne fiancée de Mourad), Hassan Fayek (le père d’Aïda), Shihab Nassim (Kamal), Zeinat Olwi (Nani), Wedad Hamdy, Zeinab Sedky (la mère de Mourad), Mahmoud Lotfi (Abdel Ghafour), Helen (Sonia), Ahmed Amer (le directeur de l’hôtel)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Ali El-Zorkani
Musique : Fouad El Zahry
Production : Gamal El Leithy Films appréciation : 3/5
Comédie. Mourad est un homme d’affaires qui dirige une usine de textile. C’est aussi un véritable Dom Juan. A Alexandrie, il rencontre Aïda, fille d’un ancien ministre. Il entreprend de la séduire mais celle-ci résiste à ses assauts répétés. Il décide alors de s’attirer les bonnes grâces du père : il l’aide à régler de petites dettes, l’invite au restaurant et lui demande la main de sa fille. Mourad a bien l’intention de divorcer aussitôt qu’il aura obtenu les faveurs de la belle. Aïda ne pouvant lutter contre la coalition formée par son père et son amoureux, finit par accepter le mariage. A peine mariée, elle a la visite de Karima, une ancienne épouse de Mourad qui lui apprend qu’elle est la treizième jeune femme à convoler avec celui-ci.
Je ne dors pas de Salah Abou Seif (La Anam, 1957)
D'après un roman d'Ihsan Abdul Quddus
avec Mariam Fakhr Eddine (Safia), Yehia Chahine (Ahmed), Faten Hamama (Nadia), Hind Rostom (Kawsar), Imad Hamdi (Mostafa), Rushdy Abaza (Samir), Omar Sharif (Aziz)
Scénario : Salah Ezz El Din, Saleh Gawdat, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry
Production : Dollar FilmsNadia Lotfi vit avec son père, Ahmed, qui a divorcé de sa mère quand elle était encore petite fille. Il ne s’est jamais remarié pour se consacrer entièrement à son éducation. Mais alors qu’elle a 16 ans, Ahmed rencontre Safia, une jeune femme à la beauté aristocratique. Il en tombe follement amoureux et l’épouse. Nadia ne supporte pas qu’une femme puisse prendre sa place auprès de son père. Pour oublier ses tourments, elle noue en secret une relation amoureuse avec Mostafa, un homme beaucoup plus âgé qu’elle. Un soir, lors d’une fête, Mostafa fait la connaissance d’Ahmed et de sa nouvelle épouse. Il est sous le charme de Safia et Nadia s’en aperçoit. La jeune femme, folle de jalousie, décide d’éliminer cette encombrante belle-mère.
appréciation : 5/5Le Chant Immortel d'Henri Barakat (Lahn Al-Khuloud, 1952)
avec Farid Al Atrache (Wahid), Faten Hamama (Wafaa Riad Hamdy), Salah Nazmi (Rashad Riad Hamdy), Serag Mounir (Abdel Halim, le père de Siham), Magda (Sana Riad Hamdy), Madiha Yousri (Siham Abdel Halim), Zaki Ibrahim (Riad Hamdy), Thurya Salem (la danseuse Houria, maîtresse de Rashad)), Kittie (danseuse), Adly Kasseb (le cardiologue), Abdel Hamid Zaki (le barman)
Scénario : Henri Barakat et Youssef Issa
Musique : Farid Al Atrache et Abdel Aziz Salam
Auteurs des chansons : Mamoun El Shenawy et Saleh JawdatFigure dans la liste des cent films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien.
