يوم الدين
ﺇﺧﺮاﺝ : أبو بكر شوقي
A ce propos, Jacques Mandelbaum écrit dans le Monde (10.05.18) :
ﺇﺧﺮاﺝ : أبو بكر شوقي
avec Rady Gamal, Shahira
Fahmy, Shehab Ibrahim, Mohamed Abd El
Azim, Osama Abdallah, Ahmed Abdelhafiz
Road-movie. Beshay, lépreux aujourd’hui guéri,
n’avait jamais quitté depuis l’enfance sa léproserie, dans le désert égyptien.
Après la mort de son épouse, il décide de
partir à la recherche de sa famille. Ses pauvres possessions entassées sur une
charrette tirée par son âne, il va traverser l’Egypte en compagnie d’un jeune
orphelin nubien. Le but de leur périple : rejoindre Quena, le village natal de Beshay…
Yomeddine est le premier film du jeune réalisateur égyptien Abu Bakr Shawki. Il a été présenté au Festival de Cannes, mercredi dernier. Il y a bien longtemps qu’un film égyptien ne s’était retrouvé en compétition officielle à Cannes. La dernière fois, c'était en 2012 avec Après la Bataille de Yousri Nasrallah. Lors de sa conférence de presse, Abu Bakr Shawki a parlé de « miracle » pour évoquer cette sélection littéralement tombée du ciel.
A ce propos, Jacques Mandelbaum écrit dans le Monde (10.05.18) :
« C’est évidemment avec beaucoup de curiosité qu’on accueille un film d’auteur égyptien en compétition à Cannes. La denrée, tout amateur le sait, se fait rare. Youssef Chahine, maître de belle mémoire, est mort et enterré. Yousry Nasrallah nous enchante mais se signale de loin en loin (Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage, 2016). Tamer El-Saïd, cinéaste-poète récemment découvert avec Les Derniers Jours d’une ville (2017), a mis dix ans à faire son film. Mohamed Diab (Clash, 2016) est plus fréquent, mais sa manière est mondialisée. Quant à Tarik Saleh (Le Caire confidentiel, 2017), belle révélation dans un film de genre, il est au moins aussi suédois qu’égyptien. »
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