samedi 12 mai 2018

Yomeddine au Festival de Cannes

مهرجان كان
يوم الدين
ﺇﺧﺮاﺝ : أبو بكر شوقي





avec Rady Gamal,  Shahira Fahmy, Shehab Ibrahim,  Mohamed Abd El Azim,  Osama Abdallah,  Ahmed Abdelhafiz

Road-movie. Beshay, lépreux aujourd’hui guéri, n’avait jamais quitté depuis l’enfance sa léproserie, dans le désert égyptien. Après la mort  de son épouse, il décide de partir à la recherche de sa famille. Ses pauvres possessions entassées sur une charrette tirée par son âne, il va traverser l’Egypte en compagnie d’un jeune orphelin nubien. Le but de leur périple : rejoindre Quena,  le village natal de Beshay…

Yomeddine est le premier film du jeune réalisateur égyptien Abu Bakr Shawki. Il a été présenté au Festival de Cannes, mercredi dernier. Il y a bien longtemps qu’un film égyptien ne s’était retrouvé en compétition officielle à Cannes. La dernière fois, c'était en 2012 avec Après la Bataille de Yousri Nasrallah. Lors de sa conférence de presse, Abu Bakr Shawki a parlé de « miracle » pour évoquer cette sélection littéralement tombée du ciel. 

A ce propos, Jacques Mandelbaum écrit dans le Monde (10.05.18) :

« C’est évidemment avec beaucoup de curiosité qu’on accueille un film d’auteur égyptien en compétition à Cannes. La denrée, tout amateur le sait, se fait rare. Youssef Chahine, maître de belle mémoire, est mort et enterré. Yousry Nasrallah nous enchante mais se signale de loin en loin (Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage, 2016). Tamer El-Saïd, cinéaste-poète récemment découvert avec Les Derniers Jours d’une ville (2017), a mis dix ans à faire son film. Mohamed Diab (Clash, 2016) est plus fréquent, mais sa manière est mondialisée. Quant à Tarik Saleh (Le Caire confidentiel, 2017), belle révélation dans un film de genre, il est au moins aussi suédois qu’égyptien. » 

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