Jeudi 11 février à 16h30
Wahid est musicien et pour trouver l’inspiration il se rend souvent chez son vieil ami Riad Hamdy qui habite une grand maison au bord de la mer. C’est là qu’il retrouve les deux filles de son hôte, Wafaa et Sanah ainsi que son fils Rashad. Les trois enfants sont devenus de jeunes adultes et l’amour que Wafaa éprouve pour Wahid n’a fait que croître au fil des ans. Malheureusement pour elle, le musicien continue à la considérer comme la petite fille d’autrefois. De son côté, Rashad est devenu un jeune homme peu recommandable. Il a sans cesse besoin d’argent notamment pour gâter sa maîtresse, la danseuse Houria. Il a promis la main de Wafaa à l’un de ses créanciers mais celui-ci s’impatiente et se montre moins généreux. Le drame survient : Riad Hamdy est retrouvé mort dans son bureau. Le tiroir de la table a été fracturé et l’argent qui s’y trouvait a disparu. Cet argent était destiné à financer le mariage de Wafaa et de Sanah. C’est ce vol qui a causé l’arrêt cardiaque dont est mort Riad Hamdi. Wahid prévient l’oncle des trois enfants. Celui-ci accueille ses nièces et son neveu dans sa grande maison. Avec lui, vit sa fille, Siham, une ravissante demoiselle qui est tombée sous le charme du musicien. Ce dernier n’est pas non plus insensible à la beauté de Siham. On parle de mariage, au grand désespoir de Wafaa…
Le Prisonnier d’Abou Zabal de Niazi Mostafa (Sageen Abu Za'abal, 1957)
avec Mohsen Sarhan (Hassan), Mahmoud El Meleigy (Mahmoud Abou Al Rous), Stephan Rosty (Al Khawaja Al komanda), Zahrat Al Oula (Sonia), Monera Sonbul (la maîtresse d’Al Khawaja Al komanda), Olwiyya Gamil (la mère d’Hassan et de Sonia), Said Abou Bakr (Saïd, l’ami d’Hassan), Kamal El Zeiny (l’officier de police), Hassan Hamed (un homme de main d’ Al Khawaja Al Komanda), Mohamed Sobeih (un homme de main d’Al Khawaja Al Komanda)
Scénario : El Sayed Bedeir, Mahmoud El Meleigy, Niazi Mostafa
Production : les Films de l’Etoile d’Argent (Mahmoud El Meleigy)Hassan est conducteur de bateau pour Al Khawaja AL Komanda, un homme d’affaires très puissant. Il vit avec sa mère et sa sœur Sonia. Cette dernière est sans cesse harcelée par Mahmoud Abou Al Rous, un trafiquant de drogue du quartier qui voudrait l’épouser. Pour que cela cesse, Hassan décide de se rendre dans le café que fréquente le gangster afin de le corriger mais il est vite maîtrisé par les complices de celui-ci. Hassan est roué de coups puis jeté dans la rue. En amour, le jeune homme est plus heureux que sa sœur même si la situation pourrait lui attirer bien des problèmes : la jeune maîtresse de son patron est tombée amoureuse de lui et il n’a pas résisté très longtemps à son charme. Evidemment, Al Khawaja Al Komanda surprend les deux amants. Avec la complicité de Mahmoud Abou Al Rous, il va se venger : les deux hommes parviennent à faire arrêter Hassan pour trafic de drogue. Il est condamné à la prison à perpétuité. Peu après, Mahmoud Abou Al Rous envoie une lettre signée Hassan à la mère de celui-ci : il fait croire à la vieille femme que son fils accepte de lui donner la main de Sonia…
Mercredi 10 février à 16h30
La Punition d'Henry Barakat (Al Ikab, 1948)
avec Faten Hamama (Ibtisam, la fille de Mohsen), Mahmoud El Meleigy (Mohsen, l’amant de Houria), Zouzou Madi (Houria), Ferdoos Mohamed (Roukaya, la bonne), Samia Fahmy (Doha, la fille de Roukaya), Zaki Ibrahim (le mari de Houria), Reyad El Kasabgy (le mari de Roukaya), Thuraya Fakhry (Oum Ali, la voisine de Roukaya), Kamal Al Shennawi (Amir, le fils de Houria)
Scénario : Henry Barakat
Dialogues : Badie' Khairy
Production : Assia Dagher
Mélodrame. Lors d’une violente dispute, Mohsen tue le mari de sa maîtresse. Roukaya, la servante du couple, est condamnée à la place du meurtrier à cause du témoignage accablant de la veuve. Quelque temps après, cette dernière est à son tour condamnée pour avoir détourné l’héritage de son fils. C’est Mohsen lui-même qui l’a dénoncée. En prison, elle retrouve sa servante. Elle lui avoue tout puis meurt peu après. Pendant ce temps-là, Mohsen file le parfait amour avec une jeune fille de la meilleure société. Ils se marient et ont une petite fille. Leur bonheur est de courte durée : la jeune mère meurt prématurément. Après avoir passé vingt ans en prison, Roukaya est enfin libérée.
Mardi 9 février à 16h30
La Loi de la Vie d’Henry Barakat (Hukum El Zaman, 1953)
avec Imad Hamdi (Adel), Magda (Souad, la sœur de Wedad), Nour Al Hoda (Wedad), Zouzou Chakib (Zaynab), Serag Mounir (Hamdi), Omar El-Hariri (Mounir, l’ami d’Adel), Samia Tawfik (Ashwak), Mahmoud Ismaïl (Anis, le frère d’Ashwak), Samia Roshdi (Madame Dawlat), Thuraya Fakhry (la mère adoptive de Wedad), Abdel Rahim El Zarakany (l’avocat), Mohamed El Bakar (Antar, le musicien), Gamalat Zayed (la femme d’Antar)
Scénario : Youssef Issa et Henry Barakat
Musique : Ahmed Sedky, Farid Al Atrache, Mohamed El Bakar
Drame sentimental. Adel est le fils d’Hamdi, procureur au tribunal de Tanta. Un jour qu’il joue avec sa voisine Wedad, un homme qui voulait se venger de son père tire dans sa direction. La main de Wedad arrête la balle et sauve la vie du jeune garçon. A partir de ce jour, les deux amis se sont fait le serment de ne jamais se quitter. Mais après cette tentative d’assassinat, Hamdi est muté à Alexandrie et son fils doit le suivre. Les années ont passé. Adel a obtenu son diplôme d’ingénieur et a fait un long séjour en Europe. Il revient enfin en Egypte. Avec son ami Mounir, il se rend à Alexandrie pour revoir ses parents. Alors qu’ils circulent dans les rues de la station balnéaire, une jeune femme traverse brusquement la chaussée et il s’en faut de peu qu’elle soit renversée par l’automobile des deux amis. Cette personne, c’est Wedad ! A la suite de ces retrouvailles inattendues, celle qui enfant sauva la vie d’Adel invite les deux garçons à la petite fête organisée à l’occasion de l’anniversaire de sa sœur Souad…
Lundi 8 février à 18h30
Qui est l'assassin ? d'Hassan El Seifi (Man Alqatil, 1956)
avec Samira Ahmed (Samira, la jeune épouse de Saïed), Rafia Al Shal (la mère de Samira), Gamil Ezz Eddin (Magdy, le cousin de Samira), Wedad Hamdy (Zakia, la femme de Nabi), Mohsen Sarhan (Saïed, le directeur de l’entreprise de Souad), Hussein Riad (Suleiman, le père de la mariée), Mahmoud El Meleigy (Salim, le frère de Souad Hanem), Rushdy Abaza (Rushdy, l’enquêteur), Adli Kasseb (le procureur), Ismaïl Yassin (Nabi), Amina Nour Eddin (Souad Hanem, la victime)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan al Muhami
Film policier. A la mort de son mari, Souad Hanem a hérité de la société qu’il avait fondée. Elle en a confié la direction à Saïd, un jeune homme pour qui elle éprouve de tendres sentiments. Mais son frère lui apprend que celui-ci s’apprête à épouser une autre femme. Souad Hanem est présente au mariage et c’est à cette occasion qu’elle fait de singulières découvertes sur le père de la mariée. Sa petite enquête s’interrompt brusquement : on retrouve son corps sans vie dans le jardin de la propriété. Un inspecteur arrive sur place. Il devine qu'un certain nombre de présents ont de bonnes raisons d'en vouloir à la victime...
Dimanche 7 février à 18h30
Nuits de Noces de Mostafa Hassan (Leilat al Dokhla, 1950)
avec Ismail Yassin, Hassan Fayek, Samiha Tawfik, Magda, Abd El Fatah El Kosary, Zakeya Ibrahim, Aziza Badr, Ragaa Mohamed, Ragwat Mansour, Bahiga Roshdy, Hassan Kamel, Ali Ahmed
Scénario : Ali El-Zorkani et Mostafa Hassan
Musique : Bibi Al Mansa, Youssef Saleh, Gamal Fekry, Mahmoud Nassar, Ahmed Sabra, Galil El Bendary
Production : les films Gabriel Telhamy
Comédie. Deux amis qui travaillent dans le même salon de coiffure rêvent de trouver l’âme sœur. Le célibat leur est devenu insupportable. Un jour, ils font la connaissance de deux sœurs, aussi jolies l’une que l’autre. Les deux camarades chargent une entremetteuse d’arranger leur mariage. Mais celle-ci est en relation avec une dame qui a aussi deux filles à marier. Leur physique ingrat a fait fuir tous les prétendants. L’entremetteuse va intriguer pour qu’elles prennent la place des fiancées des deux coiffeurs.
Samedi 6 février à 22h
Le Prince de la Ruse d’Henry Barakat (Amir Al Dahaa', 1964)
Farid Shawki, Shweikar, Tawfik El Deken, Naima Akef, Mahmoud Morsi, Hussein Asar, Khadiga Mahmoud, Abdel Moneim Basiony, Omar Afifi, Abdelrahim El Zarakany, Ahmed Loxer, Shaladimou, Ibrahim Hechmat, Mohamed Faraj, Kanaan Wasfy
Seconde adaptation réalisée par Henry Barakat de Monté Christo, roman d’Alexandre Dumas (La première date de 1950.)
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Michel Youssef et Ahmed Sedky
Hassan El Hilaly est arrêté le jour de son mariage à la suite d’une dénonciation calomnieuse de trois de ses ennemis. Il est emprisonné sans jugement dans un cachot. En creusant un trou dans l’un des murs de sa cellule, il parvient à entrer en communication avec un autre prisonnier. C’est un très vieil homme à la vaste culture. Pendant toutes ses années de détention, Hassan va acquérir grâce à lui des connaissances dans tous les domaines du savoir. Avant de mourir, son compagnon lui révèle l’emplacement d’un trésor qu’il a caché avant d’être condamné. Hassan est libéré. Il récupère le trésor de son ami et retourne dans sa ville pour se venger de ceux qui l’avaient dénoncé.
Vendredi 5 février à 22h
Layla dans les ténèbres de Togo Mizrahi (Leila fil zalam, 1944)
avec Layla Mourad, Hussein Sedky, Anwar Wagdi, Amina Rizk, Samiha Tawfik, Abdel Salam El Nabolsi, Hassan Fayek, Mahmoud El Meleigy, Thuraya Fakhry
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Mohammed Al-Qasabji
Production : Bahna Films
Le cinquième et dernier film que Layla Mourad tourne avec Togo Mizrahi.
Layla et Hassin sont deux enfants qui se fréquentent régulièrement. Leurs parents sont de grands propriétaires terriens qui font des affaires ensemble. Quand le film commence, les parents de Layla ont invité ceux de Hassin à une grande fête donnée dans leur château. Tous les enfants jouent dans le parc. Hassin et Layla se sont isolés et pour lui signifier son amour, le garçonnet offre à la fillette une rose rouge. Malheureusement, après le déjeuner, des fermiers font croire au père de Layla qu’il a été trahi par son partenaire, le père d’Hassin. La rupture est immédiate : le garçon et ses parents doivent quitter le domaine sur le champ. Les années passent. Layla est devenue une séduisante jeune fille. Son cousin, Samir, qui rentre d’un voyage en Europe souhaiterait l’épouser. Layla décline l’offre du jeune homme car son cœur appartient toujours à Hassin qu’elle n’a pourtant pas vu depuis des années…
Jeudi 4 février à 22h
Oeil pour oeil, dent pour dent de Nader Galal (Waheda Bewaheda, 1984)
avec Adel Imam (Salah Fouad), Mervat Amin (Maysa), Ahmad Rateb (Ali Abdul Zahir), Layla Fahmy (Mona), Hafez Amin (le secrétaire), Mahmoud El Zohairy (docteur Ayoub), Zizi Moustafa (Zizi Roca), Ali Al Sharif (Morsi), Azza Sherif, Tawfiq Al Kurdi (Hassan), Raafat Raji (un publicitaire), Faten Fouad
Scénario : Marvin H. Albert
Dialogue : Nader Galal
Musique : Hassan Abo Al Saoud
Maysa et Salah Fouad sont deux publicitaires qui travaillent pour deux agences concurrentes. Si Salah est un homme à femmes qui se livre à tous les excès, Maysa est au contraire une professionnelle qui dirige ses équipes avec un dynamisme et une autorité sans faille. Pour gagner des marchés, Salah est prêt à tout. Il invite ses clients dans des cabarets et les met en relation avec des filles qu’il connaît. Maysa est écoeurée par les méthodes de son rival. Elle veut le neutraliser. A une danseuse qui lui a rendu bien des services, Salah a promis de la faire tourner dans des spots publicitaires. Il doit s’exécuter. Il invente une marque « Fankoush » et réalise plusieurs clips. Malheureusement, les spots sont diffusés à la télévision. Salah doit impérativement créer un produit qui corresponde à la marque fictive. Il s’adresse au Docteur Ayoub, un inventeur de génie. C’est chez ce dernier que Maysa et Salah vont se rencontrer pour la première fois.
Mercredi 3 février à 22h
Sous le Ciel de la Ville d’Hussein Helmy El Mohandes (Tahta Samaa Almadina, 1961)
avec Eman, Kamal El Shennawy, Hussein Riad, Zouzou Chakib, Sherin, Lotfi Abdel Hamid, Nahed Sharif, Tawfiq El Deken, Amira Amir, Abdel Moneim Basiony, Nagwa Fouad, Mohamed Abdel Moteleb, Dalal
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Abdel Azim Abdelhaqq
Drame social. Histoires croisées de trois femmes. Soad a épousé un jeune avocat réputé pour son honnêteté, une qualité qu’elle considère comme un frein à son ambition. Elle finit par le quitter. Bassima a été chassée de chez elle par son beau-père. Elle est recueillie par un couple de proxénètes qui va la forcer à se prostituer. Et enfin, Mona qui a été abandonnée par son amant, un homme d’affaires corrompu. Elle se retrouve dans la maison de passe que dirige Bassima pour le compte de ses deux « employeurs ».
Mardi 2 février à 22h
Des Bouches et des Lapins d’Henry Barakat (Afwah We Araneb, 1977)
avec Faten Hamama (Naema), Mahmoud Yassin (Mahmoud Bey), Farid Shawki (Abdel Maged), Magda El-Khatib (Raguia), Ali El Sherif (Maître Al Batawi), Ragaa Hussein (Gamalat), Abou Bakr Ezzat (Youssef), Hussein Asar (Oncle Mustafa), Wedad Hamdy (Fayza, l’amie de Naema), Hassan Mostafa (Fathy Al Faki), Mohamed Al Saqqa (Khalil), Ahmed Abaza (le marchand de fruits), Salah Nazmi (Ahmed), Enas El Dighade (Noha), Aleya Abdel Moneim (la mère de Noha)
Scénario : Samir Abdel Azim
Musique : Gamal Salamah
Production : Compagnie des Films Unis
Naema est une femme qui vit dans un petit village, près de Mansoura. Elle réside dans la même maison que sa sœur Gamalat, son beau-frère Abdel Maged, et leurs neuf enfants. Abdel Maged est sans emploi et passe toutes ses journées à boire. C’est donc Naema qui entretient toute la famille grâce à son travail dans une usine de glaces. Un jour, le plus âgés de ses neveux vole deux poulets chez le marchand de volailles du village. Il s’est fait prendre par le commerçant et Naema intervient pour obtenir sa libération. Le marchand accepte de retirer sa plainte mais, en échange, il souhaite épouser la jeune femme. Bien que l’homme ait déjà trois femmes et vingt-deux enfants, la sœur et le beau-frère de Naema voient d’un très bon œil cette union car elle permettrait de résoudre les difficultés financières de la famille. Pour échapper à ce mariage dont elle ne veut pas, Naema quitte le village. Elle devient la gouvernante d’un riche et séduisant propriétaire terrien. La servante et le maître tombent amoureux l’un de l’autre…
Lundi 1er février à 16h30
La Femme est un Démon d’Abdel Fatah Hassan (Al Morra Shaïtan, 1949)
avec Ahlam (Ahlam, l’infirmière), Mohamed Fawzy (Fouad, le mari de Souad), Sumaya Tawfiq (Samira, la cousine de Souad), Mahmoud Shoukoko (employé chargé de la surveillance de Fouad), Ali El Kassar (le père d’Ahlam), Lola Sedky (Souad), Mahmoud El Sabbaa (docteur Sherif, le père de Souad), Rashad Hamed, Zaki Ibrahim (le médecin), Shafik Nour El Din (le juge), Abdel Hamid Zaki (employé chargé de la surveillance de Fouad), Gihan (une amie d’Ahlam), Mohamed Shawky (le cuisinier), Zaki El Fayomy (le frère d’Ahlam), Abdel Moneim Basiony, Nabawya Mostafa (danseuse), Farag El Nahas (l’avocat)
Scénario : Abdel Fatah Hassan et Saleh Gawdat
Musique : Mohamed Fawzy
Ahlam est infirmière et elle a trouvé un emploi à la clinique du docteur Sherif. Ce dernier lui demande de s’occuper de Souad, sa fille qui souffre de dépression nerveuse. Ahlam fait la connaissance de Fouad, le mari de Souad. C’est un jeune homme charmant qui plaît beaucoup aux femmes, ce que Souad supporte difficilement. Elle est d’une jalousie maladive. L’infirmière fait aussi la connaissance de Samira, la cousine de Souad qui vit avec eux dans la maison du docteur Sherif. Samira est tombée amoureuse de Fouad et elle est prête à tout pour conquérir l’élu de son cœur. Sa folle passion la conduira au meurtre…
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